Archive pour décembre 2012

L’orchestre du théatre Mariinsky et son chœur

Piano Denis Matsuev

sous la direction de Valery Gergiev

Lundi 7 et mardi 8 Janvier 2013

Salle Pleyel

Lundi 7 janvier: 20 heures

PROGRAMME

  • Dmitri Chostakovitch
  • Symphonie n° 1
  • Symphonie n° 2
  • Entracte
  • Dmitri Chostakovitch
  • Concerto pour piano n°2, au piano Denis Matsuev
  • Symphonie n° 15

Concert diffusé en direct sur www.citedelamusiquelive.tv et Mezzo
Concert diffusé le 15 janvier 2013 à 20h sur France Musique

Valery Gergiev

Valery Gergiev est né dans une famille d’origine ossète, il est élevé à Ordjonikidzé (redevenue depuis 1991 Vladikavkaz). Il est étudiant à Léningrad (redevenue Saint-Pétersbourg en 1991) au conservatoire Rimski-Korsakov et entre en 1977 au théâtre Kirov (aujourd’hui théâtre Mariinsky ou théâtre Marie) en tant que chef d’orchestre stagiaire avant d’en être le chef d’orchestre principal à partir de 1988. Il en devient également le directeur artistique à partir de 1994, et en 1998, il est nommé directeur général.
Parallèlement, il est, de 1995 à 2008, le directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam et, depuis 1998, premier chef invité du Metropolitan Opera à New York.
Début 2007, il succède à sir Colin Davis à la tête de l’Orchestre symphonique de Londres. La même année, il reçoit en France les insignes d’officier de la Légion d’honneur.

Il réunit ici dans le même concert la première et la dernière symphonie composées par Dmitri Chostakovitch. Le compositeur n’a que 19 ans lorsqu’est créée à Leningrad sa Symphonie n° 1. Loin de tout académisme, cette œuvre possède déjà une vraie personnalité, en particulier dans le traitement rythmique. Créée, elle, presque cinquante ans plus tard, à Moscou, la Quinzième Symphonie innove par ses emprunts à d’autres œuvres du répertoire, notamment l’Ouverture de Guillaume Tell de Rossini ! Dans le même concert, Valery Gergiev dirige l’Orchestre du Théâtre Mariinsky dans deux autres partitions de Chostakovitch : la Symphonie n° 2, la plus courte de sa production, et le Concerto pour piano n° 2, sous les doigts du virtuose Denis Matsuev, complice de longue date du chef ossète.

Denis Leonidovitch Matsouïev 

Né à dans une famille de musiciens,  il débute le piano sous la tutelle de son père puis à l’école de musique d’Irkoutsk jusqu’à l’âge de 15 ans.
En 1990, Matsouïev part avec ses parents pour Moscou, où il parfait son éducation à l’école centrale de musique de Moscou. En 1993, il participe à son premier concours international de piano en Afrique du Sud, auquel il remporte le premier prix. La même année, il entre au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou sous la direction des professeurs Alekseï Nassedkine puis Sergueï Dorenski.
À l’âge de 23 ans, en 1998, il gagne le premier prix au prestigieux Concours international Tchaïkovski à Moscou, événement qui marque le tournant de sa carrière.
Matsouïev donne aujourd’hui près de 150 concerts par an. Il se produit dans des salles prestigieuses telles que la Salle Gaveau, la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs Elysées, le Carnegie Hall, le Mozarteum, ou encore le Tōkyō Opera City. Il est aussi l’organisateur de deux festivals en Russie : Stars on Baikal et Crescendo.

Mardi 8 janvier : 20 heures

PROGRAMME

  • Dmitri Chostakovitch
  • Symphonie n° 3
  • Concerto pour violoncelle et orchestre n°2, op.126,

Mario Brunello : violoncelle

  • Entracte
  • Dmitri Chostakovitch
  • Symphonie n° 13, Mikhail Petrenko : basse

