La Russie a récupéré 33 photographies représentant la famille du tsar Alexandre III au palais impérial de Gatchina.
Le tsar Alexandre III et son épouse Maria Féodorovna.
Moscou avait empêché la vente de ces photographies. La Russie, qui estimait que les clichés avaient été sortis illégalement de son territoire, avait obtenu de la justice genevoise une mesure provisionnelle urgente. Des négociations se sont ensuite déroulées avec la veuve du soldat allemand et un accord a finalement été trouvé entre les deux parties.
Les photographies seront cédées gracieusement au musée du palais impérial de Gatchina, près de Saint-Pétersbourg, a fait savoir mercredi le directeur de l’Hôtel des Ventes de Genève Bernard Piguet. Une petite plaquette devra mentionner le nom du donateur des clichés. Aujourd’hui, le musée du palais de Gatchina ne possède aucune photographie originale de la famille impériale. Cette restitution constitue donc un événement important, a souligné M.Gloukhov, consul général de la Fédération de Russie à Genève.
Palais Gatchina 45 km au sud de Saint Petersbourg
Le palais de Gatchina avait été incendié par les troupes nazies lors de leur retraite en 1944. les photographies avaient été sauvées de la destruction par le soldat allemand Otto Hofmann, un artiste membre du Bauhaus envoyé combattre sur le front de l’Est. Fait prisonnier par l’armée rouge, il a été libéré en 1947 et a emporté avec lui les photographies.
«J’ai accepté de mettre aux enchères ces photographies en toute connaissance de cause, tout me paraissait vraisemblable», a relevé M.Piguet. La femme du défunt soldat a voulu vendre les clichés pour faire connaître le geste de son mari.
Volodia Popov-Massiaguine né en septembre 1961 à Mitchourinsk, dans la région de Tambov en Russie. Il est diplômé de l’Académie d’art industriel de Moukhina (faculté de peinture monumentale) de Saint Petersbourg.
Voilà déjà treize ans que Volodia vit et travaille à Paris avec sa femme française et sa fille. Il se rend souvent en Russie et pas seulement pour des expositions mais également pour se ressourcer et travailler à Riazan ou il possède un atelier, il créé la plupart de ses œuvres.
Volodia Popov-Massiaguine dans son atelier à Paris.
Le style de Popov-Massiaguine n’est pas sans évoquer la peinture d’icônes ou celui de Modigliani. L’image est créée sur un carton, puis reproduite et peinte sur la toile.
Ses couleurs semblent prévaloir dans ses travaux : le rouge, le noir, l’or. Le peintre lui-même, il est vrai, n’est pas enclin à une telle simplification. « J’essaie de trouver l’harmonie sur la toile, c’est en fonction de cela que je recherche les couleurs et la peinture, explique-t-il. J’ai été inspiré en tant qu’étudiant par ces grands artistes comme Botticelli, Modigliani, Cranach. J’adore Mikhaïl Shemyakin, Andreï Gennadiev ».
Sa représentation des femmes n’est pas en contradiction avec l’inspiration iconographique : « Je peins des femmes parce que je vois en elles leur rayonnement plastique et leur beauté divine »
Galerie Russkiy Mir
7 rue de Miromesnil
75008 Paris
Galerie ouverte du lundi au vendredi de 12h à 19h.
C’est avec une époustouflante virtuosité que l’orchestre symphonique des 100 violons tziganes de Budapest restitue l’âme de tout un peuple. L’histoire de l’orchestre commence singulièrement, lors de la cérémonie d’adieu d’un grand soliste, le chef tzigane Sandor Jaroka. La fin de sa vie est le prélude d’une longue aventure, lorsque, sous une petite pluie fine et glaciale, quelques milliers de musiciens se mettent à jouer une sérénade mélancolique. L’acte de naissance de l’orchestre des 100 Violons tziganes est signé, voilà plus de vingt-six ans, autour d’une tombe.
Après avoir été dirigé par l’un des maîtres incontestés de la musique manouche, Laslzo Berki, chef de l’Orchestre National de Hongrie jusqu’en 1997, l’Orchestre des 100 Violons Tziganes de Budapest a été placé pendant plus de 15 ans sous la présidence de Sandor Rigo Buffo – disparu le 28 avril dernier – et sous la vigilance de Jozsef Cendvai Csosci, maître des violons.
En costume traditionnel tzigane ou en smoking, le succès a porté les musiciens aux quatre coins de l’Europe. Le programme proposé mêle tradition du violon tzigane hongrois et œuvres du grand répertoire classique de Brahms, Sarasate, Liszt, Strauss, Rossini, Tchaïkovski à Bizet. Ultime originalité, les virtuoses jouent sans partitions, préférant se livrer à l’intuition, transportés par leur art.
Sandor Buffo Rigo à droite ( avril 1949- 27 avril 2014)
Au Programme: Œuvres de Bizet, Brahms, Chostakovitch, Sarasate, Dinicu, Liszt, Radić, Strauss père et fils, Tchaïkovski.
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Horaires des programmes :
LUNDI 16 juin 20 HEURES
MARDI 17 juin 20 HEURES
MERCREDI 18 juin 20 HEURES
JEUDI 19 juin HEURES
SAMEDI 21 juin 20 HEURES
DIMANCHE 22 juin 17 HEURES
Agenda des concerts en France:
7/06 MARSEILLE Le Silo
8/06 MONTPELLIER Le Corum
10/06 BIARRITZ Gare du Midi
11 et 12/06 TOULOUSE Casino Barriere
13/06 MERIGNAC Le Pin Galant
Après “Mars en musique” et le projet des étudiants du Département de russe, la 2e Biennale russe prépare en ce moment “les Journées Pouchkine” du 2 au 12 juin.
en avant-première : le programme comportera des rencontres, des concours, des spectacles, films et concerts un peu partout en ville, avec les enfants des écoles et tous les amis de la culture russe!
