La Russie à l’honneur

au Salon Livre de Paris 2018
Pavillon Russe (G 80)
du vendredi 16 au lundi 19 mars 2018

 

 
En 2018, le Salon LIVRE PARIS recevra une délégation de 38 auteurs, reflets de la diversité et du dynamisme de la création littéraire contemporaine de la Russie : des auteurs reconnus internationalement, mais également de nouveaux talents, émergents et prometteurs.

« Les liens historiques, culturels et littéraires entre la France et la Russie sont privilégiés, uniques même. Nos littératures, et au-delà nos cultures, s’écoutent et se répondent. L’édition 2018 du Salon Livre Paris célébrera ce dialogue intense entre les lettres de nos deux pays. »

« La littérature russe de ces dernières années est devenue nettement plus métaphysique. Elle redevient cette littérature à laquelle le monde entier est habitué, celle de Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov.
Si vous voulez connaître la Russie plus en profondeur, lisez sa littérature. »
Evguéni Vodolazkine, écrivain

Liste des écrivains russes au Salon 2018

 

Narinai Abgaryan romancière d’origine arménienne. Elle vit à Moscou depuis 1993, mais sa terre natale exerce une profonde influence sur son œuvre littéraire.
Son roman autobiographique Maniounia (Astrel, Saint-Pétersbourg, 2010-2012) la révèle aux lecteurs russes. Il est suivi de sept autres, dont deux ont été traduits en français : Dans mon cœur à jamais (Astrel, Saint-Pétersbourg, 2014), Et du ciel tombèrent trois pommes (Astrel, Saint-Pétersbourg, 2015).

Piotr Alechkovski est archéologue de formation. À ce titre, il a travaillé à la restauration de nombreux monuments de la vieille ville de Novgorod et dans les monastères du Nord de la Russie.
Il fait ses débuts en littérature en 1989. Très vite, ses romans et récits sont finalistes de prix prestigieux. Son roman La Forteresse(AST, 2015), dont le héros principal est un archéologue, lui vaut le Booker russe en 2016. Le Poisson (AST, 2017) regroupe trois récits dans lesquels, comme dans toute l’œuvre de l’écrivain, se reflète l’intérêt d’Alechkovski pour les traditions populaires et culturelles de l’espace russe, dans lesquels, aussi, les grandes questions du passé rejoignent celles du présent.

Pavel Bassinski est né dans la région de Volgograd. Après des études à l’université de Saratov et à l’Institut de Littérature Gorki (Moscou), il se fait connaître comme critique littéraire à partir de 1981.
Sa reconstruction méticuleuse de la « fuite de Tolstoï » (le grand écrivain, alors âgé de 82 ans, quitte son domaine patrimonial pour une destination inconnue), lui vaut, en 2010, le prix Bolchaïa kniga.
Les articles et les essais de Pavel Bassinski, non traduits à ce jour en français, sont d’une haute tenue littéraire et d’une grande exigence scientifique, tout en témoignant d’une profonde originalité.

Irina Bogatyreva née en 1982 à Kazan, a grandi à Oulianovsk et vit actuellement à Moscou où elle a fait ses études à l’Institut de littérature. Lauréate de nombreux prix littéraires, notamment du Booker russe des étudiants, du prix Gontcharov, et du prix Mikhalkov, elle est l’auteur de cinq livres. Camarade Anna, à paraître en mars 2018 aux Éditions Albin Michel, est son premier roman traduit en français.

Sur le Stand : ALBIN MICHEL pour son livre “Camarade Anna (en librairie le 1er mars 2018)

Iouri Bouïda est né dans la région de Kaliningrad, « exclave » russe au cœur de la mer Baltique. Il est bien connu des lecteurs français. Nombre de ses romans et recueils de nouvelles ont été traduits.
Certains sont parus en français avant d’être publiés en russe : Le Train zéro (Don Domino, 1994 à l’étranger, Eksmo, 2017) ; Yermo(2002 ; première publication en Russie, Eksmo 2013, avec la mention : « Découverte des éditions Gallimard ») ; Potemkine ou le Troisième Cœur (revue Znamia, 2008) ; La Mouette au sang bleu(revue Znamia, 2011) ; La Fiancée prussienne et autres nouvelles(revue Znamia, 2011) ; Épître à madame ma main gauche et autres histoires (Eksmo, 2014).

