Archive pour juin 2019

7 ème GALA des ÉTOILES RUSSES

Samedi 6 juillet 2019 à 20h

Dimanche 7 juillet à 19h

Grand Théâtre de Luxembourg

(Grand Duché de Luxembourg)

Evénement incontournable, le Gala des Etoiles va offrir une fois de plus un Panorama de danse de qualité, fidèle aux grands classiques, tout en se montrant ouvert à la création et aux jeunes talents.
Ce spectacle, unique en son genre au Luxembourg, va vous séduire tant par la richesse des oeuvres proposées, que par la qualité exceptionnelle des artistes invités. C’est le rendez-vous à ne pas manquer pour la danse classique au plus haut niveau.


Non seulement que le Gala réunira les Etoiles des plus prestigieuses compagnies mondiales, mieux encore, le Gala des Etoiles accueillera cette année des mégastars comme Maria Eichwald, Stuttgarter Ballett, Daniil Simkin, American Ballet Theatre New York, Liudmila Konovalova,Wiener Staatsballett, Young Gyu Choi, The Dutch National Ballet Amsterdam, Evelina Godunova, Staatsballett Berlin, Allessandro Staiano, Teatro di San Carlo Napoli et bien d’autres. Maria Mogsolova, danseuse et mannequin, rendra hommage à Ida Rubinstein, icône de la Belle Epoque.

Ida Lvovna Rubinstein (Ида Львовна Рубинштейн), elle est née à Kharkov, sur de l’Empire ruuse (actuellement en Ukraine)  le 5 octobre 1885, elle est dé”cédé à Vence dans le sud de la Francele 20 septy 1960. Une danseuse et mécène russe icône de la Belle Epoque. Maurice Raval lui dédia son Bolèra qu’elle inbterpréta en 1928 sur scène.

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Le programme de cette année sera consacré aux célèbres Ballets russes qui ont eu leu première saison au Théâtre du Châtelet à Paris en 1909, sous la direction du grand créateur et impresario de génie Diaghilev, qui a révolutionné le monde du ballet il y a tout juste 110 ans.
Les organisateurs présenteront des Grands Pas-de-Deux et Solos extraits du répertoire classique et néo-classique des chorégraphes Marius Petipa, Yuri Grigorovitch, Mikhail Fokine, Victor Gsosvsky, Nikolai Beriosov, Vasily Vainonen, Pierre Lacotte, Liam Scarlett, Francisco Diaz, Marguerite Donlon et bien d’autres. L’accompagnement musical sera assuré par Maestro Igor Zapravdin, Pianiste à l’Opéra d’Etat de Vienne. Le Gala sera rehaussé par la présence du jeune violiniste Yury Revich, lauréat du ECHO Klassik 2016.
Que vous aimiez la danse classique ou que vous sohaitiez la découvrir, le Gala des Etoiles est l’opportunité de vivre des moments d’émotion uniques avec des artistes d’exception.
La perfection et la virtuosité des danseurs donnent le ton et offrent au public la promesse d’un programme varié où les danses s’enchaînent les unes aux autres. Nous voulons faire découvrir aux spectateurs la tradition des grands ballets russes et leur faire passer un merveilleux moment de rêve et de romantisme.

Programme

Première Partie

1. “Impact” Hommage à Ida Rubinstein et Léon Bakst
Création / Première mondiale
Musique: Nikolai Tcherepin
Chorégraphie: Rafael Avnikjan
Ketevan Papava, Wiener Staatsballett
Piano: Igor Zapravdin, Wiener Staatsballett
Illusionniste: Laurent Beretta, Paris

2. “Sheherazade” Pas de deux
Musique: Nikolai Rimsky-Korsakov
Chorégraphie: Mikhail Fokine
Ketevan Papava, Wiener Staatsballett
Alessandro Staiano, Teatro di San Carlo Napoli

3. “ How much do we dare to see? ” Création / Première mondiale
Chorégraphie: Marguerite Donlon
Annick Schadeck – Rhiannon Morgan, Luxembourg

4. “ Hummelflug ” Solo
Musique: Nikolai Rimsky-Korsakov
Chorégraphie: Alessio di Stefano
Francesco Daniele Costa, Teatro di San Carlo Napoli

5. “ La Bayadère ” Pas de deux
Musique: Leon Minkus
Chorégraphie: Marius Petipa
Liudmila Konovalova, Wiener Staatsballett
Young Gyu Choi, The Dutch National Ballet Amsterdam

6. “ Mozart à 2 ” Duo
Musique: Wolfgang Amadeus Mozart
Chorégraphie: Thierry Malandain
Kiyoka Hashimoto – Navrin Turnbull, Wiener Staatsballett

7. Pas d’esclave ” – from “Le Corsaire”
Musique: Peter von Oldenbourg
Chorégraphie: Marius Petipa
Evelina Godunova, Staatsballett Berlin
Francesco Daniele Costa, Teatro di San Carlo Napoli
Piano: Igor Zapravdin, Wiener Staatsoper

8. “ Meditation ” from “Thais” Pas de deux
Musique: Jules Massenet
Chorégraphie: Roland Petit
Maria Eichwald, Stuttgarter Ballett
Alessandro Staiano, Teatro di San Carlo Napoli
Piano: Igor Zapravdin, Wiener Staatsoper
Violon: Yury Revich, Wien

9. “ Les Bourgeois ” Solo
Musique: Jacques Brel
Chorégraphie: Ben van Cauwenbergh
Daniil Simkin, American Ballet Theatre New York


Deuxième Partie
1. “ Donizetti” Pas de deux
Musique : Gaetano Donizetti
Chorégraphie: Manuel Legris
Kiyoka Hashimoto – Navrin Turnbull, Wiener Staatsballett

2. “ Light-Touch “Solo / Création / Première mondiale
Musique : Frédérique Chopin
Chorégraphie : Alessio di Stefano
Francesco Daniele Costa, Teatro di San Carlo Napoli
Piano : Igor Zapravdin, Wiener Staatsoper

3. “ Cinderella “ Pas de deux
Musique : Sergei Prokofiev
Chorégraphie : Giuseppe Picone
Maria Eichwald, Stuttgarter Ballett
Alessandro Staiano, Teatro di San Carlo Napoli

4. “ Toothpicks “ Duo / Création / Première mondiale
Musique : Rian Treanor
Chorégraphie : Francisco Banos Diaz
Natasa Dudar (L) – Lou Thabart, Leipziger Ballett

5. “ La Cachucha “ from « Le Diable boiteux » Solo
Hommage à Fanny Elssler (Reconstruction historique)
Musique : Casimir Gide
Chorégraphie : Jean Coralli
Ketevan Papava, Wiener Staatsballett
Piano : Igor Zapravdin, Wiener Staatsoper

6. “ Don Quixote “ – Pas de deux
Musique: Leon Minkus
Choréographie: Marius Petipa
Evelina Godunova, Staatsballett Berlin
Young Gyu Choi, The Dutch National Ballet Amsterdam

7. “ Rondocapriccioso “ Solo / Création / Première mondiale
Musique : Camille Saint-Saëns
Chorégraphie : Xenia Wiest
Liudmila Konovalova, Wiener Staatsballett
Piano : Igor Zapravdin, Wiener Staatsoper
Violon : Yury Revich, Wien

8. “ Le Corsaire “ Pas de deux
Musique : Adolphe Adam – Riccardo Drigo
Chorégraphie : Marius Petipa
Tatiana Melnik, Hungarian National Ballet Company Budapest
Daniil Simkin, American Ballet Theatre New York

9. “ The Mysterious Gala des Etoiles ” 
Musique: Alexandre Desplat
Piano: Igor Zapravdin, Wiener Staatsoper

Finale
Musique: Dmitri Shostakovich

avec : Navrin Turnbull, Ludmila Konovalova, EnricoDella Valle et 47 danseurs.

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Le Grand Théâtre est construit entre 1960 et 1964 sur les plans de l’architecte français Alain Bourbonnais (1925 – 1988, sculpteur et architecte de la station RER Nation en émaux de Briare à Paris), pour célébrer notamment les fêtes du Millénaire de la fondation de la ville. Il fut fermé à la fin de l’année 2002 pour des rénovations et rouvert en septembre 2003. La capaité de la grande salle est de 943 places alors que le studio est une structure modulable de 100 et 400 places. il a accueilli le Concours Eurovision de la chanson en 1973 et en 1984.

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Grand Théâtre de Luxembourg

1 Rond-point Schuman
L-2525 Luxembourg, ( Grand Duché de Luxembourg)

TARIFS:

Catégorie de prix Cat. 1 : 65 €
Catégorie de prix Cat. 2 : 55 €
Ticket-Hotline: 00352 4708951

II ème Festival Culturel Russo-Luxembourgeois 

Samedi 29 et dimanche 30 juin 2019

Château de Beaufort ( Luxembourg)

 

 

Le festival était organisé dans le cadre du Programme de coopération dans les domaines de la science, de l’éducation, de la culture, des sports, des échanges de jeunes et du tourisme 2019-2021, accord signé en mars lors de la visite à Luxembourg du Premier ministre russe Dmitry Medvedev.

Le Conseil de coordination des compatriotes russes à Luxembourg (le «Club russe du Luxembourg») a été créé en 2009 à l’initiative de passionnés de compatriotes et avec le soutien de l’ambassade de la Fédération de Russie. Le responsable du club russe du Luxembourg est membre du VKS de l’ancien Vsevolod Yampolsky. Avec le soutien de l’ambassade de Russie à Luxembourg, le ministère luxembourgeois de la Culture, le bureau de Rossotrudnichestvo, le conseil de coordination des compatriotes russes à Luxembourg et avec l’aide de l’administration de la commune de Beaufort et de l’association des amis du château de Beaufort.

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Le but du festival est de permettre à un large public du Luxembourg et des régions frontalières de l’Allemagne, de la Belgique et de la France d’être familiarisé avec la culture multinationale russe et le travail de ses compatriotes résidant au Luxembourg et dans la Grande Région.

Pour la première fois, le festival accueillera une série d’événements hors des murs. Le 28 juin à l’église de la ville accueillera un concert consacré à l’ouverture du festival.

Nombreux évènements se dérouleront dans le château: arts appliqués et arts plastiques, zones de concert et pour enfants, cuisine russe traditionnelle. 

EXPOSANTS ART ET ARTISANAT (COUR DU CHÂTEAU)

  Olga MERGLINGER, pottier

 Pavillons pour les ateliers

Natalia PAVLENKO, confection des bandeaux et braclets

  Anya LEKHANOVA, bijouterie

 Natalia MELILLI, confection des figures de ballons

Margarita PHILIMONOVA, confection des applications, aquagrim

Kiosque SOUVENIRS

Château des produits régionaux de Mullerthal

PHOTOZONE par Natalia Borodina

Thé au samovar du XIX siècle et petits fours et gâteaux.

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La vaste pelouse du château sera transformée en une scène de concert où se produiront des artistes russophones luxembourgeois et étrangers. L’invité d’honneur du festival sera le territoire de Krasnoïarsk.

 Pour la première fois au Luxembourg, 40 artistes de Krasnoïarsk présenteront des costumes, des danses, des chants et des travaux d’artisanat des peuples de Sibérie.

Les amateurs d’art découvriront le travail d’artistes ossètes.

Les fans de musique classique pourront apprécier les talents des jeunes chercheurs de la Fondation Vladimir Spivakov et se plonger dans l’atmosphère des films de Charlie Chaplin accompagnés par l’ensemble Artnovi Band, basé à Moscou.

Ensemble Artnovi Band

L’ensemble “Artnovi band” de Moscou présentera un programme animé accompagné de musique live spécialement pour les enfants. Dans les ruines du château sera organisée une quête passionnante dédiée au 220e anniversaire du grand poète russe Alexandre Pouchkine. Les visiteurs avec enfants pourront participer à des cours magistraux de création d’instruments de musique russes, de compositions d’origami et de fleurs, de bijoux pour enfants, d’assister à des concerts donnés par des élèves de l’école russe Kalinka, d’assister à un défilé de mode, de sauter sur un trampoline gonflable, de jouer avec des bulles de savon. .

Le programme présente également l’art luxembourgeois, en particulier l’opérette comique De Scholdschäin, populaire au Grand-Duché, et le programme de jazz joué par l’ensemble Mellerdall Sound Devils aura lieu sur la grande scène du festival.

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Le festival proposera un large éventail de plats russes et luxembourgeois faits maison – tartes, caviar noir, pancakes, bortsch, okrochka, kebabs, salades russes, thé et kvas, gâteaux, pâtisseries.

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PROGRAMME

des concerts sur la Pelouse

L’entrée du Festival est libre et gratuite.

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L’ancien château a été construit en quatre périodes. La partie la plus ancienne du château date du début du 11e siècle. C’était une forteresse modeste de forme carrée sur un roc massif. Elle était entourée d’un large fossé et d’un deuxième mur d’enceinte face à la vallée.
Vers la première moitié du 12e siècle, la forteresse fut flanquée d’un donjon et la porte d’accès fut déplacée et agrandie. L’aile qui s’adosse au puits castral avec les pièces situées au-dessus ainsi que la partie inférieure de la tour maîtresse au sud datent de 1348.

La Guerre de Trente Ans ruina la maison de Beaufort et le seigneur de Beaufort fut obligé de vendre ses domaines. En 1639, la grande majorité fut acquise par Jean, Baron de Beck, gouverneur de la Province de Luxembourg pour le roi d’Espagne. Ce fut vraisemblablement lui qui en fait bâtit l’aile avec les grandes fenêtres sur la tour maîtresse en style Renaissance et la tour d’artillerie au nord-est. Après 1643, il fit entamer les travaux du nouveau château en style Renaissance.

Le vieux château des chevaliers, abandonné, s’est délabré lentement. Au début du 19e siècle, il fut même utilisé comme carrière. En 1850, l’Etat luxembourgeois déclara le château fort “monument historique”. En 1928, Edmond Linckels fit déblayer le château fort ainsi que le puits castral et mit le château féodal à la disposition du public.

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Château de Beaufort

Rue du Château
L-6313 Beaufort
Tél.: +352 83 66 01

Renseignements: Centre de Russie pour la Sience et la Culture au Luxembourg 
Tél. : +352 264 803 22,  Fax: +352 264 803 23

 

” Le Jeu de Judas Iscarioth”

d’après le père Serge Boulgakov

Lundi 24, mardi 25, mercredi 26

et vendredi 28 juin 2019

ACER, Paris

Fils de prêtre orthodoxe, le père Serge Boulgakov (1871-1944) a d’abord été attiré par le marxisme, avant de s’en détourner pour être ordonné prêtre en 1918. Expulsé de Russie quatre ans plus tard, il s’installe d’abord à Prague, puis participe à la fondation de l’Institut orthodoxe de théologie Saint-Serge à Paris dont il prend un temps la direction et où il enseigne la théologie dogmatique jusqu’à sa mort. Nombre de ses œuvres ont été publiées en français.