Programme:
Mardi 3 et mercredi 4 juin, avec l’équipe pédagogique de l’Ecole Ronchèse (école primaire à section internationale avec le russe à partir du CP) et du collège Vernier (qui assurera la continuité du cursus avec le russe) : jeux concours pour les élèves sur Pouchkine et ses contes, projection commentée (en russe avec sous-titres français) du Tsar Saltan, lecture de poésies en russe et en français, dessins….
Jeudi 5 juin à 18h, Maison de la Russie à Nice, 3 avenue Cyrille Besset, Nice, conférence de Monsieur Louis Béroud, sur Saint-Serge de Radonège. (dont c’est le 700e anniversaire)
Vendredi 6 juinà 20 h, Eglise St-François de Paule, face à l’Opéra de Nice, concert de chants populaires par “le Village Virtuel”.
Visite guidée du château et son environnement en russe.
Château de St Germain en Laye.
Saint-Germain-en-Laye est une ville d’histoire et de culture où naquit, notamment, le Roi Louis XIV.
Son château, ainsi que sa terrasse dessinée par Le Nôtre et dominant la vallée parisienne, est une des plus belles demeures des rois de France. Molière y créa la troupe du Roy en 1665. Ce château a été construit en 1122 par le roi Louis VI. Il a subi d’importantes transformations au cours des siècles. Il a été habité par tous les grands rois : Saint Louis, François 1er, Louis XIV. Napoléon III l’a transformé en musée en 1862. Le château abrite aujourd’hui le musée des antiquités nationales.
Des chênes datant du règne de Louis XIV peuvent être admirés dans la forêt domaniale, fleuron de la ville, qui s’étend sur plus de 3 500 ha.
Office de Tourisme
Maison Claude Debussy 38, rue au Pain 78100 Saint Germain en Laye
Tel : +33 (0)1 30 87 20 63 Fax : +33 (0)1 34 51 36 01
info@ot-saintgermainenlaye.fr
RER A, terminus Saint-Germain-en-Laye , 20 minutes de Paris.
Jorge Chaminé, créateur et porteur du projet
« Le projet a commencé à germer en 2000, lorsque je suis entré pour la première fois dans la propriété des Frênes et compris ce que ce lieu avait d’exceptionnel. Malgré la dégradation grandissante de la Villa Viardot, j’ai commencé à y programmer des événements de plus en plus ambitieux et médiatiques. Avec l’association des « Amis de Georges Bizet » j’ai organisé des «Ateliers Sons croisés», avant-scènes pour de jeunes professionnels en début de carrière. Ensemble, nous avons créé en 2008 « Le Festival de Bougival et des Coteaux de Seine ». J’ai donc entrepris de travailler sur un projet de Centre pour la Musique du 19e siècle. Le 27 juin 2011, j’étais en mesure d’en présenter les grandes lignes au Maire de La Celle Saint Cloud qui y a été extrêmement favorable et dont, par la suite, j’ai pu apprécier un soutien indéfectible. Le maire de Bougival a également manifesté son enthousiasme. » Jorge Chaminé.
Jorge Chaminé
Baryton applaudi sur les plus grandes scènes, Jorge Chaminé est un pédagogue
confirmé qui donne régulièrement des masterclass en Europe, Canada, Brésil,
USA. Dans l’édition du Who’sWho américain, il est désigné comme la «Personnalité
musicale de l’année 2013».
Ambassadeur de «Music in Middle East», Jorge Chaminé est aussi membre permanent du Board of directors
de «Music for Peace» dont le nom définit l’objectif. Il vient d’être nommé «Premier Musicien pour la
Paix» par cet organisme à la suite de ses engagements passionnés et efficaces pour cette cause. Lors de sa
nomination, le président Federico Mayor Zaragoza (directeur général de l’UNESCO de 1987 à 1999) a affirmé:
« Jorge est une institution à lui tout seul. Sa belle voix, forte et sonore, est au service de la paix depuis près de 30 ans. Ce qu’il a accompli à ce jour dans son combat pour la paix et la fraternité, est un exemple pour bien des politiciens et des institutions».
Ces informations permettent de saisir la compétence de Jorge Chaminé et sa capacité à concevoir des projets
d’envergure. Il les mènera à bien contre vents et marées, en obtenant le soutien de la communauté internationale.
Or, convaincu de la place éminente tenue par la propriété des Frênes dans l’Europe artistique du 19è siècle,
de l’Oural (Tourgueniev) à l’Espagne (Pauline Viardot-Garcia), il juge qu’elle est digne d’un Grand Projet
européen. le C.E.M..
Depuis 2001, une centaine d’évènements festifs ont eu lieu dans la Villa Viardot et son rayonnement a sans
cesse augmenté.
Villa Viardot dans la propriété des Frênes à Bougival.
En 2008 a lieu la première édition du Festival de musique de Bougival, organisé par l’Association des Amis de Georges Bizet, avec le soutien des villes de Bougival et de La-Celle-St Cloud.
Invitée par Jorge Chaminé, son partenaire et son ami, après avoir été son élève, Teresa Berganza «la plus
grande Carmen du siècle» d’après Karajan, donne une master-class inoubliable consacrée à Carmen.
Teresa est profondément bouleversée par ce lieu. Espagnole, son éveil à la musique s’est fait sous le signe de
la tribu Garcia, race d’aigles dont est issue la Malibran, restée une légende du chant, et Pauline Viardot, sa
jeune soeur.
Depuis 2008, Teresa n’a cessé de prouver son attachement à cette Villa en y revenant chaque année donner
une master-class de plus en plus longue avec toujours davantage de succès. Dès l’ouverture de la location, il
n’y a plus une place libre.
Située sur la colline des Impressionnistes, elle fait partie, avec la Datcha de Tourgueniev, de la propriété des
Frênes qui appartient à la Ville de La-Celle-St Cloud.
Depuis 1983,
les deux bâtiments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Entourée d’un parc de 5 hectares, la villa Viardot a été construite en 1830 dans un style Directoire d’une
grande élégance. Ses dimensions sont relativement modestes (180 m2 au sol) mais on ne peut manquer
d’être frappé par l’harmonie qui émane de l’équilibre de ses proportions et de ses lignes d’architecture palladienne.