Sergueï Chargounov, est écrivain, journaliste, député à la Douma depuis 2016. Fils de prêtre orthodoxe, il a onze ans quand disparaît l’URSS. Très jeune, il s’engage en politique, proche du parti contestataire d’Edward Limonov.
Il reste aujourd’hui dans la même mouvance et dirige avec Zakhar Prilepine le journal en ligne La presse libre. Après un premier échec à la députation, il voyage à travers la Russie, notamment dans le Caucase. De cette quête résulte un livre, Livre sans photographies (Alpina non fiction, 2011). Un autre de ses livres, 1993 (AST, 2013), dans lequel il étudie le caractère cyclique de l’histoire russe à travers une famille moscovite, est également publié en français.

Vladimir Charov est docteur en histoire, essayiste, romancier. Il explore dans ses romans les profondeurs géographiques, sociales, religieuses et historiques de la Russie depuis le XVIIe siècle. Ses personnages ont, de la révolution russe, une vision eschatologique que l’auteur, bien que généralement enclin à la dérision, considère sans véritable ironie.
Vladimir Charov est lauréat des prix Bolchaïa kniga et Booker. Il a été traduit dans de nombreuses langues. Outre l’écriture, il fait régulièrement des conférences sur l’histoire, la littérature et la culture russe dans les plus grandes universités occidentales. On trouvera en français Les répétitions (première édition 1992, dernière édition AST), Avant et pendant (première édition 1993, dernière édition AST), La vieille petite fille (première édition 1998, dernière édition AST), Soyez comme les enfants (première édition 2008, dernière édition AST).

Alice Danchokh a enseigné le français dans de prestigieuses écoles supérieures de Moscou et collabore aujourd’hui régulièrement au journal Literaturnaïa gazeta. Elle est l’auteur de plusieurs livres qui ont connu le succès en Russie, dont un sur Florence (Ou Nikitskikh Vorot, 2017). Pour chacun d’eux, elle adopte un point de vue original sur le sujet qui l’occupe.

Dans Souvenirs culinaires d’une enfance heureuse (Ou Nikitskikh Vorot, 2015 ; réédition Nouveaux Angles, Moscou, 2018), son premier livre traduit en français, elle dépeint la vie en Union soviétique dans les années 1950-1970, sous un angle inhabituel : la vie quotidienne de sa famille, les gourmandises de toutes sortes que lui préparaient ses grands-mères et tantes lorsqu’elle était enfant. Le récit, en apparence léger (agrémenté de recettes familiales), est d’une agréable sensualité et plus profond qu’il n’y paraît.

Lev Danilkine, journaliste et écrivain, est l’un des critiques littéraires qui fait le plus autorité en Russie. Il a notamment travaillé comme rédacteur en chef à Playboy (édition russe), a été responsable de la rubrique « Livres » au journal Vedomosti de même qu’au magazine Aficha. Il est aujourd’hui responsable du service « Culture » au Journal de Russie (Rossiïskaïa gazeta).
Membre, tour à tour, du jury de nombreux prix littéraires parmi les plus prestigieux, il est également l’auteur de biographies appréciées du public et de la critique. On retiendra celles consacrées à Iouri Gagarine (Molodaïa gvardia, 2011), qui lui a valu le prix Alexandre Nevski) et à Vladimir Lénine (Molodaïa gvardia, 2017), nommée pour le prix Bolchaïa kniga.

Dmitri Danilov est écrivain et journaliste. Il s’attaque avec un humour décapant aux banalités du quotidien, si familières qu’on ne les remarque plus. Son ironie jubilatoire trouve ses cibles à Moscou comme dans n’importe quelle autre ville du monde ou encore dans une mystérieuse ville de N. (voir son roman Description d’une ville – Astrel, 2012).
Il n’y a encore aucune traduction française des romans de Dmitri Danilov. Son Il y a plus important que le foot (Ripol-Klassik, 2015) est traduit en italien.

Sacha Filipenko est un jeune auteur biélorusse, né en 1984. Croix rouges est son quatrième roman paru en russe et le premier publié en français aux éditions des Syrtes.

