Archive pour juin 2011

58ème Festival international du film publicitaire.

“The Cannes Lions International Advertising Festival” est le plus prestigieux événement dans le monde de la publicité. Les prix du festival, organisé tous les ans depuis 1954, constituent une récompense ultime dans le domaine de la publicité à la télévision, au cinéma, dans la presse et sur Internet.

Pour un publicitaire, le prix de festival est équivalent à la Palme d’or ou à l’Oscar pour un acteur de cinéma.

Les publicitaires russes ont été récompensés mais c’était il y a cinq ans.

Depuis 2006, toutes les tentatives des publicitaires russes d’attirer l’attention du jury du Festival international de la publicité de Cannes sont restées infructueuses. Les raisons sont nombreuses : le jeune marché de la publicité en plein développement, le manque de professionnels et d’idées créatives.

Mais en 2011, Les publicitaires russes font la récolte des Lions de Cannes. L’agence russe Leo Burnett Moscow a déjà deux prix dans sa collection : l’or pour la publicité Lego Transformers et deux bronze pour la campagne publicitaire du programme de protection des tigres de Sibérie pour le Fonds mondial pour la nature (WWF) et pour la publicité de l’agence russe Voskhod.

L’agence Leo Burnett Moscow a su démontrer comment le jeu de Lego développe l’imagination de l’enfant : le Taj Mahal en Lego se transforme en vaisseau spatial pour devenir ensuite un coléoptère et puis un bathyscaphe.

Librairie du Globe
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Concerts

Festival franco russe ” Moscou – Paris Transit”

Festival organisé par l’association ARTIMA (Paris) et la Fondation ROSA VETROV (Moscou)

Ce festival va recevoir près de 53 jeunes artistes ( danseurs, musiciens et chanteurs)

de divers régions de Russie.

Maxime & Co sera partenaire de ces trois jours. ( annonce en russe: CLIQUEZ )

Concert de clôture du dimanche 3 juillet:

17, rue Bleue

75009 Paris

Mètro: Cadet (Ligne 7)

Tarifs:

Adultes: 10€, enfants: 5€. Possibilité forfait trois jours.

Réservation et renseignements: 06 40 11 18 47

Programme complet: ( CLIQUEZ )

La cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky,

cathédrale russe orthodoxe de la rue Daru, à Paris

Consacrée en 1861 et dédiée au héros russe saint Alexandre de la Néva (1219-1263), Grand Prince Alexandre Nevsky, il avait su gagner le cœur de ses sujets grâce à l’humanité pratiquée durant son régne. Succés militaires contre les envahisseurs (suédois sur les bords de la Neva le 15 juillet 1240 et les Chevaliers Teutoniques sur le lac des Tchoudes en avril 1242 ), pacificateur, fin diplomate pour exemple avec les occupants Tartares, mais surtout homme pieux possédant une profonde foi chrétienne.

Il est canonisé le 26 février 1547, le 30 août 1724, le tsar Pierre le Grand fait transférer ses reliques de Vladimir à Saint-Pétersbourg dans la laure récemment construite pour la nouvelle capitale. Le 20 octobre 2007, la châsse contenant ses reliques fut transportée dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou.


Il est fêté le 23 novembre et le 30 août ou 12 septembre suivant l’ancien ou le nouveau calendrier,date de la translation de ses reliques à Saint-Pétersbourg.

« L’église russe de Paris » est devenue cathédrale en 1922 quand le métropolite Euloge en fit le siège du diocèse pour les émigrés russes en Europe. Elle a été classé monument historique depuis le 11 mai 1981.

Elle va célébrer son 150ème anniversaire le 11 septembre 2011.

Le président de la République Nicolas Sarkozy devrait participer aux célébrations des 150 ans de la cathédrale orthodoxe russe Saint-Alexandre-Nevsky, rue Daru à Paris, prévues en septembre prochain.

Sont également annoncés le ministre de l’Intérieur   Claude Guéant (en charge des cultes) ainsi que le dernier dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev.

Depuis le 18e siècle des russes orthodoxes se trouvaient à Paris et dans ses environs, au 19e la colonie russe comptait  plus de mille âmes.