Le-rez-de-chaussée, auquel on accède à l’avant par un large escalier et un porche, est presque entièrement
occupé par trois salons communiquant par des arcades. L’ensemble est orné de délicates peintures de style
pompéien et de gypseries imitées de l’antique.
La datcha Tourgueniev dans la propriété des frênes près de la villa Viardot.
Yvan Tourgueniev (1818 – 1883).
Le plus européen des écrivains, qui parle couramment le russe, le français, l’anglais, l’espagnol et l’allemand, entretient une correspondance avec toutes les grandes figures de l’époque. En France, il est très lié avec George Sand, Renan, Daudet, Zola, Maupassant et il est le meilleur ami de Flaubert.
Sa célébrité, immense au 19e siècle, est aujourd’hui un peu éclipsée par celle de Pouchkine, Tolstoï ou Dostoïevski. C’est pourtant lui qui traduisit et édita leurs oeuvres en France pour les faire connaître.
Il n’est pas surprenant que ce jeune et beau poète ait été fasciné par Pauline Viardot, qui, lors de sa première
tournée à St Pétersbourg, eut tous les Russes à ses pieds. Ce qui l’est davantage, c’est que cet amour ait duré 40 ans, que Tourgueniev se soit attaché à toute la famille Viardot et que, partout où Pauline s’installait, Tourgueniev suivait.
Ivan Tpourgueniev par Répine (1874).
L’étape de Bougival
Tourgueniev adorait l’endroit. Il écrivait «Bougival, c’est pour moi comme la Mecque pour les musulmans». La propriété des Frênes est
achetée en 1874 et, dès l’année suivante, Tourgueniev construit sa Datcha, à deux pas de la Villa. Il y écrira quelques-unes de ses plus
belles oeuvres et une grande partie de sa correspondance. Il y mourut en 1883, dans les bras de Pauline.
Depuis 1983, la datcha accueille le musée Ivan Tourgeniev et fait partie de la Route des Maisons d’Ecrivains. C’est un de ces lieux
magiques où se dévoile l’univers intime de l’écrivain qui y vécut.
Dimanche 22 juin 2014
FÊTE DU LIVRE
Tourguéniev reçoit
Hugo et Tolstoï
Dans le cadre du « Festival Victor Hugo et Egaux 2014 », une fête du livre avec vente-dédicace de livres, lectures et table ronde en présence des écrivains qui ont publié romans, biographies, essais, éditions, pièces de théâtre, correspondances en lien avec Hugo, Tolstoï et Tourguéniev, se déroulera dans le parc du MUSEE EUROPEEN IVAN TOURGUENIEV de BOUGIVAL.
La Maison de Georges Bizet
Quelle commune, quelle région, quelle nation, en quête de développement, ne rêverait de cet atout fantastique
que représente le fait de détenir le lieu où l’opéra le plus connu de toute notre planète « Carmen » a été écrit ?
Encore trop peu de personnes savent que Georges Bizet a habité une petite maison au bord de l’eau à Bougival pour trouver le temps de se consacrer à Carmen. En trois mois de travail harassant, au printemps
1874, il écrit les 1200 pages de la partition, persuadé que, cette fois, il tient le succès. En fait, le 3 mars 1875, c’est un échec retentissant,
l’opéra ayant été jugé scandaleux à cause de son sujet. Trois mois après, Georges Bizet meurt dans sa maison de Bougival, persuadé qu’il
a tout raté. Il a 36 ans ! Quelques mois après cette tragédie, Carmen triomphe à l’Opéra de Vienne, mais c’est trop tard pour Bizet.
En 2010, la maison de Bizet a été ouverte pour la première fois au public.
Une association «La Maison de Bizet» a été créée avec pour objectif de faire connaître Bizet, de développer
des activités, d’enrichir les collections, etc.
Les Amis de Georges Bizet
sous le patronage de l’Académie des Beaux-Arts
Jean Lacouture, président
16 rue Philippe Paget – 78380 Bougival
centreuropeenmusique@orange.fr
Le projet du CEM est né du site exceptionnel de la propriété des Frênes qui réunit la littérature avec Tourgueniev,
la musique avec Pauline Viardot, la peinture avec ces artistes qui ont peint si souvent la Colline
des Impressionnistes sur laquelle la propriété est située.
Ce site est évocateur d’un grand passé.
Il a conquis de grands artistes d’aujourd’hui mais son rayonnement est encore faible
Entrée du parc : gratuite
Visite libre du Musée Tourguéniev : 6 € (5 € pour les étudiants) + 3 € pour la visite-conférence
Adresse du Musée Tourguéniev : 16 rue Ivan Tourguéniev,
78380 BOUGIVAL
01 45 77 87 12
Cet institut a été fondé par décret signé de Catherine II le 5 mai (24 avril) 1764. Le but était de donner une éducation pour que des filles “bien nées“, de la noblesse deviennent des femmes instruites, de bonnes mères, des membres utiles à la famille et à la société. A l’initiative d’Ivan Betski en 1764, l’une des figures de proue du règne de Catherine. Il est amoureux de la pédagogie, il a étudié les œuvres de grands penseurs de son temps (dont beaucoup ont été de ses connaissances ), il a maîtrisé le système pédagogique de Locke, Rousseau, Helvétius. Le but de la création de cette institut était de donner une bonne éducation aux filles de la noblesse, ce qui a radicalement changé la nature de la société de l’éducation, face à la situation sociale de l’époque.
Ivan Betski.
L’Institut Smolny initialement dans les locaux qui ont été construits sous Elizabeth se situait à la Résurrection (Smolny) monastère édifié par l’architecte Rastrelli, toutefois, les établissements d’enseignement sont peu adaptés.
Au début du XIX siècle, il a été décidé de construire un nouveau bâtiment spécial l’Institut Smolny. Son projet a été développé par l’architecte Quarenghi, maître de l’architecture classique, Quarengi admirait la magnifique création de Rastrelli le Monastère Smolny: ” J’ai donc décidé de construire un nouveau bâtiment légèrement sur le côté, au sud du complexe de monastère.“
L’Institut Smolny avait un aménagement confortable: au rez de chaussée sur les côtés du couloir abrité des salles de classe, et au deuxième étage -des salles de séjour et au dessus le dortoirs avec ls sanitaires.