Chœur du Théâtre Mariinsky

Chœur du Théâtre Mariinsky

Trois œuvres contrastées de Dmitri Chostakovitch sont au programme du concert dirigé par Valery Gergiev. La Troisième Symphonie, créée en 1930, se distingue par son écriture à la fois moderne et grandiose. Dans le finale, Chostakovitch fait intervenir un chœur louant la gloire de la Fête du travail.  L’Italien Mario Brunello s’attaque ensuite au Deuxième Concerto pour violoncelle, oeuvre brillante de la maturité, créée en 1966 par Mstislav Rostropovitch. Quant à la Treizième Symphonie, elle réunit une voix de basse, un chœur d’hommes et un orchestre, aux sonorités particulièrement sombres (l’effectif ne comporte aucune flûte). Chostakovitch met en musique des poèmes de Evgueni Evtouchenko décrivant le massacre de Babi Yar, en Ukraine, où les nazis assassinèrent près de 40 000 personnes. Une des œuvres les plus poignantes du compositeur, portée ici par le chœur et l’orchestre du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg.

Mario Brunello

En 1986, le Premier Prix au Concours Tchaïkovski de Moscou lance Mario Brunello dans une éblouissante carrière internationale. Il a joué avec quelques-uns des orchestres les plus prestigieux, notamment avec le London Philhamonic, l’Orchestre National de France, le NHK Symphony de Tokyo ou la Filarmonica della Scala. Il a travaillé sous la direction de chefs comme Valery Gergiev, Riccardo Chailly, Myung-Whun Chung ou Seiji Ozawa. Claudio Abbado l’a invité à plusieurs reprises à jouer sous sa direction avec l’Orchestre du Festival de Lucerne ou avec le Mozart Orchestra. Et nous le plaisir de l’entendre ici Salle Pleyel.

Mikhail Petrenko

Né à Leningrad. Alors qu’il était encore étudiant au Conservatoire de Saint-Pétersbourg , il a été invité à rejoindre l’académie Mariinsky des jeunes chanteurs. A fait ses débuts au Théâtre Mariinsky dans l’opéra de Prokofiev Kotko Semyon , et depuis 1998, a été soliste avec la Compagnie d’opéra.

Mikhail Petrenko a remporté de prestigieux concours internationaux de chant comme le Concours Maria Callas, Nikolai Rimsky-Korsakov de la concurrence, la concurrence Plácido Domingo et le concours Elena Obraztsova. Dans une large mesure, il doit sa naissance en tant que chanteur au maestro Valery Gergiev. Le début de la carrière internationale Mikhail Petrenko est venu avec ses débuts au Staatsoper de Berlin en tant que Hunding ( Die Walküre ) en 2004 sous la direction de Daniel Barenboim.
En Novembre 2011, il a interprété le rôle de Ruslan ( Ruslan and Lyudmila ) lors de la réouverture du Théâtre historique du Bolchoï de Moscou.

Salle Pleyel

252 rue du faubourg Saint-Honoré  75008 Paris
Métro: Ternes ou Étoile

Accés à la salle pour handicapés

Renseignements – réservations
Par téléphone
(0033)01 42 56 13 13
Du lundi au samedi de 11h à 19h. Les dimanches, les jours de concert, de 11h jusqu’à 1 heure avant le début du
concert.
Frais de réservation par téléphone : 2 € par place, sauf pour les détenteurs de la Carte d’abonnement 2011/2012 – 2012/2013.
Aux guichets
Du lundi au samedi de 12h à 19h et de 12h à 20h les soirs de concert. (Attention, de 19h à 20h, la vente du concert du soir est prioritaire).
Le dimanche, deux heures avant le concert.
Les réservations de la Salle Pleyel seront fermées à partir de 17h les 24
et 31 décembre 2012.
En ligne : achat de places à l’unité et abonnements.

TARIFS À L’UNITÉ
Cat. 1    85€
Cat. 2    65€
Cat. 3    45€
Cat. 4    30€
Cat. 5    10€


La Compagnie le Violon sur le Toit

présente

IVAN TSAREVITCH ET LE VIOLON PERDU

Au temps des reines cruelles et de la sorcière Babayaga, Ivan, fils de tsar, doit se soumettre à la volonté de son père et se marier. L’élue, la belle et méchante Anne, règne par delà neuf mers et neuf royaumes. Un fabuleux voyage peuplé de rencontres et d’énigmes...Ecrit et interprété par Nathalie Arnoux, mis en scène par Michel Miramont.

