En Librairie depuis le 19 septembre 2019

“Officiers et Poètes russes” de Zakhar Prilepine,

Editions des Syrtes

L’ouvrage de Zakhar Prilepine comporte huit essais biographiques consacrés à des poètes et des écrivains russes des XVIIIe et XIXe siècles dont les écrits reflètent leurs expériences militaires. L’auteur s’appuie sur une démarche originale et pertinente : dévoiler le lien entre la poésie de guerre (souvent abondante) de quelques écrivains classiques russes et leurs réelles expériences militaires (aujourd’hui oubliées ou méconnues). Il est vrai qu’il n’existe pas, à ce jour, d’étude qui serait consacrée à cette dimension particulière de la littérature russe.
Nourri par de nombreuses sources historiques, le livre de Prilepine permet de se faire une idée assez précise de l’engagement de ces auteurs dans les différents corps de l’armée et, de ce fait, d’apprécier autrement la teneur autobiographique de leur œuvre.
Prilepine se penche également, le cas échéant, sur les écrits politiques de ses personnages – parfois diamétralement opposées – afin d’esquisser un portrait collectif des cercles intellectuels de l’époque.
Pour appuyer ses analyses, Prilepine fait appel à des sources de première main : mémoires et carnets des écrivains dont il est question, ainsi que des souvenirs de leurs contemporains et cama- rades d’armes. Ces interventions à la première personne permettent de rendre la narration, par ailleurs assez dense et riche en détails historiques, plus vivante et fluide. Comme à son habitude, Prilepine adopte un style familier et nonchalant (bien que parfaitement maîtrisé), en se permettant de fréquents clins d’œil aux lecteurs et une grande proximité avec ses personnages. Un autre mérite du livre consiste à faire connaître des écrits poétiques de grande qualité aujourd’hui tombés dans l’oubli, qui sont ici longuement cités et commentés. On apprécie particulièrement la finesse et la pertinence des analyses littéraires de Prilepine, qui n’hésite pas à dresser des parallèles entre les auteurs étudiés et d’autres époques de la littérature russe, en proposant ainsi une vision plus complète de son sujet.

Auteurs évoqués : Gavrila Derjavine (1743-1816), Alexandre Chichkov (1754-1841), Denis Davydov (1784-1839), Konstantin Batiouchkov (1787-1855), Piotr Viazemski (1792- 1878), Alexandre Bestoujev-Marlinski (1797-1837), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Piotr Tchaadaïev (1794-1856).

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Zakhar Prilepine est né en 1975, a vu ses œuvres traduites dans un vingtaine de langues et plusieurs de ses romans sont adaptés au théâtre et au cinéma. Il termine la faculté philologique (linguistique) de l’Universtité d’Etat de Nijni Novgord.  Il est commandant dans le service des OMON et prend part à des combats en Tchétchénie entre 1996 et 1999.

Zakhar Prilepine a fait partie de la délégation officielle des écrivains russes, invitée par le Salon du livre de Paris en mars 2018.

Les éditions des Syrtes ont publié : Pathologie (2008 et 2018), Le péché (2009 et 2018), Ceux du Donbass (2018).

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336 pages

EAN : 978 2940 628476

Prix : 23€

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Sep

Réédition Vol. 1 “Emigration russe”

   Publié par: artcorusse   dans Livres

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RÉÉDITION du Vol N° 1

SORTIE  BIENTÔT

 Emigration russe en photos, 1917-1947. Ce livre contient un échantillon de photographies prises durant l’entre-deux-guerres.
Elles concernent sans doute la meilleure part du peuple russe, celle qui à été arrachée à sa patrie. Toutes les photos sont légendées.

Réédition bilingue ( français – russe ).

Ce premier ouvrage publié en 1999 est exclusivement en russe. Il fait partie de la collection d’ouvrages sur l’émigration russe. Il sera réédité avec toutes les légendes des photos en français et en russe, comprenant de nouvelles images découvertes  et de 160 pages il passera à 200 pages.

Réédition pour le fin août 2019, à l’occasion des 2O ans de cette merveilleuse collection et à la mémoire de la mère d’Andreï Korliakov et de son père.

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Toutes les livraisons à Paris sont gratuites !

Préciser si vous voulez une dédicace de l’auteur.  Possibilité d’envoi en Amérique (USA, Canada, Argentine…) par bateau, au prix de 15 euros ( l’envoi prend de 2 à 3 mois)

Adressez la commande à :

 korliakov@emigrationrusse.com

” L’ÉMIGRATION RUSSE en PHOTOS” VOL I bis

50€

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Editions Ymca Press

11 rue de la Montagne Ste Geneviève, 75005, Paris

Tél: 01 43 54 74 46

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Août

XXII° Festival d’art russe, Cannes

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

XXIIème Festival de l’Art russe

du vendredi 23 au mardi 27 août 2019

Palais des Festivals et des Congrès, Cannes

Depuis 2006, cinq journées du mois d’août durant lesquelles concerts, danse, peinture, cirque font plonger le public dans une fabuleuse ambiance russe. Le Festival du Jeune Art Russe s’est imposé comme un véritable tremplin pour les talents prometteurs des deux nations.

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PROGRAMME

Du vendredi 23  au mardi 27 août 2019

Horaires : de 16h à 22h

Palais des festivals et des congrès – Espace Toscan du Plantier

Les 100 ans de l’Institut national de la cinématographie

S. A. Guerassimov – VGIK

 

Costumes, photos, peintures, projection de films d’artistes formés par la célèbre école.

L’Institut national de la cinématographie S. A. Guerassimov ou VGIK est un établissement d’enseignement professionnel supérieur situé à Moscou et fondé par Vladimir Gardine en 1919. Cette école prestigieuse forme au cinéma, à la vidéo, à la télévision et aux autres arts de la scène. C’est une des premières écoles de cinéma du monde, ayant compté parmi ses directeurs Lev Koulechov.

Du temps de l’URSS, cette célèbre école était connue sous le nom d’Institut supérieur cinématographique d’État. En 1986, le nom du réalisateur, acteur et ancien directeur de l’Institut Sergueï Guerassimov a été rajouté au nom de l’école où il restera jusqu’en 1970.

Son influence sera énorme sur l’ensemble des cinéastes russes. D’illustres réalisateurs comme Alexandre Sokourov, Andre_! Tarkovski , Nikita Mikhalkov, Serge Bondartchouk, Andreï Kontchalovski, Otar Iosseliani, Karen Chakhnazarov sont passés par cette école.

Elle a reçu le Prix Nika de la meilleurs contrivution à la science, la critique et l’éducation cinématographique.

L’exposition réalisée par la faculté d’art et d’animation VGIK, présente des travaux d’étudiants et professeurs. De la création de costumes aux longs métrages en passant par l’animation et l’infographie, le public découvrira des costumes uniques confectionnés par les étudiants assistés d’une technologie de pointe utilisée au cinéma.

Grâce aux enseignements prodigués (étude de l’histoire du costume, ses techniques de fabrication…), les étudiants ont acquis des compétences particulièrement appréciées qui leur permettent de reproduire un costume historique conforme à l’époque donnée et de proposer de nouveaux moyens d’expression artistique tout en développant leur fantaisie créative.

Des maquettes de costumes issues de la collection « Personnages russes », « Princes russes des Xe-XIIe siècles », héros des films « Rouslan et Ludmila », « Le conte du tsar Saltan », « Ilya Muromets », illustreront l’un des volets de l’exposition.

Autre curiosité du parcours : les différentes techniques d’animation.

En utilisant les matériaux pulvérulents comme le sable volcanique, le café ou encore le sel, les professeurs et les étudiants dévoilent la technique de création de la « peinture vivante », la prise de vue image par image ainsi que d’autres techniques appliquées dans l’animation. A l’aide d’un outil d’animation, d’un pinceau et de ses doigts, l’artiste anime la mer, les nuages, un vieillard dans son bateau…

Oscarisé pour le film d’animation d’Alexandre Petrov « Le vieil homme et la mer », inspiré du court roman d’Ernest Hemingway, VGIK excelle dans le domaine et donne à la Russie sa seconde victoire aux Oscars. Il est le premier film d’animation à être réalisé en IMAX.

L’exposition s’attachera à présenter par ailleurs les maquettes des marionnettes professionnelles et les décors miniatures réalisés également par les étudiants et les professeurs, au cours de la réalisation des films projetés dans le cadre du Festival.

Une installation particulière est consacrée à l’œuvre de Paulo Coelho « L’Alchimiste » (avec l’aimable autorisation de l’auteur) : une série d’images transformées sera projetée sur trois écrans plasma. Cette expérience fascine le spectateur par une combinaison de mouvements, de paroles et de musique.

(Durée de la démonstration – 20 minutes).

Enfin l’exposition offrira aux visiteurs l’opportunité d’une expérience participative exceptionnelle. Ils pourront non seulement découvrir les secrets de la création de la coiffe traditionnelle russe « kokochnik » mais aussi animer une marionnette à l’aide d’une caméra en filmant image par image.

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Du vendredi 23  au mardi 27 août 2019

Horaires : de 16h à 22h

Esplanade Georges Pompidou – devant le Palais des Festivals et de Congrès

« Majorettes  Sourgoutianotchka »

L’ensemble a été créé il y a 15 ans sous la direction artistique et chorégraphique de Lilia Sourgoutcheva et connaît depuis un grand succès populaire avec ses mises en scène théâtrales à sa bonne humeur communicative.

L’énergie et l’habileté technique dont font preuve les majorettes ont assuré à la troupe une renommée au-delà de la ville de Sourgout et du district autonome des Khantys-Mansis, en Sibérie occidentale.

Venu également de Sourgout, l’Orchestre « Sourgout Express-Band », vient de fêter ses 50 ans et bénéficie lui aussi d’une belle cote de popularité. Dirigé par Valérie Sanine, directeur artistique et chef d’orchestre, et Tatiana Sanina, chef d’orchestre, il est l’ambassadeur de la ville au-delà des frontières de la région et sa réputation lui a permis de travailler sous la direction de chefs étrangers, parmi lesquels Strefen Chenet (Canada), Mary Ann Krag et Dan Rager (Etats-Unis), Brangt Aklung (Suède)… Autant de collaborations qui permettent à l’orchestre de dévoiler son riche répertoire allant du jazz aux partitions classiques en passant par les mélodies populaires traditionnelles.

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Vendredi 23 août 2019 à  20h30

Palais des festivals et des congrès – Grand auditorium Louis Lumière

Ballet folklorique d’Ingouchie

Direction :  Doskhoev Magomet Bachir, Maître émérite des arts de la République d’Ingouchie
Direction artistique : Gadaborchev Ruslan, Maître émérite des arts de la République d’Ingouchie

L’Ensemble de danses populaires d’Ingouchie, république russe du Caucase, enclavée entre l’Ossétie du nord et la Tchétchénie, a été créé en 1993. Il présente de nombreux spectacles à travers le monde, riches et variés, dont le patrimoine chorégraphique et musical remonte à l’Antiquité. Depuis des siècles, les chants et danses basés sur les rites et coutumes du peuple Ingouche perpétue les traditions du passé et occupent une place importante dans la vie sociale. La danse exprime l’âme du peuple. Elle est de préférence pratiquée en costumes traditionnels chatoyants et se caractérise par des pas rapides et énergiques de l’homme, appuyés par l’emploi démonstratif des bras, s’opposant à des mouvements lents et fluides de la femme. Chaque représentation évoque une fête. La grâce et la douceur des danseuses et la virtuosité des mouvements énergiques des garçons en témoignent.

Tarifs à partir de 10€,

Billetterie : 04 92 98 62 77

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Samedi  24 août 2019 à 20h

Palais des festivals et des congrès – Salon des Ambassadeurs

“La nuit russe”

Dîner spectacle sur le thème du cinéma

Au programme :

  • Spectacle folklorique d’Ingouchie
    Une plongée dans les traditions festives d’un peuple du Caucase.
  •  Airs d’opéra avec les solistes de l’Académie des jeunes chanteurs du Théâtre Mariinski.
    Un rendez-vous musical qui mettra à l’honneur les jeunes talents de cette académie prestigieuse.
  • Concert d’Alexandre Oleshko et Marie Karné, deux chanteurs populaires de variété très prisés du public russe.
  • Intermèdes des artistes du célèbre Institut national de la cinématographie VGIK pour célébrer son 100ème anniversaire.

À l’occasion de cette soirée, un trophée réalisé par le sculpteur Zourab Tsereteli sera remis à une personnalité pour sa contribution au renforcement des relations culturelles entre la Russie et la France.

À 22h, les participants auront le privilège d’assister, depuis la terrasse panoramique, au feu d’artifice de clôture du Festival d’Art Pyrotechnique de la firme Lux Factory.

Dîner réalisé sous la direction d’Alain Roy, Chef du casino Barrière Cannes Croisette

Tarifs  : 160€

Réservation :  04 92 98 62 77

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Lundi  26 août 2019

Palais des festivals et des congrès – Salle Estérel

Journée cinéma russe

A l’occasion du centième anniversaire de l’Institut national de la Cinématographie S. A. Guerassimov – VGIK

Films en V.O. sous-titrée

Présentation de travaux d’école et longs-métrages de grands maîtres du cinéma russes et de  jeunes talents formés par l’Institut.

13h30 – 15h15

– Travaux d’école 7 courts métrages de fin d’étude

«Un Petit Bateau » film d’animation de Anastasia Mahlina (2018 – 5.31 min)

Production : VGIK

Anastasia Makhlina est née à Dmitrov le 28 avril 1994 et est entrée au VGIK en 2013 (classe de N. Dabija).  « Le Petit bateau » est son court métrage d’animation de fin d’études. Le film a été récompensé par le prix du festival VGIK et du Japan Media Arts festival.

Synopsis : Une petite fille et son ami, un éléphant, jouent et rient ensemble. Mais tôt ou tard, nous quittons l’enfance, parfois même sans nous en apercevoir.

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«Mon Etrange Grand-Père » de Dina Velikovskaya (2011 – 8.43 min)

L’histoire poétique d’une petite fille et de son grand-père, inventeur génial.

Production : VGIK
Scénario :  D. Velikovskaya, Directeur : A. Didichenko
Caméra : A. Vertiakov, Décors : Dina Velikovskaya
Musique : M. Goutnik, E. Kadimsky
Réalisation : Dina Velikovskaya (classe de Latsisse et Gornostayeva)

Dina Velikovskaya est née en 1984 dans la région de Moscou. Diplômée du VGIK (décors de théâtre et mise en scène multimédia), elle participe à de nombreux festivals nationaux et internationaux en France, au Canada, en Pologne, en Allemagne, en Israël et en Serbie et a été récompensée en 2018 par le Prix du Président de la Fédération de Russie « Pour la contribution au développement de l’animation russe ».

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« Les Assassins » d’ Andreï Tarkovski (1956 – 20.38 min)

Production : VGIK
Scénario : A. Gordon, A. Tarkovski, Caméra : A. Alvarez et A. Rybin
Réalisation : Andreï Tarkovski.

Andreï Tarkovskii est né en 1932 dans la région d’Ivanovo. Il est le fils du célèbre poète Arseni Tarkovski. En 1954 il entre au VGIK (Département réalisation, classe de Mikhail Romm) et 8 ans après sort son premier long-métrage, « L’enfance d’Ivan », couronné du « Lion d’or » de la Mostra de Venise. En 1969, le film « Andreï Roublev » reçoit un Prix spécial de la presse au Festival de Cannes et, en 1972, il obtient le Grand prix du Festival pour « Solaris ». Suivent « Miroir » et « Stalker », puis après avoir quitté l’URSS au début des années 80 pour l’Italie, ses deux dernières œuvres, « Nostalgie » et « Sacrifice ».  Considéré comme un des plus grands réalisateurs russes, il a réalisé sept longs-métrages qui le placent parmi les maîtres du 7ème art. Tarkovski meurt en 1986 et est enterré en région parisienne au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Interprètes : U. Flayte, A. Gordon, V. Vinogradov, V. Novikov, U. Doubrovine, A. Tarkovski, V.  Choukchine.

Synopsis : Adapté de la nouvelle « les Tueurs » d’Hemingway, cette parodie d’un film de gangsters américain, «Les Assassins» nous emmène dans un bar des années vingt. Deux tueurs rentrent dans le bar et menacent le barman, le cuisinier et l’unique visiteur.  Les deux hommes ont reçu le contrat de tuer Ole Andreson et l’attendent au bar.

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« Le Point de Bifurcation » de Leonid Gardache (2018 – 24 min)

Production : VGIK
Equipe de production : A. Sokolova, Scénario : L. Gardache, M. Sochinskaya
Caméra : A. Kitayzev, Décors : Daria Franzovna
Musique : M. Edison
Réalisation : Leonid Gardache (classe de V. Khotinenko et Fenchenko)

Leonid Gardache est né à Moscou. Diplômé du VGIK (technicien du son), il a également travaillé au Bolchoï en tant qu’ingénieur vidéo.

Synopsis : Suite à une mauvaise blague, Artiom et ses amis sont arrêtés par la police. Le policier cherche à comprendre ce qui s’est passé et qui en le responsable.

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« Une Lourde Besogne des Déesses du Destin » de Piotr Bouslov (2002 – 16.16 min)

Le destin est imprévisible.  Il change à son avantage même les plans des hommes les plus audacieux.

Production : VGIK
Scénario : A. Migachev, Caméra : D. Gourevitch
Décors : U. Obedkova, Musique : D. Kalachnik
Réalisation : Piotr Bouslov

Diplômé du VGIK (classe de K. Chakhnazarov et de V. Abdrachitov), Piotr Bouslov est né le 1er juin 1967.  En 2003 sort son premier film « Bumer », un drame policier qui devient immédiatement un film culte. Ses projets suivants connaissent le même succès.

Interprètes : V. Gerasseva, S. Alimamedov, K. Bouslov, A. Babenko, A. Merzlikin, V. Vdovichenkov, M. Chalaeva

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« En Avant Maestro » de Karen Chakhnazarov (1975 – 21 min)
D’après la nouvelle de Vassili Choukchine.

Production : VGIK
Caméra : V. Chevzik, Décors : N. Oussachev
Réalisation : Karen Chakhnozarov et V. Choukchine

Karen Chakhnozarov est né en 1952 à Krasnodar. Diplômé de la faculté de réalisation du VGIK (classe d’I. Talankin), il acquiert la notoriété avec les films « Nous venons du jazz », « Soir d’hiver à Gagra », « Le Messager », « La ville Zéro » et « L’Assassin du tsar » où il prédit la chute de l’URSS. Lauréat de plus de cinquante prix de festivals internationaux, il participe au Festival de Cannes 1991. Karen Chakhnozarov dirige aujourd’hui les Studios Mosfilm, la plus grande société de production cinématographique de Russie.

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« Une Dernière Feuille» de Djemma Firsova (1958 – 9.12 min)

Production : VGIK
Caméra : 
A.Trofimov, R. Rouvinov, Décors : U. Vechersky
Réalisation : Djemma Firsova

Djemma Firsova est née à Samarcande en Ouzbékistan le 27 décembre 1935. En 1945 sa famille déménage à Kaliningrad. Diplômée de l’Institut VGIK (1960, classe de A. P. Dovgenko) elle a joué dans de nombreux films. Passionnée par le documentaire, Djemma intègre le Studio central des films documentaires (CSDF) et a dirigé plus tard le département de films documentaires au sein des Studios « Ecran ».

Interprètes : N. Abramova, L. Cadochnikova, O. Iosseliani

Synopsis : Adaptation cinématographique de la nouvelle éponyme d’ O. Henry.

Deux artistes, Siu et Djonsi, partagent un studio dans un quartier à l’ouest de Washington Square. Djonsi, est atteinte d’une grave pneumonie et pense qu’elle mourra quand la dernière feuille de la branche qu’elle voit par la fenêtre tombera. Il semble que rien ne puisse la sauver. Behrman, un artiste pauvre qui vit au rez-de-chaussée de l’immeuble, décide de faire tout ce qu’il peut pour la sauver.

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16h-17h15

« Hoffmaniada » – Long-métrage d’animation de Stanislav Sokolov (2016 – 75 min)

“Hoffmann a créé l’âme, Chemiakine a peint des poupées, nous leur insufflons la vie…”

Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, jeune juriste, musicien et écrivain[est le personage principal du film.  Il vit deux vies à la fois, l’une c’est la réalité d’un village allemand, l’autre le transporte dans son propre univers littéraire où il se heure aux méchants qu’il a créés sur le papier. Il ne cessera   de défendre l’amour et la beauté au milieu des complots qui se referment sur lui.

Réalisation : Stanislav Sokolov
Scénario : Stanislav Sokolov et Viktor Slavkin
Equipe de production : U. Slacheva, B. Machkovtsev, N. Makovsky
Musique :  Shandor Kalosh
Décor : E. Livanova, M. Chemiakine

Interprètes : V. Koshevoy, V. Polounin, N. Fisson, A. Libabov, A. Artamonova, A. Petrenko, P. Lubimtsev, A. Shirvindt

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18h – 19h30 :

« Le Taureau » – Long métrage de Boris Akopov (2019 – 99 min)
Présentation en avant-première française.

Réalisation et scenario : B. Akopov
Equipe de production : F. Popov, V. Malichev, M. Chechelnisky
Caméra : G. Filatov

Interprètes : U. Borisov, S. Miloslavckaya, A. Kondrachova, E. Konjametov, A. Samsonov, I. Savochkine, A. Levine, S. Dvoynikov, R. Kolotouhin

Synopsis : Années 90. Des étals vides dans les magasins, un gouffre économique, des drames qui se déroulent pratiquement à chaque coin de rue. Anton Bykov, surnommé “Byk” (Le taureau), jeune leader d’une organisation criminelle, est obligé de gagner sa vie par n’importe quel moyen, pour faire vivre sa famille. Après une fusillade de quartier, Anton se retrouve au poste de police, d’où le sort un des chefs mafieux de Moscou. En échange, il demande à notre héros un service, petit, mais dangereux.

Projections en accès libre sur invitations à retirer à la billetterie du palais des Festivals et des Congrès, dans la limite des places disponibles.

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Mardi 27 août 2019 à 20h30

Palais des festivals et des congrès – Grand auditorium Louis Lumière.

Théâtre d’Opéra et de Ballet du Bachkortostan

« La Bayadère »

Hommage à Rudolf Noureev

Musique : Ludwig Minkus
Livret : Marius Petipa et Serguei Khoudekov
Chorégraphie : Rudolf Noureev.

Le Théâtre d’Opéra et de Ballet de la République du Bachkortostan créé en 1938 a présenté son premier ballet en 1940 et connaît en 1944 un beau succès avec le ballet patriotique de Zaguir Ismaguïlov et de Léo Stepanov « le Chant des cigognes ». Un an plus tard, Rudolf Noureev assistera à l’une des représentations et ce sera une révélation. Elle le conduira à commencer la danse à travers le folklore avant d’intégrer la troupe de ce ballet.

Depuis sa création le théâtre a présenté plus de 100 spectacles et s’est produit aux Pays-Bas, en Chine, au Mexique, au Brésil, au Portugal et aux Etats-Unis. Le Théâtre est également membre de l’Association des théâtres musicaux et participe à de nombreux festivals dont « Les Saisons russes », « Le masque d’or », le Festival de danse à Bangkok. La troupe collabore depuis des années avec Yuri Grigorovitch, ancien directeur de ballet du Bolchoï, qui a mis en scène à Oufa sept spectacles. C’est à son initiative qu’a été créé en 1993 le Festival Rudolf Noureev, dont les premiers pas artistiques ont été faits à Oufa.

Dernier ballet de Rudolf Noureev, La Bayadère est à la fois un somptueux rêve oriental et le testament chorégraphique d’un danseur flamboyant. Pièce maîtresse du répertoire russe, ce ballet a été présenté en France pour la première fois dans son intégralité en 1992, date de sa création à l’Opéra de Paris. Les amours contrariées de la danseuse hindoue Nikiya et du noble guerrier Solor, chorégraphiées par Marius Petipa sur une musique de Ludwig Minkus, n’ont été révélées en Europe qu’en 1961, lors d’une tournée du Kirov dont Noureev allait profiter pour quitter définitivement sa terre natale…

Seul le Royaume des Ombres, extrait de l’acte III et considéré comme un sommet de l’art chorégraphique, était alors dansé en Occident. Transmise par des générations de danseurs, La Bayadère a connu de multiples adaptations avant de nous parvenir dans celle que nous connaissons aujourd’hui. En s’inspirant de la version qu’il avait lui-même dansée, Noureev a recomposé le ballet, proposant un spectacle à son image : étincelant et virtuose, servi par les décors et des costumes chatoyants inspirés de l’ancienne Perse et d’une Inde fantasmée. La Bayadère est restée une fête pour les yeux, avec ses morceaux de bravoure et ses grands mouvements d’ensemble. Le Théâtre reprend cette chorégraphie de Noureev en hommage au célèbre danseur et chorégraphe dont la famille était originaire d’Oufa, capitale de la république Bachkortostan sur le versant occidental de l’Oural.

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Tarifs : Carré d’Or : 50€, Catégorie 1 : Plein : 36€

/ Groupe : 32€ / Abonnés : 32€/ Jeunes -26 ans : 28€ / Enfants – de 10 ans : 10€

Catégorie 2 : Plein : 30€ / Groupe : 26€ / Abonnés : 26€/ Jeunes – 26 ans : 15€ / Enfants – de 10 ans : 10€

RÉSERVATION BILLETTERIE

Billetterie du Palais des Festivals et des Congrès : 04 92 98 62 77
RÉSERVER

 

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Juin

Vente d’art russe, Étude Magnon Wedry

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Vente d’Art Russe

Samedi 15 juin 2019 Salle 14 à 14h

Expositions publiques:

Vendredi 14 juin 2019, de 11h à 18h

Samedi 15 juin 2019, de 11h à 13h

Drouot-Richelieu, 75009, Paris

Responsable de la vente : Alexandra Gamaliy.

Experts : Arthur Gamaliy, Nicolas Tchernetsky, Piotr Kasznia.

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Sommaire de la vente:

4 Gravures-Lithographies-Affiches, Photographies, Ephemera-Manuscrits-Documents.

4 Deux siècles de typographie russe (Livres anciens et modernes)

4 Lifar et les ballets russes

4 Médailles-Militaria-Numismatique

4 Argenterie

4 Orfèvrerie-Porcelaine-Objets d’art

4 Icônes

4 Peinture-Sculptures-Dessins

4 Paul Cmaroff (1874-1950)

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Extrait du Catalogue

Tannauer, Johann Gottfried (1680 – 1737), d’après.
Gravée par Wortmann Christian-Albert (1680 – 1760).
Portrait d’Anna Petrovna de Russie et la Duchesse de Holstein- Gottorp.
35,5 x 24 cm; 38 x 26,3 cm. 250 / 300€

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Portrait de Pougatchev dans la captivité. Gravure par Hillers, circa 1780. 24,1 X 15,8 cm . Rare.  250 / 300 €

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La Maison Romanov. 1613-1917 lithographies en couleurs, porte-folio d’editeur.

