Projection en avant-première du film

” Michel Ange “

d’ Andreï Konchalovsky

en sa présence

Mardi 15 septembre à 19h45
Cinéma L’arlequin, VI° Paris
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Projection en avant première de MICHEL-ANGE, dernier film du cinéaste russe Andreï Konchalovsky, en présence du réalisateur (une rétrospective lui est consacrée à la Cinémathèque Française du 14 septembre au 17 octobre. 51 Rue de Bercy, 75012 Paris,
renseignements : CLIQUEZ )
Durée : 2 h 14 min
avec  : Alberto Testone, Jakob Diehl, Orso Maria Guerrini.
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Michel-Ange (1475-1564), échevelé, barbu, les mains sales, les ongles cassés, les cheveux pleins de poussière – interprété par Alberto Testone choisi pour sa ressemblance physique et totalement habité par son personnage exalté . «J’ai voulu montrer non seulement l’essence de Michel-Ange, mais également les couleurs, les odeurs et les saveurs de son époque, sanglante et cruelle, mais pleine d’inspiration et de beauté», précise encore Andreï Konchalovsky.
Michel-Ange à travers les moments d’angoisse et d’extase de son génie créatif, tandis que deux familles nobles rivales se disputent sa loyauté. ce Michel Age est d’une toute autre matière, œuvre complexe et rugueuse qui trace du maître italien un portrait riche et contrasté. Le cinéaste russe a d’ailleurs…
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Andreï Sergueievitch Mikhalkov, (en russe : Андрей Кончаловский, transcrit Andrei Konchalovsky à l’anglo-saxonne, du fait de sa carrière hollywoodienne), né le 20 août 1937 à Moscou, est un scénariste, réalisateur, producteur, acteur et compositeur soviétique, puis russe. Il est le fils de l’écrivain Sergueï Mikhalkov, et le frère du cinéaste Nikita Mikhalkov. Il se consacre à la musique en qualité de pianiste, sa rencontre en 1960 avec Andreï Tarkovski, avec qui il coécrit plusieurs scénarios (Le Rouleau compresseur et le violon, L’Enfance d’Ivan, Andreï Roublev), l’oriente vers le cinéma.  Académicien de l’Académie nationale des arts et des sciences cinématographiques (2002), Officier de l’Ordre des arts et des lettres de France (2005), Ordre de la Légion d’honneur de France (2010). Président de la Nika Film Academy (2013).

Il fait son premier long-métrage en 1964: Le Premier Maître. Cinéaste prolifique, Kontchalovski se tourne alors vers l’adaptation de classiques russes, Tourgueniev et Tchekhov, avant de réaliser la fresque épique Sibériade qui remporte un succès d’estime ainsi que le Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1979, rendant possible son exil aux États-Unis en 1980. Son long-métrage La Maison de fous (2002), décrivant la vie d’un asile psychiatrique en Tchétchénie, lui vaut le Grand prix du jury à la Mostra de Venise. Il obtient ensuite le Lion d’argent du meilleur réalisateur pour “Les nuits blanches du facteur” (2014), narrant la vie d’un facteur qui est le seul lien entre les habitants d’un village reculé de Russie et le monde extérieur.

Concernant sa biographie créative, Andrei Sergeevich Konchalovsky a écrit 34 scénarios, tourné 27 films, réalisé 8 représentations théâtrales sensationnelles, dont 5 productions d’opéra, publié 6 livres et plus de 100 articles journalistiques, reçu de nombreux prix, récompenses, titres.

Pendant plus de cinquante ans, Andrei Konchalovsky a travaillé avec dignité et professionnalisme dans le grand cinéma et le théâtre, restant toujours un artiste moderne qui a de grands projets créatifs.

 

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Le cinéma, ouvert vers 1930, ayant pour nom le Lux-Rennes, en raison de l’immeuble appartenant à EDF (Lux = Lumière) dans lequel il est logé. Jacques Tati décide de reprendre la salle en 1962, la rebaptise « L’Arlequin ». Il fait refaire la décoration parGeorges Peynet et y réalise en 1964 la première projection de la deuxième version en couleur de Hour de Fête. Le cinéma est ensuite exploité dans lesannées 1970 par Parafrance Films (Circuit Paramount des frères Siritzky).

De 1978 à 1993, la salle est programmée par l’organisme d’exportation du cinéma soviètique  par le biais de sa filiale française Les Films Cosmos afin de lui servir de vitrine, permettant de faire découvrir des réalisateurs comme Andreï Tarkovski ou Andreï Kontchalovski. Durant cette période, le cinéma se nomme Le Cosmos et programme principalement les films Sovexport russes, géorgiens et des pays baltes.

Redevenu L’Arlequin durant les années 1990, elle est actuellement l’une des rares salles parisiennes équipées pour accueillir les malvoyants et les malentendants. L’Arlequin accueille chaque année le festival du cinéma russe.

Cinéma L’Arlequin
76 rue de Rennes 75006 Paris
Tél : 01 45 44 28 80
Métro : St Sulpice (ligne 4)
Bus :  48, 83, 84, 89, 94, 95, 96
Tarifs : 9,80€,  7,50€ réduit,  5€ -de 15ans
Réservation : CLIQUEZ