Dans le cadre du 400ème anniversaire de la dynastie des Romanov.

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Vladimir FÉDOROVSKI : ” Au cœur de la « Russie Eternelle”
« Tableaux d’une Exposition » de Modest MOUSSORGSKI | Mikhaïl RUDY, piano
Avec projection vidéo simultanée des esquisses originales de V.Kandinsky
D’après le spectacle conçu par le peintre en 1928
Vladimir FÉDOROVSKI : « Des ballets de Diaghilev aux égéries »
« Tableaux d’une Exposition » de Modest Moussorgski – orchestration par Maurice Ravel
Orchestre Symphonique Confluences, direction Philippe FOURNIER

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Le pianiste Mikhail Rudy

Vladimir Fédorovski, Mikhaïl Rudy et l’Orchestre Symphonique Confluences dirigé par Philippe Fournier proposent un voyage au cœur de la « Russie Eternelle ». Une “promenade” historique, en musique, éclairée par une galerie de portraits des plus éminents personnages, tsars, diplomates, artistes, intellectuels qui ont jalonné l’histoire des quatre siècles de la dynastie Romanov, comme autant de guides étonnants et fascinants qui explorent l’histoire de la Russie et son histoire intime avec la France.

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Vladimir Fedorovski © JJ Ceccarini.

Cette collaboration entre Vladimir Fedorovski, Mikhaïl Rudy et Philippe Fournier est également l’incarnation, sur scène de la tradition du concept d’Art Total, chers aux artistes de la fin du XIXe et début XXe. Elle cherche à rendre hommage à cette fertilisation réciproque des arts en récréant le dialogue du poète, des musiciens, du peintre sous nos yeux, et au prisme d’une œuvre musicale magistrale, les « Tableaux d’une Exposition », écrite par l’un des plus éminents compositeurs et symboles de l’âme russe, Modest Moussorgski.

Au fil des évocations passionnées de V. Fédorovski et de l’interprétation au piano par M. Rudy de l’œuvre de Moussorgski, illustrée par Kandinsky, puis par l’OSC dirigé par Ph. Fournier, pour l’arrangement magnifique qu’en fit Ravel, rejaillit la puissance de l’âme russe et nous plongent au cœur des « Mystères de St Petersbourg ».

© DR

Philippe Fournier © DR 

Une œuvre magnifique qui symbolise parfaitement les liens d’amitié et de profond respect dans l’histoire commune des cultures russes et françaises, source d’une inspiration réciproque et créatrice à l’image de Moussorgski et Ravel.

Bénéficiez des tarifs préférentiels Caisse d’Epargne, soit de 30% à 45% de réduction ! Ces réductions sont accordées aux porteurs de carte bancaire Caisse d’Epargne. 

Lundi 19 mai 2014 à LYON  -20h
L’AMPHITHEATRE
1, Quai Charles de Gaulle
Cité Internationale
69006 LYON 06   Tarifs de 38,50€ à 46,20€ et tarif  Caisse d’Epargne  de 24,20€ à 31,90€

Mercredi 21 mai 2014 à VICHY – 20h
OPERA
1, rue du Casino
03200 VICHY      Tarifs  de 45€ et tarif Caisse d’Epargne 24€

Vendredi 23 mai 2014 à PARIS – 20h30
SALLE GAVEAU
45-47 rue de la Boétie
75008 PARIS 08     Tarifs de 33€ à 55€ et tarifs Caisse d’Epargne de 22€ à 27€

Mardi 27 mai à BIARRITZ  – 20h
GARE DU MIDI
Avenue Foch
64200 BIARRITZ    Tarifs  de 32,5€ à38€ et tarif Caisse d’Epargne de 22€ à 27€

Réservation : espritmusique.fr    – fnac.com   – http://bit.ly/1eox61A

15
Oct

Guéorgui Chichkine à l’honneur au Salon Rossika à Moscou

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Guéorgui Chichkine invité d’honneur au

Ier Salon international Philatélique de Moscou

27 – 29 septembre 2013

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Affiche du Ier Salon International de Philatélie,  Moscou du 27 au 29 septembre 2013
"Rossika - 2013" .© T. Chichkine

Chambre de commerce et de l'industrie

Gueorgui Chichkine devant la Chambre de Commerce et d'Industrie de Moscou.© T.Chichkine

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                    Gueorgui Chichkine devant ses panneaux présentant ses timbres-poste de Monaco 
avec Strygin Andrei V., président de la FIA, coordinateur du Salon "Rossika 2013".
 © T. Chichkine

Gueorgui CHICHKINE est un artiste-peintre russe, résident à Monaco depuis de 1998. Il est connu notamment comme l’auteur du cycle des tableaux “Rêves Russes”,  comme maître du portrait et comme dessinateur de timbres-poste pour la Principauté de Monaco.

Gueorgui Chichkine est considéré comme un peintre dont l’art du pastel atteint des sommets. Il a élaboré sa propre technique de travail avec une préparation originale garantissant l’adhérénce du pastel. Cela lui a permis d’élargir les possibilités de cette matière et d’obtenir des qualités inhabituelles : luminosité, transparance, fluidité. Tout comme l’impression de palpitation de la surface picturale. Par cette interactivité entre la matière, le geste et la mobilité des sentiments, le peintre est reussi à s’approcher des questions spirituelles. 

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Invité pour la création de timbres-poste de Monaco en 2005, Guéorgui Chichkine a remporté le concours pour les effigies de profil de S.A.S. le Prince Albert II.

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En 2009, il a dessiné deux timbres-poste pour commémorer le Centenaire des Ballets russes de Diaghilev, pour lesqueles il a reçu félicitation de la part de Mr Geoffrey Marsh (Directeur du Departement du Théâtre du Victoria and Albert Museum de Londres).

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En 2010, il a créé le timbres-poste pour 150e anniversaire de la naissance de l’écrivain russe Anton Pavlovitch Tchekhov.

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En 2011 il gagne le concours  pour le timbre-poste consacré au mariage de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco avec Mlle Charlène Wittstock. Le carnet de timbre  est émis le 1er juillet 2011.

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En 2012, Guéorgui Chichkine a été invité pour la création de timbres-poste de Russie. Son premier carnet postal consacré à 400e anniversaire de la restauration de l’unité de l’État russe (avec les ‘images de Patriarche Hermogène de Moscou et de jeune Michel Romanov) a reçu la nomination de meilleur timbre-poste de la Russie de 2012.

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Son deuxiéme bloc sur le thème du 1150e anniversaire de mission des Saints Cyrille et Méthode aux pays slaves est émis le 24 mai 2013 et présenté au Musée des icônes russes.

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Revue Philatelia avec le bloc postal de Gueorgui Chichkine 
en couverture. © T. Chichkine

Il a dessiné à ce jour 25 timbres-poste de Monaco et deux blocs pour la Russie.

André Damien (membre de l’Institut de France) a écrit : “La sensibilité intuitive de Gueorgui Chichkine fait de lui un remarquable portraitiste et lui permet de saisir la personnalité profonde, que la sûreté de sa main fixe de manière saisissante”.

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Gueorgui Chichkine avec des visiteurs devant un des ses panneaux © T. Chichkine

Ce Salon marque  le 100 e anniversaire de la création des premiers timbres commémoratifs russes, et le 155 e anniversaire du premier timbre-poste russe ainsi que 150e anniversaire de la libération des premiers timbres-poste russe pour la ville de Poste Saint-Pétersbourg et Moscou.

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Séance de dédicaces © T. Chichkine

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Inauguration du Salon dans la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Moscou
Le 27 septembre 2013. © T. Chichkine

Il reçoit lors de ce Ier Salon International de Philatélie de Moscou, la Médaille de Fabergé.

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Remise de la Médaille Fabergé à Gueorgui Chichkine. © T. Chichkine

 

3
Juil

Les Saisons Russes au Théatre des Champs Elysées

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

“Les Saisons Russes” du 9 au 12 juillet 2013

Théâtre des Champs-Elysées

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LE COQ D’OR
Opéra Ballet

Musique de Nikolaï Rimski-Korsakov
Chorégraphie de Michel Fokine
Décors et costumes de Natalia Gontchareva
Livret d’après Alexandre Pouchkine
Créé le 24 mai 1914 à l’Opéra de Paris

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Nouvelle production 2013 :
Direction Artistique : Andris Liepa et George Isaakyan
Décors et Costumes de Vyacheslav Okunev,
d’après les maquettes originales de Gontcharova
Direction Musicale : Alevtina Ioffe
Chorégraphie : Gali Abaidulov
Avec l’Orchestre, le Chœur et le Ballet du Théâtre National Musical « Natalia Sats » de Moscou.

L’opéra « Le Coq d’Or » de Rimski-Korsakov, créé à Moscou en 1909, est chorégraphié en 1914 par Michel Fokine pour les Ballets Russes de Diaghilev. Tous les rôles de chanteurs sont dédoublés sur scène par des danseurs. Diaghilev a confié la conception des décors et des costumes à une jeune artiste peintre, Natalia Gontcharova, qu’il avait découverte l’année précédente lors de son exposition à Moscou. Le poète Ilia Zdanevitch note à l’époque que « Les Ballets Russes ont été les premiers à porter sur scène la nouvelle peinture en créant un art décoratif théâtral nouveau. L’événement qui a tracé la frontière entre les deux phases de l’existence de l’entreprise de Diaghilev a été la mise en scène de l’opéra-ballet Le Coq d’Or avec décors et costumes de Gontcharova. Son succès grandiose conforta définitivement Diaghilev dans la justesse de la voie choisie et fut la cause d’une séparation inéluctable avec les amis de jeunesse, Léon Bakst et Alexandre Benois.

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           Andris Liepa , Directeur Artistique
Après des études de danse à l’Académie de Ballet de Moscou, Andris Liepa rejoint le Ballet   du BolchoÏ. Il y interprète les rôles principaux d’un très grand nombre de productions de la compagnie. En 1988, il devient le premier danseur russe à obtenir l’autorisation de travailler en occident. Il est engagé par le New York City Ballet puis par l’American Ballet Theatre où il interprète le rôle de Siegfried dans Le Lac des Cygnes de Mikhail Baryshnikov. Il danse également dans le Roméo et Juliette de Kenneth McMillan et dans Violin Concerto de George Balanchine. De retour en Russie, il rejoint le Ballet du Kirov-Mariinski  avec lequel il tourne dans le monde entier. Parallèlement à sa carrière de danseur étoile, Andris commence à chorégraphier des ballets. En 1995, il réalise “Le Retour de l’Oiseau de Feu” un film en 35mm qui présente sa version de trois très fameux ballets de Michel Fokine : L’Oiseau de Feu, Shéhérazade et Petrouchka. Liepa a su capturer l’esprit du chorégraphe et des Ballets Russes de Diaghilev. Il dirige la Fondation caritative Maris Liepa qu’il a créée avec sa sœur Ilse, et qui a pour vocation de remonter de manière méticuleuse les célèbres productions des Ballets Russes de Diaghilev et de les présenter dans le cadre des “Saisons Russes du XXIème Siècle”.

