SPÉCIAL AUTOMNE

l’Association Rivages Russie évènements

présente le film

“Retour à Kotelnitch”

et rencontre avec le réalisateur Emmanuel Carrère

Jeudi 17 octobre à 20h

Film pour qui  veut en savoir plus sur la Russie et sur la vie dans la province russe.

Productrice : Anne-Dominique Toussaint
Coproducteur : Raphaël Berdugo
Directeur de la photographie : Philippe Lagnier
Compositeur : Nicolas Zourabichvili
Son : Ludmilla Rubina, Hervé Guyader, Emmanuel Croset
Montage : Camille Cotte
Production : Les Films des Tournelles
Production : Roissy Films
Distribution : Diaphana Films

Réalisateur et metteur en scène : Emmanuel Carrère

Fils d’Hélène Carrère d’Encausse, avant de publier son premier livre, Bravoure, en 1984, Emmanuel Carrère, petit-fils d’immigrés russes, ancien étudiant à Sciences-Po, rédige des critiques de cinéma pour la revue Positif et le magazine Télérama. En 1982, il publie une monographie consacrée à Werner Herzog. Par la suite, l’intérêt de l’écrivain pour le Septième Art ne se démentira pas : dans les années 90, il est scénariste sur plusieurs téléfilms, comme Léon Morin, prêtre ou Monsieur Ripois, d’après des oeuvres littéraires déjà portées à l’écran, ou Denis de Catherine Corsini.
En 1998, Carrère co-écrit le scénario de La Classe de neige, adaptation par Claude Miller du livre qui lui avait valu le Prix Femina en 1995. Passionné par l’intrusion du fantastique dans la réalité, succès de librairie, L’Adversaire donne lieu en 2002 à un film de Nicole Garcia.

Aboutissement logique de ce flirt avec le cinéma, Emmanuel Carrère signe en 2003 son premier film comme réalisateur, Retour à Kotelnitch, un documentaire très personnel, à la fois portrait d’une ville russe, enquête policière, et réflexion sur l’identité -un thème récurrent chez l’auteur.

Emmanuel Carrère passe à la fiction deux ans plus tard avec La Moustache. Vincent Lindon y campe un homme qui bascule dans le cauchemar car personne, dans son entourage, ne remarque qu’il s’est rasé la moustache. Inspirée d’un roman publié en 1986, cette œuvre perturbante est très remarquée à la Quinzaine des Réalisateurs.

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Retour à Kotelnitch, film documentaire réalisé par Emmanuel Carrère en 2003 sélectionné à la Mostra de Venise. Durée : 106 minutes en 35 mm.

Emmanuel Carrère en plein tournage.

Parti pour faire un reportage  sur un soldat hongrois resté pendant 55 ans dans un hôpital psychiatrique à Kotelnitch , siyué à 800 km à l’est de Moscou, oublié de tous. Emmanuel Carrère s’est pris au jeu de l’égo-documentaire. Ayant commencé par filmer des personnes au gré des rencontres, il fit la connaissance d’Ania, musicienne, parlant un excellent français et mariée à Sacha, à l’époque membre du FSB.

Puis il s’en retourna en France, estimant n’avoir pas de matière suffisante pour un film autre que le reportage (Le Soldat perdu, moyen-métrage de 52 minutes présenté en bonus du DVD de notre film). Mais par la suite Ania fut assassinée. par un fou. Le cinéaste retourna dans la ville, pour montrer à la famille les séquences prises autrefois, tout en continuant à filmer.

Avec l’histoire même d’Ania, le film dépeint la Russie d’aujourd’hui loin de Moscou et la recherche introspective d’Emmanuel sur les refoulements de ses propres origines (son propre grand-père a aussi disparu à la fin de la dernière guerre de 1940. Ces trois tournages, étalés sur deux ans racontent une histoire et que celle-ci est la sienne.

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Ancienne salle de jeu de paume, il commence sa « carrière » de bâtiment d’utilité publique en accueillant des États Généraux sous la Révolution Française. Il abrite au 19e siècle un bal populaire, avant de se convertir en théâtre dans les premières années du 20e siècle. Puis, il se transformant en cinéma mono-salle, rebaptisé pour l’occasion Le Méliès.  Par la suite, Le Méliès deviendra Le Celtic, avant d’être racheté par le groupe Parafrance qui en fera Le Jean Cocteau.

En 1980, le groupe Action le rachète, le rebaptise Le Grand Action, et le  transforme deux ans plus tard en cinéma doté de deux salles.

Lsabelle Gibbal-Hardy avec Jean-Marie Rodon co-fondateur du groupe Action, ont créé la “société Moteur”, qui s’est rendu acquéreur du fonds de commerce du Grand Action le 26 janvier 2005 et des murs le 18 septembre 2014.

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LE GRAND ACTION

5 Rue ds Écoles, 75005,  Paris

Téléphone : 01 43 54 47 62
Métro : Cardinal Lemoine ou Jussieu

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