Avec humour, féérie et interactivité,  ce conte initiatique offre aux enfants une ouverture sur l’univers et la culture russe. On y rencontre des personnages chers à l’imaginaire russe : Ivan Tsarévitch, la terrible Baba Yaga, des moujiks, la fille d’un marchand, une reine diabolique…

CENTRE MANDAPA

6, rue Wurtz, 75013 Paris

le 31 décembre 2012 à 10h30 et 14h

et les 2,3,4 janvier 2013 à 10h30 et 14h

Réservations 01 45 89 01 60 – Tarifs : 9, 6 et 4 €

Contact Compagnie : 06 36 36 74 44
contact@leviolonsurletoit.fr
www.cieleviolonsurletoit.fr

“La piscine Molitor dans tous ses états”

Photos du photographe Dimitri Tolstoï

chez Jaquet Droz

Ce qui préside la démarche de l’horloger suisse Jaquet Droz (Swatch Group) gouverne aussi le travail de Dimitri Tolstoï.
«On y découvre l’expression artistique la plus aboutie, un goût du détail, le juste sens de l’essentiel, une perfection de l’équilibre entre masse, forme, couleur et lumière; une parfaite maitrise des mécanismes» – assure la marque horlogère dans son communiqué.

Le photographe Dimitri Tolstoï descendant du célèbre écrivain Léon Tolstoï s’intéresse à 14ans à la photographie et à 26 ans  il installe son studio pour se spécialiser dans la photographie publicitaire. Il travaille pour les plus grandes marques. Il est le dernier à avoir immortaliser la Piscine Molitor fleuron de l’Art déco, laissée en friche et livrée aux graffeurs de ces dernières années.

Il semblait donc évident de proposer à Dimitri Tolstoï d’exposer ses œuvres chez Jaquet Droz. Et c’est dans les salons de sa boutique rue de la Paix qu’aura lieu cette rencontre insolite entre le maître horloger et l’artiste. 
A l’instar des traditionnelles pièces exclusives Jaquet Droz, sont présentés des tirages numérotés du célèbre «paquebot blanc», chef d’œuvre de l’Art Déco, ou de «La piscine Molitor», haut lieu du street art.                                                                                                                                                               
Léon Tolstoï a un jour écrit :

« L’art est un moyen de communication des émotions et d’unions entre les hommes ».

Espace culturel de la boutique Jaquet Droz 8, rue de la paix, 75002 Paris
  Tél. 01 55 04 75 20

Entrée libre du lundi au samedi de 10h 30 à 19h.

vendredi 11 janvier à 20h

A l’occasion du Nouvel An Russe, le cinéma “Le Balzac” propose une grande soirée russe comme nous les aimons. Il y aura de l’opéra avec “La Fiancée du Tsar“, de Rimsky-Korsakov (représentation filmée en 1964 avec l’Orchestre et les choeurs du Bolchoï).

La Fiancée du tsar (Царская невеста – Tsarskaya Nevesta) opéra en quatre actes de Nikolaï Rimski-Korsakov, sur un livret du compositeur en collaboration avec Il’ya Fyodorovich Tyumenev d’après le drame du poète Lev Aleksandrovich Mey, créé le 3 novembre 1899 au Théâtre Solodovnikov de Moscou.

Chant russe avec les chanteuses russes Bielka et Souliko qui seront accompagnés à la balalaïka par Nicolas Kedroff. De la vodka et des dégustations russes…

Site Bielka – Souliko : ( CLIQUEZ )

Nicolas Kedroff

Issu d’une famille de célèbres artistes russes, Nicolas Kedroff consacre avec passion sa vie à la Balalaïka. De réputation internationale.  Il est lauréat du concours “La Coupe du Nord” Russie et même une activité pédagogique ainse que soliste en France et à l’Etranger. Plusieurs invité de l’orchestre National Russe Ossipov.

Site Nicolas Kedrroff : ( CLIQUEZ )

-De la vodka et des dégustations russes…

La fête, en somme ! Les billets (40 euros) sont en vente à la caisse du Balzac  .