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“Dans le tissu d’or des hymnes de la Semaine sainte, un fil vient troubler le regard. Une douloureuse dissonance fait irruption dans leurs harmonies célestes: l’image de l’apôtre félon. Nous en sommes comme malades pendant ces jours saints. Et l’Eglise ne ménage pas notre sensibilité, en accordant à Judas une place et une attention telles qu’il apparaît comme un des personnages centraux du mystère de la Passion, semblant même occulter les autres apôtres par son opposition au Christ. Judas, « serviteur et fourbe », n’est dans la poésie liturgique qu’un simple avare ayant vendu son Maître pour de l’argent.”

C’est avec ces mots que le Père Serge Boulgakov l’un des plus éminents théologiens du XXème siècle, débute sa réflexion à propos de la plus terrible trahison de l’Histoire. Dans son repentir et dans sa mort volontaire, il voit un acte sacrificiel. Seul de tous les apôtres qui se disaient pourtant prêts à mourir avec le Christ, Judas, par le détour de la trahison, n’a pas survécu à la mort du Christ. Et d’envisager une rencontre de Judas avec le Christ dans l’au-delà. Une rencontre qui serait « non une éternelle réprobation, mais le triomphe de l’amour. »

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Maison de l’ACER MJO

91 rue d’Olivier des Serres, 75015, Paris

Tarifs: 7, 10 et 15€

Réservation : cie.frontale@gmail.com     Tél : 06 76 46 52 68

Métro :  Porte de Versailles ou Convention,

Tramway : T2 ou T3a

Concert unique

 

Stabat Mater de Pergolèse

 

Dimanche 7 juillet 2019 à 21h

 

Église du Sacré-Cœur de Monaco

 

Le Stabat Mater est une œuvre musicale religieuse écrite par Giovani Battista Pergolesi en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles.

Il s’agit donc de la dernière œuvre d’un homme mort à 26 ans des suites d’une tuberculose. Il a été écrit pour deux voix soprano et alto, sans doute pour des castrats avec un petit ensemble instrumental comprenant violons I et II, alto et basse continue.  C’est aujourd’hui son œuvre la plus populaire

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L’église du Sacré-Cœur, dite des Moneghetti, est un édifice religieux ccatholique de la principauté de Monaco. Construite comme église jésuite dans la première moitié du XXè, elle est devenue paroissiale en 1965.

 

Le nouvel orgue, installé en 2016, est de la manufacture Brondino Vegezzi-Bossi de turin Il est solennellement béni par l’archevêque de Monaco, Mgr Bernard Barsi. Avec 3 claviers et 30 jeux, son esthétique est romantico-symphonique, mais il permet de jouer également de la musique classique ou contemporaine, grâce à l’étendue des claviers. Le titulaire actuel est l’organiste basque Jean-Christophe Aurnague

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Eglise du Sacré cœur,  14b Chemin de la Turbie, 98000 Monaco

Tarif : 60€

Réservation souhaitée : stabatmaterevents@gmail.com

 Des sépultures du VIe siècle avant notre ère,

vraisemblablement de représentants de la noblesse

sarmate, découverte à Nikolskoïe, dans la région

d’Astrakhan.

 

Un paysan a découvert cette tombe contenant un vieux vase en bronze, les archéologues ont suggéré qu’il pourrait s’agir d’une des tombes royales- le site des anciennes sépultures de nomades sarmates.

Les Sarmates sont des tribus nomades qui ont habité les steppes de la Russie, de l’ Ukraine et du Kazakhstan actuels au cours des 5–3 siècles av. À l’époque, il n’y avait pas de langue écrite. Toutes les connaissances à leur sujet proviennent donc précisément de découvertes archéologiques. Par conséquent, chacune de ces découvertes revêt une grande importance pour l’étude de notre histoire.

 

Trois autres tombes contenant du matériel funéraire avec  de nombreux articles ménagers, des armes et des ornements d’or, ont déjà été découvertes sur une superficie de 750 mètres carrés et une tête de cheval dans un harnais richement décoré est à côté d’un des cercueils, ce qui suggère un statut élevé de l’inhumé.

Des centaines d’objets, notamment des bijoux uniques en or et en argent, dont certains avec des accents de turquoise, ce qui était une rareté. Parmi les articles les plus précieux – feuille d’or avec turquoise sous la forme d’une tête de chameau.

La tombe est constituée de plusieurs couches et les découvertes que les experts font chaque jour au fur et à mesure les plongent dans l’histoire. Vraisemblablement, la tombe royale de Nikolsky date du troisième millénaire avant notre ère. Ils ont découvert un adolescent avec près de lui un vase en stuc et un jeu d’alchik (astragale).

Les archéologues sont tombés par hasard sur deux sépultures où se trouvait des têtes de chevaux enterrées et coupées, typiques de la culture nomade : ” La tête que nous avons trouvée était dans un harnais à rayures argentées et en bronze falar (décorations reliant le harnais de chevaux.) “
Dans la sépulture «or» se trouvait un homme de plus de deux mètres, ce qui est tout à fait inhabituel pour les nomades de cette période. La tombe était recouverte d’un épais tissu à rayures dorées. Les vêtements sont également brodés avec des fils d’or.

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Les trésors les plus célèbres de la région d’Astrakhan :

1958 : Près du village de Gandurino, dans le district de Kamyzyaksky, des pêcheurs ont trouvé plus de 200 pièces de cuivre russes de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.

1975 : Dans le district de Limansky, des pêcheurs ont découvert des pièces de monnaie suédoises des XVIIe et XVIIIe siècles.

1984 :  À la périphérie du village de Kosika, dans le district de Yenotayevsky, lors de l’excavation d’une tranchée, un ouvrier a découvert la sépulture d’un dirigeant sarmate du Ier siècle avant notre ère, avec beaucoup d’objets en or, service luxueux, armes et vêtements.

1990 : En Astrakhan, en creusant une tranchée pour l’ eau, sur la rue Quay 1 M excavateur Alexey Zaitsev a trouvé une cruche, où il y avait 389 ducats d’or hollandais et 17.250 kopecks argent russe du XVII siècle. Ce genre de trésor sur le territoire de la Russie moderne est très rare.

2010 : Deux jeunes pêchant dans la rivière près du village de la zone Bakhtemir Trinity Ikryaninskiy, ont découvert des bijoux en or Sarmates (IV siècle avant JC – .. IV-V siècle avant notre ère ..). Le poids total du trésor = 1,15 kg.

2013 : Sur le territoire de la colonie de Selitrenny, dans le district de Kharabalinsky , les archéologues ont découvert 500 pièces d’argent datant de l’époque de la Horde d’Or.

2018 : Sur le territoire du site de peuplement de l’ancienne colonie, des archéologues de l’Université d’État de Mari ont découvert un trésor de 157 pièces d’argent datant de la fin du XIVe siècle.

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Il se peut donc que de nouvelles découvertes soient

encore à venir !

Concert unique exceptionnel

Ensemble vocal ” Jérusalem “

Musique sacrée et folklorique

Dimanche 23 juin 2019 à 17h

Chapelle St Roch, Cannes

 

L’ensemble vocal “Jérusalem” de la Paroisse orthodoxe St Michel Archange de Cannes est réputé parmi les chorales orthodoxes russes. La chorale se compose d’un quatuor:

Anna Kobrina chef du chœur, a effectué ses études au Séminaire Théologique de Saint-Pétersbourg ayant 25 ans d’expérience professionnelle.
Maria Zvereva, a fait ses études à l’école musicale gouvernementale de Moussorgski à Saint-Pétersbourg et le Conservatoire Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg. Elle est professeur de chant et artiste selon sa spécialisation, elle dirige la chorale de Monaco.
Elizaveta Daychman, elle a effectué ses études  à Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, elle est musicologue et professeur de chant, chanteuse à la chorale de Nice.
Anastasia Troinova, formation effectuée à l’Ecole des Arts Musicaux de Belci, chanteuse de la chorale de Nice et de Cannes.
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L’église orthodoxe Saint-Michel Archange a été conçue à la fin du XIXe siècle par un architecte cannois, Louis Nouveau, en 1894 l’église russe fut construite pour l’épouse du tsar Alexandre III, Maria Alexandrovna. Elle s’inspire de la tradition russe elle a un plan en croix grecque, le toit en tuiles vernissées, surmonté d’un clocheton à bulbe en ciel étoilé. L’église est consacrée le 22 novembre 1894 par l Mg r  Palladius Raev(1827—1898), métropolite de Saint Petersbourg et par l’archiprêtre Grégoire Ostrooumoff, des clergés russes de Nice, Menton et grec de Marseille, en présence de membres de la famille impériale, de l’aristocratie russe ainsi que des autorités de la ville de Cannes et des Alpes-Maritimes. Le clocher a été terminé plus tard ; il est béni le 17 mars1896. Les sept cloches amenées de Russie ont été offertes par Ivan Ivanovitch Elaguine. Un presbytère est ajouté (l’actuelle villa Saint-Michel), achevé en 1897.

ENTRÉE LIBRE

PAF (Participation aux frais).

Au profit de l’Église et du chœur

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Chapelle Saint-Roch

Au lendemain de la peste de 1720, les Cannois érigent la chapelle Saint-Roch à proximité de l’actuelle rue Saint-Dizier. Détruite durant la Révolution, reconstruite durant la Restauration, elle est une nouvelle fois démolie en 1860 pour laisser place au nouveau tracé du chemin de fer puis à nouveau reconstruite, accolée au vieil hôpital Saint-Jacques.

 

Chapelle Saint Roch

9 rue Saint Dizier, 06400, Cannes

Renseignements: 06 15 17 41 79

Vladimir Fédorovski

raconte les “Egéries Russes”

avec l’ensemble musical “KABAK”

En Clôture

Dimanche  07 juillet 2019 à 16h15

Espace Philippe-Auguste, Vernon

Vladimir Fédorovski

“De l’arrivée des Ballets russes à Paris au début du XXe siècle jusqu’aux œuvres de Matisse et d’Aragon, les femmes russes, elles Olga, Gala, Elsa, Lydia…, suscitèrent des passions, des émerveillements. Toutes, à leur manière, étaient des artistes, mais aussi parfois de fabuleuses manipulatrices.”

Pour cette soirée, le conteur et célèbre écrivain, ancien porte-parole de Gorbatchev, Vladimir Fedorovski, russe mais normand d’adoption, accompagné de l’ensemble de danse folklorique russe « Kabak », nous amènera dans la magie de la Russie éternelle au travers des égéries qui ont jalonné l’histoire du 20ème siècle.

Ensemble russe «Kabak »

Les premiers pas du groupe se sont faits à partir du répertoire russe et tzigane traditionnel, mais un désir de changer et de bouleverser les chansons perce à travers une interprétation très personnelle qui va les mener à la création. Sous l’impulsion de Sacha, créateur de Ruski Kabak et de sa femme Agnès.   Spectacles vibrants et originaux dans lesquels des danseurs viennent se mêler aux mélodies et aux chants. Sacha et Agnès au chant et à la guitare, Youra le pilier du groupe à la balalaïka, Aurore au violon et un cinquième artiste à la balalaïka basse.

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Plus de renseignements sur le programme total

du festival : CLIQUEZ

 

Espace Philippe-Auguste
Centre culturel à Vernon
Rue Charles Joseph Riquier, 27200 Vernon

Tél : 06 85 57 60 82

Tarifs: 25€, réduit: 15€

 

Gala d’Étoiles Internationales

” VIVA MAÏA”

Samedi 29 juin 2019 à 20H30

Palais des Festivals, Cannes

Au cœur de la saison estivale cannoise, Irma Nioradze, étoile du ballet du Kirov de Saint-Pétersbourg, avec  le Théâtre Mariinsky St Pétersbourg – Théâtre National de Bavière – Le Ballet du Bolchoï – Le Ballet National de Vienne – Académie de Ballet Vaganova – Astana Opéra – Opéra de Berlin – Opéra National de Budapest – Théâtre Mikhaïlovski St Pétersbourg .

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Un gala exceptionnel, baptisé ” Viva Maïa “, qui veut garder bien vivante la mémoire de la grande Maïa Plissetsskaïa, « Prima ballerina assoluta » disparue en mai 2015, après 50 ans d’une fabuleuse et exemplaire carrière. En 2016, un premier hommage lui avait été rendu par la création du Prix Maïa, décerné à Cannes.

Cette année, l’hommage à Maïa Plissetskaïa prendra la forme d’une soirée réunissant certains des plus grands danseurs des scènes internationales qui portent aujourd’hui l’esprit de cette grande dame de la danse, en alliant la technique la plus remarquable et l’expression la plus dramatique. Maïa Mikhaïlovna Plissetskaïa (Майя Михайловна Плисецкая), née à Moscou le 20novembre 1925 est décédée le 2 mai 2015 à Munich,  considérée comme l’une des plus grandes ballerines et surnommée la « Diva de la danse ». Elle est prima ballerina asoluta  du Bolchoï en 1962.

Maïa Plissetskaïa dans Roméo et Juliette (1961 Théâtre Bolchoï)

Maïa Plissetskaïa reste unique par la hauteur de ses sauts,la fluidité de ses bras et la longévité de sa carrière (elle dansera jusqu’à 70 ans). Unique, également car, sa danse, pleine d’intelligence, allie la technique la plus époustouflante à l’expression la plus dramatique.

Maïa Plissetskaïa en 2011

Les théâtres les plus prestigieux seront représentés, comme le Mariinski Theater, le Bolshoï Theater, le Vienna State Opera, le National Theater München…

Au total, ce sont une quinzaine d’étoiles venues du monde entier qui sont réunies pour un programme composé de tous les plus grands moments du répertoire – Don Quichotte, Diana et Actaeon, Notre-Dame de Paris…– mais aussi de ballets plus spécifiquement russes.

Terre de danse par excellence, avec son école internationale créée par Rosella Hightower et son Festival International de Danse, la ville de Cannes réaffirme son engagement à cet art majeur, en plaçant le gala “Viva Maïa” au cœur de sa saison estivale, permettant une nouvelle fois à la danse de briller sur la célèbre Croisette !

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1ère Partie :

Carmen – Extraits du ballet
Chorégraphie : Davide Bombana
Musique : Georges Bizet
Direction artistique et pédagogique : Paola Cantalupo
Avec les danseurs du Pôle National Supérieur Danse – Centre International de Danse Rosella Hightower
Carmen : Stella Perniceni – Don José : Auguste Palayer – La Chef des Cigarières : Djié Oiwa

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Les Flammes de Paris – Pas de deux
Chorégraphie : Vasily Vaynonen et Assaf Mikhaïlovitch Messerer
Musique : Boris Asafiev
Danseurs : Kristina Kretova (Ballet du Bolchoï) et Julian MacKay (Théâtre Mikhaïlovski)

Kristina Kretova (Ballet du Bolchoï), née à Orel. En 2002, elle est diplômée de l’Académie du Ballet du Bolchoï (classes de Lyudmila Kolenchenko, de Marina Leonova et d’Elena Bobrova) et rejoint le Kremlin Ballet Theatre, où elle a tenu de nombreux rôles principaux.