200 / 300€

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L’affiche publicitaire pour les timbres patriotiques eu profits des orphelins des combattants de la guerre.
Petrograd, impr. Lavrov, 1915, 33 x 41,5 cm. 350 / 400 €

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LECUIRE Pierre. Dédale. Paris, Pierre Lecuire, 1960 ; in-4 (33,5 x 19 cm), en feuilles, sous chemise en cuir comportant une eau-forte de Lanskoy, emboîtage muet cartonné à attaches de l’édition. Edition originale et premier tirage illustrée limité à 190 exemplaires, ex. N° 157 sur vergé pur chiffon signés à la plume par l’éditeur et l’artiste. 650 / 800€

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Ensemble de photos de Moscou.  Nouveau temple du Sauveur, Grand palais impérial, la Tour Spasskaya, monastère Tchudov, Grand Canon, la cathédrale de l’Assomption, la cathédrale Wassili Blagenny.

Les épreuves sur papier salé, albuminé contrecollés sur cartons, entre 18 x 25 cm et 19,5 x 25,5 cm. 800 / 1000 €

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Des invités aux fiancailles du Tsarevitch Nicolas et de la princesse Alex de Hessen à Cobourg. Photographie pzr E. Uhlenhuth, Coburg 1894. 21,5 X 16 cm. 500 / 600€

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Portrait de Saint Jean de Cronstadt. Vers 1890.Photographie par Y. Yakovlev. Cronsdadt. 0,5 X 16,” cm. 300 / 400€

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Declaration Sr. Groß-Czaarischen Majestät Bestallter General-Feld-Marschall Und der Zeit bey denen Hohen Nordisch-Alliirten Trouppes in Vor-Pommern… General Menchikov19,5 x 15,2 cm) de 4 pp. 150 / 200 €

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Ensemble de 5 décrets (oukaz) des empereurs russes et de 2 ephemera. 1722-1778.

1000 / 1200 €

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Stieglitz, Ludwig, baron 1779- 1843. Lettre au baron Rothschild, 18 janvier 1838, Saint Petersbourg, 4pp 21 X 27 cm, en français. 200 / 300€.

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Perovski, Léon, comte, 1792 – 1856, Loujine Ivan 1802 – 1868. Certificat d’enterrement de Mlle Chambeau à Moscou en 1845. 170 – 200€

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KAVELINE, Alexandre Alexandrovitch (1793–1850), Gouverneur général de guerre de Saint-Pétersbourg.
Passeport de Félix de Bouquet, conseiller d’État au service de Russie, attaché au conseiller secret et ministre des Finances de Pologne prince Franciszek Ksawery Drucki–Lubecki. Délivré le 07.05.1843. Signé par le général A. Kavelin. 4 pp., 42 cm. 450 / 500 €

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Prince Romanovsky Serge Géorguievitch, 8-ème duc de Leuchtenberg (1890–1874). Seize pages en russe, 27 x 20,5 cm. 800 / 1000 €

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ANNENKOV, Georges (1889-1974) Ensemble de correspondances, contrats, etc.

300 / 400 €

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KERSNOVSKI, Anton Antonovitch. 1907-1944. L.A.S. adressée à Nicolas Touroveroff, 19.07.1943, 4 pp., 21 x 13,5 cm. On joint une enveloppe à l’adresse de N. Touroverov, signée au verso par Kersnowski. 1 200 / 1 500 €

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Doboujinsky, Mstislav Valerianovitch (1875 – 1957) L.A. en carte pôstale adressées aux artistes Nicolas et Maria Iszelenoff, représentant la tableau “Vytautas le Grand” peint par Douboujinsky pour l’ambassadeur de Lithuanie en 1930.
600 / 800€
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KRIOUKOFF, Vassili. 1893-1955. L.A.S. à Nicolas Turoveroff. Vanves, 23 mai 1938. – 1 pp. in-4. 200 / 220 €

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DANILOFF, Ivan. Poème autographe. 31 avril 1941. – 1 p. in-4. 150 / 200 €

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POLIAKOVA-Cantacuzène, Irina, princesse. Poétesse, L.A.S. à Nicolas Turoveroff.
Paris, 18 septembre 1941. – 2 pp. in-4. 150 / 200 €

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Agoult, Charles de, “Bon dieu! qu’ils sont bêtes ces français!” Traduit de l’allemand pr un étudiant de l’Université Impériale de Moscou I. Venssovic. Moscou, imp. A. Réchetnikov, 1793. 8°, reliure de l’époque. 1 100 / 1 200 €

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KEPPEN, Petr. Sur la viticulture et le commerce du vin en Russie. St.-Pétersbourg, imp. de Karl Kray, 1832. 1 000 / 1 200 €

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JOUKOVSKI, Vassili. Le chant à l’occasion du serment de l’héritier. Musique par le comte Micha Wielhorski, Saint Petersbourg, 1834. 500 / 600 €

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FILIMONOV, Georges. Description des objets faisant partie du Musée russe de Paul Korobanov. Moscou, 1849. Folio. Manquent toutes les planches lithographiées. 400 / 600 €

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LASAREV, Alexandre & BESTOUJEV, Alexandre. L’Addio: Arietta. St.- Pétersbourg, 1850. Envoi autographe. 300 / 400 €

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L’évangéliaire. Vienne, 1857. Grand in-4°, tranches dorées, quatre portraits d’évangelistes en gravure. 400 / 500 €

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Almanach du Ministère de la Marine pour l’année 1882. St.-Pétersbourg, 1882. 350 / 400 €

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Maltsev, Alexis, “Bon Voyage ” calendrier de voyges à l’étranger. Saibnt Pétersbourg, 1892. 320 / 350 €

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Lot de 4 ouvrages francais sur l’histoire militaire russe:
1) LABAUME, Eugène. Relation circonstanciée de la campagne de Russie en 1812. Paris, 1820. Le prepier récit de la campagne de Russie par un témoin oculair. Labaume (1783–1849) était un ingénieur hydrographe au service du Prince Eugène Napoléon.
3) COMTE PHILIPPE DE SÉGUR (Général). 1812-1912. Napoléon. Texte tiré de La Campagne de Russie 1812. 54 planches en couleurs. 2 Planches double. Paris, Ernest Flammarion, Lapina, 1912.
4) Les uniformes de l’armee russe. Paris, 1888.

300 / 400 €

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OSTROGORSKI, Alexandre. La parole vivante. St.- Pétersbourg, 1917. Desin Bilibine. 50 / 80 €

f

les pensées de Casaques. N° 6-1, 14-15 pour 1923 et N° 20, 22, 23 poour 1924.
500 / 600 €
f
Kerensky, Alexandre. La Révolution russe (1917); Paris Payot 1928.
40 / 60 €
f
Berdaiev, Nikolaï, autographe; La philosophie de l’exprit libre. Paris édition Ymca press 2 vol. 1929. 1 000 / 1 200 €
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( Alexandre Benois et Alexandre Serebiakoff) POPOFF, Alexandre. Grégoire Orlov. Paris, édition de l’auteur, Illustrations d’Alexandre Benois et A. Sérebriakoff. Envoi autograph. 2 000 / 2 500 €

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Les Ballets Russes et AlII, Bel ensemble de 31 programmes 1907-1950. Comodia illustré 1912, La Chauve-souris de Moscou de Nikita Balieff, le tsar Ivan le Terroble , Serge de Diaguilev – Ballets russes: programmes officiel 1928, Anna Pavlovna, Chaliapine; Original Bllet Ruse u Col. W. de Basil. 600 / 800€

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Target, Jean (1910 – 1997). Masine, Léonide – autographe. Deux dessins représentant Masine dans le ballet “Tricorne”. Grand Bllet de Monte crlo Sion de Paris oct-nov 1949. Sanguine signée en bas à droite et dedicacée par L; Massine à gauche: “A Jean Targuet, Léonid Masine“. 31 X 22,5 cm. 400-500 €

f

LIFAR, Serge (1905-1986)
Ensemble de trois tirages argentiques par S. LIDO, Boris LIPNITZKI et anonyme.

400 / 450 €

f

Icar.
Feutre sur papier. 27,0 x 20,6 cm. Dédicace autographe a André Hofmann.

400  / 500€

f

Serge Lifar à l’Opéra. Paris, Thibault de Champrosay, 1943. In-4, cartonnage d’éditeur. Illustré en couleurs. Exemplaire numéroté. Envoi autohraphe de Serge Lifar a Jacques ROUCHé (1862-1957). 800 / 1 000€

f

ANNENKOV, Georges (1889-1974) Paris. Lithographie. 59 x 40 cm.

100 / 150 €

h

PAUL Ier (1796-1801) 5 Roubles 1800. Or.

3 500 – 4 000 €

f

Médaille en mémoire de Ivan Betskoy, de la part du Sénat, le 20 novembre 1772. Médalier Carl von LEBERECHT. Bronze, 65 mm.
Provenance: Collection John Lawson (notice dans l’étui). 400 – 500 €

f

Médaille commémorative de 250 ans de la Garde russe et de 250 ans de la bataille de Narva en 1700. Bronze, diamètre : 59 mm. Portrait profil de Pierre
le Grand par Du Vivier. Monnaie de Paris 1970 pour l’Association des Amateurs du Passé Militaire Russe. 300 – 400 €

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Insigne de l’ÉCOLE D’ARTILLERIE CONSTANTIN DE SAINT-PÉTERSBOURG
d’orfèvre (illisible). 47 x 32,5 mm. Poids : 24 g.

d Insigne de l’ÉCOLE D’ASPIRANT N° 6 DE MOSCOU
Argent et émail modifié sous le gouvernement provisoire, les insignes impériaux arasés sur l’aigle, le monogramme et écrou. 39 x 39 mm. Poids : 24 g.

d Insigne du CORPS DES PAGES Bronze doré et émaillé (accidents restaurés). Fixation par vis et écrou. 45 mm.

d Insigne de l’ORDRE DE SAINT-NICOLAS LE THAUMATURGE pour la Croix Rouge Bronze doré émaillé. Croix anglée d’aigles impériaux et de glaives. 41 x 38 mm.

300  – 500 € chaque insigne.

f

KOZLOV, Feodor Efimovitch, caporal au Bataillon combiné de la Garde.
Ensemble de 2 objets:
1) Insigne du Bataillon combiné de la Garde (pour la troupe). Créé en 1883. Bronze argenté et émail. Remis au caporal Kozlov.
L’insigne était payé par le Cabinet de l’Empereur et représentait un brevet de bonne conduite.

Cf.: Gmeline, Patrick de & Gorokhoff, Gérard. La garde impériale russe : 1896-1914. Paris, Charles-Lavauzelle, 1986, pp.137-142.
2) Certificat pour l’insigne du Bataillon combiné de la Garde remis au caporal Kozlov. Signé par le commandant du Bataillon Serge Ozerov (1852-1920).

f

SOLOGOUB, Léonid Romanovitch (1884-1957) Ensemble de 3 objets lui ayant appartenu : Photo de Léonid Sologoub, une croix et l’insige de l’Académie d’Architecture. 800 – 900€

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Général-major Christo Koïtcheff (1863-1917), héros de la Grande guerre, avec son envoi. Portrait photographique parM. Knijnik, 1913. 17,2 X 11 cm. 300 – 400€

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Pistolet caucasien à silex. Travail de Koubatchi, vers 1850-1870.
Monture recouverte de garnitures en argent ouvragées et niellées. Boule de calotte à anneau également en ornements dorés. Mécanisme à revoir. Absence de baguette. Long. 48 cm. 2 500 – 2 800 €

h

Boîte à thé en argent, de forme rectangulaire, arrondie aux angles, reposant sur quatre pieds- boule. Sur quatre faces, les appliqués, repoussés et ciselés en relief représentant des scènes à la chinoiserie. Mikchailovitch, Nigni-Novogorod, 1887. Maître- 1872-1901. Haut. 17,5 cm – L. 10,5 cm Poids : 632 gr.

2 200 – 2 500€

f

(de gauche à droite ) d Cuillère à dessert en argent vermeillé et niellé.
Long. 17 cm. Poids : 26,5 gr. 100- 200 €

d Cuillère à caviar en argent et vermeil.
Long. 16,5 cm. Poids : 31 gr. Dans son écrin orné d’une église. 300 – 400 €

d Cuillère à bortsch en argent vermeillé et niellé. Long. 20 cm. Poids : 51 gr.
Dans son étui. Provenance du château de Kériolet, propriété  Charles ou Henri Chauveau, épou de la princesse Zénaïda Youssoupoff, née Narychkine (1809-1893). 300 – 400 €

f

Deux timbales en argent. Poinçon d’orfèvre: ” HAC “. Haut : 9 cm. Moscou, 1878. Poids : 42,7 gr. 120 – 150 €

f

Ménagère en argent composée de 18 pièces. Russie 1908-1917. Poiçon de titre : 84 Kokochnik à droite. 150 – 200 €

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MONTRE À ANCRE ornée de médaillon représentant l’Empereur Napoléon Ier et le Tsar Alexandre Ier de Russie se serrant la amin ) Tilsit en 1807.
Ray & Montague, London, XIXe siècle. Cadran en émail blanc, chiffres arabes, aiguilles en métal blanc. Mouvement en laiton doré, coq uni portant l’échelle et index pour la réglage, échappement à ancre de côté, balancier en laiton, piliers cylindriques, cache poussière. Boîtier en métal doré, ciselé en relief. Diam. 59 mm.

Conservée dans un étui en maroquin rouge doré doublé de soiue portant les initiales brodées “N 0 ”
Medaillon: Peibntre anonyme du début du XIX siècle, Ecole Française. Miniature de forme ronde en émail polychrome. Début du XIXe siècle.

Diam.: 4,4 cm.
Accidents et usures à l’émail. 2 000 – 2 500 €

f

Présentoir à caviar en porcelaine provenant du Service du Grand duc Paul Alexandrovitch de Russie. France, Paris, début du XXeme. 12,6 X 9,6 cm.

Ce présentoir fait partie du service commandité par le Grand-duc Paul lors de son exil à Paris de 1902 à 1913. Rare et beau. 1 200 – 1 300 €

f

Paire de candélabres en bronze à six lumières représentant un couple de faunes juvéniles. (Ils portent dans leurs bras une chouette et ses petits, chaun sous un cep de vigne dont les brabnches forment bras de lumière, desquelles sort un serpent, le piètement à patin dorée repose sur quatre escargots bruns).

Saint-Pétersbourg, Manufacture de F. Chopin, 1852.
Haut. 68 cm.
Quelques bobèches restaurées et détachées, manquent une tete de serpent et un bras de lumière. ( Ces candélabres sont d’après le modèle de Clodion (1738 – 1814) commandité pour l’Arsenal du Palias de Gatchina, actuellement au Palais de Pavlovsk. Il existe une autre paire au musée de Gatchina, c’est donc une troisème paire connu à nos jours.) 3 000 – 5 000 €

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Ensemble de 8 assiettes en porcelaine aux armes de la famille Narychkine, à bords chantournés à décor en relief, légèrement creuses, ornées au centre des armoiries polychromes et or de la famille sous couronne, filet or sur le bord.
Vers 1900. Diam. 24,5 cm.
Marque de la manufacture de Pirkenhammer. Karlsbad, Empire Austro-Hongrois, 1873-1918. Bon état. 500 – 600 €

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Triptyque de voyage avec au centre la Vierge Marie, le Christ et St Jean Baptiste. A gauche Pierre et Paul entourant Saint Nicolas, à droite, la Mère de Dieu secourant les égarés.
Tempera sur bois. Conservée dans un encadrement en argent 84 zolotniks ciselé avec crochets de suspension et fermoir. Orfèvre en partie illisible.
Russie, vers 1800.
Poids brut: 108,1 g. H. 9 x L. 14,5 (ouverte) – 5 (fermée) cm. 600 – 800 €

f

Triptyque de voyage représentnt au centr la ormition de la Vierge, conservé sous un oklad en argent.Entouré à droite de la nativité de la Vierge Marie et à gauche la Vierge de Petchersk-Svensk, à ses côtés se tiennent les deux fondateurs du célèbre monastère: Kievo-PetcherskaÏa Lavra. Cette icône fut en effet peinte par un religieux de ce monastère le bienheureux Alipi. Poiçon tite illisable, Poiçon d’orfèvre “H.A. “, non identifié. Tempera sur bois, dans un encadrement en métal. Travail russe de la fin du XVIII-e siècle. Ouvert : H. 9 cm – L. 24,5 cm
Fermé : H. 9 cm – L. 8 cm. 1 200 – 1 500 €

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Icône de Sainte martyre Barbara. Tempera sur bois, sous oklad en vermeil, conservée sous verre dans son coffret d’origine en bois noirci incrusté de filets de laiton et bronze doré. Poiçon – titre : 84, Moscou, 1880-1890. Poiçon d’orfèvre : “C.R.” non identifié.
Icône : H. 5cm -L. 4,5 cm. Coffret: H. 9,5 cm-L. 8,7 cm.

400 – 450 €

h

LADURNER, Wilhelm-Adolf (1799-
Portrait du Grand-Duc Michel Pavlovitch de Russie. Circa 1830. Huile sur toilr, 37,5 X 24,5 cm

Il est representé en surtout du Régiment de la garde à cheval avec les insignes de aide-de-camp de l’empereur. 6 000 – 8 000 €

f

Gagarine, Grégoire Grigorovitch, prince 1810-1893. Portrait de Cosaque de la ligne du Caucase. Deuxième quart du XIXe siècle. Aquarelle 29,0 X 23,0 cm

2 500 – 3 000 €

f

Stein, vera Fedorovna (Théodorovna 1881-1971) Portrait de Jacob Solnychkine, sous officier de la L.G. Sotnia du Terek de l’Escorte personnells de l’Empereur (Konvaï) 1915. Plâtre Colorié. Haut 45,5 cm. Signa en bas sur la base en caractère cyrilliques : ” V. Stein “. Au revers de la base, étiquette avec une mention manuscrite idantifiant le modèle, localisé à Mogilev et daté du 4 oct 1915.

4 500 – 5 000 €

f

Ivan Ivanovitch KOWALSKI (1839- 1937) Paysage avec fleuve
Huile sur toile, signée an bas à gauche, petits craquelures, 60 x 73 cm

200 – 300 €

f

BENOIS, Albert Nikolaévitch (1852 – 1936)
lettre: paysage avec un pont ferroviaire, signée en bas à droite et datée 1929, 4 pp., 19 x 15 cm. 1 600 – 1800 €

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STELLETSKI, Dimitri Semionovitch (1875 – 1947)
Dans une chapelle.
Dessin à la mine de plomb, 29 x 29 cm. Signé en bas à droite.

3 000 – 4 000 €

f

SOLOGOUB, Léonid Romanovitch (1884-1957) Ensemble de 7 dessins de l’époque de la Grande Guerre. Crayon, acquarelle sur papier. Divers formats.

800 – 1 000 €

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Doboujinsky, Mtislav Valerianovitch (1875-1957). Projet de décoration théatrale. 1923. Signé en bas à gauche et daté en bas à droite. 2 500 – 2 800 €

h

Paul (Pavel Dmitrievitch) CHMAROFF, né en 1874 à Voronej
Il fut élève de I. REPINE à l’Académie des Beaux-Arts de Saint- Petersbourg et de Jean-Paul LAURENS à Paris.
il portraiturait aussi d’autres membres de la famille impériale russe. Les grandes batailles étaient le deuxième sujet principal de sa peinture à cette époque.
fut étroitement liée avec la Russie
A part des portraits de commande et des travaux de décoration, il a peint, principalement, des sujets de baigneuses, et de paysannes russes.
Ses exceptionnelles qualités de coloriste ont fait que souvent,
Paul Chmaroff est mort à Boulogne Billancourt près de Paris en 1950.
La majorité des dessins présentés ici sont ,sans doute, des oeuvres préparatoires pour ses tableaux. ( Voir sur ARTCORUSSE).

Paul CHMAROFF (1874-1950) Baigneuse
Huile sur toile, signée en bas à droite, manques de peinture, repeints, coulures, craquelures, toile renforcée au bords, 193 x 183,5 cm

10 000 – 15 000 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Portrait de Olga Vinogradova, femme de Paul Chmaroff
Huile sur toile, sans chassis, 40x28cm
A rapprocher du portrait de M.Chmaroff, huile sur toile, 38,5 x 31,5

400 – 600 €

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Paul CHMAROFF (1874-1950)

Portrait d’une femme
Huile sur toile , sans chassis, 48 x 38,5 cm
Sotheby’s Londres, 20 mai 2005
on joint: attribué à Paul Chmaroff, Portrait de femme
huile sur toile sans chassis, importants manques de peinture
env. 30 x 30 cm (ens. 2 tableaux). 600 – 800 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Deux baigneuses et un enfant, vers 1925-1928
Crayon et fusain sur papier, signé en bas à droite, petites taches et pliures
p.19, 31 X 24 cm. 200 – 300 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950) Baignade
Fusain sur papier, 13,5 x 19,5 cm. Dessin préparatoire pour le tableaux “La baignade ” 58 X 78 cm, reproduit dans “Paul Chmaroff”, idem, pag 26. Au verso “baignade”, encre sur paier 13,5 X 19,5 cm. tableau “Les Baigneuse” 206 X 258 cm, vente Sothebys, 29 novembre 2005

200 – 300 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Les amants
Fusain, craie blanche sur papier kraft, petites taches, 25 x 32 cm

100 – 200 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950) Les baigneuses
Aquarelle et crayon sur papier, env. 16,5 x 25 cm, 200 – 300 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Etudes de chiens
3 dessins au crayon, annotations sur l’un, insolés, légères pliures Env. 9 x 14, 7 cm chacun, 200 – 300 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Etude de fleurs
Crayon sur papier , monogramme en bas à droite, mouillure, 24,5 x 32 cm.

200 – 300 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950) Etude d’arbres
Fusain sur papier kraft
31,5 x 16, 3 cm. 100 – 200 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Baigneuse
Fusain sur papier, signé en bas à droite, déchirures, insolation, mouillure
Au dos: Etude de paysage
31,3 x 24 cm. 200 – 300 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950) Les baigneuses
Encre sur papier
9,4 x 26,2 cm. 100 – 200 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Nu
Crayon sur papier, amincissement du papier sur le bord de la feuille 16,8 x 11 cm.

100 – 200 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Baigneuses
Aquarelle sur papier, petits manques de papier, traces de colle
7 x 10 cm. 100 – 200 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950) Paul CHMAROFF (1874-1950) Baigneuse
Crayon et aquarelle sur papier 18,5 x 6,8 cm. 300 – 400 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950)
Les baigneuses , projet de décoration d’un appartement Crayon, encre et aquarelle sur papier, pliures, taches 24,9 x 85 cm
on joint: projet de décoration d’un appartement, fusain sur papier kraft, au verso: baigneuse
24,5 x 31,5 cm. 200 – 300 €

f

Paul CHMAROFF (1874-1950), lot de 5 dessins, sujet, techniques et dimensions différents; visage, projet de décoration de cadre, berceau.

150 – 200 €

3

Florent MAGNIN – François WEDRYCHOWSKI

Commissaires-Priseurs habilités n° d’agrément 2002-257

14, rue Drouot – 75009 PARIS Tel.: 01 47 70 41 41 – Fax: 01 47 70 41 51

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Salle 14 – Drouot-Richelieu 9, rue Drouot – 75009 Paris

 

18
Mai

Vente Art Russe, Hôtel Drouot, étude Millon

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

VENTE d’ART RUSSE

Mercredi 29 mai 2019 – Vente  

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Expositions Publiques

Mardi 28 mai de 11h à 18h

Hôtel Drouot, salle 7  à 11h et 13h30

ÉTUDE MILLON

EXTRAITS DU CATALOGUE

ICÔNES & ART RELIGIEUX

 

Mitre d’évêque orthodoxe en velours de soie noir et broderies de fils d’argent incrustée de verres facettés, au sommet une icône circulaire du Seigneur Sabaoth, au pourtour quatre icônes avec oklads en argent 84 zolotniks (875 millièmes) représentant Saint-Jean Baptiste, Saint-Nicolas le Thaumaturge, la Mère de Dieu et notre seigneur Jésus-Christ, surmontant des séraphins. Quelques pierres manquantes, usure au velours. Travail probablement des années 1940 en émigration. Icônes : Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Semyon GALKIN. H. 18,5 x D. 22,5 cm. 800/1 000 €

d

Rare évangile ayant appartenu à l’archevêque Nikolai Dobronravrov (Архиепископ Николай). Les saints évangiles. Imprimé à Moscou, 1901.  Contient son ex-libris et sa signature autographe en page de titre ainsi qu’un autre ex-libris chiffré. Format in-4 (H. 26 x L. 18 cm). Demi-reliure en cuir rouge. Fatiguée.

Редкое Евангелие, принадлежавшее архиепископу Николаю Добронравову. Напечатано в Москве, 1901 г. Содержит экслибрис, подпись хозяина на титульном листе и еще один экслибрис, зашифрованный. Формат в-4 (26 x 18 см). Имеется половина обложки, обтянутая кожей. Потертости. 800/1 200 €

d

Icône de la Mère de Dieu Feodorovskaya. Tempera et or sur bois. Bon état. Russie, première moitié du XIXe siècle. Son origine (entre 1164 et 1239) varie selon trois versions mais sa vénération date de la venue à Moscou du premier tsar Romanov, Michel, qui en emporta une copie. Du type Vierge de tendresse, le Christ entoure de sa main le visage de sa mère, il a le genou gauche découvert. Au côté gauche la représentation de l’Archange protecteur, de Sainte Véra et Sainte Sophie. À droite, Saint Cyriak, Sainte Lioubov et Sainte Nadejda. Ces saintes martyres : Véra, Lioubov, Nadejda et leur mère Sophie, sont dites de Rome. Texte au bas du panneau indiquant que cette icône a été peinte selon le modèle de Borisoglebsk .  H. 36 x L. 30 cm.

Икона Божией Матери Феодоровской. Россия, конец XVIII в. Происхождение иконы (между 1164 и 1239) варьируется в зависимости от трех версий, но ее почитание датируется прибытием в Москву первого царя династии Романовых, Михаила, который привез ее копию. Богородица Умиления, Христос обнимает мать за шею и прижимается к ее щеке. Его левое колено обнажено. Слева – покровитель Архангел, Святая Вера и Святая София. Справа – Святой Кириак, святая Любовь и Святая Надежда. Эти святые мученики: Вера, Надежда, Любовь и их мать София, из Рима. 1 500/2 000 €

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Icône de la Mère de Dieu «Joie inattendue». Tempera et or sur bois. Très bon état, légères usures. Russie, XIXe siècle. L’icône est écrite conformément à la narration de Saint Dmitry, l’évêque de Rostov, partiellement écrite dans la partie inférieure de l’icône. Une personne vivant dans le pêché a prié tous les jours devant son icône. Un jour, il vit le sang couler des plaies de notre Seigneur. Le pécheur a demandé pourquoi? La Vierge Marie a répondu: «Vous et tous les pécheurs, continuez à crucifier mon fils.» Réalisant ses péchés, l’homme demanda pardon et obtint finalement la «joie inattendue» du pardon. Les figures de l’archange Saint-Michel et Saint-Alexis, «L’Homme de Dieu», sont situées sur les bords de l’icône. H. 13,5 x L. 11 cm.