Pére Jospeh Vassiliev (1920-1881).

En 1847 l’aumônier  le père Joseph Vassiliev de la chapelle orthodoxe (rue de Berry) (2) de l’ambassade de Russie (situé rue du Faubourg St Honoré) (3), démontra la nécessité de construire une église russe à Paris. Aprés plusieurs années, non de réflexion mais d’inertie des autorités, un accord favorable fut pris.

Situation sur le plan de Paris de 1843.

Le terrain sur lequel fut bâtie l’église fut acheté en deux parcelles, Chemin de la Croix-du-Roule ( devenu rue Daru) (1), en octobre 1857 et en novembre 1858, pour la somme totale de 272 168 francs or et d’une surface de 2 721,68 m2, acquis à la signature de l’ambassadeur de Russie.

L'Empereur Napoléon III (1808-1873)

L’Empereur Napoléon III scella son accord sur la base de plan du projet. Le tsar Alexandre II (monarque qui a aboli le servage en Russie) fit don de 150 000 francs or sur sa cagnotte personnelle, des milliers de fidèles russes mais également des catholiques et des protestants répondirent à la souscription.

La construction de l’église a coûté 679 000 francs or.

Alexandre II (1855-1881) 

Deux architectes, membres de l’Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg s’occupèrent de ce dossier. Roman Kouzmine (1811-1867), premier architecte de la Cour impériale établit les plans et Ivan Strohm (1824-1887) dirigea les travaux.

(Роман Кузьмин) Roman Kouzmine

Roman Kouzmine a étudié à l’ Académie Impériale des Arts , et est diplômé en 1832, il reçoit la petite médaille d’or, attribué pour un «Séminaire Théologique de projet.” L’année suivante, pour l’exécution d’un autre programme: “Projet immobilier d’un riche propriétaire terrien,” lui est  décerné une grande médaille d’or.

Il part en 1834 à l’étranger, en Turquie d’Europe, en  Grèce, il étudie les monuments de l’architecture des églises byzantines principalement.  A Rome il est engagée pour la restauration de la tribune de Trajan, puis il retourne à Saint-Pétersbourg en 1840 . Pour les travaux accomplis par eux au cours de ce voyage, il a reçu le titre d’académicien et il est un an plus tard a été promu au titre de professeur, pour le projet de construction de l’Académie de médecine-chirurgie dans les hôpitaux et autres bâtiments.

Après cela, Kouzmine devient architecte senior au siège Gough Intendance, et avec cette fonction, il construit de nombreux bâtiments de l’administration judiciaire, y compris plusieurs bâtiments pour les écuries impériales, reconstruit et élargi le palais de Gatchina, il a participé à la restructuration de la Capella (1857) et construit la cathédrale de la ville de Gatchina .

La plus importante de ses réalisations, qui a clairement exprimé son goût artistique et la connaissance des styles architecturaux, il est reconnu pour la chapelle de l’ambassade de Russie à Athènes , la cathédrale orthodoxe de la rue Daru à Paris, une maison de luxe construite dans le style de la Renaissance… Son dernier bâtiment a été la chapelle de marbre au jardin d’été .

 (Иван Васильевич Штром) Ivan Strоhm

Ivan Strohm, a étudié à l’Académie Impériale des Arts en auditeur libre, il obtient la médaille d’argent, avec le grade d’artiste indépendant en 1842.  Strom a commencé son travail d’architecte dans le département militaire. Le premier travail significatif a été la construction du bâtiment du Corps de cadets de Kiev, et la construction suivant sa propre conception de la cathédrale de Kiev. En 1853, Strom a été nommé académicien,et en 1862 le titre d’architecte indépendant. En 1867, avec la construction de l’Hôpital d’Alexandre à Saint-Pétersbourg, construit suivant ses plans et sous sa supervision, il reçoit le titre de professeur.

