Sophie et Catherine Galitzine vous proposons d’assister à la première de leur nouvelle comédie musicale, ” Y’a de l’embrouille dans l’air! “.
C’est l’histoire de deux sœurs, chanteuses de cabaret, qui tardent à rencontrer le succès. Fatalement, cela joue sur leurs relations… mouvementées. Toute ressemblance avec des personnages réels …
Spectacle accompagné musicalement par le merveilleux pianiste, Alceo Passeo. Le narrateur est le chanteur-comédien, Gwenaël Raillet.
Le livret et l’idée sont de Catherine Galitzine. Les musiques sont parmi les plus belles compositions de Bernstein, Gerschwin, Irving Berlin, Stephen Sondheim, Benjamin Britten et quelques autres…
Plus de renseignements sur l’association “Faites entrer les musiciens” : CLIQUEZ
Les sisters Galitzine, sont d’origine russe, issues de la deuxième plus grande et plus noble maison princière de Russie.
Catherine Galitzine
Catherine est l’auteur de plusieurs livrets.
Sophie (soprano, opéra, musique sacré, mélodie russe), elle a participé à de nombreuses productions lyriques en France et à l’étranger. Elle a notamment interprété les rôles de Constance dans L’Enlèvement au séraïI et Suzanne dans Les Noces de Figaro de Mozart, de Clara dans La vie parisienne d’Offenbach, de Norina dans le Don Pasquale de Donizetti et créé le rôle de la Rose Noire dans l’ Opera CIown de Cecconi.
Svetlana Krioutchkova, récitera les poèmes d’Anna Akhmatova, qui étaient longtemps inconnus au lecteur et qui n’ont été publiés que 20 à 25 ans après sa mort. Une soirée littéraire aura lieu dans le cadre d’un vaste programme visant à célébrer le 130e anniversaire de la poétesse russe. Anna Akhmatova est née le 11 juin 1889 à Odessa et morte le 5 mars 1966 à Moscou, est le nom de plume d’Anna Andreïevna Gorenko
Ce n’est pas le premier événement d’une série d’événements dédiés à A.Akhmatova. Tout au long de l’année anniversaire sont organisées des expositions, des conférences, des représentations, des débats thématiques thématiques ainsi que la lecture de poèmes. Un projet culturel de grande envergure a été lancé à Saint-Pétersbourg dans le cadre du 130e anniversaire de la poétesse.
Portrait d’Anna Akhmatova, par Kouzma Petrov-Vodkine (1922)
Si ce ne sont pas les étapes les plus importantes du destin de la poétesse russe qui sont liées à Paris, ce sont au moins ses expériences extrêmement émouvantes. C’est à Paris qu’elle a passé sa lune de miel avec N.Gumilyov, et c’est là qu’elle a rencontré A.Modigliani pour la première fois en 1910 dans un café, où toute la bohème artistique et littéraire de Paris s’était réunie. La toute première publication d’Anna Gorenko à l’époque, le poème « Sur sa main, beaucoup d’anneaux brillants… », a été réalisée justement à Paris, où elle arrivait comme une nouvelle fameuse poétesse de Russie, Anna Akhmatova.
Cette soirée littéraire est donc très emblématique.
Pour Svetlana Krioutchkova, la lecture des poèmes d’Akhmatova est quelque chose de spéciale, car elle a déjà joué le rôle de poétesse deux fois dans sa carrière – dans les films « La lune au zénith », « Une pièce et demie ou Voyage sentimental dans la Patrie ».
A part des poèmes mentionnés, Svetlana Krioutchkova récitera le « Requiem » dans sa version finale. Au plus fort de la terreur stalinienne, Anna Akhmatova compose les vers de Requiem, parvenant à mettre en mots les souffrances, les deuils, l’angoisse et la peur qu’elle éprouve au quotidien : en 1921, son premier mari, le poète Nicolaï Goumiliov est fusillé, son fils sera arrêté plusieurs fois avant d’être envoyé en camp et nombreux sont ses amis qui trouveront la mort durant ces années. Requiem exprime cette réalité-là, cette réalité d’un « monde sourd-muet » où les mots peuvent coûter la vie au poète et à sa famille. Interdite de publication, Anna Akhmatova va confier les vers de Requiem à la mémoire de plusieurs amis, et ce n’est que vingt-cinq ans plus tard qu’ils pourront s’écrire, puis être publiés en 1987 (soit 21 ans après la mort d’Anna Akhmatova).
Représentation en russe sans traduction.
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Centre de Russie pour la science et la culture (CRSC)
El Cresper, ambiance chaleureuse, intime travaille avec une cuisine internationale, mais avec une touche très maison. Au cœur d’Andorre, avec des saveurs de l’est. À la recherche de la fusion parfaite entre la cuisine andorrane traditionnelle et les textures des pays de l’Est.
Les arômes épicés et distingués de Russie, d’Ukraine, de Bulgarie, d’Estonie ou de Lituanie se mêlent au goût enraciné et à la fraîcheur de la cuisine du marché de proximité. Le naturel de notre terroir et l’exotisme de l’est dans une combinaison culinaire parfaite pour les palais les plus exigeants.
El Cresper
Carrer Pas de la Casa 4 – AD200, ENCAMP Principat d’Andorra
“Vassilissala belle habitait un village de la campagne russe et lorsque sa méchante marâtre l’envoie chercher une aiguille et du fil chez sa tante, elle ne sait pas qu’elle se rend chez Baba Yaga la terrible ogresse”.
Une belle histoire qui transportera grands et petits dans les profondes forêts de Russie, jusque chez Baba Yaga la sorcière qui vit dans une étrange maison montée sur des pattes de poules…
Vassilissa la belle, illustration d’Ivan Bilibine(1876-1942)
Vivez en famille cette aventure haletante dans un monde magique où les arbres et les animaux parlent.
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Petite isba de Baba Yaga, illustration I. Bilibine
Baba YagaБаба Яга, est une figure marquante du conte russe et plus généralement slave. La baba Yaga est la figure féminine surnaturelle la plus fréquente du conte russe, n’existant pas ailleurs, ni dans la littérature russe, ni dans le reste du flokhlore russe, la version originale est restée inconnue. On en connaît trois variantes russes et deux ukrainiennes.
Illustration du conte Vassilissa la Belle d’I. Bilibine 1899
Les folkloristes russes en ont donné diverses interprétations, depuis la divinité chasseresse jusqu’à la simple sorcière, en passant par le chef travesti du rite d’initiation des sociétés primitives, comme le veut Vladimir Propp (qui fit connaître en occident les contes d’Afanassiev). Bien que toujours vieille, elle revêt des aspects différents. Elle a une fonction double, étant à la fois l’adversaire du héros et la principale donatrice.
L’ensemble de solistes CYRILLIQUE est lauréat des concours de Russie, lauréat du concours international “Le monde chantant”.
Cinq solistes constituent l’Ensemble Cyrillique crée en 2004 : Nadezda Snegova, Nadezda Isaeva, Daniil Sokolov, Ilya Demutskiy et Alexander Minchenko. Le chef artistique du groupe, Ilya Demutskiy est lauréat de plusieurs Concours Internationaux (notamment aux Etats Unis, en Italie ou le Président de la République l’a décoré personnellement). L’ensemble se produit trois fois par an en France dont l’objectif est de porter la culture musicale russe à l’occident
L’ensemble chante a capella. Le groupe est composé de solistes, ce qui lui permet d’interpréter également des soli de soprano, mezzo-soprano, de ténor et basse accompagnés de chants du groupe. Perpétuant ainsi les traditions russes du chant d’ensemble, « Cyrillique » inclut dans son répertoire les meilleures œuvres de musique sacrée, des mélodies de célèbres compositeurs russes, des chants populaires faisant partie du patrimoine folklorique russe. Plusieurs oeuvres interprétées par l’ensemble sont arrangées par son chef musical.
Ilya Demutsky
Le groupe CYRILLIQUE chante a capella les meilleures oeuvres sacrées et mélodies des compositeurs russes et chansons traditionnelles sous la direction du compositeur mondialement connu Ilya Demutsky, lauréat du prix national Masque d’or, du prix europeen Oscar, auteur de la musique pour quelques ballets qui sont mis en scene au theatre Bolchoy de Moscou, aux Etats Unis, de deux operas et de plusieures oeuvres pour le choeur etc.
L’une des particularites de ce groupe consiste dans le fait qu’il est compose exclusivement de chanteurs et chanteuses solistes, ce qui permet au groupe d’interpreter des soli de soprano, de mezzo-soprano, de tenor et de basse.
Le groupe vient chanter régulierement en France depuis 2004 surtout dans des églises et des cathédrales. A Paris il a chante deux fois a l’église de La Madeleine, deux fois à la chapelle Saint-Louis de l’Ecole Militaire, plusieurs fois au Conservatoire Serguey Rachmaninov de Paris. Il a été invité 16 fois à la cathédrale de Chartres, d’Auxerre, de Bayonne, de Rodez, de Rouen, de Tulles. Au total il a fait plus de quatre cent cinquante concerts dans de différents coins de la France.
Le concert sera compose de deux parties:
Chants sacrés
2. Mélodies et chansons traditionnelles.
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Église saint Julien d’Eguilles
Pour remplacer l’Eglise paroissiale, tombée en ruines, en 1681 est rebâtit une église, qui mesure 30 m de long, 14 m de large, 18 m de haut. En 1761, il y a orgues, cloche, galopin. En 1889, l’église menace de tomber en ruines, en mars 1909, une souscription est ouverte pour les réparations ; croyants et incroyants participent généreusement à cette souscription. Si bien que fin avril, les travaux sont bien avancés quand le tremblement de terre du 11 Juin 1909 remet tout en question. Ce fut un désastre dans tout le pays. Le Petit Marseillais , journal local écrit : «A Eguilles, l’église et le château sonten très piteux état et les maisons ne valent guére mieux ».
Grâce à un emprunt municipal et au dévouement de la nouvelle municipalité, que les travaux commencèrent en avril 1912. Le 8 Juin 1913, eut lieu la bénédiction de la nouvelle Eglise. Le drapeau de la France flotte au sommet de la vieille tour du château. Quand Mgr Bonnefoy arrive à 9 h, l’Eglise est envahie. A 10 h, il fait son entrée, entouré de nombreux prêtres. Les chants sont exécutés par la schola de Salon : messe en grégorien du Xéme siécle et par les paroissiens. Au milieu d’une foule à genoux , Monsieur le curé apporte le Saint Sacrement dans sa nouvelle demeure. C’est là qu’a lieu tous les 30 Août la bénédiction des chevaux à l’occasion de la fête de la Saint Julien.
Parc de la Méditerranée, 83140, Six Fours les Plages
Un des plus prestigieux spectacles en matière de danses, chants et musiques slaves.
L’ensemble Troïka emporte son public sur les plus belles mélodies traditionnelles du pays de l’Est.
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Sous la direction d’ Alexeï Birioukov, maître de la balalaïka, accompagné par Andreï au bviolon, Galina Biriukova spécialiste des chants traditionnels russes et tziganes,au bayan Guennadi Kopeika, le chanteur basse Valéri Orlov. Neuf danseurs présentent de tableaux flamboyant tel: Kozatchoc, l’hiver slave ou Gopak….