Georges Isaakyan

George Isaakyan,  Directeur Général et Directeur Artistique du Théâtre Musical National « Natalia Sats » de Moscou.
George Isaakyan est né à Erevan en Arménie et il est diplômé de du conservatoire de Erevan (violon, composition et musicologie) En 1991, après avoir obtenu son diplôme à l’Académie d’Etat des Arts du Théâtre de Moscou, il rejoint l’Opéra d’État de Perm en tant que directeur artistique avant d’v être nommé directeur général en 1996. En 2003, il met en place et dirige le Festival international « Diaghelev Seasons : Perm –Peterburg-Paris ». En 2010, George Isaakyan prend la direction du Théâtre Musical National « Natalia Sats » à Moscou. Au cours de sa carrière, George Isaakyan a monté de nombreuses œuvres dont Carmen de Bizet, Eugène Onéguine et La Dame de Pique de Tchaïkovsky, Rigoletto, La Force du Destin, Othello et Aida de Verdi, Le Prince Igor de Borodine, Cosi fan Tutte de Mozart, Pierre et le Loup de Prokofiev, le cycle « Pouchkine dans l’Opéra », La Bohème de Puccini, entre autres. A l’étranger, il a présenté plusieurs productions dont Madama Butterfly de Puccini à l’opéra de Dublin, Die Fledermaus de J. Strauss à Riga, Don Carlo de Verdi à Osaka, La Bohème à Minsk et Almast de Spendiarov à l’opéra national d’Erevan. Il a reçu de nombreux prix dont le très célèbre « Golden Mask » en 2009 pour sa production de  L’Orfeo de Monteverdi et de nouveau en 2012 pour sa production de  L’Amour des Trois Oranges de Prokofiev. Il a reçu également le Prix d’Etat de la Fédération de Russie.

THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
15, avenue Montaigne
75008 PARIS

Réservations: ( CLIQUEZ )

1913 – 2013

Bâtiment construit en 1913 de style mixte art déco et classique abritant trois salles de spectacle et un restaurant au sommet aligné sur les immeubles voisins de trois niveaux. Inauguré le 2 avril 1913 avec la participation de Camille Saint-Saëns par un concert de musique française : La Mer de Claude Debussy, L’Apprenti sorcier de Paul Dukas et le Prélude de Fervaal de Vincent d’Indy (toutes œuvres dirigées par les compositeurs eux-mêmes) et, la création de l’Ode à la musique d’Emmanuel Chabrier, sous la direction de Désiré-Émile Inghelbrecht. Le 31 mars, le faisceau de la tour Eiffel éclaire exceptionnellement la façade du théâtre, chose réitérée de 8 avril 2013 pour les cent ans des lieux.
Il était initialement prévu que la structure soit en acier, ce qui avait poussé Gabriel Astruc à choisir les architectes Henry Fivaz et Roger Bouvard.

Coupole de la salle de spectacle.

En juillet 1926, la Comédie des Champs-Élysées accueille la première projection en France du film allemand Les Aventures du prince Ahmed, de Lotte Reiniger, une œuvre pionnière du cinéma d’animation.
Au Théâtre des Champs-Élysées, se produisent les Ballets suédois qui sont une compagnie de ballet installée à Paris de 1920 à 1925 sous la direction d’un industriel passionné de danse, Rolf de Maré.

Entrainez-vous seul ou avec des amis pour venir participer à ce FLAHMOB

à 18h45 sur le Parvis du Théâtre des Champs Elysées

retransmis sur ARTE LIVE WEB

et sur le Parvis de la Mairie de Paris à 21h.

Le SACRE DU PRINTEMPS a 100 ans

Sur une partition de Stravinsky et une chorégraphie de ­Nijinski, l’oeuvre fut interprétée il y a 100 ans jour pour jour au Théâtre des Champs-Élysées par les Ballets russes de Diaghilev venus de Saint-Pétersbourg, le 29 mai 1913. Qui provoqua un scandale en 1913 !

Photo du spectacle. © Artcorusse

Pour la soirée du centenaire, retransmise par Arte en direct ce mercredi, Michel Franck, actuel directeur du théâtre, a composé un assemblage qui devrait être irrésistible. Dans la fosse, là où voici cent ans Pierre Monteux s’échinait sous les lazzis, ­Valery Gergiev dirige son orchestre du Mariinsky de Saint-Petersbourg.

Millicent Hodson et  Kenneth Archer travaillant.

Sur la scène, les danseurs de la troupe interprètent deux versions du Sacre: celui de Nijinski, reconstitué par Millicent ­Hodson et Kenneth Archer, qui fête donc ses 100 ans. Et celui juste créé ce printemps par Sasha Waltz.

Sacre du printemps par Sasha Waltz en seconde partie.

Retransmission sur ARTE à 20H 50 mercredi 29 mai 2013

Photo du spectacle crée par Millicent Hodson et  Kenneth Archer © Artcorusse

Autres représentations les : 30, 31 mai, 1er et 4 juin 2013.

Renseignements : ( CLIQUEZ )

14
Mai

Chichkine à l’honneur

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Le peintre russe Gueorgui Chichkine vient d’être primé pour le dessin de son timbre qu’il a fait édité à l’occasion du

400ième anniversaire de la maison des Romanoff.

Prix du meilleur timbre édité en Russie” .

Gueorgui Chichkine vit entre Paris et Monaco, il a réalisé de nombreuses expositions en France et à Monaco.

Outre ses tableaux il a réalisé de nombreuses planches de timbres.

Timbre édité pour le 1150ième anniversaire de l'utilisation de l'écriture
cyrillique en Russie par St Cyrille et St Méthode.(*)

(de gauche à droite) Le prince Albert II, Fondation Prince Pierre de Monaco
et Boris Pasternak.


Le Prince Albert II et la Princesse Charlène de Monaco pour commémorer leur mariage.

Dernier timbre-poste crée par G. Chichkine, pour le Centenaire du ballet
"Le Sacre du Printemps" (émission le 22 mai 2013).

Gueorgui Chichkine réalisant le portrait de Gérard Depardieu.

Guéorgui Chichkine en 1958 à l’âge de 10 ans,  a été admis à l’école des Beaux-Arts, Le jeune Chichkine a voyagé à travers les nombreuses villes anciennes de son pays, muni de son chevalet. Dans le Cathédrale d’Assomption de Vladimir,  il est très impressionné par les fresques d’Andreï Roublev, considéré comme le premier peintre russe.

Diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts et d’Architecture de Sverdlovsk (Académie) en 1975, stagiaire à l’École nationale supérieure des Arts Stroganoff de Moscou, il a été professeur de dessin et de peinture, pendant dix ans, à l’École supérieure où il fut étudiant.

A partir de 1974, Guéorgui Chichkine participe à des expositions artistiques des professionnels. Dans la même année, il a devenu lauréat du concours national des jeunes créateurs de Russie et invité pour participation à l’Exposition du prestige à Moscou.

En 1992, a l’issue de voyages à l’étranger, en Allemagne de l’Ouest et en Hollande (à partir de 1989), Gueorgui Chichkine, en quête de ses racines, a commencé peindre ses tableaux du cycle “Rêves Russes”, où il tend exprimé le contenu spirituel d’existence en unissant l’abstraction et la réalité.
Sa venue à Paris (1993) et à Monaco (1995) lui apporte le rencontre avec les “Russes blancs” et une nouvelle impulsion pour son cycle.

G. Chichkine devant son triptyque"Temps des troubles" ("Boris Godounov").

Il est connu notamment comme auteur du cycle de tableaux «Rêves russes». Maître du portrait contemporain, auteur de portraits de personnalités des arts et de la culture, il a consacré plusieurs tableaux au Théâtre et, notamment, au Ballets Russes de Diaghilev.

G. Chichkine devant ses œuvres consacrées aux Ballets russes de Diaghilev.

Invité à créer des timbres-postes pour la Principauté de Monaco en 2005, il a remporté  le concours pour son profil de S.A.S. le Prince Albert II. En mai 2009, deux de ses timbres-postes ont été édités pour le centenaire des Ballets Russes de Diaghilev (ci-dessous un de ses timbres)

Outre ses tableaux, il a créé 25 timbres-poste pour la Principauté de Monaco et 2 carnets de timbres pour la Russie.
L’artiste a participé à de nombreuses actions caritatives et humanitaires au profit des enfants de Russie.

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(*):  En 863, à la requête du Prince Slovène RASTISLAV (nommé dans les textes
« RASTIC » et jamais « ROSTIC »), du patriarche Photius de Bysance et de l'
empereur Michel III de Rome. A l'époque la chrétienté a encore le sentiment de
former
un seul corps, malgré la tension qui s'accroît entre l'Orient et l'Occident. 
Ce n'est qu'en 1054 qu'l y eu la séparation ou
schisme entre les églises d'Occident et d'Orient.
les missionnaires grecs CYRILLE (CONSTANTIN) et METHODE arrivent en pays Slaves,
connus comme« les Apôtres des Slaves », c'est-à-dire ceux qui ont évangélisé
les peuples slaves de
l'Europe centrale.
Ils prêchent en langue Slovène, inventent l’alphabet glagolitique qui est dérivé
du grec et traduisent les Ecritures Saintes en langue Slovène ou slavone.
Ils fondent une école en Russie. plus exactement en Ukraine.
En 870 à ROME, METHODE est consacré Evêque et promu au titre d’Archevêque.
Le christianisme slave, les orthodoxes de Russie utilisent de nos jours le "slavon",
langue d'église, une langue morte tout comme le latin chez les catholiques.

26
Mar

La Russie à ART PARIS ART FAIRT

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

28 mars- 1er avril 2013

Cette grande foire d’art moderne et contemporain qui réunit 143 exposants de 20 pays de la grande Europe (Europe centrale et Orientale, Moyen Orient et Asie) met à l’honneur la Russie. Comme en 1906, lorsque Serge Diaghilev a réuni des artistes russes, au Grand Palais, pour la première fois à Paris!

La Russie à l’honneur
Tournée vers l’exploration des scènes de l’Est, Art Paris Art Fair invite la Russie. Une plateforme centrale accueille une dizaine de galeries venues de Moscou, Saint-Pétersbourg, Rostov-sur-le-Don et Vladivostok tandis qu’une quinzaine de galeries européennes présentent leurs artistes russes. Avec près de 90 artistes représentés, Art Paris Art Fair propose une véritable découverte de l’art russe : des artistes de la diaspora des années 1920/1930 (comme Boris Grigoriev ou Aleksandr Yakovlev) aux non-conformistes, opposés à la culture au pouvoir de l’URSS entre 1960 et 1991 (Vladimir Andreenkov, Erik Bulatov, Igor Makarevich…), aux étoiles de la scène contemporaine et actuelle (AES+F, Olga Chernysheva, Oleg Kulik, Boris Mikhailov, Pavel Pepperstein, Olga Kisseleva, Alexei Vassiliev…). Les figures de la photographie russe sont également présentes avec notamment Nikolay Bakharev et Alexander Gronsky chez Grindberg Gallery, ou Rauf Mamedov chez Lilja Zakriova Gallery.

Une sélection profondement renouvelée et plus internationale
Avec 73 nouvelles participations, la sélection 2013 est profondément renouvelée. Elle se distingue par une internationalisation croissante avec 20 pays représentés (contre 16 en 2012) et 43% de participation étrangère. De nouveaux pays font leur entrée comme les Emirats Arabes Unis, la Bosnie-Herzégovine, la Slovénie et la Russie avec une représentation inédite de 10 galeries. Parmi les nouvelles participations, on note l’arrivée de Laurent Delaye Gallery (Londres), Michel Soskine (Madrid),Heino Gallery (Helsinki), Tanit (Munich), Bodson-Emelinckx Gallery (Bruxelles), Várfok Gallery (Budapest), Sem Art Gallery (Monaco), Mimmo Scognamiglio (Milan) et Galleria Giuseppe Pero (ex 1 000 Eventi de Milan). En ce qui concerne la France, Art Paris Art Fair se réjouit du retour des galeries Christophe Gaillard, Suzanne Tarasiève, Christian Berst, Claude Lemand et Farideh Cadot ainsi que des premières participations de Pièce Unique, d’Anne de Villepoix, de la galerie Maeght et de Fleury pour la partie moderne.