Икона Богородицы «Нечаянная радость». Россия, конeц XIX в. Икона написана по повествованию святого Дмитрия, епископа Ростовского, частично написанного в нижней части иконы. Человек, живущий во грехе, молился каждый день перед своей иконой. Однажды он увидел, как кровь течет из ран нашего Господа. Грешник обратился с вопросом, почему? Богородица ответила: «Ты и все, кто грешен, продолжаете распинать моего сына». Осознав свои грехи, человек умолял о прощении и, наконец, ему была дарована «Нечаянная радость» прощения. Фигуры Архангела Святого Михаила и Святого Алексия, «Человека Божьего», расположены по краям иконы. Картина в исключительно хорошем состоянии. Обратите внимание на необычное изображение на иконе диалога Богородицы с грешником. 300/500 €

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Icône à la Croix. Tempera sur bois, la croix en bronze argenté émaillé polychrome. Fentes. Russie, XIXe siècle. Saint-Vladimir et Sainte-Alexandra au pied de la croix orthodoxe incrustée dans le bois. Au côté gauche les Saintes martyres Nadejda et Andriana, au côté droit Sainte Marie-Madeleine et une sainte. H. 35 x L. 30 cm.

Икона с крестом. Россия. XIX в. Святой Владимир и святая Александра у основания православного креста, бронза, эмаль. С левой стороны святые мученики Надежда и Андриана, с правой – святая Мария Магдалина и святая? Повреждение в нижней части ионы, скол на задней ее стороне. Образ в хорошем состоянии. 400/600 €

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Icône de la Mère de Dieu de Tikhvine. Chromolithographie sur bois. Conservée sous son oklad en métal argent et doré. Nimbes à refixer. Russie, vers 1900. H. 22,5 x L. 18 cm.

Тихвинская икона Божией Матери. Хромолитография по дереву. Оклад, посеребрённый и позолоченный металл. Россия, около 1900 года. 180/250 €

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Icône de voyage de la Mère de Dieu Okovitskaya. Tempera sur bois. Conservée sous son oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé avec nimbe et cadre fixés à suspendre. Usures. Saint-Pétersbourg, vers 1860. Orfèvre : illisible. Poids : 38,2 g. H. 8,8 x L. 7,2 cm. Путешествие икона Божией Матери Оковицкой. Темпера, деревo. Санкт-Петербург, около 1860 г. 300/500 €

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Icône de la Vierge à l’enfant. Grèce. XIXe siècle. Plutôt de type Eleousa bien que les visages ne se touchent pas. Importants rizza en métal argenté estampée et ciselée, seuls les visages sont apparents et peints. 33 x 27 cm. Икона Богородицы с младенцем. Греция. XIX век. Солидная штампованная и резнaя серебрянaя риза, видны и окрашены только лица. 600/800 €

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Icône de la Mère de Dieu Joie de Tous les Affligés. Huile sur bois, conservée sous son oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé, nimbes en vermeil, légendée en russe. Bon état, légères usures. Koursk, 1838. Orfèvre : МПП, non identifié. Poids : 440,0 g. H. 27,7 x L. 22,5 cm. Икона, Божия Матерь «Скорбящих Радость» Масло, дерево.

1 200/1 500 €

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LITHOGRAPHIES

Lithographie réhaussée à l’aquarelle représentant la Promenade de KamannoiOstrow à Saint-Pétersbourg. Légères tâches. Encadrée. XVIIIe siècle. H. 28,5 x L. 40 cm (à vue). Прогулка по Каменному Oстрову в СанктПетербурге. Цветная гравюра XVIII в. На вид: 28,5 х 40 см. В рамке. Состояние хорошее. 150/200 €

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Scènes populaires russes. Lithographie réhaussée à l’aquarelle d’après un dessin de Rudolf Joukowski représentant une famille de marchand à la promenade. Publiée par Daziaro à Moscou et SaintPétersbourg. Encadrée. Russie, XIXe siècle. H. 24 x L. 26 cm (à vue). Купеческая семья на набережной. Цветная гравюра XIX века. Изд. Daziaro, Москва и Санкт-Петербург. На вид: 24 х 26 см. В рамке. 200/300 €

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Changeurs russes. Lithographie réhaussée à l’aquarelle et à la gouache représentant une scène de change de monnaie avec des Juifs en Russie. Par V. Adam, d’après H. Mitreuter. Encadrée. XIXe siècle. H. 26 x L. 31,5 cm (à vue). МИТРЕЙТЕР Генрих Дитлев (1818-?), репродукция. Русские сменщики. Цветная гравюра XIX века. На вид: 26 х 31,5 см. В рамке. 400/600 €

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Comte Platov. Lithographie réhaussée à l’aquarelle titrée : Count Platoff, Hetman of the Cossacks. Par Thomas Kelly à Londres. Encadrée. H. 22 x L. 19 (à vue). Граф Платов, гетьман казаков. Цветная гравюра. Томас Келли, Лондон. На вид: 22 х 19 см. В рамке. 350/400 €

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TABLEAUX DU XIX Éme SIÈCLE

SHISHKIN Ivan Ivanovitch (1832-1898). Eau-forte, d’après un paysage de forêt de 1893. Encadrée. H. 30,5 x L. 22 cm (à vue). ШИШКИН Иван Иванович (1832-1898). Офорт, пейзаж леса. На вид: 30,5 х 22 см. В рамке. 700/900 €

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CHILTSOV Pavel Savvich (1820-1893). Portrait de femme. Huile sur toile, signé en haut à droite en cyrillique et daté 1855. H. 48 x L. 37,5 cm. Un certificat d’authenticité délivré par la Fondation culturelle ukrainienne sera remis à l’acquéreur. ШИЛЬЦОВ Павел Саввич (1820-1893). Портрет женщины . Масло, холст. Подписано вверху справа кириллицей и датировано 1855. Сертификат подлинности, выданный Украинским Культурным Фондом, будет передан покупателю. 1 000/1 500 €

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TKATCHENKO Mikhail Stepanovich (Ukraine 1860-1916). Nature morte aux tomates vertes et rouges. Huile sur toile d’origine, signée en bas à droite. Cadre d’origine en bois. H. 27 x L. 46 cm. ТКАЧЕНКО Михаил Степанович (Украина, 1860- 1916). Натюрморт с зелеными и красными помидорами. Масло, холст, подпись внизу справа. 2 000/3 000 €

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TKATCHENKO Mikhail Stepanovich (Ukraine 1860-1916). Bateau à vapeur et voiliers au coucher de soleil. Huile sur toile, signée en bas à droite. Cadre d’origine en bois doré. H. 59,5 x L. 80 cm. ТКАЧЕНКО Михаил Степанович (Украина, 1860- 1916). Пароход и парусники на закате. Масло, холст, подпись внизу справа. 6 000/8 000 €

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MOROZOV N., école russe de la fin du XIXe siècle. Bâteau dans la tempête. Huile sur toile, signée en bas à droite en cyrillique. Accidents et craquelures (en l’état). Dans un beau cadre en bois doré à décor de grecques. H. 79,5 x L. 49 cm. МОРОЗОВ Н., русская школа конца XIX века. Лодка в бурю. Холст, масло. Подпись внизу справа кириллицей. 2000/3000 €

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Chapelle de campagne en Russie (1892). Aquarelle sur papier, signé en bas à gauche en cyrillique et datée 1892. H. 24 x L. 20 cm. БЕНУА Альберт Николаевич (1852-1936). Деревенская часовня в России (1892). Акварель, бумага. Подписано внизу слева кириллицей и датировано 1892. 200/300 €

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CHOULTSÉ Ivan Federovich (1874- 1932). Coucher de soleil sur lac en montagne. Huile sur toile d’origine. Signé et daté en bas à droite In F Choultse 22. H. 52 x L. 78 cm. ШУЛЬТЦЕ Иван Фёдорович (1874-1932). Закат на озере в горах. Масло, холст. Подписано и датировано внизу справа In F Choultse 22. 10 000/15 000 €

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PLEVAKO V., école russe de la fin du XIXe siècle. Bord de mer la nuit. Huile sur toi signée en bas à gauche en cyrillique. Cadre d’origine H. 30 x L. 43,5 cm. Historique: Cet artiste, peu connu, était le copieur officiel d’Ivan Aïvazovsky (1817-1900). ПЛЕВАКО В., русская школа конца XIX века. Побережье ночью. Масло, холст, подпись внизу слева кириллицей.

2 500/3 000 €

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VOLKOV Efim Efimovich (1844- 1920). Promenade en forêt. Aquarelle sur papier, signée en bas à gauche en cyrillique. Encadrée. H. 29 x L. 19 cm. ВОЛКОВ Ефим Ефимович (1844- 1920). Прогулка по лесу. Акварель, бумага, подпись внизу слева. 400/600 €

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MALICHEV Vladimir, école russe du début du XXe siècle. Portrait d’une femme au foulard. Aquarelle sur papier, contresignée au dos. B.E. Encawdrée. Étiquette manuscrite au dos : «Acquis à Moscou en mai 1997 auprès du docteur Alekanov Valentin, relation du peintre, ayant acquis certains dessins, aquarelles, études etc., à la mort de ce dernier.» H. 29 x L. 19 cm (à vue). Малышев Владимир, русская школа начала ХХ века. Портрет женщины в платке. Акварель, бумага. 150/200 €

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POST IMPRESSIONNISME

KOROVINE Constantin Alexeievitch (Moscou 1861-1939). La danse dans la neige. Huile sur carton. Encadrée. Signée et annotée en bas à gauche C. Korovine Russie. H. 32 x L. 41,5 cm. КОРОВИН Константин Алексеевич (Москва 1861-1939). Танец на снегу. Масло, холст. Подписано и аннотировано внизу слева К. Коровин. 12 000/15 000 €

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MALIAVINE Philippe (Orenburg 1869 – Nice 1940).  Études de têtes de femmes. Mine de plomb et crayons de couleurs sur papier. Accidents. H. 42 x L. 30 cm.  МАЛЯВИН Филипп (Оренбург 1869 – Ницца 1940). Этюды женских голов. Свинцовый карандаш, цветные карандаши, бумага. Повреждения. 500/600 €

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Grande Duchesse Olga Alexandrovna de Russie (Peterhof 1882 – Cooksville 1960). Vaste plaine sur fond de ciel violacé. Aquarelle, signée en bas à droite Olga. Encadrée. H. 19 x L. 20 cm (à vue). Великая Княгиня Русская Ольга Александровна. Широкая равнина на фоне фиолетового неба. Акварель, подпись справа внизу Ольга. 1 500/2 000 €

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FILATOFF A., école russe du début du XXe siècle. Vue de la médina d’Alger (1932). Aquarelle sur papier, signée en bas à droite, localisée et datée Alger 1932. H. 25 x L. 34,5 cm (à vue). ФИЛАТОВ А., русская школа начала ХХ века. Вид на медину Алжира Акварель, бумага, подпись внизу справа 100/200 €

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FUTURISME, CUBO – FUTURISME

KULBIN Nicolas Ivanovich (1868-1917). Portrait décomposé (1914). Aquarelle et crayon sur papier, monogrammée en bas à gauche et datée 1914. Porte une inscription en russe laissant supposer la collaboration de Filippo Tommaso MARINETTI (1876-1944). H. 34 x L. 20 cm (à vue). КУЛЬБИН Николай Иванович (1868-1917) Распадающийся портрет (1914). Акварель, карандаш, бумага. 200/300 €

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STENBERG Vladimir (1899-1982) & Georgi (1900-1933). Projet pour l’affiche du film «La Onzième année» (1928). Gouache sur papier, signée en bas à droite, avec un portrait du cinéaste Dziga VERTOV (1896- 1954). Usures et petites taches. H. 37,5 x L. 25 cm. СТЕРНБЕРГ Владимир (1899-1982) и Георгий (1900-1933). Проект для афиши фильма «Одиннадцатый год» (1928). Гуашь, бумага. Подписано внизу справа, с портретом режиссера Дзиги Вертова (1896–1954). Износ и небольшие пятна. 500/800 €

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MELLER Vadim Georgévich (1884-1962). Étude pour un costume d’ouvrier. Aquarelle sur papier, monogrammée en bas à gauche en cyrillique, inscrit en bas à droite en russe “GAZ”. Vers 1916. Notes à la mine de plomb au dos avec une étude de la tête de l’ouvrier. H. 40 x L. 25 cm. Très rare travail de l’artiste constructiviste ukrainien Vadim Meller. Il a conçu ce costume d’ouvrier pour la pièce de théâtre “Gas 1” de l’écrivain allemand Georg Kaiser (1878-1945). L’aquarelle faisait partie de la collection d’art d’un représentant de la société Amsterdam Heydenrijk. Les notes au dos du papier au crayon sont très probablement faites par un propriétaire néerlandais de cette aquarelle. МЕЛЛЕР Вадим Георгиевич (1884—1962). Этюд для костюма рабочего. Акварель, бумага. Присутствует монограмма художника внизу слева кириллицей и подпись “ГАЗ” внизу справа. Около 1916. 300/500 €

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THÉÂTRE & BALLETS

DOBUZHINKSY Mstislav Valerianovich (1875-1957). Étude pour Mademoiselle Agnès. Gouache sur papier gris, signée en bas à droite et titré en cyrillique en haut à droite. H. 28,5 x L. 22,5 cm. ДОБУЖИНСКИЙ Мстислав Валерианович (1875-1957). Этюд для мисс Агнес. Гуашь, серая бумага. Подписано снизу справа. Имеется название вверху справа. 200/300 €

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GOLOVIN Alexandre Yakovlevich (1863-1930). Décor de théâtre sur fond de cathédrale. Aquarelle et encre sur papier, signée en bas à droite en cyrillique. Encadrée. H. 33 x L. 54,5 cm (à vue). ГОЛОВИН Александр Яковлевич (1863- 1930). Театральные декорации на фоне собора. Бумага, акварель и тушь, подпись внизу справа.  

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DOBUZHINSKY Mstislav (1875-1957). Étude de figures à l’antique (1932). Aquarelle et gouache sur papier, monogrammée en bas à gauche et datée 1932. Encadrée. H. 21,5 x L. 49 cm. ДОБУЖИНСКИЙ Мстислав Валерианович (1875-1957). Этюд античных фигур (1932). Бумага, акварель, гуашь. 1800/2000 €

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BENOIS Alexandre (1870-1960). Étude pour un lieutenant d’infanterie de marine. Aquarelle et mine de plomb, non signée. Préparatoire au grand tableau “Défilé militaire avec l’empereur Paul Ier devant le Palais Mikhailovsky”(Musée russe, SaintPétersbourg). H. 30,5 x L. 23,5 cm. БЕНУА Александр (1870-1960). Этюд лейтенанта морской пехоты. Акварель, свинцовый карандаш. 800/1 000 €

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ERTÉ, Romain de Tirtoff dit (1892- 1990), attribué à. Mercure et Mars. Paire de gouaches sur papier. Non signées, légendées au dos. H. 36 x L. 27 cm. “ЭРТЕ” Роман Тыртов (1892-1990), приписано Лот из двух рисунков. Меркурий и Марс. Гуашь, бумага. Без подписи, описание на обороте. 400/600 €

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ÉCOLE DE VKHUTEMAS

TER-GEVONDIAN (1908-2000), élève d’Alexandre Rodchenko et Lev Bruni. Composition constructiviste. Gouache sur papier, esquisse pour un tissus. Contresignée et datée 1928. École de Vhutemas, Moscou, 1920-1930. H. 33 x L. 33 cm ТЕР-ГЕВОНДЯН (1908-2000), ученик Александра Родченко и Лева Бруни. Конструктивистская композиция. Гуашь, бумага, эскиз для ткани. Школа ВХУТЕМАС, Москва, 1920-1930. 1000/1200 €

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TER-GEVONDIAN (1908-2000), élève d’Alexandre Rodchenko et Lev Bruni. Composition constructiviste aux emblèmes soviétiques. Gouache sur papier, esquisse pour un tissu. Contresignée et datée 1928. École de Vhutemas, Moscou, 1920-1930. H. 27 x L. 25 cm ТЕР-ГЕВОНДЯН (1908-2000), ученик Александра Родченко и Лева Бруни. Конструктивистская композиция с советскими гербами. Гуашь, бумага, эскиз для ткани. Школа ВХУТЕМАС, Москва, 1920-1930. 1000/1200 €

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ART SOVIÉTIQUE

SYCHEV Vladimir Isakovich (1917-1995). Lénine en pied. Statuette en bronze à patine brune. Marquée en russe «Monument sculpture» en russe et gravée sur la terrasse: «Pour le 50e anniversaire du camarade de travail». Bon état. Leningrad, circa 1958. H. 36 x L.12 cm.

Un sculpteur monumental Vladimir Sychev est né en 1917 en Ukraine. Son père, potier, lui transmet un intérêt pour la créativité artistique. En 1940, après avoir obtenu son diplôme de l’école d’art d’Odessa, il s’installe à Leningrad, où il entre à l’Académie des arts de Russie, sous la direction de A.T. Matveev, il sera diplômé en 1947. Dans les années 50, il s’engage dans la petite matière plastique, et coopére avec l’usine de porcelaine de Leningrad, avec une célèbre série d’œuvres sur le thème du ballet (Le cygne mourant, La ballerine avec une fleur, Shurale, Danse espagnole, etc.). Dans les années 60-80, Sychev s’engage dans la sculpture monumentale, créant plus de 300 œuvres en bronze, granit et marbre. Parmi les plus célèbres figurent les hauts-reliefs et les bas-reliefs des stations de métro Frunzenskaya, Narvskaya et Ploshchad Vosstaniya, le monument de l’usine Elektrosila, ou encore le buste de Lénine au palais Tauride.

СЫЧЕВ Владимир Исакович (1917-1995). Ленин в полный рост. Бронза, Ленинград, 1958. 600/800 €

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MELNIKOVA Elena Cosntantinovna (1902-1980). Chaque minute compte dans un travail difficile. Aquarelle et gouache sur papier, signée en bas à gauche en cyrillique. Affiche de propagande, circa 1938. H. 60 x L. 88 cm. МЕЛЬНИКОВА Елена Константиновна (1902-1980). Ударный труд дорожит минутой. Акварель, гуашь, бумага. Подпись внизу слева кириллицей.

1 500/2 000 €

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SANDYREV Ivan Tarasovich (1932-2002). Les jeunes mariés. Huile sur toile, monogrammée S et datée 1979 sur le côté. H. 170 x L. 260 cm. САНДЫРЕВ Иван Тарасович (1932-2002). Молодожёны. Масло, холст. Датировано сбоку 1979. 10 000/15 000 €

Ivan Sandyrev était un artiste talentueux de Sergiev Posad, qui a intégré la stylistique des icônes dans ses œuvres d’art. Il a suivi sa formation professionnelle à l’Institut d’art Surikov à Moscou, dans l’atelier d’Alexandre Deïneka. Sandyrev est membre de l’Union des artistes depuis 1968 et devient ensuite un artiste honoré de la Fédération de Russie. Ses peintures sont conservées dans des collections de plusieurs musées publics en Russie, ainsi que dans des collections privées au Japon, en Allemagne, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Russie.

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MAREVNA, Marie Vorobieff dite (1892-1984). Tête de Marika. Bronze à patine brune, signé MAREVNA, circa 1950, reposant sur une base en bois. H. 46 cm. МАРЕВНА, Мария Брониславовна ВоробьёваСтебельская (1892- 1984). Портрет Марики. Бронза. Подпись МАРЕВНА. Приблизительно 1950 г. 3 000/5 000 €

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MAREVNA, Marie Vorobieff dite (1892-1984). Portrait cubiste (1950). Mine de plomb sur papier, signé en bas à gauche et daté 1950. H. 30 x L. 20,5 cm. МАРЕВНА, Мария Брониславовна ВоробьёваСтебельская (1892-1984) Кубистический портрет (1950). Свинцовый карандаш, бумага, подписано внизу слева и датировано 1950 годом. 300/500 €

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SOLOGOUB Léonid Romanovich (1884-1956). Village en Crimée. Pastel et mine de plomb, signé en bas à droite et contresigné au dos. H. 31,5 x L. 44 cm. СОЛОГУБ Леонид Романович (1884-1956). Деревня в Крыму. Пастель, свинцовый карандаш. 200/300 €

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POGEDAIEFF Georges (1887 – 1971). Portrait de femme à déterminer Technique mixte sur papier, signé en bas à gauche. Encadrée. H. 49,5 x L. 38 cm (à vue). ПОЖИДАЕВ Григорий (1897 – 1971). Портрет неизвестной женщины. Акварель, гуашь, бумага. Подпись внизу слева Georges A. de Pogedaieff. 600/800 €

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TCHISTOVSKY Lev (Pskov 1902 – Cenevières 1969). Roses dans un vase. Huile sur toile d’origine, signée en bas à droite, datée 1938 et localisée à Paris. H. 65,5 x L. 101 cm. ЧИСТОВСКИЙ Лев. Розы в вазе. Холст, масло.

6 000/8 000 €

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KUZNETSOV Pavel Varfoloméevich (1878-1968). Nature morte à la pastèque. Aquarelle et rehauts de gouache sur papier, signé en bas à droite en cyrillique. Pliure. H. 41 x 29,5 cm (à vue). Provenance: Ancienne collection Yakov Rubinstein (1900-1983) à Moscou, acquis auprès de ce dernier par l’ambassadeur d’Italie en Union soviétique. КУЗНЕЦОВ Павел Варфоломеевич (1878-1968). Натюрморт с арбузом. Акварель, гуашь, бумага, подпись внизу справа. Прoвенанс: Коллекция Якова Рубинштейна, из которой картина была приобретена послом Италии в СССР. 800/1 200 €

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ÉCOLE DE VLADIMIR

MOKROV Nicolas Alexeevich (1926-1996). Chevaux sous la neige. Huile sur carton, signée en bas à droite et datée 1991. Encadrée. H. 35,5 x L. 47,5 cm. МОКРОВ Николай Алексеевич (1926-1996). Лошади в снегу. Картон, масло, подписано справа внизу и датировано 1991 годом.

150/200 €

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SOUKHOROUKIKH Anatoli I. (né en 1935). Nu au balcon au bord de la mer. Huile sur toile, signée en bas à droite en cyrillique et contresignée au dos. H. 85 x L. 60 cm. СУХОРУКИХ Анатолий Иванович (род. 1935). Обнаженная на балконе у моря. Холст, масло, подпись внизу справа. 

200/400 €

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SKOUBKO S. M. (né en 1922). Nature morte au samovar. Huile sur toile, signée en bas à droite et datée 1991. Encadrée. H. 54 x L. 65 cm. СКУБКО С. М. (род. 1922). Натюрморт с самоваром. Холст, масло, подпись внизу справа. 300/500 €

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LITVINIENKO Vladimir Nicolaïevich (1930-2011). Arbres en fleurs. Huile sur toile, signée en bas à gauche. H. 62 x L. 77 cm. ЛИТВИНЕНКО Владимир Николаевич (1930-2011). Деревья в цвету. Холст, масло, подписано внизу слева. Ш. 62 х Д л. 77 см.

300/500 €

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MIKHAILOV Oleg (1934-1997) Printemps au monastère. Huile sur toile, signée en bas à gauche. Encadrée. H. 60,5 x L. 73 cm. МИХАЙЛОВ Олег (1934-1997). Весна в монастыре. Холст, масло, подпись внизу слева. 200/300 €

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PALKIN Igor (né en 1951). Rue animée en hiver Huile sur toile, signée en bas à droite en cyrillique et datée 1993. H. 30 x L. 40 cm. ПАЛКИН Игорь (род. 1951). Улица зимой Холст, масло, подписано в нижнем правом углу кириллицей и датировано 1993 годом. 200/300 €

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SAVITSKIY Evgeny Mikhaïlovich (1912-?). Les fleurs et fruits. Huile sur toile, signée en bas à droite en cyrillique, contresignée et datée 1975. H. 60 x L. 50 cm. САВИЦКИЙ Евгений Михайлович (1912-?). Цветы и фрукты. Холст, масло, подписано внизу справа, датировано 1975.. 150/200 €

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ART CONTEMPORAIN

KRASNOPEVSTEV Dmitry Mikhaïlovich (1925-1995). Nature morte à l’étoile de mer (1979). Huile sur isorel, signée en bas à droite et daté 79. H. 40 x L. 50 cm. КРАСНОПЕВЦЕВ Дмитрий Михайлович (1925- 1995). Натюрморт с морской звездой (1979). Масло, изорель. Подписано внизу справа и датировано 79. 5 000/8 000 €

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YANKILEVSKY Vladimir (1938-2018). Sans titre (1967). Encre sur papier, signée en bas en cyrillique et daté 67. H. 32 x L. 29,5 cm. Provenance : Acheté directement auprès de l’artiste à Moscou en 1972. Puis collection privée française. ЯНКИЛЕВСКИЙ Владимир (1938-2018). Без названия (1967). Чернила, бумага. Подписано внизу кириллицей и датировано 67. 2 000/3 000 €

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RUKHIN Evgeny (1943-1976). Composition avec morceau de cadre. Huile sur toile, signée en bas à droite en cyrillique et datée 1972. H. 69,5 x L. 66,5 cm. Provenance : Acheté directement auprès de l’artiste à Moscou en 1972. Puis collection privée française. РУХИН Евгений (1943-1976). Композиция с куском рамки. Масло, холст. Подписано внизу справа кириллицей и датировано 1972. 5 000/7 000 €

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KOMAR Vitaly Anatolyevich (né en 1943). Sans titre (1971). Huile sur panneau, non signée. H. 90 x L. 70 cm. Provenance: Vente Sotheby’s Londres, 1er décembre 2009. КОМАР Виталий Анатольевич (род. 1943). Без названия (1971). Масло, панель, без подписи. Провенанс: аукцион Sotheby’s в Лондоне, 1 декабря 2009. 6 000/8 000 €

Vitaly Komar (né le 11 septembre 1943) entre à l’Académie d’État des arts industriels et appliqués Stroganov de Moscou (ancienne école impériale Stroganov) en 1963 et rencontre Alexander Melamid (né en 1945) dans une classe de dessin d’anatomie. En 1972, ils développent un nouveau style, Sots Art. Le projet «Komar & Melamid» était né. En 1974, les artistes ont participé à la «Bulldozer Exhibition». La première exposition de K & M à l’étranger intitulée «La couleur est un pouvoir puissant» a eu lieu à la Ronald Feldman Gallery de New York en 1976. En septembre 1978, à l’invitation de Ronald Feldman, K & M s’installe à New York. En 1999, K & M participe à la Biennale de Venise. Le projet «Komar & Melamid» a cessé d’exister en 2003. Le Centre Pompidou lui a consacré un événement en 2017 et le MMOMA de Moscou une exposition actuellement (2019).