Julian MacKay est né dans le Montana, aux États-Unis, il a suivi une formation de 6 ans à l’Académie de ballet de Moscou. En 2015, il a obtenu un diplôme de russe en tête de sa classe. À la fin de ses études, il interprète Siegfried dans le long métrage du Lac des cygnes avec le ballet russe, en tournée en Allemagne. Il a remporté le Prix de Lausanne 2015 et est devenu apprenti du Royal Ballet (2015-2016). Il a participé aux galas internationaux «Les étoiles du 21e siècle», «Les étoiles d’aujourd’hui à la rencontre des étoiles de demain» et au Gala Marika Besobrasova. En 2016, il a rejoint la compagnie de ballet Mikhailovsky.

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Fragment – Duo
Chorégraphie : Eno Peci
Musique : John Perkins
Danseurs : Ketevan Papava et Eno Peci (Ballet National de Vienne)

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Notre-Dame de Paris – Pas de deux,
Chorégraphie : Roland Petit
Musique : Maurice Jarre
Danseurs : Aigerim Beketayeva et Bakhtiyar Adamzhan (Astana Opéra)

Aigerim Beketayeva est née à Taldykorgan. En 2010, elle est diplômée du Collège de chorégraphie A. Seleznev à Almaty. De 2010 à 2013, elle a travaillé comme première danseuse du Théâtre national d’opéra et de ballet K. Baiseitova. Depuis 2013, elle est danseuse étoile du théâtre d’opéra et de ballet d’État «Astana Opera». En 2015, elle a obtenu son diplôme de « professeur-chorégraphe » à l’université pédagogique d’État de Chelyabinsk. Elle est la danseuse soliste invitée avec le théâtre de ballet académique d’État de SaintPétersbourg de Boris Eifman.

Bakhtiyar Adamzhan est né à Sary-Ozek, dans la région d’Almaty au Kazakhstan. De 2003 à 2011, il est formé à l’Ecole chorégraphique d’Almaty appelée A.V. Seleznev. De 2011 à 2013, il est soliste au Ballet de l’Opéra Abaï. Il rejoint l’Opera d’Astana en tant que soliste en 2013 et est nommé danseur Etoile en 2015. Il a le role principal dans de nombreux ballets dont Spartacus, Casse-Noisette, Notre-Dame de Paris, Don Quichotte, etc…. Bakhtiyar a remporté de nombreux prix.

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Schéhérazade – Duo
Chorégraphie : Michel Fokine
Musique : Nicolaï Rimski-Korsakov
Danseurs : Alina Somova et Vladimir Shklyarov (Théâtre Mariinsky – St Pétersbourg)

Alina Somova est née à Léningrad (Saint-Pétersbourg, )diplômée de l’Académie de ballet russe Vaganova en 2003 (classe de Lyudmila Safronova), admise au sein du Ballet Mariinsky et elle est promue au rang de soliste. En 2004, elle interprète le rôle de Masha dans le ballet Casse-Noisette au Théâtre national de Tokyo. En 2006, début du rôle de Odette-Odile dans Le lac des cygnes (version de Rudolf Noureev) à l’Opéra National de Vienne. En 2008, elle tient ce rôle au Théâtre national académique azerbaïdjanais d’opéra et de ballet puis en 2009,  au Théâtre d’opéra et de ballet de Paliashvili en Géorgie, en 2010, sur la scène du Théâtre de la Scala. En 2011, elle danse dans le ballet Jewels (Joyaux) au Théâtre de la Scala. En 2012, débuts du ballet Excelsior au Théâtre de la Scala. Alina Somova a participé à de nombreux galas en Russie et à l’étranger, ainsi qu’un spectacle dédié à Maïa Plissetskaya en Espagne.

Vladimir Shklyarov est né à Léningrad, diplômé de l’Académie de ballet russe Vaganova en 2003, il est immédiatement accepté au théâtre Mariinsky. En 2011, il accède au statut de Premier danseur. Au début de la saison 2016/17, il rejoint le Ballet National de Bavière en tant que danseur principal, en plus de son poste au sein du Mariinsky. Son répertoire comprend des rôles principaux dans les répertoires classique, dramatique et contemporain, y compris dans des ballets de Frederick Ashton, George Balanchine, August Bournonville ….

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Le Corsaire – Pas de deux
Chorégraphie : Marius Petipa
Musique : Adolphe Adam
Danseurs : Tatiana Melnik (Opéra National Hongrois) et Daniil Simkin (Opéra de Berlin, ABT)

Tatiana Melnik diplômée de l’École chorégraphique de l’État de Perm (Russie) en 2006, a travaillé jusqu’en 2013 pour le Ballet Russe au théâtre National de Moscou sous la direction de Vyacheslav Gordeev. En 2013, elle devient soliste pour le théâtre musical Stanislavsky et Nemirovich-Danchenko de Moscou. Depuis 2015, elle est directrice du Ballet national hongrois. Parmi les ballets dans lesquels elle danse, les rôles principaux sont Cendrillon, La Bayadère, Giselle, Casse-Noisette, Le Lac des cygnes et La Belle au bois dormant.

Daniil Simkin est né à Novossibirsk, de parents danseurs. Ils ont quitté la Russie en 1990 alors qu’il n’avait que 3 ans, ils se sont installés à Wiesbaden en Allemagne. Dès l’âge de 6 ans, Daniil se produit souvent sur scène aux côtés de son père, Dmitrij Simkin. À 10 ans, il commence sa formation sous la direction de sa mère, Olga Aleksandrova. À 12 ans, il a  participer à des concours de danse à travers le monde. Il rejoint la compagnie de ballet de l’Opéra National de Vienne en 2006, puis l’American Ballet Theatre en tant que soliste en octobre 2008 et devient danseur étoile en 2012. A la saison 2018-2019, Daniil a rejoint Staatsballett Berlin en tant que premier danseur et a conservé son poste chez ABT, se produisant pour les deux compagnies aussi souvent que son emploi du temps le lui permet. Les critiques soulignent les sauts silencieux de Daniil Simkin, son excellent rythme, ses jambes ouvertes facilement en une rotation fendue et stable, avec une capacité rare de s’arrêter sur un pied après une pirouette.

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2ème Partie :

Le Lac des Cygnes – Pas de deux
Chorégraphie : Marius Petipa
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Danseurs : Alina Somova et Vladimir Shklyarov (Théâtre Mariinsky – St Pétersbourg)

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Cinque – Solo
Chorégraphie : Mauro Bigonzetti
Musique : Antonio Vivaldi
Danseur : Kristina Kretova (Ballet du Bolchoï)

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Diana et Acteon – Pas de deux – extrait d’Emeralda
Chorégraphie : Agrippina Vaganova
Musique : Cesare Pugni
Danseurs : Tatiana Melnik et Bakhtiyar Adamzhan (Astana Opéra)

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Casse-Noisette – Solo
Chorégraphie : Alisher Hasanov
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Danseur : Julian MacKay (Théâtre Mikhaïlovski)

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La Giselle Rouge – Pas de deux
Chorégraphie : Boris Eifman
Musique : Piotr Ilitch Tchaikovsky
Danseurs : Ketevan Papava et Eno Peci (Ballet National de Vienne)

Ketevan Papava est née à Tbilissi (Géorgie). Après ses études à l’Académie Vaganova de Saint-Pétersbourg, elle est devenue membre du Théâtre Mariinsky de 2001 à 2006. A cette époque, son répertoire comprenait de nombreux rôles de solo classique et temporaire. En outre, elle se produisait à l’Opéra national de Sofia. En 2006, elle a été engagée en tant que demi-soliste au Ballet de l’Opéra national et de l’Opéra Populaire de Vienne. En 2010, elle est nommée soliste du Ballet National de Vienne. En 2015, elle est nommée première soliste.

Eno Peci est né à Tirana (Albanie). Il a étudié à l’ Académie de danse de Tirana et à l’Ecole de danse de l’Opéra National de Vienne. En 2000, il rejoint le Ballet du Ballet de L’Opera National de Vienne. En 2003, il a été nommé Demi-soliste et en 2009 soliste du Ballet de l’Opera National et de l’opéra Populaire de Vienne.  En 2009, il commence sa carrière de chorégraphe. Nommé ambassadeur de la République d’Albanie en 2008, il a reçu avec «La clé de Tirana» un autre grand honneur de son pays d’origine. En 2018, le président de l’Albanie lui a décerné le titre de «Chevalier de l’ordre de Skanderbeg».

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Les Bourgeois – Solo
Chorégraphie : Ben Van Cauwenbergh
Musique : Jacques Brel
Danseur : Daniil Simkin (Opéra de Berlin, ABT)

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Don Quichotte – Pas de deux
Chorégraphie : Alexandre Gorsky
Musique : Ludwig Minkus
Danseurs : Evelina Godunova (Ballet National de Berlin) et Osiel Gouneo (Théâtre National de Bavière)

Evelina Godunova a étudié le ballet à l’école de ballet de Riga (diplômée en 2010), a suivi des programmes d’été à l’académie de ballet du Bolchoï et à l’école de ballet royale de Covent Garden. En 2010, elle rejoint le CNOB letton en tant que demi-soliste. Depuis 2015, elle est soliste à la Universal Ballet Company à Séoul. Son répertoire: Giselle, Anna Karenina (chor. De B. Eifman), Othello (chor. De A. Sigalova), Casse-Noisette, La Bayadere, La Belle au bois dormant, Le lac des cygnes, Don Quichotte, Roméo et Juliette (chor. De K. MacMillan), Duende (chor. De Nacho Duato).

Osiel Gouneo est né à Matanzas, il a étudié à l’École nationale de ballet cubain de La Havane. En 2008, il rejoint le Ballet national cubain. Nommé danseur principal en 2011, il a tenu de nombreux rôles principaux dans des théâtres prestigieux tels que le London Coliseum, le Théâtre Bolchoï à Moscou ou le Lincoln Center à New York… En 2013, il rejoint le Ballet national norvégien et séduit immédiatement le public par son talent et son charme – dans des rôles romantiques tels que le Prince dans Le lac des Cygnes et Cendrillon ou CasseNoisette et des personnages comme l’Oiseau Bleu dans La Belle au Bois Dormant ou Le Maure dans Petrouchka. Les critiques de différentes parties du monde l’ont nommé «le roi de la danse», «sensation cubaine» et «étoile montante».

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Programme sous réserve de modifications

BILLETTERIE Palais des Festivals :

1. Sur place : Esplanade G.Pompidou – Accès par l’Office de Tourisme de Cannes

2. Par téléphone : avec transmission carte bancaire +33 (0)4 92 98 62 77

3. Par mail : billetterie@palaisdesfestivals.com

4. En ligne : www.cannesticket.com

Du lundi au samedi de 10h à 18h et 1 heure avant chaque représentation sur le lieu du spectacle En vente également dans les points de ventes habituels

Tarifs : Catégorie 1 Plein : 48€,  Groupe : 40€ Abonné : 38€ -26 ans : 38€ -10 ans : 10 €

Catégorie 2 Plein : 38€ Groupe : 35€ Abonné : 28€ -26 ans : 28€ -10 ans : 10 €

“Cabaret Russe” Natacha et Nuits de Princes

22 juin 2919 à 22 h

Moulin d’Andé, Andé

CABARET RUSSE – Natacha et Nuits de Princes

Plus qu’un spectacle, le concert de Natacha & Nuits de Princes est une démonstration de sensualité, de mélancolie et de passion qui peint l’âme slave avec de multiples couleurs révélant au monde son côté si sauvage et si tendre.

Avec Natacha Fialkovsky, chant, Balalaïka

Olivier Cahours, guitare, arrangements et composition

Natalia Trocina, domra

Pascal Storch, guitare, chant, cavaquinho, cajon

Thierry Colson, contrebasse

Réservations conseillées !!!

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Moulin d’Andé

65 rue du Moulin, 27430 Andé

Tél : 02 32 59 90 89

Réservation: 06 03 22 73 94

moulin@moulinande.asso.fr.

Soirée complète (apéritif, concert, dîner) 55€

NOTRE BARBECUE TRADITIONNEL 2019

Dimanche 23 juin 2019

Au profit de l’Église.

Paroisse du Christ Sauveur, Asnières

Renseignements :

christ.sauveur.repas@free.fr (de préférence)

Par téléphone : 07 68 65 10 06(laissez un message ou, mieux, envoyez un SMS)

Site : christ.sauveur.repas.free.fr

Forum Culturel Franco – Russe

27 juin – 4 juillet 2019

Paris – Moscou – Novossibirsk – Bobigny.

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Le Centre ArtimA est dirigé par Maria Christiany ,violoniste-concertiste, diplômée de CNSM de Paris (Certificat d’Aptitude) et de Conservatoire de Tchaikovski à  Moscou et par Jean-Michel Christiany ( professeur de mathématiques certifié)

      Centre ArtimA est ouvert à tous ceux qui s’intéressent à la culture russe.

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Séries de concerts:

Dimanche 30 juin à 18h

MCA, rue Bleue, Paris

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Mardi 2 juillet à 16h

Conservatoire de Bobigny

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Mercredi 3 juillet à 19h

Centre Culturel d’Azerbaïdjan

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Jeudi 4 juillet à 16h

Eglise de la Madeleine, Paris

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MCA,

17, Rue Bleue,

75009, Paris

Plus d’Informations: 06 40 11 18 47

Soirée Rencontre

 Christine Zeytounian-Beloüs

Exposition des ses œuvres

Samedi 15 juin 2019 à 18h

Librairie du Globe, Paris

 

 Christine Zeytounian-Beloüs est née à Moscou en 1960, poète, peintre, traductrice littéraire, Illustratrice d’une trentaine d’ouvrages et traductrice de renom avec plus de 80 livres a son actif, elle a été recompensée à deux reprises pour la qualité de ses traductions par le prix Russophonie (poème Premier rendez-vous d’Andreï Biely en 2010 et L’imparfait du temps passé de Grisha Bruskin en 2019).

Elle vit en France depuis 1966. Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, elle a travaillé dans une galerie et au musée d’art russe contemporain de 1988 à 1990. Elle a longtemps exercé l’activité d’interprète occasionnel, principalement dans des rencontres littéraires et des congrès universitaires; elle a fait de la mise en pages; elle a été chargé de cours à l’université de Paris VIII pendant trois ans.