Horaires
jeudi 28 mars, samedi 30 mars et dimanche 31 mars de 11h30 à 20h
vendredi 29 mars de 11h30 à 22h
lundi 1er avril de 11h30 à 19h

Prix d’entrée : 20 €/10 € pour les étudiants et groupes
Catalogue : 20 €

Grand Palais
21, Avenue Franklin Delano Roosevelt
75008 Paris
www.artparis.fr

14
Déc

Centenaire de la Cathédrale Saint Nicolas de Nice

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

15
Nov

ENCHERES IMPERIALES ET ROYALES HÔTEL DES VENTES DE GENEVE

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Mise à l’encan: lundi 10, 11, 12 et jeudi 13 décembre 2012
Exposition publique: vendredi 7, samedi 8 et dimanche 9 décembre 2012

La découverte de documents historiques majeurs parmi
les lettres et photographies inédites de la famille impériale russe
provenant des collections de:
S.A.I. le Prince Nicolas Romanov
Prince Felix Youssoupov
Ferdinand Thormeyer

Souvenirs issus de la collection personnelle de Sa Majesté la Reine Victoire Eugénie d’Espagne

Et d’autres provenances prestigieuses
parmi les spécialités de l’Hôtel des Ventes:
Le Roi Boris III de Bulgarie
Le Roi Farouk d’Egypte
Serge de Diaghilev
Serge Lifar,…

Empereurs, Rois, Reines et Princes règneront en maîtres sur les vacations hivernales de l’Hôtel des Ventes de Genève. Du lundi 10 au jeudi 13 décembre, plus de 3000 lots seront proposés aux enchères avec une estimation globale de CHF 3 millions (EUR 2.5 millions, USD 3.2 millions). La ronde des têtes couronnées débutera dès la vacation spéciale Russie du lundi 10 décembre avec la mise à l’encan de lettres et photographies inédites de la famille impériale, provenant de la collection personnelle de S.A.I. le Prince Nicolas Romanov. Parmi ces documents figurent des lettres autographes inédites du Tsar Nicolas II écrites pendant la Première Guerre Mondiale au Grand Duc Nicolas Nicolaïevich, commandant suprême des armées impériales jusqu’en 1915. Ces lettres politiques et militaires constituent des documents historiques majeurs révélant non seulement l’implication de la Russie dans le conflit mondial, mais aussi l’engagement personnel du Tsar, soucieux de son armée.

Ainsi, parmi les objets phares mis en vente, on trouve quatre lettres que Nicolas II a écrites pendant la Première guerre mondiale à son oncle le Grand Duc Nicolas Nicolaïevitch. Ces lettres montrent combien ces deux hommes étaient proches: elles sont toutes signées du diminutif familial de Nicolas II, «Nicki».

La vente du lundi comprendra également une centaine de photographies inédites, et pour beaucoup signées, de la famille impériale, notamment du petit Tsarévitch Alexeï, ainsi que des lettres d’amour passionnées du Tsar Alexandre II adressées à sa maîtresse Katia Dolgorouky.

Cet ensemble provient de prestigieuses collections : Ferdinand Thormeyer (précepteur des enfants du Tsar Alexandre III), Prince Felix Youssoupov et Serge Lifar.

Une partie de la collection de Ferdinand Thormeye.

Il sera complété par une sélection de livres de la Russie impériale, de rares objets d’art russe, d’argenterie Fabergé et de mobilier en malachite.

Nicolas II en exil

Porte cigarettes dedicacé (à l'intérieur).

L’autre moment fort de ces ventes hivernales sera la présentation pour la première fois au public d’objets de la collection personnelle de Sa Majesté la Reine Victoire Eugénie du Royaume-Uni, petite fille de la Reine Victoria du Royaume-Uni et grand-mère de l’actuel Roi Juan Carlos.

Sa Majesté la Reine Victoire Eugénie du Royaume-Uni

Cette collection comprend des photographies et souvenirs de la Reine comme son éventail, orné de son monogramme royal en diamants, rubis et émeraudes (CHF 3’000-5’000, EUR 2’500-4’200, USD 3’200-5’200) ou encore de nombreuses décorations honorifiques comme une Croix de l’ordre impérial de Saint-Alexandre Nevsky en or et émail (CHF 10’000-15’000, EUR 8’000-12’000, USD 10’500-15’800) ou une Étoile de l’ordre de la Couronne Précieuse, rarissime décoration de l’Empire du Japon, décernée à des femmes de sang royal (CHF 8’000-12’000, EUR 7’000-10’000, UDS 8’500-12’700).

Ordre impérial de Saint-Alexandre Nevsky en or et émail 

Bernard Piguet, directeur et commissaire-priseur de l’Hôtel  des Ventes déclare : « Nous sommes fiers d’avoir découvert ces collections de provenance impériales et royales directe. Nous nous réjouissons d’offrir au grand public la possibilité de rentrer dans l’intimité des Tsars et de découvrir de nouveaux secrets au sujet de cette fascinante famille qui fêtera les 400 ans de son accession sur le trône de Russie l’année prochaine ».

Hôtel des Ventes,

51 rue Prévost-Martin, 1205 Genève

Informations complémentaires:
+41 22 320 11 77
Bernard Piguet, directeur et commissaire-priseur

bpiguet@hoteldesventes.ch
Fanny Moncorgé,
fmoncorge@hoteldesventes.ch

11
Nov

Concert Ballet Igor Stravinski à Bordeaux

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Concert présenté par le Cercle Stravonski

Igor Stravinski naît à Oranienbaum le 17 juin 1882. Autodidacte, disciple de Rimski-Korsakov, ses premières œuvres portent l’empreinte de la tradition russe (Symphonie en mi bémol dans la lignée de Glazounov, Sonate pour piano et violon en fa dièse qui fait penser un peu à Rachmaninov) mais rapidement il s’émancipe, s’inspirant de l’héritage français, (Scherzo fantastique, très prédebussyste et surtout les feux d’artifices sous l’influence de Dukas de L’Apprenti sorcier). Contacté par Diaghilev, à la tête de la troupe des ballets russes installés à Paris, il connaît la gloire, qui ne le quittera plus, avec trois ballets créé par celui-ci avec sa troupe de ballet : L’Oiseau de feu (1910), Petrouchka (1911) et Le Sacre du printemps (1913) à la création scandaleuse – surtout suite à la chorégraphie de Nijinski (entre 1910 et 1913), dont le côté révolutionnaire et « barbare » provient notamment d’une prédominance du rythme sur les autres paramètres musicaux. De la même époque date l’opéra Le Rossignol (1908-1914) dont le premier acte se rapproche de Nikolaï Rimski-Korsakov, alors que les deuxième et troisième actes sont dans la mouvance de Petrouchka et du Sacre. Citons aussi la hiératique et brève cantate le Roi des étoiles , (sur un texte du poète symboliste russe Balmont) où l’enchaînement d’accords sans résolutions le rapproche des recherches d’un Scriabine de la même époque.

LE GENIAL PROVOCATEUR
A 30 ans, dans l’euphorie créatrice du début du 20ème siècle, Igor Stravinski est au sommet de la gloire; il a composé la musique des ballets L’Oiseau de Feu, Pétrouchka et le “scandaleux” Sacre du Printemps, il travaille avec les éblouissants Ballets Russes de Diaghilev, avec Nijinski, Balanchine… c’est alors que Stravinski rompt avec cette orchestration à-la-russe et invente un langage révolutionnaire en musique : comme Picasso ou Kandinski le font en peinture, Stravinski invente un langage musical à partir de styles anciens de Bach, Pergolèse et autres; c’est le néoclassicisme : le renouveau sonore, l’éclat décuplé des instruments. C’est la voie ouverte vers le dodécaphonisme, le sérialisme.
Violemment critiqué ou adulé, Stravinski persiste et signe : ” Je suis pour l’audace, je ne lui fixe aucune limite “.

Le Cercle Stravinski présente là son quatrième concert-ballet en Bordelais. Quatre oeuvres néoclassiques seront interprétées le 22 novembre au théâtre Fémina de Bordeaux par Olivier Charlier violon, Josef Feigelson violoncelle, Marie-Josèphe Jude et Michel Béroff piano et Le Ballet de l’Opéra National de Bordeaux dirigé par Charles Jude qui fut danseur-étoile du Ballet de l’Opéra de Paris, sous la direction de Rudolf Nouréev; avec trois moments forts :

1 – Pétrouchka pour piano, une des pièces les plus recherchées du répertoire, est interprété par Roustem Saitkoulov
2 – Le Sacre du Printemps pour piano sera joué à 4 mains par Marie- Josèphe Jude et Michel Béroff
3- C.Jude, Igor Yebra et Oksana créeront, à trois, une Première chorégraphique : Pulcinella, composée pour les Ballets Russes sur la Suite Italienne de Stravinski, d’après Pergolèse.

PREMIERE PARTIE

Pastorale pour violoncelle et piano
Josef Feigelson et Marie-Josèphe Jude

Le Sacre du Printemps, pour piano à 4 mains, 1-adoration de la terre, 2- le sacrifice
Michel Béroff et Marie-Josèphe Jude

Le baiser de la fée pour violon et piano, pas-de-deux : variations et coda
Olivier Charlier et Michel Béroff

Concerto pour violon et orchestre, version piano, 3e mouvement, aria 2
Olivier Charlier et Michel Béroff, avec  Igor Yebra et Oksana Kucheruk,

Ballet de l’ONB Chorégraphie de Georges Balanchine

Igor Yebra et Oksana Kucheruk

DEUXIEME PARTIE
Pétrouchka pour piano 1- danse russe 2- chez Petrouchka 3- la semaine grasse 4 études pour piano

Roustem Saitkoulov

Suite italienne, Pulcinella d’apès Pergolesi 1-introduzione 2- serenata,

Olivier Charlier et M-J Jude

3 -aria 4- tarantella
Josef Feigelson et Michel Béroff

5- gavotte con due variazioni 6- scherzino
Olivier Charlier et M-J Jude

7- menuetto et finale
Olivier Charlier, Josef Feigelson, M-J Jude, Michel Béroff

Igor Yebra et Oksana Kucheruk danseurs étoiles de l’ONB Chorégraphie de Charles Jude

 Oksana Kucheruk  et  Igor Yebra 

Cercle Stravinski

Renseignements: (CLIQUEZ)

7
Nov

Saisons Musicales Russes à Nice

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Recréées grâce à l’impulsion de deux associations niçoises – la Maison de la Russie à Nice et L’association Perspective Internationale en l’honneur du centenaire des Saisons russes de Serge Diaghilev, aidées par la Ville de Nice, le Conseil Général des Alpes-Maritimes et le Conseil Régional PACA, et avec le soutien de partenaire privés. les Saisons musicales Russes ont pour vocation de diversifier et enrichir le paysage culturel niçois en s’adressant au grand public avec quatre à six concerts d’exception dans l’année.