Initialement pour l’admission à l’université il était nécessaire de passer des examens ( un peu de français, encore moins de russe et un peu sur l’éducation religieuse ), les élèves etaient qualifier en fonction du degré de noblesse, dont la naissance a été enregistrée en III, V et VI du livre de familles nobles, ou celles dont le père etait capitaine dans l’armée. Cependant, quelques-uns des nobles étaient prêts à condamner leurs filles à étudier en continu pendant 12 ans, après quoi une question difficile se posait sur le futur mariage des filles trop instruites . C’est pourquoi la majeure partie des étudiantes après 1825, étaient dans les institutions décembristes: deux filles Kahovskogo, par exemple, ont terminé leurs études avec une médaille d’argent.
Présentation des nouvelles élève à la directrice de l'Institut dans son bureau.
Des bourses étaient attribuées et pour celles qui n’en avait pas les parents devaient alors payer 400 roubles par an. Les places étaient limitées et les règles très strictes: levée 6 heures du matin, puis 6 ou 8 cours obligatoire durant la journée. Le temps pour les jeux était très limité. Les filles vivaient dans des dortoirs sous la coupe d’une surveillante.
Dortoir.
En outre, il y avait des femme “classe” ou de “bonnes manières” qui étudiait le comportement de chaque élève durant les cours. Poser des questions sur le sujet étudié était de mauvais ton.
Une salle de classe avec à gauche les femmes "classe" ou de "bonnes manières".
Il est indiqué dans le livre des sorties de 1889, qu’il était attribué des décorations en fonction des résultats : insignes, cocardes de divers couleurs en fonction des résultats. Les cours obligatoires sont la gymnastique et la danse. Il y a interdiction dans l’institut de courir ou de jouer à des jeux de plein air.
Terrain devant l'Institut.
Les cours les plus importants étaient les cours de bonnes manière et le cours de français. Les visites des parents étaient limités à 4 heures par semaine durant les deux jours des visites. Le courrier était surveillé par les femmes de “bonnes manières”.
Examen de maintien.
Les châtiments corporels n’étaient pas en vigueur à l’Institut Smolny, mais il y avait des sanctions, comme l’humiliation devant les autres jeunes filles, rester debout au milieu du réfectoire pendant des repas… L’aspect des jeunes filles était identique, même coiffure avec des cheveux plaqués avec une natte, robes à manches courtes, tablier, cape et tour de cou en ruban.
Sous Catherine II les jeunes filles portaient une robe marron pour les plus jeunes puis bleu, grises et blanches pour les plus agées.
Les cours comprenaient de maintien, de la langue du français, de la littérature russe, de musique, le danse, de dessin et de peinture, de couture, de gymnastique mais également des cours de mathématiques et de physique.
Cours de harpe.
Cours d'artisanat.
Cours de chant.
Cours de géographie.
Cours de danse des premières années.
Cours de danse des dernières années.
Cours de musique (solfège).
Cours de dessin.
Cours de couture.
Cours de maintien à l'heure du thé.
Cours de gymnastique.
Salle de cours de physique.
Salle de réfectoire.
Visite de contrôle médical.
Dernière promotion de l'Institut Smolny 1917.
Chorale de fin d'année d'études.
Spectacle de fin d'année.
Spectacle de fin d'année en costumes folkloriques.
Promenade en hiver, montagnes russes.
Patinoire de l'institut.
Ensemble des professeurs de l'Institut entourant la directrice.
Salle de réunion des professeurs.
Jury de fin d'année composé de personnalités religieuses, militaires et civiles.
Environ 200 jeunes filles de la noblesse et pupilles de 6 à 18 ans ont reçu une éducation stricte à l’Institut Smolny par promotion. Les cours duraient 12 ans, divisaient en quatre cycles de 3 ans chacun.
Quelques élèves de la promotion de 1912.
(?), Vera Issakova et (?).
Leilia (?), E. Dobrocerdskaia et Lisa Narichkine.
Piotr Arcadievitch Stolypine et sa fille ainée Marie Petrovna éleve de l’Institut Smolny
Les 6 meilleures diplômées par promotion recevaient le «chiffre» – un monogramme d’or initiales de l’ impératrice et elles étaient élévées au rang de “Dame d’honneur” à la cour impériale.Été 1917, l’Institut Smolnyz est fermée, les élèves de l’Institut ont été transférées dans d’autres écoles.
Le bâtiment de l’Institut Smolny en 1917 devient le siège des autorités révolutionnaires.
vendredi 13 juin à 20h et jeudi 19 juin 2014 à 19h 30.
Soirées cinéma et soirées gastronomiques
“A VOIR et à MANGER”
Jeudi 19 juin.
Aelita : un film de Yakov Protazanov, URSS, 1924. Durée du film 1h40.
Accompagnement musical : trio jazz avec Aidje Tafial (composition, batterie), Mauro Gargano (contrebasse) et David Vinitucci (accordéon)
Présentation : Serge Bromberg
Après le ciné-concert, les spectateurs quittent le Balzac avec un délicieux panier-dégustation (pirojki à la viande, feuilleté au fromage, salade russe, crêpe au chou et champignons, gâteau aux pommes …) et descendent les Champs-Elysées en direction du Grand Palais, pour la visite de l’installation réalisée par Ilya et Emilia Kabakov dans le cadre de Monumenta 2014.
Ce film dépeint les réactions des habitants lors de l’organisation de l’évacuation du village de Matiora sur l’île du même nom qui doit être submergée par la mise en eau d’un barrage.
“Hostilité des villageois vis-à-vis des autorités lorsqu’on commence à exhumer les cercueils du cimetière de l’île pour les transporter au nouvel emplacement. Comportement des enfants qui disent joyeusement au revoir à leur village au point d’en oublier le squelette de la salle de sciences. Ils arrivent dans leur cité nouvellement construite et se mettent à jouer au ballon, à circuler en vélomoteur…
Mise en regard de personnes âgées qui se réfugient dans la prière pour exprimer leur douleur alors que d’autres font la fête et se baignent dans la rivière pour la dernière fois.