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JURAVLIOVA Liubov (née en 1963). Les trois Grâces. Acrylique sur toile, signée en bas à droite. H. 150 x L. 100 cm. ЖУРАВЛЁВА Любовь (род. 1963). Три грации. Холст, акрил, подпись внизу справа.

1 500/2 000 €

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BASHBEUK-MELYKYAN REDÉCOUVERTE D’UNE ŒUVRE MAJEURE DE L’AVANT-GARDE GÉORGIENNE

BASHBEUK-MELYKIAN ou MELYKOV Alexandre Alexandrovich (Tbilissi, 1891-1966). Le magicien (1919). Huile sur toile d’origine, monogrammée en bas à droite en cyrillique « A.Б.-M. » et datée 1919. Encadrée. H. 76,5 x L. 70 cm. 20 000/30 000 €

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BASHBEUK-MELYKIAN ou MELYKOV Alexandre Alexandrovich (Tbilissi, 1891-1966). Performance théâtrale (1919). Huile sur toile d’origine, signé en bas à gauche en cyrillique « A. Бажбеук-Mеликов » et datée 1919. Encadrée. Possible représentantion de Pétrouchka dans le vieux Tbilissi. H. 45,5 x L. 40,5 cm. Provenance: Succession Melykoff.

Notes: Authenticité confirmée par la petite fille du peintre, Mme Mariam Foukara (fille de Lavinia Bashbeuk-Melykian, elle-même fille du premier mariage d’Alexandre Bashbeuk-Melykian avec Nektar). Historique: Il n’existe dans le monde pas plus de 200 toiles de l’artiste, qui supprimait beaucoup de ses oeuvres. L’artiste vivait avec sa famille dans un appartement d’une seule pièce à Tbilissi qui lui servait d’atelier, il était ainsi obligé de détruire régulièrement des tableaux par manque de place. БАЖБЕУК-МЕЛИКОВ Александр Александрович / ალექსანდრე ბაჟბეუქმელიქიანი (Тбилиси, 1891-1966). Театральное представление (1919). Холст, масло, подпись внизу слева. 6 000/8 000 €

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SOUVENIRS DE LA FAMILLE IZMAÏLOVA

MOSCOU. Lot de cinq lithographies encadrées représentant des vues de Moscou: une vue colorée du Kremlin et de ses environs par Dubois d’après Courvoisier, une vue du Kremlin par Cuvillier d’après Indiessof, deux vues de la Porte Sainte du Kremlin, une d’après André Durand et la seconde colorée par Jules Arnout, une vue de la Basilique Saint-Basile par Bichebois. Taches, en l’état. On y joint une lithographie d’après une étude de portrait à la sanguine. H. 54 à 55 x L. 40 à 42 cm. МОСКВА. Лот из пяти гравюр с изображением видов на Москву. Пятна. 80/120 €

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Icône de voyage pendentif de la Mère de Dieu de Tikhvine, conservée sous son oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes). Probablement Moscou, fin du XIXe siècle. Poids brut : 18,8 g. H. 4,8 x L. 4 cm. Путевая икона-подвеска Тихвинской Богоматери. Серебряный оклад. Проба 84. Вероятно, Москва, конец XIX века. 150/200 €

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Jeton pendentif avec une chaîne en or 56 zolotniks (583 millièmes) offert à Antonina Guerassimovna Izmaïlova (1897-1995) à l’occasion du 50e anniversaire de la Société Moscovite d’Assurance contre les Incendies (1858- 1908), l’une des plus grosses compagnies d’assurance de Russie (2 millions de roubles de l’époque de capital). À décor émaillé polychrome, orné au centre d’une vue du siège de l’assurance qui se trouvait sur la Vieille Place à Moscou construite en 1901. Gravé au dos en cyrillique «A. I. Izmaïlova». Bon état, légères usures. Probablement Moscou, circa 1908. Orfèvre : VG en cyrillique, non identifié. Poids brut total : 29,6 g. Jeton : H. 3,7 cm. Chaîne : L. 18,5 cm. Жетон-подвеска с золотой цепочкой, проба 56. Подарок Антонине Герасимовне Измайловой (1897-1995) по случаю 50-летия Московского пожарного страхового общества. Москва, приблизительно 1908 г. 800/1 000 €

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Croix orthodoxe pendentif en argent (925 millièmes), à décor gravé, le revers inscrit « Sauve et protège » en russe. Travail anglais pour le marché russe, vers 1900. Poids brut : 2,1 g. H. 2,5 cm. Православный крест, нательный. Cеребрo. Проба 925. Украшен гравировкой, надпись на обороте : «Спаси и сохрани» на русском языке. Английская работа для русского рынка, примерно 1900 г. Вес брутто: 2,1 г. Высота : 2,5 см. 100/150 €

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Broche pendentif en argent 84 zolotniks (875 millièmes) doublée d’or 56 zolotniks (583 millièmes) en forme de flocon de neige à décor ajouré, sertie de quinze diamants taille ancienne entourés de roses diamantées. Bon état. Probablement Moscou, 1908-1917. Orfèvre : possiblement Alexander FULD. Poids brut total : 23,8 g. D. 5,1 cm. Подвеска-брошь. Серебро. Проба 84. Дублирована золотом (проба 56 ), в форме снежинки, с ажурной отделкой. Украшенa пятнадцатью бриллиантами старой огранки, окруженных бриллиантами новой огранки. Состояние хорошее Вероятно, Москва, 1908-1917. Ювелир: возможно, Александр ФУЛЬД. Общий вес брутто: 23,8 г. Диаметр: 5,1 см. 3 000/5 000 €

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Partie de service à thé comprenant un pot à lait, un sucrier, une pince à sucre et une corbeille à gâteaux en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ciselé d’un cartouche de style rocaille gravé au centre du monogramme NI sous couronne de marquis et de la date du « 6 février 1900 », intérieur vermeil. Bon état, choc à la anse. La pince à sucre rapportée. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : V. AKIMOV. Poids total : 912,0 g. Corbeille : L. 20,5 cm. Кувшин для молока, сахарница, щипцы для сахара и серебряная корзинка проба: 84. Москва, 1899-1908. Ювелир: В. АКИМОВ.

600/800 €

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Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ajouré et ciselé de style Art Nouveau. Chocs. Avec son gobelet en verre. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : KHLEBNIKOV. Poids : 137,9 g. H. 10 cm. Подстаканник. Серебро. Москва, 1908-1917. Ювелир: ХЛЕБНИКОВ. 300/500 €

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Couverts de service composé d’une grande fourchette, d’un grand couteau et d’une pelle à poisson en argent (800 millièmes) en partie doré, lames en acier, à décor ciselé de style néogothique. Dans leur écrin. Réparations. Allemagne, vers 1900. Poids brut total: 298,0 g. L. 28 à 33 cm. Столовые приборы: большая вилка, большой нож и лопатка для рыбы из частично позолоченного серебра. В коробке. Германия, приблизительно 1900 г. 100/150 €

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Boucle de ceinture caucasienne en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), en forme de deux feuilles entrelacées se formant par un kindjal miniature avec sa chainette, à décor de rinceaux feuillagés et fleuris en émail polychrome cloisonné. Bon état, légers sauts d’émail. Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : Grigory PANKRATYM. Poids brut total : 36,4 g. L. 7,5 cm. Кавказская бляха. Позолоченное серебро, проба 84. Санкт-Петербург, 1908-1917. Ювелир: Григорий ПАНКРАТЫМ. 300/500 €

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Serge LIFAR (1905-1986). Émouvant album dédié au célèbre danseur des Ballets russes composé d’une transcription manuscrite de la nouvelle «Borée» de Joseph Kessel parue dans La nouvelle revue française en 1924 avec des anecdotes sur Lifar, et d’autre part de nombreuses coupures de presse, illustrations et documents légendés sur la vie de l’artiste. Porte une dédicace autographe signée en russe de Serge Lifar à Zoé L. Izmaïlova (1923-2009), datée de 1938 à Paris. Couverture cartonnée décorée à la main. Bon état, légères usures. H. 23,5 x L. 17 cm. Серж ЛИФАР (1905-1986). Альбом, посвященный известному танцору русского балета. Содержит автограф на русском языке, подписанный Сержем Лифаром для Зои Л. Измайловой (1923-2009), датированный 1938 годом в Париже.

300/500 €

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BIJOUX, FABERGÉ & OBJETS DE VITRINE

FABERGÉ Étui à vanité en or 56 zolotniks (583 millièmes) à décor cannelé, de forme rectangulaire à angles arrondis, à quatre compartiments s›ouvrant à charnières, chacun avec ses accessoires d›origine utilisés par l›actrice dont notamment son rouge à lèvres coulissant en or, le plus grand compartiment au centre à décor émaillé vert sur fond guilloché festonné, appliqué du monogramme EB d›Elisabeth Balletta en argent serti de roses diamantées (une manquante), bordé de deux frises de feuilles de laurier et renfermant un miroir, le poussoir également serti de diamants taille rose. Très bon état général, des rayures d›usage. Saint-Pétersbourg, vers 1900. Orfèvre: probablement par August Hollming pour Fabergé. Sans aucun poinçon apparent. Poids brut: 129,2 g. H. 1,6 x L. 11 x P. 4 cm. Provenance : – Elisabeth BALLETTA (c.1870- 1959), cadeau du grand-duc Alexis Alexandrovich de Russie (1850-1908). – Conservé depuis dans sa descendance. Références : Deux étuis identiques mais émaillés de couleurs différentes, par Hollming, vendus chez Christie’s Londres, 24 novembre 2014, lot 223 et 5 juin 2017, lot 202. ФАБЕРЖЕ Золотой набор туалетных принадлежностей. Проба 56. Санкт-Петербург, приблизительно 1900 г. Ювелир: вероятно, Август Холлминг для Фаберже. 6 000/8 000 €

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FABERGÉ. Renard en cornaline (famille des agates) finement sculptée et polie au naturel, les yeux sertis de cabochons de pierre rouge (une manquante, monture en or). Bon état général. Saint-Pétersbourg, vers 1910. Sans marque apparente. H. 2,5 x L. 7 cm. Provenance: – Elisabeth BALLETTA (c.1870-1959), cadeau du grand-duc Alexis Alexandrovich de Russie (1850-1908). – Conservé depuis dans sa descendance. Références: La Balletta avait semblet-il une superbe collection d’animaux par Fabergé offerts par le grand-duc, qui lui avait notamment fait faire une superbe copie miniature de leur bulldog Cody en agate, passé en vente chez Sotheby’s NY le 28-29 juin 1979, lot 405 (conservé au MFA de Boston). ФАБЕРЖЕ. Фигурка лисы из агата , глаза из красного камня (один утрачен, оправа из золота). Санкт-Петербург, приблизительно 1910 г. Без видимой маркировки. 2 000/3 000 €

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FABERGÉ Souris en calcédoine finement sculptée et polie au naturel, les oreilles et la queue en vermeil (875 millièmes) serties de diamants taillés en roses, les yeux en or serti de cabochons de rubis. Très bon état. Saint-Pétersbourg, vers 1908-1914. Sans marque apparente. Poids brut: 75,2 g. H. 3 x L. 5,9 x P. 4 cm. Références : – Le Walters Art Museum conserve une souris identique mais taillée dans du quartz fumé (inv. 42.1514). – Une souris et un rat similaires en calcédoine et diamants commandés par Edouard VII en 1907, se trouvent toujours dans la collection royale britannique (inv. RCIN 40013 et 40056), qui conserve en tout huit souris ou rats par Fabergé (cf. Caroline de Guitaut, Fabergé’s Animals: A Royal Farm in Miniature, 2010). ФАБЕРЖЕ Фигурка мыши из халцедона. Санкт-Петербург, приблизительно 1908-1914. Без видимой маркировки. 6 000/8 000 €

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FABERGÉ Pommeau d’ombrelle en or 56 zolotniks (583 millièmes) ciselé de style néoclassique, composé d’un manche cylindrique à décor émaillé rose translucide sur fond guilloché de vagues, appliqué d’une frise de guirlandes feuillagées et enrubannées en or vert et rose, les bordures ciselées de feuillages, supportant une prise sphérique en bowénite taillée et polie, également appliquée d’une frise de guirlandes feuillagées et enrubannées en or vert et rose. Bon état général. Saint-Pétersbourg, vers 1900. Sans poinçon apparent. Poids brut : 66,3 g. H. 6 x D. 3,4 cm. Références : – Le Virginia Museum of Fine Arts conserve un pommeau comparable par Fabergé, en or, émail rose et bowénite (inv. 47.20.171). – Un pommeau similaire par Wigström se trouve à la Fondation David Roche (Australie), ancienne collection du prince Valdemar de Danemark puis de la reine Anne de Roumanie (inv. 2369). ФАБЕРЖЕ Ручка зонтика. Золото, проба: 56. Санкт-Петербург, приблизительно 1900. Без видимого клеймa. 6 000/8 000 €

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FABERGÉ Pot à colle en calcédoine taillée et polie en forme de pomme, le pédoncule servant à recevoir le pinceau (manquant) en or (583 millièmes) émaillé guilloché vert incrusté au sommet d’un diamant taille ancienne. Très bon état. Saint-Pétersbourg, vers 1905. Orfèvre : Henrik WIGSTRÖM, pour Fabergé. Poids brut : 326,6 g. H. 9,5 cm. Réferences : Une pomme similaire en bowénite par Michael Perkhin vendue chez Christie’s NY le 19 octobre 2001 (lot 131), adjugée 23.500 $. Une pomme en aventurine par Henrik Wigström vendue chez Christie’s Londres le 15 décembre 2016 (lot 151), adjugée 68.750 £. ФАБЕРЖЕ Боуэнитовый горшочек в форме яблока. Золото, эмаль, бриллиант. Санкт-Петербург, приблизительно 1905 года. Ювелир: Хенрик ВИГСТРОМ, для Фаберже. 8 000/10 000 €

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ORFÈVRERIE

FABERGÉ Nécessaire de voyage en argent 84 zolotniks (875 millièmes) composé de 4 pièces: une timbale sur un réchaud quadripode, une boîte ronde couverte, un récipient ovale et une saupoudreuse couverte. Décor ciselé de style néoclassique orné d’une frise de grecques surmontant des guirlandes feuillagées. L’ensemble gravé aux armes de la famille Soldatenkov. Bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre: Carl Fabergé, avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Poids total: 135,4 g. Hauteur timbale: 7,5 cm. Diamètre boîte: 7 cm. Largeur récipient: 11,5 cm. Hauteur saupoudreuse: 8,5 cm. Provenance: Probablement Kozma Soldatenkov (1818-1901), important entrepreneur et collectionneur russe. 3 000/5 000 €

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Curieux porte-lettres en argent 80 zolotniks (833 millièmes) anciennement doré, en forme de coq stylisé, à décor ciselé et ajouré, le plumage orné de pierres de couleur, s’ouvrant pour insérer la correspondance. Bague au col avec inscription en cyrillique définissant la fonction de cet objet : «réceptacle à lettres». Socle avec quatre orifices pour fixation. B.E. (quelques manques et usures). Saint-Pétersbourg, 1764. Maître-essayeur : Ivan Frolov (actif 1738-1779).  Poids brut : 508,9g. H. 25,5 x L. 22,5 cm. Стилизованный петух для хранения писем. Серебро. Оперение украшено цветными камнями (несколько утраченных). Подставка с 4 отверстиями для фиксации. Клейма: Санкт-Петербург 1764. «80». Пробирный мастер: Фролов Иван. 700/900 €

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Important samovar en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme balustre à base circulaire, muni d’une anse à charnière avec prise en matière imitant la corne, avec son couvercle amovible, à décor guilloché d’ondes horizontales. Reposant sur son support quadripode servant de réchaud en argent, à décor en trompe-l’œil de branches d’arbre entrecroisées. Intérieur vermeil. Très bon état, légères usures. Moscou, 1887. Orfèvre : KHLEBNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.

H. 36 (avec anse) x L. 20,5 x P. 18 cm. Poids : 3841,2 g. Серебряный самовар. Москва, 1887. Ювелир: ХЛЕБНИКОВ, с отметкой поставщика Императорского двора. 4000/6000 €

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Corbeille à pain à anses en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor en trompe l’œil imitant la vannerie avec napperon, montée sur quatre pieds torsadés. Très bon état. Gravée en Français : « St. Pétersbourg, 30 juin 1872 ». Moscou, 1871. Orfèvre : OVCHINNIKOV, avec aigle de fournisseur de la Cour impériale. Poinçon ET. Poids : 470,6 g. L. 27 x P. 18 x H. 3,5 cm. Хлебная корзина с серебряными ручками. Очень хорошее состояние. Гравировка по-французски: «Санкт-Петербург, 30 июня 1872 года». Москва, 1871. Ювелир: ОВЧИННИКОВ, с орлом поставщика Императорского двора. 2 000/3 000 €

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Ensemble de 19 couverts de service à dessert en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ciselé de rinceaux fleuris et gravés d’un monogramme entrelacé, comprenant notamment 6 fourchettes à deux dents, des couteaux à fromage et à tarte, des pelles à glace et à tarte, etc. Bon état. Conservés dans leur écrin d’origine de la Maison I. E. Morozov à Saint-Pétersbourg, fournisseur de la cour impériale de Russie, en bois et velours de soie verte. Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : V. MOROZOV avec les poinçons de plusieurs maitres-orfèvres. Lames en acier signées de la Maison I. E. Morozov. Poids brut total : 1507,8 g. L. 15 à 28 cm. Набор из 19 десертных столовых приборов из серебра, украшенных цветочными завитками и гравировкой с переплетенной монограммой. 6 вилок с двумя зубчиками, ножи для сыра и пирога, лопатки для мороженого и пирога и т. д. Состояние хорошее. Сохранился в оригинальной коробке Дома И. Е. Морозова в Санкт-Петербурге, поставщика Российского императорского двора, из дерева и зеленого шелкового бархата. Санкт-Петербург, 1908-1917. Ювелир: В. МОРОЗОВ. 4 000/6 000 €

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Nécessaire de baptême en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor amati gravé du monogramme WH, comprenant un coquetier, un rond de serviette, une cuillère, un saleron et sa pelle. Très bon état. Conservé dans son écrin d’origine en bois et velours de soie beige. Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : N. LIUBAVIN, fournisseur de la Cour impériale. Poids total : 133,2 g. Écrin L. 17 cm. Набор для крещения из серебра с гравировкой монограммы WH, включающий подставку для яйца, кольцо для салфетки, ложку, солонку и её лопатку. Очень хорошее состояние. Сохранился в оригинальной коробке из дерева и бежевого бархата. Санкт-Петербург, 1908-1917. Ювелир: Н. ЛЮБАВИН, поставщик Императорского двора. 800/1 000 €

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ÉMAUX CLOISONNÉS

Importante boîte à sel en forme de trône en argent 91 zolotniks (947 millièmes), à décor émaillé polychrome champlevé de rinceaux feuillagés, motifs géométriques et oiseaux fantastiques. Le couvercle s’ouvrant à charnière est gravé au revers d’une dédicace en français : «Au docteur / César Roux / famille Bothine / reconnaissante», intérieur en vermeil. Transformée postérieurement en encrier. Bon état, quelques manques à l’émail et un choc. Moscou, 1875. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV. Poids brut : 853,0 g. H. 17,5 x L. 9,7 x P. 8,8 cm. Солонка, редкая, в форме трона. Серебро. Проба 91. Полихромная эмаль. Украшена завитками листьев, геометрическими узорами и фантастическими птицами. Крышка на петлях выгравирована с посвящением по-французски: «Доктору / Сезар Ру / Семья Ботин / благодарна». Внутри позолоченное серебро. Переделана в чернильницу. Состояние хорошее. Некоторые изъяны в эмали. Москва, 1875 г. Ювелир: Павел ОВЧИННИКОВ. Вес брутто: 853,0 г Высота: 17,5 см х Длина 9,7 cм х Глубина: 8,8 см. 1 500/2 000 €

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Rond de serviette en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux feuillagés sur fond amati, bordé de perles turquoises, au centre un monogramme WC entrelacé et émaillé. Très bon état. Moscou, vers 1890. Orfèvre : illisible. Poids brut: 69,9 g. L. 6,2 cm. Круглая подставка для салфеток из позолоченного серебра. Проба 84. Гравировка WC в центре. Очень хорошее состояние. Москва, приблизительно 1890. 400/600 €

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SCULPTURES & BRONZES

CARNIELO Rinaldo (1853-1910). Buste de la princesse Valentine Galitzine (1859-1938). Terre cuite signée au revers, circa 1876. Inscription manuscrite au revers : “Valentine Bénédite 1876 princesse Galitzine”. Restaurations anciennes au niveau des épaules et haut de la poitrine (probablement liées à des fêles de cuisson). Piédouche anciennement restauré à l’intérieur (plâtre visible au-dessous) et probablement sur le devant. Un léger encrassement de la chevelure. H. 54,5 x L. 28 x P. 22,5 cm. КАРНИЕЛО Ринальдо (1853-1910). Бюст принцессы Голицыной (1859-1938). Терракота, подпись, около 1876 г. Старые реставрации на плечах и верхней части груди. Подставка также ранее восстановлена внутри (внизу виден гипс) и, вероятно, спереди. Небольшое засорение на волосах. 600/800 €

Connu pour ses oeuvres à la sensibilité étrange, au réalisme fin de siècle au ton Art nouveau, la renommée de Carnielo s’accrut en 1878 avec son “Mozart Expirant”, critiqué en Italie mais bien reçu à Paris. Née le 19 août 1859 à Marseille, Valentine a pour parents Salon Bénédite et Anna Bénédite, née Crémieu, dont le musée d’Orsay possède un tableau de cette dernière peint par Paul Baudry (1828-1886). Mariée le 19 janvier 1879 à Etienne Galitzine, elle accède par cette union au titre de “princesse Galitzine”, la famille Galitzine (ou Golitzine) étant une famille princière de l’aristocratie russe. Rinaldo Carnielo, au temps fort de sa carrière, reçut de nombreuses commandes de la part de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie. Il est vraisemblable que ce buste ait été réalisé à l’occasion du mariage de Valentine, alors âgée de 20 ans, ou postérieurement, la mention manuscrite de la date 1876 et du nom Galitzine figurant sous le buste.

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SZCZEBLEWSKI Vlaclav (actif 1875-1901). Le marchand de poules. Bronze à patine brune, non signé. H. 46 cm. ЩЕБЛЕВСКИЙ Влаклав (активен в 1875-1901). Торговец курами. Бронза. Без подписи. 400/600 €

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Paire de bougeoirs en bronze en forme de soldats tenant des lances dorées et reposant sur une base hexagonale en placage de malachite. Accidents et manques à la base. Russie, seconde moitié du XIXe siècle. H. 24,5 x L. 8 cm. Пара бронзовых подсвечников в форме солдат, держащих золотые копья и опирающихся на фанеру из малахита. Россия, вторая половина XIX в. 400/600 €

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Prince Paul TROUBETZKOY (1866- 1938). Amazone. Bronze à patine noire, signé sur la terrasse. Fonte de la seconde moitié du XXe siècle. H. 45,5 x L. 34 x P. 13,5 cm. Князь Павел Трубецкой (1866-1938). Амазонка. Бронза. Подпись на основании. Литьё второй половины ХХ века. Высота с основанием: 45,5 см, основание: 34 х 13,5 см.  1 500/2 000 €

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TOURGUENEFF Pierre Nicolaiévich (1854-1912). Chien de berger couché. Bronze, signé sur la terrasse «P. Tourgueneff». Grand modèle. Bon état. Fonte à la cire perdue par Susse Frères, éditeurs à Paris, début du XXe siècle. H. 19 cm x L. 39 cm. П.H Тургенев (1854-1912). Немецкая овчарка, сидящая. Бронза, Susse Frères. Париж, начало XX в. Воск утерян. Подпись ‘’П. Тургенев’’ на основании. Состояние хорошее. 800/1 000 €

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PORCELAINE

 

Rare assiette en porcelaine du Service Raphaël. À décor polychrome au centre d›une scène mythologique façon camée dans un cartouche hexagonal, marli à fond bleu glacier orné de cartouches à sujets néoclassiques bordés de filets or. Un éclat restauré sur le bord et deux fêles. Manufacture Impériale de Porcelaine, SaintPétersbourg, circa 1891. Marque au chiffre de l’empereur Alexandre III en or. D. 24 cm

Ce service est «Raphaël» car il reprend les décors des Loges peintes par Raphaël dans les Palais du Vatican. Il fut commandé par le tsar Alexandre III en 1883, destiné à l’usage exclusif du palais de Tsarskoïe-Selo. En 1904, par ordre de l’impératrice Marie Féodorovna, le service fut transféré au palais Anichkov. Редкая фарфоровая тарелка из сервиза Рафаэль. Императорская мануфактура фарфора, СанктПетербург, около 1891 года. Отметка с фигурой императора Александра III в золоте.

5 000/7 000 €

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Saucière en porcelaine du service impérial pour le palais de Gatchina, à décor central de l’aigle impériale de Russie, représenté selon le « style ancien », filets or sur les bords. Légères usures à l’or, l’anse probablement redorée. Manufacture impériale de Porcelaine, SaintPétersbourg, époque Alexandre II. Marque au tampon vert, marque du peintre E. L. 26,5 x H. 16,3 cm. Соусник из правительственного сервиза. Императорский фарфоровый завод, царствование Александра II. Белый фарфор с золотой росписью, сеточкой, императорский орел с расправленными крыльями. Легкая потертость. Длина: 26,5 см. Высота: 16,3 см 400/600 €

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Assiettes en porcelaine à bords contournés, à décor polychrome de groupes de fleurs et de fruits alternés de papillons. Un fêle. Manufacture impériale de Porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque Nicolas Ier. D. 23,5 cm. Фарфоровая тарелка. Полихромная отделка из цветов, фруктов и бабочек. Императорский фарфоровый завод, Санкт-Петербург, эпоха Николая I. 250/300 €

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Groupe en biscuit de porcelaine polychrome figurant une paysanne russe assise sur un banc préparant la nourriture, à ses pieds deux jarres avec leurs couvercles. Très bon état. Manufacture GARDNER, Moscou, fin du XIXe siècle. Marque au tampon et marques en creux au revers. H. 14,5 x L. 12,5 cm. Статуэтка из фарфора с изображением русской крестьянки, сидящей на лавочке, готовящей еду, у ее ног две банки с крышками. Производство ГАРДНЕР, Москва, конец XIX века. Имеются печать и метка на подошве основания. 800/1 000 €

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Lot de 7 œufs de Pâques en porcelaine à décor polychrome et or : – un orné de motifs floraux et décoratifs. – un orné de deux médaillons représentant la Résurrection et la descente de l’Esprit Saint.  – un orné de roses, avec inscription en russe «Le Christ est ressuscité». – un orné d’oiseaux avec inscription en russe «Le Christ est ressuscité». – un orné d’une allégorie de la Résurrection. – un orné de guirlandes de fleurs d’une allégorie de la Résurrection dans un médaillon. – un orné de la Mère de Dieu et du Christ enfant avec inscription en russe «Le Christ est ressuscité». Russie, 1850-1910. H. 9,5 à 4,5 cm. 7 фарфоровых пасхальных яиц с полихромным и золотым орнаментом. Россия, 1850-1910 гг.

