10èmes Journées Européennes

du Livre Russe et des Littératures Russophones

 « Itinérances  littéraires  –

Voyageurs  entre Est  et  Ouest »

Samedi 16 et dimanche 17 février 2019

Entrée libre de 11 h à 21 h

Y Artcorusse vous accueillera sur son stand Z

 

 h

Un large programme de tables-rondes, conférences, rencontres et présentation d’ouvrages sera proposé au public ainsi que des ateliers de traduction, expositions et lectures bilingues. L’association Française des Russisants remettra également son prix annuel destiné aux élèves des écoles, collèges et lycées. Pour la 13e fois, le Prix Russophonie, qui récompense la meilleure traduction littéraire du russe vers le français, dévoilera son lauréat le samedi en fin de journée.

Un salon du livre réunit traditionnellement libraires, maisons éditions, auteurs indépendants et associations franco-russe.

De nombreux écrivains, russes, russophones et francophones participent à notre manifestation. Des séances de dédicaces sont proposées après chaque intervention sur les stand des éditeurs et libraires présents sur notre salon.

Mme Florence Berthout maire du V° arrondissement de Paris avec Dimtri de Kochko président de France-Oural

gg

EN AVANT-PREMIERE

MARDI 12 FÉVRIER A 18h30

Centre de Russie pour la Science et la Culture 61, rue Boissière – 75116 PARIS

Métro:  Victor Ugo, et Boissière.

TABLE-RONDE AUTOUR DE L’ŒUVRE DE TCHINGUIZ AÏTMATOV

Je suis khirghiz, russe, soviétique, Je suis russophone”,  Tchinguiz Torékoulovitch Aïtmatov, né en 1928 au Kirghizistan, mort en 2008 à Nuremberg (Allemagne), écrivain. Il devient en 1985 conseiller de Mikhaïl de Gorbatchev. Il est nommé ambassadeur de l’URSS puis de la Russie au Luxembourg  jusqu’en 1994. Député du Soviet suprême de l’Union Soviétique de 1966 à 1989. Après l’indépendance du Kirghizistan en 1991, Tchinguiz Aïtmatov devient un personnage dominant sur la scène politique. De 2000 à 2008, il est ambassadeur de son pays, en résidence à Bruxelles, auprès de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas. Tchinguiz Aïtmatov a été le parrain du 1er Prix Russophonie en 2006.

Table ronde, avec René Cagnat, Francis Combes, Esnest Otorbaev et Irène Sokologorsky.

Au fil du temps la Russie n’a jamais cessée d’attirer la curiosité des écrivains français. Côté russe, l’intérêt pour la France est également très fort. L’intelligentsia et l’aristocratie russes ont considéré la France, et notamment Paris, comme lieu de pélerinage incontournable.

” La langue russe, c’est important pour les russes, mais pour nous c’est plus important encore.”

Merci de confirmer votre participation
au 09 83 66 40 77 ou par mail : france.oural@gmail.com

d

JEUDI 14 FEVRIER A 20h

CINÉMA AU GRAND ACTION

“24 NEIGES” – film consacré à la Iakoutie 2, Rue des Écoles – 75005 PARIS

 

d

Horaires et lieux des activités

Samedi 16 février

Dimanche 17 février

u EXPOSITIONS  u

“LES VOYAGES DE LA DIASPORA RUSSE À TRAVERS LE MONDE (1918 – 1938)”

Photographies proposées par Andreï Korliakov

PAMIR TADJIK : Habitants des fonds de vallée: : PAMIRIS ET KYRGYZS (photos de René Cagnat, Laure Sourdin et Frédéric Mayot.

Les Pamiri, fidèles ismaëliens de l’Aga khan et proches physiquement et mentalement des Européens, connaissent au fond du Pamir une existence très difficile. Alors que leur survie est menacée par l’émigration, le trafic de drogues, les rigueurs du climat et de l’altitude, le pouvoir tadjik manifeste à leur encontre une extrême rigueur.

d

LELA MIGIROV : Tableaux du cycle consacré à Georges Pérec.

L’artiste Lela Migirov appartient au cercle exclusif des meilleurs artistes contemporains de l’année 2018. Elle nous fait l’honneur de présenter quelques- unes de ses oeuvres aux Journées du Livre Russe.

n

Dessins d’enfants : LE VOYAGE EN RUSSIE (Kungur)

Hélène Texier présidente de l’association Kungur devant les dessin des enfants .

Ces dessins ont été réalisés dans le cadre d’un concours organisé par l’association « Pour Kungur» en collaboration avec la bibliothèque de Kungur (région de Perm – Oural).


Pour Kungur est une association de soutien à la maison des enfants de Kungur (Russie) créée par le collectif de familles ayant adopté dans cet orphelinat, ou en cours d’adoption.

SOIRÉE CINÉMA

Le Grand-Action – 5, rue des Ecoles 75005 PARIS

Jeudi 14 février à 20h

“24 NEIGES”

Film documentaire russe (2015) de Mikhaïl Barynin – Avant-première française En présence du réalisateur, Mikhaïl Barinine.