Résignation des habitants qui mettent eux mêmes le feu à leurs isbas alors qu’une vieille dame la nettoie de fond en comble et la fleurit comme si elle faisait sa toilette mortuaire.
Réaction de certains qui viennent récupérer ce qu’ils peuvent dans les cendres de leurs maisons incendiées.
Résistance de la nature au changement symbolisée par un arbre gigantesque que la tronçonneuses n’arrive pas à scier, que la hache n’arrive pas à entamer, que les câbles n’arrivent pas à déraciner et qui semble se venger sur un conducteur d’engin, et qu’en désespoir de cause on essaie de détruire en l’incendiant mais qui reste debout. Il en est de même pour une isba qui n’arrive pas à s’enflammer. Sacrifice de la mère du responsable des travaux d’évacuation qui disparaît avec l’île : on ne la retrouve pas lorsqu’on vient la chercher. Ce bouleversement est plus ou moins bien géré par la stature imposante du président du Soviet rural, Vorontsov, par le chef d’équipe Pavel Pinéguine qui doit composer avec le passé incarné par sa mère, Daria, et l’avenir, une cité toute neuve mais sans “âme” encore.”
la soirée sera consacrée au thème «Lumière et couleur.”
“Nuit des musées” aura lieu en 2014, dans la nuit du 17 au 18 mai. plus de 90 musées, galeries, bibliothèques, salle d’exposition et préparé des programmes spéciaux et s’ouvrira dans la soirée et la nuit. “Nuit des musées” se déroulera 18:00-06:00. Tout musées, comme les années précédentes, vont travailler sur un seul billet, dont le prix ne changera pas et sera de 350 roubles .
En mai, un grand nombre de musées de Saint Petersbourg de Moscou et de bien d’autres villes de Russie ont préparé un programme exceptionnel avec des expositions et des spectacles de jour, des spectacles et des tournées d’auteurs, des concerts, des master classes et des rénovations historiques. Dans le cadre du projet, de nombreuses galeries ouvriront leurs propres expositions pour les visiteurs. Plus de 100 villes russes participent à cet évènement culturel.
“Nuit des musées” – un événement international qui se tient chaque année dans 42 pays en Europe et le nombre de participants augmente chaque année. Les musées d’Europe ouvrent leurs portes cette nuit pour ceux qui veulent donner une aventure hors du commun durant ces heures inhabituelles
la Journée internationale des musées (17-18 mai), action impliquant plus de 2000 musées dans 42 pays en Europe.
L’ordre de l’Amitié est une décoration créée par oukaze du président de la fédération de Russie, le 2 mars 1992. Elle succède à l’ordre de l’Amitié des peuples, une décoration créée le 17 décembre 1972 en Union soviétique.
Le président Vladimir Poutine a décoré de l’Ordre de l’amitié des citoyens étrangers, dont deux Français, récompensant la contribution au développement des relations économiques, scientifiques et culturelles avec la Russie, lit-on jeudi sur le site du Journal officiel russe.
Les récompenses ont notamment été remises à Bruno Ancelin, directeur d’Avtoframos, filiale de Renault, et à Jean Malaurie, directeur du Centre d’études arctiques.
Bruno Ancelin
Il entre chez Renault en 1982, à la Direction de la Recherche. En 1987, il rejoint la Direction des Fabrications à l’usine du Mans, comme Adjoint du Chef de Département Transmissions, puis comme Chef de Service Méthodes.
En 1992, il devient Chef du Service Stratégie Industrielle à la Direction des Technologies de Production, puis chef du Département du Plan à la Direction de l’Ingénierie Véhicules en 1994. En 1996, il est nommé Sous Directeur, responsable des fabrications de l’usine de Flins. En 1999, il devient Directeur de la Logistique et en avril 2006 Directeur du Programme M1 (Mégane / Scénic / Koleos / Fluence / SM3).
Au 1er septembre 2008, il entre au Comité de Direction de Renault. En mai 2009, il est nommé Directeur de l’Industrial Sourcing de l’Alliance chez Renault Nissan BV, poste qu’il aura occupé jusqu’au 1er novembre 2011.
Depuis le 1er octobre 2010, Bruno Ancelin est Directeur des Opérations de la Région Eurasie et Directeur Général de Renault en Russie (Avtoframos).
Jean Malaurie.
Sa carrière est consacrée à des études de géomorphologie, météorisation, structures dynamiques d’éboulis, d’anthropogéographie arctiques et d’étude de développement des populations esquimaudes et nord-sibériennes. Attaché puis Chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (1 948-57), Directeur d’études de géographie arctique à l’École des hautes études en Sciences sociales (EHESS) (1957), Directeur-fondateur du Centre d’études arctiques au CNRS et à l’EHESS à Paris (depuis1957), Président de la Fondation française d’études nordiques (1964-75) et de la Société arctique française (1 980-89). Directeur-fondateur collection Terre humaine aux Éditions Pion (depuis 1955), de la revue inter-Nord depuis 1963), Président de la Commission nationale de géographie polaire (1974-89), directeur de recherche (1979-92) puis Directeur de recherche émérite (depuis 1992) au CNRS. Président du Centre de formation des cadres autochtones du nord de la Sibérie et de l’Extrême-Orient, du Cercle polaire Saint-Pétersbourg (Russie) (1992-94), Président du comité de défense des peuples arctiques de la Russie au Fonds de la culture à Moscou (Russie) (1990). Doyen d’honneur de la faculté des peuples du Nord de puis de l’Université Herzen à Saint-Pétersbourg (1991). Président (1994) puis président d’honneur de l’Académie polaire à Saint-Pétersbourg, Membre titulaire de l’Académie des sciences humaines de e(1996), Président du Fonds polaire Jean Malaurie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris (depuis 1992). Il a fondé en 1992, l’Académie polaire d’État à Saint-Pétersbourg, école des cadres sibériens d’environ mille élèves internes, cinq facultés, quarante-cinq ethnies ; la langue française y est la première langue étrangère, obligatoire. Il en est le Président d’Honneur à Vie.