De 1997 à 2009, elle a fait des conférences sur l’histoire russe sur des croisières entre Moscou et Saint-Pétersbourg quatre mois par an. Elle a écrit des articles sur la Russie pour La Revue, Jeune Afrique et d’autres publications. Elle a travaillé comme lectrice pour Robert Laffont, Albin Michel et d’autres éditeurs. Depuis 2005, elle est responsable de la collection russe aux éditions Albin Michel.

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En tant que peintre-illustratrice, elle expose assez souvent et vend parfois ses œuvres. Elle a illustré de nombreux livres et couvertures de livres.

Elle nous présentera son travail de traductrice et d’illustratrice, ainsi que ses dessins sur papier noir. L’exposition se prolongera jusqu’en juillet.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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LIbrairie du Globe

67 Bd de Beaumarchais 75003 Paris

Tél : 01 42 77 36 36

ACCÈS :
Métro : Chemin Vert (ligne 8), Bastille (lignes 1, 5, 8),  Breguet-Sabin (ligne 5)
BUS :  Beaumarchais (bus 69),  Pasteur-Wagner (bus 20,29 et 65)

Soirée exceptionnelle

Lundi 17 juin 2019

Concert 19 h 45

Nicolas Kedroff ( balalaïka )

et Oleg Ponomarenko ( guitare/chant )

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Ensemble balalaïka Kedroff

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Pique-nique Géant 20 h 45

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Nicolas Kedroff et Olg Ponomarenko en concert.

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Nicolas Kedroff est issu d’une famille de célèbres artistes russes, sa réputation est internationale. Il a été séduit par le son et le caractère de cet instrument. «La balalaïka, c’est sa vie, mon destin», dit-il, lorsqu’on lui demande pourquoi le choix de cet instrument. Lauréat de plusieurs concours, Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Il a su extraire de ce petit instrument triangulaire à trois cordes une telle richesse d’expression musicale qu’on l’a décrit comme «Le Paganini de la balalaïka» (Le Parisien). Il a su créer son propre style de jeu, à la fois mélancolique et plein d’humour, intelligent et brillant grâce à une virtuosité à couper le souffle

Un duo avec Oleg Ponomarenko, né en France dans une famille issue de l’émigration russe. Il s’est très tôt intéressé à la guitare et au chant russe. Il a été le premier à faire connaître en France les chansons les plus connues en Russie : Les Millions de Roses, Krokodi… et a accompagné de nombreux ensembles en tant que guitariste et chanteur.

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Ensemble Kedroff Balalaïka, réé en 2001 et dirigé par Nicolas Kedroff, balalaïkiste de réputation internationale, l’ Ensemble de Balalaïkas Kedroff est l’une des deux principales formations du genre en France. Originale et simple, il se compose uniquement de balalaïkas dites PRIMAS, la “soprano” de la famille des balalaïkas.

Initialement conçu dans un but pédagogique, l’ensemble dont la configuration est aujourd’hui multiple, comporte trois à dix (voire plus) musiciens de tous niveaux et âges, et sa vocation peut être amatrice comme professionnelle.
Les membres de l’Ensemble de Balalaïkas Kedroff sont d’origine russe ou non, réunis par l’amour de l’instrument et de la musique russe.

L’ensemble compte aujourd’hui à son actif une trentaine de concerts et s’est produit entre autres à l’Ambassade de Russie, au Conservatoire russe Serge Rachmaninov, en l’Eglise Saint-Germain l’Auxerrois à Paris et au Musée des Cosaques de la Garde Impériale à Courbevoie.
Il est accompagné par une guitare.

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PIQUE – NIQUE GÉANT

Chacun apporte un peu de nourriture et de boisson

En cas de pluie le picnic aura lieu dans la salle.

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Entrée libre – Participation libre

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Maison de l’ACER

91 rue Olivier de Serres, 75015 Paris

Métro: Porte de Versailles

 

Portes ouvertes et expositions

Cité des Arts et Villa Radet

Vendredi 21 et samedi 22 juin 2019

Les vendredi 21 juin et samedi  22 juin 2019,

la Cité Internationale des Arts ouvre exceptionnellement les portes de son site à Montmartre à toutes et tous !

Depuis sa création en 1965, la Cité internationale des Arts accueille en résidence des artistes du monde entier. Lieu de vie ouvert au dialogue entre les cultures, les artistes rencontrent leurs publics et/ou les professionnels. Nichée au coeur de Montmartre, à deux pas du Sacré-Cœur, la Villa Radet est un lieu unique, préservé et entouré d’un magnifique jardin. Portant le nom du célèbre moulin qui a été transporté à l’angle des rues Lepic et Girardon et baptisé plus tard le « Moulin de la Galette », la Villa Radet, demeure atypique du meunier du moulin au XIXème siècle.

Rencontrez les artistes en résidence dans leurs ateliers, profitez d’une programmation festive et découvrez la Villa Radet à travers une exposition collective d’artistes en résidence sur le site de la Cité internationale des arts du Marais.

De très nombreux peintres russes sont passés et ont travaillé, à Montmartre, Vassily Polenov et Ilia Répine, Constantin Bruni (1901-1970) qui a peint la maison de Mimi Pinson, Philippe Maliavine qui y passa, Edgard Chahine, Alfred Swierowski, Théodore Tchoumakoff, Michaïl Tkatchenko, plus près de nous Liudmila Kondakov et bien d’autres.

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Vendredi 21 juin 2019, de 18h à minuit

18h-22h30 – Exposition dans la Villa Radet + Parcours dans les ateliers d’artistes

21h-23h – Concerts dans le Jardin

Et toute la soirée : pause gourmande dans le Jardin

Dernière entrée à 22h30 !

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Samedi 22 juin 2019, de 15h à 23h

15h-22h –  Exposition dans la Villa Radet + Parcours dans les ateliers d’artistes

Et toute la journée : pause gourmande dans le Jardin

 

En Sibérie, des chercheurs ont découverte d’une tête de loup datant de 40.000 ans enfouie dans la glace en Sibérie. Sur les bords de la rivière Tirekhtyakh, dans la République russe de Sakha (Yakoutie), enfouie dans le pergélisol, cette couche de glace qui ne dégèle jamais.

L’animal était adulte et vraisemblablement âgé de 3 ou 4 ans quand il est mort. Cette tête est remarquable par sa grande taille, plus de 40 cmь, sit deux fois la taile d’un loup actuel. Elle devait appartenir à un loup géant de plus de 2 mètres. A côté du loup se trouvaient les restes également bien préservés, d’un lionceau appartenant à l’espèce dite lion des cavernes. Ses muscles, ses organes et son cerveau sont bien conservés.

Crocs, organes, pelage de l’animal: la tête découpée est en très bon état de conservation. “La particularité de cette découverte est que nous avons trouvé la tête d’un loup adulte avec une parfaite préservation des tissus et du cerveau”, précise Albert Protopopov, directeur du département de paléontologie de l’Académie des sciences de la république de Sakha au journal russe.

« Il s’agit d’une découverte unique des premiers vestiges d’un loup du Pléistocène adulte avec ses tissus préservés. » a déclaré Albert Protopopov.

En Sibérie, des restes bien conservés de mammouths ont été découverts. Le plus célèbre d’entre eux est le mammouth Lyuba, trouvé en 2007, et le bébé mammouth trouvé en 2010, nommé Yuka, (voir article sur ARTCORUSSE),  ainsi que les corps de trois lions en 2017. Ils étaient tous petits et moururent peu après la naissance. L’un d’eux, a reçu le surnom de Spartak, par les chercheurs, la longueur de son corps est de 40 centimètres et le poids de 800 grammes.

 

Fête de l’ Association Datcha-Kalina

Dimanche 23 juin à partir de 12h

Eguilles 13510

Grand pique-nique, quelques chansons du répertoire de l’atelier de polyphonie Malinka, sketches, chansons, jeux et animations à la russe!

Une belle journée amicale franco-russe en perspective!

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A découvrir le stand

d’Irina Vallette-Ermolaeva

Stand d’Irina Vallette Ermolaeva

 

Irina Vallette, née Ermolaeva, depuis  2002  vit en France. Ne pouvant plus exercer son métier d’ingénieur, elle se passionne pour la couture

La Datcha

315, Chemin des Petites Fourques, 13510 Eguilles

Renseignements et inscriptions  obligatoire
04 42 92 68 78 / 06 20 97 35 68
contact@datchakalina.com
www.datchakalina.com

Exposition Portraits A. S. Pouchkine

jusqu’au mercredi 26 juin 2019

CRSC, Paris

À l’occasion du 220ème anniversaire de la naissance d’Alexandre Pouchkine.
Des fonds du Musée d’État A.S. Pouchkine.

Le directeur du Centre de Russie de la science et de la Culture, K.M. Volkov, a rappelé le grand héritage du poète, son rôle dans la création de la langue russe moderne et sa profonde influence sur la culture mondiale.

 Dans le cadre du programme des événements festifs de l’anniversaire, le Musée d’Etat Pouchkine a préparé le projet d’exposition « A.S.Pouchkine. Portraits ». Ce projet comprend l’iconographie du poète créée depuis plus de deux siècles : de ses premiers portraits, aux images pittoresques et graphiques réalisées par nos contemporains.

Les portraits de vie de Pouchkine sont d’une valeur particulière. Le premier d’entre eux remonte aux premières années du XIXe siècle. On suppose que l’auteur de ce portrait était un écrivain, un artiste amateur Xavier de Maistre, qui fréquentait souvent la maison de Pouchkine. L’un des portraits les plus célèbres du poète a été peint par V.A.Tropinine en 1827.

Le costume de Pouchkine – une robe de chambre, un collier de chemise blanche déboutonné, une cravate-écharpe décontractée – expriment la représentation par l’artiste d’une personnalité créative et libre. Pouchkine a offert ce portrait à son ami – le célèbre bibliophile et hispaniste S.A.Sobolevski. Et celui-ci, en partant à l’étranger, a demandé à leur connaissance commune A.P. Elagina d’en faire une copie réduite afin qu’il puisse toujours la porter avec lui.

La même année, Pouchkine a été représenté par un autre peintre célèbre – O.A.Kiprenski. La figure d’une muse avec une lire dans les mains, que nous voyons derrière l’épaule du poète, donne au portrait un sens symbolique. Les contemporains ont noté à plusieurs reprises la ressemblance frappante de ce portrait avec Pouchkine, et le poète lui-même dans un message à Kiprenski a remarqué: « Moi-même comme dans le miroir, je vois… ». Par la suite, de nombreux artistes dans leurs œuvres s’adressaient à l’image du poète créée par Kiprenski.

Les images de Pouchkine dans les publications imprimées ont apparu de son vivant.

Le premier était la gravure d’E.I.Gateman, qui a décoré l’édition du poème « Le prisonnier du Caucase » (1822). Parmi les images datant des dernières années de la vie du poète la gravure de T.Wright présente un intérêt particulier. Ces travaux donnent des idées sur la façon dont Pouchkine était perçu par ses contemporains.

La plupart de l’iconographie de Pouchkine sont des œuvres des artistes de la 2ème moitié du XIXe – début du XXIe siècle. Ce sont des images rétrospectives du poète, créées sur la base de l’étude de ses portraits pris sur le vif et de ses autoportraits, de son œuvre et sa biographie.

Ils portent tous un signe de leur temps, parce que chaque époque a trouvé dans le génie de Pouchkine quelque chose d’une passionnante actualité correspondant à son époque. Sur la gravure en bois de V.N.Massioutine (1918) est la première image de Pouchkine faite après la révolution de 1917. Nous voyons le poète « dans le contexte des décombres du vieux monde, dans l’aurore de la nouvelle ère ». Sur la gravure créée d’après l’original par Yu.L.Obolenskaia (1925), le visage du poète avec des cheveux ondulés, illuminé par le « feu du monde », est donné « dans le contexte de tourbillons spatiaux et la silhouette d’un cheval qui a jeté par terre le Cavalier de Bronze ». Sur la gravure en bois de P.Ya.Pavlinov (1924) une sorte d’auréole autour de la tête du poète attire l’attention.

Parmi les portraits de Pouchkine réalisés dans les années 1930–1940, il y a les œuvres des artistes de différentes écoles et directions: K.S.Petrov-Vodkine (1934), N.P.Oulianov (les années 1930), N.V.Kouzmine (1929–1940) et autres. Ils diffèrent tous par la manière dont ils sont réalisés et l’attitude de leurs auteurs. Ainsi, par exemple, Oulianov a représenté Pouchkine dans son cabinet de travail assis à un bureau. Sur le visage du poète une expression de l’enthousiasme créatif, de la satisfaction et en même temps de la fatigue, de l’espoir pour l’avenir. Sur un portrait réalisé par Petrov-Vodkine, Pouchkine apparaît détaché et déçu par la vie. Selon l’artiste, la solitude de Pouchkine – « un homme qui a dévancé son temps », était pour lui le « centre de la tragédie de la vie du poète ».

Les artistes de la seconde moitié du XX – début du XXIe siècle, prenant le relais, ont également cherché à capturer l’apparence de Pouchkine. Les travaux de G.D.Novozhilov (1970), A.T.Zverev (1983), G.A.Travnikov (2003), N.S.Safronov (2009) témoignent de la recherche d’une nouvelle perception de Pouchkine, de nouveaux moyens d’expressivité et de nouvelles techniques artistiques.

L’exposition ne présente qu’une petite partie de la representation artistique de Pouchkine conservée dans le musée d’Etat A.S.Pouchkine. Cependant, elle permet de voir comment la perception du poète a changé lors du changement de différentes époques historiques, et comment il était vu par chaque nouvelle génération des artistes.

ENTRÉE LIBRE

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Le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris est la représentation en France de l’Agence fédérale pour la CEI, diaspora russe à l’étranger et coopération internationale culturelle et en sciences humaines (ROSSOTROUDNITCHESTVO).
Créé en 1995, en application de l’Accord entre le gouvernement de la République Française et le gouvernement de la Fédération de Russie, le Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris à pour but de promouvoir, soutenir et développer les relations entre la Russie et la France dans les domaines culturels et scientifiques.

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Centre de Russie pour la Science et la Culture

61 rue Boissière , 750016  Paris

Téléphone : 01 44 34 79 79.

Horaires : lundi–jeudi 9h–13h  15h-19h,

vendredi : 9h–13h  15h-18h,   samedi :  9h-13h  15h–16h

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)

Bus : 22, 30, 52, 82

Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp.

 

A partir du 13 juin 2019

Éditions des Syrtes Poche

” La Terreur Rouge en Russie (1918-1924) “

Traduit du russe par Wilfrid Lerat
Préface de Georges Sokoloff

Né quelques mois après Staline en 1879, diplômé de la faculté d’histoire et de philologie de Moscou l’historien et journaliste Sergueï Melgounov, socialiste russe modéré, refuse d’émigrer en octobre 1917. Il n’en sera pas moins expulsé de son pays cinq ans plus tard. Les bolcheviks ne lui ont en effet pas pardonné son intraitable refus des méthodes inhumaines avec l’aide desquelles ils se sont maintenus au pouvoir.