Maria Galina est un auteur de fiction et de science-fiction. Elle est aussi poète, critique littéraire et traductrice d’auteurs américains. La qualité et la diversité de son œuvre lui ont valu d’être lauréate de plusieurs prix importants.
Née à Kalinine/Tver, elle a passé son enfance et sa jeunesse en Ukraine, étudié la biologie marine à l’université d’Odessa, puis participé à des expéditions consacrées aux problèmes environnementaux. En 1995, elle renonce à la biologie pour l’écriture. Elle vit à Moscou depuis 1987. L’Organisation (Мalaïa Gloucha, Eksmo, 2009) est le premier de ses romans traduit en français.

Dmitri Gloukhovski est né à Moscou. Après avoir étudié les relations internationales à l’université de Jérusalem, il a travaillé pour différentes chaînes de télévision russes et étrangères, dont Euronews. Il parle six langues.
En 2002, il propose son premier roman, Métro 2033, à différents éditeurs russes et essuie refus sur refus. Il le publie alors sur internet, en accès direct. Ce roman, conçu par l’auteur alors qu’il était au lycée et écrit lorsqu’il était étudiant, obtient un tel succès que les propositions éditoriales se multiplient.
Spécialisé dans le roman dystopique et de science-fiction, Dmitri Gloukhovski poursuit sa série « Métro », avec Métro 2034 (AST, 2009) et Métro 2035 (AST, 2015), mais il publie également d’autres titres, les romans Sumerki (Populiarnoïe izdanie, 2007), Futu.re(AST, 2015), et le recueil Nouvelles de la mère patrie (AST, 2010).

Vassili Golovanov, après des études de journalisme à Moscou, travaille pour les journaux, revues et magazines les plus importants de la capitale. Il publie une biographie de l’anarchiste Nestor Makhno (Molodaïa gvardia, 2008).
Ses essais et récits lui valent d’être lauréat des prix décernés par les revues Novy mir et Droujba Narodov. Il se voit également décerner le prix « Iasnaïa Poliana – XXIe siècle ». Les livres de Vassili Golovanov sont inclassables, oscillant entre le journal intime, le carnet de voyage, la géopétique, le mythe, la fable. Les meilleurs exemples en sont sans doute Éloge des voyages insensés (Ostrov, Vagrius, 2002) et Espace et labyrinthes (NLO, 2008). La version française du premier a été plusieurs fois primée en France.

Olga Gromova, bibliothécaire, écrivain, est rédactrice en chef du journal Biblioteka v chkole (« La Bibliothèque à l’école »).
Son premier ouvrage, Une enfant en sucre (KompasGuide, 2013) est en Russie un événement littéraire et connaît plusieurs éditions : il se fonde sur le récit d’un personnage réel, Stella Noudolskaïa, qui, en tant que fille de « traître à la Patrie », se retrouve avec sa mère derrière les barbelés dans l’URSS des « Purges » et de Staline, au cours des années 1930-1940. Véritable roman d’éducation, le livre a frappé les esprits, notamment par ce qu’il dit de la liberté et de la dignité.

Andreï Guelassimov, scénariste, romancier, est originaire d’Irkoutsk. Après des études littéraires, il suit des cours de mise en scène à l’Institut d’études théâtrales de Moscou. Il enseigne à l’université de Iakoutsk, au département de littérature anglaise (il a soutenu une thèse sur Oscar Wilde), avant de se consacrer à l’écriture.
Il est lauréat de nombreux prix en Russie et à l’étranger. Nombre de ses romans sont traduits en français: Fox Mulder a une tête de cochon (OGI, 2001), La Soif (revue Oktiabr, 2002), Rachel (revue Oktiabr, 2003), L’Année du mensonge (OGI, 2003, Prix Russophonie 2008 pour la version française), Les Dieux de la steppe (Eksmo, 2008).

Gouzel Iakhina est née à Kazan (Tatarstan). Après des études d’anglais et d’allemand, elle se spécialise dans le cinéma et l’écriture de scénarios.
Son roman Zouleikha ouvre les yeux (AST, 2015), qui évoque la dékoulakisation stalinienne au Tatarstan, reçoit un accueil triomphal en Russie. En France, la critique est plus qu’élogieuse et la version française du roman est nommée pour le prix Médicis étranger 2017. Gouzel Iakhina vit aujourd’hui à Moscou.

Alexeï Ivanov est né à Gorki (aujourd’hui Nijni-Novgorod). Sa famille s’installe bientôt à Perm et c’est dans l’Oural qu’il grandit et fait ses études. En 1990 Alexeï Ivanov débute en littérature. Il est lauréat de nombreux prix régionaux et nationaux. Deux de ses romans se situent dans une ville qui rappelle à bien des égards Ekaterinbourg (Sverdlovsk, au temps de l’URSS).
Les livres d’Alexeï Ivanov sont noirs – rien, aucun travers humain, social ou politique n’échappe à leur auteur – mais si proches de la réalité qu’ils se confondent avec elle. Le géographe a bu son globe(Vagrius, 1997, AST, 2014) a été porté à l’écran. Le film éponyme a été primé au Festival du film russe d’Honfleur en 2013.

Iouri Koublanovski est poète, essayiste, critique d’art. Ses premières publications de poésie en russe datent de 1970. Après des études à la faculté d’histoire de l’université de Moscou, il travaille au musée du monastère (et du camp) des Solovki où, dit-il, « il a reconstruit pour lui-même le cauchemar de la vie carcérale».
Les ennuis commencent lorsque, en 1975, Iouri Koublanovski publie une lettre ouverte à l’occasion du deuxième anniversaire de l’expulsion d’Alexandre Soljénitsyne. Il émigre en 1982, s’installe à Paris, puis, en 1986, à Munich, avant de regagner la Russie en 1990. Il joue dans l’émigration un rôle éditorial, culturel et moral important.
Il est, depuis son retour, régulièrement publié en Russie. Son recueil poétique Crépuscule d’impressionniste (revue Novy mir, 2018) rassemble, traduits en français, tous les poèmes de l’auteur consacrés à la France, à son histoire révolutionnaire, aux héros de la Vendée.

Vadim Levental, auteur de fictions, est originaire de Leningrad/Saint-Pétersbourg. Après avoir beaucoup voyagé et fait toutes sortes de « petits boulots », il est aujourd’hui rédacteur pour la maison d’éditions Limbus Press.
Il remplit en outre les fonctions de secrétaire général du prix Natsionalny Bestseller. Le destin de Macha Regina, son premier roman (Lenizdat, 2014), a été qualifié par le Guardian de « roman d’apprentissage postmoderne ».

Dmitri Lipskerov, né en 1964, est l’auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et de plusieurs romans qui lui ont acquis une popularité exceptionnelle et le statut d’un des écrivains les plus marquants de la Russie actuelle. Souvent comparé à Gabriel García Márquez et à Viktor Pélévine, Lipskerov est un représentant remarquable du réalisme magique, offrant une lecture de l’état des choses dans le pays à travers des images saisissantes où le surnaturel se mêle au poétique, au grotesque et au baroque.

Alexandra Litvina est historienne et auteur du livre L’AppartementUn siècle d’histoire russe (Samokat, 2017), Anna Desnitskaïa en est l’illustratrice. Les deux auteurs ont l’habitude de travailler ensemble sur de beaux projets, dont la cohérence entre le texte et l’image ne peut être mise en doute.
Une famille : les Mouromtsev. En 1902, ses membres emménagent dans leur nouvel appartement. Le lecteur y entre avec eux et n’en ressortira qu’en 2002. Il y verra l’évolution des objets au fil du temps et, à travers eux, celle de la famille et du pays tout entier.

Alexeï Makouchinski est le fils de l’écrivain bien connu Anatoli Rybakov. Il vit en Allemagne depuis 1992, où il est professeur agrégé de l’Institut d’études slaves à l’université de Mayence. Spécialiste de littérature, il est aussi traducteur de l’allemand et de l’anglais.
Ses premiers textes en prose paraissent en 1998. Très remarqués, ses trois grands romans, Max (Martis, 1998), La Ville dans la vallée(Aleteïa, Saint-Pétersbourg, 2013) et Un bateau pour l’Argentine(revue Znamia, 2013 ; Eksmo, 2014) ont été finalistes et lauréats de plusieurs prix. Élégante, la prose d’Alexeï Makouchinski résonne d’échos des littératures européennes, mais aussi des romans russes du XIXe siècle.