Le Balzac

1 rue Balzac 75008 Paris

Métro George V

Renseignements : www.cinemabalzac.com

Mardi 25, dimanche 30, lundi 31 décembre 2012 et mardi 1er janvier 2013

Les Voix de la Néva
Chœur mixte de la Ville de Saint-Pétersbourg
Direction : Serguey SVOYSKY

L’Ensemble de Saint-Pétersbourg “Les Voix de la Néva” est une formation composée de chanteurs de grande expérience qui sont issus de plusieurs chœurs de la Ville de Saint-Pétersbourg.
La plupart chantent ou ont chanté en soliste des différentes prestigieuses formations chorales de cette ville où la tradition vocale russe perdure, depuis sa fondation au XVIIIe siècle par Pierre Le Grand, malgré les aléas de l’Histoire.

Certains ont collaboré avec le Chœur de la Radio-Télévision de Léningrad, ou ont été membres de la Capella de Saint-Pétersbourg. On trouve également au sein de l’Ensemble des chanteurs du Nouveau Chœur de Chambre de Saint-Pétersbourg ou de l’Ensemble Legge Artis.

Durant les concerts de l’Ensemble, on peut entendre en soliste des chanteurs confirmés ou de jeunes artistes au talent exceptionnel, comme les sopranos Yulia Khotay et Nadejda Vassilyeva.
Le niveau de l’Ensemble lui permet d’aborder un répertoire très large avec aisance.
Le chant orthodoxe russe tient évidemment une grande part dans les programmes des concerts de l’Ensemble avec des œuvres de compositeurs bien connus en Europe de l’Ouest comme Bortniansky, Tchaikovsky, Tchesnokov ou Rachmaninov mais également moins chantés comme Azeev ou Vedel.
De nombreux chants populaires russes sont également au répertoire de l’Ensemble, dans des arrangements avec solistes, permettant de présenter les qualités vocales individuelles de chacun des membres du groupe.

Mais “Les Voix de la Néva” s’intéressent également à la musique européenne et présentent régulièrement en Russie et à l’étranger des programmes avec orchestre.
L’Ensemble a notamment chanté la Messe du Couronnement de Mozart et l’Oratorio de Noël de Bach à Hambourg et Saint-Pétersbourg. Il a donné le Requiem de Mozart à Berlin et à Paris, le Stabat Mater de Rossini à Toulon et ses solistes ont participé à une exécution de la 9e Symphonie de Beethoven à Hanovre.

Ces dernières années, l’Ensemble a réalisé d’importantes tournées de concerts en Europe.
En France, il a été invité à chanter dans le cadre de nombreux festivals : Festival du Vieux-Lyon, Festival International de Musique de Toulon (3 invitations), Festival Correspondances, Tournus Passion (3 invitations), Festival de Pontlevoy, Semaines Musicales de Quimper, Festival Musique en l’Ile de Paris, Festival d’Art Polyphonique Vochora de Tournon-sur-Rhône, Festival Mer et Vie, Festival des Falaises Musicales, Festival Inter-Religieux de Montpellier, Nuits de la Collégiale de Six-Fours, etc…

Durant le mois de décembre 2003 l’Ensemble était invité en France pour une grande tournée avec un nouveau programme de Noël. Il s’est produit notamment en l’Eglise Saint-Matthieu de Colmar, en l’Eglise Saint-Jacques de Reims et a donné une grande série de concerts parisiens entre Noël et le Jour de l’An.
Durant l’été 2006, l’Ensemble était de nouveau en France pour une série de concerts dans le cadre de plusieurs festivals : Voix d’Eté en Creuse, Tournus en Chœurs, Festival Correspondances, Nuits de la Collégiale de Six-Fours, Festival Musique en l’Ile de Paris, Estives Musicales Internationales de Louvie-Juzon, etc…

Durant l’été 2009, l’Ensemble a été programmé à Bourges, Six-Fours, Marseille, Nice, Paris, Rouen, …
Il était de retour en France durant la période de Pâques 2011, invité à Illkirch-Graffenstaden, Saint-Louis de Vincennes, en l’Abbaye de Senones et à Fontainebleau. A cette occasion, il a partagé des concerts avec le Chœur d’Hommes de Molsheim et le Chœur d’Hommes de l’Auxerrois.