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SANS RÉSERVATION.
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Le Parc de la Méditerranée s’étend sur environ 10 hectares.
Son positionnement à la pointe du Cap Nègre offre des vues panoramiques sans nulle autre pareille sur les éléments remarquables du grand paysage : la lagune du Brusc, l’archipel des Embiez et la baie de Sanary-sur-Mer, le massif du Cap Sicié et au loin le bec de l’aigle ciotadin et le parc national des Calanques.
Propice à la rêverie et aux promenades, on s’y presse en famille pour profiter de la buvette, des manèges et aires de jeux.
Parc de la Méditerranée
Corniche de la Coudoulière
83140 Six-Fours-les-Plages
Mariam Chitanava, une jeune pianiste de Moscou, elle est née en novembre 1998 de famille géorgienne, Mariam a commencé le piano à l’âge de 7 ans. Elle s’est montrée tout de suite très douée et fortement impliquée. Dès les années 2008 à 2013, alors qu’elle n’avait qu’entre 9 et 14 ans elle s’est présentée à de nombreux concours où elle a particulièrement brillé lauréate de plusieurs concours nationaux et internationaux, y compris plusieurs Prix du Concours international de piano Nikolai Rubinstein à Paris, Prix du Concours international de piano Alexandre Scriabine à Paris, Prix du Concours International de piano “Jeunes virtuoses” à Zagreb.
Le public pourra venir à la rencontre de ce chœur orthodoxe, lors du Festival de musique classique “les Clés des portes”, chorale dirigée par Amexeï Puzakov. C’est certainement le plus ancien chœur en Russie puisqu’il remonte au XVIème iècle avec le chœur des greffiers des patriarches. Ce chœur participait à des offices religieux et aux cérémonies d’Etat, succésseur des traditions du chant unique du Moyen-Âge russe. Il fut remonté en 2009.
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L’église Saint-Hilaire est située en centre-ville, construit au XIIe siècle mais qui a été remanié au XVIe siècle, pour le clocher-porche, et en 1700 pour le reste du bâtiment. Son clocher de style gothique flamboyant, édifié au XVIe siècle est classé aux monuments historiques depuis 1912. L’église dispose d’un très bel orgue de 25 jeux et très beaux vitraux.
Anne et Micha se rencontrent en 1981 lors d’une répétition pour une tournée au Maroc. Ils jouent la romance russe « Je vous ai rencontrée » et ne se quittent plus. Le Duo Piano-Balalaïka engage une formidable croisade pour mieux faire connaître et aimer la balalaïka et la musique russe. Le duo est invité en France, à Paris (Gaveau, Châtelet, Pleyel, Cortot, Musée Jacquemart-André…), à l’étranger, au Maroc, en Suisse, Italie, Belgique, Espagne…, dans des festivals renommés (Besançon, Sceaux, Le Suquet, Vannes, la Puisaye, Tahiti, Île Maurice, La Réunion, Caraïbes). Anne et Micha Makarenko interviennent également dans des émissions à la radio et à la télévision et lors de conférences sur l’histoire de la balalaïka. Ils sont très présents en Russie où ils ont joué à la salle Glinka de Moscou, à la Grande Philharmonie de Saint-Pétersbourg et à la télévision : la critique et le public les plébiscitent.
Le Duo devient un Trio lorsque Pierre, leur fils, les rejoint en 2000 à l’occasion du festival du millenium à Louxor, organisé par France Clidat. Depuis, c’est en Trio qu’ils parcourent le monde. Récemment, ils ont donné un récital à la Philharmonie de Berlin et musée Jacquemart-André.
Par la Compagnie des Perspectives Traduction de Louis Viardot Mise en scène : Bruno Dairou Interprétation : Antoine Robinet Création lumières : Antoine Laudet Graphiste : Romain AK
Durée : 1H00
« Le journal d’un fou » est sans doute l’œuvre majeure de Nicolaï Gogol. On y rencontre un héros bien singulier : ce petit fonctionnaire dans un ministère du tsar, nous fait découvrir sa stupéfiante destinée au travers de ses Mémoires de plus en plus étrangement rédigées. On y apprend qu’il parle le chien couramment, qu’il évite les collisions stellaires et qu’il est promis au trône d’Espagne ! Ce texte incisif, émouvant et à l’humour tendre est un chef-d’œuvre de la littérature russe. Réédité par la Compagnie, il est ici présenté dans sa version originelle.
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Le Théâtre du Cabestan existe depuis 1995. Théâtre de 85 places situé en plein centre-ville d’Avignon, dans le quartier des Halles (intra-muros), au 11 rue Collège de la Croix. C’est un théâtre permanent, mais également un lieu de représentation durant le Festival Off au mois de juillet. La programmation du théâtre Le Cabestan est éclectique et reste avant tout centrée sur le théâtre (théâtre classique et contemporain, spectacles jeune public, comédies, théâtre musical…). Ce lieu de création propose toute l’année des spectacles, résidences d’artistes, ateliers et cours de théâtre et de chant, ainsi que des conférences. Le nom du théâtre, « cabestan », fait écho à l’une des passions de son fondateur : l’amour de la mer et de la voile.
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Théâtre Le CABESTAN 11 rue Collège de la Croix – 84000 Avignon
L’exposition de peintures «Plein air. Paysages historiques de Russie» présente les œuvres des peintres français créées dans sept parcs historiques russes dans le cadre du projet «plein air».
Les auteurs sont Thierry Lefort, Olivier Desvaux, Barbara Petit, Laurence de Marliave, Sasha Céline Bokobza, Cyril Maurette et Emily Starck. Ils ont tous les styles de peinture différents. Plusieurs parmi eux arrivèrent en Russie pour la première fois, et en travaillant ils faisaient connaissance avec la culture russe, les particularités du climat et les traditions locales. Les peintures exposées représentent la beauté de la nature russe et de l’architecture des parcs des points de vue différents.
L’exposition est organisée en partenariat avec l’Association nationale «Restauration des jardins et parcs historiques».
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Entrée gratuite
Voir au 2ème étage
“Tsarskoïe Selo. Résidence du dernier empereur de Russie”)
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Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe à Paris
Duo concert & cinéma film « La Formule de l’amour »
Samedi 20 juillet de 17h00 à 19h30
Cinéma Lux à Cadillac
Metteur en scène: Marc Anatolevitch Zakharov
Dialoguiste: Grégory Gorin
Compositeur: Gladkov Gennady
Acteurs: Elena Valyushkina, Alexandr Zakharova, Abdul Alexandr Gravilovitch, Nodar Mgaloblischvili, Elena Aminova, Alexandr Mikhaïlov, Semion Farada, Tatiana Peltzer, Léonid Bronevoy, Niclaï Skorobogatov.
PROGRAMME
Rossini – Sonate a Quattro No. 3, Vivaldi – Le coucou (Il Cucù) – Concerto pour violon et cordes en La majeur
Projection de la comédie lyrique « La formule de l’amour » du réalisateur Mark Zakharov, 1984
Mark Anatolievitch Zakharov (Марк Анатольевич Захаров) est un scénariste et réalisateur soviétique et russe né le 13 octobre 1933 à Moscou. Diplômé de l’Académie ds Arts du Théâtre en 1955, Zakharov devient acteur du Théâtre dramatique dans la région de Perm. L’occasion de faire sa première expérience de la mise en scène. Il rentre à Moscou en 1959 et travaille au théâtre dramatique de Gogom puis au Théâtre des miniatures (1960-1964), et au Théâtre des étudiants de l'(Université d’Etat de Moscou où il crée de adaptations de Brecht et le dragon d’Evguini Scwartzqui font sa renommée.
En 1965, il est metteur en scène du Théâtre de la Startire de Moscou où il adapte Un emploi lucratif d’Alexandre Ostrovski qui rencontre un immense succès ainsi que d’autres parmi lesquels Réveille-toi et chante de Gyárfás Miklós, qui en 1974 sera filmé pour la télévision.
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En 1780, après une brève tournée frauduleuse à Saint Pétersbourg , le célèbre aventurier, le “magicien” et “le maître des forces secrètes”, fut obligé de cacher le Comte Cagliostro de la chasse lancée par le tout puissant prince Potemkin . Avec lui ses compagnons – Lorenz, Margadon, Jacob. Dans le même temps, Cagliostro essaie de trouver la «formule» du seul sentiment qu’il est toujours incapable d’évoquer dans le cœur des hommes – l’amour.
Nodar Mgaloblishvili dans le rôle de Cagliostro
En chemin, Cagliostro arrive chez l’un de ses clients, un propriétaire malade. Il promet de guérir le patient s’il accepte d’envoyer sa fille Maria par l’intermédiaire de laquelle, selon Cagliostro, la connexion astrale avec le patient sera maintenue . Dans le domaine provincial, où par hasard les voyageurs se sont révélés être, un jeune homme vit amoureux d’une statue de marbre. Avec l’aide de Cagliostro, il espère faire revivre le marbre. Mais la rencontre avec la vivante Macha change tout
Elena Valyushkina et Nodar Mgaloblishvili
Après une brève hésitation, Masha est relâchée avec un graphique et Cagliostro repart…..
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Pendant le tournage, Nodar Mgaloblishvili s’est cassé la jambe, mais l’on n’a pas cherché à le remplaçer, et il a continué à tourner, bien que sa jambe fût dans un plâtre .
La première du film à la télévision a eu lieu le 30 décembre 1984. Un spectacle musical et cinématographique totalement dépaysant : de la musique italienne pétillante et sensationnelle suivi par l’histoire de l’aventurier et comte de Cagliostro sur trame d’amour rocambolesque au fin fond de la Russie du XIXe siècle.
Les spectateurs se souviennent de la chanson lyrique en langue “italienne”, interprétée par Jacob et Margadon chaque fois que Cagliostro tente de séduire une autre victime.
La musique et les paroles de cet air pseudo-italien ont été composées par le compositeur du film, Gennady Gladkov, qui l’a interprétée sur la bande originale du film avec Alexander Abdulov. Selon Julius Kim, qui est considéré comme l’auteur de cette œuvre, Gladkov a refusé de mentionner dans le générique l’auteur des mots, et l’auteur de la chanson a été attribué à Kim. Malgré toute la fantasmagorie de la chanson, les auteurs du film devaient l’approuver devant le comité littéraire, en donnant aux censeurs la «traduction» de son texte en russe.
La statue de Galatée, qui a été relancée par Cagliostro, elle est devenue une actrice à part entière. La sculpture de la jeune fille est apparue pour la première fois dans le film « Running», après quoi elle pouvait être vue devant Bublik dans “Office Romance”, dans les bains de la comédie “Old New year”, à l’hôtel dans le film ” Evening labyrinth” et à la salle de réception de Vassa Zheleznova dans le film ” Vasa “. Galatée n’est plus démise de ses fonctions. Elle est rentrée du centre de réquisition Mosfilm dans la cour du domaine moscovite Vandyshnikova-Banza sur le terrain de Vorontsov, où elle se trouvait avant le début de sa carrière d’actrice.