Melgounov, fréquentant les groupes clandestins de la résistance anticommuniste, dénonce la politique de terreur instaurée dans le pays. Cet engagement lui vaudra vingt-trois perquisitions, cinq arrestations, les interrogatoires de la Tcheka, la prison, la condamnation à mort et, pour finir, le bannissement. Pour évoquer les horreurs de la guerre civile et du « communisme militaire », Melgounov ne s’en tient pas au terme « atroce ». Il explicite le mot, comme on défroisse une page pour en étaler l’insoutenable contenu. La valeur de ses propos est d’autant plus précieuse qu’il fait parler les victimes et leurs bourreaux, grâce notamment aux nombreux documents et récits qu’il a pu recueillir. En ce sens, son témoignage préfigure celui de Soljenitsyne sur le goulag. Il a rassemblé des documents sur “ la Terreur Rouge “. Ce travail lui a semblé important alors que le pouvoir soviétique détruisait systématiquement les preuves des exécutions massives répétée.

Il quitte la Russie pour la France en 1922 à condition de ne plus y revenir, il meurt à Champigny en 1956.

(Il est publié pour la Ière fois aux Editions Syrtes en 2004).

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400 pages

Prix : 12€

110 X 175 mm

ISBN : 9782940 628360

 

Le Clan Mikhalkov – Culture et Pouvoirs en Russie
(1917-2017)

par Cécile Vaissié

Lundi 24 juin à 18h 30. 

 

Centre culturel Alexandre Soljénitsyne
et la librairie “Les Editeurs Réunis”

 

Les Mikhalkov-Kontchalovski constituent sans doute la plus célèbre dynastie dans la culture soviétique, puis russe, des dernières décennies. Le père, Sergueï Mikhalkov (1913-2009), ex-président de l’Union des écrivains de la Russie soviétique, a écrit des pièces et des poésies que tous les enfants ont lues et apprises en URSS. Il est aussi l’auteur des paroles des trois hymnes nationaux : le stalinien de 1943, le brejnévien de 1977 et le poutinien de 2000, ce qui témoigne d’une continuité souhaitée par certains dirigeants politiques. Les fils, Andreï Kontchalovski (1937-) et Nikita Mikhalkov (1945-), actuel président de l’Union du cinéma russe, ont tourné des films qui ont impressionné les cinéphiles, y compris en Occident. Le plus jeune s’est engagé aux côtés de Boris Eltsine et, surtout, de Vladimir Poutine, alors que l’aîné, parti à Hollywood à la fin des années 1970, se partage entre la Russie, l’Europe occidentale et les États-Unis. Leur mère aussi écrivait, tandis que leur grand-père et leur arrière-grand-père étaient des peintres reconnus dont les toiles se trouvent dans de nombreux musées. Malgré son caractère extra-ordinaire ou, peut-être, grâce à lui, ce clan familial agirait comme une sorte de révélateur de ce que la Russie traverse, y compris par le si séduisant conte qu’il semble incarner. Explorer les parcours des Mikhalkov-Kontchalovski implique donc d’étudier l’histoire de la Russie, soviétique et postsoviétique, et d’approfondir les raisons et justifications des artistes qui ont servi le pouvoir en Russie et s’en sont servis. Cette recherche sur une famille est ainsi au croisement des histoires politique, sociale, intellectuelle et culturelle de la Russie, de 1917 à 2017.

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L’auteure, Cécile Vaissié, docteure en sciences politiques, est professeure en études russes et soviétiques à l’université Rennes 2. Elle est spécialiste de l’histoire des intellectuels en URSS et a consacré à ceux-ci plusieurs livres et de très nombreux articles, en couvrant le champ allant des dissidents aux personnalités les plus officielles de la culture.

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Implantée au cœur du quartier latin depuis un demi-siècle, la librairie Les Editeurs Réunis propose un vaste choix de livres neufs et d’occasion en russe et en français. Vous y trouverez les grands auteurs de la littérature russe classique et moderne, des livres sur l’histoire et la civilisation russe,sur la pensée philosophique et la théologie orthodoxe, ainsi que des manuels,  des dictionnaires et des guides pour vos voyages. Nikita Struve, professeur, philosophe, Président du Groupe de recherches sur l’Émigration russe, était le directeur d’YMCA Press. Cette maison d’édition a été fondée à Berlin en 1920 puis transférée à Paris en 1925. Il décrit d’ailleurs ce lieu : « Au fil des années “Les Éditeurs réunis” est devenu une maison d’édition de livres russes d’orientation chrétienne orthodoxe bien que créée par des missionnaires américains protestants. »

C’est ici qu’a été publié l’Archipel du goulag d’Alexandre Soljenitsine en 1973/74 pour la première fois. 

 

Centre Culturel Alexandre Soljenitsine

Librairie les Éditeurs Réunis

11 rue de la Montagne Ste Geneviève, 75005, Paris

Téléphone : 01 43 54 74 46
Métro : Maubert-Mutualité.

Librairie ouverte: du mardi au samedi – de 10 h à 18 h 30

 

 

Concert « Ensemble de solistes »

de l’Orchestre académique des instruments folkloriques russes

Nikolaï Nékrassov  ( VGTRK )

« Kaléidoscope de musique »

Lundi 17 juin 2017 à 19h

Centre de Russie pour la Science et la culture, Paris

 

Dans le cadre de la tournée européenne pour le jour de la Russie, au Centre de Russie pour la science et la culture à Paris, l’« Ensemble de solistes » de l’Orchestre académique des instruments traditionnels russes N.N.Nekrassov, reprendra des chansons de films, des mélodies traditionnelles, des morceaux classiques et classiques en russe, serbe, hébreu, polonais et allemand.

L’orchestre a été fondé en décembre 1945 . juste après la seconde guerre mondiale par un ancien soliste domriste de l’orchestre Andreev : Piotr Alekseev, fut son premier chef d’orchestre. Les premiers musiciens de l’orchestre furent des soldats membres de différents ensembles de l’Armée Rouge qui pendant la guerre jouaient pour soutenir le moral des troupes. cet orchestre fait partie, à juste titre, de l’héritage national de la Russie.
Il a  été dirigé par les chefs d’orchestre d’exception tels Pierre Alekseyev, Victor Smirnov, Nicolas Remchenski, Vladimir Fedosseyev et Nicolas Nekrassov.

Depuis 2010, il est dirigé par le maestro Andrei Chliapkov qui perpétue les traditions hors classe du célèbre collectif. Orchestre de renommée internationale, au répertoire très diverse qui interprète des morceaux de styles, époques et genres très variés allant de la musique traditionnelle russe à la contemporaine, en passant par des classiques russes et mondiaux.

L’orchestre s’est déjà produit en Espagne, au Japon, en Turquie, dans les pays de l’ex-Yougoslavie, en Pologne, en République Tchèque et en Slovaquie. A Paris, l’ensemble s’accomplira pour la première fois et présentera un nouveau programme : « Kaléidoscope Musical ».

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L’entrée sur inscription préalable.

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Centre Russe pour la Science et la Culture
61, rue Boissière 75116 Paris

Téléphone : 01 44 34 79 79

Réservation: crsc.paris@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)

Bus : 22, 30, 52, 82

Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

 

Soirée unique

Alexeï Koudryavtsev

Jeudi 20 juin 2019 à 19h30

AREA 12, Paris.

Alexeï Koudryavstev, auteur compositeur dès l’âge de 14 ans, il est né à Moscou, lauréat en 2003 au XXXème festival de Gruschin, Lauréat du prix du public du festival “Une Russie à la guitare” (République tchèque, 2010).
Gagnant du concours “Song Peak” au Kremlin dans la nomination “La chanson du meilleur auteur de l’année” (2012).
Lauréat du prix du public du festival “Music of leaf fall” (Estonie, 2012).

Acteur de  théâtre  “Voice”, auteur-compositeur pour le théâtre et le cinéma. Il a joué dans les films “Sous le drapeau de Saint-André”, “Show-fight”, “Killer”. Membre de l’Union des écrivains de Russie. 

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AREA 12

140 rue de Picpus, 75012 Paris,

Métro : Michel Bizot (ligne 8)

Участие в расходах – Participation aux frais 12 euros.

Запись Inscription : ksp.paris@gmail.com

 

9ème Édition des “Étoiles Noires”

Marina Tsvetaeva.

Vendredi 14 juin 2019 à partir de 18h

Librairie Quilombo

 

18h :  Projection du film Élégie de Paris : Marina Tsvetaeva, écrit et réalisé par Aleksandra Svinina.

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19h :  rencontre et discussion avec Estelle Gapp, auteure de “Je t’aime affreusement” (Éditions des Syrtes) et Aleksandra Svinina. Le livre est une lettre fictive qu’Ariadna aurait pu écrire, depuis le premier jour de sa libération, en 1955, jusqu’à sa mort, en 1975. Une lettre d’outre-tombe adressée à sa mère qui lui a transmis le meilleur et le pire, le goût de la littérature et la condamnation à l’exil. À celle qui est morte depuis longtemps pour lui dire ce qu’elle n’a jamais su : les sentiments qu’elle, Alia, a éprouvés auprès d’une mère à la personnalité excentrique et exaltée, qui lui a transmis le meilleur et le pire, le goût de la littérature et la condamnation à l’exil. Une lettre où elle laisserait enfin éclater sa colère, face à l’injustice, face au sacrifice d’une vie vouée à ce seul devoir : sauver de l’oubli la poésie de Marina. Pour y dire aussi l’impuissance, le pardon, et le mystère d’un père absent. Pour faire entendre la voix de cette fillette aux grands yeux bleus, qui a vécu à l’ombre de sa mère, à l’ombre de l’histoire.

Complété par des lettres inédites en français de Marina Tsvetaeva à sa fille.

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Formée à la philosophie et au théâtre Estelle Gapp, collabore depuis dix ans à l’émission Ça peut pas faire de mal de Guillaume Gallienne sur France Inter. En 2017, elle a produit, sur France Culture, un documentaire intitulé Ariadna Efron (1912-1975), dans les labyrinthes de l’histoire. “Je t’aime affreusement”, est son premier récit.

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21h  : concert de la Cavale, qui nous entraîne entre le faste du cabaret, le swing manouche et la malédiction tzigane. Dans un tapage d’accordéon, de violon, de clarinette, de contrebasse et de guitare, la Cavale chante l’exil et l’inconscience ; l’urgence de dériver, la poésie pour seule boussole.

Buffet & bar tenus par la librairie

ENTRÉE LIBRE.

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Librairie Quilombo

23 rue Voltaire,75011 Paris

Tél : 01 43 71 21 07

Métro : Rue des Boulets

 

Chœur “JIVA” dirigé par

Natalya Tziganov

Jeudi 13 juin 2019 20h30

Eglise de Planfoy, 42660 Planfoy

Commune située au sud de Saint-Étienne, dans le Parc Naturel Régional du Pilat.
L’accès au bourg, niché sur les pentes du col de la République, se fait par la RD1082 sur 6 kilomètres depuis Saint-Etienne et sur 20 kilomètres depuis Bourg-Argental.

 

La Russie à l’honneur

lors du Mondial du Fromage & des produits laitiers

Tours 2019

Première participation de la Russie récompensée !

 

Des fromagers des régions de Moscou, Tver, Toula et Iaroslavl, regroupés en une seule équipe baptisée Ekosfera, ont ainsi vus 3 de leurs 19 produits présentés en compétition être distingués.

Irina Vyrupaeva et Maria Kandyrina sur le stand.

Tandis qu’Irina Vyrupaeva (Iaroslavl) a obtenu l’or pour son fromage La Forêt, Maria Kandyrina (Moscou) a décroché l’or pour sa Pelouse d’été et l’argent pour sa Tome de Breverne.

Maria Kandyrina avec ses médailles : or et argent.

À noter qu’au total, quelque 952 fromages ont été présentés aux 135 membres du jury de cette quatrième édition, et que 354 d’entre eux ont été primés. Un plateau unique au monde, 161 mêtres de long, 952 variétés soit 3 tonnes de fromage.

40 personnes en une journée ont installé le plus long plateau de fromages du monde.

3ème festival de l’Académie Russe d’Echecs

Samedi 29 juin 2019

 Centre Russe pour la Science et la Culture, Paris

 

Sous le patronage de la 12ème championne du monde

ALEXANDRA KOSTENIUK

Александра Константиновна Костенюк, née le 23 avril 1984 à Perm,  est une joueuse d’échecs russe, grand maître internationale et championne du monde entre 2008 t décembre 2010. Au 1er mars 2015, avec 2 529 points Elo, elle est est la 9ème joueuse du classement fémibibn et la 559 ème joueuse mondial.

L’inscription est ouverte aux jeunes de moins de 18 ans, jusqu’au 20 juin, 12€ par chèque à l’ordre de « Champs d’Echecs », à envoyer à l’adresse : Champs d’Echecs, 170 av. Daumesnil, 75012 Paris.

Veuillez remplir le formulaire ici pour vous inscrire :

www.champsdechecs.com, www.idf-echecs.com.

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Centre Russe pour la Science et la Culture
61, rue Boissière 75116 Paris
Contacts : www.champsdechecs.com/festival2019/annonce-2

Conférence


« Sept clés pour la musique d’Edison Denisov »
 

 Jeudi 20 juin 2019 à 18h00 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe à Paris


La conférence dédiée au 90ème anniversaire du compositeur russe sera menée par Ekaterina Kouprovskaia-Denisova, docteur en musicologie de l’université de Sorbonne-Paris IV.

La conférence sera suivie d’un concert de musique de chambre d’Edison Denisov. Au programme – les oeuvres pour clarinette, piano, flûte, violoncelle, trombone et saxophone

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PROGRAMME

Sonate pour flûte et piano
Mié Ogura, flûte, Irina Kataeva, piano

Mélodies sur les poèmes d’Alexandre Block, pour soprano et piano
Mariam Sarkissian, soprano, Daria Ulantseva, piano

Sonate pour clarinette solo
Rémi Delangle, clarinette

Trois pièces pour violoncelle et piano
Thomas Duran, violoncelle, Irina Kataeva, piano

Solo pour flûte
Mié Ogura, flûte

D.S.C.H. pour clarinette, violoncelle, trombone et piano
Rémi Delangle, clarinette, Thomas Duran, violoncelle, Christophe Gervais, trombone, Irina Kataeva, piano

Sonate pour saxophone et piano
Alexandre Souillart, saxophone, Matthieu Acar, piano

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Entrée libre

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe russe de Paris

1-5 Quai Branly, 75007 Paris

Inscription obligatoire sur : ambrusbranly@mail.ru

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du quai Branly.

