Sortie au cinéma le 12 septembre 2018 

du film DOVLATOV” d’Alexey Guerman Jr,

Primé au dernier Festival de Film de Berlin par

 l’Ours d’Argent de la Meilleure contribution artistique

Genre drame, durée 126 mn, distributeur Paradis Films

Avec Milan Maric (Sergei Dovlatov), Danila Kozlovsky (David), Helna Sujecka (Elena Dovlatova) …

Le film suit pendant six jours Sergueï Dovlatov, journaliste et écrivain soviétique d’origine juive et arménienne, ami du prix Nobel poète Joseph Brodsky, alors qu’il lutte pour exercer son art avec intégrité malgré la répression latente de la machine soviétique. Il émigrera par la suite aux États-Unis, où il deviendra rédacteur en chef du New American, chroniqueur pour le New Yorker, auteur d’une douzaine de livres qui firent de lui, sur le tard, l’un des écrivains russes les plus populaires de la seconde moitié du XXème siècle.

Tournage d’une des scènes du film.

Сycle de situations paradoxales et ridicules. Collision avec le crime, la vie laïque et littéraire de Leningrad, un studio de cinéma « Lenfilm », musique, lectures de poésie, journaliste d’artisanat, un désir passionné d’acheter une poupée qui ne peut obtenir nulle part ailleurs pour sa fille. Dans une série de conflits dans la vie, le spectateur découvre parfois drôle, parfois poignante, la vie d’un homme mince, brillant, ironique qui choisit sa carrière, plus tard pour devenir l’ un des plus populaires écrivains russes du XX siècle.

“U.R.S.S., 1971. Six jours dans la vie de l’auteur Sergueï Dovlatov, alors journaliste pour des magazines au service de la propagande du régime – mais qui rêve avant tout d’écrire un grand livre. Six jours dans l’intimité d’un artiste brillant et caustique, qui se bat pour continuer à écrire avec intégrité malgré les persécutions d’une écrasante machine politique.Six jours qui façonnent le destin d’un des plus grands écrivains russes du XXème siècle, qui fut capable de penser au-delà des limites imposées par le régime soviétique.

En choisissant de suivre ce personnage, incarné de façon saisissante par le comédien serbe Milan Maric, Alexey Guerman Jr. livre une œuvre magistrale sur la liberté de créer et la nécessaire intégrité artistique face à toute forme de pression politique. Le film s’inscrit à une époque où, malgré le dégel de Khrouchtchev et un certain regain de liberté, la peur de la censure soviétique restait prégnante dans le milieu artistique.

 

Alexeï Guerman Jr, né Léningrad en septembre 1076, actuellement Saint pétersbourg, éalisateur et scénariste russe. Il est le fils du cinéaste  Alexeï Guerman et de la scénariste Svletlana Karmalita. Élève de Sergueï Soloviev et de Valéri Rubinchik à la faculté de réalisation de VGIK, il en sort diplômé en 2001 et commence à travailler au studio Lenfilm. En 2003, il réalise son premier long métrage Le Dernier Train, un drame de guerre en noir et blanc qui remporte le Prix Nika dans la catégorie la révélation de l’année. Il sera de nouveau récompensé par un prix  Nika pour Garpastum (2005) et pour le Soldat de papier (Bumažnyj Soldat)(2008), en qualité de meilleur réalisateur et le Lion d’Argent – Prix spécial du meilleur réalisateur à la 65ème Mostra de Venise.

Pour recréer les décors de l’époque de Leningrad des années 1970, la décoratrice Elena Okopnaya a rassemblé des objets  que les habitants de Saint Petersburg lui ont apportées pendant des mois.

Nous avons découvert ce film lors du dernier Festival de Berlin, il a été accueilli par des critiques dithyrambiques :

« Puissant. (…) Une tragi-comédie à la gloire d’un artiste qui refuse les compromis. Drôle et terrible. » – LE FIGARO

« Le beau Dovlatov d’Alexeï Guerman Jr (…) [est] emprunt d’un mélange très russe de mélancolie et d’humour, de violence et de douceur. (…) Ces plans séquences virtuoses font songer à Fellini, Mouratova ou Skolimovski. » – LIBÉRATION

« Dovlatov (…) film est un vibrant plaidoyer pour l’intégrité de l’artiste. (…) Une photographie magnifique. » – LA CROIX

« Le film (…) bénéficie d’une portée universelle qui le rend encore plus dense et puissant. On est tout simplement bouleversé par la vision de tant d’intelligence bafouée. » – ÉCRAN NOIR

« Une reconstitution imaginative et réaliste d’une époque révolue de la culture russe, lorsque art et littérature étaient une question de vie ou de mort. (…) Un cri du cœur pour notre époque, en Russe et ailleurs. » – SCREEN INTERNATIONAL

Nous sommes convaincus que DOVLATOV trouvera son public en France à la fois par la force de son propos mais aussi par la singularité du sujet.