Lors de toutes ces apparitions, “Les Voix de la Néva” assurent à leur manière la pérennité d’une tradition vocale russe, enracinée dans la pratique du chant d’église et du chant populaire mais ouverte sur l’extérieur comme elle l’a toujours été. La Missa Solemnis de Beethoven ne fut-elle pas créée à Saint-Pétersbourg !
A l’image du grand fleuve qui traverse la Ville, indifférent aux soubresauts de l’Histoire, la musique des “Voix de la Néva”, à la fois grandiose et sereine, est un magnifique témoignage de la Russie d’hier et d’aujourd’hui.

Mardi 25 décembre à 16h –  Eglise Saint-Louis-en-l’Ile (Tarif 4)
Dimanche 30 décembre à 16h –  Eglise Saint-Louis-en-l’Ile( T3)
Lundi 31 décembre à 17h –  Cathédrale Américaine  (T3)
Lundi 31 décembre à 20h30 –  Eglise Saint-Louis-en-l’Ile( T5)
Mardi 1er janvier à 15h –  Sainte-Marie des Batignolles (T3)
Mardi 1er janvier à 17h30 –  Eglise Saint-Louis-en-l’Ile (T4)

Infos et réservations : 01 44 62 00 55

Correspondance des tarifs Toison d’Art :
(T3) Tarif 3 : 23€. 19€. 14€
(T4) Tarif 4 : 25€. 20€. 16€
(T5) Tarif 5 : 30€. 23€. 19€

Serguey SVOYSKY, direction
Serguey Svoysky est né le 29 octobre 1965 à Léningrad.
Il a effectué ses études au sein de l’Ecole Musicale Spécialisée  auprès du Conservatoire d’Etat Rimsky-Korsakov et en 1983 il est entré au Conservatoire où il a obtenu les diplômes de chef de choeur et de professeur de solfège en 1990. C’est durant cette période qu’il a effectué son service militaire durant deux ans.
En 1988 il a remporté le Premier Prix du 1er Concours National Russe des Chefs de Chœur à Nijny Novgorod.
De 1989 jusqu’à 2006  il a travaillé comme l’un des  professeurs principal en classe de direction de choeur de l’Université d’Etat de la Culture et des Arts de sa ville natale redevenue Saint-Pétersbourg. Dans cette même université, il est depuis quinze ans directeur du Chœur de Chambre des Etudiants.
Il a participé à l’enregistrement de nombreux CD’s.
En 1997 il a obtenu le prix « Les Muses de Saint-Pétersbourg ».
De 1993 jusqu’a 2001 Serguey Svoysky était directeur artistique du Théâtre de Chambre de Musique Chorale avec lequel il a effectué quelques tournées dans différentes villes en Russie et à l’étranger.
Depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui Serguey Svoysky travaille comme directeur musical et soliste au sein du Théâtre Musical « Zazerkalie » « Derrière le Miroir » de Saint-Pétersbourg.
Il dirige le Chœur Mixte de Saint-Pétersbourg « Les Voix de la Néva » avec lequel il a réalisé de nombreuses tournées en France ces dernières années participant à de prestigieux festivals et partageant des concerts avec des chœurs parmi lesquels, le Chœur d’Hommes Basque Anaiki, le Chœur d’Hommes de Hombourg-Haut, le Chœur d’Hommes de l’Auxerrois, le Chœur d’Hommes Basque Aizkoa, …
L’ensemble « Les Voix de la Néva » est invité en France en décembre 2012 pour présenter un nouveau programme de Noël dans le cadre des activités de La Toison d’Art incluant une série de concerts parisiens dont le « Noël Basque, Noël Russe » avec le Chœur Anaiki.

Adresses des lieux de concerts :
Eglise Saint-Louis-en-l’Ile : 19 bis rue St-Louis-en-l’Ile 75004 Paris Métro : Pont-Marie ou Saint-Paul
Cathédrale Américaine :  23 avenue Georges V 75008 Paris Métro : Alma Marceau. Georges V
Eglise Sainte-Marie des Batignolles :  Place du Dr Lobligeois 75017 Paris Métro : Rome

Sortie au Forum des images

Samedi 15 décembre 2012

Lettres d’un homme mort

de Constantin Lopouchanski

Lettres d’un homme mort (Pisma Mertvovo cheloveka) de Constantin Lopouchanski
avec Rolan Bykov, Iossif Rykline, Viktor Mikhailov

Constantin Lopouchanski

Fiction U.R.S.S. / vostf 1986 Couleur 86 min ( 35mm optique )
Après une catastrophe nucléaire, une poignée d’hommes et de femmes tentent de survivre dans les caves d’un musée. Un des hommes écrit à son fils, qu’il espère toujours en vie. Premier film du cinéaste, ancien élève et assistant de Tarkovski, sorti l’année de la catastrophe de Tchernobyl, et tourné avec très peu de moyens dans des chantiers de démolition de la banlieue de Leningrad.