1 200/1 500 €

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Service à thé complet en porcelaine comprenant six tasses et leurs soucoupes, une théière couverte, un sucrier couvert et un pot à lait, à décor de fleurs sur fond bleu rehaussé d’or d’inspiration japonaise. Très bon état. Manufacture de Doulevo, circa 1960 (ancienne manufacture Kouznetsov). Marque au tampon rouge sur couverte. Théière: H. 11,5 cm. Полный чайный сервиз: производство Дулево. 1960 (бывший завод Кузнецова). 6 чашек с блюдцами, чайник, сахарница и молочник. Фон, королевский синий с цветочными мотивами в японском стиле. Высота чайника: 11,5 см. Все в идеальном состоянии. 300/500 €

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Lot de deux boîtes en papier mâché laqué à décor polychrome par la firme V.I. VICHNIAKOV : – une boîte à thé à décor d’une troïka l’été, avec son cocher et un couple, couvercle à charnière (petits éclats). Marque pour la période 1887- 1896. 13,8 x 9,2 x 4,6 cm. – boîte à timbres à deux compartiments à décor de trois paysans buvant le thé devant un samovar, couvercle à charnière (bon état). Marque pour la période 1882-1887. 6 x 4 x 2,4 cm. Набор из 2 коробок из лакированного папье-маше с полихромной отделкой В.И. ВИШНЯКОВА: – чайная коробка с откидной крышкой – коробка для марок с двумя отделениями и откидной крышкой. 

200/300 €

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SOUVENIRS HISTORIQUES

École russe du début du XIXe siècle. Portrait en diptyque du grand-duc Constantin Pavlovitch (1779-1831) et de son épouse la princesse Joanna Grudzińska (1791-1831). Paire d’huiles sur papier marouflées sur bois, présentées dans leur coffret d’origine en bois naturel avec fermoirs (fentes). Circa 1820. La princesse d’après un portrait de Józef Sonntag (1784- 1834), le grand-duc probablement d’après Henri Benner (1776–c.1829). Légères griffures. H. 24 x L. 19 cm (chacune) – H. 28,5 x L. 44,5 cm (ouvert). Русская школа начала XIX века. Диптих-портрет великого князя Константина Павловича (1779- 1831) и его жены княгини Джоанны Грудзиньской (1791-1831). Масло, бумага, оригинальная коробка из натурального дерева с застежками (прорезями). Около 1820. 5 000/7 000 €

Provenance: – probablement Constantin Pavlovitch (1779-1831), grand-duc de Russie. – Joanna Grudzińska (1791-1831), à la mort du grand-duc Constantin. – puis leg à son neveu, le comte Jean de Broël Plater. – conservé depuis dans sa descendance. Selon la tradition familiale, ce coffret a été offert au grand-duc Constantin par son épouse et ce dernier ne le quittait jamais lors de ses déplacements. Historique: Fils de l’empereur Paul Ier et frère cadet d’Alexandre Ier, le grand-duc Constantin Pavlovitch divorça en 1820 pour épouser morganatiquement Joanna Grudzińska. Ce mariage l’écarta de la succession au trône de Russie après le décès officiel de son aîné en 1825, au bénéfice de Nicolas Ier. Remarqué pour sa bravoure lors des campagnes napoléoniennes, devenu de facto le véritable viceroi de Pologne après le congrès de Vienne, le grand-duc Constantin décèdera sans postérité légitime à Vitebsk en 1831. Réputée pour sa beauté, la comtesse Grudzińska entama une liaison avec le grandduc Constantin dès 1815. Suite à son mariage elle fut titrée princesse de Lovitch. Après le décès de son époux, elle vécut quelques mois à Tsarskoié-Selo avant de décéder à son tour et d’y être inhumée aux côtés de son mari. En 1929 sa dépouille fut ramenée en Pologne.

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École russe de la fin du XIXe siècle. Portrait de Platon Zoubov (1767-1822), dernier favori de la Grande Catherine. Miniature ovale peinte à la gouache sur ivoire, signée à droite en cyrillique «Sabaï», dans son cadre d’origine en cuivre doré ajouré. Manques à la peinture. H. 9 x L. 7 cm. Русская школа конца девятнадцатого века. Портрет Платона Зубова (1767-1822), последнего фаворита Екатерины Великой. Овальная миниатюра, расписанная гуашью по слоновой кости. 200/300 €

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Nicolas Ier. Portrait miniature lithographié rehaussé représentant le tsar en uniforme de général, en buste de trois-quarts à droite. Dans un cadre rectangulaire en verre. Russie, seconde moitié du XIXe siècle. Cadre: H. 8,2 x L. 7,3 cm. Николай I. Миниатюрный портрет с изображением царя в форме генерала. Россия, вторая половина XIX в. 100/150 €

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CONDY Nicholas (1793-1857). La frégate à vapeur russe «Vladimir». Huile sur toile (restaurations). Signature N. M. Condy et date 184- (visibles aux rayons X). Circa 1846-1848. Anciennement signé en cyrillique I. Aïvazovsky et daté 1869 (effacé lors de la restauration). Le navire est représenté au mouillage dans le port de Plymouth, après sa livraison aux Russes en 1848. Les jets de vapeur indiquent que la frégate est à l’exercice ou en manoeuvre au moment où le peintre anglais la représente. L’Angleterre n’étant pas supposée fournir à la marine russe des navires de guerre, le Vladimir arbore le pavillon de la marine marchande. Néanmoins, les trois mâts sont surmontés de pavillons affichant la Croix de Saint-André et l’aigle impérial. Dans son cadre d’origine en bois et stuc doré de fabrication anglaise, orné en haut au centre de l’aigle impériale de Russie et d’une ancre. H. 51 x L. 81 cm.

Описание фрегата: Водоизмещение: 1200 т. Длина: 61 м Ширина: 10,90 м Флотация: 43 м Скорость: 11 узлов Мощность: 400 л.с. Вооружение: 9 пушек до Крымской войны, затем 11: двe – 10-дюймовых, три – 68-фунтовых, четыре – 24-фунтовых пушки-мортиры и двe 24-фунтовых мортиры. На картине корабль находится на якоре в порту Плимут, после поставки его русским в 1848 г. Англия не должна была поставлять России военные корабли, поэтому «Владимир» носил русскиe флаги, государственный и торгового флота, а не Андреевский. Рама, украшенная императорским орлом и якорем, может наводить на мысль, что это был подарок капитану Корнилову, будущему герою Севастополя, приехавшему наблюдать за постройкой корабля. Н.М. Конди известен прежде всего своими морскими работами и вниманием к деталям, которые характеризуют изображенные им корабли, морe или атмосферу порта. Преждевременная смерть художника, в возрасте 35 лет, к сожалению, прервала его творческий путь. Состояние хорошее.

40 000/60 000 €

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LIETO Alexandre, école française du XIXe siècle. Vue de la chapelle du tsarévitch Nicolas Alexandrovitch (1843-1865) à Nice. Huile sur toile d’origine, dans son cadre en bois doré et noirci, orné aux angles supérieurs du monogramme du grand-duc «NA» en cyrillique, le centre était orné de l’aigle impériale de Russie mais a été enlevé, possiblement volontairement après la Révolution de 1917. Le dos est inscrit en français: «Intérieur du monument commémoratif à Nice de S.A.I. le Grand-Duc Nicolas, héritier de Russie». Signée en bas à gauche Al Lieto. Vers 1865. H. 33 x L. 28 cm (à vue). H. 51 x L. 45 cm (cadre). Historique: Surnommé «Nika», le deuxième enfant et premier fils du tsar Alexandre II était préparé dès sa naissance à endosser le rôle d’Empereur de Toutes les Russies. Pour le familiariser avec son peuple, son père, se souvenant de son propre apprentissage, l’oblige à parcourir la Russie dès l’âge de 18 ans. Ces voyages continuels semblent fatiguer le tsarévitch. Il se plaint de malaises qui déroutent les médecins : selon les uns, il se serait froissé la colonne vertébrale en tombant de cheval, selon les autres, il souffre de rhumatismes. À tout hasard, on lui recommande un traitement de bains de mer à Scheveningue, près de La Haye. Et dans l’espoir d’une rapide guérison, ses parents décident de le fiancer à la princesse Dagmar de Danemark. Mais malgré les médicaments, les ablutions et les massages, les douleurs s’aggravent de jour en jour. Les docteurs l’expédient à Nice, française depuis 1860). Lorsqu’il y arrive en novembre 1863, il est squelettique et peut à peine se mouvoir. Alors seulement, on s’avise qu’il s’agit sans doute de la tuberculose. Nicolas y reste pour se soigner. L’impératrice Marie Alexandrovna s’installe aussi à Nice, villa Bermond. Elle suit avec angoisse les progrès de la maladie de son fils. Dans la nuit du 23 au 24 avril 1865, le tsarévitch succombe à une crise foudroyante de méningite cérébro-spinale. De Nice, son corps est emmené à Villefranche et embarqué à bord de la frégate Alexandre Nevski pour être inhumé dans la cathédrale SaintPierre-et-Saint-Paul à Saint-Pétersbourg. Le tsar Alexandre II décide de construire un monument commémoratif à l’endroit où est mort son fils aîné, il achète donc la villa Bermond. Mécontent des projets qui lui sont proposés, Alexandre II demande à David Ivanovitch Grimm, professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Petersbourg, de faire les plans de la chapelle en s’inspirant de l’église qu’il venait de construire à Kherson. La propriété Bermond est démolie pour construire la chapelle à l’emplacement de la chambre du tsarévitch. La première pierre de la chapelle est posée le 2 mars 1867. L’inauguration de la chapelle a lieu le 25 mars 1868 en présence du nouveau tsarévitch, futur Alexandre III. L’édifice est classé au titre des monuments historiques le 11 août 1987. ЛЕТО Александр, французская школа XIX века. Вид на часовню царевича Николая Александровича (1843-1865) в Ницце. Холст, масло, в позолоченной и почерневшей деревянной раме, украшенной в верхних углах монограммой великого князя «Н» кириллицей. Подпись слева внизу. Около 1865 года.

1 500/2 000 €

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Portrait photographique argentique représentant le grand-duc André Vladimirovich posant en tenue de fauconnier du XVIIe siècle, lors du Bal des Boyards de février 1903. Avec sa signature autographe «André» en bas à droite. Cachets à froids en bas à droite et sur le carton en bas à gauche du photographe. Taches. Encadré. Ce bal masqué grandiose, donné pendant deux jours à l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, fut dédié au 290e anniversaire de la Maison Romanov. H. 21,5 x L. 16,8 cm. Provenance : Collection du grand-duc André Vladimirovich de Russie (1879-1956), villa Molitor (Paris). 400/600 €

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Portrait photographique représentant la grande-duchesse Victoria Féodorovna, née princesse Victoria-Mélita de Saxe-CobourgGotha, princesse de Grande-Bretagne (1876- 1936), épouse du grand-duc Cyrille Vladimirovich de Russie.  Grand tirage d’époque à la gomme bichromatée sur papier d’Émile Marcovitch (1894-1981), Paris, 1935.  H. 28,5 x 22 cm. Provenance : Collection du grand-duc André Vladimirovich de Russie (1879-1956), villa Molitor (Paris). Великая Княгиня Виктория Фёдоровна, урождённая принцесса Виктория-Мелита СаксенКобург-Готская, Принцесса Великобритании (1876-1936), жена великого князя Кирилла Владимировича. Фотограф Эмиль Маркович (1894-1981). Париж, 1935. 100/150 €

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Portrait photographique représentant le grandduc Wladimir Kyrilovich de Russie (1917-1992), portant le brassard de deuil pour son père, le grand-duc Cyrille (1876- 1938), dont le portrait se trouve en bas à gauche. Il lui succède comme chef de la Maison impériale de Russie le 13 octobre 1938, avec le titre de grandduc et la qualification d’Altesse impériale. Encadré. H. 38 x L. 27,5 cm. Provenance : Collection du grand-duc André Vladimirovich de Russie (1879-1956), villa Molitor (Paris). Князь Владимир Кириллович после смерти своего отца возглавил императорский дом России, 13 октября 1938 г. Был титулован Великим князем с обращением к нему «Ваше императорское величество». Здесь он носит траурную повязку по своему отцу, великому князю Кириллу, чей портрет находится слева снизу. Провенанс: собание великого князя Андрея Владимировича (1879- 1956), вилла Молитор (Париж). 150/200 €

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Lot comprenant une aigle impériale de Russie en bois sculpté polychrome et une plaque rectangulaire en métal argenté repoussé ornée de l’aigle impériale de Russie dans un médaillon. On y joint deux portedocuments de la Barclays Bank en cuir. H. 12 cm. Provenance : Collection du grand-duc André Vladimirovich de Russie (1879-1956), villa Molitor (Paris). 150/200 € 

Montre de poche mécanique en laiton et verre bombé, cadran émaillé à chiffres romains. En l’état. Par Fritz Roskopf, vers 1910. D. 5,5 cm. Provenance : Collection du grand-duc André Vladimirovich de Russie (1879-1956), villa Molitor (Paris). 80/100 €

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Boîte ronde en bois ornée sur le couvercle d’un sceau en métal doré aux armes du comte Nikolaï Vladimirovich ADLERBERG (1819- 1892), général d’infanterie et homme politique russe. Il fut conseiller d’État (1881), gouverneur général de Simféropol (1854-1856), gouverneur de Tauride (1854-1856), gouverneur de Taganrog de 1853 à 1854, et gouverneur général de Finlande de 1866 à 1881. Bon état. Russie, XIXe siècle. D. 6 cm. Николай Владимирович Адлерберг 200/300 €

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Lot de quatre lithographies et images d’Épinal figurant : la famille impériale de Russie, les drapeaux et pavillons russes, les uniformes et drapeaux de l’armée russe, le tsar Nicolas II et la tsarine Alexandra Feodorovna en médaillon suite à la mort d’Alexandre III. Bon état. H. 29 à 42 x L. 22 à 32 cm. Лот из четырех гравюр и изображений Эпиналя: Императорская семья России, русские флаги, униформа и флаги русской армии, царь Николай II и царица Александра Феодоровна после смерти Александра III. 100/150 €

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Deux assiettes en faïence fine de Sarreguemines, l’une représentant le tsar Alexandre III dans un médaillon entouré de l’aigle impériale, l’autre représentant Nicolas II dans un médaillon entouré de scènes diplomatiques franco-russes. Bon état. Travail français vers 1900. D. 21 cm. Две глиняные тарелки Саргемин, одна изображающая царя Александра III в медальоне в окружении императорского орла, другая – Николая II в медальоне в окружении франко-русских дипломатических сцен. Состояние хорошее Французская работа около 1900 года. 80/120 €

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DÉCORATIONS

Étui à cigarettes en argent 84 zolotniks (875 millièmes), de forme rectangulaire arrondi aux angles avec compartiment pour allumettes et pour mèche à amadou, à décor strié appliqué de mémentos en or, argent et émail, ornés de monogrammes et signatures, d’un jeton du régiment des hussards de la garde de Grodno et entre autres d’un sabre de cavalerie légère et de la date de 1914. Le fermoir en or serti d’un cabochon de pierre, intérieur vermeil. Bon état, légères usures et manques. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre: Mikhaïl OVCHINNIKOV, avec marque de fournisseur de la Cour impériale. Poids brut: 219,0 g. H. 10 x L. 7 cm. Портсигар. Серебро и золото, проба 84. Ювелир Овчиников ,изображение орла-поставщик Императорского двора. Прямоугольной формы. Застежка с камнем. Многие памятные элементы : Инициалы, надпись, жетон л.гв. Гродненского гусарского полка, сабля легкокавалерийская,… дата: 1914. 1 500/2 000 €

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Brochette avec Ordre de Saint Stanislas, croix de 4e classe, civile. Or. Marquage : A.K. Albert Keibel (1882-1910). Aigle de fournisseur de la cour. Titre 56 de SPB avant 1899. Bon état, avec rubans. 41 mm Médaille souvenir du règne d’Alexandre III 1881- 1894 .argent. Montage d’origine. Колодка с орденом Святого Станислава, крест четвертой степени, без мечей. Золото. Производство Kейбель. Клейма: А. К. Альберт Кейбель (1882-1910). Орел придворного поставщика. 56 СПБ до 1899 г. Cостояние хорошее, C лентой 41 мм Медаль, в память о царствовании Александра III ,1881-1894 гг. Серебро. Cборка родная. 500/700 €

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Tricentenaire des Romanov. Croix pour le clergé. Vermeil. Poinçons: « 88 « et kokochnik de 1908, Saint Petersbourg. Haut. 65 mm. TBE.

200/300 €

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Brochette de décorations comprenant quatre médailles : – une en or 56 zolotniks de l’Ordre de Sainte Anne de 3e classe, sans glaive. Orfèvre : Iohann Linsted (actif 1906-1910) pour EDOUARD. – une en or 56 zolotniks de l’Ordre de 3e classe, sans glaive. Orfèvre : Vera Ditvald (actif 1910-1917) pour EDOUARD. – médaille du jubilé de 1812. – médaille du tricentenaire des Romanov. Montage d’origine sur support ancien. Poids brut : 92,7 g. L. 14 cm. Набор украшений, в том числе четыре медали: – ордена Святой Анны 3й степ , без мечей, золото. Ювелир: Иоганн Линстед (активен 1906-1910) для ЕДУАРД. – ордена 3й степ, без мечей, золото. Ювелир: Вера Дитвальд (активна 1910-1917) для EДУАРД. – Юбилейная медаль 1812 года. – Медаль 300-летия Романовых. 1200/1500 €

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Insigne du 101e d’infanterie « Permski ». Officier. Bronze. Fabrication Edouard, émail abimé. Avec molette et contre plaque. Знак 101-го пехотного полка «Пермский». Офицер. Бронза. Производство Edouard, поврежденная эмаль. С закруткой и контрпластиной. 500/700 €

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Chachka d’officier. Mod. 1909. S.F. Garde au monogramme de Nicolas II, lame avec l’aigle impériale et le monogramme de Nicolas II. Eclat à la fusée. Dragonne de cavalerie (usée). Long. 93,5 cm Шашка офицерская. обр. 1909. Без ножен.Эфес с вензелем Николая II, клинок с императорским орлом и вензелем Николая II. Фрагмент рукояти утрачен. Кавалерийский темляк (потерт). Длина : 93,5 см.  400/500 €

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Kindjal caucasien. Garde en os, garnitures ainsi que celles du fourreau en acier gravé et noirci. Lame à 3 pans creux ornementés, deux poinçons. Bon état. Petite ceinture à garnitures métal. 200/250 €

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Chachka caucasienne. Garde et garnitures de fourreau argent niellé. Lame richement décorée, fabriquée par « Julius Voos, fabrique d’armes à Solingen « . Long. Totale 97 cm. Bague avec anneau de bélière de remplacement. Dragonne. Шашка кавказская. Рукоять и прибор ножен, серебро, отделанное чернью. Клинок богато украшен, изготовлен « Julius Voos, fabrique d’armes à Solingen » (оружейный завод в Золингене). Общая длина : 97 см. Гайка с кольцом, неродная. Темляк. 1 200/1 500 €

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Petit kindjal caucasien pour enfants. Garde en corne, garnitures niellées. Fourreau bois et velours, garnitures niellées, lame à 2 pans creux, marquage d’étoiles. Long. Totale 35 cm. Petit kindjal courbe. Garde en os à garnitures niellées. Fourreau bois et cuir, sans garnitures. Long. Totale 33 cm – Маленький кавказский детский кинжал. Рукоять роговая. Прибор, отделанный чернью. Деревянные ножны, обтянутые бархатом. Прибор, отделанный чернью. Клинок двудольный, звездообразная маркировка. Общая длина : 35 см. – Маленький кинжал, изогнутый. Рукоять костяная. Прибор, отделанный чернью. Деревянные ножны, обтянутого кожей, без прибора. Общая длина : 33 см.  100/120 €

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TABLEAUX ET DOCUMENTS

 

François (1793-1867). Portrait de cosaque. Mine de plomb sur papier, signé en bas à gauche «F. Grenier», légendé en bas «Cosaque». Encadrée. H. 44 x L. 30,5 cm. Франсоа (1793-1867). Портрет казака, свинцовый карандаш, подпись слева внизу. 200/300 €

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Régiment Preobrajenski. Brevet de promotion au grade d’aspirant dans la garde du baron Alexandre Kreuz. 25 décembre 1830. Document parfait état avec le sceau. Преображенский полк. Грамота, выданная барону Александру Крeйцу, на повышение до звания гвардейского прапорщика. 25 декабря 1830 г. Документ в идеальном состоянии с печатью.

300/400 €

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Lot de 3 ouvrages: G. Gorokhoff. The Russian Imperial Guard. Édition Reittar, Moscou, 2002. 318 pages. Russe-Anglais. TBE. A.Y. Bondarenko. Les Chevaliers Gardes. Ed. militaires, Moscou, 1997. 398 pages. En Russe. Couverture en partie jaunie. V.S. Grigoriev. Les décorations de la nouvelle Russie. Ed. Dokar, Victory, 1997. 112 pages. En Russe. Ж.А. Горохов. Русская императорская Гвардия. Изд. Рейттар Москва 2002г. 318 стр. А.Ю. Бондаренко. Кавалергарды. Полки русской армии. Воен. Изд. Москва 1997г. 398 стр. В.С. Григорев . Награды новой России. Изд. ДОКАР. Вистория. 1997г. 112 стр. 100/150 €

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V.V. Orekhov-E. Tarousski. Armée et Marine Annuaire militaire. Edition « La sentinelle ». Paris années 30. Historiques régimentaires, Répartition des sections du ROVS dans le monde… Nombreuses illustrations. Relié, ex libris de Paul Pachkoff. Bon état. 170 pages. – E. Kravtchenko. Armée et Marine. N°7 Janv.-Fev. 1939. Revue sur le passé et le présent des armées. 50 pages – Manuel pour sous officiers. IIe partie. La cavalerie. Edition « La Sentinelle ». Paris 1930. Edition du manuel de l’armée soviétique de 1929. Avec schémas. 117 pages. Tampon de J.N. Adamovitch. – E.G. V.- VAL. Les manœuvres de cavalerie du général Kaledine. 1914-1915. Edition de l’auteur, Talline 1933. Photos et plans. 64 pages. В.В. Орехов- Е. Тарусски. Армия и флотъ Военный справочникъ. Изд. Часовой. Париж 30 гг. Истории полков. Детали организации РОВС в мире. Многочисленные иллюстрации. Экслибрис Павла В.Пашкова. Сост. Хорошее. 170 стр. Е. Кравченко. Армия и флотъ N°7 Янв.- Февр. 1939 г. Вестник сухопутных, морских и воздушных сил. 50 стр. Руководство для унтеръофицеровъ. Частъ II. Кавалерия. Изд. Часовой, Париж 1929 г. Переиздание с советского учебника. Схемы. 117 стр. Штамп Ивана Н.Адамовича . Э.Г. ф. Валъ Кавалерийские обходы Генерала Каледина 1914-1915 гг. Издание автора, Таллинъ 1933г. Фотофрафии и схемы. 64 стр. 200/250 €

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MILLON Trocadéro

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7
Mai

8ème Edition des Journées du film russe , Ajaccio

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Dans le cadre des échanges culturels entre la Corse et la Russie, l’association Kalinka-Macchja organise à Ajaccio

 

 ” 8èmes journées du film russe “. 

 

Vendredi 10, samedi 11 et

dimanche 12 mai 2019.

 

Espace diamant, Ajaccio


Forte du succès des éditions précédentes, « Kalinka-Macchja » reconduit cette manifestation, qui a pour ambition de faire découvrir à un large public les multiples facettes de la Russie et de l’âme slave. 
Grâce à une sélection de sept films, des grands classiques aux plus récents, un tableau vaste et complet de la Russie s’offre aux spectateurs.
Réalisés par des cinéastes de renom, ces films expriment de la meilleure manière, en dehors des clichés, les préoccupations, les questions et les réflexions qui animent la Russie moderne.


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PROGRAMME

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Vendredi 10 mai 

DOVLATOV (ДОВЛАТОВ) 2018

à 14h

Un film sur plusieurs jours de la vie de l’écrivain Sergueï Dovlatov à Léningrad au début des années 70, à la veille de l’émigration de son ami, le futur lauréat du prix Nobel Joseph Brodsky. C’est un cycle de situations paradoxales et amusantes. Collision avec le crime, la vie laïque et littéraire de Leningrad, studio de cinéma Lenfilm, musique, lecture de poèmes, le métier de journaliste, un désir passionné d’acheter une poupée pour sa fille qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs.

Dans une série de conflits de la vie, parfois drôles et parfois aigus, le spectateur découvre la vie d’une personne subtile, brillante et ironique qui choisit son chemin créatif pour devenir plus tard l’un des écrivains de prose russes les plus populaires du XXe siècle.

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L’HOMME QUI A SURPRIS TOUT LE MONDE

(ЧЕЛОВЕК, КАТОРЫЙ УДИВИЛ ВСЕХ) 2018

à 16h30

Le chasseur sibérien Yegor – un homme de famille exemplaire et un homme respecté dans son village. Elle et sa femme Natalia attendent leur deuxième enfant. De manière inattendue, Yegor apprend qu’il est incurablement malade et qu’il ne lui reste que deux mois à vivre. Ni la médecine traditionnelle ni la sorcellerie chamanique n’aident la lutte contre la maladie, et à la fin Yegor décide de franchir une étape désespérée: essayer de changer complètement sa personnalité pour tromper la mort imminente, à l’instar du drake légendaire Jamba, le héros de l’ancien épos sibérien.

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PREMIER AMOUR

à 18h30

Réalisateur et Scénariste: Stepan Burnashev

  Dir. Photographie : Iskander Ivanov. Assistante de réalisation : Liubov Borisova. Son : Stepan Atastyrov. Producteurs: Aleksei Ivanov, Dmitri Shadrin. Compositeur : Moïseï Kobiakov. Production : New Era. Titre original : Man’najgy taptal. 