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Alexei Tolstoï.
Cette comédie musicale est basée sur l’histoire “Count Cagliostro” de Alexei Tolstoï.
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20h00 – 22h00– Diner “Formule d’amour” avec l’animation musicale présentée par Duo “Baïkal”
Le Baikal Duo parcourt le monde depuis 1985 pour la promotion d’une musique qu’on ne saurait décrire sans l’avoir écoutée, créant un univers très particulier que d’aucun ont baptisé “culture Bayan”. Ce duo utilise l’accordéon de concert, crée en 1871 en Russie, pour suivre le chemin tracé par ses maîtres slaves, et se situer au carrefour des traditions populaires et des musiques nouvelles, unis par le même enthousiasme pour l’accordéon bayan, réputé pour la richesse de sa sonorité et de son registre.
Vous pourrez visiter le Château de Cadillac avant notre ciné-soirée. Le château se trouve proche du cinéma Cinéma Lux à Cadillac.
“Construit sous Henri IV puis Louis XIII, ce château d’architecture à la française allie faste et caractère militaire. Il conserve de riches décors : cheminées monumentales, tapisseries, plafonds peints. Cadet de Gascogne précurseur des mousquetaires, le duc d’Epernon connaît une ascension fulgurante à la fin du XVIe siècle, et les régicides d’Henri III puis d’Henri IV. Du XIXe siècle aux années 1950, ce palais à l’abandon devient une prison pour femmes”.
Le château est ouvert de 10:00 à 13:15 et de 14:00 à 17:00.
Les Tarifs: plein – 6 euro, enfants et moins de 25 ans – gratuit.
Plus d’info sur le site officiel : http://www.chateau-cadillac.fr/
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Cinéma LUX
6 place de la Libération, 33 410 CADILLAC
Tarifs : Membres de l’association CFFR et Association Slave
– Film, Concert et Dîner 42 € par adulte, 48 € par adulte (non membres CFFR et AS),
– Film et Concert 15 € par adulte
Lauréate de violon et de musique de chambre, professeur de violon et responsable du département cordes au Conservatoire Supérieur de Novossibrisk
Nikita Tokarev, trompette, Moscou
Né à Saratov en Russie, il a commencé la trompette à l’âge de 10 ans. Diplomé du Conservatoire de Tchaïkovski de Moscou. Il est professeur assistant aux instruments à vents au Conservatoire Tchaïkovski à Moscou.
Des surprises dans la programmation sont prévus.
Entrée libre, avec la possibilité de soutenir les échanges franco-russes par l’achat de disques d’orchestre et par l’adhésion à l’association ArtimA.
Événement dans le cadre du Forum culturel Franco-Russe à Paris.
Entrée est gratuite.
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La Ville l’Évêque annexé à la Ville de Paris en 1722, bénéficia du développement du faubourg Saint-Honoré : son église paraissait bien modeste dans un quartier couvert de somptueuses demeures, telles que l’hôtel d’Évreux habité par Mme de Pompadour. La reconstruction de La Madeleine fut décidée en 1757, à l’emplacement de l’hôtel de Chevigny et des dépendances d’un couvent de bénédictines. S’inscrivant dans le vaste projet d’urbanisme de l’ouest de Paris.
En 1748, la Ville de Paris avait commandé la statue de Louis XV et décidé l’aménagement d’une nouvelle place royale. Les plans avaient été arrêtés en 1755 et la réalisation conduite en huit ans. On avait besoin d’un monument fort pour fermer la perspective de la rue Royale. Pierre Contant d’Ivry (1698-1777), l’architecte du duc d’Orléans, fut chargé des projets. Des lettres patentes signées par Louis XV en 1753 et 1757 attestent l’intérêt du roi pour La Madeleine : il en posa la première pierre, le 3 avril 1763, un an avant que le projet ne soit définitivement arrêté. A la mort de Contant, son élève Joseph-Abel Couture (1732-1799) reprit le chantier et le mena jusqu’en 1789 avec d’importantes modifications.
Dessin de la façade de Vignon.
Raccourcissant la nef pour allonger le chœur et il multiplia les colonnades. L’édifice actuel lui doit l’idée du péristyle élargi à toute la façade et bordant la nef de colonnes détachées, parti que Vignon étendra à tout le périmètre extérieur de l’église.
Il est à signaler que c’est la seule église à Paris qui n’a pas de croix à son sommet.
Théâtre Populaire d’ Ivanna Nechay est un projet théâtral et musical unique qui popularise la culture slave dans toutes ses diversités : l’art, la culture, les métiers etc.
Fête Ivana Kupala 2018.
Le collectif des russophones de Paris a été créé en 2015 dont l’activité principale est la mise en scène des spectacles musicaux qui reflètent la culture des fêtes folkloriques essentielles du calendrier : les fêtes de Noël, Sviatki, Maslenitsa, la nuit de Saint Jean etc.
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Fête Slave Ivana Kupala2019
( Équivalent slave de la fête de St Jean )
Programme de chants traditionnels, rencontre avec les personnages mythiques, chasse au trésor, jeux et buffet….
Fils de prêtre orthodoxe, le père Serge Boulgakov (1871-1944) a d’abord été attiré par le marxisme, avant de s’en détourner pour être ordonné prêtre en 1918. Expulsé de Russie quatre ans plus tard, il s’installe d’abord à Prague, puis participe à la fondation de l’Institut orthodoxe de théologie Saint-Serge à Paris dont il prend un temps la direction et où il enseigne la théologie dogmatique jusqu’à sa mort. Nombre de ses œuvres ont été publiées en français.
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“Dans le tissu d’or des hymnes de la Semaine sainte, un fil vient troubler le regard. Une douloureuse dissonance fait irruption dans leurs harmonies célestes: l’image de l’apôtre félon. Nous en sommes comme malades pendant ces jours saints. Et l’Eglise ne ménage pas notre sensibilité, en accordant à Judas une place et une attention telles qu’il apparaît comme un des personnages centraux du mystère de la Passion, semblant même occulter les autres apôtres par son opposition au Christ. Judas, « serviteur et fourbe », n’est dans la poésie liturgique qu’un simple avare ayant vendu son Maître pour de l’argent.”
C’est avec ces mots que le Père Serge Boulgakov l’un des plus éminents théologiens du XXème siècle, débute sa réflexion à propos de la plus terrible trahison de l’Histoire. Dans son repentir et dans sa mort volontaire, il voit un acte sacrificiel. Seul de tous les apôtres qui se disaient pourtant prêts à mourir avec le Christ, Judas, par le détour de la trahison, n’a pas survécu à la mort du Christ. Et d’envisager une rencontre de Judas avec le Christ dans l’au-delà. Une rencontre qui serait « non une éternelle réprobation, mais le triomphe de l’amour. »
Plus qu’un spectacle, le concert de Natacha & Nuits de Princes est une démonstration de sensualité, de mélancolie et de passion qui peint l’âme slave avec de multiples couleurs révélant au monde son côté si sauvage et si tendre.
Avec Natacha Fialkovsky, chant, Balalaïka
Olivier Cahours, guitare, arrangements et composition
Christine Zeytounian-Beloüs est née à Moscou en 1960, poète, peintre, traductrice littéraire, Illustratrice d’une trentaine d’ouvrages et traductrice de renom avec plus de 80 livres a son actif, elle a été recompensée à deux reprises pour la qualité de ses traductions par le prix Russophonie (poème Premier rendez-vous d’Andreï Biely en 2010 et L’imparfait du temps passé de Grisha Bruskin en 2019).
Elle vit en France depuis 1966. Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, elle a travaillé dans une galerie et au musée d’art russe contemporain de 1988 à 1990. Elle a longtemps exercé l’activité d’interprète occasionnel, principalement dans des rencontres littéraires et des congrès universitaires; elle a fait de la mise en pages; elle a été chargé de cours à l’université de Paris VIII pendant trois ans.
De 1997 à 2009, elle a fait des conférences sur l’histoire russe sur des croisières entre Moscou et Saint-Pétersbourg quatre mois par an. Elle a écrit des articles sur la Russie pour La Revue, Jeune Afrique et d’autres publications. Elle a travaillé comme lectrice pour Robert Laffont, Albin Michel et d’autres éditeurs. Depuis 2005, elle est responsable de la collection russe aux éditions Albin Michel.
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En tant que peintre-illustratrice, elle expose assez souvent et vend parfois ses œuvres. Elle a illustré de nombreux livres et couvertures de livres.
Elle nous présentera son travail de traductrice et d’illustratrice, ainsi que ses dessins sur papier noir. L’exposition se prolongera jusqu’en juillet.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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LIbrairie du Globe
67 Bd de Beaumarchais 75003 Paris
Tél : 01 42 77 36 36
ACCÈS : Métro : Chemin Vert (ligne 8), Bastille (lignes 1, 5, 8), Breguet-Sabin (ligne 5) BUS : Beaumarchais (bus 69), Pasteur-Wagner (bus 20,29 et 65)
Nicolas Kedroff est issu d’une famille de célèbres artistes russes, sa réputation est internationale. Il a été séduit par le son et le caractère de cet instrument. «La balalaïka, c’est sa vie, mon destin», dit-il, lorsqu’on lui demande pourquoi le choix de cet instrument. Lauréat de plusieurs concours, Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Il a su extraire de ce petit instrument triangulaire à trois cordes une telle richesse d’expression musicale qu’on l’a décrit comme «Le Paganini de la balalaïka» (Le Parisien). Il a su créer son propre style de jeu, à la fois mélancolique et plein d’humour, intelligent et brillant grâce à une virtuosité à couper le souffle
Un duo avec Oleg Ponomarenko, né en France dans une famille issue de l’émigration russe. Il s’est très tôt intéressé à la guitare et au chant russe. Il a été le premier à faire connaître en France les chansons les plus connues en Russie : Les Millions de Roses, Krokodi… et a accompagné de nombreux ensembles en tant que guitariste et chanteur.
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Ensemble Kedroff Balalaïka, réé en 2001 et dirigé par Nicolas Kedroff, balalaïkiste de réputation internationale, l’ Ensemble de Balalaïkas Kedroff est l’une des deux principales formations du genre en France. Originale et simple, il se compose uniquement de balalaïkas dites PRIMAS, la “soprano” de la famille des balalaïkas.
Initialement conçu dans un but pédagogique, l’ensemble dont la configuration est aujourd’hui multiple, comporte trois à dix (voire plus) musiciens de tous niveaux et âges, et sa vocation peut être amatrice comme professionnelle.
Les membres de l’Ensemble de Balalaïkas Kedroff sont d’origine russe ou non, réunis par l’amour de l’instrument et de la musique russe.
L’ensemble compte aujourd’hui à son actif une trentaine de concerts et s’est produit entre autres à l’Ambassade de Russie, au Conservatoire russe Serge Rachmaninov, en l’Eglise Saint-Germain l’Auxerrois à Paris et au Musée des Cosaques de la Garde Impériale à Courbevoie.
Il est accompagné par une guitare.