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Variations apocalyptiques chez Tarkovski et Lopouchanski
CONFÉRENCE D’EMMANUEL PLASSERAUD
docteur en cinéma
durée : 20 minutes
Dans les années 1970-1980, alors que le système soviétique paraissait devoir encore durer, certains cinéastes sentaient l’apocalypse venir. C’est ainsi qu’Andréï Tarkovski réalisa Stalker (1979) et Le Sacrifice (1986), tandis que Constantin Lopouchanski prolongeait sa démarche avec Lettres d’un homme mort (1986) ou Le Visiteur du musée (1989). Emmanuel Plasseraud

Forum des images
Forum des Halles
Porte Saint Eustache, Paris 1er
Métro Les Halles

Le monde a perdu “la Reine de l’Opéra russe”

Galina Pavlovna Vichnevskaïa 

Pour beaucoup, elle était l’épouse et la veuve du célèbre violoncelliste Mstislav Rostropovitch. Galina Vichnevskaïa, l’une des plus célèbres cantatrices du Bolchoï, s’est éteinte mardi 11 décembre 2012, à l’âge de 86 ans, dans sa datcha de la banlieue de Moscou, selon un porte-parole du centre lyrique qu’elle avait fondé en 2002 – “le Galina Vichnevskaïa Opera Center“. Avec elle disparaît non seulement une chanteuse et une actrice de talent, mais aussi et surtout l’un des grands témoins de l’histoire musicale du siècle dernier.

Mstislav Rostropovitch et Galina Pavlovna Vichnevskaïa (1965).

Galina Vichnevskaïa est née en 1926 à Leningrad (actuellement Saint-Pétersbourg), de 1944 à 1951 elle chanta de l’opérette, avant d’être admise en 1953 dans la troupe du Bolchoï où elle a donné toute la mesure de son talent dans in large répertoire russe et européen. Elle interprète  des rôles dans des opéras de Tchaïkovski (Tatiana dans Eugène Onéguine, Lisa dans La Dame de Pique, Koupava dans  Snegourotchka,la fille du père Noël russe ), de Dargomyjski (Donna Anna dans Le Convive de Pierre), de Verdi (Aïda), de Puccini (Tosca et Madame Butterfly).

En 1955, Galina Vichnevskaïa a épousé le célèbre violoncelliste Mstislav Rostropovitch. En 1974, le couple a été contraint de quitter la Russie pour avoir soutenu l’écrivain dissident Alexandre Soljenitsyne. Une fois à l’étranger, Galina Vichnevskaïa et Mstislav Rostropovitch ont été déchus de la nationalité soviétique. Durant son exil, la cantatrice s’est beaucoup produite en France et aux Etats-Unis. Vichnevskaïa fut la première chanteuse de l’opéra russe à se lancer à la conquête de la scène américaine, au Metropolitan Opera.

En 1982, Galina Vichnevskaia fait ses adieux à la scène dans le rôle de Tatiana d’Eugène Onéguine de Tchaikovsky à l’Opéra national de Paris. Revenue en Russie en 1992, Galina Vichnevskaïa a créé en 2002 à Moscou un centre d’art vocal qui porte actuellement son nom.

Dans son autobiographie Galina.” Histoire d’une vie“, traduite en 34 langues, Vichnevskaya se rappelle: « J’ai vécu à Leningrad pendant 900 jours de siège lors de la Seconde Guerre mondiale. Je sortais les blessés des décombres après les explosions, et j’ai failli mourir de malnutrition. Il fallait survivre et lutter à tout prix ! Mes rêves m’ont aidé. J’imaginais que la guerre se terminera un jour et que je chanterai alors sur scène… »Titulaire de nombreux prix et récompenses officielles, elle a présidé le jury d’un concours international d’artistes d’opéra organisé depuis 2006.