De 1858 – 1860 il est en charge de la construction dans l’ambassade de Russie à Paris de la chapelle , durant ses temps libres il étudie des systèmes de ventilation et de structures de fer et devient l’un des meilleurs spécialistes en Russie. Ses autres grands travaux sont: l’Hôpital Baronet, villa du côté de Vyborg, et l’église à l’Okhta,l’ hôpital Anastasievskoy à Saint-Pétersbourg,  la gare finlandaise, la  restructuration du musée agricole de Saint-Pétersbourg et du théâtre Jitomir. A la fin de vie il est l’architecte le plus ancien de la cathédrale Saint-Isaac et il est membre du comité technique à la construction au ministère de l’Intérieur.


Elle a un plan en forme de croix grecque. Chaque branche de la croix est terminée par une abside. Ces absides sont surmontées de tourelles elles-mêmes coiffées de bulbes.

Plan définitif .

Superficie de l’église: sa ,longueur égale à sa largeur 27,95 m, hauteur extérieure 47,38 m.

Pose de la premiére pierre le 19 février (3 mars) 1859. Chapelle de la rue de Berry,
croquis de la future église,le père J. Vassiliev.

Les cinq bulbes symbolisent le Christ accompagné des quatre Évangélistes. La flèche centrale a une hauteur de 48 m.

Projet 1861.

Elle renferme de nombreuses peintures et icônes dues à Théodore Bronnikov, Georges Vassiliev, Bogomolov, aux frères Eugraphe et Paul Sorokine.

Intérieur actuel de la Cathédrale avec au centre l’iconostase.

A la suite d’infiltrations, la crypte a été restaurée de 1955 à 1956, et entièrement repeinte avec des fresques dues au décorateur et architecte Albert-Alexandrovitch Benois, réalisées en collaboration avec sa femme Marguerite. Elles évoquent la christianisation de la Russie. Pour ce qui est de la décoration générale deux  entreprise françaises fut engagée, celle de monsieur Gagnière, demeurant 57 rue de Lancry avec la collaboration de monsieur Eddy Baltard.

Inauguration le 11 septembre 1861.

Le 11 septembre 1861 ( veille de la Fête de Saint Alexandre Nevsky) Monseigneur Léonce de Rével (act. Tallinn),  futur métropolite de Moscou,  consacra l’église.

En 1922 Monseigneur Euloge ( CLIQUEZ ) décida d’établir le centre de son diocèse des paroisses d’émigrés russes à Paris, l’église Saint Alexandre Nevsky devint cathédrale.

25e anniversaire d’épiscopat de Mgr Euloge (Paris, cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, 25 janvier 1928). Le clergé autour du métropolite Euloge, de gauche à droite : archiprêtre Nicolas Sakharoff, archiprêtre Jacques Smirnoff, protodiacre Nicolas Tikhomiroff, diacre Eugène Vdovendko, archimandrite Jean (Léontchoukoff), archiprêtre georges Spassky, prêtre Alexandre Nedochivine, archiprêtre Serge Boulgakoff.

La cathédrale a vu se marier le peintre Pablo Picasso et sa femme – danseuse russe – Olga Khokhlova. Elle vit également les cercueils de l’écrivain Tourgueniev en 1883, le chanteur Chaliapine en 1938, le peintre Wassily Kandinsky en 1944, l’écrivain poète et prosateur Ivan Bounine en1953, le cinéaste Andreï Tarkovski en 1987 ainsi que l’écrivain Victor Nekrassov,  Henri Troyat en 2007, le retour des cendres du Général Dénikine le 30 septembre 2005 (DVD 60mn de la cérémonie disponible auprès d’Artcorusse) et bien d’autres personnalités d’origine russe.

(Reportage de la cérémonie en DVD - 60mn)

L'Archevêque Gabriel officiant le service de Pâques 24/04/2011.©

Des travaux majeurs de restauration sont en cours depuis 1996, nécessitant une recherche permanente de fonds.

Commémoration du Jubilé le 12 sept 2011

En présence des hautes instances du monde de l’orthodoxie, entourant Monseigneur Gabriel de Comone,

exarque du Patriarche œcuménique et des autorités catholiques.


Plus de renseignements: ( CLIQUEZ )

L’île de la Nouvelle Hollande, se situe à la rencontre de la Moïka et du canal Kriouko à Saint Petersbourg.

Le bâtiment est en briques rouges (1765-1780),  île artificielle construite en 1721 par Pierre le Grand pour servir de premier port militaire à la Russie, a toujours été un symbole de Saint-Pétersbourg .