20
Sep

“Culture Russe en Exil” sortie Décembre

   Publié par: artcorusse   dans Evenements, Livres

À paraitre dans 3 mois dans la série l’Émigration russe en photos — LA CULTURE RUSSE EN EXIL, EUROPE 1917-1947 (Édition limitée 1500 ex. en Français et 1500 ex. en Russe)

Ce nouvel album est consacré à la Culture russe en exil, il s’agit de l’Europe de 1917 à 1947. L’art photographique et les photographes russes sont mis au début de cet album. Il est composé de 8 chapitres:

Chapitre 1:

Ce chapitre rend
honneur à la photographie et aux photographes qui nous ont fait parvenir tant de témoignages.

Chapitre 2:

La Culture russe en exil, chapitre consacré au théâtre et à tous ceux qui ont un rapport avec le théâtre : les dramaturges, les scénaristes, les réalisateurs et les acteurs.

Chapitre 3:

Chapitre est consacré au cinéma – le mot magique du début du XXe siècle.
Nous y avons inclus des photos de presque tous les films à sujet russe. Le lien spirituel avec la patrie dont on les avait privés était exceptionnellement important pour tous les émigrés russes.

Chapitre 4:

Le plus volumineux et le plus riche en photos et documents, est dédié aux artistes russes, peintres, sculpteurs, architectes et peintres d’icônes. Dès les premiers jours de l’exil, les peintres et peintres d’icônes se sont activement impliqués dans la vie culturelle de l’émi- gration organisant des mouvements, des expositions.

Chapitre 5:

Le plus inhabituel, est consacré à la musique russe en exil. Il montre un panorama photographique intéressant des orchestres militaires à Gallipoli, en Bulgarie, en Serbie, en Allemagne et en France. Nous voyons des chorales populaires, professionnelles et liturgiques. Ensuite viennent les chanteurs d’opéra, populaires et tziganes. Nous voyons dé- filer des orchestres classiques ou de balalaïkas jusqu’à des grands compositeurs et artistes de l’opéra russe, qui sont devenus de véritables ambassadeurs de la culture russe dans le monde entier.

Chapitre 6:

Le plus expressif, est consacré au ballet et aux danses populaires russes. Voici, dans ce sanctuaire principal du ballet russe en exil, la grâce des mouvements, la beauté des lignes, le feu d’artifice des costumes et des dé- cors. De Serge Pavlovitch Diaghilev à Serge Mikhailovitch Lifar, qui ont, chacun à leur manière, réalisé un exploit dans le domaine de la diffusion de l’art du ballet russe, dont ils furent et resteront à jamais les ambassadeurs.

–  Chapitre 7:

Ce chapitre est consacré à la littérature russe en exil. Il englobe tous les aspects de l’activité littéraire

Chapitre 8:

Le dernier, la culture préservée, a la tâche la plus difficile de montrer le processus de conservation et de diffusion de la véritable culture russe dans tous les pays du monde.


Réservez dès le maintenant votre exemplaire personnalisé en télechargeant ici un formulaire de souscription. Remplissez-le et renvoyez avec votre règlement à l’adresse indiquée.

4
Juin

Saisons Russes aux Théâtre des Champs Elysées

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

LES SAISONS RUSSES DU XXIème SIECLE

Aujourd’hui, la prison est ouverte, Fokine, Massine peuvent à nouveau briller, et les artistes russes d’aujourd’hui, qui ne prétendent pas à l’archéologie, rêvent de réveiller l’étincelle de ce qui naquit de leur creuset de passions bouillonnantes et de talents fulgurants. C’est donc à une nouvelle naissance qu’on assistera aujourd’hui, menée par l’élan d‘Andris Liepa et Andrei Petrov avec l’équipe qu’ils ont su réunir, libres autant que respectueux, dans l’opulence retrouvée des éclaboussantes maquettes, des costumes inouïs signés Bilibine, Larionov, Benois et Bakst bien sur, le plus grisant de tous. Car pour rappeler une fois encore le mot d’Oscar Wilde, “en art, ce n’est pas la vérité qui compte c’est le style”.

Jacqueline Thuilleux

AU PROGRAMME:

CLEOPATRE

CLÉOPÂTRE – Ida Rubinstein

Nouvelle Chorégraphie: Patrick de Bana sur une idée d’Andris Liepa
Livret: Jean-François Vazelle
Musique: Maurice Ravel, Igor Stravinski, Nikolaï Rimski-Korsakov, Jules Massenet, Gabriel Fauré, Alexandre Glazounov, Omar Faruk Tekbilek
Décors : Pavel Kaplevich, Costumes : Ekaterina Kotova.

Avec :
Ilze Liepa: Ida Rubinstein / Cléopâtre
Artem Yashmenikov: Robert de Montesquioux
Mikhail Lobukhin: Michel Fokine
Mikhail Martynyuk: Vaslav Nijinski
Danila Korsuntsev: Monsieur G.
Natalia Balakhnicheva: Tamara Karsavina
Alexandra Timofeeva: Anna Pavlova
Veronika Varnovskaya: Bronislava Nijinska
Igor Pivorovich: Serge Diaghilev

L’Argument :

Cléopâtre ne fût assurément pas un succès chorégraphique, et pourtant le soir du 2 juin 1909, Paris découvre un spectacle comme il n’en a jamais vu.

Un époustouflant décor de Léon Bakst, des danses d’un érotisme inédit en France et la fulgurante apparition d’Ida Rubinstein. Cette création restera dans l’histoire comme l’acte fondateur d’un renouveau du spectacle, d’un phénomène de mode et de société sans précédent et révèlera une artiste d’exception, une femme hors normes, ambitieuse, moderne et libre.
Ainsi, au-delà du ballet de Michel Fokine, c’est ce destin, cette vie que nous souhaitons évoquer par le prisme personnel d’Ida Rubinstein. Suivre simplement Ida dans l’errance de ses pensées, ses joies, ses angoisses, ses doutes alors qu’elle se prépare à incarner la divine Égyptienne. Une suite d’instantanés où elle évoque des moments forts de sa vie et des êtres qui lui sont chers.

L’OISEAU DE FEU

L’OISEAU DE FEU

Ballet en un acte et deux tableaux

Musique d’Igor Stravinski
Chorégraphie de Michel Fokine
Décors et costumes d’Anna et Anatoly Nezhny d’après Alexandre Golovine et Léon Bakst

Avec :
Alexandra Timofeeva (L’Oiseau)
Ilya Kuznezov (Le Prince Ivan)
Natalia Balachnicheva (La Princesse)
Igor Pivorovich, les solistes et le Ballet du Kremlin

Créé à l’Opéra de Paris le 25 juin 1910
Après le succès de la première Saison Russe de 1909, Diaghilev veut proposer un nouveau programme totalement inédit et demande à Fokine de s’inspirer de contes traditionnels russes pour créer un ballet. Fokine s’inspire de L’Oiseau de feu et de ses différents personnages. Diaghilev commande la musique à un jeune et talentueux compositeur : Igor Stravinski. Fokine réglait la chorégraphie au fur et à mesure que Stravinski écrivait la partition, débutée en décembre 1909 et terminée en mai 1910. Début juin 1910, Stravinski se rend à Paris pour assister aux dernières répétitions de l’Oiseau de feu. Il y est accueilli en triomphe. « Notez-le bien. C’est un homme à la veille de la gloire. », dira Diaghilev durant une répétition. De la collaboration des deux hommes, suivront Petrouchka et Le Sacre du Printemps, l’œuvre la plus célèbre de Stravinski.

L’Argument :

Lors d’une chasse, Ivan Tsarevitch réussit à capturer l’Oiseau de feu dans l’arbre aux pommes d’or du jardin de Kachtcheï et, en échange de sa liberté, l’Oiseau de feu donne une de ses plumes enflammées à Ivan en lui disant qu’elle lui sera utile. La porte du château de Kachtcheï s’ouvre et treize Princesses sortent, dont la Princesse de la Beauté Sublime. Elles jouent avec les pommes d’or et celle de la Princesse de la Beauté Sublime tombe dans un buisson derrière lequel s’est caché Ivan. En la récupérant, elle le voit et ils tombent amoureux. Les Princesses retournent dans le palais et Ivan, ne pouvant vivre sans la Princesse de la Beauté Sublime, tente d’entrer dans le château, ce qui déclenche le carillon magique. Il est capturé par les gardiens de Kachtcheï, qui arrive et le questionne, mais Ivan lui crache au visage. Il est alors placé contre un mur de pierre et Kachtcheï débute l’incantation qui le changera en pierre. Soudainement, Ivan se souvient de la plume de l’Oiseau de feu. Il l’agite et l’oiseau apparaît, rompant le sortilège de Kachtcheï. Ivan et la Princesse sont mariés et couronnés Tsar et Tsarine.

LE SPECTRE DE LA ROSE

LE SPECTRE DE LA ROSE
Ballet en un acte de Michel Fokine, sur une musique de Carl Maria von Weber.
Décors et Costume de Anna Nezhnaya d’après Léon Bakst.

Avec :
Marianna Ryzhkina (La Jeune Fille)
et Nikolai Tsiskaridze (Le Spectre)

Argument de Jean-Louis Vaudoyer d’après un poème de Théophile Gautier.

Le ballet a été créé par les Ballets russes de Serge de Diaghilev le 19 avril 1911 à l’Opéra de Monte-Carlo. Les rôles principaux étaient dansés par Vaslav Nijinski et Tamara Karsavina

Par une belle nuit d’été, une jeune fille revient dans sa chambre après le bal, une rose à la main. Elle en respire le parfum avec volupté puis, vaincue par la fatigue, se laisse aller dans un fauteuil et s’endort. En rêve, la rose qu’elle tient à la main se transforme en sylphe, qui entre en volant par la fenêtre, voltige autour d’elle, la soulève et l’entraîne dans une danse enchantée. Puis il la reconduit à son fauteuil et disparaît. La jeune fille s’éveille, délicieusement troublée, et constate la présence de la rose par terre.

LE THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
15 Avenue Montaigne
75008 PARIS
Réservations : 01 49 52 50 50

3
Juin

Exposition Gueorgui Chichkine à Waterloo

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Exposition de Gueorgui CHICHKINE

en Belgique, à Waterloo,

du 6 juin au 1er juillet 2012

Gueorgui CHICHKINE est un artiste-peintre russe, résident à Monaco depuis de 1998. Il est connu notamment comme l’auteur du cycle des tableaux “Rêves Russes”,  comme maître du portrait et comme dessinateur de timbres-poste pour la Principauté de Monaco.

Gueorgui Chichkine est considéré comme un peintre dont l’art du pastel atteint des sommets. Il a élaboré sa propre technique de travail avec une préparation originale garantissant l’adhérénce du pastel. Cela lui a permis d’élargir les possibilités de cette matière et d’obtenir des qualités inhabituelles : luminosité, transparence, fluidité.

« Painter who captures the enigma of Russia.
… Whatever Gueorgui Chichkine paints, there is a piece of his Russian heritage in the picture along with a piece of his soul. His pictures encapsulate the enigma that is Russia
. »
(Lord Alistair McAlpine)

« Sans hésitation, je considère Gueorgui Chichkine comme l’un de meilleurs portraitistes que je connaisse en Europe. Sa maitrise étonnante repose sur une sensibilité technique subjuguanté, en laquelle se glisse le mystère même de la peinture. »
(André Verdet, poète, critique d’art, ami de Picasso et de Chagall)

Gueorgui Chichkine devant le tryptique "Boris Godounov"

Il exposera un nombre important de ses oeuvres rendant hommage à Pouchkine, Chaliapine, Diaghilev, aux Ballets Russes, Nijinsky, Noureev et bien d’autres.