Démarrage des travaux de restauration le 5 mai 2014
de la Cathédrale Saint Nicolas de Nice
Petit coin de Russie à Nice, cette cathédrale est le plus bel ouvrage orthodoxe sur la côte. Inaugurée en 1912, elle fut érigée en hommage aux immigrants russes installés sur la Côte d’Azur. Inspirée de la basilique Saint-Basile à Moscou, c’est un joyau de l’architecture russe. On observera particulièrement ses magnifiques coupoles aux tuiles vertes ornées de dorures. À l’intérieur, on admirera les icônes à l’effigie du Christ et de Saint-Pierre.
La cathédrale a été construite en 1912 sur les villas Bermont, site de la station principale de la Côte d’Azur. A savoir qu’en 1865 est décédé tsarévitch Nicolas Alexandrovitch. Le terrain sur lequel le temple a été construit fut acquis par Alexandre II. Dans les années 1920, l’association orthodoxe de Nice a commencé à gérer la cathédrale. La Cour de cassation, la plus haute juridiction française, a mis un terme mercredi au litige portant sur la cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas de Nice, en confirmant la propriété de la Russie sur cette église, ses biens et le terrain qu’elle occupe, ont annoncé les médias internationaux.
En janvier 2010, le tribunal de grande instance de Nice a reconnu la Russie propriétaire de la cathédrale. Cette dernière était également revendiquée par l’Association cultuelle orthodoxe russe de Nice (ACOR), qui l’avait gérée de 1923 à 2010. Le 19 mai 2012, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé les droits de propriété de la Fédération de Russie sur la cathédrale en rejetant l’appel de l’ACOR. Cette dernière a déposé un pourvoi en cassation.
L’arrêt de la Cour de cassation a mis un terme au litige qui a duré sept ans.
Les travaux ne feront pas s’interrompre la vie liturgique de la cathédrale. Jusqu’en mai juin les offices s’effectuerons dans la chapelle du parc. A partir de juillet la cathédrale sera ouverte à nouveau les dimanches et les jours de fête .
Cathédrale Saint-Nicolas de Nice
Avenue Nicolas II, 06000 Nice.
Ouverture dès le 1er juillet tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Entrée libre.
Avril 2014, la Fédération de Russie a célébré ses 60 ans d’adhésion au sein de l’UNESCO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture.
Actuellement l’UNESCO compte 195 États membres, ainsi que 8 membres associés. lors de de la 37e seccion du Comité du comité du patrimoine mondial, qui s’est tenue à Phnom Penh (Cambodge) du 17 au 27 juin 2013, 981 biens y étaient inscrits répartis dans 160 États membres. La Fédération de Russie a 26 sites qui sont en attente de classement au Patrimoine Mondial ou Patrimoine de l’Humanité.
Voici la liste des sites en attente:
“Hospice Sheremeteva” -. complexe architectural et historique du XIX siècle à Moscou, répertorié en 1996. Depuis 1923, est transformé en institut de soins d’urgence.
Valaam (composée de plus de 50 îles.)
Répertoriés en 1996. La plus grande île de l’archipel est appelé Balaam. Nord-Ouest District fédéral de Karelie.
Centre historique d’Irkoutsk. District fédéral sibérien, région d’Irkoutsk. Répertorié depuis 1998 et comprend de nombreuses maisons en bois du XIXe siècle, l’église, le Kremlin et d’autres Irkoutsk.
La cathédrale du Christ Sauveur. District fédéral central de Moscou.
Inscrite sur la liste des candidats pour l’inscription en 1998.
Monastère forteresse de Rostov. Rostov. District fédéral central région de Yaroslavl
Inscrit depuis 1998.
Centre historique.de Ieniseï, Territoire de Krasnoïarsk. District fédéral sibérien.
Proposé sur la liste en 2000.
Archipel des îles du détroit de Béring. District fédéral de l’Est Village Nikolsky-
Kamchatka Krai. Inscrit sur la liste de l’UNESCO depuis 2005.
Vasiugan marais en Sibérie occidentale. District fédéral sibérien régions d’Omsk, Novossibirsk et Tomsk. Proposé à la liste en 2007. Marais émergé il ya environ 10.000 ans. Ils sont la principale source d’eau douce dans la région. En outre, les marais VASIUGAN sont une réserve d’animaux.
Montagne naturelle dans le territoire de Krasnoïarsk. District fédéral sibérien Krasnoyarsk
Inscrit depuis 2007.
Kremlin de Pskov . District fédéral du Nord-Ouest de Pskov.
Présenté sur une liste d’attente en 2010.
L’Astrakhan Kremlin. District fédéral du Sud région d’Astrakhan.
En attente de l’UNESCO depuis 2010.
Monastère d’ Ouglitch à Ouglitch. District fédéral central région de Yaroslavl.
Inclus dans la liste d’attente en 2010.
Église Dimitry sur le sang à Ouglitch. District fédéral central région de Yaroslavl.
Inscrit à l’UNESCO depuis 2001
Bolgar architectural et historique. District fédéral de la République du Tatarstan. Volga
Inscrit depuis 1998
L’ensemble de bâtiments historiques à Sviyazhsk. District fédéral de la république du Tatarstan. Volga.
Inscrit en 1998
Paysage culturel et historique Assa Dzheirakh. District fédéral du Caucase du Nord République d’Ingouchie.
Su la liste d’attente depuis 1996
Pont ferroviaire sur le fleuve Ienisseï. Krasnoyarsk. District fédéral sibérien territoire de Krasnoïarsk.
Inscrit en 2000
Sikachi-Alyan. Khabarovsk Krai. District fédéral Extrême-Orient
Sur la liste d’attente depuis 2003.
Teberdinsk réserve (Extension du Caucase de l’Ouest). La ville la plus proche – Karachaevsk, Teberda. La République de Karachay-Tcherkesses. Le district fédéral du Caucase du Nord. Classée attentes en 2004.