Vladislav Otrochenko descend d’une importante lignée de cosaques du Don. Journaliste, enseignant, il séjourne en Italie et fait des conférences en France.
Il débute en littérature dès 1987. Il est lauréat, notamment, du prix littéraire italien Grinzane Cavour (2004) et son recueil d’essais-nouvelles Apologie du mensonge gratuit (éd. Olga Morozova, 2013) est déclaré Meilleur livre de l’année 2014 à Berlin.
Entre perception réaliste et mythique de ses origines, comme dans Mes treize oncles (Vremia, 2007), et exploration des grands textes universels, l’œuvre de Vladislav Otrochenko, se jouant de l’espace et du temps, est une interrogation permanente sur le réel et l’histoire.

Ludmila Oulitskaïa est née en 1943 au sud de l’Oural. Elle grandit à Moscou où elle suit des études de biologie à l’université, avant d’y obtenir une chaire de génétique qu’elle perd pour avoir soutenu des auteurs de samizdat. Elle se consacre alors à l’écriture, d’abord de pièces de théâtre et de scénarios, puis exclusivement à la littérature. Ses premiers récits parurent dans des revues à Moscou.
Dès la fin des années 1980, elle est traduite en français et publiée chez Gallimard. Son premier roman Sonietchka, paru dans Novy mir en 1992, a reçu en 1996 le prix Médicis Étranger. Depuis, seize de ses oeuvres de fiction sont parues chez Gallimard. Son dernier roman, L’Échelle de Jacob, y paraîtra en mars, ainsi que sa dernière pièce de théâtre, Confitures russes.

Zakhar Prilepine, après des études à l’université de Nijni-Novgorod, devient commandant dans les troupes spéciales (OMON) et se bat en Tchétchénie entre 1996 et 1999. Il se lance ensuite dans le journalisme, puis, en 2003, dans la littérature.
En une dizaine d’années, il publie nombre de romans, récits, poèmes, essais. Beaucoup de ses œuvres sont traduites en français depuis Pathologies (éd. Andreïevski flag, 2004) jusqu’à L’Archipel des Solovki (AST, 2014), en passant, entre autres, par San’ka (Ad Marginem, 2006), Des chaussures pleines de vodka chaude (AST, 2008), Le singe noir (AST, 2011), Journal d’Ukraine(AST, 2016)…
Son engagement politique l’a conduit, depuis 1996, à se rapprocher de l’écrivain Edward Limonov et du Parti national-bolchevique. Zakhar Prilepine est finaliste et lauréat de nombreux prix en Russie, parmi les plus prestigieux.

Victor Remizov, né à Saratov, publie des nouvelles, puis des romans, Volia Volnaïa (AST, 2014) et La Tentation (Arsis-Books, 2016). Auparavant, après des études de géologie, il se tourne vers les langues étrangères.
Il travaille d’abord comme géomètre dans la taïga, puis comme journaliste et enseignant de littérature russe. Ses premiers romans sont très remarqués et lui valent d’être nommé à de prestigieux prix en Russie.

Roman Sentchine, romancier, critique littéraire, est né et a grandi en Sibérie. Ses récits du quotidien et des difficultés de toutes sortes auxquelles se heurtent des gens simples lui valent d’être considéré comme l’un des maîtres du « Nouveau Réalisme » dans la littérature russe.
Ses romans Les Eltychev (Eksmo, 2009) et La Zone d’inondation (AST, 2015) ont figuré sur les listes des plus grands prix littéraires en Russie.

Olga Slavnikova est née à Sverdlovsk (aujourd’hui Ekaterinbourg). D’abord journaliste, elle se consacre ensuite entièrement à la littérature. Ses romans lui valent des prix prestigieux tant en Russie qu’à l’étranger, dont le Booker russe en 2006 pour 2017 (Vagrius, 2006), et sont traduits dans de nombreuses langues.
Outre 2017, on trouvera en français : L’immortel (Vagrius, 2001), La tête légère (AST, Harvest, Astrel, 2011). Le recueil L’amour dans le wagon 7 (AST, Astrel, 2008) est en cours de traduction. Olga Slavnikova mêle magistralement fantastique, mythe, fresque historique, tragi-comique, et se joue des archétypes.

