Cycle Yakov Ayvaz

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Chefs d’oeuvre du piano russe et européen.

Alexandre Scriabine

Mercredi 15 mai 2019 à 19h30

Centre Spirituel et culturel russe de Paris

 

Au programme six sonates pour piano:
no°2, no°3, no°4, no°5, no°7 – Messe blanche et no°9 – Messe noire d’Alexandre Scriabine.

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Yakov AYVAZ est né le 7 février 1946 dans la ville d’Yevpatoria en Criméedans une famille noble de musiciens professionnels, mère cantatrice d’opéra et père pianiste-compositeur. Yakov a commencé à suivre des cours de musique avec son père dès l’âge de 5 ans.

En 1954, il intègre l’école spéciale de musique de Saint-Pétersbourg pour enfants surdoués. A l’âge de 15-16 ans à cause de son origine noble et parce qu’il ne voulait pas adhérer au komsomol, ce garçon surdoué commence à ressentir une pression de la part de l’administration de l’école et des difficultés de communication avec les professeurs prosoviétiques. Il change d’école et suit des cours à l’école de musique de Rimsky Korsakov. Mais on l’étiquette comme une personne suspecte politiquement, ce qui influence directement sa carrière de musicien. De ce fait, il n’était plus question pour lui d’une carrière de soliste.

En 1965, il entre à l’Institut de musique de Gniessinikh de Moscou, ayant comme professeurs Grinberg et Kolvacio. A la fin de ses études, en 1970, le conservatoire d’Etat de Kazan lui a offert un poste de professeur, puis en 1973 à Rostov. de 1974 à 1976, Yakov Ayvaz passe son doctorat de musique à Saint-Pétersbourg. De 1977 à 1979, il est soliste du Philarmonique d’Ivanov. De 1979 à 1986, Yakov Ayvaz remporte le concours de « concertmaister » du philharmonique d’État de Moscou et à le droit de jouer en soliste. Bien qu’il soit toujours suspect Yakov Ayvaz a été en butte aux persécutions et tracasseries dans l’exercice de sa profession, le faisant passer pour un arriviste et un mégalomane.

En 1986, Yakov Ayvaz a dû abandonner son travail à la philharmonie pendant  9 ans il vécu une période d’infortune et de privation. Son talent brillant se répond par une grande souffrance de l’âme quand il se sait être « le musicien de Dieu».

Le destin amène Yakov à Tachkent dans ses recherches de travail. Il devient le soliste de la philharmonie Nationale D’Ouzbékistan. Cette une période d’une deuxième aspiration qui arrive.

Le cycle « l’intégrale des sonates de Beethoven» lui redonne vie.Les rumeurs d’un miracle venu de nul par attirent vite l’attention du public. Les représentants du corps diplomatique commencent à s’intéresser au musicien.

En 1997, Yakov reçoit l’invitation de l’Ambassadeur d’Italie en Ouzbékistan pour son concert de soliste à Benevento, petite ville dans les environs de Rome, Ce concert remporte un grand succès. Le chef d’Orchestre Italien Paolo Ciardi Ponziano invite Yakov pour ses capacités de musicien et lui offre la possibilité de jouer en tournée avec l’orchestre de Budapest en 1999. Cette même année, il vient en France pour une tournée tournée de soliste avec 6 programmes différents, en 2000 il fait la connaissance de celle qui deviendra sa femme.
Le succès et l’amour du public deviennent ses compagnons permanents.

L’intelligence, la profondeur incroyable de la reproduction des images musicales; la maîtrise en filigrane de sa technique d’exécution, sa disposition étonnante avec l’idée du compositeur, la palette très riche du timbre sont les traits primordiaux de Yakov. Yakov Ayvaz, c’est sans doute l’un des phénomènes uniques de l’art moderne de l’interprétation du piano qui mérite une grande attention.

Le 3 janvier 2008, Yakov Ayvaz vient inaugurer le deuxième centenaire de  l’établissement prestigieux qu’est la Salle Gaveau, en commençant par une des œuvres parmi les plus difficiles pour un pianiste : la Grande sonate N°29 en si bémol mineur de Ludvig van Beethoven. Il poursuit la soirée avec la Sonate en si mineur de Franc Liszt et joue à huit reprises devant les ovations de la salle enthousiaste.

Jeudi 10 janvier 2008, pour un nouveau concert Salle Gaveau, Yakov Ayvaz nous fera redécouvrir la sonate N°18 en ré majeur KV 576 d’Amadeus Mozart, la sonate N°3 op. 58 en si mineur de Frédéric Chopin, Gaspard de la nuit, trois poèmes pour piano d’après Aloysius Bertrand, Ondine – Le Gibet – Scarbo de Maurice Ravel et la sonate N°7 op. 83 de Sergueï Prokofief.

Yakov Ayvaz pars ensuite pour une série de concerts dans les Caraïbes puis en Allemagne avant de revenir à Paris pour un concert prévu au Théâtre des Champs Elysées.

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Inscription obligatoire sur:
ambrusbranly@mail.ru
Entrée gratuite.