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PIQUE – NIQUE GÉANT
Chacun apporte un peu de nourriture et de boisson
En cas de pluie le picnic aura lieu dans la salle.
Grand pique-nique, quelques chansons du répertoire de l’atelier de polyphonie Malinka, sketches, chansons, jeux et animations à la russe!
Une belle journée amicale franco-russe en perspective!
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A découvrir le stand
d’Irina Vallette-Ermolaeva
Stand d’Irina Vallette Ermolaeva
Irina Vallette, née Ermolaeva, depuis 2002 vit en France. Ne pouvant plus exercer son métier d’ingénieur, elle se passionne pour la couture et passe quatre ans dans le sud de la France. A partir de 2008, elle débute une carrière d’artisan(en Nouvelle-Calédonie) dans le patchwork et art textile en continuant d’exercer tous les travaux de couture (retouches et créations de vêtements).
A partir de 2009 à 2015, elle est membre de AMAC (Association des métiers d’arts Calédoniens). Elle a participé aux salons d’artisan d’art jusqu’en Juin 2015. À son retour en août 2015 en Métropole, elle redémarre l’activité dans le patchwork et l’art textile.
À l’occasion du 220ème anniversaire de la naissance d’Alexandre Pouchkine. Des fonds du Musée d’État A.S. Pouchkine.
Le directeur du Centre de Russie de la science et de la Culture, K.M. Volkov, a rappelé le grand héritage du poète, son rôle dans la création de la langue russe moderne et sa profonde influence sur la culture mondiale.
Dans le cadre du programme des événements festifs de l’anniversaire, le Musée d’Etat Pouchkine a préparé le projet d’exposition « A.S.Pouchkine. Portraits ». Ce projet comprend l’iconographie du poète créée depuis plus de deux siècles : de ses premiers portraits, aux images pittoresques et graphiques réalisées par nos contemporains.
Les portraits de vie de Pouchkine sont d’une valeur particulière. Le premier d’entre eux remonte aux premières années du XIXe siècle. On suppose que l’auteur de ce portrait était un écrivain, un artiste amateur Xavier de Maistre, qui fréquentait souvent la maison de Pouchkine. L’un des portraits les plus célèbres du poète a été peint par V.A.Tropinine en 1827.
Le costume de Pouchkine – une robe de chambre, un collier de chemise blanche déboutonné, une cravate-écharpe décontractée – expriment la représentation par l’artiste d’une personnalité créative et libre. Pouchkine a offert ce portrait à son ami – le célèbre bibliophile et hispaniste S.A.Sobolevski. Et celui-ci, en partant à l’étranger, a demandé à leur connaissance commune A.P. Elagina d’en faire une copie réduite afin qu’il puisse toujours la porter avec lui.
La même année, Pouchkine a été représenté par un autre peintre célèbre – O.A.Kiprenski. La figure d’une muse avec une lire dans les mains, que nous voyons derrière l’épaule du poète, donne au portrait un sens symbolique. Les contemporains ont noté à plusieurs reprises la ressemblance frappante de ce portrait avec Pouchkine, et le poète lui-même dans un message à Kiprenski a remarqué: « Moi-même comme dans le miroir, je vois… ». Par la suite, de nombreux artistes dans leurs œuvres s’adressaient à l’image du poète créée par Kiprenski.
Les images de Pouchkine dans les publications imprimées ont apparu de son vivant.
Le premier était la gravure d’E.I.Gateman, qui a décoré l’édition du poème « Le prisonnier du Caucase » (1822). Parmi les images datant des dernières années de la vie du poète la gravure de T.Wright présente un intérêt particulier. Ces travaux donnent des idées sur la façon dont Pouchkine était perçu par ses contemporains.
La plupart de l’iconographie de Pouchkine sont des œuvres des artistes de la 2ème moitié du XIXe – début du XXIe siècle. Ce sont des images rétrospectives du poète, créées sur la base de l’étude de ses portraits pris sur le vif et de ses autoportraits, de son œuvre et sa biographie.
Ils portent tous un signe de leur temps, parce que chaque époque a trouvé dans le génie de Pouchkine quelque chose d’une passionnante actualité correspondant à son époque. Sur la gravure en bois de V.N.Massioutine (1918) est la première image de Pouchkine faite après la révolution de 1917. Nous voyons le poète « dans le contexte des décombres du vieux monde, dans l’aurore de la nouvelle ère ». Sur la gravure créée d’après l’original par Yu.L.Obolenskaia (1925), le visage du poète avec des cheveux ondulés, illuminé par le « feu du monde », est donné « dans le contexte de tourbillons spatiaux et la silhouette d’un cheval qui a jeté par terre le Cavalier de Bronze ». Sur la gravure en bois de P.Ya.Pavlinov (1924) une sorte d’auréole autour de la tête du poète attire l’attention.
Parmi les portraits de Pouchkine réalisés dans les années 1930–1940, il y a les œuvres des artistes de différentes écoles et directions: K.S.Petrov-Vodkine (1934), N.P.Oulianov (les années 1930), N.V.Kouzmine (1929–1940) et autres. Ils diffèrent tous par la manière dont ils sont réalisés et l’attitude de leurs auteurs. Ainsi, par exemple, Oulianov a représenté Pouchkine dans son cabinet de travail assis à un bureau. Sur le visage du poète une expression de l’enthousiasme créatif, de la satisfaction et en même temps de la fatigue, de l’espoir pour l’avenir. Sur un portrait réalisé par Petrov-Vodkine, Pouchkine apparaît détaché et déçu par la vie. Selon l’artiste, la solitude de Pouchkine – « un homme qui a dévancé son temps », était pour lui le « centre de la tragédie de la vie du poète ».
Les artistes de la seconde moitié du XX – début du XXIe siècle, prenant le relais, ont également cherché à capturer l’apparence de Pouchkine. Les travaux de G.D.Novozhilov (1970), A.T.Zverev (1983), G.A.Travnikov (2003), N.S.Safronov (2009) témoignent de la recherche d’une nouvelle perception de Pouchkine, de nouveaux moyens d’expressivité et de nouvelles techniques artistiques.
L’exposition ne présente qu’une petite partie de la representation artistique de Pouchkine conservée dans le musée d’Etat A.S.Pouchkine. Cependant, elle permet de voir comment la perception du poète a changé lors du changement de différentes époques historiques, et comment il était vu par chaque nouvelle génération des artistes.
ENTRÉE LIBRE
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Le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris est la représentation en France de l’Agence fédérale pour la CEI, diaspora russe à l’étranger et coopération internationale culturelle et en sciences humaines (ROSSOTROUDNITCHESTVO). Créé en 1995, en application de l’Accord entre le gouvernement de la République Française et le gouvernement de la Fédération de Russie, le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris à pour but de promouvoir, soutenir et développer les relations entre la Russie et la France dans les domaines culturels et scientifiques.
de l’Orchestre académique des instruments folkloriques russes
Nikolaï Nékrassov ( VGTRK )
« Kaléidoscope de musique »
Lundi 17 juin 2017 à 19h
Centre de Russie pour la Science et la culture, Paris
Dans le cadre de la tournée européenne pour le jour de la Russie, au Centre de Russie pour la science et la culture à Paris, l’« Ensemble de solistes » de l’Orchestre académique des instruments traditionnels russes N.N.Nekrassov, reprendra des chansons de films, des mélodies traditionnelles, des morceaux classiques et classiques en russe, serbe, hébreu, polonais et allemand.
L’orchestre a été fondé en décembre 1945 . juste après la seconde guerre mondiale par un ancien soliste domriste de l’orchestre Andreev : Piotr Alekseev, fut son premier chef d’orchestre. Les premiers musiciens de l’orchestre furent des soldats membres de différents ensembles de l’Armée Rouge qui pendant la guerre jouaient pour soutenir le moral des troupes. cet orchestre fait partie, à juste titre, de l’héritage national de la Russie.
Il a été dirigé par les chefs d’orchestre d’exception tels Pierre Alekseyev, Victor Smirnov, Nicolas Remchenski, Vladimir Fedosseyev et Nicolas Nekrassov.
Depuis 2010, il est dirigé par le maestro Andrei Chliapkov qui perpétue les traditions hors classe du célèbre collectif. Orchestre de renommée internationale, au répertoire très diverse qui interprète des morceaux de styles, époques et genres très variés allant de la musique traditionnelle russe à la contemporaine, en passant par des classiques russes et mondiaux.
L’orchestre s’est déjà produit en Espagne, au Japon, en Turquie, dans les pays de l’ex-Yougoslavie, en Pologne, en République Tchèque et en Slovaquie. A Paris, l’ensemble s’accomplira pour la première fois et présentera un nouveau programme : « Kaléidoscope Musical ».
Commune située au sud de Saint-Étienne, dans le Parc Naturel Régional du Pilat.
L’accès au bourg, niché sur les pentes du col de la République, se fait par la RD1082 sur 6 kilomètres depuis Saint-Etienne et sur 20 kilomètres depuis Bourg-Argental.
Énigmatiques. Leur corps n’est recouvert d’aucun habit, pourtant leur âme refuse de se dénuder. Les hommes et femmes de Nina sont humains. On retrouve en eux la beauté, le charme,l’amabilité, la grâce, l’intelligence, la compassion, cela est indéniable. Mais certains sont également vicieux, paresseux, ou encore capricieux, cela est inévitable. Car la boite de Pandore est déjà ouverte. On ne peut pas fuir cela. Le manichéisme aujourd’hui n’existe plus, ces personnages ne sont ni blancs ni noirs, ni bons ni mauvais, ils sont humains, ils sont dorés. Leur doigt parfois posé sur leurs lèvres, vous demande de les contempler puis lorsque vous aurez compris de ne surtout pas parler mais de les rattraper, car ils leur reste l’espoir dont ils ne peuvent se détacher et même quand tout est perdu, ils s’obstinent à marcher, n’est ce donc pas ça le secret de l’humanité ? (Anouk Eguinian).
Nina est une artiste arménienne qui vit à Paris et traite l’humain avec grâ façonne depuis 2000 des sphères de terre chamottée, sur lesquelles elle grave, en incisant la surface crue, des figures féminines et masculines, du présent, en apparences, qui se voient déifiées et affairées au plaisir de s’épanouir en ondulant. Si les visages semblent contemporains, c’est-à-dire d’aujourd’hui, temporalité qui rappelle l’œuvre dessinée de Jean Cocteau, l’artiste les projette en des lieux où la joie triomphe et où une innocente nudité renvoie à une terre oubliée ; le royaume de Vénus.
A ces scènes de genre qui évoquent une forme de plénitude baudelairienne, où tout n’est que « luxe, calme et volupté », s’ajoute une dimension décorative qui explore la géométrie, un « découpage » primitif et quasi pariétal du support. Cette dimension décorative souligne autrement la manifestation d’un mouvement sur le visible. Mouvement des chevelures qui s’entremêlent suivant un rythme qui est celui de la sphère au moment où l’artiste imagine ce déploiement heureux, souvent teinté d’humour et de malice qui renvoit à la personnalité de l’artiste elle-même. La bichromie obtenue par des aplats d’oxydes de métaux donne un caractère presque lunaire à l’objet fini, situant chaque scène à l’interstice du réel, du présent, et de l’irréel, à la fois sensible et mémoriel.