Naped Reserve. District fédéral sibérien territoire du Trans-Baïkal.
Inscrit depuis 2005.
Magadansky réserve. District fédéral de l’Est région de Magadan.
inscrit en 2005.
Montagnes Ilmenskye. Près de Miass. District fédéral d’Oural, Région de Tcheliabinsk.
Inscrit en 2008.
Musée archéologique de Tanaïs. Près de Rostov-sur-le-Don. District fédéral du Sud Région de Rostov. .
Inscrit en 2009.
Bikin (Extension de la Sikhote-Alin). District fédéral de Khabarovsk et Primorsk Krai.
Extrême-Orient. Site inscrit en 2010.
Ensemble architectural Izmaïlovo. District fédéral central de Moscou.
Inscrite en 2011.
Oural Bashkirian complexes (Réserves de Shulgan-Tash et Altyn Solok). District fédéral République du Bachkortostan.Volga
Première inscription en 2011.
Grande Pskov. District fédéral du Nord-Ouest Région de Pskov.
En attente depuis 2002.
Entreprise horlogère Paul Buhre a été fondée en 1875 à Saint-Pétersbourg par Carl Bure, dont le fils Paul est devenu son digne successeur.
Paul Pavlovitch Buhre (1842-1892)
En 1874, dans la ville du Locle (Suisse), Paul a acheté une grande fabrique de montres. En 1899, après la mort de Bure, entreprise horlogère Paul Buhre a reçu le titre de “Fournisseur officiel de la Cour Impériale.”
Paul Buhre fournisseur de la Cour impériale, (gravure dans les boîtiers).
Et, comme Buhre n’avait pas d’héritier, après sa mort, la société a été vendue à un homme de nationalité suisse, Jean-Georges Pfund et un Français Paul Girard.
Magasin à Moscou.
Paul Buhre fabrique des montres qui étonnent et impressionnent les clients par leur design original et de qualité. Cependant, même les experts de montres anciennes trouvent qu’il est difficile d’expliquer pourquoi les montres Bure sont si populaires. Beaucoup de sociétés horlogères, comme Oméga, ne pouvaient rivaliser avec la marque Paul Buhre.
Montre en acier à cadran blanc, grand public.
Paul Buhre fabriquait les montres pour le grand public, avec un prix des plus bas qui était seulement de deux roubles. La marque a également produit les montres chères, en argent ou en or.
Montre en or massif aux armoiries impériales.
Montre en or massif avec sa chaîne et les armoiries impériales.
Il vaut la peine de mentionner que Paul Buhre acheté les mouvements compliqués, comme chronographes et des répétitions, à plus célèbres entreprises horlogères suisses.
Mouvement .
En 1876 , Paul Karlovitch reçu le titre de citoyen d’honneur héréditaire pour une réalisation honnête, diligente et consciencieuse pour les commandes avec la Cour en1839. En 1892 il ouvre son premier magasin à Moscou, et plus tard une succursale à Kiev.
Montre Paul Buhre à cadran noir (très recherchée) 1912.
Extrait du catalogue de vente (1912)
En 1916, la société Paul Buhre reçu le brevet suisse ¹ 74 144 pour le chronographe en interne.
À de nombreuses expositions internationales de la société a reçu les plus hautes récompenses.
En 1917, la Révolution a mis fin à l’entreprise horlogère en Russie. Il faut dire qu’il y avait une horloge murale par Paul Buhre au Kremlin, dans le bureau de Lénine.
Le siège a été transféré de Pétrograd en Suisse à Le Locle et le travail “Pavel Buhre” reprend.
Ce n’est qu’en 2004, que Pavel Buhre ( un descendant) entreprit de faire renaître la société avec la création de la société “Maison de commerce de Pavel Buhre Karlovich” . Et en 2005, les nouvelles collections de montres produites suivant la tradition ancienne, ont été mises en vente.
Il convient de mentionner, que Pavel Buhre, le célèbre joueur de hockey russe, est un descendant de la famille Buhre horloger. Il a décidé de faire revivre l’entreprise horlogère de son grand prédécesseur.
Les montres Paul Buhre sont faites dans le style classique. Chaque modèle est original: «M01010», «M0051», «M01015», «M0064», «M0066», «M00640», etc. Presque chaque montre est équipée d’un mouvement suisse ETA, les modèles sont ronds, en inox acier, les lunettes sont des cristaux de saphir, les bracelets sont fabriqués à partir de cuir de crocodile.
Il y a quelques modèles avec une autonomie de 46 heures. Les montres en or sont faits de 18K or rose ou blanc.
M0063 montre-bracelet est un modèle d’un grand intérêt. Le cadran est tourné de telle façon, que c’est plutôt pratique pour lire l’heure dans n’importe quelle situation, même en conduisant une voiture. Aussi la couronne a changé son emplacement – il est placé à “12:00”.
La société a publié une collection appelée “Chasovnik”. Sur le cadran de la montre, il y a les symboles du zodiaque.
Les admirateurs de montres peuvent profiter collections Paul Buhre dans les musées de la Russie et d’autres pays.
Le contre ténor Alexis Vassiliev et François Pernel à la Harpe.
Vendredi 9 mai 2014
LE CONTRALTO : UN AUTRE ASPECT DU CONTRE-TENOR
« Farinelli avait une voix de soprano éclatante, moelleuse, pleine, claire, égale […] dans de nombreux opéras, un seul air, le plus souvent un adagio, avait été écrit pour lui dans le registre du contralto et tous les autres dans le registre du soprano. Son intonation était d’une justesse impeccable, son trille élégant, sa poitrine tenait le souffle avec une vigueur exceptionnelle et sa gorge était très agile, si bien qu’il produisait les intervalles les plus éloignés rapidement, avec une facilité et une sûreté extrêmes […] » (J.J. Quantz, 1755)
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Cette technique de chant, celle des castrats dont Farinelli fut l’un des plus célèbres, Alexis Vassiliev la maintient vivante aujourd’hui. Doué d’un pur contralto, il travaille incessamment à en entretenir la profondeur, la puissance et l’expressivité qui caractérisaient les voix de ces chanteurs qu’on voyait aussi au théâtre.
