” Le Double “

de Féodor Dostoïevski

Jusqu’au dimanche 12 janvier 2020

tous le soirs à 19h

Théâtre du Ranelagh, Paris

Durée : 1h25

Après Faust de Goethe et Le Roman de Monsieur Molière de Boulgakov, Ronan Rivière et sa troupe s’emparent de ce roman de Dostoïevski. Une adaptation théâtrale pour la première fois en France, avec six comédiens et un pianiste sur scène.

Une histoire de folie, de conflit intérieur qui dédouble le héros Goliadkine, petit fonctionnaire sans envergure : son double ne le quitte plus dans sa vie quotidienne à Saint-Petersbourg. Situation absurde, mais aussi cocasse, rien ne lui est épargné, l’entraînant dans une spirale paranoïaque qui le mènera à l’asile.
S’agit-il d’un sosie ou d’un fantôme imaginaire issu de son cerveau dérangé ?

“Le Double est un conte drolatique et poétique sur la confusion. Celle de Monsieur Goliadkine, discret fonctionnaire de Pétersbourg, et celle de ceux qui l’entourent. L’intérêt de l’œuvre est de semer le trouble entre le rêve et la réalité, entre le fantastique et la folie. C’est cela qui me plaît.

D’extraire de cette nouvelle une pièce où l’on ne sait jamais qui est fou entre les personnages, les interprètes ou le public. Car le surnaturel fait heureusement partie de la vie.
L’adaptation est libre, c’est mon écriture personnelle qui transpose le roman sur scène, oscillant entre des moments de confidence poétique et des dialogues secs et rapides, c’est mon style. Je m’appuie sur la trame de Dostoïevski, et m’inspire de l’univers de Gogol et des Nouvelles de Pétersbourg (notamment Le Nez, Le Manteau, et le Journal d’un fou). Il en ressort une comédie fantastique et poétique, avec six acteurs et un pianiste. Elle a pour ambition d’être drôle, active, troublante.” Ronan Rivière.

Ronan Rivière, adapte et réinterprète la folie du personnage principal obsédé par son double.

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En 1722 le banquier Samuel BERNARD achète le château seigneurial de Passy. En 1747, il devient le château de Boulainvilliers. Le fils hérite du domaine et le loue à vie au fermier général Alexandre Joseph de La Pouplinière, féru de musique, grand mécène qui reçoit et héberge des musiciens, peintres, sculpteurs et écrivains en vogue à cette époque

La Pouplinière mourut le 5 Décembre 1762. Le nouveau locataire Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre méne une vie à l’opposé de celle de La Pouplinère. Le théâtre/salon de musique est abandonné. Il meurt en Normandie en 1793. Le château fût laissé à l’abandon pendant des années après la révolution.

En 1896, Louis Mors industriel et son frère Emile se lancent dans la construction automobile. En 1903 les voitures MORS deviennent rivales des Renault, Hochkiss ou Vauxhall. Tout comme La Pouplinière, Louis Mors est passionné de musique. Il crée une chaire de musicologie au Collège de France. Il se fait construire un salon de musique à l’emplacement de l’ancien théâtre de La Pouplinière.

Il confie la construction et la décoration de ce salon à Alban Chambon qui  avait commencé sa carrière en faisant des moulages en plâtre imitant des boiseries, des sculptures. Puis il se lance dans l’architecture et l’ornementation et devient rapidement un spécialiste de la construction de théâtres, en Angleterre, à Paris, l’Eden Théâtre et le théâtre de la Bourse, tous deux disparus, en Belgique le théâtre d’Ostende et l’Hôtel Métrople à Bruxelles.

En 1931 la salle, transformée et agrandie, devint un cinéma d’art et d’essai, haut lieu cinématographique de la capitale. Le théâtre s’est ensuite diversifié et chaque direction favorise d’autres projets mêlant divers arts : cinéma et expositions; cinéma et théâtre; musique, cirque et théâtre sous la direction de Madonna Bouglione.


Aujourd’hui, Catherine Develay ouvre une nouvelle page avec une programmation principalement théâtrale et musicale, mettant en valeur l’acoustique de cette merveilleuse salle.

La salle actuelle contient 300 places a conservé son caractère, notamment par les boiseries en chêne sculpté qui garnissent son orchestre et ses balcons, surmontés d’un plafond décoré de caissons peints. La salle, par cet attrait architectural, a été inscrite en 1977 sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

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Théâtre du Ranelagh

5 rue des Vignes, 75016  Paris

Réservation et informations : 01 42 88 64 44 (du mardi au samedi à partir de 11h)

RER : Boulainvilliers

Tarifs : 32€ 1ère cat., 28€ 2ème cat , 10€ moins de 26 ans

Horaires : du mercredi au samedi à 19h et dimanche à 15h

Relâches : 9, 24, 25 octobre, 29 novembre, 25 décembre, 1er janvier

Scéance supplémentaire : mardi 31 décembre à 19h