Alexandre Sneguirev est né à Moscou. Après des études d’architecture qu’il abandonne assez vite, il voyage de par le monde, exerçant tous les métiers. Son premier roman paru en français, Je ris parce que je t’aime (Neftianaïa Venera, aujourd’hui édité par Eksmo) inspiré de sa propre vie, lui a valu cette critique du Figaro littéraire : « Un premier roman à l’intrigue et au titre merveilleux ». Vera parmi les hommes, son nouvel ouvrage, paraîtra quant à lui en mars.
L’écrivain a été nommé à de nombreux prix littéraires, dont le prestigieux Booker Prize 2015 pour son roman Vera (Eksmo).

Marina Stepnova est nouvelliste et romancière, poète et traductrice. Née dans la région de Toula, elle a grandi à Moscou où elle vit encore aujourd’hui.
Le Big Book Prize a été attribué à son roman Les Femmes de Lazare (AST, 2011), également nommé pour plusieurs autres prix, dont le Russian Booker PrizeLeçons d’Italie (Bezbojny pereoulok, AST, 2014) est son second roman traduit en français.

Yana Vagner est romancière. Moscovite, bilingue dès l’enfance (sa mère est tchèque), elle travaille comme interprète, animatrice de radio, puis s’occupe de logistique, ce qui lui permet de voyager, notamment en Afrique. Son premier roman, Vongozero (Eksmo, 2011) est finaliste du Grand Prix des Lectrices de Elle en 2015.
En 2016, la suite de Vongozero, Le Lac, également très remarquée en France, est finaliste du Prix des Nouvelles Voix du Polar PocketL’Hôtel (AST, 2017) est son troisième roman publié en français.

Alexeï Varlamov est un auteur de nouvelles et de romans : Alexandre ou la vie éclatée (Lokh, Molodaïa gvardia, 2002), L’Esprit du loup (AST, 2015). Il est également connu pour ses biographies de grands écrivains, tels que Mikhaïl Boulgakov (Molodaïa gvardia, 2012). Les prix dont il a été lauréat sont presque aussi nombreux que ses œuvres.
Moscovite, Alexeï Varlamov est chercheur en histoire de la littérature. Depuis 2011, il est rédacteur en chef de la revue Études littéraires.

Evgueni Vodolazkine, né à Kiev, est médiéviste, chercheur à l’Académie des sciences de Russie. Ses premiers romans lui valent une reconnaissance immédiate.
Son roman Les quatre vies d’Arséni (Lavr, AST, 2013) entraîne le lecteur dans la Russie du Moyen Âge. Son roman L’aviateur (AST, 2016), qui évoque les Solovki, paraîtra prochainement en français. Evgueni Vodolazkine vit aujourd’hui à Saint-Pétersbourg.

GRANDS ENTRETIENS SUR LE PAVILLON DE LA RUSSIE (G80) AVEC :

• Zakhar Prilepine (L’Archipel des Solovki, Actes Sud) le samedi 17 mars à 15h
• Yana Vagner (Vongozero, éditions Mirobole) le 17 mars à 13h
• Dmitry Glukhovsky (Sumerki, L’Atalante) le vendredi 16 mars à 15h30
• Gouzel Iakhina (Zouleikha ouvre les yeux, Noir sur blanc) le 17 mars à 16h
• Iouri Bouïda (Voleur, espion, assassin, Gallimard) le dimanche 18 mars à 15h
• Vladislav Otrochenko (Apologie du mensonge gratuit, Verdier) le 17 mars à 17h
avec de nombreux autres auteurs invités.

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DATES, HORAIRES ET ACCÈS

Vendredi 16 mars de 10h à 20h

Samedi 17 mars de 10h à 20h

Dimanche 18 mars de 10h à 19h

Lundi 19 mars de 9h à 19h * (Accès réservé aux professionnels de 9h à 12h(
ouverture au public à partir de 12h.

Porte de Versailles – Pavillon 1 – Paris, France