Salle d’expositions “Ecuries”.

308, Chaussée de Bruxelles

1410 Waterloo.

Vernissage le mercredi 6 juin de 19h. en présence d’Alexandre Pouchkine (descendant du célêbre écrivain russe)

Nocturne (conférence): le jeudi 14 juin de 18h. à 21h.

Exposition ouverte du mardi au dimanche de 14h. à 18h.

Contact : 00 32 473 68 59 24.

Выставка произведений Георгия Шишкина в Бельгии, в Ватерлоо, с 6 июня по 1 июля 2012 в выставочном зале по адресу: 308, Chaussée de Bruxelles 1410 Waterloo. Вернисаж 6 июня (среда) с 19 ч. в присутствии Александра Пушкина. Ноктюрн (конференция) 14 июня (четверг) с 18 ч. до 21 ч., встреча с художником, конференция. Выставка открыта со вторника по воскресенье с 14 ч. по 18 ч.

15
Mar

Resultats de la vente “Collection Serge Lifar”

   Publié par: artcorusse   dans Informations

LA SUCCESSION DE LA COMTESSE AHLEFELDT (1905-1986), LEGATAIRE UNIVERSELLE
DE SERGE LIFAR,  soit vingt-six ans après sa mort à Lausanne, vente que nous avons annoncées il y a quelques semaines sur notre site (CLIQUEZ )

. Vente non seulement mémorable, mais également historique hier soir Mercredi 15 mars 2012 pour l’Hôtel des Ventes de Genève, puisque cette vente s’est envolée pour CHF 7’250’000, soit 7 fois son estimation, constituant un record pour la maison de vente genevoise. Les œuvres des plus grandes artistes du XXe siècle se côtoyaient dans ce remarquable ensemble. Elles bénéficiaient d’une provenance exemplaire de première main, la plupart portées portaient le tampon de Serge Lifar ou encore la dédicace d’ artistes.

Les 46 lots de Jean Cocteau ont créé l’événement en totalisant CHF 2’716’000 alors que l’authentification de ces œuvres avait été confirmée peu avant la vente par le Comité Cocteau. L’exceptionnel ensemble de 48 dessins d’Opium rejoint la collection de Jean- Claude Vrain, libraire à Paris pour plus d’un million de francs suisses (lot 489 à 492A).

Véritable frénésie hier soir à l’Hôtel des Ventes de Genève pour tous les lots liés à la célèbre « Mademoiselle    Chanel »!    Un    lot    d’une    lettre autographe de Coco à Serge Lifar, témoignant de leur longue amitié, accompagnée par deux photographies de Chanel dédicacées « à son frère Serge », a vu son estimation basse multipliée par 1’400 pour atteindre près de CHF 430’000 (lot 435, est. CHF 300-500).

Les lots 468 et 469 composées de deux lettres manuscrites autographes de Cocteau à Coco s’envolent pour CHF 48’600 et CHF 67’000 alors que son petit cendrier en laiton atteint la somme de CHF 8’500 (lot 414) et un lot de 18 photographies de Serge Lifar en compagnie de Coco Chanel change de main pour CHF 34’000.

Fort engouement du côté des enchérisseurs russes pour Pouchkine avec le lot 401 de livres, affiches, programmes et médailles vendu CHF 158’000.

Un enchérisseur présent dans
la salle emporte à lui seul les 7 lots d’Aleksei Mikhailovich Remizov (1877-1957) pour CHF 815’000, établissant que des records mondiaux toutes catégories pour cet artiste.

Les 75 lots de photographies retraçant le parcours, les amitiés et les rencontres du danseur étoile, toutes conservées par Lifar jusqu’à la fin de sa vie tel un précieux trésor, se sont vendus pour une montant total de CHF 380’000.

Les 6 photographies de Man Ray ont suscité l’intérêt des connaisseurs et les enchères sont montées jusqu’à CHF 39’000 alors que les lots 302 et 303 regroupant des photographies de Diaghilev et des Ballets Russes ont atteint la somme de CHF 42’000 et CHF 51’000. Une photographie de Pablo Picasso prise vers 1910, signée de la main du maître au crayon bleu et dédicacée à Serge Lifar a été adjugée CHF 12’000.

La petite composition cubiste par Picasso intitulée Homme à la guitare (14×11,5 cm) s’est vendue hier soir à un enchérisseur au téléphone pour la somme de CHF 206’000 (lot 613, est. CHF 70’000-90’000).

Autre Picasso, une étude de décor au pastel intitulée « Prélude à l’après-midi d’un faune » a atteint CHF 158’000 (618, est. CHF 80’000-120’000).

D’autres décors de ballets complètent la collection Serge Lifar. Le projet de décor du Ballet de Diaghilev « Roméo et Juliette » de 1926 par Max Ernst, intitulé « Soleil » a été adjugé pour CHF 231’000 (lot 561, est. 100’000-150’000) tandis que les 6 décors de Gontcharova ont totalisé CHF 162’000 (lots 568 à 572).

Parité du Franc suisse par rapport à l’Euro: 1 Franc suisse (CHF)= 0,82847 Euro (EUR)

5
Mar

Valery Gergiev au Théâtre des Champ-Elysées

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Concerts exceptionnels

“Stravinsky”

mercredi 7 et 8 mars

Valery Gergiev.

L’homme-orchestre est de retour à Paris pour deux soirées consacrées à Stravinsky

Valery Gergiev est depuis 23 ans à la tête du Mariinski de Saint-Pétersbourg.
Dépositaire d’une tradition musicale extraordinaire, l‘Orchestre du Mariinski se situe au niveau technique et artistique des plus grandes phalanges internationales.
La presse loue ses “cordes charnues, puissantes, ses bois suaves et fruités, ses
timbres d’une grande beauté
“.

Orchestre du Mariinski de Saint Petersbourg.

À bientôt 59 ans, cet ossète à l’énergie flamboyante cumule la direction artistique
et administrative de cet ensemble. Chef invité de Londres à New York, en passant
par Vienne ou Paris, il vit quatre mois à Saint-Pétersbourg, huit mois à l’étranger
et dirige plus de deux cents concerts par an.
Nommé à l’âge de 35 ans seulement à la tête du Mariinski, son projet artistique a
permis à l’orchestre de rebâtir d’abord l’ensemble du répertoire russe et d’aller le
présenter lors de tournées à l’étranger. Il a également programmé les chefs- d’œuvre
de l’opéra allemand ou français, commandé des pièces à des compositeurs contemporains ou créé un nouveau label discographique. Il a aussi contribué à faire connaître des artistes comme Anna Netrebko ou Olga Borodina.

Igor Stravinsky.

Caractérisé par le compositeur comme une “suite d’épisodes nuptiaux typiques“,
Les Noces représentent sans doute le point culminant du nationalisme musical de
Stravinsky, et l’œuvre peut-être la plus parfaite et la plus émouvante de toute sa
production. Comme Renard, dont la composition est contemporaine, Les Noces se
situent, par leur esthétique et leur langage, dans le prolongement direct du
Sacre du Printemps, bien que les trois œuvres aient une physionomie différente,
notamment sous l’angle de l’orchestration.

Œdipus Rex, opéra-oratorio en deux actes, est basé sur un livret de Jean Cocteau
(d’après Sophocle et traduit en latin). L’œuvre dont l’initiative fut prise par les deux
auteurs en vue de célébrer le 20ème anniversaire de l’activité théâtrale de Serge de
Diaghilev, a été composée à Nice en 1926-1927. Elle a été donnée en concert à
Paris en 1927 et la création scénique a eu lieu à Vienne en 1928. L’idée de créer une
grande œuvre sur un mythe antique et un texte latin émane de Stravinsky. C’était
une nouvelle étape dans son évolution vers un classicisme musical affranchi de toute
intrusion d”éléments anecdotiques ou sentimentaux.
Gérard Depardieu sera le récitant dans Œdipus Rex le 7 mars, et Boris Berezovsky
le soliste du concert du 8 mars.

Boris Berezovsky

MERCREDI 7 MARS  20 HEURES

Igor Stravinsky

Les Noces (Scènes chorégraphiques 1923)

Mlada Khudolei soprano / Olga Savova Mezzo soprano
Alexander Timchenko ténor / Andréi Serov basse
Sergei Babayan, Stanislav Kristenko, Dimitri Levkepvitch, Marina, surtitré en français

Concert en russe, surtitré en français

Œdipus Rex
Opéra-Oratorio 1928
Ekaterina Semenchuk  Jocaste   Sergei Semishkur Œdipe
Alexei Markov  Créon, un mesager  Mikhaïl Petrenko  Tiressi
Alexander Timchenko Un berger
Gérard Depardieu  récitant

Concert en français

Valery Gergiev  direction
Orchestre du Théâtre Mariinski
Chœur du Théâtre Mariinski  direction Andrei Petrenko

TARIFS :95€, 74€,  55€,  30€, 10€, 5€

JEUDI 8 MARS 2012 20 HEURES

Igor Stravinsky

Orchestre et Chœur du Théâtre Mariinski
Valery Gergiev   direction
Boris Berezovsky  piano

Petrouchka / Capriccio pour piano et orchestre / Symphonie de psaumes

TARIFS: 85€, 65€, 45€, 30€, 10€, 5€

Concert du Dimanche matin 11 mars à 11h.

Alexander Melnikov  piano

Schubert  Trois pièces pour piano D. 946
Chostakovitch  Sonate pour piano n° 2 op. 61
Liszt  Réminiscences de Don Giovanni d’après Mozart

Tarif: 25€   tarifs réduit: 12€   Gratuité pouir les moins de 9 ans

THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES
15 AVENUE MONTAIGNE 75008 PARIS
T. +33 (0)1 49 52 50 62

Rernseignements: Téâtre des Champs Elysées

2
Mar

Dispersion de la collection Serge Lifar

   Publié par: artcorusse   dans Informations

LA SUCCESSION DE LA COMTESSE AHLEFELDT,

LEGATAIRE UNIVERSELLE

DE
SERGE LIFAR

FIGURE ILLUSTRE DE LA DANSE AU XXE SIECLE

sous le marteau en Suisse.

Mise à l’encan : les 12, 13, 14 et 15 mars 2012

Hôtel des Ventes de Genève

PLUS DE 300 DESSINS, GRAVURES ET HUILES DES PLUS GRANDS ARTISTES DU XXE SIECLE: CHAGALL, MAX ERNST, JUAN GRIS, PICABIA, PICASSO…

3000 PHOTOGRAPHIES PAR LES PLUS GRANDS STUDIOS DES BALLETS RUSSES ET DES PERSONNALITES DE L’EPOQUE
DECOUVERTE EXCEPTIONNELLE DE DESSINS ET MANUSCRITS ORIGINAUX DE PLUSIEURS OEUVRES MAJEURES DE JEAN COCTEAU

Exposition publique: du 9 au 11 mars 2012

La collection Serge Lifar: la collection d’une vie et d’une histoire
La vie de Serge Lifar est intimement liée à l’histoire de la danse et à l’histoire du XXe siècle. Grand collectionneur, Lifar conserva des témoignages de son parcours et de ses rencontres: photographies, dessins et documents inédits proposés à l’Hôtel des Ventes de Genève en attestent

Lot 416 incluant l'emblématique ours en peluche, «confident» de Serge Lifar
 ainsi que ses chaussons de danse dédicacés. © Hôtel des Ventes Genève.