Il anime ainsi un registre moins entendu que celui des sopranistes, mais qui évoque au plus près celui des interprètes légendaires de Jules César, Orlando et tous les héros incarnés par l’art de Farinelli et ses rivaux.
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La voix de contre-ténor a existé avant, pendant et après l’époque des castrats. Si c’est le désir de fixer la tessiture du jeune garçon qui a provoqué l’usage de la castration, on peutde nos jours interpréter ce répertoire des castrats grâce aux voix de contre-ténors, notamment dans le registre chaud et profond du contralto que possède Alexis Vassiliev, comme le possédaient certains grands castrats. Un registre rare qu’une technique exceptionnelle permet d’entretenir et d’enrichir, tout en faisant passer cette voix dans le domaine de la musique contemporaine, y compris dans certaines pièces créées exprès pour elle.
L’association voix/harpe est très ancienne. On la rencontre dans l’Antiquité grecque, notamment. Si par la suite, à certaines époques, la harpe a connu un emploi plus restreint, aujourd’hui Alexis Vassiliev et François Pernel font revivre cette union dans des répertoires d’époques variées, jusqu’à nos jours (Ave Maria de François Pernel).
Temple du Luxembourg
58 rue Madame 75006 Paris
Places : 20 euros (réd. 15 euros – moins de 15 ans)
Dans le cadre du 400ème anniversaire de la dynastie des Romanov.
Vladimir FÉDOROVSKI : ” Au cœur de la « Russie Eternelle” « Tableaux d’une Exposition » de Modest MOUSSORGSKI | Mikhaïl RUDY, piano
Avec projection vidéo simultanée des esquisses originales de V.Kandinsky
D’après le spectacle conçu par le peintre en 1928 Vladimir FÉDOROVSKI : « Des ballets de Diaghilev aux égéries » « Tableaux d’une Exposition » de Modest Moussorgski – orchestration par Maurice Ravel
Orchestre Symphonique Confluences, direction Philippe FOURNIER
Le pianiste Mikhail Rudy
Vladimir Fédorovski, Mikhaïl Rudy et l’Orchestre Symphonique Confluences dirigé par Philippe Fournier proposent un voyage au cœur de la « Russie Eternelle». Une “promenade” historique, en musique, éclairée par une galerie de portraits des plus éminents personnages, tsars, diplomates, artistes, intellectuels qui ont jalonné l’histoire des quatre siècles de la dynastie Romanov, comme autant de guides étonnants et fascinants qui explorent l’histoire de la Russie et son histoire intime avec la France.
Cette collaboration entre Vladimir Fedorovski, Mikhaïl Rudy et Philippe Fournier est également l’incarnation, sur scène de la tradition du concept d’Art Total, chers aux artistes de la fin du XIXe et début XXe. Elle cherche à rendre hommage à cette fertilisation réciproque des arts en récréant le dialogue du poète, des musiciens, du peintre sous nos yeux, et au prisme d’une œuvre musicale magistrale, les « Tableaux d’une Exposition », écrite par l’un des plus éminents compositeurs et symboles de l’âme russe, Modest Moussorgski.
Au fil des évocations passionnées de V. Fédorovski et de l’interprétation au piano par M. Rudy de l’œuvre de Moussorgski, illustrée par Kandinsky, puis par l’OSC dirigé par Ph. Fournier, pour l’arrangement magnifique qu’en fit Ravel, rejaillit la puissance de l’âme russe et nous plongent au cœur des « Mystères de St Petersbourg ».
Une œuvre magnifique qui symbolise parfaitement les liens d’amitié et de profond respect dans l’histoire commune des cultures russes et françaises, source d’une inspiration réciproque et créatrice à l’image de Moussorgski et Ravel.
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Lundi 19 mai 2014 à LYON -20h
L’AMPHITHEATRE
1, Quai Charles de Gaulle
Cité Internationale
69006 LYON 06 Tarifs de 38,50€ à 46,20€ et tarif Caisse d’Epargne de 24,20€ à 31,90€
Mercredi 21 mai 2014 à VICHY – 20h
OPERA
1, rue du Casino
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Vendredi 23 mai 2014 à PARIS – 20h30
SALLE GAVEAU
45-47 rue de la Boétie
75008 PARIS 08 Tarifs de 33€ à 55€ et tarifs Caisse d’Epargne de 22€ à 27€
Mardi 27 mai à BIARRITZ – 20h
GARE DU MIDI
Avenue Foch
64200 BIARRITZ Tarifs de 32,5€ à38€ et tarif Caisse d’Epargne de 22€ à 27€
CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE PELERINAGE A SAINT HILAIRE LE GRAND L’ASSOCIATION DU SOUVENIR DU CORPS EXPEDITIONNAIRE RUSSE EN FRANCE (1916 -1918) dimanche 8 juin 2014
(week-end de Pentecôte)
Cimetière militaire de Saint Hilaire
Le Grand (Mourmelon) où reposent les combattants russes tombés
au champ d’honneur en France au cours de la 1ère Guerre Mondiale.
PROGRAMME
9.45 Envoi des couleurs.
10.00 Liturgie célébrée dans la Chapelle commémorative.
12.00 Procession et bénédiction des tombes au cimetière militaire russe.
12.30 Buffet russe.
13.00 Repas russe “de tradition”.
15.00 Cérémonie au cimetière avec les autorités civiles et militaires ainsi que les associations des Anciens Combattants de la région et sur les lieux du souvenir.
A l’issue de la cérémonie, visite guidée de la Chapelle commémorative.
16.00 Démonstration de lutte “style russe”.
19.00 Repas du soir: Barbecue – suivi d’un feu de camps. Ambiance musicale russe.
EXPOSITION PERMANENTE SUR LE CORPS EXPÉDITIONNAIRE
RENSEIGNEMENTS:
Courriel : ascerf@free.fr site : www.ascerf.com