Son univers est souvent perçu comme « méditerranéen », il probablement lié à la richesse du patrimoine arménien et à ses environnements naturels mais il s’enracine dans des cultures plus ancestrales, comme celle de l’antiquité grecque la plus reculée. Nina explique : « Avant de concevoir une œuvre, j’ai besoin de toucher la terre, de la sentir humide sous mes doigts, de respirer son odeur d’humus. Ce contact m’imprègne de notre mère-terre Gaïa et fait à chaque fois renaître mon inspiration. »
Vernissage je jeudi 6 juin de 18 h à 21 h.
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Située au cœur historique de Paris, Saint-Germain-des-Près, la galerie défend continuellement depuis 28 ans la création contemporaine sous toutes ses formes, en collaborant avec des artistes d’origines différentes, tous partageant l’amour et l’attachement pour la France, sa culture et son histoire.
Ivan Sollogoub est né en 1974 à Paris d’une famille d’émigrés russes. Il a appris les bases du métier auprès de Sergueï Toutounov, (peintre naturaliste russe de l’Institut Sourikov de Moscou). Après quelques années passées dans son atelier, il s’est installé dans son propre atelier à Paris, dans le 18e arrondissement, puis, et jusqu’à présent, dans le 10e.
Lors d’un voyage au Maroc, il a été marqué par la vivacité des contrastes, de lumière comme de couleur, et il a essayé de retransmettre ce sentiment. Ivan Sollogoub aime peindre la ville, sa nuit surtout. Il y retrouve, dans ses vitrines éclairées et ses éclairages variés, ces contrastes qui vont du noir absolu à la blancheur la plus éclatante. Contrastes qu’il retrouve aussi lors de ses réguliers voyages à la campagne, dans le Morvan ou en agenais, dans les forêts et les bois.
Ivan Sollogoub représente rarement l’homme dans ses sujets. Il aime aussi jouer sur les flous, rendant le monde un peu plus abstrait, poussant à recréer l’image par soi-même. Il regarde beaucoup la peinture des autres, s’en nourrit et elle infuse son travail.
Néon, peinture 35 x 27 cm
Ses goûts sont divers, il aime autant Rembrandt (pour ses contrastes) que Bonnard (pour son utilisation de la couleur et ses fenêtres), Nicolas De Staël (ses compositions, son audace…) que Hopper (le silence de ses tableaux), les noirs de Soulages, les corps de Bacon ou Freud, l’éclat de Van Gogh, la finesse de Monet ou les coloris de Kandinsky…
Vernissage le 7 juin de 18 à 22h
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Atelier rouge
21 rue chaudron, Paris 10e
Métro : Stalingrad
Week-ends et lundi 10 juin: de 14 à 20h
Exposition d’une trentaine d’artistes et de nombreuses conférences.
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Nikolai Kojoukhovski, ses études secondaires au lycée d’art de Kiev terminées en 1972, il entre à l’école Artistique d’Etat toujours dans la capitale de l’Ukraine. Il est très apprécé de ses contemporains et décide de s’installer à Moscou en 1983. Il devient membre de l’Union des peintres de Russie quelques années plus tard, ce qui lui permet de fréquenter des peintres déjà reconnus, voire célèbres.
Depuis 1995, il expose à l’étranger et plus particulièrement en Allemagne, au Luxembourg, à Paris et à Nice.
De ses peintures se dégage un amour de la nature au sens le plus large. On se laissera guider par sa manière paradoxalement impressionniste et réaliste de peindre un bouquet de fleurs, un paysage du sud de la France, mais surtout la nature et l’architecture de la Russie kievienne (berceau du christianisme russe). On ne devrait pas, en effet, oublier que Nikolai Kojoukhovski s’inspire beaucoup de l’art de son pays bien qu’il fasse souvent appel à des techniques venues de France: c’est certainement dans son usage des couleurs que l’on sentira le plus cette double appartenance artistique.
Paul Nicolaievitch Kichilov, né en Russie en 1966 d’un père russe et d’une mère française, en 1973 il est arrivé en France à l’âge de 7 ans . Après des études de mathématiques il embrasse la voie artistique. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en gravure en 1991. Premier Prix Européen de gravure en Italie en 1991 et 1996. Il a de nombreuses expositions personnelles à Paris mais aussi Moscou et Athènes et à de nombreuses expositions collectives (France, Japon, Danemark…). Cursus complet de sculpture à l’École des Beaux Arts d’Athènes de 2002 à 2010. Créateur en 2012 du Théâtre du Dessin Vivant, bilingue russe et français.
Le soleil Noir,
Le dessin sous toutes ses formes, exprimé en particulier par la gravure aussi bien en noir et blanc ou en couleurs mais aussi le monotype est au cœur de son travail. La série des «Batailles», batailles intérieures, peut être considérée comme l’une de ses grandes lignes de force. Il vit, travaille et expose à Paris.
« La gravure peut être considérée, de part la variété et la richesse des techniques auxquelles elle fait appel comme la discipline reine des arts graphiques. Burin, pointe sèche, eau-forte, aquatinte permettent tantôt de jouer des sillons gravés à la pointe, tantôt des arabesques et aplats du pinceau. C’est un art du multiple car les gravures sont en générale imprimées en tirage limité. La plaque gravée, la matrice, tout en étant unique est originale à double titre : les lignes creusées, les surfaces grainées, les reliefs de quelques fractions de centimètre, sont dus à la main de l’artiste et reflètent toutes les caractéristiques de sa personnalité et, en même temps son geste est immémorial et vient, littéralement, de la nuit des temps”.
Notre Dame de Paris, gravure sur zinc de Paul Kichilov
PRÉSENCE DE L’ARTISTE LES SAMEDIS DE MAI DE 13h à 18h30
en soutien pour les travaux de la Colline St Serge
Elizaveta Frolova
Dimanche 19 mai 2919 à 15h
Colline St Serge, Paris 19è
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Elizaveta Frolova, pianiste russe, née le 14 juillet 1990 à Moscou. Elle a étudier le piano à l’âge de 6 ans. Son talent est remarqué et encouragé par Olga Taïrova – l’une des dernières élèves d’Heinrich Neuhaus – à l’Ecole de Musique Rostropovitch à Moscou. A 14 ans elle entre dans la classe de Vera Chorochina (formée également par Heinrich Neuhaus et l’une de ses élèves préférées) au Collège Académique de Musique du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou où elle obtient le Diplôme de Concert avec mention très bien et les félicitations du jury.
En 2009, elle réussit ses examens d’entrée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et devient l’élève de Jacques Rouvier. En 2012 Elizaveta entre dans la classe de musique de chambre de Philippe Bernold et Emmanuelle Bertrand en trio avec Rafael Sévère et Ji Young Yun. Parallèlement, elle se perfectionne auprès d’Igor Lazko à la Schola CantorumàParis, elle y obtient brillamment son Diplôme de Concert avec mention très bien. Toujours au CNSM, en 2013, elle est admise première nommée à l’unanimité en master de piano dans la classe de Denis Pascal. En 2015 après y avoir obtenu son prix Elizaveta continue ses études au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan dans la classe de Giovanni Bellucci.
Formée par les disciples du Maître le plus célèbre de l’école russe de piano Heinrich Neuhaus au Collège Académique de Musique du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, Elizaveta est ensuite admise brillamment dans la classe de Jacques Rouvier au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Grâce à l’expressivité et la puissance de son jeu, elle a gagné la prestigieuse Bourse du Président de Russie Vladimir Poutine. Lauréate des concours internationaux.
Ludwik von Beethoven : Au clair de lune, op. 27 N° 2?
Piotr Tchaïkovski : Dumka, Op. 59 – “Les saisons” : Octobre – Chant d’automne et Valse Sentimentale.
Serge Rachmaninoff: Élégie, Op. 3 N° 1
Alexandre Scriabine: Étude, OP. 2 N° 1
Franz Liszt : Réminiscences de Norma, S. 394
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La Colline Saint Serge est un ds hauts lieux de l’Orthodoxie à Paris, connu en France et dans le monde entier. En effet, depuis plus de 90 ans, le 93 rue de Crimée, dans le 19ème arrondissement de Paris, près des Buttes-Chaumont, abrite l’institut de Théologie Orthodoxe Saint Serge et l’église de la paroisse orthodoxe Saint Serge, fondés par les émigrés russes ayant trouvé refuge en France après la révolution de 1917.
Avant 1857, une mission ouvrière protestante allemande, fondée par le pasteur F. von Bodelschving, fait l’acquisition du terrain. «Je sentis une grande paix m’envahir et j’eus l’impression d’entendre une voix qui me disait : ‘Cette colline appartient au Seigneur’ ». Dès l’année suivante, Bodelschving y édifie une première maison (à l’entrée de la rue de Crimée), puis, en 1859, une seconde, sur la hauteur de la colline. En 1861, est construit un temple réformé qui sera agrandit deux ans plus tard. Au début de la première guerre mondiale, la propriété fut mise sous séquestre par les autorités françaises et, après plusieurs années à l’abandon, il fut décidé de la mettre en vente au titre des dommages de guerre, en 1924.
C’est là que commence l’histoire de la « colline Saint-Serge » grâce à la vision et à l’énergie du métropolite Euloge (Guéorguievsky) qui, de 1921 à sa mort en 1946, présida aux destinées des églises orthodoxes russes en Europe occidentale. L’ancien temple protestant fut transformé en église orthodoxe de style traditionnel russe avec une très belle iconostase et des peintures murales réalisées par le peintre Dimitri Stelletsky (1875-1947), qui s’inspira du style religieux russe du XVIe siècle.
PASCAL DE LOUTCHEK, Chef d’orchestre, arrangeur, guitariste et chanteur, Fondateur du groupe ARBAT, a grandi dans une famille de musiciens russes.
Après sa formation musicale au Conservatoire Rachmaninov de Paris, il enrichit sa sensibilité musicale au Brésil, il a participé à de nombreuses tournées de musiques tziganes dans toute l’Europe de l’Est et aux USA, Canada, Japon et Afrique du Sud. C’est un extraordinaire virtuose au parcours impressionnant. Il accompagna, entre autres, Ivan Rebroff et bien d’autres…. Il rencontre des musiciens extraordinaires qui sont toujours aujourd’hui une source d’inspiration pour lui, durant un séjour d’un an au Japon, il apprend l’art Floral et fréquente assidument les « no pant’s bar ».
En 1988 il joue au théâtre Mogador, c’est la rencontre avec les Tziganes du Théâtre Romen de Moscou. Il est à la source de la création du groupe « ARBAT ». Il crée des arrangements pour Marie Claude Piettragala dans un de ses spectacles de danse. il enregistre plusieurs albums sur les thèmes de la Russie, de la bossa nova ….
Sa devise est une phrase de Monsieur Pierre Dac » si la matière grise était plus Rose on aurait moins les idées noires !