Tarif : 9.50€ – Tarif réduit 7.50€ (cartes UGC et membres Rivages Russie Evénements et France-Oural)

d

Samedi 16 février à 13h30 – Salle des Fêtes

Conférence

 

Comment choisir les mots ? Rencontre avec Nathalie Komarova-Gigounova, auteur du livre. Française d’origine russe, traductrice, professeur de russe et spécialiste des échanges interculturels et transnationaux.

Elle présentera ses ouvrages d’apprentissage du russe dont le côté ludique permettant d’aborder la langue avec légèreté à travers proverbes, dictons et devinettes et par le biais de nombreuses locutions et tournures idiomatiques et trois ouvrages bilingue de contes de Ivan Krilov.

d

d

CONCERTS DES JOURNÉES DU LIVRE RUSSE

Samedi 16 février à 18h40 – Salle des Fêtes

Traduire en chansons avec Natalia Balachova et Igor Shynov.

Natalia Balachova

Les espaces russophone et francophone se traduisent aussi en chansons. Natalia Balachova et Igor Shpynov établiront au cours de cette soirée les ponts entre Brassens et Okoudjava, Brel et Vissotsky et tant d’autres bardes de ces espaces de culture et de langue.

Igor Alexandrovitch Shpynov

Dimanche 17 février à 18h

Russophonie et Francophonie : Dialogue et Création

Dialogue musical russo-français avec Aminata Alenskaïa, piano, et Alina Synelnikova, soprano lyrique. Elles célébreront l’alliance musicale russo-française en interprétant des oeuvres de Bizet, Gounod, Debussy, Tchaïkovsky, Medtner.

d

Création originale – rencontre musicale entre le piano, la harpe celtique et la kora malienne, avec François Pernel, harpe celtique, Seyba Sacko, kora malienne, et Sylvain Wurmser, piano.

hhh

Samedi 16 février à 18h – Salle des Fêtes

Cérémonie officielle de remise du 13ème Prix Russophonie

 

Le Prix Russophonie est un prix qui récompense la meilleure traduction d’un ouvrage littéraire du russe en français, quelle que soit la nationalité de son auteur. Le jury est composé d’universitaires, des journalistes et d’écrivains.

Créé en 2006 à l’initiative de la Fondation Eltsine et de l’Association France-Oural, le Prix Russophonie a pour ambition de contribuer à promouvoir la littérature en langue russe, à mieux faire connaitre ses acteurs : auteurs, traducteurs, éditeurs et à créer un lien culturel fort entre la Francophonie et le monde russophone.

Remise du prix en présence du ministre conseiller auprès de l’ambassade la Fédération de Russie Monsieur Artem Studennikov et directeur du Centre Russe pour la Science et la Culture  Monsieur Constantin Volkov et de Madame Florence Berthout maire du Vème arrondissement.

d

Les Cinq traducteurs sélectionnés pour le prix:

Sophie BENECH pour “Voleur, espion et assassin” de Iouri Bouïda (Ed. Gallimard).

Iouri Bouïda nous livre avec Voleur, espion et assassin une autobiographie d’envergure. 
De son enfance d’après-guerre dans la région de Kaliningrad jusqu’aux premiers bouleversements de la perestroïka, Bouïda n’évoque jamais la violence et la désolation du quotidien sans recours au burlesque : des toilettes gelées, de l’érotisme au milieu de ruines teutoniques et des discours que plus personne n’écoute. Puisque la plupart des autres préfèrent la vodka, notre héros monte rapidement l’échelle sociale. 

e

Maria-Luisa BONAQUE pour “Prague Nuit rouge” de Pavel Pepperstein (Nouvelles Editions Place).

Ilya Korolenko, la quarantaine, tueur à gages. Une brute ? Pas exactement : un “killer” poète, dont le cerveau voit jaillir des poèmes quand il a le doigt sur la détente. Et avec ça, chercheur en sciences humaines à ses heures perdues, et qui n’en peut plus d’assassiner pour de l’argent. C’est au nom d’une grande et noble cause qu’il brûlerait de tuer. Or, la démolition par des promoteurs immobiliers rapaces d’une vieille et fascinante demeure moscovite le met hors de lui. Et Prague dans tout cela ? Attendez, il vous y emmène, vous y promène, et vous assisterez même à un colloque loufoque sur le Printemps de Prague, justement. Le voyage se corse avec l’apparition d’une jeune Américaine altermondialiste, fille d’un magnat véreux qui commandite à Korolenko un double assassinat à Moscou. Bon, et la nuit, dans tout cela ? Eh bien, elle se trame, et à mi-roman, ce polar déjà peu ordinaire bascule dans une fantastique nuit des dieux slaves, qui s’achèvera par l’irrésistible ascension du héros au-dessus de la Cité aux toits d’or…

e

Hélène HENRY pour “La cartothèque” de Lev Rubinstein (Ed. Le Tripode)

“Au milieu des années 1970, j’ai inventé un genre personnel, le texte-sur-fiche , qui répondait alors chez moi à un besoin de surmonter la force d’inertie de la page. Ce genre a montré une vitalité qui m’a étonné moi-même, se révélant capable d’importants développements et modifications internes.”