Serge Lifar est né à Kiev le 2 avril 1904 (date réelle 1905) et il est mort à Lausanne le 15 décembre 1986. Il consacra sa vie à la danse, il défendit cet art avec ardeur, il est à l’origine de son rayonnement dans le monde. En sa qualité de chorégraphe, de directeur et maître de ballets à l’Opéra de Paris, il sut collaborer avec les meilleurs artistes de son siècle, décorateurs, écrivains ou compositeurs. Grâce à son génie et à son enthousiasme, il parvint à élever la danse au rang des arts les plus nobles de son temps.

Déja en 2002 certainement la dernière compagne de Serge lifar,  se présentant sous le nom de comtesse d’Ahlefeldt-Laurvig, suite à un mariage de courte durée avec un comte danois Christian Carl Ahlefeldt-Laurvig, trois coffres (“lot 92”) contenant des milliers de documents concernant Diaghilev, les Ballets Russes et Lifar furent vendus en un seul lot par  Sotheby’s à Londres, pour 140 000 livres sterling.

La Comtesse Ahlefeldt-Laurvig est décédée à Lausanne le 27 août 2008.  Elle est enterrée au cimetière orthodoxe de Sainte Geneviève des Bois auprès de Serge Lifar.

Tombe de Serge Lifar, cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois (Essonne).

Lifar avait dédie son dernier livre, Les Mémoires d’Icare, « à la comtesse Lillan Ahlefeldt-Laurvig, au cœur d’or et à l’âme pure, ma musespirituelle et amie fidèle dans toutes les circonstances ». Après presque 30 ans de vie commune, Lifar meurt en 1986 à Lausanne. La comtesse hérite de ses collections et lui écrit une dernière lettre d’adieu en concluant sur ces mots :

« Trés cher Serge, dans l’ombre et la lumière, tu fus toujours un grand seigneur, Lillan ».

Bernard Piguet, directeur et commissaire priseur de l’Hôtel des Ventes souligne: « Cette collection estimée à  plus d’un million de  francs comprend des oeuvres majeures de la vie artistique du XXème siècle, mais aussi des objets personnels que le danseur a conservés près de lui toute sa vie ». En effet, les collectionneurs et amateurs pourront ainsi miser tant sur des dessins de Picasso à plus de CHF 100’000, que sur un lot de programmes dédicacés (CHF 200.-), sur sa malle de voyage (CHF 300.-) ou sur son petit ours en peluche fétiche (CHF 200.-).

Les œuvres provenant de sa collection et proposées à l’Hôtel des Ventes sont essentiellement liées à ses ballets: décors de scénes, costumes, partitions de musique… Signés: Bakst, Alexandre Benois, Bérard, Boucène, Brayer, Buffet, Chagall, Cocteau, Ernst, Gontcharova, Juan Gris, Léger, Maillol, Picabia, Picasso, Stravinsky, pour ne citer que les plus importants d’entre eux.

Serge Lifar par Boris Dmitrieevitch Grigoriev;

Les œuvres de son ami et grand admirateur Jean Cocteau méritent une attention particulière. Lifar les a reçues directement de Cocteau ou de Coco Chanel avec laquelle il est lié par une forte complicité jusqu’à la fin de sa vie. Parmi ces œuvres figurent des dessins originaux illustrant son livre Opium (CHF 40’000-60’000), des manuscrits autographes d’œuvres majeures telles que Orphée (CHF 10’000-15’000), La Machine Infernale (CHF 10’000-15’000), L’Ange Heurtebise (CHF 6’000-9’000) et un carnet de plus de 40 croquis de son voyage autour du monde avec Marcel Khill (CHF 20’000-30’000). Cocteau lui a aussi confié plusieurs poèmes manuscrits de Raymond Radiguet (CHF 8’000-12’000), jeune prodige de la littérature française, mort à 20 ans de la fièvre typhoïde après un voyage avec Cocteau.

Raymond Radiguet

De nombreux lots de sa collection sont en rapport avec la Russie qu’il affectionnait en raison de ses origines. On y retrouve ainsi des oeuvres de Bakst, Larionov et Gontcharova, Prokofiev, Remizov, Schervachidze, Stravinsky, Tchelitchew. La vente comprend également de l’argenterie, des icônes, des miniatures, des livres et des objets d’art russe.

Un exceptionnel ensemble de 3000 photos de ce danseur et chorégraphe hors du commun sont signées par les plus grands noms, comme Anthony, Doisneau, Man Ray, Anna Maria Heinrich, Serge Lido, les studios Harcourt, Lipnitzki, Piaz, Sasha, Vogue. On y découvre Serge Lifar immortalisé dans son art ou aux côtés des personnalités incontournables de son temps: Ingrid Bergmann, Marc Chagall, Coco Chanel, Charlie Chaplin, Jean Cocteau, Giorgio de Chirico, Aristide Maillol, Francis Poulenc, Jacques Prévert, Picasso, Paul Valéry, le comte de Beaumont, le marquis de Cuevas, Marie-Laure de Noailles… Plusieurs partitions originales manuscrites composées par Georges Auric, Arthur Honegger, Francis Poulenc ou encore Igor Stravinsky seront également mises en vente.

Parmi les objets ayant appartenu à la Comtesse Ahlefedt figure un trés bel ensemble d’argenterie américaine et autrichienne  “Sécession Viennoise” , un service de toilette en or ainsi que des vases Art Nouveau signés Tiffany. Citons par exemple une grande ménagère Gorham à motif de rinceaux et fleurs estimée CHF 7’000-9’000. Egalement en vente, un précieux Katana (sabre japonais) du XIXe siècle, des netsuke, Inro, laques et paravents japonais, une collection de superbes miniatures indiennes provenant de la collection du Marajah de Bikaner ainsi qu’un ensemble de jades chinois.


Hôtel des Ventes, 51 rue Prévost-Martin, 1205 Genève

Présentation de presse : Mercredi 7 mars 2012, de 11h00 à 12h00.
Pour toute information supplèmentaire: +41 22 320 11 77

Bernard Piguet, directeur et commissaire-priseur: bpiguet@hoteldesventes.ch

Fanny Moncorgé;   fmoncorge@hoteldesventes.ch

Exposition publique : Vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mars de 12h à 19h non-stop.
Calendrier des ventes: Lundi 12 mars au jeudi 15 mars 2012.

11
Juil

Balanchine à la Cinémathèque française

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

La Cinémathèque française

rend hommage à George Balanchine

Lundi 11 juillet de 12h à 23h.

De son vrai nom Georgi Melitonovitch Balanchivadze né à Saint-Pétersbourg le 22 janvier 1904 et mort à New York le 30 avril 1983.

Fils d’un compositeur géorgien, il entre à l’École impériale de danse de Saint-Pétersbourg en 1914. Diplômé en 1921, il intègre le Gatob (Ancien théâtre Marinski, rebaptisé de 1919 à 1991 Théâtre d’État académique d’opéra et de ballet). Parallèlement Balanchine poursuit des études de piano et de composition au Conservatoire de Petrograd, espérant devenir compositeur.
Dès 1920, il crée ses premières chorégraphies (La Nuit) pour des galas ou des ” soirées du jeune ballet “. En 1924, il part en  tournée à l’étranger pour quitter l’Union soviétique avec Tamara Geva, Alexandra Danilova et  Nicholas Efimov. C’est la rencontre avec

Serge Diaghilev et la fondation des ballets russes, Balanchine y  restera jusqu’à leur disparition, en qualité de danseur et chorégraphe dès 1925. Blessé au genou en 1927, il doit mettre en retrait la danse et se consacre à la chorégraphie et crée le New York City Ballet.

Balanchine et Barychnikov.

Créée en 1982 au sein de la Cinémathèque française, La sdection de la Danse a pour missions la conservation, la mise en valeur et la réalisation de documents filmés ayant trait à l’expression chorégraphique au sens large.

Association indépendante depuis 2005, elle diffuse les films issus de ses collections et programme des projections thématiques liées à la danse et au jazz, en France et dans d’autres pays.

lundi 11 juillet 2011 de 12h à 23h
CARRÉ D’AS
Tharp, Balanchine, Robbins, Villella
Paris – Cinémathèque française – Salle Georges Franju
51, rue de Bercy – Paris 12e – M° Bercy

PROGRAMME

12h : Dancing for Mister B., Six Balanchine Ballerinas, d’Anne Belle, 86’ (1990)
14h : Jerome Robbins, Something to Dance About, de Judy Kinberg, version originale non sous-titrée, 120’ (2009)
16h30 : Baryshnikov by Tharp (The Little Ballet, Push Come to Shove, Sinatra Suite), 52’ (1976)
18h00 : Fancy Free, chorégraphie de Jérome Robbins, avec le New York City Ballet, (1944)

NY Export : Opus Jazz, produit par Ellen Bar et Sean Suozzi, réalisé par Jody Lee Lipes et Henry Joost avec les danseurs   du New York City Ballet à New York, 43’, (2010)
20h : Interview de Balanchine, archive de l’Ina en français, 5’ (1977)
My Funny Balanchine, montage réalisé par la Cinémathèque de la Danse et René Sirven, 20’ (2003)
Man who Dances, documentaire de Robert Drew et Mike Jackson sur la vie d’Edward Villella, son parcours de danseur et son travail avec George Balanchine, 30’ (1968)
22h : A Midsummer Night’s Dream, de George Balanchine et Dan Eriksen, 1er acte du ballet – film inspiré de la pièce de William Shakespeare, avec Suzanne Farrell et Edward Villella, 50’ (1967

La Cinémathèque de la Danse
70, boulevard de Reuilly
F-75012 – Paris

T. + 33 1 44 75 42 75
F. + 33 1 44 75 46 70

12
Fév

Nicolas Rœrich

   Publié par: artcorusse   dans Articles de fond

Nicolas Rœrich

(1874-1947)

Nicolas Roerich (9 octobre 1874 – 13 décembre 1947), aussi connu sous le nom de Nikolai Konstantinovitch Rœrich (en russe Николай Константинович Рерих), célèbre peintre russe.

Maria Rœrich (sa mère), Vladimir , Lidia, Konstantin Rœrich (son père)et Nicolas.

Son père était notaire et sa mère fille de commerçant, parmi les amis de la famille ont peut citer Mendeleïev. Dès l’enfance, Nicolas Roerich était attiré par la peinture, l’archéologie, l’histoire et le patrimoine culturel de l’orient.


En 1893, il entre simultanément à la faculté de droit de l’Université de Saint-Pétersbourg (diplômé en 1898) et l’Académie impériale des arts. Dès 1895, il  suit les cours de l’atelier du célèbre peintre Arkhip Kuinji.

Nicolas Rœrich dans son atelier. (1900)

Il  entretient d’étroites relations  avec de célèbres figures culturelles de l’époque – V. Stassov, I. Repine, Nikolaï Rimski-Korsakov, Dmitri Grigorovitch, SP Diaghilev. Encore étudiant, Roerich est  également membre de la Société russe d’archéologie.

Nicolas Rœrich (debout à gauche), à l'Académie de Saint Petersbourg
(3ème assis à gauche) Vladimir Stassov (1900).

