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Souvenirs de teffi

Nadejda Teffi

Nadejda Alexandrovna Lokhvitskaïa dite Teffi (1872-1952)

Dix ans après son arrivée à Paris, la grande satiriste et humoriste russe Nadejda Alexandrovna Lokhvitskaïa, plus connue sous le nom de Teffi (Saint-Pétersbourg 1872, Paris 1952) relate dans cet ouvrage son extraordinaire traversée de la Russie en pleine révolution.Dans ce récit, Teffi parle peu d’elle-même, mais décrit tout ce qui l’entoure d’une plume acérée et avec une bonne dose d’humour. Sa prose toute en finesse dépeint, avec retenue, humour et délicatesse, le périple invraisemblable d’une troupe d’artistes quittant Moscou pour se produire en Ukraine, puis à Odessa, avant de fuir le pays dévasté.

Davantage qu’un reportage sur les événements tragiques d’un empire en décomposition, ce livre, qui se lit comme un roman, est une allégorie poétique de l’exil, émaillée de portraits inoubliables dont les lecteurs se souviendront avec tendresse.

Une oeuvre unique, une vision féminine, intime, lucide et drôle d’une tragédie au retentissement universel.

À Novorossiisk, tandis que le bateau qui l’emmène à Constantinople s’éloigne du quai, Teffi fixe sa patrie perdue: « De mes yeux grand ouverts jusqu’à être glacés. Je regarde. Sans bouger. J’ai transgressé ma propre interdiction. Je me suis retournée. Et voilà que, comme la femme de Loth, je me suis figée. Pétrifiée jusqu’à la fin des siècles, je verrai ma terre s’éloigner doucement, tout doucement. »

n. Teffi

Nadejda Tefi à Paris.

Pleurer de rire, rire d’avoir trop pleuré, essuyer ses larmes d’un revers de mots et d’humour. Le remède de Nadejda à la vie, c’est l’ironie, la conscience que tout de même, tous les événements que nous traversons ont en eux autant de comique que de tragique. Si Nadejda était encore en vie, elle dirait : « Surtout, ne m’enterrez pas loin, là-bas ».

« Il y a des jours d’ivresse dans l’histoire d’un peuple. Il en a besoin pour survivre. Mais vivre précisément ces jours-là, c’est impossible. »

Teffi était l’auteur la plus lue par l’émigration russe entre 1920 à 1940. Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Éditions des Syrtes

ISBN : 978 2940 523 436

Prix : 19 €

Parution du livre « Mont Athos et Valaam, Pèlerinages d’un écrivain russe » par Boris Zaïtsev.

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Boris Konstantinovich Zaytsev , Борис Константинович Зайцев 29 Janvier [ 10 février ] 1881 à Orel, mort à Paris le 28 janvier 1972, écrivain, romancier, nouvelliste, dramaturge, traducteur russe. Il commence à écrire à 17 ans. Â l’automne 1900, il fait la connaissance d’Anton Tchékov, à Yalta, et rencontre Léonid Andreïv  qui l’aide à entrée dans le monde littéraire en l’introduisant au cercle littéraire « Mercredi » (Sreda), dirigé par Nikolaï Telechov. Il débute avec le récit « En chemin », paru dans le « Courrier ». En 1903 il rencontre Ivan Bounine, avec lequel il conserve des relations d’amitié. En 1922, il est élu président de la section moscovite de l’Union russe des écrivains.

Après avoir compris la tragédie qui résulte de la révolution et de la guerre civile qui s’en suit, avec la mort de son neveu et de son beau-fils, arrêtés pour participation active au « Pomgol » (organisation d’aide aux affamés), après avoir failli mourir du typhus, Zaitsev et son épouse décident de quitter à jamais la Russie.

Il quitte définitivement la Russie en 1922 pour venir en France. en décembre 1924. L’œuvre de Zaïtsev continue la tradition d’Ivan Tourgueniev et Anton Tchekhov par sa perception religieuse du monde, par son désintérêt pour la course à la prospérité matérielle et à la vie bien rangée. Il est aussi souvent comparé à un autre auteur russe exilé en France, Ivan Bounine, pour son sens aigu de la beauté. Mais sa mélancolie et sa tendresse délicate l’éloignent du pessimisme de Bounine

Zaïtsev

Boris Zaïtsev est une figure emblématique de l’émigration russe, il publie pendant les cinquante années de sa vie en France plus de 30 livres et 800 articles. Il travaille pour le journal « La Pensée russe » en 1947.  La même année, il devient président de l’Union des écrivains russes en France, jusqu’aux derniers jours de sa vie. En 1959, elle commence une correspondance avec Boris Pasternak, tout en travaillant avec les almanach de Munich « Ponts ».En 1957, sa femme est victime d’un accident vasculaire cérébral qui l’affecta énormément.

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Il a été enterré dans le cimetière de Saint-Geneviève-des-Bois, où se trouvent de nombreux immigrants russes qui se sont installés en France.

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Thème de l’ouvrage

Les Zaïtsev et leur fille quittent la Russie en 1922, espérant y revenir bien vite. Mais après un arrêt à Berlin, puis en Italie, ils s’installent définitivement à Paris en janvier 1924. Zaïtsev s’efforcera de transcender ce déracinement comme en témoignent ses souvenirs de Russie, ses romans sur la vie des émigrés russes en France mais également grâce au pèlerinage dans des hauts lieux de la tradition monastique russo-byzantine. Les deux récits présentés ici, le Mont Athos (1927) et Valaam (1936), sont une projection de cette quête de l’auteur exilé, qui s’exprime de manière symbolique à travers l’errance de nombreux moines itinérants, ermites et ascètes, croisés en chemin sur la « Sainte Montagne » et dans l’archipel de Valaam, sur le lac de Ladoga. Deux joyaux littéraires d’une rare richesse poétique écrits à la suite d’un voyage en Grèce et en Finlande. Ces petites paraboles, finement rédigées et sans prétention théologique, restent accessibles à tout lecteur : Zaïtsev met à notre portée l’histoire de la spiritualité fondée sur le silence qui conduit à la paix du cœur (l’hésychasme). Plus qu’un livre de souvenirs sur des lieux visités, ses récits du Mont Athos et de Valaam sont des récits d’états d’âmes emprunts de spiritualité. « Dans mon récit il n’y a rien de savant, de philosophique ou théologique. C’est comme simple pèlerin orthodoxe et écrivain russe que j’ai vécu ces quelques journées au Mont Athos. Et seulement à ce titre ! »

Editions des Syrtes

236 pages – 15 €

code EAN: 978-2-940523-55-

En librairie le 04 mai 2017

“UNE ENFANCE A SAINT PETERSBOURG”
«Детство в Санкт-Петербурге»
Anastasia Zoubov
Ouvrage illustré en couleurs par Tania Becker
Le texte est en versions
française et russe

livre enfance à St Pet

Une enfance à Saint-Pétersbourg est une partie de l’histoire des Zoubov, noblesse russe, qui s’étire du règne de Catherine II à la Révolution de 1917. Ce récit est le témoignage autobiographique de la vie de cette famille du point de vue de l’enfant qu’était Anastasia dans les années 1908-1917, jusqu’au moment où, comme d’autres aristocrates, ils durent quitter la Russie.
Passant par la Finlande, la Suède, la Suisse, la famille s’installe à Baden-Baden en Allemagne. Ces pages sont une plongée dans cette ambiance particulière de fin de siècle. Valentin P. Zoubov, était historien d’Art et penseur libre, il était le grand-père de Tania Becker, qui illustre ici le récit de sa mère. Il a fondé en 1912 l’Institut de l’Histoire de l’Art, rattaché à l’Université de Saint-Pétersbourg. Cette fondation qui occupe alors une grande partie de la maison familiale, existe toujours à Saint-Pétersbourg.
Ce récit richement illustré par Tania Becker est un témoignage sur ces années d’avant et pendant la révolution russe.

L’auteur
Anastasia Zoubov (Anastasia Becker) est née à Saint-Pétersbourg. Elle exerça la médecine en Allemagne, en Iran, en Suisse. Sur l’injonction du généalogiste, A. von Platen, elle témoigne de son enfance et du destin d’une famille d’aristocrates que la Révolution de 1917 a contraint à quitter la Russie.

Traductrice et illustratrice
Tania Becker a consacré sa vie au spectacle (mime, marionnettes, écriture). Depuis une dizaine d’années, elle dessine, écrit, et crée des mobiles. Elle est co-auteur avec Catherine Decroux de Maximilien Decroux, au-delà du Mime (éd. Riveneuve 2015).

Lire la préface: (CLIQUEZ)

logo Digobar ÉditionsDigobar Editions

28 rue des bas longchamps

Bagneux 92220

ISBN : 979-10-96139-05-7 –
50 pages
Prix: 18 €

Sortie la 12 avril chez vos libraires

l'opera

Pour beaucoup d’amateurs français, les superbes arbres que sont Boris Godounov ou La Dame de pique cachent la forêt foisonnante de l’opéra russe. Ils la découvriront ici dans toute sa variété. Depuis les premiers vaudevilles des années 1770, ceux de Sokolovski, Fomine, Pachkévitch, nés de l’esprit des Lumières,  et jusqu’aux dernières œuvres du début du XXIe siècle affrontant les bilans douloureux, ce Guide offre un panorama complet  de l’opéra en Russie et en URSS, montrant les liens qu’il a toujours entretenus avec l’évolution historique du pays et avec les lignes de force de son identité. L’histoire, l’épopée, l’imaginaire populaire nourrissent un genre qui s’inspire autant d’événements décisifs du devenir national que des traditions du récit féerique, et se développe aussi en interaction avec la littérature : les noms de Pouchkine, Lermontov, Gogol, Ostrovski sont associés à ceux de Glinka, Dargomyjski, Rubinstein, Moussorgski, Tchaïkovski, Rimski-Korsakov et d’autres.  Au cours du XIXe siècle, l’opéra suit l’évolution de l’attitude envers l’ordre monarchique, à travers son exaltation (La Vie pour le tsar), sa remise en question (Boris Godounov), et le pressentiment de la Révolution (Le Coq d’or). À l’époque soviétique il devient un des supports privilégiés de la propagande idéologique, reflétant aussi la mise au pas de l’esthétique officielle (Lady Macbeth de Chostakovitch). Avec la disparition de l’URSS, les thèmes se diversifient, tout en laissant prédominer un constat d’une lucidité sans appel, aboutissant au Cœur de chien de Raskatov.
Outre des informations reliant chaque œuvre à l’histoire de la musique russe, les notices, classées en ordre chronologique de compositeur, comportent un synopsis et un commentaire d’écoute développés en fonction de leur importance ainsi qu’un choix discographique et vidéographique.

 L’auteur

andre Lischke
André Lischkené est né à Paris en 1952, dans une famille de musiciens russes émigrés. Après des études de piano et d’écriture musicale il s’oriente vers la musicologie; ses professeurs sont Michel Guiomar à la Schola Cantorum, puis Norbert Dufourcq et Yves Gérard au Conservatoire de Paris, où il obtient un 1er prix. Journaliste et critique musical, conférencier, auteur d’émissions radiophoniques, il se spécialise dans la musique russe. Il collabore aux revues Lyrica, Diapason, L’Avant-Scène Opéra. En 1989-1997 il est directeur artistique de la firme de disques Le Chant du Monde. Docteur en musicologie de l’Université de Paris IV – Sorbonne avec ses travaux sur Tchaïkovski. Depuis 2001 il est maître de conférences en Arts-Musique à l’Université d’Evry.est maître de conférences à l’Université d’Évry. Il collabore régulièrement à l’Avant-Scène Opéra et est l’auteur d’ouvrages sur Tchaïkovski, Borodine et Rimski-Korsakov, ainsi que de l’Histoire de la musique russe des origines à la Révolution (Fayard).

Éditeur Fayard

EAN139782213704524

ISBN978-2-213-70452-4

Date de publication: 12/04/2017

Collection Musique

Nombre de pages 778

Dimensions 23 x 16 x 3 cm   Languefrançais

Prix: 38€

Sortie en librairies  le 27 avril 2017

gen S. Odolenko

Cet ouvrage aborde le rôle de la Russie impériale durant la Première Guerre mondiale ainsi que les répercussions sur le pays notamment l’engagement de sept millions d’hommes aux côtés de la France et sur les différents fronts, le soutien de l’industrie, les lourdes pertes humaines et les conséquences de l’abdication de Nicolas II en 1917.

« Si la France n’a pas été effacée de la carte de l’Europe, c’est avant tout à la Russie que nous le devons, » déclare le Maréchal Foch à la fin de la Première Guerre mondiale. En juillet 1914, Nicolas II décrète la mobilisation générale et engage sept millions d’hommes aux côtés de la France, son armée est une des meilleures et attaque le front est, affolant l’état major allemand qui déplace des troupes du front ouest en renfort (voici une des explications du miracle de la Marne et de ses taxis).

En 1915, l’industrie russe, à la traîne derrière l’industrie allemande, compense par de très lourdes pertes humaines on infériorité en équipements: les soldats récupèrent les armes de leurscmarades morts, les combats ser poursuivent à la baïonnette, au couteau et même à mains nues.Cete hécatombe permet malgré toout d’affaiblir les Allemands qui proposent une paix séparée à Nicolas II: elle est rejetée et la bouocherie se poursuit.

En 1916, c’est Verdun et l’offensive de la somme, le front oriental et relativemet épargné, les Russes en profitent pour s’approvisionner et s’équiper puis lancent deux offencives décisives en Bessarabie et dans le Caucase. L’espooir revient pour les alliés.

Mais arrive 1917 et l’abdication de Nicolas II. Les soldats qui avaient combattu pour la Patrie, Dieu et le Tsar sont perdus, le gouvernement provisoire proclame sa volonté de poursuivre la guerre, tout en donnant des ordre incohérents: l’armée est détruite de l’intérieur. Pour l’auteur “la révolution n’est pas une conséquence d’une prétendue défaite militaire; la revolution serait plutôt la cause première de la destruction de l’armée“.

Alors que les commémorations du 11 novembre 2016 ont rendu un hommage historique aux soldats russes, morts aux côtés des soldats français, l’ouvrage de Serge Andelonko tente de soigner une amnésie générale en démontrant le rôle oublié de la Russie impériale pendant la Première Guerre mondiale

L’auteur

Serge Odolenko

Serge Andolenko (26 juin 1907-27 août1973) militaire français d’origine russe général de brigade de l’Armée de Terre française.  Il est né à Volotchysk (Empire russe) en Ukraine. Il est issu d’une famille aristocratique de vieille tradition militaire (noblesse cosaque par son père et lignée de la famille Chéïne par sa mère Marie). Son père, Paul, magistrat et capitaine de dragons dans l’armée impériale, après avoir combattu l’armée allemande de 1914 à 1917 est resté en Russie après la Révolution. Il est enrolé de force comme de nombreux anciens officiers tsaristes, dans la nouvelle Armée Rouge lors de la guerre russo-polonaise de 1920-1922 . Il décèdera en 1931 lors des premières purges de Staline – contre les officiers – déporté pour “origines nobles”. Son fils ne connaîtra son destin que 35 ans plus tard . À la Révoluion, le jeune Serge (il a 12 ans) et sa mère sont contraints de s’exiler en France, après être passés par Istanbul et Mayence où il aura fait ses études secondaires (Robert – Collège d’Istanbul, Lycée Français de Mayence avant le Lycée Condorcet à Paris).  Admis à l’SÉcole spéciale militaire de Saint Cyr en 1924 (“promotion du Rif”). Il est affecté à la Légion étrangère à la fin de sa scolarité. En 1926, à 19 ans, il est nommé sous-lieutenant à titre étranger au 1er Régiment Étranger en Algérie à Sidi Bel AbbèsMaroc et du Levant. Il est naturalisé français en mai 1928. Il a servi durant la Seconde guerre mondiale, tour à tour aux  1er, 3ème 4ème 5ème et 6ème Régiment étranger, et de 1950 à 1960 il est l’inspection de la Légion étrangère. Il est nommé Attaché Militaire à Vienne (1961-1963) et promu Général de Brigade. Historien passionné on lui doit de nombreux ouvrages sur l’armée française et sur l’armée impériale de Russie.

Editions des Syrtes

(CLIQUEZ)

280 pages , 21 €

  • Date de parution 27/04/2017
  • EAN 978-2940523542
  • ISBN 2940523541

 

Tchoukina les gens

Être un noble en Russie après la Révolution de 1917

Que sont devenus les nobles russes après la révolution d’Octobre 1917 ? Une fois leurs privilèges abolis, leurs biens mobiliers et immobiliers confisqués, une vague de violence contre « les classes exploiteuses d’autrefois » poussa une partie de la noblesse à l’exil. Ceux qui restèrent durent s’adapter, se cacher, se reconstruire au sein de la société soviétique…
Si l’Etat n’a pas réussi à écarter complètement les anciennes élites des postes à responsabilité, de nombreuses mesures vexatoires et répressives rendirent leurs vies compliquées. Elles durent dissimuler leurs titres et se doter progressivement d’une « biographie soviétique ». Malgré un voisinage hostile dans les appartements communautaires, les familles nobles mirent en place des stratégies éducatives qui assurèrent la transmission d’un héritage culturel et d’un sentiment d’appartenance à l’élite.
Ce livre retrace les parcours poignants de personnes dont les vies ont été bouleversées par l’une des plus grandes ruptures de l’histoire du XXe siècle.

Traduit du russe par Karine Guerre et Katia Pichugina. Préface de Nicolas Werth.

L’auteur

Sophia Tchoukina

Sofia Tchouikina, ancienne élève de l’Université européenne de Saint-Pétersbourg, est maître de conférences en civilisation russe à l’Université Paris VIII Vincennes Saint-Denis et chercheuse à l’Institut des sciences sociales du politique (ISP).

Stand ed Belin

Sofia Tchouikina viendra à votre rencontre lors du Salon du Livre Paris pour une séance de dédicace au stand Belin H44, le Lundi 27 mars de 15h à 16h.

Éditions Belin

8, rue Férou 75278 Paris Cedex 06 –

Tél : +33 (0)1 55 42 84 00

  • 352 Pages
  • 23,50 €
  • ISBN : 978-2-4100-0552-3

Ressusciter Maïakovski

Vladimir Maïakovski : poète russe (1893-1930) du mouvement futuriste ayant célébré la révolution bolchevique d’Octobre 1917. Après son suicide, le régime stalinien en fit son héraut, aux dimensions déformées par la censure. Omniprésent jusqu’à l’overdose pendant des décennies, il est devenu malgré lui et à son grand détriment un « classique » de la littérature soviétique.
Une interprétation globale de l’ensemble de son œuvre (poésie et théâtre), partiellement retraduite pour les besoins de l’étude critique (citations bilingues), fait apparaître un tout autre Maïakovski, dont la poétique philosophique rigoureuse est étrangère aux clivages idéologiques dans lesquels il a été enfermé et statufié.
Se référant avec insistance au Christ, il a demandé à être ressuscité dans le futur. C’est aujourd’hui chose faite, de la plus étonnante façon, par une lecture symbolique. La résurrection est sans aucun doute le véritable sens de sa démarche révolutionnaire, qui vise la révolution de la pensée et l’éveil de la conscience individuelle.

Sommaire

La révolution de la pensée. La révolution par les objets. La poésie comme programme révolutionnaire. La propagande contre l’idéologie. La joie et la résurrection.

L’auteur

caroline Regnaut

  • Caroline Regnaut est artiste textile écrivain. Coudre et écrire sont toujours allés de pair depuis son enfance. Auteur d’une œuvre d’enfant écrite de 11 à 27 ans, elle est éditrice par vocation. Après vingt ans consacrés au chant lyrique, elle a relancé son écriture avec des essais de littérature et de philologie, puis des tableaux en assemblage de cravates associés à ses poèmes d’autrefois.

    Site internet de Caroline Regnaut : http://www.toiles-et-poemes.com

18 x 26 cm, 192 pages, 16 euros 

15 contes russes, réunis par Gérard Letailleur

“Pâques de la Sainte Russie”

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  Les contes russes constituent un vaste univers dont les racines remontent aux temps les plus reculés. Ils ont conservé leur symbolique dans la mémoire populaire grâce à la riche palette de leurs couleurs, leur sens du mouvement, leurs nobles sentiments, et parfois leur charmante naïveté.
Dans cet ouvrage, ceux que nous avons choisis ont un point commun : la fête de Pâques. Venue de Byzance au Xe siècle, à l’époque où les premiers slaves posèrent le pied sur le territoire russe entre la Haute Volga et le Dniepr, cette célébration revêt dans la liturgie orthodoxe une dimension fastueuse.
Les plus beaux contes de Pâques portent la signature d’écrivains exceptionnels,  à l’instar d’Alexandre Pouchkine (conte du pêcheur et du petit poisson, conte du pope et de son serviteur Balda), Léon Tolstoï (Le petit cierge, Malacha et Akoulina, le filleul, Le grain de blé), Anton Tchékhov (La nuit de Pâques), Alexandre Kouprine (Le poisson de Notre-Seigneur), Fédor Dostoïevski (Le moujik Marey) et des contes populaires (La Princesse-grenouille, le diable et les œufs de Pâques, la poule chamarée, les deux marchands, Kobolok le petit pain rond, l’oiseau de feu et le loup gris).

Gageons que la redécouverte de ces petits joyaux tisse de nouveaux liens d’amitié entre nos deux peuples et contribue au renouveau spirituel de l’Occident chrétien.

Gérard Letailleur, éditeur d’ouvrages de bibliophilie, est l’auteur de nombreux livres consacrés à l’histoire, dont le dernier, L’histoire insolite des cafés parisiens, préfacé par Jean Piat, paru aux éditions Perrin, a rencontré un vif succès couronné par le prix de l’Académie Rabelais 2013.
Illustrations de Françoise Pichard.

Françoise Pichard, née le 2 novembre 1941 à Lion-en-Sullias, également connue sous les pseudonymes de Chard et Pscharr, est une dessinatrice française, connue à la fois comme caricaturiste de presse et illustratrice de livres pour la jeunesse

Editions Via Romana

http://www.via-romana.fr

138 pages

Prix: 19€

ISBN: 978-2-37271-033-6

Truculent “récit de voyage en Russie”,  

chez TriArtis

Lundi 27 février à 19 h 30.

Affiche Gautier-Dumas

1858, Théophile Gautier et Alexandre Dumas partent, chacun de leur côté, découvrir la Russie. Le premier en revient avec  “Trésors d’art de la Russie ancienne et moderne,” le second avec “Voyage en Russie et Voyage au Caucase”.

Isabelle Cousteil et Agnes Akerib ont eu la clairvoyance de rassembler ce qu’il y a de plus beau et de plus frappant dans ces deux récits pour nous offrir Gautier / Dumas, Fracasse et d’Artagnan chez les tsars.

Réalisé sous la forme d’une correspondance, ce recueil nous permet de redécouvrir  la poésie, l’humour et la truculence de deux de nos plus grands auteurs.

Des couleurs de Saint-Isaac à la recette du Chachlik, en troïka ou à cheval, ils nous emportent dans un tourbillon de splendeur et de démesure.

Scintillement des cités, dangers des steppes… Ce double regard est une immersion dans la superbe et sauvage Russie d’Alexandre II.

La lecture spectacle proposée par Triartis est une adaptation, en musique et en voix, de ce recueil.

Un voyage d’une heure quinze, bercé par la magie des mots de Théophile Gautier et Alexandre Dumas.

TRIARTIS

19 rue Pascal, 75005  Paris

PAF: 10€

Réservation au 09 51 74 96 29

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Paru en 1870, le roman de Nikolaï Leskov (1831-1895), est un écrivain et journaliste russe.  À couteaux tirés décrit, sur fond de trame policière, la décomposition d’une société au bord de ce que Leskov a appelé « un cataclysme inéluctable ». Déjà Léon Bakst, lors de la révolution de 1905, illustrait dans son tableau Terror Antiquus la chute imminente de l’Empire. Mais le cataclysme inéluctable prédit par Leskov sera la révolution de 1917 que Dostoïevski annoncera également dans son roman Les Démons.

Par l’acuité de son observation, Leskov apporte un éclairage singulier sur le nihilisme d’une époque qui, sous sa plume, rappelle étrangement la nôtre.

La traduction de ce roman méconnu, maudit dès sa parution, longtemps interdit par la censure soviétique et découvert depuis peu dans l’édition russe, comble assurément une lacune dans notre connaissance à la fois de l’histoire et de la littérature russes.

C’est une œuvre à plusieurs strates et dont la clef est une vision du monde qui décèle, dans les convulsions du présent, les prémisses de l’avenir. Cet avenir est celui de notre monde, dont la faillite trouve sa source dans une transmutation des valeurs analogue à celle que Leskov a décryptée dans son roman.

Gérard Conio traducteur et préfacier de l’ouvrage.

Il est professeur émérite de l’Université de Nancy, agrégé de lettres modernes, auteur d’un doctorat de 3e cycle Sources françaises et références occidentales dans la poésie russe de 1892 à 1930 et d’un doctorat d’Etat Crise des valeurs et renouvellement des modes d’expression dans la vie culturelle russe de 1892 à 1930.

Après plusieurs années de lectorat dans les universités de Lodz, Alma-Ata, Odessa, Bratislava, il enseigne à l’université de Besançon puis de Nancy II où il est responsable de la section de russe et de serbo-croate.

En librairie à partir du 16 février.

Éditions des Syrtes

980 pages, 28€

 

Zinaïda

(Zinaïda Hippius, 20 novembre 1869, Bielov-9 septembre 1945, Paris)

Une vie au début du XXe siècle entre Saint-Pétersbourg et Paris, dédiée à la culture et à liberté.La vie d’une femme qui pourrait être de notre temps. Zinaïda Hippius,poète, écrivain et critique littéraire, est une star de l’intelligentsiarusse. Admirée et contestée, elleassume la liberté d’être ce qu’elle veut et d’organiser le monde selon ses idées. La liberté dans sa vie s’exprime par un ménage à trois et un genre indéterminé. La liberté pour tous mène à des projets révolutionnaires. Aux côtés de son mari, l’écrivain Dmitri Merejkovski et de leur ami, Dima Filosofov, cousin de Diaghilev, elle entend rénover les structures de l’Eglise et de l’Etat, par une révolution sous le signe de l’Esprit qui apportera Liberté et Justice. Elle en discute avec Berdiaev, elle tente de convertir Savinkov, leterroriste socialiste-révolutionnaire, à une révolution qui soit chrétienne.

La guerre en 1914 ranime l’espoir d’une révolution qui mènera vers un monde idéal, un instant entrevu avec la chute de l’empire russe, mais la prise du pouvoirpar Lénine tue le mirage millénariste et prive les intellectuels de toute liberté. Dans ses carnets, Zinaïda note leur naufrage sous laférule des Gardes rouges. Abandonnant archives et manuscrits, le trio émigre vers Varsovie à travers des régions où se poursuit la guerre civile. Le désastre s’avère total. L’ami de cœur refuse de la suivre vers Paris et à la douleur de l’exil s’ajoute une souffrance inextinguible.

Une nouvelle vie recommence alors à Passy, dédiée à la sauvegarde du patrimoine culturel russe que le gouvernement soviétique menace d’extinction. Les intellectuelsfrançais se montrent peu réceptifsau message. Zinaïda se consacre alors àtransmettre l’héritage de l’Age d’argent aux jeunes émigrés, chez elle, puis, avec les gloiresd’antan,dans les grandes soirées de la Lampe verte dédiées à la littérature et à la philosophie. Une culture qui devrait être restituée à une Russie future redevenue libre.

Dans le climat tendu de la fin des années 1930, comme Merejkovski manifeste sa sympathie pour les régimes autoritaires, Zinaïda est ostracisée par ses anciens compagnonsSR engagés contre le fascisme, dont plusieurs périront en martyrs dans des camps nazis, (Ilia Fondaminsky, Mère Marie Skobtsev). Elle ne partage pas toutes les opinions de son mari, mais en reste solidaire : de leur vie commune, ils ne se sont jamais séparés plus d’un jour… La guerre et l’exode accentuent leur isolement.

Après la mort de son mari, s’installe une existence solitaire que Zinaïda consacre jour et nuit à l’écriture, jusqu’au soir d’août 1945 où elle se rend au Champ de Mars, une ultime sortie, pour fêter Paris et sa liberté retrouvée. La liberté tant chérie.

Éditions Rod, 2016, 363 pages Prix 20€

ISBN: 979-10-93467-66-5

 

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Et si Mère-Nature était une femme ?
Pénétrez dans son monde merveilleux.
Et laissez les histoires de Mama Chamana faire résonance dans votre âme.
Héroïne universelle, elle dompte le temps et les éléments,
façonne le monde comme elle pétrit une pâte à gâteau.

Les histoires de Yana Mori ont conquis les lecteurs du monde entier. « Le Chant de Mama Chamana » est un message de mots et d’images destiné à tous les rêveurs, parents et enfants ! Chaque jour, ces visions métaphoriques nous chantent la simplicité et la beauté de la vie et nous rappellent que force et équilibre résident en chacun de nous.

« Ce que j’ai le plus apprécié dans ce livre, ce sont les illustrations. Elles sont vraiment magnifiques. Elles donnent une certaines forces aux textes. Je crois que j’ai un coup de cœur pour l’illustratrice. De plus avec ses coins arrondis, les Editions Borealia nous proposent un très bel objet. En lisant ce livre, je me suis dit que c’est typiquement le genre de livre qu’un parent lit à son enfant le soir avant de ce coucher. Une ou deux petits récits très courts, où il est possible d’échanger et de poser des questions, le tout superbement illustré. » (Xian Moriarty, Ekablog, 02/02/2016)

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Catalogue raisonné de la bibliothèque de Pierre le Grand : 287 volumes. Notices traduites en français accompa­gnées d’un index des noms propres, gravures, reliures, annotations marginales. Textes de : Irina Beliaeva (BAN), Wladimir Berelowitch (EHESS), Pascal Dubourg Glatigny (CNRS), Irina Khmelevskikh (BAN), Irina Lebedeva (BAN), Valeri Leonov (BAN), Philippe Malgouyres (musée du Louvre), Olga Medvedkova (CNRS), Emilie d’Orgeix (université de Bordeaux III), Ernest A. Zitser (Duke University).

Plus de renseignements voir sur ARTCORUSSE (CLIQUEZ)

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Editeur : Alain Baudry & Cie

Ouvrage disponible auprès d’ARCADIA :

9, Rue du Champ de l’Alouette  75013 Paris – 01 40 09 79 79

Illustrations couleurs, index, relié, dos cousu, 850 pages
Taille : 240 x 320 mm  Prix: 280 €

 

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Ravissant petit livre de la talentueuse artiste orthodoxe Xénia Krivochéine sur la célébration de Noël en Russie, à travers les souvenirs personnels d’enfance.
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Les élégantes illustrations vous plongent dans l’atmosphère des contes populaires russes.
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L’auteur

Xénia Krivochéine est parisienne depuis 1980, elle est née à Saint-Pétersbourg, diplômée de l’Institut du Théâtre, de la Musique et du Cinéma. Elle a illustré de nombreux livres pour enfants et écrit des études historiques. Son dernier livre (en russe) : “Mère Marie (Skobtsov) Une sainte qui appartient à notre temps” .

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Langue: français
Editions: titre_7776671
 Piqûre métallique : 24 pages
 ISBN : 979-10-94948-05-7
Prix : 10€
Dimensions : 16×12 cm

Alain Baudry éditeur
Le 8 décembre prochain présentera chez Arcadia

à partir de 18h

Pierre Le Grand Bibliothèque

Textes de : Irina Beliaeva (BAN), Wladimir Berelowitch (EHESS), Pascal Dubourg Glatigny (CNRS),
Irina Khmelevskikh (BAN), Philippe Malgouyres (musée du Louvre), Olga Medvedkova (CNRS),
Emilie d’Orgeix (université de Bordeaux III), Ernest A. Zitser (Duke University).

Cet ouvrage est le fruit d’un projet collectif réellement européen débutant autour de 2005, avec un groupe d’historiens de l’art et de l’architecture français, italiens, hollandais, flamands, allemands, dirigé par Olga Medvedkova, est venu consulter la bibliothèque de l’Académie des sciences à Saint-Pétersbourg, une source étonnante, pour ne pas dire unique: de la bibliothèque privée du tsar Pierre le Grand. Prince réformateur, personnage qui brisait toutes les normes, responsable de la première occidentalisation de la Russie, créateur de l’une des plus spectaculaires utopies européennes, la ville nouvelle de Saint-Pétersbourg, n’a, en effet, jamais cessé de collecter les livres.

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Il s’est très tôt passionné pour les livres occidentaux illustrés, ceux qui – tels des manuels luxueusement gravés – offraient des modes d’emploi pour les arts et les sciences jusqu’alors inconnus en Russie. En tout premier lieu, il s’agissait des trois architectures – militaire, navale et civile –, dont le tsar recherchait les recettes fondées sur la science moderne. Il en avait besoin pour construire une Russie Nouvelle dont il rêvait passionnément et dont son « paradis », sa ville de saint Pierre ou sa sainte ville de Pierre, n’était qu’un échantillon. Mais il s’agissait aussi de tout un ensemble traitant des arts libéraux et des savoir-faire mécaniques, issus de la révolution humaniste : l’anatomie et la médecine, la botanique et la et la zoologie, la géographie, les mathématiques, la perspective, la physique, la musique…

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Achetant souvent en Europe des collections entières, il acquérait, échangeait, retenait certains ouvrages dans son intimité : dans les chambres et les bureaux de ses palais pétersbourgeois, qu’il voulait petits, comme des maisons bourgeoises. Il y en avait partout : près de son lit, dans les pièces où travaillaient ses dessinateurs. Il en emportait en quantité lors de ses déplacements. À sa mort, sa veuve Catherine les a réunis pour les déposer, avec d’autres objets personnels du tsar, ses instruments, ses habits, à l’Académie.

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Aujourd’hui, les livres du tsar sont conservés au sein du Département des manuscrits de la Bibliothèque de l’Académie des sciences de la Russie à Saint-Pétersbourg. Étrangement, en Russie ils ont fait l’objet de peu de publications ; en Europe cette source a été révélée seulement dans le sillage de ce projet.

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Alain Baudry et Cie éditeur sont heureux de pouvoir enfin publier ce catalogue raisonné des livres personnels de Pierre le Grand, accompagné de plusieurs études inédites : l’ouvrage offre en effet la possibilité de renouveler notre regard non seulement sur la Russie qui, depuis plus de trois siècles, interroge douloureusement son européanité, mais aussi sur l’Europe, telle qu’elle se reflète dans le projet pétrovien.

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9-11, rue du Champ de l’Alouette, 75013 Paris

Tél: 01 40 09 79 79

  • RER : Port Royal (993 m)
  • métro : Glaciere (195 m)
  • Transilien : Paris Gare de Lyon Banlieue (2.5 km)
  • Tramway : POTERNE DES PEUPLIERS (1.3 km)T3A
  • Bus : GLACIERE NORDMANN (141 m)21

 

 

icône comme communion

Georges Kordis est depuis plusieurs décennies l’un des meilleurs iconographes du monde orthodoxe. Son style, reconnaissable entre tous jusque dans chaque détail (ce qui est la marque du génie), témoigne d’une originalité et d’une créativité remarquables, tout en s’insérant parfaitement dans la tradition iconographique orthodoxe dont il respecte le critères fondamentaux. Il est pour notre époque ce que fut en son temps un Théophane le Grec en Russie, et plus encore un Manuel Pansélinos en Grèce (un représentant de la grande tradition byzantine, dont le style est cependant reconnaissable entre tous). Cet ouvrage – qui fait depuis longtemps autorité en matière d’iconologie et a déjà été traduit en cinq langues – présente une synthèse de sa compréhension et de son expérience.
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Il ne se propose pas seulement comme un manuel permettant aux iconographes d’apprendre ou de perfectionner leur art, mais comme le moyen pour tous ceux qui s’intéressent à l’icône de comprendre en profondeur la façon dont sont élaborées les icônes pour réaliser au mieux les buts qu’elles poursuivent, dans une perspective où l’art est au service de la spiritualité. La publication de ce livre original et fort, qui permet de comprendre en profondeur – non dans la simple constatation d’un état mais dans le dynamisme d’une pratique – la composition passée et actuelle des icônes en rapport avec leur fonction spirituelle, est un événement de première importance dans un domaine où rien d’équivalent n’avait encore été publié. Jean-Claude Larchet (extrait de la préface)
  • Éditeur : SYRTES
  • ISBN : 9782940523474
  • Date de parution : 04/11/16
  • Hauteur : 22.50 cm
  • Largeur : 14.00 cm
  • Poids : 0.20 kg
  • Langage original : GREC
  • Prix : 19€

SORTIE le 27 octobre

Edition des Syrtes

Annenkov ed Syrtes

Iouri ANNENKOV

“Journal de mes rencontres”, un cycle de tragédies.

Traduit du russe par Marianne Gourg, Odile Melnik-Ardin et Irène Sokologorsky

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Georges Annenkov dit Iouri Annenkov( auto portrait)

Iouri Annenkov (1889-1974), (en russe : Юрий Павлович Анненков, Iouri Pavlovitch Annenkov) est un peintre, décorateur de cinéma et costumier français, né le 18 juillet 1889 à Petropavlovsk dans le Kamtchatka, Russie, il est décédé le 12 juillet 1974 à l’âge de 84 ans à Paris. Il eut une vie longue, riche et intense. Son père était révolutionnaire proche de l’organisation terroriste La Volonté du peuple qui connut la prison, le bagne et la relégation, fréquenta Lénine, accéda ensuite à une certaine aisance puis tomba en disgrâce. Pour sa part, Annenkov se fait renvoyer du gymnase pour avoir commis en 1905-1906 des caricatures antigouvernementales dans une revue prorévolutionnaire illégale.

En 1911 il part pour Paris. Il y fréquente l’atelier de Félix Vallotton  et retrouve Chagall et  Jean Pougny. En Bretagne à Roscoff, il effectue un stage avec sa sœur Nadejda, biologiste, il étudie les anémones de mer en se servant d’un microscope. Il y crée aussi plusieurs œuvres, des huiles sur toile dont les sujets sont des personnages bretons, des villages. De 1913 à 1924 il retourne en Russie. Il expose pour les associations l’Union de la Jeunesse et Mir Iskousstva.

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De droite à gauche, Annenkov, Lischitz, Tchoukovski et Mandelstamen en 1914

Contraint de s’exiler en France en 1924, Annenkov fait revivre dans son ouvrage le souvenir des personnages qu’il a fréquentés : Gorki, Blok, Akhmatova, Essenine, Lénine, Maïakovski, Pasternak, Trotski et tant d’autres. À chaque souvenir correspond un portrait, dessiné d’un trait épuré, faisant écho à la réminiscence idéalisée de ces artistes et penseurs.

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Dans son atelier rue Campagne-Première à Paris en 1950

Cycle de tragédies, tel est le sous-titre qu’Annenkov donne au Journal de mes rencontres et pour cause : suicide d’Essenine, de Maïakovski, de Piast ; Gorki est empoisonné ; Goumiliev, Pilniak, Babel, Meyerhold sont fusillés ; Blok, Zochtchenko et Pasternak meurent de chagrin et d’épuisement. Zamiatine fait l’objet d’une chasse à l’homme avant d’obtenir le droit d’émigrer. Victimes de tracasseries sans nombre, mis au ban de la vie publique, d’autres courbent l’échine ou se réfugient dans le silence (Akhmatova, Malevitch, Poudovkine). D’autres choisissent l’émigration avec toutes les difficultés qu’implique l’exil.

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Projets de costumes pour Madame de et Lola Montès de Max Ophüls

Ici, Annenkov dresse des listes de noms, de lieux, de dates, de nourritures. Ce goût du catalogue était répandu dans la première émigration. C’était une façon de faire revivre les absents, de préserver la mémoire. Annenkov rappelle à la vie ceux qui ont jalonné sa longue existence, revisite les lieux qu’il a aimés, et surtout Saint-Pétersbourg. Il ne se lasse pas d’en nommer les rues, les avenues, les restaurants, de citer les vers d’Akhmatova, de Blok. Livre-témoin, empli de tendresse à l’égard de ces bâtisseurs damnés, enfants d’un siècle tragique, Journal de mes souvenirs est une œuvre unique, faisant revivre au fil des phrases et des esquisses une époque oubliée et pourtant génitrice du XXème siècle.

Edition des Syrtes

800 pages – 28€

code EAN: 9782940523467

 

Aleko

Etude très complète de l’opéra de jeunesse de Rachmaninoff,  la première parue dans une langue autre que le russe, seule traduction du livret respectant les textes de Vladimir Nemirovitch-Dantchenko d’après le poème de Pouchkine Цыганы (Les Tziganes) publié en 1824. Aleko composé de la dernière semaine de mars 1892 au 13 avril de la même année et créé à Moscou au Théâtre Bolchoï le 27 avril / 9 mai 1893 avec Bogomir Korsov (Aleko), Maria Deicha Sionitzkaïa (Zemfira), Stepan Vlassov (le vieux tzigane), Lev Mikhaïlovitch Klementiev (le jeune tzigane) et Elizaveta Choubina (la vieille tzigane) sous la direction d’Ippolite Altani.

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Sergueï Vassilievitch Rachmaninov en 1892.

 Rachmaninov a conservé toute sa vie un intéret pour les tziganes et leur musique remontant  à une période précédant la composition d’Aleko. Or, à l’époque de l’opéra, il tombe sous le charme d’une femme mariée d’origine tzigane, Anna Alexandrovna Ladyjenskaïa, son aînée de cinq ans, dont le mari,  Piotr Viktorovitch Lodyjenski, se voit tout d’abord dédier le Capriccio opus 12 sur des thèmes tziganes (1892-1894) avant que Rachmaninov n’ose, sans la nommer expressément, dédier à « A. L. » elle-même sa romance « Oh non, je t’en supplie, ne me quitte pas » puis sa première symphonie. On sait par ailleurs, que Rachmaninov ne se lassait pas d’entendre la sœur d’Anna, Nadejda, une chanteuse bien connue chanter des romances tziganes.

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Extrait du manuscrit des Tziganes de Pouchkine dont est tiré le livret de l’opéra Aleko de Rachmaninov.

Extrait musical de l’opera Aleko. Fragment. Final.
Armenian National Opera Theater.
Stage director – Irkin Gabitov (St.Petersburg)

(CLIQUEZ)

François Buhler l’auteur de l’ouvrage:

Ancien virtuose de clarinette et professeur de conservatoire dans sept disciplines différentes, François Buhler est aussi musicologue et auteur de diverses publications spécialisées, de français pour étudiants de langue étrangère, traducteur d’anglais, d’italien, d’espagnol et de russe, correcteur, relecteur, rewriter, graphologue et conférencier.

Edition Connaissances et Savoirs

Essai – 152 pages – 145×210

ISBN : 978-2-7539-0320-3

Prix: 19€ 95.

Photo couverture © M. Renaud Musique en cœur

Théâtre du Passage, Neuchâtel, Mai 2015

Présentations des trois derniers ouvrages

de Pierre Rosniansky

Samedi 25 juin 2016 à 18h

Centre de l’Espérance à Genève.

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Pierre Rosniansky

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 – Le terrorisme sous Stolypine ( complément aux Mémoires du Gl Kourloff)

(CLIQUEZ)

  • Molière ou la Cabale des dévots ( Mikhaïl Boulgakov)    (CLIQUEZ)
  • Rosée claire sur Bise noire, Светлая роза на выжженной траве (CLIQUEZ)

Soirée de lecture, déclamation de vers poétiques , danses et chant.

Entrée minimum CHF 5.-

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Centre de l’Espérance

Salle B, rue de la Chapelle 8,

1207 Genève,    Suisse

Arrêt de tram: entre Terrassière et Villereuse

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Présente

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Le traitement systématiquement négatif de la Russie dans les médias français et occidentaux est indiscutable : corruption, guerres dans le Caucase, atteinte aux droits de l’homme, opposition politique interdite, attentats à Moscou, discothèques qui brûlent, démographie qui s’effondre, minorités sexuelles menacées… Même lorsque la Russie mène seule une guerre juste en Syrie contre ce danger pour la France qu’est l’Émirat islamique, comme les derniers attentats nous l’ont démontré, les médias s’en prennent au Kremlin qui serait une menace pour la paix et la sécurité.

Ce traitement médiatique n’est pas le fruit du hasard. Il est en réalité l’une des facettes de la guerre totale menée contre la Russie renaissante. Une guerre qui monte en intensité au même rythme que le réveil russe bouscule l’agenda voulu par des élites occidentales souhaitant imposer à la Russie, comme à l’Afrique ou l’Amérique du Sud, une occidentalisation forcée sous domination morale, politique, économique et spirituelle américaine. Une guerre qui traduit l’emprise quasi totale sur le monde médiatique, politique et intellectuel français d’une nouvelle idéologie, l’atlantisme, cette variante européenne du néoconservatisme américain.

Pour Alexandre Latsa, la France doit briser cette dynamique qui l’engage sur une trajectoire extrêmement risquée pouvant mettre en péril sa sécurité et même son existence. La France doit ressurgir par une nouvelle trajectoire stratégique et historique qui lui permette d’initier son retour dans l’histoire. Elle pourrait pour cela prendre modèle sur la Russie dont chacun pensait, au cœur de cet hiver 1999, qu’elle était au bord de la disparition, alors que le pays allait, au contraire, connaître une incroyable renaissance, que l’on peut qualifier de printemps russe.

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Alexandre Latsa lors de la présentation de son livre à l’Association Dialogue Franco-Russe le 22 juin 2016.

Alexandre Latsa est un français qui réside et travaille en Russie comme chef d’entreprise, blogueur, commentateur, auteur également de livres en anglais et en russe. Dans cet ouvrage, son premier en langue française, il témoigne, chiffres à l’appui, sur la réalité de la Russie d’aujourd’hui, bien éloignée des clichés habituels véhiculés par les médias français.

Et s’il insiste sur une meilleure compréhension de la Russie, c’est pour en appeler surtout à la réconciliation continentale et au renouveau de l’amitié franco-russe : “La France et la Russie sont deux pays qui, par-delà les aléas de l’histoire, sont éternellement liés. Liés par leur position géographique stratégique, qui fait d’eux les façades du continent eurasien. Liés sur le plan spirituel, car la fille aînée de l’Église et la Troisième Rome représentent les deux formes de la grande tradition de l’Église, l’orientale et l’occidentale. La France et la Russie sont par conséquent les deux poumons d’un seul et même organisme. Liés aussi car la France et la Russie sont des géants culturels, illustrant à merveille le génie de la civilisation paneuropéenne. Liés enfin car nos deux pays sont, par leur statut de géants économiques et de puissances nucléaires, les garants de la paix sur le continent et les pierres angulaires d’un potentiel nouvel ordre mondial, multipolaire et pacifique dont les contours restent, en cette année 2016, encore à définir.”

 “Un printemps russe” est de ce point de vue un livre salutaire proposant, pour la France et l’Europe, un nouveau modèle de civilisation. Site de l’auteur: (CLIQUEZ)

Éditions des Syrtes
Quai Bezanson-Hugues 14
CH – 1204 Genève

ISBN 9782940523429 (mai 2016)

305 pages, tarif: 20€

Editions des Syrtes: (CLIQUEZ)

Présentation à l’Hôtel Pershing Hall

Vendredi 24 juin 2016 à 18h

du livre d’art

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Le photographe Chayan Khoï offre un voyage en images à travers l’immensité de la Russie. Photographe et peintre iranien mondialement connu, Chayan Khoï expose son travail dans de nombreux pays, notamment à la galerie Artcurial, à Paris.

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Il se partage entre ses domicile et atelier parisiens et de très fréquents séjours itinérants. Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, Kathy Rousselet est directrice de recherche à Sciences Po, au Centre de recherches internationales. Elle travaille sur la Russie, et en particulier sur les questions religieuses.

Des grandes capitales russes européennes à l’extrême orient, en passant par l’immensité des steppes de Sibérie, Chayan Khoi a sillonné à moto les 18 000 kilomètres qui séparent Kiji du Kamtchatka, il a fait plus de 40 000 photos.
Des paysages hallucinants, des bâtiments en ruines, des restes de l’empire soviétique, il a tout photographié a réalisé près de quarante mille photographies.

Comme des balises, il en a retenu des églises, monastères et chapelles, témoins de la Russie éternelle.

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En traversant villes et villages, par des routes ou des chemins boueux, il a découvert des églises monumentales comme des petites chapelles en bois peint, nichées au bout du monde. Il restitue avec poésie les mystères et la complexité de l’âme russe, le passé des Tsars comme celui des soviets, dans une étrange continuité avec le renouveau spirituel du pays.

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Kathy Rousselet, directrice de recherche à Sciences Po, sociologue et spécialiste des religions en Russie, ponctue le parcours de repères et enrichit le propos par son éclairage passionnant sur l’évolution de la foi dans ce pays attachant, déroutant et pétri d’émotions fortes. Kathy Rousselet   travaille sur la Russie, et en particulier sur les questions religieuses.

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Reliure: Relié sous jaquette

Page : 259p  Format :  30x30cm

Prix:  39€ 95

Hôtel Pershing Hall

49 rue Pierre Charron 75008  Paris

PR Poèmes

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5 Sens Editions
Genève, Suisse
Tél. +41 (0)76 789 05 92
Registre du Commerce – IDE : CHE-293.511.358
contact@5senseditions.ch

 

PR cabales

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Suite à l’ouvrage de Paul Kourloff

“Mémoires du Général Paul Kourloff”

voir sur Artcorusse

Numériser 2

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Un voyage pour la Russie

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Extrait

Aussitôt arrivée à l’hôtel, une bonne odeur de vatrouchka m’appelait pour le petit-déjeuner. Mais je montai d’abord dans ma chambre, car ma promenade matinale avait fait jaillir quelques paroles poétiques en mon cœur, et je désirais les écrire tout de suite sur mon carnet, un très joli carnet Moleskine, qui m’avait été offert par ma grand-mère, et me suivait partout…

Ton chant, ô mon Ange,

Envoûtant violon, l’assoluto

Comble dans la douceur 

D’un murmure de violoncelle.

Tu nous entraînes dans le tourbillon

De ta danse étoilée.

Pluie nimbée de lumière,

Chatoiement des bleus nuits et azur,

Des ors insondables.

Jusqu’à la Vie, étincelles sanguines.

L’atmosphère de ce poème annonçait la soirée inoubliable qui me fut accordée ce soir-là, entre rêve et réalité… Je ne sais si ma dernière soirée dans les brumes de SaintPétersbourg fut une réponse à mon poème. Était-ce un songe lié à mon poème et à ma promenade du matin ou un intermède vécu, dont les correspondances furent fondues à l’extrême… dont la présence du violoncelle tissait le lien. Douce comme un murmure de violoncelle, à la fois grave et satinée, sa voix s’éleva, se fondant dans les vibrations de l’heure bleue. Caressant mon visage, ses intonations subtiles glissèrent jusqu’au fond de mon cœur, lui apportant la sérénité d’un ronronnement de chat. Puis il y eut la beauté d’un point d’orgue silencieux, attendant la reprise qui ne tarda pas, en volutes étoilées. Une harmonie paisible se mit à couler, aussi limpide qu’un ruisseau à sa source et aussi réconfortante qu’un chocolat 3 chaud dégusté près des flammes dansantes de la cheminée. Le vin blanc d’Alsace à la belle robe ambrée, que nous savourions, apportait sa note de tendre ivresse, comme un enveloppement d’Anges musiciens……

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Editions Encre Rouge

  • Nombre de page : 117
  • Dimension : A5
  • ISBN : 979-10-96004-12-6
  • Date de parution : Mai 201e

Prix public : 17,50€ TTC

Site internet : www.encrerouge.fr

Mail : contact.encrerouge@gmail.com

Parution du livre  en russe :

“Histoire d’une paroisse d’émigrés”

relatant son histoire depuis sa fondation en 1928 de :

“L’Église Orthodoxe de La Présentation de La Très Saint Mère de Dieu au Temple.”

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HISTOIRE D’UNE PAROISSE D’ÉMIGRÉS

Paroisse de l’Église de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu près l’Action Chrétienne des Etudiants Russes à Paris.

Ce livre relate l’histoire de l’église de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu. Elle fut instituée, il y a près de 90 ans, en tant qu’église de l’Action Chrétienne des Etudiants Russes, ACER, (PCXД).  Ses fondateurs et prêtres étaient, parmi beaucoup d’autres, le père Serge Tchetverikoff, le père Vassilii Zenkovski, le père Alexandre Kniazeff, le père Victor Yurieff, le père Igor Vernik. La pratique de la prière de plusieurs générations d’émigrés se reflète dans la vie de l’Eglise de la Présentation, son histoire est remplie d’évènements marquants et parfois tragiques, chargée d’esprit d’amour et de sacrifice envers l’Eglise et son prochain.

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Cette paroisse se situe au 91 rue Olivier de Serres, 75015 à Paris, prés de la Porte de Versailles

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Cet ouvrage est en vente à la paroisse:  91 rue Olivier de Serres 75015 Paris

et à la Librairie des Éditeurs Réunis: 11 rue de la Montagne Sainte Geneviève 75006 Paris

Il comprend de nombreuses illustrations en couleur et noir et blanc..

Prix: 25€

Courriel: DiffusionEdLP@numericable.fr

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Traduit du russe par Françoise Lhoest, éditions des Syrtes, Genève, 2016, 150 p.
Le Père Gleb Kaleda est déjà connu des lecteurs francophones par un livre intitulé “L’Église au foyer” paru en 2000 aux éditions du Cerf.
Dans la première partie de ce nouveau livre, il nous livre un témoignage et des réflexions relatives à son ministère d’aumônier de prison de 1992 à 1994, soit les deux dernières années de sa vie. Il fait apparaître les particularités de la pastorale des prisonniers liées à la fois aux difficultés propres au milieu carcéral, à la psychologie particulière de ceux qui y vivent, aux relations spéciales qu’ils entretiennent avec leurs semblables, et à leurs difficultés d’aborder la foi dans un milieu qui en est a priori éloigné. Comme Dostoïevski dans ses Souvenirs de la maison des morts, le Père Gleb témoigne de sa confiance dans l’aptitude de l’homme, en qui l’image de Dieu ne peut jamais se perdre, à se repentir et à se transformer positivement, quel que soit le poids du passé et les difficultés du présent. Il fait part des ses efforts spirituels et matériels pour réintroduire des structures (local pour les confessions, chapelle…) et une vie chrétienne dans les prisons, dans un pays où elle en avait été officiellement bannie pendant soixante-dix ans.
Ce témoignage et ces réflexions sont très liés au contexte historique, politique et sociologique de la Russie dans les années qui ont immédiatement suivi la perestroïka, et sont souvent assez datées. Mais il y reste une dimension universelle, relative notamment à la psychologie des prisonniers, à la façon de l’aborder, et à la manière dont le ministère du prêtre peut s’exercer dans ce milieu particulier.
Une deuxième partie du livre rassemble: 1) des témoignages de prisonniers adressés à l’épouse du Père Gleb à la suite du décès de celui-ci en 1994, qui soulignent les qualités de leur aumônier; 2) un texte d’Alexandre Dvorkine sur la vie et l’œuvre pastorale du Père Gleb; 3) des souvenirs Gennadi Orechkine qui fut un directeur de prison d’une grande humanité et favorisa grandement l’activité pastorale du Père Gleb.(Jean-Claude Larchet)

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Le père Gleb Kaleda (Petrograd 1921-Moscou 1994) était un professeur de géologie qui avait parcouru toute l’URSS, organisait des conférences, et publiait des contributions scientifiques de grande valeur. A peine sorti de l’école secondaire, il avait été mobilisé, à l’écolage dans les troupes de transmission : envoyé sur tous les fronts de la guerre, il avait mérité par sa bravoure de très nombreuses décorations. Mais si son frère fut tué au combat, lui au contraire n’eut jamais à tirer et ne fut pas blessé. Le Seigneur gardait Son serviteur pour la mission à venir. Etudiant brillant, professeur remarquable, sa carrière n’en fut pas moins freinée parce qu’il n’était pas membre du parti communiste. Dès l’enfance, il était profondément croyant. Marié à Lydia Vladimirovna, la fille de son premier père spirituel, saint Vladimir Ambartsoumov, un prêtre martyr, aujourd’hui canonisé, il était père attentif d’une famille nombreuse de six enfants qui compte aujourd’hui deux prêtres et deux moniales, et une petite-fille moniale. Ordonné au sacerdoce en 1972 agé de 52 ans, en secret (au grand jour, il n’aurait jamais pu l’être), par un autre savant géologue, le métropolite de Iaroslavl Ioann (Wendland), il célébra clandestinement chez lui jusqu’en1990. Le patriarche. Alexis II le chargea alors de l’organisation de la catéchèse, tout spécialement à destination des prisonniers. Il fut donc le premier aumônier de prison en Russie depuis la révolution. Le père Gleb, riche d’une grande expérience humaine, s’y attela avec autant d’énergie que d’enthousiasme. Tout était à faire, à inventer. Sa foi souleva des montagnes. Ce petit livre relate cette expérience bouleversante et la réflexion qu’elle induit. Il s’accompagne de témoignages sur son auteur et sur son interlocuteur, Guennadi Nikolaevitch, un directeur de prison hors normes.

Editeur: Editions des Syrtes

Parution:avril 2016

Format:Broché

Dimensions:20 x 12 x 1,4 cm

Pages:148 pages

EAN13:9782940523405

Prix conseillé: 15€

Artcurial organise la signature par Xénia Muratova

La Russie Inconnue,

Art Russe de la première moitié du XXème siècle en France

Vendredi 20 Mai 2016 de 18h30 à 20h

L. Survage

Léopold Survage “Déesse avec trois grâces”, 1924 Huile sur toile 146 x 114 cm Collection Tatiana et Georges KHATSENKOV

Cet ouvrage réalisée par Xenia Muratova, (Historienne d’art, Professeur émérite des universités françaises et Président du Centre international d’études « Pavel Muratov »),    est consacré essentiellement à l’œuvre des artistes russes qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle ou ont été obligés d’émigrer avant et après la révolution de 1917.
De nombreux artistes russes de cette génération ont participé pleinement à la vie culturelle et artistique de France et de la Côte d’Azur. Ils faisaient partie, de façon incontournable, du panorama richissime de la culture occidentale des années 1920-1950.

2-91

Youri (Georges) ANNENKOFF (1889 – 1974) Poissons rouges, 1928 Huile sur toile 74 x 60 cm

Tout en épousant l’identité artistique occidentale, ils ont gardé, néanmoins, leur singularité due à leur éducation artistique en Russie et à l’imprégnation par les traditions de la culture russe. Certains d’entre eux, comme Vassili Kandinsky, Alexeï Iavlensky, Marc Chagall et Chaïm Soutine, ou encore Léon Bakst, le célèbre décorateur des Ballets russes, ont acquis une gloire universelle, mais les autres, non moins doués pourtant, sont restés jusqu’à présent dans l’ombre.
Néanmoins, les artistes russes en exil ont apporté une contribution considérable soit dans le parcours des avant-gardes et de l’art abstrait soit dans celui de l’art figuratif, y compris le réalisme poétique et l’art néo-classique des années de l’entre-deux-guerres et dans la période qui suit la Seconde guerre mondiale. Leur contribution fut décisive non seulement dans le développement de l’Art déco mais aussi dans la formation du design moderne en général.

8-10

Nadia LEGER (KHODOSSIEVITCH) (1904 – 1982) Nature morte à la poupée, 1957
Huile sur toile 73 x 92 cm
L’objectif de cette publication, est de faire connaître au large public européen toute une vaste couche  de l’art russe, encore peu connue mais qui reste toujours vivante et présente dans l’héritage culturel de l’Europe. La collection réunie par Tatiana et Georges Khatsenkov rend hommage à cet art dont Paris, Monaco et la Côte d’Azur sont les lieux de prédilection, endroits privilégiés de la féerie pour la création artistique.

Voir le film réalisé par ARTCORUSSE lors de l’exposition au musée de Montparnasse : (CLIQUEZ)

Signature de l’ouvrage  Librairie Artcurial,

de 18h30 à 20h

7, Rond-point des Champs Elysées, 75008 Paris

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Auteur: Xenia Muratova
Format: 24 x 28
1 vol. 504 pages avec 650 illustrations noir et en couleur
Broché avec rabats
2015  Édition en russe et en français
Editeur :  Silvana
Isbn : 88-366-3182-7
Prix; 40,00 Euro

 

Triodiomes II

Triodiomes Verso

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À l’aube du XXe siècle, Carl Gustavovitch Fabergé est à la tête d’un empire de luxe employant plus de deux cents personnes, comptant quatre filiales en Russie et une à Londres.
En quelques années, cet artiste exceptionnel a révolutionné l’orfèvrerie et transformé la bijouterie de son père en un lieu mythique où se retrouvent têtes couronnées et milliardaires de passage en Russie. En suivant l’ascension extraordinaire du jeune Carl Fabergé à Saint-Pétersbourg, à Londres et sur la Côte d’Azur, le lecteur plonge au cœur d’une époque en pleine mutation, à la vie artistique et culturelle foisonnante, aux idéaux sociaux et politiques exacerbés.

Forte de son succès, lors de sa parution en 2010, cette biographie palpitante écrite à la manière d’un roman, est rééditée avec en plus, un cahier de photos et des documents inédits fournis par la famille Fabergé.

L’auteur :

Caroline Charron© Henri Martin

Journaliste et auteur, Caroline Charron a fait plus d’un an de recherche avant de se lancer dans cette biographie romancée de Carl Fabergé, orfèvre de génie au destin intimement lié à celui de Saint-Pétersbourg, de la famille Romanov et de la Russie éternelle.

Lauréate du prix Dynamique au Fémin’Ain 2011.

Retrouvez l’auteur sur son blog : http://auteurcarolinecharron.wordpress.com

Avec le soutien de Tatiana Fabergé :

Ce livre bénéficie du soutien de Madame Tatiana Fabergé arrière petite fille de l’orfèvre :

«Grâce à un minutieux travail de recherche et de reconstitution de la Russie d’avant la Révolution de 1917, Caroline Charron a réussi à redonner vie à mon arrière-grand père, sa famille, son travail et le contexte dans lequel ces événements se sont passés

Prix public : 22 €, 310 pages, EAN : 9782351200476
En vente sur internet:
www.editions-complicites.com

ou directement auprès de l’auteur: CLIQUEZ

Chez les libraires fin février 2016.

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979-10-93466-11-8

L’auteur:Vassili Panteleimonovich Starodumov

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Vassili Panteleimonovich Starodumov ( 25 Décembre, 1907 – 13 juillet 1996 Irkoutsk)

Écrivain, conteur, artiste, poète, auteur – compositeur, journaliste, chroniqueur du XX siècle. Il a vécu 89 ans dans sa région d’Orkourtsk et, selon Evgueni Souvorov Adamovich, membre de l’Union des écrivains de la Russie:” La nature l’a doté de tout ce qui est nécessaire à l’écrivain: santé, talent, gaieté, curiosité et … grande crédulité, sans lesquelle on ne peut pas être auteur pour les enfants.”

Starodumov est sans nul doute l’un des meilleurs conteurs non seulement en Sibérie, mais aussi en Russie. Son récit  est un récit poétique sur le Baikal, en parlant de sa richesse, et un fond de “mer sacrée”.

Vassili Starodumova a laissé un riche héritage : 20 chansons, 300 poèmes, 700 pages du roman de la Révolution et de la guerre civile (non encore publié), plusieurs livres de contes de fées de Baikal.

L’ouvrage

Le Baïkal, le plus grand lac du monde, et sans doute aussi le plus mystérieux. Si on l’appelle la Mer Sacrée, c’est parce que tous ses rochers, les fleuves qui y prennent leur source et la nature alentours ont inspiré des mythes et des contes encore racontés aujourd’hui par les habitants des villages de Sibérie.

Depuis la nuit des temps, les contes du lac Baïkal se sont transmis, de génération en génération, parmi les Bouriates, tribus mongoles qui vivaient sur ses rives avant l’arrivée des Russes au 17e siècle.

Les pêcheurs, les bergers et les chasseurs, mais aussi les montagnes, les rivières et les forêts  sont les héros de ces contes. Le plus illustre est Baïkal, honoré du nom de Mer et aussi aimé pour les richesses dont il est prodigue que redouté pour ses tempêtes.
Les sept contes de cet album ont connu un immense succès lors de leur publication en Sibérie, il y a quarante ans. Aujourd’hui, ils sont toujours aussi populaires en Russie. Pour la première fois publiés en français, ils sont proposés avec les illustrations de l’édition sibérienne originelle.
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Le traducteur, Philippe GUICHARDAZ,

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Il est le fondateur d’Eurcasia, une association de jumelage entre le Lac Baïkal et le Lac Léman. Il a acquis au cours des 20 dernières années une connaissance précise de la région du Baïkal.Les amitiés construites au cours de nombreux séjours dans cette région de Russie, lui ont fait découvrir les contes du Baïkal, dont il est aujourd’hui le traducteur. Il est aussi l’auteur de Baïkal Mer sacrée (Pages du Monde Eds)

L’illustratrice : Raïssa BARDINA

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Née en 1930 dans la région de l’Amour, Raïssa Bardina a travaillé toute sa vie comme illustratrice avec les plus grandes maisons d’édition de Sibérie et de Russie. Elle aétudié à l’Ecole d’Art d’ Irkoutsk au département pédagogique de 1949 – 1954 ans  avec Krylov, S. Vinogradov, AP Zhibinova et KA Gruenberg. Depuis 1955, elle a travaillé dans le secteur du livre sur la Sibérie orientale, elle a publié durant plus de trente-cinq ans, poursuivant le dialogue avec la littérature pour enfants dans le “Sibiryachok” magazine.

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En 1957 – 1960 elle a enseigné à l’Ecole d’Art d’ Irkoutsk. Depuis 1971 – graphiste dans la maison de création  pour les arts de la Fédération de Russie. Depuis 1974 – elle est membre de l’Union des Artistes. Début 1970, elle exhéle dans la peinture de chevalet, créant des natures mortes, des images fabuleuses, les cycles de paysages naturels du lac Baïkal, Irkoutsk, et des série monumentales.

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Une exposition en l’honneur de ses 85 ans lui a été consacrée en 2015, sous le titre «Comment illustrer les contes».

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Editions Borealia

13 Villa Paul Verlaine 75019 PARIS

Vous pouvez commander l’ouvrage pour 15€ sur http://borealia-boutique.com/produit/les-cornes-dogailo-contes-du-baikal/

 

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Qui était le généralissime Alexandre Souvorov (1729-1800)? Le barbare qui a massacré les citoyens de Varsovie en 1794? L’extravagant énergumène dont les excentricités frappaient l’imaginaire des Européens? Le sauvage guerrier qui mit en déroute les armées ottomane et française? La réalité est plus subtile.

Cultivé, lettré, armé de connaissances de la littérature classique, d’une volonté de fer, Souvorov a permis la renaissance de l’armée de Pierre le Grand. Son génie tenait en ces trois principes: le coup d’œil, la rapidité et le choc. Son Art de vaincre, résumé de sa science militaire, étonnait ses contemporains. Ses décisions imprévisibles et, à première vue, funestes lui ont pourtant valu ses victoires; il livra soixante-trois batailles, et les remporta toutes.

Mais son originalité et sa modernité tiennent en ce que pour lui, à une époque où les soldats n’étaient que chair à canon, l’homme représentait sa préoccupation première. Education, formation, humanité, hygiène sont les qualités qu’il exige de la troupe. Le soldat est son frère, à qui il s’adresse dans son langage qui, tout comme son comportement désintéressé et fantasque, étonnera et offusquera les généraux issus de la noblesse européenne.

Le livre du général Serge Andolenko, solidement documenté, relate la vie, les idées et l’héritage d’un des plus célèbres meneurs d’hommes de l’histoire, génie militaire qui contribua à la renaissance de la Russie.

L’auteur

Serge Andolenko (26 juin 1907-27 août 1973) est un militaire français d’origine russe qui fut général de brigade de larmée de Terre française. Né à Volotchysk en 1907 dans l’Empire russe, en Ukraine, fils unique, il est issu d’une famille aristocratique de vieille tradition militaire (noblesse cosaque par son père et lignée de la famille Chéïne par sa mère Marie). Son père, Paul, capitaine des dragons dans l’armée impériale, après avoir combattu l’armée allemande en  1914, combat les  Bolchéviques à Kiev pendant la guerre civile (il décèdera dans un camp en 1931, déporté pour “origines nobles”). A la Révolution, le jeune Serge (il a 12 ans) et sa mère sont contraints de s’exiler en France. Admis à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1924 (“promotion du Rif”), il y sert avec le prince Dimitri Amilakvari.
Nommé sous-lieutenant à titre étranger, il est affecté à la Légion étrangère à la fin de sa scolarité. Il servira tour à tour aux 1er, 3e, 4e,5e et 6e Régiment étranger, ainsi qu’à l’Inspection de la Légion étrangère (1959-1960).

Le général Serge Andolenko a écrit plusieurs ouvrages. Il fut général de l’armée française et a servi durant la seconde guerre mondiale et la guerre d’Algérie. Sa naissance en Russie peut surprendre mais c’est un cas exemplaire d’officier de Légion étrangère !  Il est décédé en 1973 .

Beau volume de 336 pages avec une préface de Dominic Lieven, bibliographie, écrits de Souvorov, croquis de batailles et un portrait de l’auteur en n/b.

ISBN 9782940523375 (2016)

Prix :23€

 

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L’un des agents soviétiques qui avaient participé à l’enlèvement du général Koutiepov en janvier 1930 lui a rendu un bel hommage en affirmant qu’il était “le principal générateur d’idées et le chef incontesté des officiers de l’émigration, surtout des plus jeunes. C’était une idole pour la jeune génération des officiers blancs“.
Et, de fait, dans la mémoire de l’émigration russe blanche, le général Koutiepov (1182-1930) occupe une place bien à lui, à la fois unique et presque banale. Simplicité, rigueur morale, courage, intelligence immédiate des situations et des faits concrets, autorité naturelle, constance, honnêteté scrupuleuse, amour viscéral du peuple russe, fidélité aux valeurs éternelles de la Russie – ce sont là les principales qalités que reconnaissent à Koutiepov ses partisans et ses admirateurs. Sa personnalité semble largement se retrouver dans le type caractéristique de l’officier russe : amoureus d’une patrie idéale, proche de son peuple et de ses hommes et prêt à servir son pays avec simplicité et abnégation. La grande littérature russe, depuis Pouchkine, fourmille de personnages qui rappellent Koutiepov.
Plus qu’un père ou un guide, comme le général Wrangel, il fut pour beaucoup de combattants blancs un frère aîné, auquel l’expérience avait apporté le discernement des choix de vie et qui entraînait tout naturellement à sa suite une jeunesse appelée par son sentiment du devoir à la lutte contre les bolcheviques. Pendant la guerre civile, il y en eut d’autres comme lui. Mais de l’ émigration il fut le seul.

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Spécialiste de l’histoire russe, Nicolas Ross est l’auteur de nombreux ouvrages :«  Aux sources de l’émigration russe blanche”  (2011),« Le Crimée blanche du Général Wrangel (1920)” (2014), «Saint Alexandre-Nevski: centre spirituel de l’émigration russe ( 1918-1939)” (2011) ….
Lien Éditions des Syrtes

Éditions Des Syrtes

Nombre de pages 334, Broché, 15X19

Prix 23€

ISBN : code_barre

 

Numériser 2

Grand passionné de la cité pétroviene qu’il connait bien, y allant depuis 1993  Jean-Bernard Cahours d’Aspry nous emmène dans un voyage d’exception à la découverte de la Venise du Nord.

C’est à Saint-Petersbourg que sont nés les Ballets Russes de Diaguilev, révolutionnant les arts de scène. Pierre Le Grand créa cette cité sur des marécages ou ont éclos la musique, la littérature l’architecture, la peinture russe dans les académies, les universités les conservatoires, les théâtres ,les musées…….

Ouvrage préfacé par le prince Constantin Mourouzy.

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ISBN 978-2-35979-099-3

Editions Apopsix

257 pages et 200 illustrations couleur et noir et blanc

Prix 45€

Dédicace par Micha Komaroff-Kurloff

(petit-fils du général Paul Kourloff)

et Pierre Rosniansky, historien

SAMEDI 24 OCTOBRE de 11h à 17 h

Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris

Mémoir gen Kourloff

“Mémoire du général Paul Kourloff, l’agonie de la Russie Impériale”
Paul Kourloff
Préface de Vladimir Fédorovski, traduction de M.N. Komaroff-Kourloff et P. Rosniansky

Komaroff Rozianski

À droite Michel Komaroff-Kourloff et à gauche P. Rosniansky.

Témoignage historique de premier plan, les mémoires du général Paul Kourloff passent en revue les évènements et personnalités qui ont marqué la période russe prérévolutionnaire qu’il a qualifiée d'”agonie de la Russie impériale“. Il parle de ceux qu’il a côtoyés : le tsar Nicolas II, les responsables de la lutte antiterroriste, Raspoutine, etc. Sa carrière fut brutalement interrompue par l’assassinat de P. Stolypine, président du Conseil des ministres et grand réformateur. Ce témoignage illustre la question du terrorisme en Russie à l’époque.

Dédicace dans le cadre du 9ème Salon du livre russe au CRSC

 

Harmattan

ISBN : 978-2-343-04665-5 • mars 2015 • 310 pages
Prix éditeur :  29,45 €

Commander la version numérique (Pdf texte) : Commander la version numérique au format Pdf 24,99 € | 3 172 Ko
EAN Ebook format Pdf : 9782336371283

Centre de Russie pour la science et la culture

61, rue Boissière 75116 Paris, France

Métro: Victor Ugo , Boissières

Livre inédit traduit et édité en france

par André Donzeau

Numériser

Couverture_Chavelsky-02

Spectateurs incrédules, nous venons d’assister à l’effondrement soudain de l’Empire soviétique.
Voici qu’après trois quarts de siècle, la révolution, selon le mot d’Alexandre Soljenitsyne, “a
entraîné le peuple [russe] jusqu’au bout, jusqu’au gouffre, jusqu’à l’abîme de la perdition.”
A son réveil du cauchemar révolutionnaire, est-il prêt maintenant à “guérir et restaurer sa
Patrie accablée” ?
C’est l’espoir qu’exprime le dernier aumônier général des Armées russes, le père Georges
Chavelsky.
Cet homme hors du commun est un des rares exemples de prêtres nés d’une famille pauvre
dans les profondeurs de l’immensité russe, et qui parvinrent à se hisser au poste le plus élevé auquel pouvait espérer atteindre un membre du clergé séculier.
Ses mémoires, pleins de lucidité, agrémentés de quelques traits d’humour, éclairent la fin de
l’Empire des Tsars et ses principaux acteurs d’un jour impitoyable….

Parus à New-York en 1954 aux éditions Tchékhov, en langue russe, les mémoires de Georges
Chavelsky sont salués comme un document historique de grande valeur : “… document précieux pour
l’histoire russe de la dernière période” (Jean Meyendorf, Le Messager [Viestnik] n° 36 [en russe] –
Paris 1955).
“Les mémoires du père Georges Chavelsky sont un des livres les plus précieux et les plus
intéressants produits par les éditions Tchékhov. On peut sans hésiter les considérer comme un
document historique de première importance… Déjà, la seule position de l’auteur lui a donné la
possibilité rare d’amasser le matériau de l’histoire, qu’il écrivit par la suite (déjà dans l’émigration), de
la fin tragique de la monarchie russe… A cela il faut ajouter ses indubitables dons littéraires, qui
donnent à ses mémoires une vie et une clarté que l’on ne trouve pas chez la majorité des mémorialistes
qui relatent ces événements (M. Karpovitch, La Nouvelle Revue [Noviy Journal, en russe] New-York 1955)”.
Les mémoires du père Georges Chavelsky abordent tous les événements dont il fut le témoin,
depuis 1911, année de son accession à la dignité de protopresbytre, jusqu’en 1920, lorsque l’Armée des Volontaires, conduite par le général Dénikine se défait sous les coups conjugués des bolcheviks, de ses propres maladresses et de ses dissensions internes, maison divisée contre elle-même, abandonnée de ses alliés. Ses dernières paroles sont cependant, malgré les divisions et les haines passagères, un acte de foi en la Russie éternelle.

Pour se le procurer :

DIRECTEMENT chez le traducteur: ANDRÉ DONZEAU: 06 16 53 67 48

Commande par courriel: adonzeau@wanadoo.fr

Sur AMAZONE  (CLIQUEZ)

L’Objet d’art et de luxe français en Russie (1881-1917)

de Wilfried Zeisler

Éditions Mare & Martin

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Les relations franco-russes ont par le passé donné lieu à des étudesexplorant ses divers aspects, en particulier à l’heure de l’Alliance quiunissait à la fin du XIXe siècle la jeune république française à l’ancien
empire des Romanov.

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Rares cependant sont les ouvrages qui se sont intéressés aux échangesculturels de cette époque. Telle est l’ambition de l’ouvrage de Wilfried
Zeisler qui, au coeur de ces questions transnationales, pose un regardbilatéral sur les arts décoratifs français et russes, dont il étudie le goût aucoeur d’interactions politiques, sociales, commerciales et artistiques.
Le premier aspect du goût de l’objet d’art français en Russie est analyséd’un point de vue historique qui justifie le contexte favorable danslequel il se manifeste sous les règnes des souverains Alexandre III et
Nicolas II. Il repose en effet sur l’ancienneté des relations francorusses,reconnues pour leur richesse au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.En France, la IIIe République élève symboliquement les arts décoratifsau rang d’oeuvres d’art, qui font leur entrée aux Salons. Bénéficiant de ce nouveau statut et de ce goût pour l’objet d’art, les industriesfrançaises d’art et de luxe développent leurs exportations en Russie,
facilitées par la conclusion de l’Alliance franco-russe. Ces impératifs politiques entraînent également la création d’objets d’art, cadeaux diplomatiques voulant refléter un art officiel et moderne soutenu par
le régime républicain.

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Ainsi favorisés, les fournisseurs de l’objet d’art et de luxe en Russie, appartenant à des industries françaises variées – mobilier, bronze, textile, orfèvrerie, céramique, verrerie, bijouterie et joaillerie – bénéficient des séjours répétés de la clientèle russe en France. Fournisseurs et intermédiaires en profitent
pour développer leurs échanges avec le marché russe et renforcent leur succès en Russie, où les modèles français ont une influence certaine sur la production locale. Ce deuxième point, centré sur les producteurs et les méthodes  de consommation, donne lieu à une analyse approfondie qui apporte de
précieuses informations sur le fonctionnement, la production et les stratégies commerciales développées à l’international par les principaux acteurs de l’industrie française d’art et de luxe, regroupant, fabricants individuels, entreprises familiales, manufactures, magasins de luxe, décorateurs, agents ou négociants. Soulevant la question de la circulation des modèles, il permet aussi de s’interroger sur les manifestations concrètes des transferts artistiques intraeuropéens. Le dernier volet de l’ouvrage est dédié aux consommateurs russes, à l’usage qu’ils réservent aux objets d’art et de luxe français, à leurs rôle et destinées au coeur des collections et palais russes, de l’empire aux premiers jours de la Révolution. De l’empereur au grand bourgeois, les clients russes, dont certains retrouvent une part de leur importance historique via cet ouvrage, reflet de l’évolution sociale du pays, affirmaient, par le goût du fabriqué en France, leur appartenance à une élite européenne. Cette étude permet donc de cerner, à travers l’histoire de la constitution de ces collections d’objets d’art et de luxe, un aspect méconnu de l’histoire du goût français, russe et européen.

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L’auteur:

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Wilfried Zeisler

Docteur en Histoire de l’Art, Wilfried Zeisler a enseigné à l’Université de Paris-
Sorbonne et à l’école du Louvre où il a également soutenu un Mémoire de IIIe
cycle. Il a participé à plusieurs colloques et a publié de nombreux articles en France
et à l’étranger, notamment sur l’histoire des collections, la bijouterie-joaillerie,
l’orfèvrerie, la céramique ou le mobilier. Il a contribué à la rédaction d’une dizaine
de catalogues d’exposition en France et à l’étranger et a été commissaire de
trois expositions. Il poursuit ses recherches sur l’histoire du goût, l’histoire des
collections et des arts décoratifs au coeur de questions internationales, notamment
francorusses au XIXe et début du XIXe siècle. L’ouvrage ici présenté a bénéficié
de l’exploitation de sources inédites publiques et privées conservées en France,
en Allemagne ou en Russie, qui lui confère son caractère exceptionnel. Outre
l’analyse d’un nouvel aspect des relations franco-russes, il offre un regard nouveau
sur l’histoire du goût et celle des arts décoratifs du dernier quart du XIXe siècle
au début du XXe siècle, illustrées par une iconographie renouvelée, constituée de
documents d’archives et d’oeuvres nouvellement identifiées.

Actuellement il est conservateur au musée de Hillwood à Washington,considérée comme la plus grande collection ouverte au publique d’art russe hors de Russie. (CLIQUEZ)

Éditions Mare & Martin • 5, rue des colonnes – 75002 Paris • 01 47 70 70 87

Prix : 110€
ISBN : 979-10-92054-44-6
Distribution : Vilo Daudin
Format : 25 x 30 cm
Pages : 380 p.
350 illustrations

Pierre le Grand

 

Pierre Le grand

(Sortie le 28 mai 2015)

Pierre Alexeivitch est le vrai fondateur de la Russie. Né en 1672, alors que Louis XIV régnait en France, il fut le premier souverain de ce pays à recevoir une instruction à l’occidentale avec des maîtres suisses et écossais et, plus tard, toute son action a tendu à se rapprocher des puissances de l’Ouest. Il a même, ce qui était peu courant alors, visité l’Europe de l’Ouest pour comprendre le secret de leur prospérité et de leurs mœurs plus « pacifiques ».

C’est à marche forcée et sans égards pour son peuple comme pour sa noblesse qu’il a conduit l’empire à la modernisation. Ce chef-d’œuvre artistique qu’est Saint-Pétersbourg, ville surgie du néant par sa seule volonté, a coûté des dizaines  de milliers de vies humaines, sans oublier d’incessantes guerres en particulier contre les Suédois à l’époque dominants en Europe du Nord. Il a encore créé de  toutes pièces une puissante administration et de nombreux établissements d’enseignement. À sa mort, en 1725, la Russie se trouvait totalement métamorphosée et allait devenir une puissance majeure capable de peser lourd dans l’histoire européenne.

Ce règne fut capital et pourtant de nombreux historiens ont reculé devant l’ampleur du travail de dépouillement d’archives et de documentation. Mêlant dans son récit la « grande histoire »  et les épisodes pittoresques qui donnent son sel à l’évocation d’un monde si loin de nous dans l’espace et le temps, Francine-Dominique Liechtenhan nous fait découvrir un homme hors du commun.

Éditions Tallandier
2, rue Rotrou
75006 Paris

Tél. : 01 40 46 43 88

688 pages 27,50

Parution : 28 mai 2015

SORTIE en JUIN 2015

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A propos du livre
C’est sur les bords de la Néva que se sont éclos la musique, la littérature, l’architecture, la peinture russes
dans les académies, les universités, le conservatoire, les théâtres et les musées. C’est à Saint-Pétersbourg que sont nés les Ballets Russes de Diaghilev qui ont révolutionné les arts de la scène dans le monde.
Célébrée pour sa beauté et sa vie culturelle, Saint-Pétersbourg, à juste titre nommée la Venise du Nord,
attire chaque année près de trois millions de visiteurs. Si pour beaucoup de gens, Saint-Pétersbourg est en Russie ce n’est pas la Russie ! C’est Saint-Pétersbourg tout simplement ; une ville originale par son aspect, née de la volonté de Pierre le Grand, qui ouvrit une fenêtre sur la grande mer septentrionale et par là-même sur l’Europe, afin de capter ses influences pour en faire bénéficier son immense empire…
En grand passionné de la cité pétrovienne qu’il connaît comme personne, Jean-Bernard Cahours d’Aspry, nous emmène dans un voyage d’exception, à la découverte de la Cité merveilleuse !

A propos de l’auteur
Jean-Bernard Cahours d’Aspry est directeur d’évènement culturels, artiste peintre, héraldiste, musicographe, critique et historien d’art….

A propos des Editions APOPSIX
Les Editions APOPSIX ont pour vocation d’éditer des auteurs et publier des oeuvres qui permettent de mieux comprendre notre Temps et d’imaginer ce que sera le monde demain. Les manuscrits
sont sélectionnés en fonction de leur genre littéraire (roman, essais, poésie, théâtre, mémoire, droit, histoire, politique, biographie…).

Vous pouvez commander des exemplaires dédicacés du livre « Saint-
Pètersbourg, capitale culturelle et spirituelle » de Jean-
Bernard Cahours d’Aspry à l’adresse indiquée
ci-dessous, un mois avant sa sortie nationale (mai 2015).

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9782916724614

“Andreï Voronikhine (1759/1814) eut un destin exceptionnel. Né dans une famille de paysans (peut-être est-il le fils naturel du comte Alexandre Stroganov) il fut affranchi du servage. Il étudie l’architecture avec Vassili Bajenov et Matveï Kazakov. Il accompagnera le fils du comte, Pavel et son précepteur, Gilbert Romme, futur Montagnard, dans un grand voyage qui les mènera au cœur de la Révolution française”.

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“A son retour en Russie, il entre à l’académie impériale des beaux-arts. Son œuvre majeure est la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg, dans le style néoclassique”.

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Cathédrale de Kazan, Saint Petersbourg.

Il ne rédigea jamais ses souvenirs… mais s’il l’avait fait, nul doute que ce texte en serait la plus fidèle des transcriptions”.

Quand les documents manquent, quand la mémoire se fait avare, l’historien se transforme en écrivain et fait parler les oubliés.

L’auteur:

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Olga Medvedkova, née à Moscou dans une famille de l’intelligentsia. Elle y a étudié l’histoire de l’art. Depuis 1991 elle vit et travaille à Paris, historienne, spécialiste de l’histoire de l’architecture, maintes fois primée pour ses ouvrages: Jean-Baptiste Alexandre Le Blond, Kadinsky où la critique des critiques , les Icônes russes, Léon Bakst …. Sa pièce de théâtre ” Au-dessus de Saint Petersbourg” évoque les ombre sde Pierre le Grand et de son architecture français.Sa traduction et introduction du “Voyage en Grèce de Léon Bakst” a obtenu le prix du Patrimoine, parue aux éditions de TriArtis. (CLIQUEZ)

Editions TRIARTIS

19, rue Pascal, 75005  Paris

55 pages, format 120×200

ISBN 978-2-916724-61-4

Prix : 10€

Distribution Arcadia

9 rue du Champs de l’Alouette 75013 Paris.

Tél: 01 40 09 79 79