Durée : 71’
Langue : Iakoute, VOSTFR

Genre : comédie romantique. Pays de production : Russie. Lieux de tournage : Yakoutie.

AVEC :

Katia – Izabella Egorova.  Boudoulaï – Fedot Lvov
Le médecin – Dmitri Shadrin
Le policier – Stepan Poryadin. Arthur – Prokopi Ivanov
Alla – Ilyana Pavlova
Fille de Katia – Milena Trofimova.  La serveuse – Dariana Ivanova.  Le cheval – Urannyk

“Volodia, éleveur de chevaux, monte à la capitale pour s’acheter un fusil de chasse. Il manque de se faire écraser par la voiture d’une femme d’affaire. Tous les deux ne mettent pas longtemps à reconnaître en l’autre son premier amour.”

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LA DAME DE PIQUE (ДАМА ПИК) 2016

à 20h30

Film de Pavel Lounguine film basé sur l’intrigue du célèbre opéra «La reine de pique» de Piotr Iliytch Tchaïkovski, inspirée du travail d’ Alexndre Pouchkine du même nom.

Meilleur rôle masculin Ivan YANKOVSKI, Prix de l’Aigle d’Or, Moscou (Russie), 2017
Grand prix, Festival du film russe, Paris, 2017

Un jeune chanteur rêve d’interpréter le rôle de Guerman dans l’opéra de Tchaïkovski “La Dame de Pique”. Une nouvelle inattendue va bouleverser sa vie : une célèbre diva européenne, Sofia Mayer, vient monte cet opéra et interprétera le rôle de la comtesse. Le chanteur a une chance de réaliser son rêve. Pour plaire à la diva, il décide d’en apprendre plus à son sujet. Mais sa filature va avoir des conséquences inattendues… 

La Dame de Pique, l’un des sujets les plus russes qui soient, adaptation moderne de Pouchkine et Tchaïkovski qui met à nu les vertiges de l’âme humaine. Un livre, un opéra, un film, trois Dames de Pique. Trois compositeurs. Saint-Saëns pour le leit motiv, Kozma Bodrov pour la partie moderne, et Tchaïkovsky pendant les répétitions et le final de l’Opéra, seule scène de l’opéra qui est montrée achevée dans le film.Le tournage a eu lieu de mars à juillet à Moscou. Le tournage a duré 60 jours, dans 20 lieux différants. Pour le film, un théâtre a été spécialement construit à Mosfilm et un casino a été construit à Plyushchikha

Duré du film: 120 mn.

Les acteurs: Ksenia Rappoport (Sophia Mayer) , Ivan Yankovski (Andrei), Maria Kurenevitch (Liza), Igor Mirkurbanov (Oleg,) Natalia Kolyakanova (Elvira)…

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Samedi 10 mai 

L’HOMME QUI A SURPRIS TOUT LE MONDE

(ЧЕЛОВЕК, КАТОРЫЙ УДИВИЛ ВСЕХ) 2018

à 10h

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PREMIER AMOUR

à 16h30

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ARYTHMIE (АРИТМИЯ) 2017

à 18h30

Film de Boris Khlebnikov, véritable plongée dans la Russie contemporaine. Film Russie-Finlande-Allemagne, 2017, 1h56, VO.

Avec : Alexandre Yatsenko, Irina Gorbatcheva, Nikolaï Chraïber

Oleg est un médecin talentueux qui travaille pour une ambulance qui se déplace de patient en patient. Oleg le sait: son arrivée peut tout changer. Tous ses succès font du monde un endroit meilleur. La chose la plus importante est l’endroit où il tente d’accomplir l’impossible. Et le reste peut attendre: famille, carrière, vie personnelle … Qu’est-ce qui lui est arrivé? Tandis que Oleg sauvait les autres, son épouse devint désespérée et décida de demander le divorce et un nouveau chef apparut à l’hôpital, qui ne se souciait que des statistiques et des règles. Et Oleg est pressé de l’appel jusqu’à l’appel, se précipitant dans la rue pour tout changer. Et qui sait quelle tâche est la plus facile: sauver les autres ou sauver sa peau?

Au  XXVIIIeme Festival Russe du Cinéma Kinotavr de juin 2017, le film “ARYTHMIE”   remporte le grand prix et le prix du public, il remporte également en novembre 2017 le prix du Festival du Film Russe d’Honfleur.

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LE TEMPS DES PREMIERS (ВРЕМЯ ПЕРВЫХ) 2017

à 20h 30

Réalisé par Dmitri KISSELEV, 2h20, Alexei Leonov en personne a été consultant sur ce tournage.

Meilleur rôle masculin Evgueni Mironov, Prix de l’Aigle d’Or, Moscou, 2018
Meilleure musique, Prix de la Guilde des historiens et critiques de cinéma, Moscou, 2017

Mars 1965. En pleine guerre froide, les Etats-Unis et l’Union Soviétique rivalisent pour la suprématie dans la conquête spatiale. Tous les risques sont pris afin d’envoyer le premier homme dans l’espace…

Les années 60. La guerre froide fait rage. Deux superpuissances, l’URSS et les USA, luttent pour être en tête dans la conquête de l’espace. Pour le moment, l’URSS a l’avantage. A l’ordre du jour, la première sortie de l’homme dans l’espace. Deux semaines avant le départ, la fusée d’essai explose. Or le temps pour déterminer les causes manque. Et même si les risques sont énormes, nous ne pouvons perdre le leadership. Pavel Beliaev, un pilote de chasse expérimenté, et son coéquipier Alexeï Léonov, un novice enthousiaste qui rêve d’exploit, voilà deux hommes prêts à sauter le pas vers l’inconnu. Mais personne ne peut anticiper les obstacles et les dangers auxquels ils seront confrontés en vol. Dans cette mission, tout ce qui peut aller de travers va arriver. 

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Samedi 10 mai 

DOVLATOV (ДОВЛАТОВ) 2018

à 10h

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LE TEMPS DES PREMIERS (ВРЕМЯ ПЕРВЫХ) 2017

à 14h

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ARYTHMIE (АРИТМИЯ) 2017

à 16h 30

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LA DAME DE PIQUE (ДАМА ПИК) 2016

à 18h30

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PARADIS (РАЙ) 2016

à 20h30

Réalisé par Andreï KONTCHALOVSKI, 2h11

Meilleure réalisation Andreï KONTCHALOVSKI, Prix de l’Aigle d’Or, Moscou, 2017
Lion d’argent du meilleur réalisateur, Festival international du film, Venise, 2016

Olga, une aristocrate russe, immigrante et membre de la Résistance française, a été arrêtée par les nazis lors d’un contrôle surprise pour avoir caché des enfants juifs. En prison, Jules, un collaborateur français qui dirige son entreprise et en échange de relations intimes, l’aime beaucoup, semble prêt à alléger son destin. Olga est prête à faire tout ce qui est en son pouvoir pour éviter la torture, mais son espoir de liberté se dissipe rapidement, alors que les événements prennent une tournure inattendue.

Olga est envoyée dans un camp de concentration, où sa vie devient un enfer. Là, de manière inattendue, elle fait la connaissance d’Helmut, un officier supérieur allemand, qui était jadis éperdument amoureux d’elle et qui l’aime toujours. Une relation étrange et douloureuse s’établit entre eux. Helmut décide de s’enfuir avec Olga, bien qu’elle ait déjà cessé d’espérer son salut. Cependant, l’idée que Olga a du paradis change peu à peu.

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Espace Diamant 
Boulevard Pascal Rossini, Ajaccio

Tarifs: Plein tarif : 6€, Étudiants : 4€,  Scolaires : 2€
Carte d’abonnement (4 films) : 18 €

 

16
Avr

Vente Art Russe à Drouot

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Coutau-Bégarie & Associés

 

Vente Art Russe

 

Vendredi  19 avril  2019 Hôtel Drouot

 

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Expositions publiques à l’hôtel Drouot – Salle 2

Jeudi 18 avril – de 11h00 à 21h00

Vendredi 19 avril – de 11h00 à 12h00

 

Collection du Baron Von der Oelsnitz –  militaria – Autographes – Tableaux – Art populaire.

Extraits du catalogue.

Collection du Conseiller d’État à la Cour Impériale de russie Ludovic Ivanovitch Von Der Œlsnitz (1809-1891), De sa famille et divers.

Portrait du baron Alexandre von der Œlsnitz (1848 – 1907)

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Souvenirs de la Première Guerre Mondiale. Du docteur Michel Alexandrovitch d’Œlsnitz (1877-1946), texte manuscrit en français rédigé sur trois petits carnets datant du mois d’avril 1916 au 24 mars 1917, sur lesquels le médecin de l’armée française a noté ses impressions durant sa mission au sein de l’armée française pendant la première guerre mondiale. Format in-12. On y joint son carnet de mobilisation, une médaille portant son nom et sa date de recrutement : 1897 ; ainsi qu’un album contenant 63 petits dessins à la mine de plomb, réalisés à l’attention de son fils Michel Mikhaïlovitch datés du 17 avril 1915 au 23 février 1916. En l’état. 300/500 €

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Ordre de la Légion d’Honneur. Étoile de chevalier en argent et émail avec ruban, conservée dans son écrin d’origine de la Maison Aucoc. On y joint une étoile de chevalier de la Légion d’honneur en argent ; la Croix de Guerre 1914-1918, conservée dans son écrin d’origine ; deux Croix du Combattant ; la Croix du Mérite Polonais ; un lot de galons et de boutons pour tenue de médecin militaire. Ayant appartenu au Docteur Michel Alexandrovitch d’Œlsnitz (1877-1946). Formats divers. En l’état. 120/150 €

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Ordre de Saint Stanislas. Modèle commandeur de 2ème classe avec couronne. Insigne en or et émail rouge foncé sur chaque face. Très bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1865. Poinçon d’orfèvre : illisible. H. : 7, 5 cm – L. : 5 cm. Poids brut : 25, 80 grs. 3 000/5 000 €

Provenance : Cette décoration de l’ordre de Saint-Stanislas de 2ème classe avec couronne fut remise à Ludovic Ivanovitch von der Œlsnitz le 26 juin 1855 par l’impératrice Alexandra Féodorovna en récompense de son service irréprochable durant seize années de professorat au collège du 2ème Gymnase de Moscou. La couronne impériale sur ce type de décoration était la marque particulière d’une faveur faite au récipiendaire par l’empereur ou un membre de la famille impériale.

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Éventail Empire, vers 1900. Eventail plié, feuille en tulle ornée de soie dessinant des cadres et des vases fleuris, rehaussée de paillettes transparentes et dorées. Au centre, trois jeunes femmes conversent, tandis qu’un hussard de la garde impériale s’approche. Signé « J. Kahenn » à gauche. Revers sans décor. Monture en corne gravée de fleurs et de trophées amoureux. Dans une boite recouverte de tissu, portant l’adresse de l’éventailliste parisien Faucon. Très bon état. H.t. : 22 cm – H.f. : 11 cm. 300/500 €

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Kovsh. Par Ovtchinikoff, Moscou, 1874. En vermeil, à décor d’une frise niellée à motifs d’arabesques sur fond mati or et orné d’une inscription en caractères cyrilliques. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1874. Poinçon d’orfèvre : Ovtchinikoff, avec marque du privilège impérial. H. : 5, 5 cm – L. : 14, 5 cm – Diam.: 10, 5 cm. Poids : 243 grs. 1 200/1 500 €

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Procès de Véra Zasoulitch et procès des 193. Convocation officielle signée par le secrétaire adjoint du Tribunal de Saint-Pétersbourg «  Kroutkoff  », datée du 28 mars 1878, adressée à Félix Wadimew Wolkonski, appelé à témoigner suite à une tentative d’assassinat dans l’affaire Véra Zasoulitch (1849-1919). Pièce imprimée portant des inscriptions manuscrites, texte en russe, in-folio, déchirures, en l’état. Au revers de ce document figure un texte manuscrit en caractères cyrilliques, intitulé « Les testaments des condamnés du procès des 193 », fait à la Forteresse Pierre-et-Paul, le 25 mai 1878 précédé de 24 signatures autographes de P. I. Voïnaralsky (1844-1898), F. V. Volkonsky (1846-1914), S. A. Zhebounoff (1849-1924), S. P. Zaroubaieff (1848- ?), T. A. Kviatkovskiy (1852-1898), S. F. Kovalik (1846-1926), V. F. Kostiurine (1853-1919), A. I. Livanoff (1850-1909), F. N. Lermontoff (1847-1878), A. O. Loukashevitch (1855-1907), P. M. Makarevitch (1851-1903), M. D. Mouravskiy (1838-1879), V. A. Ostashkine (1854-1903), D. M. Rogatcheff (1851- 1884), M. P. Sazhine (1845-1934), S. S. Sinegoub (1851- 1907), I. O. Soiuzoff (1846-1904), V. A. Stakhovskiy (1851- 1917), S. A. Stopané (1857-1902), N. A. Tcharoushine, I. N. Tchernavskiy (1850-?), S. L. Tchoudnovskiy (1849-1912), L. E. Shishko (1852-1910), E. K. Breshkovskaia (1844/1934), sa signature a été ajoutée à sa demande. Conservée collée sur une plaque de verre. 1 500/2 000 €.

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Œlsnitz Alexandre Ludovitch (1848-1907). Ensemble de quatre portraits photographiques, le représentant à divers moments de sa vie, conservé dans un porte-photos amovible de voyage en cuir. Usures du temps, mais bon état général. Format cabinet. Voir illustration page 18. 100/120 €

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Gide André (1869-1951). Lettre autographe signée « André Gide », datée du 14 octobre (sans date), adressée au docteur Michel d’Œlsnitz (1877- 1946), texte en français, in-folio. 200/300 €

«Cher docteur. Je sais que vous êtes sur occupé… Si pourtant vous disposiez de quelques instants, quel plaisir j’aurais de vous revoir  ! Votre inoubliable et reconnaissant»

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Prévert Jacques (1900-1977). La pluie & le beau temps, Le Point du Jour, Paris, 1955. In-12°, 254 pp., reliure cartonnée. Porte en ouverture une dédicace autographe et un dessin de l’auteur : «  À Michel d’Oelsnitz. Affectueusement. Jacques Prévert Antibes été 1959 ». Accidents, en l’état. Texte en français. 1 500/2 000 € 47.

 (1900-1977). Choses et autres, Le Point du Jour, Paris, 1972. In-12°, 305 pp., reliure cartonnée. Porte en ouverture une dédicace autographe et un dessin de l’auteur : «  À Michel d’Oelsnitz, son ami Jacques. En amitié toujours heureuse. Paris Oct. 1972 ». Usures à la reliure mais bon état général. Texte en français. 1 500/2 000 €

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TABLEAUX

MAKO Serge Alexandrovitch (1885-1953). Chevaux et troïka à l’écurie. Huile sur panneau signée par l’artiste en bas à gauche, conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état. À vue : H. : 51 cm – L. : 62 cm. Cadre : H. : 60 cm – L. : 70 cm. 1 500/2 000 €

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MAKO Serge Alexandrovitch (1885-1953). Vue de la baie des anges à Nice. Huile sur toile contrecollée sur carton signée par l’artiste en bas à gauche et conservée dans un encadrement moderne en bois naturel à bordure intérieure dorée. Bon état. À vue : H. : 21, 5 cm – L. : 29 cm. Cadre : H. : 27 cm – L. : 34 cm. 400/600 €

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Mobilier de l’école d’Abramatsevo

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POLENOVA Élena Dimitriévna (1850-1898). Cabinet mural ou Polotchka. De forme rectangulaire, en pin teinté, à décor sculpté de motifs géométriques et de rosaces polychromes rehaussés d’or, réalisé d’après un dessin signé par l’artiste, dont un modèle similaire est visible au Musée d’Abramtsevo. La partie basse s’ouvre par une porte coulissante latérale et la partie haute est ornée d’une colonne sculptée ronde à motifs polychromes et d’un compartiment s’ouvrant par une petite porte à décor central d’un motif floral polychrome sur fond rouge surmonté de fleurs or et argent. Avec attaches de suspension au dos. Bon état général. Travail russe de l’école d’Abramtsevo, vers 1880-1885. H. : 32 cm – L. : 27 cm -P. : 11, 5 cm.

1 500/2 000 €

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POLENOVA Élena Dimitriévna (1850-1898). Grand cabinet mural ou Polotchka. De forme rectangulaire, en chêne teinté, à décor sculpté de motifs géométriques et de rosaces. La partie basse s’ouvre sur un compartiment par une porte coulissante latérale et la partie haute est ornée d’une colonne sculptée ronde et d’un compartiment s’ouvrant par une petite porte à décor central d’un motif floral. Avec attaches de suspension au dos. Bon état général. Travail russe de l’école d’Abramtsevo, vers 1880-1885. H. : 59 cm – L. : 52 cm – P. : 23, 5 cm.

2 000/2 500 €

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École russe d’ Abramtsevo. Grand cabinet mural ou Polotchka. De forme rectangulaire, en bois teinté, à décor sculpté de motifs géométriques, d’une frise stylisée et de rosaces rouge et or. La face avant s’ouvre sur deux compartiments par une porte à charnières en fer forgé martelé et clouté, ornée au centre d’un motif rehaussé d’or. Avec attaches de suspension au dos. Circa 1880. Bon état général. H. : 53 cm – L. : 42, 5 cm – P. : 18, 5 cm.

2 000/3 000 €

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Boîte à thé. De forme rectangulaire, en papier mâché laqué noir, couvercle à charnières orné d’une vue polychrome représentant un paysage russe sous la neige, intérieur laqué argent. Usures du temps, mais bon état général. Manufacture de Vichniakoff, Moscou, 1882-1888. H. : 7, 5 cm – L. : 13, 5 cm – P. : 8 cm. 200/300 €

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Pot à tabac. De forme ronde, en papier mâché laqué noir, couvercle orné d’une scène populaire polychrome représentant une mère et ses enfants dans une troïka au galop en forêt, intérieur laqué argent. Usures du temps. Manufacture de Vichniakoff, Moscou, 1882-1885. H. : 9 cm – L. : 10 cm. 400/600 €.

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ARGENTERIE

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Soupière à couvercle en argent. Par LABOUKIN, Moscou, 1749. De forme ronde et bombée à décor de larges cannelures verticales, reposant sur six pieds à décor feuillagé, la prise ajourée est ornée d’une cordelette ciselée au naturel finissant par des boutons de fleurs. Bon état général. Poinçons titre : 84, Moscou, 1749. Poinçon d’orfèvre : Grégoire Lakomkin, actif de 1736 à 1769. H. : 25 cm – L.: 20, 5 cm. Poids : 1 k 398 grs. 4 000/6 000 €

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Pokal couvert ou coupe commémorative en vermeil. De forme cylindrique, à décor ciselé et repoussé de style néoclassique orné de cartouches où figurent des scènes d’animaux sur fond d’un village, entrelacé d’arabesques stylisées retenues par des mascarons sur fond mati, reposant sur un piédouche richement orné d’une frise florale, le couvercle est surmonté d’un soldat en armure, intérieur vermeil. Bon état général. Porte des poinçons  : 84, Moscou, 1746, F.I. et A.F., non identifié. H. : 38 cm – L.: 10 cm. Poids : 662 grs.

8 000/10 000 €

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Coffret en vermeil. Par YARSHINOFF, Saint-Pétersbourg, 1811. De forme ronde, à décor repoussé et en relief aux armes de la Maison impériale de Russie, représentant l’aigle bicéphale de l’empire Russe. Ce coffret contenait à l’origine un sceau en cire rouge aux armes impériales et se trouvait relié par une cordelette en fils d’or à un acte de noblesse. Légères usures du temps. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1811. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Yarshinoff, actif de 1795 à 1825. Diam. : 12, 5 cm – H. : 3, 5 cm. Poids : 171 grs. 1 800/2 000 €

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Étui à cigarettes en vermeil. De forme rectangulaire et bombée, entièrement décoré de motifs niellés sur fond mati or et orné sur une face d’une scène populaire représentant deux personnages en tenue traditionnelle et sur l’autre d’une vue de la statue de Pierre Le Grand à Saint-Pétersbourg surmontée de scènes et de trophées niellés sur fond mati or, encadré de frises géométriques stylisées. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1826. Poinçon d’orfèvre : O. b., non identifié. H.: 10 cm – L.: 5, 5 cm. Poids : 155 grs. 2 500/3 000 €

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Set de couverts en vermeil. Par SINITSIN, Moscou, 1885. Composé d’une fourchette, d’une cuillère à soupe, d’un couteau avec lame acier, d’une petite cuillère à dessert et d’une timbale à vodka. Chaque pièce est gravée d’un décor d’arabesques niellées sur fond mati or. L’ensemble est conservé dans son écrin d’origine, intérieur en velours et soie de couleur bleue. Bon état, usures du temps à l’écrin, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1885. Poinçon d’orfèvre : M. I. Sinitsin, actif de 1885 à 1908. L.: 27, 5 cm; , 19, 5 cm ; 14 cm; 4, 5 cm. Poids total : 272 grs. 1 800/2 000 €

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Tasse à thé en vermeil. Par SAVINKOFF, Moscou, 18?8. De forme évasée vers le haut, conservée avec sa sous-tasse d’origine, à décor d’une frise d’arabesques stylisées à motifs niellés, avec prise ajourée. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 18?8. Poinçon d’orfèvre : Victor Savinkoff, actif de 1855 à 1888. H.: 7 cm – L.: 10 cm et 14 cm. Poids total : 286 grs. 500/700 €

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Corbeille de présentation en argent. De forme rectangulaire, à décor de larges godrons, ornée sur les bords d’une frise ciselée à motif floral, intérieur vermeil, avec anse amovible, reposant sur un petit pied rectangulaire. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1833. Poinçon d’orfèvre : illisible. H.: 8 cm – L.: 18 cm – P.: 13, 5 cm. Poids : 294 grs. 1 200/1 500 €.

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Coupe en argent. Par ZABARIEVSKY, Vilnus, 1899-1908. Modèle bombé, reposant sur une base circulaire, surmontée d’une frise de feuilles de laurier repoussée et appliquée de l’aigle impérial des Romanoff en relief. Porte l’inscription « I Pris K.E.S.Y.C. Mariette, 27 juin 1913  », intérieur vermeil. Bon état. Poinçon titre : 84, Vilnius, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : Kliment Zabarievsky, actif de 1899 à 1908. H.: 22, 5 cm – L.: 11, 5 cm. Poids : 420 grs.

1 500/1 800 €

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Kvosh en argent. Par FABERGÉ, Moscou, 1896. En forme de coupe, orné sur la prise d’un angelot aux ailes déployées, ayant les mains nouées dans le dos et gravé sur la partie avant d’un monogramme en caractères cyrilliques « O.P.A. ». L’ensemble repose sur quatre pieds à décor ciselé de feuillages enroulés. Légères usures du temps, petites bosses, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1896. Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé avec marque du privilège impérial. H. : 18 cm – L. : 16, 5 cm – L. : 11, 5 cm. Poids : 646 grs.

5 000/8 000 €

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Paire de ronds de serviettes en argent. Par FABERGÉ, Moscou, 1896. De forme ovale, à décor ciselé en relief d’un cartouche de style rocaille orné de fleurs et gravé au centre d’initiales entrelacées en caractères cyrilliques, intérieur vermeil. Usures du temps. Poinçon titre : 84, Moscou, 1896. Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé avec marque du privilège impérial. H.: 4, 5 cm – L.: 5, 5 cm. Poids total : 111 grs. 1 000/1 500 €.

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Kovsh. Par FABERGÉ, Moscou, 1899-1908. En vermeil, modèle légèrement bombé, avec prise ajourée en forme d’un aigle aux ailes déployées serties de cabochons de saphirs et d’émeraudes, les yeux sont sertis de petits rubis cabochons et son bec retient un petit œuf miniature pendentif en pierre dure. Légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : Fabergé et K. F., avec marque du privilège impérial. H. : 9, 5 cm – L. : 15 cm – P.: 9, 5 cm. Poids : 333 grs.

10 000/15 000 €

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Samovar ou fontaine à eau chaude en métal argenté.  De forme bombée à décor de style Louis XVI, orné de guirlandes de feuilles de laurier finement ciselées, le couvercle est surmonté d’une prise en forme de bouton de fleur. L’ensemble reposant sur quatre pieds à enroulement ciselés de motifs végétaux et ornés de stries et de rubans croisés finissant sur des bases rondes en bois naturel. De chaque côté du corps principal apparaissent deux anses ajourées en bois tourné, avec au centre le robinet et son fermoir en argent, sur la partie basse le réchaud s’intègre au centre du pied. Bon état. Travail français pour le marché russe. Poinçon d’orfèvre : Victor Saglier (1842-1894) et poinçon VS avec un bateau. H.: 46 cm – L.: 18 cm. 1 500/2 000 €.

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Couverts de service à dessert. Par LUBERVIN ET MOROZOFF, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Ensemble composé d’une pelle à gâteau, d’un couteau à melon, de deux piques à fruits, d’une pelle à bonbons, d’une fourchette de service et d’une pelle à entremets, avec manches en argent uni. L’ensemble est conservé dans son écrin d’origine en bois naturel, commercialisé par la Maison Morozoff, intérieur en velours et soie avec tampon en lettres noires et en caractères cyrillique : «  I. E. Morozoff – Petrograd ». Bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Lubervin, actif de 1877 à 1917. L.: 23, 5 cm à 16 cm. Poids total brut : 421 grs. 1 000/1 500 €

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Boîte à pilulles en vermeil. Par le 11ème ARTEL, Moscou, 1908-1917. De forme ronde, modèle légèrement bombé, à décor entièrement émaillé de motifs géométriques d’inspiration Art Nouveau, intérieur vermeil. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : 11ème Artel. H.: 1, 5 cm – Diam.: 5, 5 cm. Poids brut : 61 grs. 2 500/3 000 €

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Porte-verre à thé en argent.  Par VERLIN, Saint-Pétersbourg, 1882. À décor à l’imitation d’un gilet bordé d’une frise, prise ajourée, reposant sur une base circulaire. Bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1882. Poinçon d’orfèvre : Carl Verlin, actif de 1871 à 1882. H.: 10, 5 cm – Diam.: 9 cm. Poids : 180 grs. 1 500/1 800 €.

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École russe de la fin du  XIXe SIÈCLE. D’après  DIMITRI LEVITSKI (1735-1822). Portrait de l’impératrice Catherine II de Russie (1729-1796). Miniature sur cuivre, de forme ovale, conservée sous verre dans un encadrement postérieur en bronze doré surmonté de l’aigle impérial des Romanoff. Bon état. Portrait : H.: 5, 3 cm – L.: 4 cm. Tabatière : H. : 9, 5 cm – L. : 6, 5 cm. 4 000/5 000 €

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Alexandre Ier, empereur de Russie (1777-1825). Bronze doré à patine verte, reposant sur un socle de forme rectangulaire, représentant le souverain à cheval. Bon état. Travail russe du XIXe siècle. H.: 27 cm – L.: 26 cm.