Sa voix rauque à la manière tzigane enchante les spectateur.
Roman De Gourko et Vladimir De Gourko.
Ici il sera accompagné de deux autres musiciens russes tout aussi talentueux, Roman De Gourko et Vladimir De Gourko. Romanest issu d’une famille de musiciens, il baigne dans l’atmosphère des cabarets et des fêtes russes dès sa plus tendre enfance. Il se passionne naturellement pour la musique et commence à pratiquer la balalaïka à l’âge de onze ans. Attiré par d’autres styles musicaux (jazz manouche, musique brésilienne), il s’oriente vers la guitare et commence à chanter durant son adolescence. Ce n’est qu’à partir de 2011, son diplôme d’ingénieur en poche, que Romain décide de se consacrer pleinement à la musique et qu’il fonde Tchayok avec son frère Vladimir né à Paris, il grandit au contact de la musique, caché sous les tables des légendaires cabarets et fêtes russes. Il pratique la guitare et le chant depuis son plus jeune âge et se consacre pleinement à la musique à l’âge de 15 ans. Il travaille dans de nombreux cabarets comme le “Balalaïka”, le “Raspoutine”, le “Jaguaroff”, les “Trois maillets”… ainsi qu’avec de nombreux musiciens reconnus (Angelo Debarre, Raya, Petro Ivanovitch, Boulou Ferre, Thomas Dutronc, Sébastien Giniaux, etc…).
On les retrouve sur la bande originale du Film “The Grand Budapest Hotel” avec l’orchestre les Balalaïkas de Saint-Georges, Vladimir collabore avec Angelo Debarre, Thomas Dutronc, Ian Petrovitch…
Tous les trois nous feront voyager au cœur de l’âme slave en parcourant les mélodies écrites par quelques-uns des plus grands poètes russes.
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Le XXe, est un centre de congrès moderne et fonctionnel au bord du lac de Serre-Ponçon. Au cœur du département des Hautes- Alpes le village de Savines-le-Lac est entièrement labellisé «patrimoine XXe siècle» et propose deux plages labellisées «Pavillon Bleu» ainsi que plusieurs bases de loisirs nautiques. Le pôle culturel baptisé «Le XXe» est le lieu idéal pour les séminaires et journées colloques.
La salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes est totalement modulable selon vos besoins avec une tribune rétractable. Une terrasse prolonge la salle et offre un espace idéal pour les moments de partage, avec une vue imprenable sur le lac de Serre- Ponçon. Plusieurs salles de taille moindre peuvent accueillir réunions et groupes de travail. Un espace bar est également à votre disposition.
Moderne et innovant, le XXe est équipé avec du matériel de pointe en matière de sonorisation, de projection et de connexion permettant notamment une utilisation en salle de presse (table poste presse, boîtiers réseaux..).
” Une histoire d’amour durant la 2ème guerre mondiale ouvre la véracité de cette période sombre. L’histoire de personnes dont le destin a été impitoyablement envahi par la guerre. Tout le monde n’a pas pu supporter cet essai avec honneur. L’histoire tragique de deux amoureux séparés par la guerre est au centre de l’histoire du film. “
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Mikhaïl Constantinovitch Kalatozov de son vrai nom Kalatozishvili, né en 1903 à Tiflis en Géorgie (Empire Russe) décédé en 1973.
Il commence sa carrière en 1917 et en 1923, il commence à travailler chez JSC Goskinprom of Georgia comme monteur et assistant caméraman. En 1925, il était caméraman et joue également le rôle d’acteur dans le film «Il est Tariel Mklavadze», de I. Peresriani. Dans les films “Gülli” (1927) et “le sang gitan” (1928) en tant que co-auteur et caméraman. A partir de 1928 il devient réalisateur du studio de cinéma.Il réalise son premier film, un documentaire “Leur royaume” (1928, co-réalisateur N. V. Gogoberidze).En 1930, il tourne un film muet intitulé « Sel de Svanétie », qui raconte la vie d’une communauté spécifique.
En 1933-1934, il étudie à l’école supérieure de l’Académie d’études d’art de l’État (à partir de 1962 – département de recherche de l’Institut du théâtre, de la musique et de la cinématographie de Leningrad.
En 1934-1938, il travailla comme directeur des studion de cinéma de Tbilissi. Ce n’est qu’en 1939 qu’il retourne à la réalisation, prenant des photos de «Courage» (1939) et «Valery Chkalov» (1941) au studio de cinéma Lenfilm , chantant la bravoure des pilotes soviétiques.
Pendant les années de guerre avec Serguï Gerasimov, il supprime le drame militaire avec «Les invincibles» film sur le blocus de Léningrad. Il siège de 1943 à 1945 aux USA au Comité d’Etat du Cinéma soviètique. Il est nommé à la tête du Comité principal de la production de longs métrages jusqu’en 1946, puis au poste de vice-ministre de la Cinématographie de l’URSS, dont il reprend la direction.
Son film ” Quand passent les cigognes” tourné en 1957, lui a valu, à lui et à l’opérateur S. Urusevsky une reconnaissance mondiale et de nombreux prix internationaux dont la Palme d’Or au 11ème Festival international du film de Cannes. C’était la première fois qu’un réalisateur soviétique recevait un telle distinction.
En 1964, le public a vu le film “Je suis Cuba“, le script écrit avec le poète Evgueni Alexandrovitch Evtouchenko (1932-2017). Le dernier film qu’il a réalisé fut « La tente rouge » (1969). L’histoire du sauvetage de l’expédition polaire de Umberto Nobile.
Mikhaïl Kalatozov est décédé lele 26 Mars 1973, et il a été enterré dans la capitale du cimetière Novodevitchi.
La flamboyante Natacha Fialkovsky et son quintet réchauffent les steppes parisiennes avec leur bohème aristocratique, mélange de romances russes et d’airs tsiganes, de berceuses slaves et de swing manouche, traversé parfois de chanson française. Anne Berthod (Télérama)
Natacha fille du famille de russes blancs, a été formée au conservatoire Rachmaninov de Paris et dans les cabarets russes, où elle côtoie des musiciens russes et tsiganes, Natacha fait appel à des musiciens de divers horizons (jazz pour Olivier Cahours et le contrebassiste Thierry Colson, musique brésilienne pour Pascal Storch, ou musique populaire russe pour la joueuse de domra Natalia Trocina, issue du prestigieux conservatoire Gnessine de Moscou), afin de concrétiser ses envies d’ouverture et de rencontres.
Cinquième album du groupe depuis sa formation au tout début des années 2000, le titre « Gamayun » renvoie à une « demi-déesse » ayant inspiré beaucoup de poètes (d’Alexandre Blok à Vladimir Vyssotski), sorte de sirène vivant dans les arbres, « moitié oiseau-moitié femme, et qui chante à qui veut l’entendre ».
(de gauche à droite): Natalia Trocina, Natacha Fialkovsky, Pascal Storch, Olivier Cahours, Thierry Colson.
À travers quatorze titres, Gamayun chante la misère de l’exil et la splendeur des voyages, le poids des mots et le réconfort des silences, la gaieté de la vie et la légèreté de la mort. Ce qu’il prédit, Gamayun, c’est un rêve — le corps à corps dans un lit, l’Occident et l’Orient enfin réunis, le toi et le moi solidaires en un nous, la terre entière autour d’une table.
Il chante l’amour, il chante la liberté ; il chante si juste. À nous donc, passants que nous sommes, de savoir lui prêter une oreille absolue.
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Natacha Fialkovsky , Chant et balalaïka, est passionnée de musique depuis l’enfance. Après des études de balalaïka au conservatoire Rachmaninov de Paris, elle s’est produite avec les formations slaves les plus connues : Bratsch, Cabaret Raspoutine, Ivan Rebroff, Marc de Loutchek, le Chœur tzigane Kazansky, l’Orchestre de Balalaïkas Saint-Georges, Kalina (chants traditionnels à capella) et participe à de nombreux enregistrement pour Gallimard jeunesse aux côtés de Bernard Davois… La jeune Natacha, chanteuse au fameux cabaret Balalaïka de Marc de Loutchek décide de fonder un groupe qui prend comme nom le titre du roman très coloré de Joseph Kessel “Nuits de Princes” relatant les folles nuits des cabarets russes à Paris dans les années 1920. Si le nom du groupe s’impose comme une évidence, trouver des partenaires est moins aisé car Natacha veut à la fois conserver cette musicalité et cette ambiance sentimentale si bien décrite par Kessel. Il faudra attendre l’année 1999 pour parvenir à partager avec les musiciens idoines l’aventure musicale qu’est le groupe désormais intitulé ” Natacha & Nuits de Princes.“
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Natalia Trocina, Domra, née à Obninsk, Natalia commence comme toutes les petites filles russes à étudier la domra à 7 ans au conservatoire. A 15 ans, elle intègre le prestigieux conservatoire Gnessine à Moscou. Ayant obtenu ses diplômes, elle devient lauréate des concours de musique traditionnelle russe à Moscou, Kalouga, Novossibirsk. Elle retourne à Obninsk, pour y enseigner la domra au conservatoire et jouer dans l’orchestre d’instruments traditionnels de la ville. Arrivée en France, elle intègre très rapidement, l’orchestre du Raspoutine, L’Orchestre de Balalaïkas Saint Georges, et Natacha & Nuits de Princes.
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Olivier Cahours, guitare, au départ musicien de jazz, mais jouant sur une guitare classique, Olivier Cahours écrit des mélodies « sur mesure » pour Natacha & Nuits de Princes. Il parvient avec ingéniosité à mettre chaque instrument en valeur et à dégager le son du groupe. Compositeur, interprète et arrangeur.
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Pascal Storch, guitare, chant, cavaquiho, cajon,d’origine russe, polonaise, roumaine et…française, il étudie la guitare classique et brésilienne puis fonde le groupe brésilien Parioca. Il côtoie alors Joao Bosco, Les Etoiles, Roland Dyens et Tonino Ramos…. Suite à une rencontre fortuite avec Natacha qui l’embarque d’abord dans le Chœur Kazansky, puis dans le groupe Natacha & Nuits de Princes, et enfin dans le spectacle « Nuits de Montmartre » lecture en musique sur des textes de Joseph Kessel, il se tourne définitivement vers les musiques de l’Est.
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Thierry Colson, contre basse, musicien de jazz, complice d’Olivier Cahours depuis l’enfance, il se retrouve bientôt avec lui au sein de Natacha & Nuits de Princes. Formé au CIM auprès de Pierre-Yves Sorin puis Jean-françois Jenny Clarck et Thierry Barbé, Thierry Colson a joué avec Daniel Mille, Glenn Ferris, François Cotineau, Bertrand Renaudin, Enrico Rava, Jean-Pierre Charles, Hozan Yamamoto en compagnie de ces artistes au Nice Jazz Festival, Festival de Mulhouse, Flâneries de Reims… Il participe également à des spectacles musicaux pour enfants dont le fameux Jazzy Joe et le Petit Pois et, plus récemment, au récital de François Morel.