En 1897, Nicolas Roerich est diplômé de l’Académie de Saint-Pétersbourg des Arts. Son tableau de thèse: «Le Messager» a été acquis par le célèbre collectionneur d’art russe Tretiakov.

 Le messager,"Гонец. Востал род на род". Холст, масло. 124,7х184,3 см.

Ses œuvres sont basées sur une connaissance des documents historiques, véhiculant un sens de l’esprit, saturé d’un contenu philosophique .

En 1899, il rencontre Helena Shaposhnikova et en octobre 1901 ils se marient. Helena Roerich est une  compagne dévouée et sa muse, ils seront ensemble jusqu’à son décés en 1947.

Héléna Ivanovna Rœrich. (1879 Saint Petersbourg-1955 Kalimpong)


Nicolas Rœrich et ses deux fils (1914-1915)

En 1902, naissance de George, futur chercheur-orientaliste, et en 1904 Sviatoslav,  futur artiste peintre.

De 1903- à 1904 Nicolas Roerich et sa femme parcourent la Russie, en visitant plus de 40 villes, célèbres pour les monuments antiques. Le but de ce “voyage au bon vieux temps” étant d’étudier les racines de la culture russe.

"Pskov" 1903.

Le résultat en a été une série de grandes peintures architecturales de l’artiste (90 études) et des articles dans lesquels Roerich soulève la question de la valeur artistique de la peinture ancienne des icônes russes et de l’architecture.

"La Sainte Face et les princes des Saints." Mosaïque conçue par Roerich.
Eglise de la Trinité , Monastère Pochayiv, région de Ternopil (Ukraine).

Pendant la fameuse “Saisons russes” de S. Diaghilev à Paris, Roerich en tant que créateur des décors, conçu ceux des  “Danses polovtsiennes”, du “Prince Igor” de Borodine, “La Pucelle de Pskov” pour le Ballet de Rimsky-Korsakov, “Le Sacre du Printemps” musique de Stravinsky.De 1906 à 1918 Nicolas Roerich est directeur de l’École de la Société Impériale d’Encouragement des Arts, en même temps il est engagé dans le travail éducatif.  Il participe régulièrement à des expositions internationales. Avec son travail il se rend à Paris, Venise, Berlin, Rome, Bruxelles, Vienne, Londres. Des peintures de Roerich sont acquises par le Musée National Romain, le musée du Louvre et d’autres musées européens.

"Isba en montagne" decor pour Peer Gynt, 1911.

En 1909, Nicolas Roerich a été élu académicien de l’Académie russe des arts et devient membre de l’Académie de Reims en France.
En 1910, il dirige le groupe d’art “Le Monde de l’Art“, dont les membres étaient Alexandre Benois, Léon Bakst, I. Grabar, V. Serov, Kouzma Petrov-Vodkine, B. Koustodiev, Ostroumov, Lebedeva, Ekaterina Z. etc. En Russie et en Europe durant la période 1907 à 1918 ont été publié neuf livres et des dizaines de magazines d’art dédiée à l’œuvre de Roerich.

"Le dernier Ange" 1912.

En 1916, en raison de graves maladies pulmonaires Nicolas Roerich, sur les conseils des médecins, déménage avec sa famille à Serdobol en Finlande, sur les rives du lac Ladoga. Le 4 mars 1917, un mois après la révolution de Février  sont réunis dans son appartement un groupe d’artistes, d’écrivains et d’artistes, parmi les personnes présentes il y avait Maxime Gorgi, Alexandre Benois, Bilibine, Dobuzhinsky, Petrov-Vodkine, Shuko, Chaliapine. La réunion a élu la Commission sur les arts. Son président a été nommé par M. Gorki, Président et vice Président: Alexandre Benois et Nicolas Roerich.

Après les événements révolutionnaires de 1917, la Finlande ayant fermé les frontières avec la Russie, Nicolas Roerich et sa famille sont coupés de la mère patrie, tout comme Répine qui est à Kuokkala. En 1919, après avoir reçu une invitation de la Suède,  Nicolas Roerich participe à des expositions en Scandinavie. Il se rend la même année  à Londres, espérant aller en Inde, et il fonde la Société Théosophique. Puis réalise encore pour  Serge de Diaghilev, des décors d’opéras russes sur la musique de Moussorgski et de Borodine.
En 1920, Nicolas Roerich  devient le directeur de l’Institut d’Art de Chicago pour organiser une tournée de grandes expositions dans 30 villes américaines.

Affiche d'une exposition à New-York, 1920.

Parmi les 115 toiles exposées: “Treasure of Angels” (1905), “Last Angel” (1912), “Viking Daughter” (1917), «L’Appel du Soleil” (1918), “Ecstasy” (1917), une série de “l’héroïsme” et “les rêves de l’Orient”, ces œuvres  ont un grand succès. En Amérique, Roerich avait écrit une série de peintures «Sancta” (Saint), “New Mexico”, “Ocean Suite”, “Dreams of Wisdom”, etc. Il fonde la société «Beluga», pour lutter contre l’acquisition de concessions minières et des terres dans le voisinage du mont Belukha sur le sud-ouest de l’Altaï. En Novembre 1921, à New York il ouvre un Institut Master of Arts-Unis dont le principal objectif était de rapprocher les peuples par la culture et l’art. Après la Révolution d’Octobre, Roerich était en opposition  avec le gouvernement soviétique en écrivant des articles dans la presse de l’émigration . Mais bientôt son point de vue a soudainement changé, les bolcheviks devenant des alliés idéologiques de Roerich. En automne 1924, il se rend  en l’Europe, où il rencontre la Mission de l’Union soviétique à Berlin, puis l’ ambassadeur Krestinski et son assistant  Astakhov.


“Le Chant de Shambhala. Tang-la. “1943

Nicolas et sa femme Helena Roerich furent les cofondateurs de l’Agni Yoga Society, d’inspiration théosophique, dans la recherche de valeurs qui ont une signification universelle, Nicolas Roerich, en plus de la philosophie russe, a étudié la philosophie orientale, les écrits des penseurs éminents de l’Inde -. Ramakrishna et Vivekananda, le travail de Rabindranath Tagore.

En 1922, Roerich a rencontré un courtier de New York, Louis L. Horch, lequel sous la forte personnalité de Roerich, devient un de ses mécènes.
En 1925, alors que le Roerich était en Asie, Horch donne naissance à un projet très ambitieux de Roerich, la construction du “Maître” bâtiment  de 29 étages dans le style Art Déco, les deux premiers étages étaient le ” Roerich Museum” (Le Musée Roerich) et l’Institut de United Arts Master (L’Institut Master of Unit Arts), et au sommet – Appartement Hôtel. Le Musée Roerich était dirigé par le président L. Horsha et un conseil d’administration, Nicolas Roerich,étant le Président d’Honneur.

"Maitre" batiment musée de Nicolas Rœrich.


Nicolas Rœrich devant l'escalier du musée du batiment "Maitre". 1929

A l’occasion du 135 ème anniversaire de sa naissance, une exposition rare s’est déroulée à Saint Pétersbourg. Cette exposition présentait de rares photos et documents concernant l’amitié du peintre avec Rimsky-Korsakov et sa musique. Les visiteurs ont découvert des objets personnels du peintre, des lettres, des affiches ainsi que des reproductions d’esquisses de décors pour des opéras du compositeur Rimsky-Korsakov.


25 rue de l'Université à Saint Petersbourg ©
(les Amis de Paris-St Petersbourg)

Plaque sur l'immeuble ou est né Nicolas Rœrich © 
Crédit photos (Les Amis de Paris St Petersbourg)

Nicolaï Rœrich, peintre célèbre pour ces tableaux exécutés au cours de ces voyages, (à partir de 1927,)plus spécialement en Asie. Le Tibet fut pour lui une découverte.

Original du tableau.

Le résultat,  par Nicolas Rœrich.

(de gauche à droite) Nicolas Rœrich, Héléna, Georges et Sviatoslav, en Inde.

En 1929, il est nominé  pour le Prix Nobel de la Paix, il crée la “Croix Rouge” de l’art et de la culture. son œuvre dans ce domaine amène les États-Unis et les vingt autres membres de l’Union Pan-américaine à signer le Pacte Roerich, le 15 avril 1935.

Code international protégeant la propriété culturelle. et artistique, qui servit pour la Convention de La Haye.

En 1949, la 4ème session de la Conférence générale de l’UNESCO a décidé de commencer à travailler sur un plan international la réglementation juridique pour la protection des biens culturels pendant les conflits armés. En 1954, le Pacte Roerich a été la base de la  “Convention sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé».
Idées du Pacte sont reflétés dans l’art de Nicolas Roerich. Emblème “Bannière de la Paix» peut être vu sur plusieurs de ses peintures des années trente.

Signature du pacte.

L’influence de Roerich sur son secrétaire de cabinet, Henry A. Wallace, débouche sur l’inclusion du sceau des États-Unis sur le dollar américain connu comme une représentation de la Grande Pyramide surmontée de l’œil de la Providence.

Emblème "Bannière de la Paix»

Visitant la Vallée du Kulu en Inde il décéde le 13 décembre 1947.

"Lhassa" une de ses dernières œuvres 1947.

Nicolas Rœrich 1940.

1942, Nicolas Rœrich avec Nehru et Indira Gandhi.

De nombreux musées sont ouverts à travers le monde,  Moscou,  New-York et  Saint Petersbourg.

Plaque placée à Moscou, au musée crée à l’initiative de son fils, musée situé dans l’ancienne propriété des Lopoukhine.

Portrait réalisé en 1944 par Sviatoslav Nicolaievitch Rœrich.

 

Musée Nicolas Rœrich à Saint Petersbourg.

Sa peinture peut être vue dans différents musées à travers le mopnde ainsi qu’à la Galerie Tretiakov à Moscou.

14
Jan

Picasso Moscou au Musée Pouchkine

   Publié par: artcorusse   dans Expositions, Peinture

Pablo Picasso (1881-1973)

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Né à Malaga en Espagne. Son père était peintre, professeur de dessin, conservateur du musée de Malaga. Il est considéré comme un des artistes majeurs du 20ème siècle, qui auront profondément marqué l’art moderne.

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Olga Khokhlova.

L’exposition de “Picasso. Moscou” de la collection du Musée national de Paris au Musée des beaux-arts Pouchkine sera l’événement principal de l’année de la France en Russie, a annoncé la conservatrice adjointe du musée Zinaïda Bonami.

Les pièces de musée sont en tournée internationale et nous espérons que le projet de Moscou sera exclusif: nous envisageons de présenter au public la plus vaste rétrospective consacrée aux expérimentations de l’artiste du XXs.”, a-t-elle précisé.

Ainsi, les visiteurs de l’exposition “Picasso. Moscou” pourront découvrir le portrait de la ballerine Olga Khokhlova, première femme du peintre, ainsi que des photos tirées de ses archives, signées par la troupe de Diaghilev.

Il travaille comme décorateur pour le ballet Parade de Léonide Massine et les Ballets russes de Serge de Diaghilev, sur une musique d’Erik Satie.

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Olga Khohlova et Diaghilev.

Il rencontre la danseuse Olga Khokhlova, danseuse étoile des ballets de Diaghilev, qui devint sa femme dont elle a pris le nom Olga Ruiz Picasso.

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Dans une veine décorative, Picasso réalisa plusieurs portraits d’elle et de leur fils (Paul en Pierrot en 1925).