En 1975, bibliothécaire à Moscou, Lev Rubinstein écrit des poèmes de forme classique. Il sait par cœur, en bon intellectuel de sa génération, Pouchkine et Mandelstam (il y ajoute Tolstoï, qu’il admire). Il prête l’oreille au langage des rues et des marchés (langage cuit de l’homo sovieticus), et hante les ateliers et les cuisines où, en ces années de stagnation, se discute et s’élabore l’art non-officiel. C’est alors qu’il invente, dans une logique que lui dicte son temps, un nouveau « genre artistique » : la « mise en fiches ».
Elle devient la signature de Rubinstein. L’idée de segmenter son texte en l’inscrivant, phrase après phrase, sur de simples fiches perforées, lui a été suggérée par son quotidien de bibliothécaire, par les pratiques picturales de démultiplication du Pop Art américain, et par l’espoir qu’un discours donné à « voir » en pièces détachées serait capable de réveiller le lecteur-auditeur engourdi par le soviétisme ordinaire.

e

Frère Bertrand JEUFFRAIN pour “L’enfant de sucre” d’Olga Gromova (Ed. des Quatre Vivants)

L’enfant de sucre est un vrai conte de fées. C’est, si l’on veut, une suite de miracles. Et l’ultime miracle est peut-être la rencontre de Stella, déjà âgée, avec l’écrivaine Olga Gromova qui nous relate cette incroyable histoire.Stella et sa mère sont arrêtées à Moscou, en 1936, et envoyées dans un camp de Kirghizie destiné aux familles de traîtres à la patrie. Ce n’est que le début d’une suite d’épreuves que la mère et la fille vont traverser avec un immense courage. Le livre d’Olga Gromova, sans parler de son fondement documentaire, est une œuvre artistique remarquable. Il ne nous fournit pas de recettes de survie, mais retrace la destinée de deux créatures fragiles qui ont survécu dans des conditions inhumaines grâce à leur courage et à leur compassion envers autrui. C’est une leçon sur la victoire que de petits individus remportent ensemble sur un Mal puissant. Et cette leçon est capitale pour nous tous. C’est un repère pour la mémoire.

e

Christine ZEYTOUNIAN-BELOÜS pour “L’imparfait du temps passé” de Grisha Bruskin (Nouvelles Editions Place).

L’Imparfait du temps passé appartient à cette forme de récit qui dans le monde russe s’inspire de la tradition orale, part d’un « discours improvisé » : réel, imagination, histoire, mythologie et religion, humour, larmes et nostalgie… tout élément se fond dans une infinie tendresse humaine. Cette promenade dans le temps passé s’ouvre sur un questionnement fondamental pour tous ceux qui se sont jamais posé la question d’écrire.

« Dans ma jeunesse, écrit Bruskin, lisant mes livres préférés, je pensais souvent : “Ces auteurs ont vraiment de la chance d’avoir connu une enfance si marquante et riche en événements. Une vaste source d’inspiration pour leur œuvre littéraire.” Je me disais : “Si l’envie me prend d’écrire un livre, que pourrais-je donc tirer de ma vie d’enfant, tellement ordinaire et banale ?” » Mille choses extraordinaires, répond le lecteur, telles qu’elles lui sont apparues au cours de cette confession sentimentale et artistique : trahisons de l’enfance, premier dessin du père de la nation, Staline, les quatre sœurs aînées, premières amours, camps de pionniers socialistes…

Le Prix Russophonie 2019 sera remis dans le cadre des 10e Journées européennes du livre russe et des littératures russophones dans les salons de la Mairie du Vème arrondissement de Paris en présence de son Excellence l’Ambassadeur de Russie en France Alexeï Meshkov et de Madame Florence Berthout, maire du Vème arrondissement de Paris.

d e d

Rencontre avec les traducteurs des ouvrages sélectionnés par le jury du Prix Russophonie 2019, à 14h dans la Salles des Mariages.

d

 

Samobar

Lieu privilégié de rencontres entre le visiteurs de ces journées avec les écrivains, et les participants.

Le Samobar, situé au 2e étage de la mairie, vous accueille tout au long des Journées et vous propose, comme chaque année, un assortiment de boissons et de spécialités russes.

Plus de renseignements: ( CLIQUEZ )

Entrée libre durant ces 2 jours.

Stand d’Artcorusse

 

hhh

Mairie du 5e arrondissement 

21 place du Panthéon – 75005 – Paris

Ouvert samedi et dimanche de 10h à 21h

Contact : contact.france.oural@gmail.com – Tél:  +33 9 83 66 40 77

Accès: RER Luxembourg