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“Notre projet de cette “Péniche Demoiselle” est né en 2005 du désir collectif de créer une salle culturelle sur le thème du voyage, de la musique et de la danse. Nous souhaitions un espace propice à la création avec des propositions d’ateliers, de stages pour les petits et les grands. Une programmation vivante et ouverte sur les musiques et les danses traditionnelles et actuelles. Des projets engagés, au service de l’Éducation Populaire consacrés aux cultures d’ici et d’ailleurs”.
Un an de lutte en 2018:
La péniche Demoiselle est debout! Une vraie course de fond contre la montre pour que notre salle culturelle survive à la spéculation et continue d’exister au cœur du 19ème. Nous avons dû faire preuve de patience et de détermination pour voir poindre à l’horizon l’ombre d’une solution pour la peniche Demoiselle.
À la veille de l’ouverture de Paris-Plage le 7 juillet 2018, une solution a pointé le jour : le Service des Canaux nous annonce que la Mairie de Paris souhaite créer un emplacement ou des emplacements supplémentaires sur lesquels nous pourrions postuler d’ici la rentrée prochaine et donc potentiellement être réintégrés sur le Bassin de la Villette.
Nous avons donc déménagé sur un emplacement à 600 mètres de notre adresse habituelle, au 33/35 quai de l’Oise dans le 19ème (face à l’Hôtel Ibis).
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Péniche Demoiselle
33 / 35, Quai de l´Oise, 75019 Paris.
Tél : 06 67 15 45 80
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Tarif : 18€, tarif réduit : 15€ (TR pour les chômeurs, étudiants, adhérents sur présentation de la carte). Attention pas de paiement par CB à bord de la péniche!
Les événements présentés dans le film se déroulent en 1923, dans les premières années du pouvoir soviétique au Kirghizistan
“Il n’y a pas si longtemps, la guerre civile a pris fin . Sur autorisation du Komsomol, l’instituteur Duyshen, ancien soldat de l’armée rouge, arrive dans un village isolé. Son ardeur et son fanatisme, avec lesquels il tente de faire progresser le peuple, sont confrontés à des fondements séculaires de la vie en Orient. Il lutte contre l’analphabétisme, se heurte à l’obscurantisme et au mode de vie féodal qui s’est développé au fil des siècles. Le professeur va construire une école et les habitants du village se moquent de lui, affirmant que leurs enfants n’ont pas besoin de l’école, car les moutons peuvent être nourris sans lettre!
Mais rien ne peut empêcher l’enseignant Dyushenu de poursuivre la lutte contre l’analphabétisme!”
Récompenses et Prix
Médaille d’argent Osella et du prix de la coupe Volpie, 1966. Prix du jeune cinéaste à Yeraus, 1967. Prix du magazine Soviet Screen, 1966. Capitole Jupiter Film Survey Rome, Festival du film de Venise, 1966
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Andreï Sergeïevich Mikhalkov-Konchalovsky est né à Moscou le 20 août 1937. Sa mère, Natalya Konchalovskaya, écrivain et poétesse, son père célèbre écrivain pour enfants, il a écrit le texte de l’hymne de l’Union soviétique et de la Russie actuelle et son arrière-grand-père, Vasily Surikov, était l’artiste peintre de renommée mondiale. Diplômé de l’École centrale de musique en 1952. À 22 ans, Konchalovsky a été inscrit à l’atelier VGIK de Mikhail Romm. Parmi ses cours, il réalise “L’enfant à la colombe”. En 1962, ce court métrage est récompensé pour la première fois dans la vie du réalisateur: “Lion de Bronze”, au Festival du Film de Venise. En 1965 il réalise son premier film « Le premier maître ». Dans le rôle du personnage principal, Altynai a tiré sur une jeune ballerine Natalya Arinbasarova qu’il a ensuite épousée.
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Konchalovsky appartient à la génération des années 1960, profitant du dégel khrouchtchevien, Ni dissident, ni courtisan, ni partisan, il croit à l’indépendance et à la liberté des individus, et s’est construit en ennemi juré de tous les systèmes.
Dans ces entretiens, menés par Michel Ciment, il évoque cette carrière si particulière, partagée entre l’Union soviétique où il débuta comme coscénariste avec Tarkovski sur Andreï Roublev et dirigea Sibériade, sa grande oeuvre, les États-Unis où il réalisa Maria’s Lovers et Runaway Train, et la Russie où il revint tourner après la chute du régime soviétique jusqu’à son dernier film réalisé en Italie, Le Péché (2019) sur Michel-Ange.
Ces conversations sont une invitation à découvrir une oeuvre et une vie aussi foisonnantes que passionnantes.
Ouvrage sortie le 3 avril 2019 , 272 pages, 30 illustrations
Prix: 21 euros
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Michel Ciment né en 938, est écrivain et critique de cinéma. Maître de conférences honoraire en civilisation américaine à Paris VII, il est directeur de la publication de Positif et intervient au Masque et la Plume depuis 1970. Il est l’auteur d’ouvrages d’entretiens remarqués avec de grands cinéastes : Elia Kazan, Francesco Rosi, Joseph Losey, Stanley Kubrick, John Boorman, Jane Campion ou les frères Dardenne. Il a récemment publié Une vie de cinéma (2019, Gallimard).
Actuellement sa critique vise à la fois l’appauvrissement général de la qualité de la critique et ce qu’il considère comme une uniformisation des opinions à la suite de l’essaimage d’anciens collaborateurs des Cahiers du Cinéma. Laure Adler lui a consacré une émission (L’heure bleue) sur France Inter le 26 février 2019
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Le Cinématographe est né rue du Premier-Film, au centre du quartier Monplaisir de Lyon, où subsistent aujourd’hui seulement le hangar des usines et la Villa Lumière qui dresse son imposante silhouette.
Le 19 mars 1895, Louis Lumière place sa caméra face au hangar, devant le grand portail de l’usine, tourne la manivelle et filme les ouvrières et ouvriers sortant des ateliers.” Sortie d’usine ” devient ainsi le premier film Lumière et le Hangar, le premier décor de l’histoire du cinéma. Plusieurs prises du même sujet seront réalisées par la suite, à différents moments de l’année si l’on en croit les ombres que l’on distingue sur chacune des versions.
Le Hangar est ainsi un vestige fondamental de la mémoire du cinéma. Il faillit être rasé au début des années 1970.
Interprété par Vitali Alekseïevitch Romanov, Baryton de l’opéra de Saint-Pétersbourg, il a grandi à Tsarskoïe Selo, a étudié à l’académie. A. Akhmatova. Il est diplômé de l’école de musique du conservatoire d’État de Saint-Pétersbourg. La vie musicale de Vitaly Romanov est associée au théâtre d’opéra et de ballet Leningrad Maly, où il interprète des rôles principaux dans des opéras de compositeurs russes et étrangers. Depuis 1983, Vitaly Romanov vit à Paris et se consacre à l’enseignement en qualité de professeur au Conservatoire de Paris.
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Antoine Simon (piano), il découvre le piano à l’âge de cinq ans. Il se forme auprès d’Antoine Bouvy dès 2002 et donne son premier concert deux années plus tard. Il entre en 2007 à la Schola Cantorum dans la classe d’Igor Lazko dont l’enseignement lui permet d’intégrer la classe de Frank Braley au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris ; il y reçoit les préceptes de Marc Coppey et Bertrand Chamayou en musique de chambre et obtient en juin 2016 son Master de piano a remporté le prix Jeunes Talents du festival de musique Les Spiriades 2016.
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Avec la participation de la comédienne Anne Lefol, formée chez F. Rosay, puis chez R. Girard où elle obtient le 1er Prix de Comédie Française. Ancienne élève du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, dans la classe de Louis Seignier, 1ere médaille de diction, Pix Charles Oulmont 2002 Fondation de France.
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Le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris est la représentation en France de l’Agence fédérale pour la CEI, diaspora russe à l’étranger et coopération internationale culturelle et en sciences humaines (ROSSOTROUDNITCHESTVO). Créé en 1995, en application de l’Accord entre le gouvernement de la République Française et le gouvernement de la Fédération de Russie, le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris à pour but de promouvoir, soutenir et développer les relations entre la Russie et la France dans les domaines culturels et scientifiques.
L’auteur-interprète, journaliste, chercheur, créateur de poèmes et de pièces de théâtre. Natella Boltyanskaya est une artiste qui a parcouru la moitié du monde avec sa guitare. Elle a été applaudie en Australie et au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Israël. Elle donne à son public toute la gamme des émotions, du rire homogène aux yeux humides. Qu’est-ce qu’elle chante? Le thème principal est l’histoire. L’histoire de la Russie, du peuple juif, avec les remarques tristes et ridicules de l’auteur, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et des observations impitoyables de la réalité russe moderne.
“Ses chants ne sont pas seulement des chansons, mais ce sont des dialogues et des réponses à des questions.”
Certaines de ses chansons, écrites il y a deux décennies, sonnent aujourd’hui comme des prédictions très précises. Ce n’est pas un hasard si la célèbre dissidente Valeria Novodvorskaya l’a appelée Cassandra, la considérant comme l’héritière de Galitch (poète dissident, de son véritable nom: Alexandre Aronovitch Ginzburg, né en 1918 à Ekaterinoslav, Ukraine, mort en 1977 à Paris)
L’écrivaine Olga Losskyvous présentera son roman “La Révolution des cierges”,
illustré par les commentaires d’Anne Philippenko, iconographe.
“Moscou, 1917. Le père Grégoire est peintre d’icônes au monastère Saint-Andronic, où s’illustra jadis son célèbre prédécesseur André Roublev. Tandis que derrière les remparts la vie des moines conserve son rythme immuable, la tourmente révolutionnaire secoue le pays. Partout, les bolcheviks propagent leurs idées et prennent les postes de pouvoir. L’usine de cierges dépendante du monastère n’est pas à l’abri des bouleversements. Femme d’ouvrier, Nadejda Ignatievna tente de faire survivre sa famille, espérant contre toute attente le retour de son fils aîné parti au front. Alors que les émeutes ensanglantent Moscou, le père Grégoire continue son travail solitaire. Parviendra-t il à achever son chef-d’œuvre, une Résurrection qu’il médite depuis si longtemps ?”
L’écriture d’Olga Lossky relate, non sans une étrange gaieté, la vie austère des moines au milieu d’un monde qui s’enflamme et confère au roman la grâce des icônes. Après “Requiem pour un clou“, (Prix Fénelon 2004), publié aux Éditions Gallimard en 2004, “La révolution des cierges” est le deuxième roman d’Olga Lossky, édité en 2010 aux Éditions Gallimard, coll. « Blanche ».
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Née à Paris, Olga Lossky a grandi en Dordogne dans la maison familiale de Ladornac et est allée au collège et au lycée à Terrasson, avant de se déplacer en France et dans le monde pour les besoins de ses études. Titulaire d’un DEA de lettres obtenu à Toulouse, elle est aujourd’hui installée à Paris avec son mari et sa fille. Elle est l’arrière petite fille de Vladimir Nicolaïevitch Lossky (1903-1958) théologien. Il est un des fondateurs et le premier doyen de l’Institut Saint-Denis de Paris (1945), où il enseigne la théologie dogmatique et l’histoire de l’Église jusqu’en 1953.