Bus: 63, 80.

 

 

Vente d’Art Russe

Samedi 15 juin 2019 Salle 14 à 14h

Expositions publiques:

Vendredi 14 juin 2019, de 11h à 18h

Samedi 15 juin 2019, de 11h à 13h

Drouot-Richelieu, 75009, Paris

Responsable de la vente : Alexandra Gamaliy.

Experts : Arthur Gamaliy, Nicolas Tchernetsky, Piotr Kasznia.

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Sommaire de la vente:

4 Gravures-Lithographies-Affiches, Photographies, Ephemera-Manuscrits-Documents.

4 Deux siècles de typographie russe (Livres anciens et modernes)

4 Lifar et les ballets russes

4 Médailles-Militaria-Numismatique

4 Argenterie

4 Orfèvrerie-Porcelaine-Objets d’art

4 Icônes

4 Peinture-Sculptures-Dessins

4 Paul Cmaroff (1874-1950)

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Extrait du Catalogue

Tannauer, Johann Gottfried (1680 – 1737), d’après.
Gravée par Wortmann Christian-Albert (1680 – 1760).
Portrait d’Anna Petrovna de Russie et la Duchesse de Holstein- Gottorp.
35,5 x 24 cm; 38 x 26,3 cm. 250 / 300€

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Portrait de Pougatchev dans la captivité. Gravure par Hillers, circa 1780. 24,1 X 15,8 cm . Rare.  250 / 300 €

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La Maison Romanov. 1613-1917 lithographies en couleurs, porte-folio d’editeur.

200 / 300€

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L’affiche publicitaire pour les timbres patriotiques eu profits des orphelins des combattants de la guerre.
Petrograd, impr. Lavrov, 1915, 33 x 41,5 cm. 350 / 400 €

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LECUIRE Pierre. Dédale. Paris, Pierre Lecuire, 1960 ; in-4 (33,5 x 19 cm), en feuilles, sous chemise en cuir comportant une eau-forte de Lanskoy, emboîtage muet cartonné à attaches de l’édition. Edition originale et premier tirage illustrée limité à 190 exemplaires, ex. N° 157 sur vergé pur chiffon signés à la plume par l’éditeur et l’artiste. 650 / 800€

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Ensemble de photos de Moscou.  Nouveau temple du Sauveur, Grand palais impérial, la Tour Spasskaya, monastère Tchudov, Grand Canon, la cathédrale de l’Assomption, la cathédrale Wassili Blagenny.

Les épreuves sur papier salé, albuminé contrecollés sur cartons, entre 18 x 25 cm et 19,5 x 25,5 cm. 800 / 1000 €

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Des invités aux fiancailles du Tsarevitch Nicolas et de la princesse Alex de Hessen à Cobourg. Photographie pzr E. Uhlenhuth, Coburg 1894. 21,5 X 16 cm. 500 / 600€

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Portrait de Saint Jean de Cronstadt. Vers 1890.Photographie par Y. Yakovlev. Cronsdadt. 0,5 X 16,” cm. 300 / 400€

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Declaration Sr. Groß-Czaarischen Majestät Bestallter General-Feld-Marschall Und der Zeit bey denen Hohen Nordisch-Alliirten Trouppes in Vor-Pommern… General Menchikov19,5 x 15,2 cm) de 4 pp. 150 / 200 €

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Ensemble de 5 décrets (oukaz) des empereurs russes et de 2 ephemera. 1722-1778.

1000 / 1200 €

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Stieglitz, Ludwig, baron 1779- 1843. Lettre au baron Rothschild, 18 janvier 1838, Saint Petersbourg, 4pp 21 X 27 cm, en français. 200 / 300€.

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Perovski, Léon, comte, 1792 – 1856, Loujine Ivan 1802 – 1868. Certificat d’enterrement de Mlle Chambeau à Moscou en 1845. 170 – 200€

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KAVELINE, Alexandre Alexandrovitch (1793–1850), Gouverneur général de guerre de Saint-Pétersbourg.
Passeport de Félix de Bouquet, conseiller d’État au service de Russie, attaché au conseiller secret et ministre des Finances de Pologne prince Franciszek Ksawery Drucki–Lubecki. Délivré le 07.05.1843. Signé par le général A. Kavelin. 4 pp., 42 cm. 450 / 500 €

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Prince Romanovsky Serge Géorguievitch, 8-ème duc de Leuchtenberg (1890–1874). Seize pages en russe, 27 x 20,5 cm. 800 / 1000 €

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ANNENKOV, Georges (1889-1974) Ensemble de correspondances, contrats, etc.

300 / 400 €

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KERSNOVSKI, Anton Antonovitch. 1907-1944. L.A.S. adressée à Nicolas Touroveroff, 19.07.1943, 4 pp., 21 x 13,5 cm. On joint une enveloppe à l’adresse de N. Touroverov, signée au verso par Kersnowski. 1 200 / 1 500 €

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Doboujinsky, Mstislav Valerianovitch (1875 – 1957) L.A. en carte pôstale adressées aux artistes Nicolas et Maria Iszelenoff, représentant la tableau “Vytautas le Grand” peint par Douboujinsky pour l’ambassadeur de Lithuanie en 1930.
600 / 800€
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KRIOUKOFF, Vassili. 1893-1955. L.A.S. à Nicolas Turoveroff. Vanves, 23 mai 1938. – 1 pp. in-4. 200 / 220 €

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DANILOFF, Ivan. Poème autographe. 31 avril 1941. – 1 p. in-4. 150 / 200 €

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POLIAKOVA-Cantacuzène, Irina, princesse. Poétesse, L.A.S. à Nicolas Turoveroff.
Paris, 18 septembre 1941. – 2 pp. in-4. 150 / 200 €

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Agoult, Charles de, “Bon dieu! qu’ils sont bêtes ces français!” Traduit de l’allemand pr un étudiant de l’Université Impériale de Moscou I. Venssovic. Moscou, imp. A. Réchetnikov, 1793. 8°, reliure de l’époque. 1 100 / 1 200 €

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KEPPEN, Petr. Sur la viticulture et le commerce du vin en Russie. St.-Pétersbourg, imp. de Karl Kray, 1832. 1 000 / 1 200 €

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JOUKOVSKI, Vassili. Le chant à l’occasion du serment de l’héritier. Musique par le comte Micha Wielhorski, Saint Petersbourg, 1834. 500 / 600 €

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FILIMONOV, Georges. Description des objets faisant partie du Musée russe de Paul Korobanov. Moscou, 1849. Folio. Manquent toutes les planches lithographiées. 400 / 600 €

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LASAREV, Alexandre & BESTOUJEV, Alexandre. L’Addio: Arietta. St.- Pétersbourg, 1850. Envoi autographe. 300 / 400 €

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L’évangéliaire. Vienne, 1857. Grand in-4°, tranches dorées, quatre portraits d’évangelistes en gravure. 400 / 500 €

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Almanach du Ministère de la Marine pour l’année 1882. St.-Pétersbourg, 1882. 350 / 400 €

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Maltsev, Alexis, “Bon Voyage ” calendrier de voyges à l’étranger. Saibnt Pétersbourg, 1892. 320 / 350 €

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Lot de 4 ouvrages francais sur l’histoire militaire russe:
1) LABAUME, Eugène. Relation circonstanciée de la campagne de Russie en 1812. Paris, 1820. Le prepier récit de la campagne de Russie par un témoin oculair. Labaume (1783–1849) était un ingénieur hydrographe au service du Prince Eugène Napoléon.
3) COMTE PHILIPPE DE SÉGUR (Général). 1812-1912. Napoléon. Texte tiré de La Campagne de Russie 1812. 54 planches en couleurs. 2 Planches double. Paris, Ernest Flammarion, Lapina, 1912.
4) Les uniformes de l’armee russe. Paris, 1888.

300 / 400 €

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OSTROGORSKI, Alexandre. La parole vivante. St.- Pétersbourg, 1917. Desin Bilibine. 50 / 80 €

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les pensées de Casaques. N° 6-1, 14-15 pour 1923 et N° 20, 22, 23 poour 1924.
500 / 600 €
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Kerensky, Alexandre. La Révolution russe (1917); Paris Payot 1928.
40 / 60 €
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Berdaiev, Nikolaï, autographe; La philosophie de l’exprit libre. Paris édition Ymca press 2 vol. 1929. 1 000 / 1 200 €
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( Alexandre Benois et Alexandre Serebiakoff) POPOFF, Alexandre. Grégoire Orlov. Paris, édition de l’auteur, Illustrations d’Alexandre Benois et A. Sérebriakoff. Envoi autograph. 2 000 / 2 500 €

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Les Ballets Russes et AlII, Bel ensemble de 31 programmes 1907-1950. Comodia illustré 1912, La Chauve-souris de Moscou de Nikita Balieff, le tsar Ivan le Terroble , Serge de Diaguilev – Ballets russes: programmes officiel 1928, Anna Pavlovna, Chaliapine; Original Bllet Ruse u Col. W. de Basil. 600 / 800€

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Target, Jean (1910 – 1997). Masine, Léonide – autographe. Deux dessins représentant Masine dans le ballet “Tricorne”. Grand Bllet de Monte crlo Sion de Paris oct-nov 1949. Sanguine signée en bas à droite et dedicacée par L; Massine à gauche: “A Jean Targuet, Léonid Masine“. 31 X 22,5 cm. 400-500 €

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LIFAR, Serge (1905-1986)
Ensemble de trois tirages argentiques par S. LIDO, Boris LIPNITZKI et anonyme.

400 / 450 €

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Icar.
Feutre sur papier. 27,0 x 20,6 cm. Dédicace autographe a André Hofmann.

400  / 500€

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Serge Lifar à l’Opéra. Paris, Thibault de Champrosay, 1943. In-4, cartonnage d’éditeur. Illustré en couleurs. Exemplaire numéroté. Envoi autohraphe de Serge Lifar a Jacques ROUCHé (1862-1957). 800 / 1 000€

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ANNENKOV, Georges (1889-1974) Paris. Lithographie. 59 x 40 cm.

100 / 150 €

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PAUL Ier (1796-1801) 5 Roubles 1800. Or.

3 500 – 4 000 €

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Médaille en mémoire de Ivan Betskoy, de la part du Sénat, le 20 novembre 1772. Médalier Carl von LEBERECHT. Bronze, 65 mm.
Provenance: Collection John Lawson (notice dans l’étui). 400 – 500 €

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Médaille commémorative de 250 ans de la Garde russe et de 250 ans de la bataille de Narva en 1700. Bronze, diamètre : 59 mm. Portrait profil de Pierre
le Grand par Du Vivier. Monnaie de Paris 1970 pour l’Association des Amateurs du Passé Militaire Russe. 300 – 400 €

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Insigne de l’ÉCOLE D’ARTILLERIE CONSTANTIN DE SAINT-PÉTERSBOURG
d’orfèvre (illisible). 47 x 32,5 mm. Poids : 24 g.

d Insigne de l’ÉCOLE D’ASPIRANT N° 6 DE MOSCOU
Argent et émail modifié sous le gouvernement provisoire, les insignes impériaux arasés sur l’aigle, le monogramme et écrou. 39 x 39 mm. Poids : 24 g.

d Insigne du CORPS DES PAGES Bronze doré et émaillé (accidents restaurés). Fixation par vis et écrou. 45 mm.

d Insigne de l’ORDRE DE SAINT-NICOLAS LE THAUMATURGE pour la Croix Rouge Bronze doré émaillé. Croix anglée d’aigles impériaux et de glaives. 41 x 38 mm.

300  – 500 € chaque insigne.

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KOZLOV, Feodor Efimovitch, caporal au Bataillon combiné de la Garde.
Ensemble de 2 objets:
1) Insigne du Bataillon combiné de la Garde (pour la troupe). Créé en 1883. Bronze argenté et émail. Remis au caporal Kozlov.
L’insigne était payé par le Cabinet de l’Empereur et représentait un brevet de bonne conduite.

Cf.: Gmeline, Patrick de & Gorokhoff, Gérard. La garde impériale russe : 1896-1914. Paris, Charles-Lavauzelle, 1986, pp.137-142.
2) Certificat pour l’insigne du Bataillon combiné de la Garde remis au caporal Kozlov. Signé par le commandant du Bataillon Serge Ozerov (1852-1920).

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SOLOGOUB, Léonid Romanovitch (1884-1957) Ensemble de 3 objets lui ayant appartenu : Photo de Léonid Sologoub, une croix et l’insige de l’Académie d’Architecture. 800 – 900€

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Général-major Christo Koïtcheff (1863-1917), héros de la Grande guerre, avec son envoi. Portrait photographique parM. Knijnik, 1913. 17,2 X 11 cm. 300 – 400€

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Pistolet caucasien à silex. Travail de Koubatchi, vers 1850-1870.
Monture recouverte de garnitures en argent ouvragées et niellées. Boule de calotte à anneau également en ornements dorés. Mécanisme à revoir. Absence de baguette. Long. 48 cm. 2 500 – 2 800 €

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Boîte à thé en argent, de forme rectangulaire, arrondie aux angles, reposant sur quatre pieds- boule. Sur quatre faces, les appliqués, repoussés et ciselés en relief représentant des scènes à la chinoiserie. Mikchailovitch, Nigni-Novogorod, 1887. Maître- 1872-1901. Haut. 17,5 cm – L. 10,5 cm Poids : 632 gr.

2 200 – 2 500€

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(de gauche à droite ) d Cuillère à dessert en argent vermeillé et niellé.
Long. 17 cm. Poids : 26,5 gr. 100- 200 €

d Cuillère à caviar en argent et vermeil.
Long. 16,5 cm. Poids : 31 gr. Dans son écrin orné d’une église. 300 – 400 €

d Cuillère à bortsch en argent vermeillé et niellé. Long. 20 cm. Poids : 51 gr.
Dans son étui. Provenance du château de Kériolet, propriété  Charles ou Henri Chauveau, épou de la princesse Zénaïda Youssoupoff, née Narychkine (1809-1893). 300 – 400 €

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Deux timbales en argent. Poinçon d’orfèvre: ” HAC “. Haut : 9 cm. Moscou, 1878. Poids : 42,7 gr. 120 – 150 €

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Ménagère en argent composée de 18 pièces. Russie 1908-1917. Poiçon de titre : 84 Kokochnik à droite. 150 – 200 €

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MONTRE À ANCRE ornée de médaillon représentant l’Empereur Napoléon Ier et le Tsar Alexandre Ier de Russie se serrant la amin ) Tilsit en 1807.
Ray & Montague, London, XIXe siècle. Cadran en émail blanc, chiffres arabes, aiguilles en métal blanc. Mouvement en laiton doré, coq uni portant l’échelle et index pour la réglage, échappement à ancre de côté, balancier en laiton, piliers cylindriques, cache poussière. Boîtier en métal doré, ciselé en relief. Diam. 59 mm.