Cette île doit son nom à un vaste entrepôt, où le bois était stocké à la verticale selon l’usage hollandais, et jadis relié à l’Amirauté par un canal permettant de transporter le bois vers les chantiers navals voisins. Une arche majestueuse  de 23m se dresse à l’entrée de l’île, fut réalisée entre 1765 et 1780 par Vallin de La Mothe (né en 1728 à Angoulême, mort à Angoulême le 7 mai 1800) (17 floréal an VIII) est un architecte français qui œuvra surtout en Russie à Saint-Pétersbourg. Il est souvent associé à Antonio Rinaldi qui travailla à la même époque à Saint-Pétersbourg et fut son rival. Ainsi ils furent choisis pour les plans de la Halle de commerce (Gostinny dvor) et du palais Tchernychev, mais c’est Vallin de La Mothe qui remporta les chantiers.

Liée à l’histoire de la marine de guerre, la Nouvelle Hollande a été un territoire militaire interdit au public.

En décembre 2010, Roman Abramovich annonçait au monde entier son désir d’investir 400 millions de dollars (environ 290 millions d’euros) dans la création d’un complexe artistique, sur l’île de la Nouvelle Hollande. Un complexe qui serait supervisé par sa compagne, Daria Joukova, déjà directrice artistique du projet.

Le futur complexe de Roman Abramovitch, sera construit, pour un coût de plus de 300 millions d’euros. Il associera des bâtiments commerciaux ou résidentiels réservés à des locataires d’élite, et des monuments anciens restaurés, protégés par l’Unesco.

Roman Abramovitch et Daria Joukova, sa troisième compagne.

L’espace principal de l’île, le centre d’art contemporain Garage, a été fondé et est actuellement dirigé par Daria  Joukova, la compagne de M. Abramovitch, âgée de 29 ans. La jeune femme semble avoir guidé son compagnon dans le développement récent de son goût pour l’art,  il est désormais devenu un collectionneur avec lequel il faut compter.

Roman Abramovitch sera le 50ème investisseur à vouloir rénover les immenses galeries, voûtes et arches de la Nouvelle Hollande. Autrefois propriété de l’Amirauté, qui abritait les marins de la flotte du Tsar, le site est aujourd’hui tombé dans l’oubli et l’abandon. On dit même que l’endroit est maudit, depuis tous les projets de rénovation qui ont voulu l’en sauver ont été annulés, et depuis, surtout, qu’un vice-gouverneur en charge de cette tâche est mort dans un accident de train.

Daria Joukova (née en 1983 à Moscou) et Roman Abramovitch (né en 1966 à Saratov) forment le couple le plus “people” de Russie.  Ex-petite amie du tennisman Marat Safine, Daria, une représentante de la jeunesse dorée. Son père, Alexandre Radkine (Joukov), a fait fortune grâce au pétrole. Daria a vécu aux Etats-Unis et en Angleterre. Depuis quelques années, on parle de Joukova partout. Elle possède bien sûr sa ligne de vêtements et son destin fait rêver une bonne partie des jeunes filles russes.

L'ancien dépôt de bus Bakhmétiev, désormais le "CCC Moscou", le "Garage"
1926-1927
Konstantin Melnikov (architecte) et Vladimir Choukhov (ingénieur)
(19a, rue Obraztsov, Moscou)

En 2008, Daria Joukova, aidée par son compagnon, a ouvert un centre culturel et d’art contemporain, le “Garage” situé sur 8500 m², en présence des pontes des musées mondiaux.  François Pinault, passionné d’art contemporain a exposé une partie de sa collection. Le projet a le mérite de sauver ce bâtiment construit par le grand architecte avant-gardiste Konstantin Melnikov.

Île de la Nouvelle Hollande.

33ème Festival du cinéma à Moscou

23 juin – 3 juillet 2011

Pendant dix jours, la vie des amateurs du cinéma moscovite sera rythmée par les heures des séances de quelque 400 films du monde entier.

Les critiques de cinéma s’étonnent du choix du film d’ouverture du festival en 3D : “Transformers 3 Face cachée de la Lune” . Un blockbuster américain : Vous avez dit  « artistique » ?, s’interrogent les filmographes. Le directeur de la programmation du festival, Cyrille Razlogov est cependant convaincu que la première mondiale du blockbuster à Moscou est significative.

Deux films russes sélectionnés en compétition principale reflètent parfaitement cette conception. « Déjà parce que leur place est plutôt dans la nomination « Perspectives » pour les films d’auteur et d’expérimentation », explique le directeur artistique du festival Cyrille Razlogov.


Géraldine Chaplin présidente du jury 2011. 

Le jury du festival sera présidé par Géraldine Chaplin (fille aînée du Charlie Chaplin) âgée de 66 ans. Quatre réalisateurs lui tiendront compagnie: le Russe Nikolaï Dostal, l’Israélien Amos Gitai, l’Hongrois Károly Makk et l’Espagnol Javier Martín Domínguez.


Dix-sept films seront en compétition

Le premier film sélectionné est le  “Le Chapiteau Show (Chapito Show)” de Sergueï Lobane dont le talent avait été révélé par notre festival. À l’époque, il avait eu le Grand Prix des critiques russes pour son film La Poussière (Pyl’). Son nouveau film est une grande œuvre épique quelque chose entre Fellini et Mikhalkov, d’une grande ambition et à  l’important potentiel artistique. Le film va certainement surprendre. J’espère que le jury sera indulgent à notre égard parce que le film dure trois heures et quarante minutes… », reprend le directeur.

Nikita Sergueïevitch Mikhalkov président du festival ouvre ce dernier
avec Géraldine Chaplin présidente du jury 2011.

Le Chapiteau Show est difficile de caser dans la classification traditionnelle. On parle d’un film-blague, d’un film-devinette, d’un film-labyrinthe… C’est une comédie musicale dont les personnages sont, comme dit le réalisateur, « des gens bien : des faiblards et des losers. Chacun a sa propre vision du monde à lui, particulière et unique dans son absurdité. Mais bien sûr c’est eux qui vont gagner ».

Le deuxième film sélectionnéest “Le Cœur du Boomerang”  Serdtze Boumeranga de Nikolaï Khomerik qui a participé à deux reprises au Festival de Cannes. Le nouveau film du réalisateur relate les réflexions d’un jeune homme qui apprend qu’il est malade et qu’il peut mourir à tout moment.

En tout, le Festival présentera près de 140 films russes de tous les genres : dessins animés, courts-métrages, films d’étudiants…

Non loin du pont Alexandre III et du Grand Palais, place du Canada sur le Cour de la Reine, sera inauguré, en présence du premier ministre russe V. Poutine et de M. Fillon,

un monument aux soldats du corps expéditionnaire russe qui combattit aux côtés de la France pendant la Première Guerre mondiale le 21 juin.

Le chœur du monastère Sretenski de Moscou participera à cette cérémonie, et la bénédiction par Monseigneur Nestor de Chersonèse.

En septembre 2010, un monument au Corps expéditionnaire russe a été inauguré à Reims, région principale des activités des forces russes.

Lire l’article sur Artcorusse ( CLIQUEZ ).

En 1916, le gouvernement impérial russe a mis sur pied un corps expéditionnaire composé de quatre brigades. Deux brigades ont ensuite débarqué à Thessalonique. Les deux autres, fortes de plus de 20.000 soldats et officiers, luttaient sur le front franco-allemand, en Champagne, aux côtés de la France.

Le monument est réalisé par le sculpteur russe Vladimir Surovtsev, lire l’article sur Artcorusse ( CLIQUEZ ).

Le premier ministre russe Vladimir Poutine fit un discours devant le monument, mardi 21 juin 2011, en présence de François Fillon premier ministre français.

Il assistera également à une réunion du “Dialogue franco-russe“, créé en 2004,  ayant pour objectif le développement de partenariats entre les sociétés civiles française et russe, au cours de laquelle monsieur Poutine rencontrera des personnalités du monde économique et culturel.

Le Premier ministre russe visitera en outre le Salon aéronautique du Bourget.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des excellentes relations entre nos deux pays, et dans la dynamique initiée par l’année croisée France-Russie 2010, qui a été marquée par une densité inégalée de contacts politiques.

“Home”

Film produit par Luc Besson, d’Arthus-Bertrand

Le réalisateur culte Luc Besson et le célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand sont lauréat du Prix écologique russe 2011.

(Ce Prix a été institué en 2003).

Yann Arthus-Bertrand a eu l’idée de ce film en 2006, il y a les images, le texte mais également la musique qui accompagne, révèle une émotion.

Le rythme du film est contemplatif, On vole au dessus des paysages, on a besoin de silence…., Trois ans de tournage, dans près de 60 pays, aboutissement de trente ans de travail.

Luc Besson producteur du film.

“Home” est sorti dans les salles le 5 juin 2009 et simultanément dans 130 pays.

Une toile de l’artiste russe Ilya Repin pour la première fois aux enchères.

Réalisée en 1875, l’huile sur toile représente l’animation d’un café parisien, sujet qui dévie audacieusement des habituels sujets russes de Repin. Le tableau a été exposé au Salon Parisien l’année de sa création, avant d’être acheté en 1916 par le grand père de l’actuel propriétaire, un ami personnel de Repine.

Les enchères se dérouleront le 6 juin 2011 et se consacreront uniquement à l’art russe d’après guerre et contemporain. Intitulée “Un café parisien”, l’œuvre d’Ilya Repin est estimée entre 3 et 5 M€.

Ilya Répine autoportrait.

Ilya Iefimovitch Repin (1844-1930) est l’un des principaux peintres et sculpteurs russes du mouvement artistique « Ambulant » (mouvement réaliste en Russie). Son œuvre exprime souvent une critique cinglante de l’ordre social, en réaction contre l’enseignement académique enseigné à l’Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg et contre les inégalités de la condition du peuple russe.



Buckingham Palace, du 1 août au 25 septembre 2011

exposition « Royal Fabergé »

Près de 100 pièces uniques du grand maître russe de la joaillerie et fournisseur attitré de la Cour impériale russe, Carl Fabergé y seront exposées. L’occasion unique d’admirer la collection de la reine Elizabeth II dont les célèbres oeufs ou ses animaux en pierres dures commandés en 1907 par le roi Edward VII et la reine Alexandra. La reine a également mis à disposition de cette exposition des dessins et de la correspondance provenant des archives royales.

Sur Artcorusse voir FABERGE

Galerie StArtGallery

du 9 juin au 16 juillet 2011

Volodia Popov, né en 1961 à Mitchourinsk (Russie), diplomé de l’Académie d’art et de design Moukhina à Saint Petersbourg, section perinture monumentale. Vit et travaille à Paris depuis 2000.

Volodia Popov, lors de l’expostion au Centre Russe de la Russie pour la Science et la Culture à Paris.

Galerie StArtGallery

1 rue Lomonosov

Saint Petersbourg

Renseignements (site en russe):

www.startacademy.ru

Du 23 mai au 26 novembre 2011

Hotel de Police du V° arrondissement

Voyage à travers le temps et le regard de ceux qui, de Russie puis d’Union Soviétique, sont venus en touristes ou chercher refuge en France, ou encore ceux qui ont traversé l’Europe pour explorer ou conquérir les contreforts de l’Oural ou bien au-delà.
Rétrospective d’environ un siècle et demi de relations franco-russes, à travers des pièces d’archives, des affiches et documents originaux.

Le périple commence avec les tsars : Alexandre Ier, qui entre triomphalement dans Paris en 1814, et dont les troupes adoptent un comportement exemplaire, à la grande surprise des Parisiens effrayés par l’arrivée de Cosaques que l’on imaginait sanguinaires ; en 1896, Nicolas II, son petit-fils, et la tsarine Alexandra Fedorovna sont reçus dans la liesse qui caractérise la réaction de la population à cette célébration de l’alliance entre la République française et l’Empire russe. Les nombreux objets commémoratifs qui furent édités à cette occasion – présentés au musée grâce au généreux prêt d’un amateur éclairé – témoignent de l’enthousiasme qui s’empara alors de la France.

Hotel de Police du V° arrondisement

4, rue de la Montagne Sainte Geneviève

75005 Paris

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h ; le samedi de 10h30 à 17h30 (entrée libre)

Accés: Métro Maubert-Mutualité

Bus: 24, 47, 63, 86, 87.

Renseignements: 01 44 41 52 50

Aprés 2011, Année croisée pour la Culture

2012 Année croisée pour les langues et la littérature

Laurent Wauquiez, ministre chargé des Affaires européennes, a ouvert le 17 mai avec le chef de l’administration présidentielle russe, Sergeï Narychkine, co-parrain de l’année croisée France-Russie 2012, la première réunion du comité mixte “France-Russie 2012” dédiée à la préparation de l’année croisée des langues et littératures des deux États.
Xavier Darcos, président de l’Institut français et Mikhaïl Shvydkoy, représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour la coopération culturelle internationale, ont participé également à cette réunion en tant que commissaires généraux de cette année littéraire.
L’organisation en 2012 d’une année croisée des langues et des littératures a été décidée l’an dernier, dans le prolongement du très grand succès de l’année France-Russie 2010. L’année 2012 développera trois grands thèmes : la langue et la traduction, les rencontres littéraires et la langue en milieu scolaire.
L’ouverture officielle des années croisées devrait avoir lieu à Moscou en janvier 2012 et leur clôture en France en décembre 2012. Parmi les principaux événements envisagés, Moscou sera la capitale invitée d’honneur au Salon du livre de Paris. Un “tour de France” par des auteurs russes est également envisagé, ainsi qu’une rencontre sur le thème “francophonie et russophonie” au Collège international des traducteurs littéraires.

http://www.diplomatie.gouv.fr

M a ï k o v s k i, E l s a, A r a g o n

“Ils se sont rencontrés à Paris”

de Bruno Niver

THEATRE DU MARAIS, DU 4 MAI AU 18 JUIN

Spectacle en français et en russe surtitré.

Conception, scénario et mise en scène : Bruno Niver
Chant, poèmes : Bruno Niver
Récitant, Elsa, Lili : Marina Kapralova
Textes : Mémoires d’Elsa Triolet et de Lili Brick
Chansons : Léo Ferré, Jean Ferrat
Durée du spectacle : 1h15

Une histoire vraie que l’Histoire a oubliée…

Un spectacle poétique et musical crée et interprété par Bruno Niver au Musée Maïakovski de Moscou en 2008 et à Paris aux Déchargeurs au printemps 2010 dans le cadre de l’année croisée France-Russie 2010.

Vladimir Maïakovski poète et dramaturge futuriste russe.

A partir des mémoires d’Elsa Triolet, au fil des poèmes et des chansons, entre le futurisme russe et le surréalisme français, le spectacle raconte la rencontre de Maïakovski et Lili Brick et de Louis Aragon avec Elsa Triolet.

Elsa Triolet, née Ella Kagan,  écrivain

et résistante française d’origine russe.

Bruno Niver nous propose un voyage dans le Paris et le Moscou des années 20/30. Il nous fait revivre les salons moscovites du début du 20e siècle et les cafés du Montparnasse des années folles, quand la bohème internationale s’y retrouvait et inventait l’art moderne.


DU MERCREDI AU SAMEDI A 19H

TARIFS : 12/18 €

Théâtre du Marais

37, rue de Volta – 75003 Paris

Métro: Temple ou Arts et Métiers

Réservations : 01 45 44 88 42

www.theatre-du-marais.com

www.maiakovski-elsa-aragon.com

Théâtre le Ranelagh

mardi 7 juin 2011 à 20h30

NATACHA FIALKOVSKY : Chant, balalaïka
OLIVIER CAHOURS: Guitare
PASCAL STORCH: Guitare, cavaquino,chant
NATALIA TROCINA: Domra
THIERRY COLSON: Contrebasse
L’air, la terre et la poussière de la Russie vibrent dans les chansons de Natacha. Elle chante la Russie d’hier mais aussi d’aujourd’hui, soutenue par l’orchestration ciselée tsigane, jazz, manouche et latino, d’Olivier Cahours.