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Elizabeth Frolova interprètera des œuvres de PROKOVIEV, SCRIABINE, RACHMANINOV au piano.
Dmitri Vadimovitch Kharatian est né à Almaky, province de Tachkent en Ouzbeskistan. Après sa naissance, la famille en 1963, s’installe à Krasnogorsk dans la région de Moscou , Dmitri est diplômé 1982 de l’Ecole supérieur d’art dramatique Mikhaïl Chtchepkine. Il a joué dans plus d’une centaine de rôles mémorables dans des films, de
nombreux projets télévisés de la 1ère chaîne et des concerts.
Au Programme:
– Des chansons de films célèbres !
– Des chansons du répertoire de bardes bien-aimes : B. OKUDZHAVA, V. VYSOTSKY, O. MITYAEV, YU. VIZBOR, etc….
– Des vers de poètes russes et soviètiques:: A. PUSHKIN, B. PASTERNAK, G. SHPALIKOVA, E. EVTUSHENKO, I. BRODSKY, Y. LEVITANSKY ET D’AUTRES
– Des histoires de la vie de l’acteur
– Des extraits de films avec sa participation.
dans la belle salle de l’archevêché du diocèse de Lyon
Mardi 9 avril à 19h30
Le chef d’orchestre et pianiste Andreï Chevtchouc est né à Saint-Pétersbourg en 1970. Après une solide formation de chef d’orchestre et de chef de choeur, Andreï Chevtchouk exerce ses fonctions en Russie, en Allemagne, en Belgique, puis en France où il réside actuellement.
Si la direction d’orchestre symphonique est sa principale vocation, tous types de formations lui offrent l’occasion de livrer un art accompli de chef d’orchestre : la valorisation des oeuvres et des musiciens de l’orchestre, la pédagogie, l’énergie et l’investissement auprès du public, sont les maîtres mots de ce chef d’orchestre charismatique et polyvalent.
Résident à Lyon, il est actuellement directeur musical du grand choeur classique lyonnais la Schola Witkovski, du festival Opéra et Châteaux de la Drôme, du Festival Opér des Champs en Charente et du choeur Crescendo d’Amiens.
Dans le domaine lyrique, il est invité régulièrement au festival d’opérettes d’Aix les Bains, à Grenoble, à Boulogne sur Mer, et s’est produit au festival de Lamalou. Le désir de partager son expérience de professionnel de haut niveau le conduit à donner régulièrement des conférences en France et à l’étranger. Il collabore avec des solistes nationaux et internationaux.
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Elena RAKOVA est néee en Russie où elle a suivi une formation de guitariste classique et de chanteuse, Elena Rakova s’installe à Paris en 2002. Elle y travaille la technique vocale auprès de Eva Saurova et Jean-Christophe Grégoire. Elle rencontre Michel Sénéchal et Agnès Mellon qui l’aident dans l’interprétation du répertoire français et dans la prosodie de la langue française.
Elle chante régulièrement dans les oratorios (alto solo) avec le quatuor Dimitri ainsi qu’avec divers orchestres. En 2011, la mezzo-soprano interprète les rôles de Caecila et de Historicus dans Caecilia virgo et martyr de Charpentier sous la direction de Michel Laplénie et l’orchestre baroque de l’Académie du Périgord Noir.
Elena Rakova a été sélectionnée pour interpréter le rôle de l’Architecture dans Les Arts Florissants de Charpentier dans le cadre de la formation professionnelle « La Pépinière des Voix », parrainée par William Christie.
Lauréate du concours de chant lyrique « Tenore Claudio Barbieri » en Italie en 2013, Elena Rakova interprète le rôle de Maddalena et Giovanna dans Rigoletto en Italie. La mezzo soprano a plusieurs engagements en tant que soliste parmi lesquels sont les concerts-oratorios (avec le quatuor Dimitri), concert-conférence avec l’historien d’art Jean-Claude Menou, le rôle-titre dans Carmen de Bizet à Paris. Sélectionnée pour les rôles de la Libellule, la Mère et le Pâtre dans «L’enfant et les Sortilèges» de Ravel, Elena Rakova s’est produite dans 9 spectacles aux théâtres de Maison-Alfort, Rosny-sous-bois et Chaôn-sur-Saône (Scène Nationale), les représentations de 2017-2018 se tiendront à l’opéra de Saint-Etienne, théâtres de Roanne et de Saint-Lô. Une tournée est prévue pour les années suivantes.
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Salle Gerlier Maison Saint Jean-Baptiste
6 avenue Adolphe Max
69005 Lyon
France
Métro: Vieux Lyon
Tarifs: 18€, réduit: 15€, enfants: 10€
Nombre de places limité: 80 places Entrée uniquement sur réservation Réservation: http://www.asfr.fr/ ou par téléphone au 07 68 89 68 22
L’orchestre des instruments folkloriques kazakhs “Naryn” de la philharmonie régionalе d’Atyrau, nommé d’après Nurmukhan Zhanturin, a été fondé en 1987 en tant que ensemble folk-ethnographique. En 1999, l’orchestre a été agrandit et est devenu un orchestre d’instruments folkloriques. Le répertoire de l’orchestre comprend plus de 500 œuvres musicales, dont des chansons folkloriques et des kyuis (romans musicaux aux instruments kazakhs), des chansons et des kyuis de compositeurs kazakhs, ainsi que des œuvres musicales de compositeurs d’Outre-mer. L’orchestre “Naryn” s’est non seulement produit sur scène en concert dans une multitude de régions du Kazakhstan, mais également en Europe, en Russie, en Corée du Sud, en Turquie, en Mongolie, aux Émirats Arabes Unis, ainsi que dans d’autres pays d’Outre-mer.
La musique kazakhe est à la fois un reflet de la vie quotidienne, une mémoire du passé et une ouverture au monde des esprits aruakh. La musique traditionnelle est rurale et elle est colportée par les pasteurs nomades. Il existe trois types d’instruments:
Soirée exceptionnelle à l’occasion de la venue à Paris d’Olena Uutai
Olena-Olga Podluzhnaya- Uutaï
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PROGRAMME DÉTAILLÉ
– 18h30 : Ouverture des portes au public – 19h à 19h10 : Introduction aux peuples de Sibérie par Anne-Victoire Charrin – 19h10 à 19h30 : Le chamanisme des peuples du Nord et de la Mongolie par Roberte Hamayon – 19h30 à 19h50 : La guimbarde en Yakoutie : voix des esprits, chants animaux par Emilie Maj – 19h50 à 20h50 : Projection du film ” Premier amour“, du réalisateur yakoute Stepan Burnashev (70 min) – 20h50 à 21h20 : Pause dégustation : buffet sibérien (participation à partir de 2 euros par plat) – 21h20 à 22h50 : Concert d’Olena Uutai et performance des chamanes Nikolaï et Amir Oorzhak et Elena Kokorina – 23h20 : Rencontre avec les artistes et fin de la soirée
BUFFET SIBÉRIEN (participation de 2 à 4 euros par plat ou boissons)
et STAND de livres, CD, films et guimbardes (Khorum)
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INTRODUCTION AUX PEUPLES DE SIBÉRIE – à leur musique et à leurs croyances; 3 interventions par des spécialises
Spécialiste de la littérature et des peuples de Sibérie, Anne Victoire Charrin voyage depuis 1978 auprès des autochtones du Grand Nord russe.
Anne Victoire Charrin
Elle proposera une présentation complète des peuples de Sibérie et de leurs traditions.
Roberte Hamayon
Auteure de « Le chamanisme. Fondements et pratiques d’une forme religieuse d’hier et d’aujourd’hui », Roberte Hamayon est spécialiste du chamanisme de Mongolie et de Sibérie. Elle introduira aux croyances des peuples de Sibérie et à la notion de transe.
Ethnologue de formation, spécialiste de la relation de l’homme au sauvage et des traditions musicales du peuple yakoute, Emilie Maj souhaite aujourd’hui transmettre a parole autochtone à travers les livres qu’elle édite avec Borealia, sa maison d’édition.
Émilie Maj anthropologue, directrice de Boréalia.
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LE CHANT DES ESPRITS – 3 chamanes en concert
Chamane de République Touva, Nikolaï Oorzhak a créé une école de sagesse autour d’une méthode de soin qu’il a créée, basée sur les propriétés du chant diphonique touva, principe d’harmonie avec la nature et d’équilibre du corps.
Nikolaï Oorzhak
Enchanteur et mystérieux, son chant rituel sera accompagné des voix, des tambours et des vièles de son fils Amir et de Elena Kokorina guérisseuse du sud de la Sibérie. Moment de méditation, leur performance fascinante, thérapie vibratoire, donnera souplesse au corps et détente à l’esprit.
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LES VOIX ANIMALES – concert exceptionnel D’OLENA UUTAI,Olga Podluzhnaya
Née le 25 mars 1986 en République de Sakha (Yakoutie) en Russie, Olena commence à jouer de la guimbarde à 6 ans et grandit en se nourrissant des croyances et de la langue du peuple yakoute.
Olena Podluzhnaya dite UUTAi, traduction littéraire de la langue yakoute par “Le mystère créé par l’eau”. Olena commencé à jouer du khomus (vargana, guimbarde) à l’âge de 6 ans, elle a participé en 1997 à un concours télévisé républicain “Polar Star”, où, en 1997 et 1998, elle fut la 1ère.
Aujourd’hui internationalement reconnue, elle emmène son public dans le Grand Nord sibérien à travers l’harmonie de la guimbarde, les chants surprenants des peuples de Sibérie et l’imitation à s’y méprendre du hurlement du loup, du hennissement du cheval et du chant des oiseaux de la taïga et de la toundra.
Accomplissant sa mission de faire revivre les traditions ancestrales du peuple yakoute, elle vient pour la première fois à Paris et offrira, à travers un concert d’exception, un message de respect de la nature destiné à tous les peuple et toutes les générations.
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PREMIER AMOUR (film) “Volodia, éleveur de chevaux, monte à la capitale pour s’acheter un fusil de chasse. Il manque de se faire écraser par la voiture d’une femme d’affaire. Tous les deux ne mettent pas longtemps à reconnaître en l’autre son premier amour.” Au-delà de toutes frontières, ce film du réalisateur yakoute Stepan Burnashev sorti en salles le 27 février 2019 fera naître en vous des émotions à fleur de peau, vous transportant le temps de quelques images dans un ailleurs qui vous apparaîtra familier. C’est l’un de ses 7 longs-métrages. Il est loin d’être le seul réalisateur dans cette République de la Fédération russe. Le film permet d’introduire non seulement à cette région du monde, mais à un cinéma naissant ainsi qu’à la littérature de ce peuple, car le film est une adaptation d’une nouvelle de l’écrivain yakoute Nikolaï Gabyshev.
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Le Balzac
1 rue Balzac, 75008, Paris
Tarif: 30€, Tarif club: 22€
Réservation et règlement auprès du cinéma Balzac et sur place le soir du concert