Conservée dans un étui en maroquin rouge doré doublé de soiue portant les initiales brodées “N 0 ”
Medaillon: Peibntre anonyme du début du XIX siècle, Ecole Française. Miniature de forme ronde en émail polychrome. Début du XIXe siècle.

Diam.: 4,4 cm.
Accidents et usures à l’émail. 2 000 – 2 500 €

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Présentoir à caviar en porcelaine provenant du Service du Grand duc Paul Alexandrovitch de Russie. France, Paris, début du XXeme. 12,6 X 9,6 cm.

Ce présentoir fait partie du service commandité par le Grand-duc Paul lors de son exil à Paris de 1902 à 1913. Rare et beau. 1 200 – 1 300 €

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Paire de candélabres en bronze à six lumières représentant un couple de faunes juvéniles. (Ils portent dans leurs bras une chouette et ses petits, chaun sous un cep de vigne dont les brabnches forment bras de lumière, desquelles sort un serpent, le piètement à patin dorée repose sur quatre escargots bruns).

Saint-Pétersbourg, Manufacture de F. Chopin, 1852.
Haut. 68 cm.
Quelques bobèches restaurées et détachées, manquent une tete de serpent et un bras de lumière. ( Ces candélabres sont d’après le modèle de Clodion (1738 – 1814) commandité pour l’Arsenal du Palias de Gatchina, actuellement au Palais de Pavlovsk. Il existe une autre paire au musée de Gatchina, c’est donc une troisème paire connu à nos jours.) 3 000 – 5 000 €

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Ensemble de 8 assiettes en porcelaine aux armes de la famille Narychkine, à bords chantournés à décor en relief, légèrement creuses, ornées au centre des armoiries polychromes et or de la famille sous couronne, filet or sur le bord.
Vers 1900. Diam. 24,5 cm.
Marque de la manufacture de Pirkenhammer. Karlsbad, Empire Austro-Hongrois, 1873-1918. Bon état. 500 – 600 €

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Triptyque de voyage avec au centre la Vierge Marie, le Christ et St Jean Baptiste. A gauche Pierre et Paul entourant Saint Nicolas, à droite, la Mère de Dieu secourant les égarés.
Tempera sur bois. Conservée dans un encadrement en argent 84 zolotniks ciselé avec crochets de suspension et fermoir. Orfèvre en partie illisible.
Russie, vers 1800.
Poids brut: 108,1 g. H. 9 x L. 14,5 (ouverte) – 5 (fermée) cm. 600 – 800 €

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Triptyque de voyage représentnt au centr la ormition de la Vierge, conservé sous un oklad en argent.Entouré à droite de la nativité de la Vierge Marie et à gauche la Vierge de Petchersk-Svensk, à ses côtés se tiennent les deux fondateurs du célèbre monastère: Kievo-PetcherskaÏa Lavra. Cette icône fut en effet peinte par un religieux de ce monastère le bienheureux Alipi. Poiçon tite illisable, Poiçon d’orfèvre “H.A. “, non identifié. Tempera sur bois, dans un encadrement en métal. Travail russe de la fin du XVIII-e siècle. Ouvert : H. 9 cm – L. 24,5 cm
Fermé : H. 9 cm – L. 8 cm. 1 200 – 1 500 €

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Icône de Sainte martyre Barbara. Tempera sur bois, sous oklad en vermeil, conservée sous verre dans son coffret d’origine en bois noirci incrusté de filets de laiton et bronze doré. Poiçon – titre : 84, Moscou, 1880-1890. Poiçon d’orfèvre : “C.R.” non identifié.
Icône : H. 5cm -L. 4,5 cm. Coffret: H. 9,5 cm-L. 8,7 cm.

400 – 450 €

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LADURNER, Wilhelm-Adolf (1799-
Portrait du Grand-Duc Michel Pavlovitch de Russie. Circa 1830. Huile sur toilr, 37,5 X 24,5 cm

Il est representé en surtout du Régiment de la garde à cheval avec les insignes de aide-de-camp de l’empereur. 6 000 – 8 000 €

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Gagarine, Grégoire Grigorovitch, prince 1810-1893. Portrait de Cosaque de la ligne du Caucase. Deuxième quart du XIXe siècle. Aquarelle 29,0 X 23,0 cm

2 500 – 3 000 €

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Stein, vera Fedorovna (Théodorovna 1881-1971) Portrait de Jacob Solnychkine, sous officier de la L.G. Sotnia du Terek de l’Escorte personnells de l’Empereur (Konvaï) 1915. Plâtre Colorié. Haut 45,5 cm. Signa en bas sur la base en caractère cyrilliques : ” V. Stein “. Au revers de la base, étiquette avec une mention manuscrite idantifiant le modèle, localisé à Mogilev et daté du 4 oct 1915.

4 500 – 5 000 €

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Ivan Ivanovitch KOWALSKI (1839- 1937) Paysage avec fleuve
Huile sur toile, signée an bas à gauche, petits craquelures, 60 x 73 cm

200 – 300 €

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BENOIS, Albert Nikolaévitch (1852 – 1936)
lettre: paysage avec un pont ferroviaire, signée en bas à droite et datée 1929, 4 pp., 19 x 15 cm. 1 600 – 1800 €

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STELLETSKI, Dimitri Semionovitch (1875 – 1947)
Dans une chapelle.
Dessin à la mine de plomb, 29 x 29 cm. Signé en bas à droite.

3 000 – 4 000 €

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SOLOGOUB, Léonid Romanovitch (1884-1957) Ensemble de 7 dessins de l’époque de la Grande Guerre. Crayon, acquarelle sur papier. Divers formats.

800 – 1 000 €

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Doboujinsky, Mtislav Valerianovitch (1875-1957). Projet de décoration théatrale. 1923. Signé en bas à gauche et daté en bas à droite. 2 500 – 2 800 €

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Paul (Pavel Dmitrievitch) CHMAROFF, né en 1874 à Voronej
Il fut élève de I. REPINE à l’Académie des Beaux-Arts de Saint- Petersbourg et de Jean-Paul LAURENS à Paris.
il portraiturait aussi d’autres membres de la famille impériale russe. Les grandes batailles étaient le deuxième sujet principal de sa peinture à cette époque.
fut étroitement liée avec la Russie
A part des portraits de commande et des travaux de décoration, il a peint, principalement, des sujets de baigneuses, et de paysannes russes.
Ses exceptionnelles qualités de coloriste ont fait que souvent,
Paul Chmaroff est mort à Boulogne Billancourt près de Paris en 1950.
La majorité des dessins présentés ici sont ,sans doute, des oeuvres préparatoires pour ses tableaux. ( Voir sur ARTCORUSSE).

Paul CHMAROFF (1874-1950) Baigneuse
Huile sur toile, signée en bas à droite, manques de peinture, repeints, coulures, craquelures, toile renforcée au bords, 193 x 183,5 cm

10 000 – 15 000 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Portrait de Olga Vinogradova, femme de Paul Chmaroff
Huile sur toile, sans chassis, 40x28cm
A rapprocher du portrait de M.Chmaroff, huile sur toile, 38,5 x 31,5

400 – 600 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)

Portrait d’une femme
Huile sur toile , sans chassis, 48 x 38,5 cm
Sotheby’s Londres, 20 mai 2005
on joint: attribué à Paul Chmaroff, Portrait de femme
huile sur toile sans chassis, importants manques de peinture
env. 30 x 30 cm (ens. 2 tableaux). 600 – 800 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Deux baigneuses et un enfant, vers 1925-1928
Crayon et fusain sur papier, signé en bas à droite, petites taches et pliures
p.19, 31 X 24 cm. 200 – 300 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950) Baignade
Fusain sur papier, 13,5 x 19,5 cm. Dessin préparatoire pour le tableaux “La baignade ” 58 X 78 cm, reproduit dans “Paul Chmaroff”, idem, pag 26. Au verso “baignade”, encre sur paier 13,5 X 19,5 cm. tableau “Les Baigneuse” 206 X 258 cm, vente Sothebys, 29 novembre 2005

200 – 300 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Les amants
Fusain, craie blanche sur papier kraft, petites taches, 25 x 32 cm

100 – 200 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950) Les baigneuses
Aquarelle et crayon sur papier, env. 16,5 x 25 cm, 200 – 300 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Etudes de chiens
3 dessins au crayon, annotations sur l’un, insolés, légères pliures Env. 9 x 14, 7 cm chacun, 200 – 300 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Etude de fleurs
Crayon sur papier , monogramme en bas à droite, mouillure, 24,5 x 32 cm.

200 – 300 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950) Etude d’arbres
Fusain sur papier kraft
31,5 x 16, 3 cm. 100 – 200 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Baigneuse
Fusain sur papier, signé en bas à droite, déchirures, insolation, mouillure
Au dos: Etude de paysage
31,3 x 24 cm. 200 – 300 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950) Les baigneuses
Encre sur papier
9,4 x 26,2 cm. 100 – 200 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Nu
Crayon sur papier, amincissement du papier sur le bord de la feuille 16,8 x 11 cm.

100 – 200 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Baigneuses
Aquarelle sur papier, petits manques de papier, traces de colle
7 x 10 cm. 100 – 200 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950) Paul CHMAROFF (1874-1950) Baigneuse
Crayon et aquarelle sur papier 18,5 x 6,8 cm. 300 – 400 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)
Les baigneuses , projet de décoration d’un appartement Crayon, encre et aquarelle sur papier, pliures, taches 24,9 x 85 cm
on joint: projet de décoration d’un appartement, fusain sur papier kraft, au verso: baigneuse
24,5 x 31,5 cm. 200 – 300 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950), lot de 5 dessins, sujet, techniques et dimensions différents; visage, projet de décoration de cadre, berceau.

150 – 200 €

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Florent MAGNIN – François WEDRYCHOWSKI

Commissaires-Priseurs habilités n° d’agrément 2002-257

14, rue Drouot – 75009 PARIS Tel.: 01 47 70 41 41 – Fax: 01 47 70 41 51

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Salle 14 – Drouot-Richelieu 9, rue Drouot – 75009 Paris

 

Pèlerinage annuel au Cimetière militaire

Saint-Hilaire le Grand (Mourmelon)

Dimanche 9 juin 2019 (week-end de Pentecôte)

Association du souvenir du corps

expéditionnaire russe en France (1916-1918).

“ HOMMAGE à LA LÉGION RUSSE “

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Chapelle du Cimetière militaire de Saint Hilaire Le Grand (Mourmelon) où reposent les combattants russes tombés au champ d’honneur en France au cours de la 1ère Guerre Mondiale

Un peu moins d’un millier de soldats russes du corps expéditionnaire de quelques 50.000 hommes qui fut envoyé en France et dans les Balkans de 1916 à 1918, y sont enterrés autour d’une chapelle orthodoxe et d’un monument aux morts, qui existe depuis 1916 et est entretenu depuis 1925 par les autorités françaises.

Une association des officiers, anciens combattants du corps expéditionnaire, remplacée depuis la disparition du dernier survivant, dans les années 90, par l’association pour le souvenir, organise chaque année un pèlerinage et veille à la mémoire du rôle du Corps expéditionnaire en France et pour les relations franco-russes. La Russie a délaissé durant toute la période soviétique la mémoire de ses quelque trois millions de morts dans l’effroyable guerre de 14-18.

PROGRAMME

g Envoi des couleurs

g Liturgie célèbrée dans la Chapelle commémorative

g Procession et bénédiction des tombes au cimetière militaire russe.

g Buffet russe

g Repas russe de “Tradition” ( 14€ et -25 ans 10€ )

g Cérèmonie au Cimetière avec les autorités civiles et militaires ainsi que les associations d’Anciens d’Anciens Combattants de la région.

g Suivi de la visite guidée de la Chapelle-mémoriale.

La chapelle orthodoxe de style Novgorod, a été édifiée en 1937 à proximité du cimetière militaire où elle perpétue le souvenir des soldats russes tombés aux combats pendant la Première Guerre Mondiale. 871 soldats reposent là sur les 4000 victimes du contingent russe qui participa à partir de 1916 aux combats sur le sol français. Albert Alexandrovitch Benois, architecte russe de lointaine origine française a signé ce monument qui offre à la vue ses murs blancs, son toit vert clair (symbole de la terre), son clocheton bleu (symbole du ciel) et son clocheton d’or dans le style caractéristique des églises Novgorod dont la cathédrale Sainte-Sophie est le plus ancien fleuron. 

g Repas du soir : Barbecue ( 15€ -25 ans 12€ ) suivi d’un feu de camp.

Ambiance musicale russe.

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Chapelle, Cimetière militaire

51600, Saint Hilaire Le Grand

Informations : Mme Elisabeth Obolensky, présidente de l’ASCERF.
Renseignements: www.ascerf.com

ACCÈS :

D21, 51600 Saint-Hilaire-le-Grand ( 49°9’28″ N – 4°24’1.32″E )
Pour y accéder, deux options peuvent être envisagées:
– Arrivée par le nord :
Sortir de l’autoroute A4 à Reims-Cormentreuil (sortie n° 26)
Tourner à gauche sur la N244 (avenue Nicéphore Niepce)
Après 1,2 km, prendre la bretelle d’accès vers la N 44 (route vers Chalons-en-Champagne).
Après 6,2 km sur la N 44, tourner à gauche – Après 20 m, prendre la D931 (voie de la Liberté).
Suivre la D 931 sur 18 km jusqu’au croisement « L’Espérance » avec la D21 (« Auberive-Mourmelon-le-Grand »)
Prendre à droite direction Mourmelon.
La chapelle et le cimetière sont à 1,8 km sur la droite.

 Arrivée par le sud:
Sur l’autoroute A4, après Reims-Cormentreuil, prendre la direction de Metz
Peu après la bifurcation vers Metz, sortir de l’autoroute à « La Veuve »
Tourner à gauche, direction Mourmelon-le-Grand
Traverser Mourmelon jusqu’à l’église.
Devant l’église, tourner à droite et rouler sur 150 m.
Tourner à gauche et prendre la D19 direction Saint-Hilaire-le-Grand.
À 1,5 km après la sortie de Mourmelon, en lisière de bois, prendre la bifurcation sur la gauche.
Un panonceau signale généralement la direction « cimetière russe », lequel se trouve à 1 km sur la gauche.

 

Exposition
” Couleurs de Maka Be”
Larissa Noury
du vendredi 7 juin au mercredi 10 juillet 2019
 “Le Serment de l’Hippolyte”, Montmartre

Larissa Noury

– Artiste peintre – Architecte- Styliste-
Un art tactile effleurant de délicates nuances “intuitistes”.