THEATRE LE RANELAGH
5, rue des Vignes – 75016 Paris

Métro Passy – La Muette – RER C1-3 Boulainvilliers
Prix des places : 20 euros   – tarif réduit : 15 euros
RESERVATION : 01 42 88 64 44

Concerts début juin de la chorale

”  YAROSLAVL’ “

à Paris.

Fondé en septembre 2008 par Yan Greppin, le chœur Yaroslavl’ est un ensemble vocal a cappella de qualité, situé à Neuchâtel, spécialisé dans le chant orthodoxe et composé de seize à dix huit chanteurs amateurs et professionnels. Chaque année, il présente une vingtaine de concerts dans toute la Suisse et à l’étranger. Il tire son répertoire de la diversité extraordinaire de la tradition orthodoxe bimillénaire: Russie, Roumanie, Géorgie, Bulgarie et Grèce.

Fondateur du chœur Yaroslavl’ en 2008, Yan Greppin est à la fois directeur et chanteur du chœur. Fasciné depuis son adolescence par la civilisation russe et en particulier par sa littérature (Pouchkine, Gogol, Dostoïevski, Tchekhov), il s’intéresse à sa tradition spirituelle, peu connue en Europe de l’Ouest : l’orthodoxie. Au cours de ses rencontres et ses voyages dans les pays de l’Est, il découvre l’un de ses trésors : son patrimoine musical.

Titulaire de deux licences universitaires (en lettres et en herméneutique) et d’un post-grade (philosophie), Yan Greppin (1974) enseigne la philosophie et la géographie aux Lycées Denis-de-Rougemont et Jean-Piaget à Neuchâtel. Parallèlement à ses études académiques, il suit diverses formations musicales : en piano classique auprès de Roger Duc (Porrentruy) et en chant auprès de Véronique Hammann (Aix-en-Provence) et Christophe Gindraux (Neuchâtel).

La grande fontaine de Samson fut installée en 1730.

Elle symbolise la victoire de la Russie sur la Suède.
(Le lion fait partie du blason suédois (bien qu’on ne voit pas beaucoup de lions en Suède). On doit la sculpture de Samson au sculpteur Rastrelli (le père du célèbre architecte) et au fontainier français Sualem.


Le jet d’eau sortant de la gueule du Lion monte à 20 m de haut. C’est le plus haut de Peterhof.

Après de plusieurs mois de restauration, la statue à traversée Saint Petersbourg, pour rejoindre sa place au Palais de Peterhof.

Les visiteurs pourront revoir cette superbe statue dans quelques semaines.

La staue représentant Samson a été redorée (deux couches d’or ), dans les ateliers de Saint Petersbourg. Durant la dernière guerre mondiale elle avait été cachée.

Elle va reprendre sa place au milieu du bassin central.

La restauration a coûté environ 15 millions de roubles (375 000 €) et terminée , avant la saison de fonctionnement des fontaines. Le piédestal en granit a été restauré lui aussi. Il date du début du XIXe siècle, du deuxième Samson, et la dernière restauration a eu lieu en 1928. La qualité de l’eau qui se dégrade est notamment mise en cause dans le mauvais état des monuments.

Et chose importante: la sculpture restaurée a traversé triomphalement Saint-Pétersbourg avant de regagner Peterhof, comme en 1947.

16 avril  2011, Samson passe sur Nevsky Prospect devant la foule.

Le célèbre musée domaine de Peterhof situé dans les environs de Saint-Pétersbourg a inauguré, le 21 mai, la saison estivale avec la fête des Fontaines.

Il va de soi que toutes les fontaines participent chaque soir à une féérie ou se mélangent l’eau, la musique et les lumières! Mais c’est devant la fontaine « Samson » qu’aura lieu le point culminant de tous les événements prévus.

C’est la fête sur la Grande Cascade avec la participation d’environ 300 artistes. Le personnage principal sera l’architecte Rastrelli, artisan de Peterhof. Les paroles qu’il prononcera sont puisées dans des textes historiques. Il s’agit d’une histoire en bref de la figure de Samson, symbole de Peterhof.

Le spectacle costumé relatant l’histoire de Samson débouchera sur un show sons et lumière avec un feu d’artifice en finale.

Le tout pourra être suivi en ligne sur Internet.