2 000/2 500 €

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Zarokilli Nicolas Paganiotti (1879-1945). Portrait de la princesse Irina Youssoupoff, née princesse de Russie (195-1970). Sanguine sur papier, datée 23 août 1919 en bas à droite, conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état. Travail du début du XXe siècle. A vue : H.: 30, 5 cm – L.: 23, 5 cm. Cadre : H.: 51 cm – L.: 41 cm. 1 000/1 500 €.

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Perchine  Pierre Petrovitch (1877-1956). Portrait équestre de l’empereur Nicolas II de Russie (1864-1918), durant la Première Guerre mondiale. Aquarelle sur papier signée en bas à droite par l’artiste, datée 1923 et située à Madrid. Avec dédicace autographe signée par l’artiste au bas du document en caractères cyrilliques : « Étude pour le dernier portrait de Sa Majesté l’Empereur Nicolas II au Quartier Général du tsar à Moguilev en automne 1916 peint par le peintre P. Perchine (…) – Propriété de E. N. Fritchero». Conservée dans un encadrement ancien en bois doré. Légère insolation et usures du temps au cadre. A vue : H.: 67 cm – L.: 45 cm. Cadre : H.: 90 cm – L.: 67 cm. 3 500/4 000 €.

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Ensemble de trois colliers. Composé de 47 petits œufs pendentifs, montés sur chaine à maillons en or jaune et en métal argenté. En lapis-lazuli, en améthyste, en émail guilloché (56, Saint-Pétersbourg, AB), en pierre dures, en forme d’amande, en cristal facetté (56, SaintPétersbourg,  illisible), en or ajouré serti d’une guirlande de saphir (56, Saint-Pétersbourg), en aventurine, en émeraude, en verre coloré, en chrysoprase, en émaux polychromes cloisonnés, en or serti de trois rubis cabochons, en corail, en citrine, en bois serti d’une perle, en œil-de-tigre, en or ajouré serti de turquoise, en cristal et améthyste taillée (56, SaintPétersbourg, AH), en saphir (56, Saint-Pétersbourg, A*H), en email rouge translucide (56, Saint-Pétersbourg, AA). Formats divers. Accidents, en l’état. Travail russe monté en émigration. Poids brut total : 165 grs.

4 500/5 000 €

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Médaillon pendentif en or . Par THIELEMANN et FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Orné au centre d’une importante perle Mabé de forme poire présentée dans un entourage ajouré serti de diamants, de roses de diamants et de trois petits rubis, stylisant une lettre A. Monté sur un élégant collier bayadère composé d’une résille de petites perles fines retenue par un fermoir en platine serti de roses de diamant et orné d’une perle Mabé. Petits manques, mais bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : K. F. (Carl Fabergé). Poinçon de maître orfèvre : Alfred Thielemann, actif de 1880 à 1910. Médaillon : H.: 6 cm – L.: 5 cm. Poids total brut : 58 grs. 3 000/4 000 €.

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Montre de col pour dame en or. Par PERKHIN et FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme ronde, retenue par une broche de corsage à décor d’un motif floral ajouré serti de roses de diamant sur fond émaillé bleu translucide de rayons guillochés, conservée dans son écrin d’origine à la forme, en bois d’érable, intérieur en velours et soie couleur champagne, avec tampon en lettres noires et en caractères cyrilliques : « Fabergé – SaintPétersbourg – Moscou – Londres ». Mécanisme probablement suisse ou français, cadran en émail blanc, heures en chiffres arabes couleur bleue, aiguilles ajourées en or. Bon état général, usures à l’écrin Poinçon titre : 72, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon de maître orfèvre : Mikhaïl Perkhin (1860-1903), maître d’atelier travaillant exclusivement pour la Maison Carl Fabergé. H. : 6, 5 cm – Diam. : 2, 8 cm. Poids brut : 29 grs. 15 000/18 000 €

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Montre à gouset en or. Par BUHRÉ, Saint-Pétersbourg, 1917. Boîtier en or rose, ornée sur une face d’un cartouche non gravé, dans un entourage guilloché d’ondes circulaires, cadran en émail blanc, heures en chiffres romains, minutes en chiffres arabes, avec compteur des secondes à 6 heures. Bon état. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1917. Poinçon d’orfèvre : Paul Buhré, n°482105. H.: 1 cm – Diam.: 5 cm. Poids brut : 79 grs. 2 500/3 000 €

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Pommeau d’ombrelle.  Par PERKHIN et FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. En forme de bec de corbin, la poignée est taillée et sculptée dans un bloc de bowenite, ornée d’une bague émaillée de rouge translucide sur fond guilloché de vagues ondulantes horizontales et appliquées de couronnes de laurier finement ciselées en or jaune retenues par des boutons de fleurs en or rose serties de diamants dans un encadrement de feuilles de laurier en or jaune sur fond en or rose. Bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre  : Michael Perkhin (1860-1903), maître d’atelier travaillant exclusivement pour la Maison Carl Fabergé. Diam. : 2, 5 cm – L. : 11 cm. Poids brut : 158 grs. 10 000/15 000 €.

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Coupe-papier en vermeil.  À manche tubulaire en émail noir surmonté d’une tête de Maure coiffée d’un turban ciselé en vermeil serti de petites perles fines et de cabochons de grenat et portant un collier serti de pierres fines et de perles. La lame rapportée en vermeil est ciselée d’un motif d’arabesque et ornée d’un serpent entrelacé dont les yeux sont sertis de saphir et d’une citrine. Légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon du maître orfèvre : C. G., non identifié. L. : 20 cm. Poids brut : 59 grs. 800/1 200 €.

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Paire d’aiguières. Par BINDER, Moscou, 1908-1917. En cristal taillé à décor d’étoiles, de forme évasée vers le bas, monture en argent repoussé et ciselé d’un motif de guirlandes de fleurs enrubannées, avec prise en forme de pomme de pin au naturel, intérieur vermeil. Légères usures du temps, mais bon état. Poinçon titre et d’importation : 900, 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Wilhelm Binder à Schwäbisch Gmünd. H. : 27, 5 cm – L. : 17 cm.

2 000/3 000 €

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Kovsh Par NEMIROFF-KOLODKIN, Moscou, 1908-1917. De forme ovale, en cristal taillé à décor d’étoiles, monture en argent finement ciselée et en relief d’inspiration Art Nouveau représentant sur la face avant un boyard en tenue traditionnelle portant armure et bouclier. La prise arrière en argent est ornée de pommes de pin au naturel dans un décor de volutes stylisées en relief retenant un élément décoratif amovible. Très légères usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Nicolas Nemiroff-Kolodkin (1874-1918). H. : 27 cm – L. : 38 cm – P. : 17, 5 cm.

10 000/15 000 €

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Premier de tir en argent. Par FABERGÉ, Moscou, 1899-1908. Figurant un personnage en tenue du Régiment Pavlovsky, tenant dans une main le résultat de son tir. L’ensemble repose sur un socle ciselé de forme rectangulaire à décor de cannelures. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé et marque du privilège impérial. H. : 19, 5 cm – L. : 17 cm – P. : 9 cm. Poids brut: 981grs. Voir illustration en 2e de couverture. 15 000/20 000 €.

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Service de l’ordre de Saint Georges. Ensemble de six assiettes à potage, ornées au centre de chacune d’un décor polychrome représentant la plaque de l’Ordre de Saint-Georges et sur les bords du ruban aux couleurs de ce même ordre entrelacé d’une guirlande de branches de chêne feuillagées. La bordure chantournée est soulignée par un liseré or. Porte au revers la marque « G » en lettre bleue. Légères usures du temps, mais bon état général. Manufacture Gardner, Moscou, vers 1777-1778. H.: 4, 5 cm – Diam.: 23 cm.

40 000/50 000 €

Ce service commandé par l’impératrice Catherine II (1729-1796), lui fut livré en 1778 par la manufacture, créée en 1754 par François Gardner. Ce service coûta 6000 roubles et fut décoré par G. I. Kozlov, d’après un modèle présenté par le roi Fréderic de Prusse à l’impératrice de Russie en 1772. Ce service destiné pour 80 convives, était dressé chaque année, le jour de la création de cet ordre le 26 novembre 1769, en présence uniquement des membres de la Famille impériale et des Chevaliers de 1ère classe. En 1770 seulement 25 personnes étaient porteuses de cette haute distinction récompensant exclusivement les mérites militaires. Le service Saint-Georges fut utilisé pour la première fois, le 26 novembre 1778 et pour la dernière fois le 26 novembre 1916. Il était précieusement conservé dans les réserves du Palais d’Hiver avec les autres services des ordres impériaux : l’Ordre de Saint-André, l’Ordre de Saint-Wladimir et l’Ordre de Saint-Alexandre-Nevsky.

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Groupe de personnages. En porcelaine polychrome, représentant une jeune femme écoutant une diseuse de bonne aventure, d’après un modèle de Natalia Danko réalisé en 1922. L’ensemble repose sur une base ovale. Marque en creux dans la pâte des initiales en caractères cyrilliques : A. L. avec l’emblème de la faucille et du marteau et en couleurs des initiales A. D. et M. Z. Bon état général. H.: 19 cm – L.: 9, 5 cm. 1 200/1 500 €

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D’après LIEBERICH Nicolas Ivanovitch (1828-1883). Ours couché. En bronze doré, finement ciselé, reposant sur un socle de forme rectangulaire en application de malachite. Usure du temps, bon état général. H.: 7 cm – L.: 19 cm. 800/1 000 €.

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LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886). Fantasia Tscherkess. Bronze à patine brune, signé sur la base, avec cachet du fondeur Chopin, reposant sur une base hexagonale. Référencé sous le n°37 dans le catalogue de la Colletion complète des Bronze Russes de Lanceray, publié par la Maison Susse Frère. Bon état. H.: 26, 5 cm – L.: 17, 5 cm – P. : 13 cm. 1 200/1 500 €.

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D’après Ilia Répine Efimovitch Répine (1844-1930). École russe du début du XXe siècle. Portrait de Léon Tolstoï pieds nus. Huile sur toile portant une signature illisible en bas à droite et représentant Léon Tolstoï (1828-1910) en pied, d’après le célèbre portrait peint par Ilia Répine en 1901 et conservé au Musée Russe de Saint-Pétersbourg. Restaurations et manques mais bon état général. H. : 77 cm – L. : 40, 5 cm. 600/800 €.

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Brailowsky Leonid (1867-1937) et Brailowsky  Rimma (1877-1959). “Le banquet des boyards“. Gouache sur carton signée en bas à gauche L. R. Brailowsky et conservée dans un encadrement moderne en bois teinté. Accidents et manques. À vue : H. : 49 cm – L. : 66 cm. Cadre : H. : 54 cm – L. : 70, 5 cm. 2 000/3 000 €

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Kouznetsoff  Paul Varfolomeievitch (1878-1968). Paire de portraits représentant un “vieil homme et son épouse”. Paire d’aquarelles sur papier, signées en bas à gauche en caractères cyrilliques et conservées dans des encadrements modernes en bois teinté. Bon état. À vue : H. : 26 cm – L. : 29 cm. Cadres : H. : 44, 5 cm – L. : 44, 5 cm. 400/600 €

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Exter Alexandra Alexandrovna (1882 – 1949). Projet de costume féminin pour un ballet. Crayon et lavis sur papier, signé en bas à droite à l’encre noire A. Exter et daté 1924. Conservé dans un encadrement en bois teinté. Bon état. À vue : H. : 53 cm – L. : 41, 5 cm. Cadre : H. : 56, 5 cm – L. : 45 cm.

4 000/6 000 €

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Sofronina  Antonina Féodorovna (1892-1966). Personnage constructiviste. Technique mixte sur papier, signée en bas à gauche du monogramme de l’artiste. Importants manques, traces d’humidités et petites déchirures. H. : 28 cm – L. : 18, 5 cm. 1 200/1 500 €.

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Larianov Michel Féodorovitch (1881-1964). Composition constructiviste. Aquarelle sur papier signée en bas à droite du monogramme de l’artiste. Tâches, mais bon état. H. : 32 cm – L. : 21 cm. 800/1 000 €

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ICÔNES

Petite icône de voyage. Vierge de Wladimir. Tempera sur cuivre conservé sous riza en argent, avec anneau de suspension. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : A. M., non identifié. H.: 6, 5 cm – L.: 4, 5 cm. Poids brut : 55grs. 300/500 €.

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Icône de Saint Séraphin de Sarov. Tempera sur bois conservée sous riza et basma en métal rapporté. Usures du temps. Travail russe du XIXe siècle. H. : 26, 5 cm – L. : 22, 5 cm. 300/500 €

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Icône double face de procession. Représentant sur une face saint Prophète Moïse et saint Nicolas sommés du Christ Rédempteur, et sur l’autre face de la Vierge au Buisson Ardent. Tempera sur bois peinte sur fond d’or. Accidents et importants manques sur une face. Travail russe de la fin du XVIIIe siècle. H. : 45 cm – L. : 40 cm. 2 000/3 000 €.

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Grande icône de l’enlèvemnt d’Élie. Tempera sur bois peinte sur fond d’or. Bon état. Travail russe du XIXe siècle. H. : 88 cm – L. : 67, 5 cm.

6 000/8 000 €

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Rare icône de Saint Jean l’Évangéliste. Tempera sur bois de forme polylobée peinte sur fond d’or. Manques et accidents mais bon état général. Travail russe du XIXe siècle. H. : 38 cm – L. : 30, 5 cm. 2 500/3 000 €.

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Icône tryptique de voyage. Représentant au centre saint Nicolas le Thaumaturge épaulé à droite de saint Métropolite Pierre et saint Révérend André de Crète, et à gauche de saint Prophète Ilia et saint Dimitri de Rostov. Tempera sur bois conservée sous riza en vermeil, avec deux attaches de suspension sur la partie supérieure du triptyque. Usures du temps. Poinçon de titre : 84, Moscou, 1800. Poinçon d’orfèvre : illisibles. Ouvert: H.: 9, 5 cm – L.: 24 cm. Fermé: H.: 9, 5 cm – L.: 8 cm. Poids brut : 476 grs. 2 500/2 800 €.

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Icône à quatre régistres. Représentant en partie basse un saint Ange Gardien entouré d’une assemblée de saints, et en partie haute la Vierge de la Joie Inattendue, la Vierge qui éteint les Chagrins, et la Vierge de Vladimir. Tempera sur bois. Accidents et manques à la bordure inférieure mais bon état général. Travail russe du XIXe siècle. H. : 35, 5 cm – L. : 31 cm. 1 500/2 000 €

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Icône de la Vierge de tendresse. Tempera sur bois, conservée sous riza en métal doré à motifs repoussés de feuillages et sous oklad en métal doré et émaux polychromes cloisonnés ornés de mêmes motifs. Bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle. H. : 32 cm – L. : 26, 5 cm. 600/800 €.

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Icône de l’Annonciation.  Tempera sur bois. Petits manques aux bordures mais bon état général. Travail russe du XVIIIe siècle. H. : 42, 5 cm – L. : 36, 5 cm. 1 800/2 000 €.

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Expositions publiques

jeudi 18 avril – de 11h00 à 21h00

Vendredi 19 avril – de 11h00 à 12h00

Vente publique

Salle 2, Hôtel Drouot

Vendredi 19 avril 2019

 11h00 du n°1 au n°85

14h00 du n°86 au n°376

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Paris – Hôtel Drouot – salle 2

9, rue Drouot – 75009

Tél. de la salle : 00 33 (0)1 48 00 20 02t

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8, 9)

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COUTAU-BÉGARIE & ASSOCIÉS

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Expert: Cyrille Boulay (Membre de la E.N.E.P.S.A.

Tél. : +33 (0)6 12 92 40 74 ,  Courriel: cyrille.boulay@wanadoo.fr

30
Mar

5° Festival Cinéma Russe, Niort

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

5ème Festival du Cinéma Russe à Niort   Z

5й Фестиваль Русского Кино в Ньоре

Lundi 1er au samedi 6 avril 2019

CGR Niort

 

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L’association Festival de Cinéma Russe de Niort organise depuis 2015 le festival de cinéma russe qui est devenu un événement important dans l’univers culturel niortais. Notre Festival a lieu tous les ans au cinéma CGR de Niort. Le Festival se déroule sur une semaine, 10 films russes en VOSTF sont programmés avec 2 cycles : les films des années 90  ou l’on pourra voir notamment « Le Frère », « Salades Russes », « La Jalousie Des Dieux », le premier film russe de Gérard Depardieu et l’autre cycle sur des nouveaux films plus récents comme «Dovlatov» d’Alexeï Guerman, « L’Histoire de Vronski », « Pétersbourg, seulement par amour » ou «Gloss» du réalisateur Andreï Kontchalovski. Ce dernier donnera lieu à une soirée autour de la mode, le mercredi 3 avril. Tous les films seront projetés au CGR en version originale sous-titrée en français pour une immersion totale dans l’univers slave.

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Les comédiennes Fiona Gelin, Katia Tchenko et Elèna Cosson-Kisilova seront les invitées de ce 5e Festival ainsi que la célèbre pianiste russe Ludmila Berlinskaia qui se produira en concert le mercredi 3 avril à 20h30 dans le salon d’honneur de l’Hôtel de ville de Niort.

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Ludmila Berlinskaïa, fille du célèbre violoncelliste Valentin Berlinskin, fondateur du quatuor Borodine. Elle commence le piano à 5 ans et se produit à 14 ans avec le quatuor Borodine. A 17 ans elle rentre au conservatoire de Moscou, elle a été la protégée de Sviatoslav Richter. Elle est considérée comme une des grandes spécialistes de la musique de Chostakovitch. En 2001, elle crée son deuxième Festival, “Printemps Musical à Paris”,  elle est également la codirectrice artistique d’un nouveau festival de musique dans le Loir et Cher, “La Clé des Portes”, créé sous l’impulsion du Club d’Entreprises des Portes de Chambord.

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La sélection se partagera en deux cycles. L’un portera sur les films des années 90 avec, entre autres, La jalousie des dieux, le premier film russe de Gérard Depardieu. L’autre sur des nouveaux films plus récents comme Dovlatov d’Alexeï Guerman ou Gloss du réalisateur Andreï Kontchalovski. Ce dernier donnera lieu à une soirée autour de la mode, le mercredi 3 avril. Tous les films seront projetés au CGR en version originale sous-titrée en français pour une immersion totale dans l’univers slave.

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Lundi 1er avril

17h 30

L’actrice française Fiona Gelin inaugurera ce festival au Cinéma CGR de Niort à 19H30 avec la projection du film “Parole de flic” suivi d’un débat avec l’actrice.

 

 Elle est la fille de l’acteur Daniel Gélin et de Sylvie Hirsch(ancien mannequin chez Dior).Elle débute sa carrière cinématographique à 6 ans dans Mayerling de Terence Young. Elle exerce ses talents au cinéma, à la télévision et au théâtre, ainsi que dans le domaine de la littérature.

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La jalousie des dieux (2000)

De Vladimir Menchov.  Avec Véra Alentov, Gérard Depardieu, Anatoli Lobtski

“Sonia , l’héroïne, est rédactrice de télévision. Sonia a un fils adolescent ainsi qu’un mari, écrivain de talent, qui gagne mal sa vie. Dans le cadre d’un dîner professionnel où le couple reçoit à son domicile un général français  , Sonia rencontre un interprète, André, français également. Coup de foudre. Commence alors une passion torride, qui ne durera que quelques jours : le 2 septembre, un avion Boeing Sud Coréen est abattu par les forces armées soviétiques; André publie un article très critique à l’égard de l’URSS et, il est expulsé sur le champ”.

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17 h 30

Les frères, 1996

Rélisateur Alekseï Balabanov, avec: Sergueï Bodrov jr., Viatechlav Boutoussov, Sergueï Debijev, Maria Joukova.

Six jours dans la vie de l’auteur Sergei Dovlatov, alors journaliste pour des magazines au service de la propagande du régime – mais qui rêve avant tout d’écrire un grand livre.
Six jours dans l’intimité d’un artiste brillant et caustique, qui se bat pour continuer à écrire avec intégrité malgré les persécutions d’une écrasante machine politique.
Six jours qui façonnent le destin d’un des plus grands écrivains russes du XXème siècle, qui fut capable de penser au-delà des limites imposées par le régime soviétique

Film présenté au Festival de Cannes dans la section “Un certain regard”, le film a été considéré come l’un des principaux succés du cinéma post-soviètique.

 

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A partir de 19 h 30

Soirée d’Ouverture avec Agnès Soral

“Les Salades russes” 1993

De Youri Mamine avec Nina Oussativa, Agnès Soral, Serguei Dontsov, Victor Mikhaïlov

A Saint-Pétersbourg, Tchijov, jeune professeur de musique, loue une chambre dans l’appartement de Gorokhov. Un soir, après quelques vodkas, il y découvre, éberlué, une armoire dont le fond s’ouvre sur les toits de Paris. Dès lors, un incessant va-et-vient s’établit entre les deux villes…”

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Mardi 2 avril

14 h

Le barbier de Sibérie

de Nikita Mikhaïlkov, avec Julia Ormond, Oleg Menchikov Alekseï Petrenko

En 1885, Jane Callahan, séduisante Americaine, part pour la Russie. Au cours de son voyage, elle fait la connaissance d’Andrey Tolstoiï jeune cadet avec lequel elle partage le même amour pour la musique. A Moscou Jane retrouve Douglas McCracken, un inventeur qui tente de vendre aux Russes une imposante machine a deboiser. Il demande a Jane, qu’il fait passer pour sa fille, de séduire le général Radlov, qui peut lui amener le marche. Ce dernier tombe sous le charme de Jane et, ignorant les sentiments que Tolstoï éprouve pour la jeune femme, il demande au cadet de l’accompagner chez Jane.

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18 h

Katia Ismaïlevna – Подмосковные вечера.

Rélisateur:  Valeri Todorovski sorti en 1994, adaptation du roman de Nikolaï Leskov “Lady Macbeth du district de Mtsensk.”

Avec: Ingeborga Dapkünaité: Katia. Vladimir Machkov: Sergueï. Alissa Freindlich: Irina. Aleksandre Feklistov: Mitia. Youri Kouznetsov: enquêteur Romanov. Avangard Léontiev: rédacteur en chef. Nataliua Chtchoukina: Sonia.

Katia travaille pour sa belle-mère, écrivain Irina Dmitrievna, qu’elle accompagne dans leur maison de campagne afin de terminer la dactylographie du dernier roman. Elle y fait connaissance de Sergueï, un homme à tout faire venu réparer les meubles. Le coup de foudre soudain que la jeune femme éprouve pour lui va mettre à l’épreuve sa loyauté envers ses proches et révéler le côté obscur de sa personnalité.

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20 h

Dovlatov

Réalisateur Alexeï Guerman Jr, 2018

Avec: Artur Beschstany, Milan Maric, Danila Kozlovsky, Helena Sujeck

URSS 1971, six jours dans la vie de l’auteur Sergei Dovlatov,  journaliste pour des magazines au service de la propagande du régime, mais qui rêve avant tout d’écrire un grand livre.
Six jours dans l’intimité d’un artiste brillant et caustique, qui se bat pour continuer à écrire avec intégrité malgré les persécutions d’une écrasante machine politique.
Six jours façonnant le destin d’un des plus grands écrivains russes du XXème siècle, qui fut capable de penser au-delà des limites imposées par le régime soviétique

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Mercredi 3 avril

14 h

Le frère.

(Voir plus haut 1er avril).

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17 h 30

Histoire de Wronski, Anna Karnine

Réalisateur: Karen Chakhnazarov (2017)

Acteur: Max Matveev, Elizaveta Boyarskaya, Vitaliy Kishchenko, Kirill Grebenshchikov

Un hôpital de campagne, en 1904, en Mandchourie, en pleine guerre russo-japonaise. On amène un officier blessé au médecin commandant l’unité sanitaire, Sergueï Karénine. Celui-ci reconnaît le colonel Vronski qui fut l’amant de sa mère, Anna Karénine, une femme distinguée, séduisante, mariée et mère d’un jeune garçon. Sa vie simple et organisée est bouleversée par la rencontre d’un jeune officier charmeur qui a le coup de foudre pour elle : Alexis Vronski. Anna est malgré elle sensible à son charme, et va finir par tomber dans ses bras, à l’insu de son mari qui la croit totalement fidèle. Le temps passe et bientôt, pour Anna et son amant, tout va mal : cette dernière a quitté son mari mais il ne veut pas le divorce, de plus, elle est partagée entre le désir de garder son fils, et celui de rester avec Vronski. Tourmentée par ces pensées, Anna n’en mène pas moins une vie agréable avec son amant. Pourtant, elle a l’impression que celui pour qui elle a tout quitté se refroidit, et la pensée qu’il en aime une autre obsède son esprit. Dans un élan irraisonné, elle va finir par mettre fin à ses jours en se jetant sous un train, suicide qu’elle
regrette au dernier moment mais il est trop tard. Vronski quant à lui s’engagera dans l’armée, espérant ainsi mourir tout en servant son pays.

Tolstoï avait en 1877avait entrepris de décrire la société russe de son temps. Une réflexion sur la morale et la religion. Il ne recherchait pas les effets de style. Son récit s’appuyait en fait sur le traitement de plusieurs couples antinomiques. Karen Shakhnazarov s’est, lui, concentré sur la passion de Karénine et Vronski. Se laissant aller à sa passion, mais se sachant en même temps coupable d’infidélité vis-à-vis de son mari. «Anna Karénine – L’histoire de Vronski» est ainsi une superbe étude de caractères placés dans une société figée et décadente.

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de 19 h 30 à 22 h 15

Gloss
d’Andrei Konchalovski,
avec Yulia Visotskaia, Irine Rozanova, Alexei Serebriakov
“Galia, jeune ouvrière d’une usine de province, rêve de devenir mannequin. Elle quitte, un beau jour, ses parents alcooliques et son petit ami fruste et violent et monte à Moscou. Elle se fait embaucher, au culot, par un grand couturier qui la prend comme petite main, puis lui fait faire des ménages chez un homme qui dirige une agence de jolies filles qu’il marie à des oligarques. Galia, qui ne pense qu’à faire carrière, avance dans ce monde du luxe et de l’argent et parviendra à ses fins”.
Un défilé de mode aura lieu lors de cette scéance de projection.

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Jeudi 4 Avril

10 h

Est-Ouest

de Régis Wargnier (1999)

Avec: Oleg Menchikov, Sandrtine Bonnaire, Catherine Deneuve, Sergueï Bodrov JR, …..