Elle est née en Biélorussie, vit et travaille à Paris-Montmartre. Docteur en Architecture de l’école polytechnique de Minsk et de l’académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, docteur en Histoire de l’Art de l’Université de Montaigne de Bordeaux. Chercheur-coloriste, créatrice et innovatrice, cette artiste nous entraîne dans son univers qui relie le ciel à la terre, le rêve au réel, l’intuition à la science… Ses tableaux tactiles explosent de magnifiques couleurs, de sentiments… le public pourra les toucher pour mieux les « sentir ».

Plus de renseignements : CLIQUEZ

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Le Serment de l’Hippolyte
59 rue d’Orsel, Montmartre, 75018 Paris
Métro: Blanche (2) et Abbesses (12)

Exposition d’Icônes

“Un prophéte de la Beauté incrée”

du moine Grégoire ( KROUG )

Mardi 11 mai au 30 juin 2019

Centre spirituel et Culturel Russe, Paris

 

À l’occasion du 50e anniversaire de son rappel à Dieu en 1969 d’un prophète de la beauté incrée du moine Grégoire (Kroug)

Une exposition d’icônes et de l’œuvre du moine iconographe Grégoire (Kroug),  Georges Ivanovitch Krug naquit à Saint-Pétersbourg le 5 janvier 1908. Fils d’un industriel protestant d’origine suédoise et d’une mère russe et orthodoxe, il fut élevé dans la religion luthérienne. Il passa son enfance à Narva en Esthonie où sa famille s’installa en 1921. Études secondaires, suivit au  lycée russe. Là, il commença sa formation artistique en s’initiant à la technique de l’aquarelle, dans l’atelier du peintre Semionov. Ses études terminées, il entra en 1926 à l’Ecole des Arts et Métiers de Tallin dans l’atelier graphique dirigé par Reindorf. Il y réalisa une série de gravures qui furent exposées parmi les meilleurs travaux des élèves diplômés de l’Ecole. Le Musée National de Tallin remarqua son talentueux travail et acheta deux de ces eaux-fortes. C’est le thème urbain qu’il choisit à cette époque pour illustrer son oeuvre : “ville moderne aux murs sinistres, des maisons sombres, rues désertes, enserrées comme dans un labyrinthe”.

En 1931 il part à Paris pour perfectionner ces techniques artistiques auprès de N.D.Milioti avec un groupe d’étudiants de l’Académie Russe de Peinture qui avait dû fermer à ce moment là à cause de problèmes financiers. C’est alors qu’il fait la connaissance avec Léonide Ouspensky, iconographe et théologien russe, dont il gardera en amitié jusqu’à la fin de sa vie.
Les années 30 apportent à Gueorguiï beaucoup de rencontres artistiques, il participe à des studios à Granville auprès de K.A. Somov, fait la connaissance des peintres d’avant garde N.Goncharova et M.Larionov. Ces dessins et études de ce période sont conservés au musée Ashmolean d’ Oxford. Il peint de paysages des environs de Paris, de dessins de vieilles églises, d’un cycle d’aquarelles pour illustrer «Le Nez» de N.Gogol, de panneaux décoratifs (peints avec Goncharova ).
 A la fin des années 30 il peint avec Ouspensky la chapelle de la Protection de la Vierge dans une ferme russe à Grosrouvre. Cette chapelle a disparu, son iconostase et ses peintures murales sont connues grâce aux photos d’archive de Léonide A. Ouspensky.
En 1948 suivant les conseils du recteur de la paroisse de Vanves et de son père spirituel, le père Serge (Chevitch), il prend l’habit et le nom de Grégoire (en l’honneur de l’iconographe Saint Grégoire de la Laure de Kiev). Après la prise d’habit il s’installe à l’ermitage du St Esprit au Mesnil St Denis, qu’il décore avec de remarquables icônes, qui ont été restaurées  à partir du début des années 50 jusqu’à 1968.
Intérieur du skit du Saint Esprit à Mesnil Saint Denis.
Les plus grandes compositions qu’il affectionnait particulièrement, ornent les murs des églises orthodoxes de Saint-Séraphin de Sarov, rue Lecourbe à Paris, de la Paroisse des Trois Saints Docteurs rue Patel à Paris 15e, de Moisenay, de la Sainte-Trinité à Vanves, mais aussi à Clamart, à Mongeron, à Hauteville en Bretagne et de La Haye (Pays-Bas).

Sa plus belle iconostase est celle qu’il réalisa pour la maison de retraite de Noisy-le-Grand. Mais le couronnement de son œuvre est l’église du Saint-Esprit au Mesnil-Saint-Denis où le Père Grégoire fit pratiquement toute l’ornementation intérieure. Ses “Carnets d’un peintre d’icônes” ont été publiés en 1983.

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COLLOQUE
Le samedi 8 juin, de 10h à 17h, commémoration du cinquantième anniversaire du rappel à Dieu du père Grégoire Kroug – Six conférences, à l’auditorium du Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe.

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EXCURSIONS
En complément de l’exposition consacrée à l’oeuvre du père Grégoire Kroug, sont proposées des visites commentées par Mr. Grégoire Aslanoff dans les églises et chapelles qu’il a ornées d’iconostases et de peintures murales. C’est l’occasion de découvrir ou de revoir un pan essentiel de son travail. Pour chacun des sanctuaires dont il a eu la charge, le père Grégoire a conçu des programmes originaux, adaptés à la spécificité de ces différents lieux.

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PUBLICATIONS
– Rééditions des Carnets d’un peintre d’icône en français ;
– Réédition des Pensées sur l’icône en russe ;
– Réédition du recueil d’articles composé par l’archimandrite Barsanuphe (Ferrier) Le
père Grégoire, moine du skite du Saint Esprit ;
– Réédition du fascicule consacré au père Grégoire en 2009 pour le 40ième anniversaire
de son rappel à Dieu : Le père Grégoire Kroug, un prophète de l’icône.

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UN FILM
Le père Grégoire, la voie vers la Lumière”, réalisé par Alexis Vozniuk

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VISITES DE L’EXPOSITION
Tous les dimanches à 16h nous vous proposons les visites commentées de l’exposition (durée 1h30). Participation aux frais de 10 euros.
Le nombre de participants étant limité, l’inscription est obligatoire par e-mail : expokrug@gmail.com

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Centre culturel et spirituel Orthodoxe russe du quai Branly

1 quai Branly, 75007,  Paris

Métro : Alma Marceau,  RER : Pont de l’Alma
Ouvert: de 10h à 13h et de 14h à 19h tous les jours sauf lundi.

 

Nina Genèse

sculptures

” 20 ans à la galerie Buci “

du samedi 1 juin au jeudi 18 juillet 2019

Galerie Buci, 75006 Paris

 

 

Énigmatiques. Leur corps n’est recouvert d’aucun habit, pourtant leur âme refuse de se dénuder. Les hommes et femmes de Nina sont humains. On retrouve en eux la beauté, le charme,l’amabilité, la grâce, l’intelligence, la compassion, cela est indéniable. Mais certains sont également vicieux, paresseux, ou encore capricieux, cela est inévitable. Car la boite de Pandore est déjà ouverte. On ne peut pas fuir cela. Le manichéisme aujourd’hui n’existe plus, ces personnages ne sont ni blancs ni noirs, ni bons ni mauvais, ils sont humains, ils sont dorés. Leur doigt parfois posé sur leurs lèvres, vous demande de les contempler puis lorsque vous aurez compris de ne surtout pas parler mais de les rattraper, car ils leur reste l’espoir dont ils ne peuvent se détacher et même quand tout est perdu, ils s’obstinent à marcher, n’est ce donc pas ça le secret de l’humanité ? (Anouk Eguinian).

Nina est une artiste arménienne qui vit à Paris et traite l’humain avec grâ façonne depuis 2000 des sphères de terre chamottée, sur lesquelles elle grave, en incisant la surface crue, des figures féminines et masculines, du présent, en apparences, qui se voient déifiées et affairées au plaisir de s’épanouir en ondulant. Si les visages semblent contemporains, c’est-à-dire d’aujourd’hui, temporalité qui rappelle l’œuvre dessinée de Jean Cocteau, l’artiste les projette en des lieux où la joie triomphe et où une innocente nudité renvoie à une terre oubliée ; le royaume de Vénus.

A ces scènes de genre qui évoquent une forme de plénitude baudelairienne, où tout n’est que « luxe, calme et volupté », s’ajoute une dimension décorative qui explore la géométrie, un « découpage » primitif et quasi pariétal du support. Cette dimension décorative souligne autrement la manifestation d’un mouvement sur le visible. Mouvement des chevelures qui s’entremêlent suivant un rythme qui est celui de la sphère au moment où l’artiste imagine ce déploiement heureux, souvent teinté d’humour et de malice qui renvoit à la personnalité de l’artiste elle-même. La bichromie obtenue par des aplats d’oxydes de métaux donne un caractère presque lunaire à l’objet fini, situant chaque scène à l’interstice du réel, du présent, et de l’irréel, à la fois sensible et mémoriel.

Son univers est souvent perçu comme « méditerranéen », il probablement lié à la richesse du patrimoine arménien et à ses environnements naturels mais il s’enracine dans des cultures plus ancestrales, comme celle de l’antiquité grecque la plus reculée. Nina explique : « Avant de concevoir une œuvre, j’ai besoin de toucher la terre, de la sentir humide sous mes doigts, de respirer son odeur d’humus. Ce contact m’imprègne de notre mère-terre Gaïa et fait à chaque fois renaître mon inspiration. »

Vernissage je jeudi 6 juin de 18 h à 21 h.

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Située au cœur historique de Paris, Saint-Germain-des-Près, la galerie défend continuellement depuis 28 ans la création contemporaine sous toutes ses formes, en collaborant avec des artistes d’origines différentes, tous partageant l’amour et l’attachement pour la France, sa culture et son histoire.

Galerie de Buci

73 rue de Seine, 75006 Paris

Tél :  01 43 26 53 22

Horaires :  du mardi au samedi :  de 11h à 19h

” Les fondements de la Culture russe “

d’ Alexandre Schmemann (1921-1983)

Traduction du russe Michel Gologoub

Les Fondements de la Culture russe regroupent l’ensemble des émissions données par Alexandre Schmemann sur Radio Libertaire en direction de la Russie, au début des années 1970, années qu’il appelle poste-stalinienne ou post kroutchéviennes. Avec son talent habituel et son goût du paradoxe, l’auteur nous entraîne dans une analyse historique passionnante et dresse le bilan de cette culture russe, dont il pressent le réveil pour le début des années 1980.

Les lmecteurs apprendront ainsi la position étrange et tragique de la culture dans la société russe d’après Pierre le Grand, sa fragilité, les paradoxes qu’elle réunit, les directions difficilement compatible qui la compose. Dans ses chroniques Scmemann veut, selon ses propres dires, trouver une sunthèse des principes différant de la culture russe. Pas dans l’idéologie ni dans la vision du monde, mais une synthèse dans la perception et l’expérience de la culture elle-même, comme recherche libre et ouverte, comme attention et compréhension, comme critique et inspiration du destin national.

Plus exactement, Schmemann veut identifier ce qu’il y a de communs dans toutes les manifestations de la culture russe. Elle est l’incarnation de la ” Russie légère ” qui s’est opposée à la “ Russie lourde “, s’efforçant de l’illuminer par la lumière et la joie.

En Trente-deux chapitre qui correspondent à autant d’émissions, Alexandre Schmemann passe en revue toute la culture russe , des origines à nos jours, d’Akhmatova à Pasternak en passant par Blok, Esdenine et Soljenitsyne, le maître demurant Pouchkine, fondateur incontesté de la culture russe. Ils sont complétés par une série consacrée à des thèmes littéraires traitant de l’inspiration religieuse unique de la culture russe, à travers plusieurs écrivains (Pouchkine, Lermontov, Tiouttchev,Soljenitsyne, etc…).

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Alexandre Schmemann (est né le 13 septembre 1921 à Revel en Estonie, décédé le 13 décembre 1983 à Crestwood, NY, USA. Il est l’un des plus important théologiens orthodoxes, homme d’Église d’une envergure exceptionnelle importants du xxe siècle. (Il avait une frère jumeau, Andreï décédé en novembre 2008 à Paris, il n’est pas possible de résumer ici toutes les nombreuses activités et engagements de M. Andreï Schmemann au sein des associations et mouvements de l’émigration russe en France et dans le monde (mouvement de jeunesse des « Vitiaz », association des Cadets, Union de la Garde impériale, association du régiment Séménovsky, fraternité Saint-Alexandre-Nevsky, etc., etc.)..

La famille s’installa en France, Alexandre et son frère font alors leurs études à l’internat du Corps des Cadets, installé alors à Villiers-le-bel, près de Paris, puis dans un lycée parisien. C’est à cette époque que commence leur service de l’Église, à la cathédral Saint Alexandre Nevsky de la rue Daru. Tous deux sont acolytes au sanctuaire, auprès de Pierre Kovalevsky (1901-1978). C’est par le métropolite Euloge qu’ils seront ordonnés lecteurs, puis sous-diacres, à la cathédrale, en 1942. Alexandre fit des études universitaires, il se maria avec Juliana Ossorguine, le 31 janvier 1943, avec qui il eut trois filles, avant d’achever ses études de théologie commencées en 1940 à l’Institut de théologie orthodoxe Saint Serge, rue de Crimée à Paris, et d’être ordonné prêtre en 1946 par le métropolite Vladimir (Tikhonitsky).

De 1946 à 1951, le père Alexandre enseigna l’histoire ecclésiale à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge. En 1951, il fut invité à rejoindre le séminaire Saint Vladimir à New York. Il y enseigna l’histoire de l’Église et la théologie liturgique. Son travail à Saint-Vladimir se concentrait principalement sur la théologie liturgique, considérant la tradition liturgique de l’Église comme un grand signe et l’expression majeure de la foi chrétienne. Il soutint sa thèse en 1959 de doctorat  à l’Institut Saint-Serge, Introduction à la théologie liturgique.

A partir de 1962, le Père Alexandre assuma la fonction de doyen au séminaire Saint Vladimir à New York et ce jusqu’à sa mort. Il a également été professeur à temps partiel à l’université Columbia, à l’université de New York, à l’Union Theological Seminary et au General Theological Seminary de New York.

Il a été observateur orthodoxe lors du concile Vatican II de l’Église catholique  entre 1962 et 1965. En 1970, il fut un des membres actifs de l’établissement de l’Église orthodoxe en Amérique.

Les sermons du père Alexandre furent diffusés en Russie sur Radio Liberty  pendant 30 ans. Il acquit une vaste communauté d’auditeurs à travers l’URSS dont Alexandre Soljenitsyne qui devint son ami après son départ en Occident.

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www.editions-syrtes.com

280 pages

Prix: 20€

ISBN : 9782940628407

Publications:

Journal (1973-1983), en 2009

D’eau et d’esprit, suivi de Réflexions sur la mort, en 2018