Concert du

Quatuor LADO

Mercredi 25 mars 2020 à 20 h 30

 Cathédrale de Saint Croix-Saint Jean des Arméniens, III° Paris

Le quatuor LADO vous montrera son nouveau programme composé d’anciens chants religieux et de ceux tirés de rituels paysans.

Cette fois, l’ensemble Lado réalise un vieux rêve, chanter non seulement du folklore, mais également les vieux chants de l’église russe,  une ligne de trois notes. Si quelqu’un ne le sait pas, ce style de chant polyphonique complètement mystérieux et très dissonant est apparu en Russie au début du XVIIe siècle et a été remplacé par la voix homophonique harmonique à quatre voix venant de l’Ouest au milieu du XVIIIe, que nous connaissons tous sous le nom de “chant d’église russe“. Le son des mélodies de la triple ligne est si inhabituel qu’il suscite encore un débat houleux, et certains historiens doutent de son existence même. Mais il existe des manuscrits et des indications claires sur la fonction de chaque voix. Et lorsque vous maîtriserez ce style dans la pratique, vous commencerez à ressentir ce monde sain et à comprendre ses lois. “Troestrotchie”ou 3 voix s’enlaçeant dans les harmonies étroites et hautement dissonantes.

Ce concert offre un panorama de chants traditionnels russes de différents genres et caractères, ainsi que des chants liturgiques et paraliturgiques russes provenant de la tradition ancienne. La narration musicale se constitue à l’aide d’improvisations instrumentales sur les instruments classiques et populaires.

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Musicienne, ethnomusicologue, et chef de chœur, Olga Velitchkina de Moscou, est issue du Conservatoire Tchaïkovski. Elle vit et travaille en France depuis 1998. Diplômée du Conservatoire National Supérieur Tchaïkovski de Moscou (Russie) et d’Université d’État d’Ohio (États-Unis), elle possède plus de 30 ans d’expérience dans le domaine du chant et de la musique instrumentale villageoise de différentes provinces de Russie.

En 2002, afin de partager sa passion pour la musique traditionnelle des Slaves de l’Est, Olga Velitchkina a fondé l’ensemble LADO à la faculté d’études Slaves de l’Université Sorbonne-Paris 4, où elle enseignait.  Cet ensemble est au cœur de l’association « LADO Polyphonie Russe », dont Olga est la directrice artistique.

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Iya Zakovryashina est musicienne professionnelle diplômée du Conservatoire National Supérieur Tchaïkovski (Moscou, Russie) et professeur de musique au Conservatoire d’Ivry. Elle est vice-secrétaire de l’Association et responsable de la communication.

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Estelle Delavennat est au coeur des projets de Lado. Chanteuse depuis de nombreuses années, elle assure les parties solistes pour les prestations du groupe lors des concerts. Linguiste de formation, elle aide aux membres de LADO dans le travail de prononciation de chaque chanson pour interpréter, au plus juste,  les chants en dialecte local. Elle effectue également la surveillance des traductions en français et anime ponctuellement les répétitions du groupe.

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Katarzyna Stankiewicz, d’origine russo-polonaise orthodoxe. Issue de faculté d’études Slaves de l’Inalco, elle vie et travaille à Paris depuis, plus de 15 ans.

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Irina Telkova, danseuse professionnelle et metteur en scène, diplômée de la faculté des lettres de l’Université de Novossibirsk. Membre de LADO depuis plusieurs années, elle est l’une des chanteuses et danseuses du groupe. Elle assure, également, le rôle de chorégraphe et supervise les danses et action scénique. Irina Telkova travaille actuellement à l’école bilingue « Rossinka » à Paris.

LIBRE PARTICIPATION AUX FRAIS

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L’origine de cette église remonte au début duXVIIe siècle.  L’église Saint-Jean-Saint-François est construite ainsi qu’un couvent attenant où s’installent des frères capucins. La chapelle de ce couvent est construite l’année suivante, en 1623 , sous le vocable de l’«Immaculée Conception», sur l’emplacement d’un ancien jeu de paume. A la Révolution le couvent est détruit. L’église est aggrandie entre 1828 et 1832. En 1970 l’église, alors fermée au culte, est confiée par le cardinal Marty à la communauté arménienne qui était en recherche d’une église paroissiale. L’église est primitivement appelée «Saint-Jean-Sainte-Croix», puis «cathédrale Sainte-Croix de Paris» lorsque l’Exarchat des Arméniens catholiques est élevé au rang d’éparchie en 1986.

Cathédrale de Saint Croix-Saint Jean des Arméniens

13-15 rue du Perche, III°, Paris

Métro : Rambuteau ou Saint Sébastien Frossard