Ce recueil réunit trente nouvelles dont la première, “Heureuse”, raconte l’expérience d’une fillette de six ans et la dernière, “Et le temps s’arrêta”, celle d’une femme âgée et malade. Long périple à l’intérieur de la mémoire. On y trouve une kyrielle de génies, bons ou mauvais, on y croise ces éternels vagabonds, ces répétiteurs d’autrefois, ou encore ceux qui cherchent une contrée au nom étrange qui n’existe pas sur terre: Le Pays de Nulle part.

Nadejda Alexandrovna Lokhvitskaä dite TEFFI.

Nadejda Alexandrovna Lokhvitskaä (née en 1872 à Saint Pétersbourg, décédée à Paris en 1952) plus connue sous le pseudonyme de Teffy, fut incontestablement l’auteur le plus lu dans la diaspora russe entre 1920 et 1940, aussi bien à Berlin, Varsovie et Shangaï qu’à Paris où elle fut une des figures centrales de la colonie russe. A cause de la barrière de la langue, cette célébrité ne franchira pas les frontières de l’émigration et il faudra attendre les années 90 pour qu’elle soit de nouveau publiée en Russie.

De cette génération seule Nabokov et Nina Berberova ont joui d’une audience considérable.

L’âme russe aime le merveilleux et tout ce qui s’y rapporte: les pressentiments, les signes, les songes “,affirme nadejda Teffi.

Bon nombre de récits se situent à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Elle sait aussi comme personne recréer ce monde l’enfance, continent lointain, jailli du plus profond de ses souvenirs et qui prend forme à travers le prisme d’un regard limpide.

C’est cette facette de son art que ce livre a choisi d’illustrer.

Dédicace de Nadejda Teffi à Alexandre Nicolaevitch Benois.

Traduit du russe et suivi d’une postface et des notes  par Mahaut de Cordon-Prache.

Couverture "La fillette aux pêches" 1887 de Valentin Serov (Galerie Trétiakov, Moscou)

Editions de Fallois

22 rue de la Boétie 75008 Paris

Courriel: fallois@wanadoo.fr

335 pages Prix 18€