Le grand livre des proverbes russes
recueillis par Alexandre et Natalia Rozov
et traduits par Daria Rozova
préface du prince Constantin Mourousy

Presses du Châtelet , Paris
collection Le grand livre des proverbes

Recueil d’environ mille proverbes russes : l’ivrogne désaoule mais l’idiot jamais ; cent amis valent mieux que cent roubles ; traite-moi de pot si tu veux, tant que tu ne me mets pas au four ; qui en sait trop dort mal…

“Quelle splendeur, quelle finesse, quelle sagesse dans un proverbe russe, disait Pouchkine. Il vaut plus que de l’or !” Qui veut comprendre la Russie et son peuple ne peut ignorer leurs proverbes : les Russes, qui en sont imprégnés dès l’enfance, ne conçoivent pas la vie sans eux. Ils en usent parfois même sans s’en rendre compte, tant ils font partie de leur langue, de leurs chansons et de leur littérature.
Façonnés au fil des siècles par les paysans, les marchands et les soldats, ces proverbes, “propices à toute affaire”, trouvent leur source dans le quotidien du peuple. Celui-ci y exprime son expérience de la nature, de la famille et du travail, y résumant son existence en mots, du berceau jusqu’au tombeau. Florilège de l’esprit populaire russe, de son essence et de son originalité, cet ouvrage inclut une sélection de loubki, images populaires russes en couleur gravées sur bois, qui sont le pendant de nos images d’Epinal, et qui illustrent maximes et proverbes

Reliure : Broché
Page : 177 p
Format : 27 x 20 cm
Poids : 910.00 g               Prix 29€95
ISBN : 978-2-84592-362-1
EAN13 : 9782845923621

Temple de Port-Royal
18 bd Arago, Paris 13e
М° Gobelins (ligne 7)

Renseignement et réservation
:  ksp.paris@gmail.com

LA NOCE
ANTON TCHEKHOV / VLADIMIR PANKOV


Avec vingt-cinq comédiens, les musiciens du SounDrama studio et un orchestre dirigé par

Vladimir Kurian

Mariage à la russe : ambiance de cabaret fantasmatique pour un Tchekhov comme

on l’a rarement vu

C’est un banquet nuptial comme on en voit souvent en Russie. La fiancée est une vieille fille, le fiancé s’intéresse avant tout à sa dot. Le mariage est arrangé. Il pourrait être triste, mais ce soir, c’est la noce : place à la fête, aux chansons et à l’ivresse ! Avec cette satire féroce, Tchekhov dynamite sans états d’âme l’institution du mariage petit-bourgeois : vaudevillesque à souhait, La Noce mêle habilement absurde et humour noir sur un rythme effréné.

Le metteur en scène russe Vladimir Pankov, 35 ans, a réuni sur le plateau une petite trentaine de comédiens et de musiciens. On chante, on trinque, on se dispute, on trinque à nouveau, on s’embrasse, on se déchire : l’âme russe dans toute sa splendeur, excessive et sublime…

Durée : 1h50
Scéance à  20:30

THÉÂTRE FIRMIN GÉMIER /LA PISCINE
254,  avenue de la Division Leclerc
92290 Chatenay-Malabry

Réservation:
Tel : 01 41 87 20 84    Email : accueil@tfg-lp.com
Site Internet: www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr

Tarifs : Plein : 22 €    Réduit (+65 ans, famille nombreuse) : 16 €                                                                              Préférentiel (-26 ans, demandeurs d’emploi, intermittents…) : 12 €    Enfant (jusqu’à 10 ans inclus) : 7 €

Accés:

En RER + Bus (à 45 min. de Châtelet – Les Halles)
Ligne B – Station Robinson  et bus 194 et 195 arrêt Président Allende (les lignes 195 et 194 circulent jusqu’à minuit).
En voiture : par la N20 jusqu’à la Croix de Berny puis directe Vhatenay-Malabry

Par l’A86, prendre la sortie 28 – Châtenay-Malabry

Par la N118, suivre la direction Bordeaux-Nantes, prendre l’A86 direction Antony/Châtenay-Malabry puis prendre la sortie 29 – Châtenay-Malabry/Le Plessis Robinson.

Station Auto’lib Au 215-217 avenue de la Division Leclerc (près du carrefour Allende).