Rencontre avec Dina Rubina

” Du côté ensoleillé de la rue “

Jeudi 3 octobre 2019 à 19h

 

Centre de Russie pour la Science et la Culture, Paris

Sous l’égide de France-Oural

 

Dina Ilyinichna Rubina,  Дина Ильи́нична Ру́бина est une écrivaine russe née en 1953 à Tachkent.

Dina Rubina a étudié à l’école spéciale de musique V. A. Ouspenski du conservatoire de Tachkent. Les impressions de ses années d’études sont évoquées dans le recueil de nouvelles et de récits Leçons de musique.

En 1977 Dina termine sa formation au conservatoire de Tachkent ; elle enseigne ensuite à l’Institut de culture de Tachkent. Le sujet et la vie des personnages de son roman Du côté ensoleillé de la rue sont étroitement liés au Tachkent des années 1940–1960.

Les premiers textes de Dina Rubina sont publiés dans la revue Jeunesse. En 1971, elle publie son premier récit, Un naturel remuant, à l’âge de 17 ans, dans la revue Cartable vert. En 1977, la publication de sa nouvelle Quand neigera-t-il déjà ? racontant l’histoire d’une jeune fille qui rencontre son amour la veille d’une opération très dangereuse, l’a rendue célèbre. Le texte est adapté à l’écran, à la radio, et à la télévision.

Elle déménage à Moscou, en 1984, où elle vit et travaille jusqu’à son émigration en Israël à la fin des années 1990.Après son départ en Israël, elle a travaillé dans le supplément littéraire Vendredi du journal russe Notre pays en tant que secrétaire d’édition. Dina Rubina a vécu plusieurs années dans la ville de Ma’aleh Adumim décrite dans quelques-uns de ses ouvrages. À présent, elle habite dans la ville de Mevasseret Tsion.

g

Récits croisés des vies de Véra, jeune peintre solitaire, et de sa mère Katia, avec qui elle entretient des relations houleuses. Née aux confins de l’Ouzbékistan, cette dernière survit à la famine et vivote de menus larcins et d’arnaques jusqu’à prendre la tête d’un réseau de grand banditisme. Sa fille naît mais rendue amère par l’expérience de la vie, Katia est une mère abusive et négligente. 

Ce roman polyphonique relate l’entrecroisement de plusieurs destinées complexes et, en particulier, celles de deux femmes qui portent le récit avec force : Katia et Véra. Mère et fille, elles se retrouvent dès les premières pages, tandis que la première sort de prison. Les retrouvailles sont glaciales, et pour cause. Écorchée par la vie, elle fut une figure parentale médiocre. L’auteure nous transporte alors vers la vie et les rebondissements qui ont forgé la carapace de cette figure maternelle impassible, dans les confins d’un Ouzbékistan obscur. Katia survit à la famine, ce qui lui donne le sentiment d’avoir eu droit à une seconde chance. Avide de la saisir, elle vivote de menus larcins et d’arnaques. Dans le même temps, les amours et parcours de Véra nous sont racontés, de même que les souvenirs d’une troisième narratrice, témoin des moments qui tracent le chemin de l’une et l’autre des héroïnes. Jamais vaincues, ces deux personnages tracent leur sillon dans la vie, comme le ruisseau, le aryk se fraie un passage dans les rues de Tachkent, la ville où se passe l’action du roman.

g

Plus de renseignements sur France-Oural : CLIQUEZ

3

Centre de Russie pour la Science et la Culture

61 rue Boissière , 750016  Paris

Téléphone : 01 44 34 79 79.   –   Réservation: crsc.paris@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)

Bus : 22, 30, 52, 82

Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp.