9
Juin

Trésor Narichkine présenté au Palais Constantin

   Publié par: artcorusse   dans Informations

” Mystère de Saint Petersbourg: Trésor Narichkine

Palais Constantin.

Présentation d’une partie du trésor Narichkine (voir l’article CLIQUEZ). L’ouverture de l’exposition s’est déroulée le 4 juin, en présence du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, ainsi que des représentants de l’Union européenne.

José Manuel Barroso Président de l'Union Européenne et
Vladimir Poutine Président de la Fédération de Russie
devant une vitrine présentant des décorations militaires.

L’exposition présente  340 objets rares,  sur les deux milles découverts lors de la restauration

de la maison rue Tchaïkovski, le 29 mars 2012.

Les objets sont exposées en l’état dans lequel ils ont été trouvés.

Service en vermeil avec son plateau.

Sur les 55 trésors découverts à Saint-Pétersbourg au cours des 200 dernières années,

le trésor Narychkine,  est peut- être le plus important.

Objets d'un des services de table (salières, pots, sucriers ...)

Au total l’on a retrouvé dans une cache, 6 services complets de  table d’apparat, en métaux précieux (argent, vermeil et en or). Ainsi que des objets de décoration, bougeoirs, coupes sur pieds, service à thé, des lustres, des samovars, des produits décoratifs et de l’artisanat, des bijoux en or, en argent,  des pierres précieuses, ainsi que des médailles et des décorations – retrouvés en parfait état,  ” Comme s’ ils venaient d’être utilisés hier “.

Les plus grands orfévres et bijoutiers du XIX et  début du XXe siècle ont crée ces merveilles.

Les plus connus de Russie:
I.Sazikova, P.Ovchinnikova, I. Khlebnikov, les frères Gratchev, Fabergé
et européens comme Falize, Aucocaine , Touron.

Couteaux d'un des services.

Déja près de 300 personnes ont eu l’honneur de visiter cette exposition exceptionnelle.

Exposition sécurisée au moyen de vitrines  blindées, vidéo surveillance  et sous la protection

permanente de gardiens. Il est à préciser que sur cartels  pour les vitrines présentent seulement des informations générales, telles que le créateur  d’un ensemble de plats et de l’année approximative de la création. Nomination d’éléments individuels, longtemps hors d’usage, même dans «la haute société”. Par conséquent, les guides sont présents pour répondre aux questions tels que :”Qu’est-ce que c’est?” où “A quoi cela servait il?”

C’est l’espoir que cela permettra de relier le passé et le présent.”Beaucoup d’entre nous aiment à étudier l’histoire, mais dans l’abstrait. Lorsque vous étudiez les choses, les objets de l’époque, il y a  un sentiment tout à fait différent, “a déclaré monsieur Vladimir Kojine lors de la  conférence de presse le 4 juin, “et la preuve de la renaissance de la Russie en restaurant ses palais, édifices et maisons anciennes“.

Renseignements pour les visites :

 au bureau d'excursion de l'Etat Complex "Palais des Congrès" par téléphone:
(812) 438-53-60.
Les visites guidées par petits groupes ont débuté à partir du 5 juin.


 Se déplacer dans le parc, à côté du palais des Congrès, n'est autorisée que dans des
véhicules spéciaux - Rapellons que le Palais Constantin  est la propriétée du
Bureau des affaires présidentielles de la Fédération de Russie et
sert de lieu pour les sommets internationaux.

Un trésor a été découvert lors des travaux de restauration d’un l’hôtel particulier du 18 siècle, rue Tchaïkovski, à Saint-Pétersbourg. La famille aristocratique Narychkine-Troubetskoï, propriétaire de l’hôtel, a quitté la Russie après la révolution Bolchevik, en novembre 1917.

Le porte  parole de la société Intarsi chargée de la restauration de ce manoir a annoncé la découverte du trésor  le 19 mars.

Ces objets étaient dissimulés dans une petite pièce secrète située sous  un plancher  entre le deuxième et le troisième étages du bâtiment. Les objets avaient  été enveloppés dans du papier et des journaux datant de mars, juin, août et septembre 1917.

Ce trésors se compose de services de table d’apparat , en argent massif, vermeil provenant des plus grands orfèvres de la moitié  du XIX° et du début  du XX°, comme  Sassikov, Ovchenikov, Khlebnikov, les Frères Grachev et Fabergé (Сазиков, Овчинников, Хлебников, братья Грачевы, Фаберже).

Soit près de 2 168 objets  comprenant 4 services complets pour divers occasions ( service de table, à café, à déssert) fin XIX° et début XX°.  Le tout se trouvait dans des sacs en tissu, emballé dans du papier et des journaux datés de mars juin aout et septembre 1917, imbibé de vinaigre permettant un état de conservation  parfait , prêt à être dressé sur une table.

Soupière aux armoiries de la famille Narichkine

Une autre partie de ce trésor se trouvait dans des  écrins en bois à tiroirs pour les couverts, l’ensemble également imbibé de vinaigre. Sur beaucoup d’objets se trouvent les armes de la famille Narichkine,objets fabriqués par les meilleurs ateliers d’orfévreries et de bijoutiers russes du milieu du XIX.

L’on a trouvé des plats caractéristiques de Fabergé, salières, quelques bijoux pascals sur une chaine en sautoir et une montre.

Le vaisselle de table est en argent et en vermeil, les couteaux sont français à manche de perles et porcelaine peinte dans  les écrins à tiroirs. Se trouvent également des objets aux armes impériales, des décorations : St Vladimir avec épées, des médailles en souvenir du 300° anniversaire de la Maison des Romanov et une médaille du 100° anniversaire de la guerre de 1812 ainsi qu’une décoration de l’ordre de la Serbie et du Monténegro.

Il n’est pas rare de découvrir à l’occasion de restauration ou de transformation des objets qui furent cachés dans les murs d’appartements au moment de la Révolution de 1917.

Il y a une dizaines d’années, l’on a découvert une pièce murée dans laquelle le propriétaires avait installé, dans l’espoir de revenir: de la nourriture, du tabac, des allumettes des bougies des livres et un modeste mobilier. A la suite de cette découverte beaucoup de propriétaires de logement se sont mis  à fouiller: les murs, les plafond et les planchers à la recherche de trésors.

La cache du fabuleux trésor Narichkine.

Pour Intarsi ce n’est pas la première fois que l’on fait des découvertes lors de restauration  à Saint Petersbourg durant ces 20 dernieres années, souvent lors de restaurations l’on découvre des choses étonnantes. Quelques œuvres artistiques  ont une certaine valeurs d’autres seulement culturelle. Le trésor Narichkine est une découverte comme jamais nous n’en avons eue, déclare M. Novikov porte parole de la société. L’on a découvert lors de la restauration de l’Arc de Triomphe une étonnante collection de 5000 fume cigarettes représentant une valeur culturelle. Lors de travaux aux Griffons au Pont de la Banque l’on a découvert 1860  pièces de monnaies anciennes, dans un hôtel particulier sur la Moïka 122 pièces de monnaies sous le plancher, et sous un couche de plâtre des fresques et des panneaux décoratifs de sgraffites( techniques de finitions décoratives).

Certains particuliers inventeurs de trésor ne dirent mot !

Toutes les hypothèses sont envisagées pour le placement de ce trésor , soit au Palais Constantin ou directement au manoir Narichkine  ou  dans un musée comme l’Ermitage ou le musée de Pavlosk ou ailleurs, en attendant la fin des investigations du gouvernement, des experts, des fonctionnaires et bien sûr des propriétaires, s’il y en a ?

Un des représentants de la famille Narichkine, Piotr Narichkine, âgé de 65 ans, vit en Afrique du Sud. Il n’exclut pas être un prétendant pour hériter du trésor familial à Saint Petersbourg. Mais il n’est pas le seul descendant de la famille Narichkine !

Le musée de l’Ermitage souhaite obtenir ce trésor ainsi que le musée de Pavlosk.

2
Juin

Vente Art Russe, Aguttes à Neuilly/Seine

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

AGUTTES – NEUILLY

Vente

ART RUSSE

Mercredi 1er juillet 2010 à 14h30

Exposition sur rendez-vous, sauf le

vendredi après-midi et le week-end

Aguttes Neuilly 164 bis, avenue Charles-de-Gaulle,

92200 Neuilly-sur-Seine

 

Tableaux:

ANNENKOV Georges Pavlovitch – BERGGOLTS Richard Alexandrovitch – BILIBINE Ivan Yakovlevitch – BOBYSHOV Michel Pavlovitch – BOEHM Elisabeth Mercouievna  – BRUNI Tatiana Guéorguiévna – BRUNELLESCHI Umberto – BOGAILEI Kleofas – BAHLULZADE (BAHLULZADEH) Sattar – BOGOLIUBOV Alexis Pétrovitch – BRAÏLOVSKY Léonid Mikhaïlovitch – CHMAROFF Paul Dmitriévitch – CHOUKHAIEFF Vassili Ivanovitch – ELLIS Tristam James – GOTSIRIDZÉ Mikhaïl Guerassimovitch – GRIGORIEV Boris Dmitriévitch – GROPEANU (GROPEANO) Nicolae Orval- GUERASSIMOV Serge Vassiliévitch – HARLAMOFF Alexis Alexéevitch – HAU Waldemar Ivanovitch – KHACHATOURIAN Gayané Lévonovna – KHVOTENKO-KHVOSTOV Alexandre Vebiaminovitch – KLUGE Constantin – KRYCHEVSKY Mykola Vasyl (Nicolas Vassiliévitch) – LANCERAY Eugène Evguénévitch – LÉBÉDEV Vladimir Vassilièvitch – MELIASHVILI VANO – NILUS Pierre Alexandrevitch – NIROD Féodor Féodorovitch – ORLOFF Alexandre Constantinovitch – PAKOUN Filaret Ivanovitch – PETRITSKY Anatole Galektionovitch- PETROFF André Vladimirovitch – POGÉDAÏEFF Georges Anatoliévitch – POUGNY Jean – PROKOFIEV Nicolas Dmitriévitch – RAFFET Denis Auguste Denis Marie – RIZNISCHENKO Féodor Pétrovitch – ROUBTZOFF Alexandre Alexanrovitch – SALTANOV Serge Nicolalaïevitch – SAMARINE Valentin – SOLOGOUB Léonid Romanovitch – SOUNGOUROFF Antonin Ivanovitch – SUETIN Nicolas Mikhaîlovitch – TCHVETKOVA Valentina Petrovna – YUROVSKY Youry – ZADKINE Ossip  – ZHURAVLEV Firs Sergueïvitch

 

EXTRAITS du CATALOGUE

 

 

Lot 4 : ZHURAVLEV Firs Sergueïvitch (1836-1901)
Etude de tête de vieillard Huile sur toile, rentoilée
Signée en cyrillique « Zhuravlev » en haut à droite
28 x 24,5 cm
Il s’agit d’une étude pour le personnage du Père pour le célèbre tableau Avant
le mariage réalisé en 1874 et conservé aujourd’hui au musée Russe (inv. G-4161).
Un certificat de la Galerie Trétiakov sera remis à l’acquéreur
2 500 – 3 000 €

 

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Lot 6  : HARLAMOFF Alexis Alexéevitch (Duavochka 1840 – PARIS 1925)
Portrait de la soprano Félia Litvinne
Huile sur toile Signée en bas à droite « Harlamoff » 55 x 46 cm
Provenance: Collection particulière, Paris
Bibliographie L’œuvre est mentionnée et reproduite dans :
Eckart Lingenauber et Olga Sugrobova-Roth, Alexei Harlamoff, catalogue raisonné,
Dusseldorf, 2007, p. 244, pl. 214.
10 000 – 20 000 €

Félia Litvinne, de son vrai nom Françoise-Jeanne Shültz, naquit à Saint-
Pétersbourg et fit ses études musicales à Paris auprès de Pauline Viardot, la muse de Touguéniev. Harlamoff fut pour elle un véritable père et en fit son héritière légale. Le peintre fit de nombreux portraits de la cantatrice wagnérienne
qu’il représente ici dans dans la désinvolte simplicité du quotidien.

 

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Lot 17 LANCERAY Eugène Evguenievitch  (1875-1946)
Jardin botanique de Batoum, 1921 Aquarelle et tempéra sur trait
de crayon sur papier Monogrammée au graphite en cyrillique
« E.L. » en bas à gauche, au revers marque d’appartenance de la famille du peintre
51 x 34,5 cm

Provenance :  Collection du peintre, puis acquis auprès de
sa famille par le propriétaire actuel. Collection privée, Paris.

Bibliographie : Catalogue de l’exposition des oeuvres de Lanceray, Moscou, Académie des Beaux-arts, 1961, p. 58.
Ce dessin a été réalisé lors du voyage de Lanceray en Abkhazie en 1921, alors
que l’artiste aimait à peindre à l’aquarelle, rendant ainsi la sensation de fraicheur
et de clarté du Caucase en été.
Un certificat d’authenticité de Silaeva
sera remis à l’acquéreur.
14 000 – 17 000 €

 

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LOT 32 – CHMAROFF Paul Dmitrievitch
(VORONÈGE 1874 – BOULOGNE 1954)
Les baigneuses Huile sur toile
Signée en bas « Chmaroff » en bas à droite
50 x 73,5 cm
Provenance :
Collection privée, Paris
2 500 – 3 000 €

 

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Lot 25 – ELLIS  Tristam James  (GREAT MALVERN 1844 – LONDRES 1922)
Vue du Kremlin de Moscou Aquarelle sur papier
Signée et située « Tristram Ellis. Moscow » en bas à droite
34 x 28 cm
Provenance :  Collection particulière, Paris
400 – 500 €

 

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Lot 48
de POGÉDAÏEFF Georges Anatoliecitch (POGÉDAÏEVKA1894 – Ménerbes 1971)
Nature morte aux pommes Huile sur carton
Signée et datée « Georges A de Pogédaïeff 38 » en bas à gauche
47 x 62 cm
Provenance : Acquis auprès de l’artiste, puis par succession au propriétaire actuel.
Collection privée, Rueil Malmaison
2 000 – 3 000 €

 

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Lot 55 – MELIASHVILI Vano (1892 – 1988)
Le concert de violon Huile sur carton
70 x 50 cm
Provenance :
Acquis auprès de l’artiste Collection privée, Tiflis
30 000 – 40 000 €

Fils spirituel de Niko Pirosmani, Vano Meliashvili est apprécié par un cénacle
d’esthètes. Il suivit dans sa jeunesse la vie errante d’un prêtre pèlerin dans les montagnes du Caucase et s’installa ensuite à Tiflis.
Tournant le dos aux convulsions révolutionnaires de son temps Meliashvili inscrit son art dans un folklore idéal et emprunt d’une simplicité
qui exprime la beauté première d’un paradis perdu. Le hiératisme des figures fait ressentir la vibration de la couleur, la joie retenue et noble
des seigneurs de la montagnes. Notre tableau s’inscrit dans la série des oeuvres inspirées de la vie du vieux Tiflis avec ses personnages pittoresques
dans lesquels s’exprime une beauté emprunte d’une profonde poésie.

 

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Lot 61 : SOLOGOUB Léonid Romanovitch
(EÏSK 1884 – LA HAYE 1956) Campement russe, 16 août 1916
Crayon sur papier Annoté et daté en haut à droite
18 x 21,5 cm
200 – 300 €

 

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LOT 82 – ANNENKOV Georges Pavlovitch
(PÉTROPAVLOSK 1889 – PARIS 1974)
Collage de la maîtresse de maison Technique mixte
Signée en cyrillique et datée « G. Annenkov 1922 » en bas à droite
40 x 30 cm
Réalisé dans les années 1960
5 000 – 6 000 €

Ces collages font partie d’un ensemble d’environ vingt-cinq œuvres datées
des années 1920. Ces pièces furent réalisée vers les années 1960 à la demande
d’amateurs désireux d’acquérir des oeuvres anciennes d’Annenkov. Dans le corpus de l’artiste ces collages constituent un volet à part, d’une grande diversité où se retrouvent des éléments des années 20, comme les coupures de ses propres articles. Une ces oeuvres le « Collage à la cathédrale d’Amiens » est
aujourd’hui conservée à la collection Thyssen- Bornemiza ; un autre se trouve au MOMA de New-York.

 

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LOT 77 – ANNENKOV Georges Pavlovitch
(PÉTROPAVLOSK 1889 – PARIS 1974)
Ensemble d’archives comprenant :
1) Esquisse de costumes de bain féminins Plume et aquarelle sur papier ;
Monogrammée « G.A. » en bas à droite
35 x 26 cm
2) Esquisse pour un costume de Turandot de Puccini
Crayon, gouache et or sur papier ;
Monogrammé « G.A. » en bas à droite
35 x 20 cm
3) Silhouette de nu Crayon sur papier calque
23 x 33 cm
4) Esquisse de portrait Crayon sur papier ; Monogrammé « G.A. »
en bas à guache
18 x 13 cm
5) Catalogue de l’Exposition Annenkov du 7 au 20 mai 1930, Paris, Galerie
Bing. Br. Ex-libris de l’artiste.
200 – 300 €

 

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LOT 90 – BRUNI Tatiazna Guéorguievna
(SAINT-PÉTERSBOURG 1902 – 2001)
Décor pour Roméo et Juliette Gouache et rehauts d’or sur papier
Cachet de collection au dos
26 x 42 cm
200 – 300 €

 

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LOT 96 – NIROD Féodor Féodorovitch
(SAINT-PÉTERSBOURG 1907 – 1996)
Rouslan esquisses au crayon Aquarelle et gouache sur traits
de crayon sur papier Cachet de collection au dos
42,5 x 30 cm
200 – 300 €

 

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LOT 120 – ANISFELD Boris Isrélévitch
(BIELSTY 1878 – NEW-LONDON CT 1973)
La Sainte Famille avec un totem Huile sur toile
Signée « Boris Anisfeld » en bas à droite
60 x 50 cm
Un certificat d’Olga Sugrobova-Roth en date du 4 juillet 2016 sera remis à l’acquéreur.
Provenance :  Collection privée, Allemagne
Acquis lors de la vente Van Ham à Cologne le 3 juin 2015, lot. 3
Bibliographie :  L’œuvre est reproduite au catalogue raisonné
en ligne de l’artiste sous la référence A 2-P
8 000 – 10 000 €

Cette œuvre, réalisée vers 1950, révèle toute la complexité d’un artiste universel qui puise aux sources du sacré. Le thème chrétien, qui inspira Anisfeld dura toute son existence, se mêle ici étrangement au totem à corne dont le regard énigmatique interroge le spectateur. La profonde humanité de la Sainte Famille, véritable Trinité de la tendresse, protégeant l’enfant divin, le Puer. Aeternus, contraste avec ce masque à l’expression sauvage. Il épouse la couleur de la nature
brute, un vert de glèbe, qui surgit au milieu des teintes rouges oranges de l’affection maternelle. Avec un art de la synthèse visuelle qui rappelle Gauguin Anisfeld nous affre cette mystique de
la couleur dans laquelle transparait la subtile harmonie des contraires l’unum oppositorum des philosophes.

 

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LOT 123 – ÉCOLE RUSSE DU XXE SIÈCLE
Illustration pour le conte de Pouchkine Rouslan et Lyudmila
Aquarelle sur papier
34 x 23 cm
200 – 300 €

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LOT 130 – TATARENKO Oleg Anatoliévitch (XXE)
Affiche pour une pièce de Vassiliev Technique mixte sur papier contrecollé sur panneau
Signée et datée en bas à droite 1985
120 x 80 cm
100 – 300 €

 

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LOT 141 –  Plaque de porceleine des Manufactures Impériales
Vierge de la Passion Huile et or sur porcelaine
Marque des manufactures impériales de porcelaines de Saint-Pétersbourg,
Nicolas II, circa 1900 au dos.
Etiquette de collection.
12,5 x 8,6 cm
Cette Vierge, d’une infinie finesse, s’inspire
de celle de l’iconographe crétois Andréas
Ritzos (1421-1492)
1 500 – 2 000 €

 

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LOT 142 –  Icônes de famille comprenant 13 saints surmontés d’une icône de la Mère de Dieu,  Tempéra sur panneau
Poids brut 313 gr. 14 x 14 cm
Riza en vermeil ciselé entouré d’un liseré de strass et de verre bleu translucide.
Poinçon de titre : 84, Moscou Poinçon d’orfèvre Antipiev, 1796-1853
Poinçon contrôle : Ivan Vikhliaev, 1808
500 – 600 €

 

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LOT 153 – Composition quadripartite :
Vierge de Kazan, saint Nicolas, l’archange de l’Apocalypse et saint Georges, au centre une crucifixion. Fin XIX ème
Tempéra sur panneau 26 x 18 cm
500 – 600 €

 

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LOT 169 – Fabergé, Monumental confiturier, boîte à musique,
en argent, et intérieur vermeil. Couvercle orné d’une frise ciselée surmonté d’une prise représentant un putto jouant de la lyre. Le corps de la pièce est décoré d’une frise ciselée au motif de fruits et de feuilles de fraisier, au bas pendent des ornements ajourés et deux motifs à l’imitation du tissus en émail polychrome cloisonné, portant les dates « 1869- XXV- 1894 16 Februar »; le pied à fût est orné
de quatre sphères en émail polychrome cloisonné reposant sur une base cylindrique posée sur quatre pieds. A l’intérieur est caché une boîte à musique contenant des airs de Carmen de Bizet.
Poinçon de titre : 84, Moscou. Poinçon d’orfèvre : Carl Fabergé.
Poids brut : 2323 gr. Hauteur : 39 cm.
Provenance :  Ancienne collection niçoise
22 000 – 25 000 €

 

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LOT 168
Pillulier  en argent et vermeil à décor d’émail bleu
translucide sur fond guilloché (éclats), dans le goût de Fabergé. Travail du XXe siècle.
Poids brut : 15 gr. D. : 3,2 cm
Provenance :  Collection particulière, Chatillon
200 – 300 €

 

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LOT 176 – Verre, travail russe, circa 1900 Verre canon taillé à six pans ornés de symboles maçonniques.
H. : 16 cm
1. Pavé maçonnique surmonté d’un triangle rayonnant avec en son centre le tétragramme 2. Delta lumineux surmonté de deux épées entrecroisées 3. Cercueil surmonté d’un triangle avec en son sommet une croix grecque sur un globe
4. Trône de Salomon surélevé de trois marches avec le Soleil
5. Colonnes d’entrée du temple au milieu d’un autel surmonté d’une équerre sur un compas et d’une croix latine
6. Cinq marches surmontées de deux triangles équilatéraux côte à côte. En haut est placée l’étoile flamboyante avec en son centre la lettre G et la Lune.
200 – 300 €

 

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LOT 178 – CHOSTAKOVITCH Dmitri dmitrievitch
(SAINT-PÉTERSBOURG 1906 – MOSCOU 1975)
Partition dédicacée de l’opéra Katerina
Ismaïlova – partition clavier, éditée à 200
exemplaires – Moscou 1963
500 – 800 €

 

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LOT 189 –  Bel ensemble de documents oficiels dont une lettre du gouvernement militaire de
l’armée blanche au comte Ignatiev, dernier gouverneur de Kiev.
On y joint plus de 500 cartes postales vierges et deux ouvrages de généalogie :
Nicolas Ikonnikov, NdR de la noblesse russe, les Ignatiev nobles et comtes, 2e éd., Paris 1958, e433-e490 ; N. de Pouchkine, Armorial de la noblesse russe. Armoiries des Familles résidant en Belgique, Bruxelles,1940, t. I
seul.
2 500 – 5 000 €

Exceptionnel ensemble d’archive de la comtesse Olga Ignatieff comprenant
plus de 500 lettres au format de carte postale depuis 1923 jusqu’aux années 70 aux
principaux membres de l’émigration blanche : Grande-duchesse Xénia de Russie, Grandeduchesse Hélène de Russie, Pce. Youssoupoff, Pce. Golytsine, Pce. Volkonsky, Pce. Kourakine, Pce. Narichkine, Pce. Ouroussoff, Pce.
Vassiltchikoff, Cte. Bobrinskoy, Cte. Mouraviev- Apostol, Pierre Kovalevsky, M. Prichvine, Annenkov, Girs. Parmi ces lettres il convient de noter la correspondance
avec la comtesse Zinaida Guéorguievna von Megden, demoiselle d’honneur de
l’impératrice Maria Féodorovna. Quelques lettres traitent du travail d’interprète
du comte Alexis Ignatiev au consulat de France à Munich et d’une affaire d’espionnage quiimplique Samsonov.

 

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LOT 191 –  Croix Loukoul  Rare médaille, dont il n’existe que quelques
dizaines d’exemplaires, frappée à l’exemple de celle de Gallipoli, en souvenir du Yacht
de l’Etat-major de l’armée du général Wrangle qui fut coulé le 15 octobre 1921.
600 – 700 €

 

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LOT 196 – DENIKINE (Anton Ivanovitch) 1872-1947,
Proclamation imprimée et signature autographe pour l’aide aux anciens
blessés de guerre. 1 p. in-4° ; en français. Petites tâches et pliure.
200 – 300 €

 

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CATALOGUE  COMPLET : CLIQUEZ

 

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Directeur du département :
Ivan Birr : +33 (0)7 50 35 80 58
Courriel : birr.consultant@aguttes.com

Directeur du pôle Arts classiques
Charlotte Reynier-Aguttes  : +33 (0)1 41 92 06 49
Courriel : reynier@aguttes.com

 

 

Aguttes Neuilly
164 bis, avenue Charles-de-Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine

Métro : Ligne 1, Station : Pont de Neuilly, sortie rue de l’Eglise
Bus : 43, 73, 93, 157, 158, 174, 176, 557

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28
Mar

Trésor Narychkine à Tsarskoïe Selo

   Publié par: artcorusse   dans Informations Internationales

Transfert du trésor Naryschkine à Tsarskoïe Selo.

 

Plus de deux mille objets découverts en mars 2012 dans une pièce secrète  d’un ancien hôtel particulier nommé  Troubetskoy-Naryshkine à Saint-Pétersbourg, sous l’égide du ministère de la Culture de la Fédération de Russie, ont été déposés dans la réserve-musée de Tsarskoïe Selo, pour y être exposés.

 

Voir l’article d’Artcorusse: CLIQUEZ

 

Rappelons qu’en 2012, lors de la rénovation du manoir situé rue Tchaïkovski au 29, des ouvriers ont trouvé ce trésor.

 

Hôtel particulier de Troubetskoï-Narychkine

 

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Certains objets avaient été emballés dans les journaux Russkaya Volya, datés de juillet à septembre 1917.

Tous les objets sont parfaitement conservés, pour la plupart en métaux précieux.

 


Le Trésor des Naryshkine peut être considéré comme le plus important de l’histoire de la Russie (presque toutes les familles nobiliaires de Russie après la révolution avaient été exilées, expropriées, les objets précieux volés, cédés à des musées ou vendus séparément).

Ce trésor est unique à bien des égards : il comprend plus de deux mille objets en argent du XIXe-début du XXe siècle (la plupart des objets sont estampillés du poinçon  des joailliers de la fin du XVIIIe siècle).

Toute la collection appartenait à la même famille. Sur la plupart des objets, il y a le blason princier de la famille Naryshkine, sur certains d’entre eux celui des Somov.

Armoiries des Narychkine et Somov, sur un plat

Sergei Somov, lieutenant du régiment de hussards de sauveteurs, aurait été le dernier propriétaire du trésor, selon des chercheurs de “Tsarskoïe Selo”. Il était marié à Natalia Naryshkina, la fille du propriétaire du manoir, un responsable du ministère des Affaires étrangères, Vassily Narychkine.

Le trésor comprend  de la vaisselle et argenterie de table, des objets allant des passoires à des samovars de cinq kilogrammes en argent, des boules, des articles ménagers en provenance de Russie et de l’étranger,  de minuscules épingles, des peignes, bijoux, montres,  des articles de toilette jusqu’à  des candélabres pesant près de 20 kilogrammes en argent.

 “Les spécialistes ont pesé et déterminé le contenu en argent, en or et en platine. Près de 412 kg d’argent ont rempli notre collection“, a déclaré Tatiana Serpinskaya, conservatrice principale de la réserve-musée Tsarskoïe Selo.

L’ essentiel du trésor est l’œuvre de maîtres russes, des célèbres frères Sazikovs et Grachevs. Mais il y a des articles de bijoutiers français. Ils ont été amenés à Saint-Pétersbourg pour y être refaits, afin de ne pas se distinguer du style général de l’ensemble du service. Ce trésor a été collecté par des générations du clan Naryshkine

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 La première fois que le nom de Naryshkine  est cité: Natalia Kirillovna Naryshkina , la deuxième épouse d’Alexei Mikhailovich et la mère de Pierre le Grand.

Les trois frères de la tsarine Natalia Kirillovna étaient des boyards; il n’y avait que 8 boyards dans la famille Naryshkine.

D’après l’ouvrage de référence “Tout Pétersbourg” pour 1916, Lev Vassilyevich (1875), Kirill Vassilyevich (1877), Vassily Vassilyevich (1885) et leur sœur, la comtesse Irina Vorontsova-Dashkova (1879.R.) Les frères avec leur mère après la révolution de février se sont rendus en Finlande, puis en France. Fevroniya Pavlovna est décédé en 1930. Dans le même annuaire téléphonique “Tout Petrograd”, il est dit que, dans la maison de Serguiyevskaya, vivaient Pavel et Alexander Vassilyevich Naryshkine, ainsi que Natalia Somova. 

C’étaient peut-être les enfants illégitimes du propriétaire de la maison, car dans les mémoires de contemporains, il est souvent fait référence au comportement volage de Vassily Lvovich et au caractère effacé de son épouse Fevronia Pavlovna.

 

 

 

11
Nov

Chœur du monastère Vyssooko- Petrovsky de Moscou à Paris

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Concerts les mardi 1er, dimanche 6 et samedi 12  Décembre

à l’Église St Louis en l’Île

et

jeudi 10 décembre

à l’Église St Germain des Prés

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Exemple de l’architecture baroque à Moscou, le Monastère Vyssoko-Petrovsky de Moscou a été construit à la fin du XVIIe siècle par la famille Narichkine, parente du Tsar Pierre Le Grand. L’Eglise de la Vierge de Bogolioubovo a été édifiée en mémoire de la révolte des Streltsy durant laquelle de nombreux parents de Pierre Le Grand furent tués. L’Eglise Saint-Serge fut construite en 1690 en témoignage de la victoire de Pierre sur sa rivale Sofia. Le Monastère fut fermé après 1917. Il célèbrera son 700ème anniversaire en 2017.
Les services religieux ont repris en l’Eglise Saint-Serge en 1992 et le Monastère est devenu une résidence du Patriarche de Moscou et de toute la Russie, Sa Sainteté Alexis II.

Le Chœur du monastère Vyssoko- Petrovsky de Moscou vous propose cette tradition à travers les chants des grandes fêtes de l’Eglise Russe et aussi ceux de la liturgie ordinaire, tels que peuvent les entendre les fidèles se rendant aux offices en Russie aujourd’hui, avec un haut niveau d’exécution musicale et une grande vérité d’interprétation.
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Comme pour les concerts du Chœur Moskova, ceux du  Chœur du monastère Vyssoko- Petrovsky de Moscou sont généralement bâtis autour de thèmes qui sont illustrés par des chants de différentes époques afin de montrer au public les aspects très variés du chant orthodoxe russe dont la forme s’est modifiée tout au long de l’histoire de la Russie faite de cassures, de conflits et d’influence diverses.
C’est donc toute la diversité et la richesse de l’expression orthodoxe qui intéressent et passionnent Pavel SOUTCHKOV et ses chanteurs : le chant orthodoxe ancien – les œuvres des compositeurs soumis à la forte influence occidentale (polonaise, allemande, italienne) période de l’apparition d’une musique d’église « officielle » sous l’autorité de l’Etat à travers la Chapelle Impériale de Saint-Pétersbourg – les chefs-d’œuvre de l’Ecole de Moscou et le retour à un chant plus authentiquement russe – les chants de la liturgie usuelle et festive, à travers la tradition monastique – le travail des compositeurs d’aujourd’hui désirant renouer avec la tradition du chant ancien.

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L’Église Saint-Louis-en-l’Île est une église française située dans l’actuel 4° arrondissement de Paris, sur l’île Saint Louis. L’église se trouve à l’intersection de la  rue de Saint Louis-en-l’île  et de la rue Poulletier. Cet édifice a été construit en plusieurs étapes de 1624 à 1726. Son saint patron est Saint Louis de France qui régna sous le nom de Louis IX.

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Eglise Saint Louis en l’Ile

19 rue Saint-Louis en l’Ile 75004 Paris
Métro : Pont Marie
Accès : M° Pont Marie, ligne 7 / Bus 67

Réservation: 01 44 61 00 55

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Église Saint Germain des Prés.

Avant l’abbatiale de Saint-Denis et jusqu’au roi Dagobert, l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés était la nécropole royale des rois mérovingiens (VIe et VIIe siècles). De nombreux rois de la première dynastie et leurs épouses y furent inhumés. Il y avait là une basilique et un monastère qui furent dédiés à saint Germain vers 754, en mémoire de l’évêque de Paris.
L’abbaye est détruite par les Normands à la fin du IXe siècle, réédifiée à la fin du Xe. Les bâtiments monastiques sont reconstruits au début du XIIIe siècle. Jusqu’au XVIIIe siècle, l’abbaye est un centre spirituel, intellectuel et artistique, célèbre pour ses moines copistes. À la Révolution, l’abbaye est dissoute. Les bâtiments servent de raffinerie de salpêtre, ce qui cause des dégâts considérables. Elle est rendue au culte en 1803. Au XIXe siècle, des restaurations sont entreprises par les architectes Godde et Baltard. C’est avec Baltard que l’église s’orne de nombreuses fresques et de tableaux.
Malgré les transformations au fil du temps, Saint-Germain-des-Prés a gardé les éléments d’origine qui lui confèrent un aspect roman indéniable. C’est l’une des rares églises de Paris à pouvoir se rattacher au style roman.

Église Saint Germain des Prés

3 Place Saint-Germain des Prés, 75006 Paris
Métro: Saint Germain des Prés.

Réservation: 01 44 61 00 55

Institut Smolny à Saint Petersbourg.

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L'institut Smolny en 1912.

Cet institut a été fondé par décret signé de Catherine II le 5 mai (24 avril) 1764. Le but était de donner une éducation pour que des filles “bien nées“,  de la noblesse  deviennent des femmes instruites, de bonnes mères, des membres utiles à la famille et à la société.  A l’initiative d’Ivan Betski en 1764, l’une des figures de proue du règne de Catherine. Il est  amoureux de la pédagogie, il a étudié les œuvres de grands penseurs de son temps (dont beaucoup ont été de ses connaissances ), il a maîtrisé le système pédagogique de Locke, Rousseau, Helvétius. Le but de la création de cette institut était de donner une bonne éducation aux filles de la noblesse, ce qui  a radicalement changé la nature de la société de l’éducation, face à  la situation sociale de l’époque.

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Ivan Betski.

L’Institut Smolny initialement dans les locaux qui ont été construits sous Elizabeth se situait à la Résurrection (Smolny) monastère édifié par l’architecte Rastrelli, toutefois, les établissements d’enseignement sont peu adaptés.

Au début du XIX siècle, il a été décidé de construire un nouveau bâtiment spécial l’Institut Smolny. Son projet a été développé par l’architecte Quarenghi, maître de l’architecture classique, Quarengi admirait la magnifique création de Rastrelli le Monastère Smolny: ” J’ai donc décidé de construire un nouveau bâtiment légèrement sur le côté, au sud du complexe de monastère.

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L’Institut Smolny avait un aménagement confortable: au rez de chaussée sur les côtés du couloir abrité des salles de classe, et au deuxième étage -des salles de séjour et au dessus le dortoirs avec ls sanitaires.

Initialement pour l’admission à l’université il était nécessaire de passer des examens ( un peu de français, encore moins de russe et un peu sur l’éducation religieuse ), les élèves etaient qualifier en fonction du degré de  noblesse, dont la naissance a été enregistrée en III, V et VI du livre de familles nobles, ou celles dont le père etait capitaine dans  l’armée. Cependant, quelques-uns des nobles étaient prêts à condamner leurs filles à étudier en continu pendant 12 ans, après quoi une question difficile se posait sur le futur mariage des filles trop instruites . C’est pourquoi la majeure partie des étudiantes  après 1825, étaient dans les institutions décembristes: deux filles Kahovskogo, par exemple, ont  terminé leurs études avec une médaille d’argent.

Liste des directrices :

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Présentation des nouvelles élève à la directrice de l'Institut dans son bureau.

Des bourses étaient attribuées et pour celles qui n’en avait pas les parents devaient alors payer 400 roubles par an. Les places étaient limitées et les règles très strictes:  levée 6 heures du matin, puis  6 ou 8 cours obligatoire durant la journée. Le temps pour les jeux était très limité. Les filles vivaient dans des dortoirs  sous la coupe d’une surveillante.

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Dortoir.

En outre, il y avait des femme “classe” ou de “bonnes manières” qui étudiait le comportement de chaque élève  durant les  cours. Poser des questions sur le sujet étudié était de mauvais ton.

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Une salle de classe avec à gauche les femmes "classe" ou de "bonnes manières".

Il est indiqué dans le livre des sorties de 1889, qu’il était attribué des décorations en fonction des résultats : insignes, cocardes de divers couleurs en fonction des résultats. Les cours obligatoires sont la gymnastique et la danse. Il y a interdiction dans l’institut de courir ou de jouer à des jeux de plein air.

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Terrain devant l'Institut.

Les cours les plus importants étaient les cours de bonnes manière et le cours de français. Les visites des parents étaient limités à 4 heures par semaine durant les deux jours des visites. Le courrier était surveillé par les femmes de “bonnes manières”.

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Examen de maintien.

Les châtiments corporels n’étaient pas en vigueur à l’Institut Smolny, mais il y avait des sanctions, comme l’humiliation devant les autres jeunes filles, rester debout au milieu du réfectoire pendant des repas… L’aspect des jeunes filles était identique, même coiffure avec des cheveux  plaqués avec une natte, robes à manches courtes, tablier, cape et tour de cou en ruban.

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Sous Catherine II les jeunes filles portaient une robe marron pour les plus jeunes puis bleu, grises et blanches pour les plus agées.

Les cours comprenaient de maintien, de la langue du français, de la littérature russe, de musique, le danse, de dessin et de peinture, de couture, de gymnastique  mais également des cours de mathématiques et de  physique.

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Cours de harpe.

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Cours d'artisanat.

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Cours de chant.

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Cours de géographie.

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Cours de danse des premières années.

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Cours de danse des dernières années.

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Cours de musique (solfège).

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Cours de dessin.

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Cours de couture.

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Cours de maintien à l'heure du thé.

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Cours de gymnastique.

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Salle de cours de physique.

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Salle de réfectoire.

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Visite de contrôle médical.
2188011_originalDernière promotion de l'Institut Smolny 1917.

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Chorale de fin d'année d'études.

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Spectacle de fin d'année.

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Spectacle de fin d'année en costumes folkloriques.

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Promenade en hiver, montagnes russes.

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Patinoire de l'institut.

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Ensemble des professeurs de l'Institut entourant la directrice.

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Salle de réunion des professeurs.

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Jury de fin d'année composé de personnalités religieuses, militaires et civiles.

Environ 200 jeunes filles de la noblesse et pupilles de 6 à 18 ans ont reçu une éducation stricte à l’Institut Smolny par promotion. Les cours duraient 12 ans, divisaient en quatre cycles de 3 ans chacun.

Quelques élèves de la promotion de 1912.

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(?), Vera Issakova et (?).

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Leilia (?), E. Dobrocerdskaia et Lisa Narichkine.

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Piotr Arcadievitch Stolypine et sa fille ainée Marie Petrovna  éleve de l’Institut Smolny

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Les 6 meilleures diplômées par promotion recevaient le  «chiffre» – un monogramme d’or initiales de l’ impératrice et elles étaient élévées au rang de “Dame d’honneur” à la cour impériale.Été 1917, l’Institut Smolnyz est fermée, les élèves de l’Institut ont été transférées dans d’autres écoles.

 Le bâtiment de l’Institut Smolny en 1917 devient le siège  des autorités révolutionnaires.

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27
Nov

Vente Art russe à GENÈVE, 9 décembre 2013

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

 

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Plus de 230 lettres inédites des Tsars Nicolas Ier, Alexandre II et de leur famille dévoilent au public les convictions politiques et secrets intimes des empereurs et de la dynastie Romanov (lots 75 à 90). Acquises par un capitaine américain, lors d’une mission en Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale en tant que reporter de guerre pour le journal Stars and Stripes, ces lettres transportent le lecteur au cœur de la vie et des intrigues politiques de la Russie impériale, du XIXe siècle à la chute des Romanov. Elles s’accompagnent de la découverte d’objets emblématiques de cette époque emprunte d’un luxe rarement égalé. En témoigne une exceptionnelle paire de vases en porcelaine (lot 240) ou encore une rare tabatière en or et diamants (lot 176), cadeaux impériaux des Tsars Nicolas Ier et Alexandre Ier.

Autre découverte d’importance historique, des photographies inédites de la famille du Tsar Alexandre III sauvées des flammes par un artiste allemand, membre du Bauhaus (alors enrôlé dans l’armée), lors de la destruction du palais impérial de Gatchina par les nazis en 1944 (lot 92).

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Une des photos .

Une rare tabatière en or, émail et diamants surmontée d’un portrait en miniature du Tsar Alexandre Ier, signé Bossi. Cette impressionnante boîte, réalisée par l’orfèvre Otto Keibel, est un cadeau impérial pour lequel les matériaux les plus luxueux et les artistes les plus talentueux ont été mis à contribution. Le Tsar Alexandre Ier l’a offerte au comte Comuto lorsque le 7 décembre 1803, il l’a élevé au titre de gouverneur et Prince de l’Etat Septinsulaire à Zante (Grèce).  La tabatière a été conservée dans la même famille depuis 210 ans avant d’être dévoilée pour la première fois au public à l’Hôtel des Ventes (lot 176 estimé CHF 80’000-120’000 ; EUR 65’000-100’000 ; USD 90’000-130’000).

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La vente du 9 décembre offre également une douzaine de lots de gravures, d’icônes et d’argenterie, provenant directement de la Princesse Vera Sergeievna Narychkine (1883-1963 ), née Comtesse de Witte, et son époux le Prince Cyrille Vassilievitch Narychkine (1877-1950), exilés de Russie après la chute du tsarisme, descendants de la prestigieuse lignée Narychkine. Il s’agit de cette même famille dont on a retrouvé à Saint Pétersbourg il y a un an, à la suite de travaux de réfection, le trésor incommensurable de milliers de pièces d’argenterie dans l’ancien palais Troubetskoy-Narychkine. La famille avait « muré » cet ensemble pour le sauver des bolchéviques au moment de la Révolution de 1917 (lots 55 à 69). (Voir l’article Artcorusse trésor Narichkine CLIQUEZ )

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Gravure provenant de la Villa Narichkine à Biarritz.

Exposition publique
(portes ouvertes) :

vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 décembre 2013

de 12h00 à 19h00 non-stop.

Calendrier des ventes :
Lundi 9 décembre 19h00 : Russie Impériale.
Lundi 9 décembre à 20h00 : Clôture de la vente silencieuse.
Mardi 10 décembre à 19h00 : Maroquinerie de Luxe, art de la table, argenterie.
Mercredi 11 décembre à 9h30 : Art d’Orient et d’Extrême-Orient, Art Nouveau, Art Déco, varia.
Mercredi 11 décembre 14h00 : Tapis, mobilier, lustrerie, miroirs, objets d’art.
Mercredi 11 décembre à 19h00 : Bandes dessinées & Comics, dessins, tableaux.
Jeudi 12 décembre à 14h00 : pendulettes, bijoux et montres.
Jeudi 12 décembre à 19h00 : Haute joaillerie et montres-bracelets.

Hotel des Ventes

Rue Prévost Martin 51

CH  1205  Genève

Tél: +41 22 320 11 77

Catalogue interactif  et ordre d’Achat

4
Juin

Trésor livresque au Musée Polytechnique

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Découverte de plus de 30 000 ouvrages

et des périodiques étrangers du XIX°

au Musée Polytechnique de Saint Pétersbourg

Ce trésor a été découvert dans une cache  secrète contenant des livres et magazines anciens. On ignore quand, qui et, de surcroît, pourquoi cette cachette a été constituée, aprés la révolution, mais tous les livres sont uniques et revêtent une valeur inestimable, non seulement en raison de leur ancienneté, mais aussi du point de vue des connaissances scientifiques qu’ils recèlent.

Une carte ancienne de la Russie .

Selon certains, la niche de deux mètres de longueur comprenait environ 30 000 livres considérés comme perdus. La cache contient principalement des livres prérévolutionnaires en langues étrangères : français, allemand, latin et grec. « Tous les scientifiques et les gens instruits du XIXe siècle connaissaient plusieurs langues, de sorte qu’il n’y avait pas de livres en russe” .

Dans une autre cache l’on a découvert des magazines techniques étrangers et des ouvrages en  russe.

Parmi les livres en russe, une attention particulière a été accordée à celui intitulé “Les forces productives de Russie”, qui recense toutes les usines de tous les secteurs industriels. « Quand vous lisez un tel livre, vous prenez conscience que notre pays était prospère et avait atteint un niveau de progrès qui n’a peut-être pas été atteint par certains pays occidentaux », déclare Olga Pleshkova, bibliothécaire en chef de l’entrepôt.

Un livre d’histoire datant de 1906 et appartenant au lycéen Sergueï Chelnokov constitue une véritable tranche de vie de l’époque. Entre les pages, on trouve des feuilles avec des notes au crayon prises par ce garçon.

Le mystère demeure concernant la raison pour laquelle ont été cachés tous ces livres et revues idéologiquement inoffensives concernant la chimie, la physique, la biologie, l’agriculture, les mathématiques, l’histoire, l’astronomie et d’autres sciences.

L’on pense découvrir encore d’autres caches avec d’autres trésors concernant l’histoire et la culture russe non seulement dans ce bâtiment mais également dans d’autres lieux de la ville (conf: le trésor Narichkine)