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Paul en Pierrot.

L’exposition organisée au Musée national des beaux arts (musée Pouchkine) sera ouverte au public à partir du 25 février 2010.

9
Jan

Opéra de Perm en France

   Publié par: artcorusse   dans Evenements, Spectacles

Ballet de l’Opéra de Perm en France .

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Avec le Bolchoï (Moscou) et le Kirov (Saint-Pétersbourg) le Ballet de l’Opéra National Tchaïkovski de Perm (40 danseurs dont 9 danseurs Etoiles), compte parmi les trois grandes compagnies de ballets de l’école russe. Leur première tournée française est un événement, en lien avec le centenaire des Ballets russes. Les danseurs de Perm, la ville natale de Serge de Diaghilev, entameront leur tournée par Le Havre le 5 janvier. Au programme, des ballets de Diaghilev – Le spectre de la rose, Les Danses polovtsiennes et les Sylphides de Michel Fokine, ainsi que Sérénade de George Balanchine.

‚óä Au total, “le Ballet de Perm donnera une soixantaine de spectacles en 35 jours”.

La troupe se rendra ensuite aux Etats Unis pour une série de spectacles exceptionnels.

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programme

Du 7 au 10 janvier, les danseurs russes se rendront à Sceaux où ils présenteront un programme dédié à Balanchine :

Sérénade, Concerto Barocco et Ballet Impérial.

Réservations: 01 46 61 36 67

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18
Déc

Ballets Russes à l’Opéra

   Publié par: artcorusse   dans Evenements, Musique, Spectacles

L’ Opéra Garnier célèbre le Centenaire des Ballets Russes.

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Les Ballets Russes de Diaghilev ont cent ans et demeurent une des aventures les plus audacieuses du xxe siècle. Quatre oeuvres essentielles, réunissant l’élite artistique de leur temps  chorégraphes, peintres et musiciens , sont présentées dans leur insurpassable chorégraphie d’origine.

LE SPECTRE DE LA ROSE
Carl Maria Von Weber    Musique
Mikhaïl Fokine    Chorégraphie
Léon Bakst    Décor et costumes

ÔªøL’ APRÉS MIDI D’UN FAUNE
Claude Debussy    Musique
Vaslav Nijinski    Chorégraphie
Léon Bakst    Décor et costumes

LE TRICORNE
Manuel De Falla    Musique
Léonide Massine    Chorégraphie
Pablo Picasso    Décor et costumes
Andrea Hill    Mezzo-Soprano

PETROUCHKA

Igor Stravinsky    Musique
Mikhaïl Fokine    Chorégraphie
Alexandre Benois    Décors et costumes

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Du 12 au 28 décembre, le Ballet de l’Opéra célèbre le centenaire des Ballets Russes en présentant au Palais Garnier une affiche vertigineuse réunissant Debussy, Stravinsky, Falla, Picasso, Bakst, Massine, Nijinski et Fokine. Partenaire de la culture, France 3 se mobilise pour faire partager au plus grand nombre cette audacieuse aventure artistique. 10 caméras, 3 jours de captation en haute-définition pour une diffusion en direct le 22 décembre dans près de 90 salles de cinéma (CielEcran). Parallèlement la chaine russe TV Kultura diffusera, également en direct, cette même représentation en ouverture des manifestations culturelles qui marqueront l’Année de la France en Russie. Le spectacle sera ensuite diffusé sur France 3 le vendredi 1er janvier 2010 à 13h 50 et le samedi 2 janvier à 3h 25. Enfin, une édition en dvd et Blu-ray par FRA musica prolongera l’enchantement de ce programme exceptionnel.

Il sera diffusé en direct le 22 décembre dans près de 110 salles de cinéma en Europe (France, Royaume-Uni, Belgique, Allemagne, Suisse, Autriche, Espagne, Pologne et République tchèque), puis en différé le 1er janvier sur France 3.

Voir un extrait de la vie de Serge Diaghilev ( Video ) (conférence Artcorusse).

Opéra de Paris – Palais Garnier Paris

Place de l’Opéra
75009 Paris
MÉtro: Opéra.
Tel : 08 92 89 90 90
Renseignements et réservation: ( CLIQUEZ )

3
Nov

La Russie au Clocher de Montmartre

   Publié par: artcorusse   dans Conférences

Jeudi 5 novembre 2009

Au restaurant “Au Clocher de Montmartre”

De Saint-Pétersbourg à Paris , la grande histoire des Ballets Russes !

Nicolas Tikhobrazoff, président d’ARTCORUSSE, présentera l’histoire des Ballets russes, au cours d’un dîner suivi d’une video-conférence “Diaghilev et les Ballets Russes”. Les participants découvriront des documents inédits, à cette occasion.

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Au Clocher de Montmartre

10, rue Lamarck à Paris 18°

Réservations par téléphone : 01 42 64 90 23 (Dîner et conférence ) et consultez notre site: www.auclocherdemontmartre.com

25
Oct

27 septembre à Monaco G. Chichkine

   Publié par: artcorusse   dans Peinture

Journée du Patrimoine à Monaco

Exposition de Gueorgui CHICHKINE ” Hommage à Nijinsky et aux Ballets Russes ” dsc01129

Gueorgui Chichkine avec la danseuse étoile Ilse Liepa et S.E. Monsieur A. Orlov  Ambassadeur de la Fédération de Russie en France et à Monaco.

“Peintre, dessinateur et architecte, Gueorgui CHICHKINE est né en Russie, à Iekaterinbourg. Fils d’une violoniste du théâtre, il a commencé très tôt par étudier le violon. Sa mère voulait qu’il soit violoniste, comme son père, a son tour, ou architecte, mais il n’avait qu’un souhait : être peintre! Après l’école des Beaux-Arts, il a entré à l’Académie des Beaux-Arts et d’Architecture de sa ville natale, où plus tard il a enseigné pendant dix ans. A partir de 1974, Gueorgui Chichkine participe à des expositions artistiques des professionnels. Dans la même année, il a devenu lauréat pour tout la Russie du Concours national des jeunes créateurs .

Passionné dès son enfance par le théâtre musical (Danse et Opéra), Gueorgui CHICHKINE a créé dans les années 1980 le musée du Théâtre de l’Opéra et de Ballet d’Iekaterinbourg. Il a réalisé la deux fresques et une galerie de portraits des plus célèbres solistes du théâtre. De 1989, il participe aux expositions internationales à l’étranger.

Résident à Monaco depuis 1998, l’artiste a participé à de nombreuses actions caritatives et humanitaires, et, particulièrement, au profit des enfants de la Russie.

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Timbre émis par la Principauté de Monaco

à l’occasion du centenaire des Ballets Russes.

Dessin : Guéorgui CHICHKINE Procédé d’impression : Héliogravure Format du timbre : 40 x 52 mm vertical

Feuilles de 6 timbres-poste avec enluminures

Les Ballets Russes de Serge de Diaghilev se produisent pour la première fois fois au Théâtre du Châtelet à Paris, au printemps 1909 offrant un spectacle à part entière et non une simple représentation chorégraphique. En 1911, la compagnie établit sa résidence à Monte-Carlo. Après des années de tournées internationales, elle est dissoute en 1929 à la mort de son fondateur. Dans le cadre de la célébration du centenaire de sa création, l’ensemble des institutions culturelles monégasques ont proposé cet été un florilège de spectacles, expositions, concerts et rencontres avec le public, que nous avons mis sur le site Artcorusse.

Journée du Patrimoine, le 27 septembre en présence de l’artiste Espace d’Art du Comité AIAP -UNESCO 10 Quai Antoine Ier (1er étage) Monaco De 10 h à 18 h, entrée libre. Exposition du 30 septembre au 23 octobre 2009. De 14 h à 19 h 30 (sauf le lundi). Entrée libre.

Tous renseignements ( Cliquez )

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28
Mar

Saisons Russes Théâtre des Champs Elysées

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

13 – 16 novembre

“3ème Biennale de la Palette, de l’Objectif et du Burin.”

Organisée par la République de Montmartre, cette année la Biennale accueille six peintres russes, Lev Dutov, Kaventchouk dit “Gaga” venus de St Petersbourg, Anna Filimonova, Catherine Bogrow, Igor Shpynov et Tikhobrazoff ainsi que de l’artisanat russe avec les oeufs peints de Ines Keltchewsky “Pissanka”. L’invité d’honneur de cette 3ème Biennale était François Bellec peintre de la Marine, entouré de Jean-Pierre Alaux et Pierre Henry, tous deux également peintre de la Marine. Une délégation de peintres venue d’Allemagne, Willy Kern ( ambassadeur de la Rdm en Allemagne), Matthias Hickel et Sylvia Dolezic.

Des artistes de France, parmi lesquels, le graveur Jacques Thuillier, J.M. Tarrit (Pdt de la République de Montmartre), Pier William Kilde (Ambassadeur de la RdM en Norvège), Gilbert Fleury, C. Bres-Rocanges, Serpolette, M. Leboucher, C. Grézide…, les photos de Liesbeth Kanbier-Passot, de Louis Lorcy, les sculptures de Cévé, Claire Boris et d’Isabelle Panellas-Huard. Plus de 1400 visiteurs ont pu admirer, durant trois jours les oeuvres des quarante artistes présentant leurs oeuvres. Cette exposition vente était au profit de la SNSM (Société des Sauveteurs en Mer)

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Le vernissage s’est déroulé en présence des artistes, certains venus de l’étranger, des plus hautes personnalités locales, ainsi que des représentants des ambassades de la Fédération de Russie, d’Allemagne et de Norvège. Les Poulbots étaient de la fête et les membres de la République de Montmartre étaient en grande tenue.

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Les Petits Poulbots avec Tikhobrazoff (ministre des Beaux-Arts de la République de Montmartre, commissaire de l’exposition).

(Photo Astrid di Crollalanza)

Vous avez la possibilité d’adhérer à la République de Montmartre, adresse du siège :

RdM, 30 rue Lamarck, 75018 Paris.

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LE DIEU BLEU

19 juin à 20 h.

Chorégraphie Wayne Eagling, nouvelle version sur Le poème de l’hextase de Scriabine, livret de Jean Costeau. Décors et costumes d’Anna et Anatoly Nezhy d’après Léon Bakst.

SHEREZADE

20 juin à 20h, 21 juin à 17h.

1diaghilev

Chorégraphie Andris Liepa, d’après Michel Fokine, musique Nicolas Rimski-Korsakov. Décors et costumes d’Anna et Anatoly Nezhny d’après Léon Bakst.

THAMAR

19 et 20 juin à 20h, 21 juin à 17h.

Chorégraphie Jurijus Smoriganas, musique Mily Balakirev, livret d’après la nouvelle Tamara de Lermontov. Décors et costumes d’Anna et Anatoly Nezhy d’après Léon Bakst.

LE BOLERO

19 et 20 juin à 20h, 21 juin à 17h.

Chorègraphie de Bronislava Nijinska, musique de Maurice Ravel. Décor et costumes d’après Alexandre Benois

Avec les Danseurs Etoiles:

Ilse LIEPA, Nicolaï TSISKARIDZE, Irma NIORADZE et Ilya KUZNETSOV.

Et la Compagnie de Ballet du Kremlin de Moscou

LOCATION: 01 49 52 50 50

Réservation et location: Théâtre des Champs Elysées (Cliquez)

Théâtre des Champs Elysées, 15 avenue Montaigne – 75008, Paris