En juin 1946, Staline propose à tous les ressortissants russes qui ont fui la Révolutionde 1917, réfugiés à l’Ouest de revenir s’établir en URSS. Comme beaucoup d’autres citoyens installés en France, Alexeï Golovine, un médecin, répond favorablement et décide de rejoindre sa terre natale avec son épouse française, Marie, et leur fils, Serioja. Mais dès son arrivée à Odessa, le couple réalise qu’il est pris au piège. Alexeï et Marie doivent désormais faire face à la réalité du régime communiste. Mais tandis qu’Alexeï semble s’accommoder de sa nouvelle vie en URSS, Marie n’aura de cesse de lutter pour revenir en France.

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14 h

“Katia Ismaïlevna”

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17 h

 “Le Barbier de Sibérie”

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20 h

“Histoire de Wronski, Anna Karénine”

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Vendredi 5 avril

14 h

Premier Amour

Réalisateur et Scénariste: Stepan Burnashev

  Dir. Photographie : Iskander Ivanov. Assistante de réalisation : Liubov Borisova. Son : Stepan Atastyrov. Producteurs: Aleksei Ivanov, Dmitri Shadrin. Compositeur : Moïseï Kobiakov. Production : New Era. Titre original : Man’najgy taptal. Durée : 71’

“Volodia, éleveur de chevaux, monte à la capitale pour s’acheter un fusil de chasse. Il manque de se faire écraser par la voiture d’une femme d’affaire. Tous les deux ne mettent pas longtemps à reconnaître en l’autre son premier amour.”

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17 h

“Dovlatov”

 

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19 h 30

En présence de Katia Tchenko, formée au centre National d’Art Dramatique de la Rue Blanche, sortie avec le Ier Prix, puis Conservatoire National Supérieur de Musique (Ier Prix), Ballet Irina Grebina. Katia a tournée dan plus de 80 ilms au cinéma à la télévision, elle a chanté, et dansé dans des opérettes et comédies musicales et à interprété e nombreux rôle au théâtre. Elle a commencé sa carrière en 1967 au cinéma dans “J’ai tué Raspoutine” de Robert Hossein, et au théâtre en 1968 dans “Que les hommes sont bêtes” avec Suzy Delair. Katia Tchenko a reçu les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2005 .

 

Les Grandes personnes (2008)

Réalisation Dimitri Tomashpolsky. Avec Katia Tchenko, Daria Moroz, Pavel Barchak, Vladimir Laptev, Oleg Ossin.

Irtina est remarié avec un français, elle vit en France avec son fils Sergueï. Mais Anton, son exmari russe, veut ramener Sergueï en Rusie ….  ”

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22 h 15

“La jalousie des dieux”

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Samedi 6 avril

10 h 45

“Premier Amour”

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14 h

L’Ange a une angine -У ангела ангина,

Réalisation : Oxana Karas (2018)

Avec: Sémion Treskounov, Mrai Krylova, Evgueni Tsyganov, Nikoaï Fomenko.

1940. Amis depuis l’orphelinat, Tolia, Kostia et Volodia vivent ensemble sur l’île Vassilievsky à Leningrad. Kostia aime flirter et faire la fête, Volodia écrit des vers et rêve d’entrer dans un institut militaire. Tolia rencontre l’amour de sa vie, Liolia. Ils sont jeunes, insouciants et heureux, comme ils ne le seront sans doute plus jamais, car la guerre arrive et va bouleverser toute leur vie. Un quart de siècle plus tard, il s’avére que les événements de leur lointaine jeunesse ont gardé sur eux un étonnant pouvoir.

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17 h

Gloss

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19 h 30

Soirèe de Clôture en présence d’Eléna Cosson-Kizileva, elle a réalisé et joué le rôle principal, film coproduit avec Alexandre Cosson, l’on peut dire que l’amourles  conduit à accoucher de ce premier film.

Moscou-Royan

Réalisé en 2018 par Elena Cosson-Kizilova. Durée

Avec Elen Coson-Kizeleva, Donia Eden, Manuel Sorroche, Jérôme Soubeyrand, Paco Perez.

Olga, 30 ans, expatriée en France, est le fruit de la pression sociale. Obnubilée par sa promotion, à l’aube de l’été, Olga reçoit enfin une convocation de Moscou, sa maison mère. Un rendez-vous tant attendu qui va réveiller les vieux démons d’Olga ! Il n’en faut pas moins pour que Muriel, sa meilleure amie, anticapitaliste et libérée, défie Olga de trouver sa voix entre le « socialement acceptable » et ses plus profonds désirs inavoués. Bienvenu sur ce parcours initiatique d’Olga qui va tester les technologies comme source d’accomplissement de ses rêves. Rien de mieux que de laisser les algorithmes décider à sa place la gestion de ses vacances !
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Chaque film sera commenté par la journaliste parisienne, Présidente de Kinoglaz,- Françoise Navailh.

CGR Niort

Place de la Brèche, 79000, Niort

8
Mar

Stand des Syrtes Salon du livre Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

39 ème Salon du Livre de Paris, Porte de Versailles

Editions des Syrtes  Stand L 42

du vendredi 15 au lundi 18 mars 2019

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Collectif
“Les 20 ans des Syrtes”
Disponible fin mars 2019

Pour marquer les deux décennies des éditions des Syrtes, ils ont
demandé à quelques-uns de leurs auteurs une nouvelle inédite sur le thème des 20
ans.
Parce que « éditer c’est découvrir », le choix s’est arrêté sur des auteurs la
plupart découverts par les Syrtes, qu’ils soient francophones ou non.
Le résultat, des variations sur un sujet universel, ancrées dans la fiction et au style
très divers, qui ressemblent à leurs auteurs.
Maureen Demidoff : Vouvoiement
Luba Jurgenson : Ulysse écrivant à Télémaque
Sacha Filipenko : Un demi-mètre carré à Odinbourg
Florina Ilis : Secrets du passé
Tatiana Tibuleac : Pointes

Ce recueil sera offert aux lecteurs dans le cadre d’une opération
commerciale en librairie à partir de mars 2019 et sur le stand L 42, au Salon du livre.

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Serge de Pahlen d’origine russe, est le fondateur et directeur des éditions des Syrtes en 1999. Il a voulu combler certains domaines demeurés partiellement inexplorés dans l’immense champ de la littérature russe, les auteurs russes blancs émigrés tels qu’Ivan Bounine, Boris Zaïtsev, Vassili Choulguine, Marina Tsvetaeva et d’autres; et ainsi de permettre au monde francophone d’approfondir sa connaissance de la terreur rouge et du communisme à travers des livres tels que ​Staline de Simon Sebag Montefiore, ​La Terreur rouge en Russie de Sergueï Melgounov, ​Le Soleil des Morts d’Ivan Chméliov et ​Gardien de camp de Dantsig Baldaev et d’autres. En général, faire découvrir par des chemins moins routiniers, moins répétitifs et approfondir le domaine immense et compliqué de la civilisation russe.

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NOUVELLES PARUTIONS POUR

LE SALON DU LIVRE 2019

( présentation, conférences, lectures ).

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Parution le 11 avril 2019 – Récit de voyage

 

Vassili GRIGOROVITCH-BARSKI, Pérégrinations (1723-1747)
Traduit du russe par Myriam Odaysky
Parution le 11 avril 2019 – Récit de voyage

Véritable manuel de pèlerinage, les Pérégrinations de Vassili Grigorovitch-
Barski offrent une portée documentaire et historique sur les sociétés des pays de l’Europe et de l’Orient du XVIIIe siècle et s’inscrit dans la tradition des récits de
voyage dans les lieux saints. Les Pérégrinations racontent le parcours d’un moine russe qui, parti de Kiev vers la Terre sainte, traverse l’Europe et atteint le Moyen-
Orient en quête de lieux saints et de reliques chrétiennes. Dans son périple, il traverse la Slovaquie, la Hongrie ou l’Autriche, l’Italie et la région de Venise, visite les
monastères du mont Athos, passe par de nombreuses îles grecques, arrive à
Jérusalem, en Syrie, au Liban et en Égypte, se rend à Constantinople.
Ces carnets de voyage recèlent une multitude de détails et de portraits
extrêmement précis sur la vie, les monuments, le paysage des différents pays qu’il a
visité. Riches en descriptions de sanctuaires, chapelles, églises et autres monastères,
les notes du pèlerin Barski contiennent de véritables envolées lyriques lorsqu’il s’agit
d’icônes miraculeuses ou de la richesse d’une iconostase.
Barski a profité de ses voyages pour étudier les sciences, les langues et les
arts. Son érudition est incontestable quand il s’attarde sur les différences qu’il
observe entre les rites, selon les coutumes romaines ou grecques, dans les églises ou
les monastères qu’il visite.
Ces carnets de voyage documentent également la condition du pèlerin au
XVIIIe siècle, à travers la description du système administratif d’accueil mis en place
par différentes villes ou pays, ainsi qu’à travers l’adversité ressentie ou subie durant
le trajet. Ici et là, des observations ethnologiques sur la diversité des peuples
rencontrés confèrent un caractère plus documentaire et un aspect pittoresque aux
tribulations du pèlerin porté par la foi et malmené par la faim, la dureté du trajet et
l’adversité des gens.
Issu d’une famille noble de Kiev, Vassili Grigorovitch-Barski est né en 1701. Après un
bref séjour au séminaire, il intègre l’Académie jésuite de Lvov sous un faux nom, qu’il
devra quitter lorsque la supercherie sera découverte. Pendant son voyage il fut
ordonné sous-diacre à Damas, puis entra dans les ordres au mont Athos. Il est mort à
Kiev en 1747, avant d’avoir publié ses carnets de voyage, édités pour la première fois
en 1778.

704 pages – 25€
code EAN: 978 2940 628131

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Parution le 28 mars 2019 – Spiritualité orthodoxe

 

Métropolite Igance TRIANDIS, L’ancien de Patmos Saint Amphiloque Makris (1889-1970)
Traduit du grec par Isabelle Tambrun-Kamaroudis
Parution le 28 mars 2019 – Spiritualité orthodoxe

Le père Amphiloque Makris (1889-1970) qui vient d’être canonisé par le
patriarcat de Constantinople, est une grande figure de la spiritualité orthodoxe du
XXe siècle.
Le futur Amphiloque est né le 13 décembre 1889. À l’âge de dix-sept ans, il
est entré au monastère de Saint-Jean le théologien, à Patmos. Après un séjour au
Mont Athos pour y apprendre la sculpture sur bois, il est tonsuré au grand Schéma
par l’Ancien Antoniadis. En 1919, Amphiloque a été ordonné diacre puis prêtre et est
nommé à la dépendance du monastère sur l’île de Kos. En 1926, il est affecté à la
grotte de l’Apocalypse, à Patmos. Il a consacré beaucoup de temps aux étudiants de
l’Académie ecclésiastique, devenus par la suite des supérieurs de monastères.
Dans les années 1930, dans les îles du Dodécanèse alors sous occupation
italienne, le père Amphiloque s’est consacré au maintien de la foi et de la vie orthodoxes. Il a connu des persécutions et a été exilé en Grèce continentale, où il a
reçu l’hospitalité de la confrérie Zoe à Athènes. De là, il s’est déplacé dans toute la
Grèce, puis en Crète, où il est devenu le père spirituel de l’île. Revenu à Patmos en
1939, il s’est consacré aux dépendances et au monastère féminin de l’Annonciation.
En 1947, Amphiloque a constitué un petit groupe de religieuses pour venir
en aide aux orphelins de Rhodes (alors extrêmement pauvres) en fondant un
orphelinat, ainsi qu’une maison pour les femmes enceintes.
Sa renommée de père spirituel attira à lui de nombreuses personnes venues
de toute la Grèce, mais aussi d’Europe, notamment de France. De nombreux
témoignages et quelques récits de miracles constituent des attestations
supplémentaires de la sainteté du père Amphiloque, aujourd’hui proclamée par
l’Église universelle.
Ce livre, écrit par un disciple du père Amphiloque devenu métropolite de
l’Église d’Albanie, fut un des premiers consacrés à l’Ancien. Il a connu un grand
succès puisqu’il en est à sa cinquième édition et a obtenu le prix de l’Académie
d’Athènes.

304 pages – 21€
code EAN: 978 2940 628162

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Parution le 25 avril 2019 – Essai

 

Guy METTAN “Le continent perdu”
Plaidoyer pour une Europe libre et souveraine
Comment la Suisse peut sauver l’Europe après l’avoir tuée ! Les événements de ces dernières décennies ont démontré qu’avec son vote contre l’Espace économique européen le 7 décembre 1992, la Suisse a précipité l’Europe dans un élargissement effréné au détriment de son intégration politique. 25 ans après, l’Europe s’étend du Portugal aux pays baltes et au Kosovo, elle a imposé l’ultralibéralisme anglo-saxon et la libre circulation des biens et des personnes sur l’ensemble de ses territoires. Mais à quel prix ? Brexit anglais et sécessionnisme catalan, hégémonie allemande, guerre larvée en Ukraine, invasion massive de réfugiés économiques en Méditerranée, régressions économiques en Europe du Sud, progression des partis identitaires antieuropéens, inégalités sociales, divorce entre les peuples et leurs élites, création d’une monnaie unique désastreuse pour les pays économiquement fragiles…
Pourtant la Suisse, selon Guy Mettan, après avoir participé à cet « attentat » contre l’Europe, peut contribuer à sa guérison. La solution tient en trois mots : fédéralisme, indépendance et souveraineté. Dans ces trois domaines, la Suisse a démontré son savoir-faire : stabilité politique, succès économiques et ouverture au monde. Mais le modèle suisse suscite une levée générale de boucliers, les bénéficiaires du système actuel ont trop à y perdre : les technocrates devraient partager leur pouvoir avec le peuple et les grandes puissances le leur avec les États plus petits. Les Français et les Espagnols ne veulent pas comprendre le fédéralisme.
Quant aux souverainistes, ils ne conçoivent la souveraineté qu’à l’échelle nationale alors qu’il conviendrait d’en déléguer une partie à l’échelon supérieur. Enfin, tous redoutent par-dessus tout la liberté et l’indépendance. Dans une Europe fédérale et souveraine, plus de soumission à l’OTAN et aux États-Unis, plus d’ingérences étrangères, amicales ou hostiles, dans les affaires internes. Une sécurité assurée par soi-même et non plus déléguée à d’autres.
Dans un moment délicat pour l’Europe, nourri de l’expérience politique et journalistique de l’auteur, l’essai de Guy Mettan, volontairement provocateur et à contre-courant du discours politique ambiant, esquisse les grandes lignes d’un véritable programme de gouvernance européenne.
Guy Mettan journaliste, ancien directeur-rédacteur en chef de La Tribune de
Genève, il a exercé des fonctions politiques comme député et ancien président du
Grand Conseil de Genève. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Russie-Occident,
une guerre de mille ans, paru en 2015.

280 pages – 19€
code EAN: 978 2940 628148

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Rencontre sur le stand Russe J 132

 

Evgueni VODOLAZKINE pour son roman L’aviateur
rencontre, vendredi 15 mars à 13h sur la scène russe (J132) avec l’historien russe Leonid YOUZEFOVITCH (auteur Syrtes d’une biographie du Baron Ungern)
discussion autour de son roman L’aviateur avec Elena Balzamo (Le Monde) toujours sur le stand russe samedi 16 mars à 16h
Innokenti Platonov se réveille amnésique dans une chambre d’hôpital. Geiger, son médecin, lui apprend son nom et lui demande de consigner tout ce dont il pourra se souvenir. Il consigne donc dans un journal des fragments chaotiques de souvenirs: visages, images, histoires, odeurs. Peu à peu sa mémoire fait émerger la ville de Saint-Pétersbourg dans les premières années du XXesiècle. Il se remémore l’enfance et ses bonheurs, sa première jeunesse, les études, l’amour, la révolution dont il a subi d’emblée les contrecoups, et, enfin, le camp des Solovki. Et Platonov devine, petit à petit, atterré, qu’il est né en 1900 et s’est réveillé en 1999…
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Rencontre sur la scène russe dimanche 17 mars à 14h (J132)
Leonid YOUZEFOVITCH – Le baron Ungern, khan des steppes (Syrtes Poche 2018)
rencontre sur la scène russe dimanche 17 mars à 14h (J132)

L’auteur présente ici le portrait d’un personnage de légende. Roman von Ungern-Sternberg, baron balte converti au bouddhisme. Général de l’armée blanche à trente-cinq ans, il est le dernier combattant à résister contre la marée révolutionnaire rouge qui submerge alors la Russie. Replié en Mongolie, il s’y taille un royaume en libérant le khutukhtu, « Dieu vivant » des Mongols, prisonnier des Chinois. C’est là que commence son règne de violence et que prend forme son rêve fou : reconstituer la horde d’or de Gengis Khan.

Personnage démesuré, être hors norme, Ungern ira ainsi au bout d’un destin aux dimensions shakespeariennes.

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Stand des Syrtes (L42) samedi 16 mars à 14h
Stand russes ( J132 ) dimanche 17 mars à 17h
Estelle GAPP pour Je t’aime affreusement (parution 7 mars – lettre fictive d’Ariadna Efron à sa mère Tsvetaeva) 
lecture et présentation sur le stand des Syrtes (L42) samedi 16 mars à 14h
lecture et présentation avec Aleksandra Svinina en français et en russe sur le stand des russes (J132) dimanche 17 mars à 17h
Si Marina Tsvetaeva compte aujourd’hui parmi les grands poètes russes du XXe siècle, on le doit à sa fille, Ariadna Efron (1912-1975), qui, après avoir traversé deux guerres mondiales, la révolution, l’émigration, les procès staliniens et la déportation, consacre ses vingt dernières années à faire publier l’œuvre de sa mère. Je t’aime affreusement est une lettre qu’Ariadna aurait pu écrire à sa mère, morte depuis longtemps (en 1941), pour lui dire ce qu’elle n’a jamais su : les sentiments qu’elle a éprouvés auprès d’une mère à la personnalité exaltée. Une lettre où elle laisserait éclater sa colère, face à l’injustice, face au sacrifice d’une vie vouée à ce seul devoir : sauver de l’oubli la poésie de Marina. Ce texte très fort est aussi une rencontre entre Estelle Gapp et Ariadna Efron : en lisant Les Carnets de Tsvetaeva, l’auteur voit émerger le visage d’une petite fille de cinq ans. Une immense tendresse naît pour cette petite fille. Puis une autre rencontre, avec Véronique Lossky, va sceller la naissance de cet ouvrage. La traductrice et spécialiste de Tsvetaeva raconte sa rencontre avec Ariadna Efron : « Je l’ai rencontrée en 1971, c’était une vieille femme acariâtre. À mon retour, je suis tombée malade et j’en ai fait des cauchemars. Je n’ai rien pu écrire pendant sept ans. » Quel mystère pouvait entourer Ariadna au point de provoquer un tel traumatisme ? Un autre détail interpellait Estelle Gapp : « J’avais rencontré Alia petite fille, et Véronique Lossky me parlait d’une vieille dame. Entre l’enfance et la vieillesse, Ariadna Efron n’a pas eu de vie. C’est pour tenter de lui redonner vie, que j’ai eu envie d’écrire ce texte à la première personne. Un “Je” entre réalité et fiction, pour faire entendre la voix de cette fille au tempérament exceptionnel, qui a sauvé de l’oubli l’œuvre de sa mère. » Je t’aime affreusement est un texte très personnel qui fait entendre la colère et le pardon, et rend hommage à cette petite fille aux grands yeux transparents, qui a traversé le siècle le plus sombre de notre Histoire contemporaine. Des lettres inédites de Marina Tsvetaeva à sa fille figurent en fin de volume, de même que Le fil d’Ariane, d’Irina Emélianova. Formée à la philosophie et au théâtre, Estelle Gapp collabore depuis dix ans à l’émission « Ça peut pas faire de mal » de Guillaume Gallienne sur France Inter. En 2017, elle a produit, sur France Culture, un documentaire consacré à Ariadna Efron. 176 pages – 11€ code EAN: 978 2940 628155
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Rencontre sur la scène russe dimanche 17 mars à 12h
Sacha FILIPENKO – Croix rouges (2018)
Le roman est construit autour du dialogue entre Sacha, jeune homme fraîchement installé à Minsk et sa voisine de palier, une vieille dame de 91 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer, Tatiana Alexeïevna. Tous deux ont vécu une tragédie et le destin croisé de ces deux personnages souligne leurs ressemblances mais aussi et surtout leurs différences, qui tiennent essentiellement à la période historique.
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Table ronde sur la scène AGORA lundi 18 mars à 16h
Jean Claude LARCHET – Les animaux dans la spiritualité orthodoxe et Les fondements spirituels de la crise écologique (2018)
Cette anthologie rassemble des textes de l’Écriture ainsi que de Pères et de spirituels orthodoxes de toutes les époques qui nous permettent de comprendre ce qu’étaient idéalement, au paradis des origines, les relations de l’homme avec les animaux. Car sur les règles éthiques qui doivent régir les relations de l’homme avec les animaux, le christianisme a beaucoup à nous dire à travers les réflexions cosmologiques, anthropologiques, théologiques qu’il a développées au cours de son histoire.

Les témoignages de ses saints anciens et contemporains peuvent également expliquer pourquoi les relations entre les hommes et les animaux se sont ensuite dégradées, et ce que les animaux – des plus familiers aux plus sauvages – peuvent nous apprendre sur la nature, sur nous-même. De même, cela permet de comprendre comment les saints ont réussi à retrouver avec les animaux desrelations non seulement pacifiées, mais familières et amicales, les traitant – mais sans idolâtrie –avec respect et amour, retrouvant ainsi la condition paradisiaque où les rapports de l’homme avec la nature étaient parfaitement harmonieux.Cet ensemble de textes est accompagné par une riche iconographie orthodoxe, ancienne, pro- venant aussi bien des monastères orthodoxes grecs, russes, roumains ou siciliens que des œuvres contemporaines.

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Éditions des Syrtes
Quai Bezanson-Hugues 14
CH – 1204 Genève
Tél.: 00 41 22 318 80 74 – editions@syrtes.ch

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SALON du LIVRE PARIS, Pavillon 1 
Porte de Versailles, 75015 Paris

Horaires:

Vendredi 15 et samedi 16 mars de 10h00 à 20h00

Dimanche 17 mars de 10h00 à 19h00

Lundi 18 mars de 9h00 à 18h00 (Journée des professionnels de 10h à 12h)

 

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6
Mar

Salon du livre de Paris 2019

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

39ème Salon du Livre de Paris

Vendredi 15 au lundi 18 mars 2019

Hall 1, Porte de Versailles, Paris 

La tradition du salon est d’inviter chaque année un pays à l’honneur, l’éditionn 2019 accueil pour la première fois, un continent : l’Europe. L’on pourra retrouver, à côté des écrivains qui ont marqué l’année, les nouvelles voix de la littérature et de la bande-dessinée, francophones et européennes.

BRATISLAVA, ville à l’honneur du salon du livre de Paris 2019 .

Elle mettra en lumière le meilleur de la littérature slovaque contemporaine. S’illustrant par une aura unique, la littérature slovaque possède une singularité liée à son histoire très particulière.

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Ludmila Oulitskaïa est l’un des auteurs russes les plus lus dans le monde. Toute son œuvre est publiée en français aux Éditions Gallimard.

Dans son nouveau roman, sur les traces de la correspondance de ses propres grands-parents , Ludmila Oulitskaïa conte avec autant de tendresse que d’ironie mélancolique les hauts et les bas, la grande et la petite histoire de quatre générations d’une famille, tout en décrivant délibérément ce XXe siècle russe comme celui des femmes.

Rencontre avec l’auteur lors de sa séance de dédicaces sur le Stand des Éditions Gallimard (N63), le dimanche 18 mars à partir de 17H30.

Conférence avec Ludmila Oulitskaïa le 18 mars à 16H00 sur la Grande Scène

 

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38 auteurs russes, reflets de la diversité et du dynamisme de la création littéraire contemporaine de la Russie : des auteurs reconnus internationalement, mais également de nouveaux talents, émergents et prometteurs. Aprés une présence remarquée en tant que pays à l’honneur en 2018, La Russie sera présente sur le Pavillon de l’Europe, avec:

Vladimir Sorokine, Evgueni Vololazkine, Léonid Youzefovitch, Sergueï Samsonov, Nina Livitvinets, Tatiana Moskvina, Irina Kraïeva, Nikolaï Alexandrov,Oleg Lekmanov, Boris Natanovitch Pasternak.

D’autres auteurs russes

  • Narinai Abgaryan
  • Piotr Alechkovski
  • Olia Aprelskaïa
  • Pavel Bassinski
  • Irina Bogatyreva
  • Iouri Bouïda
  • Sergueï Chargounov
  • Vladimir Charov
  • Alice Danchokh
  • Lev Danilkine
  • Dmitri Danilov
  • Victor Erofeev
  • Boris Evseev
  • Sacha Filipenko
  • Maria Galina
  • Dmitri Glukhovski
  • Vassili Golovanov
  • Olga Gromova
  • Andreï Guelassimov
  • Gouzel Iakhina
  • Alexeï Ivanov
  • Iouri Koublanovski
  • Vadim Levental
  • Dmitry Lipskerov
  • Alexandra Litvina
  • Alexeï Makouchinski
  • Vladislav Otrochenko
  • Ludmila Oulitskaïa
  • Zakhar Prilepine
  • Victor Remizov
  • Roman Sentchine
  • Olga Slavnikova
  • Alexandre Sneguirev
  • Marina Stepnova
  • Vadim Toumanov
  • Yana Vagner
  • Alexeï Varlamov
  • Evgueni Vodolazkine

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Demande de badge

 

Porte de Versailles – Pavillon 1 – Paris 75015

Métro: Porte de Versailles (ligne 12)

Horaires:

Vendredi 15 et samedi 16 mars de 10h00 à 20h00

Dimanche 17 mars de 10h00 à 19h00

Lundi 18 mars de 9h00 à 18h00 (Journée des professionnels de 10h à 12h)

 

 

 

2
Mar

Les intellectuels russes … , Presse Sorbonne

   Publié par: artcorusse   dans Livres

Vient de sortir en février 2019

Presse Sorbonne Nouvelle

 

Par Alexandre Stroev

Une histoire alternative de la littérature russe en France de Cantemir à Gorki.

Entre le XVIIIe et le début du XXe siècles, la presse, les éditeurs et les salons parisiens lancent des auteurs russes en Europe et rehaussent leur réputation dans leur patrie. Les succès des lettres propagent l’image positive de l’Empire.

Quelles stratégies politiques, éditoriales, mais aussi mondaines doivent déployer écrivains, intellectuels et diplomates russes en France afin de conquérir l’opinion publique française? Sont analysées, plutôt que la réception des œuvres, les manœuvres qui contribuent à programmer une fortune littéraire, et la part respective qu’y prennent écrivains, éditeurs, traducteurs, journalistes et diplomates. En contribuant à repenser les mécanismes de la sociologie littéraire, c’est un volet inédit des relations littéraires franco-russes que l’ouvrage révèle.

Hommage à Alexander Yanushkevich (1944- 2016)

Extraits de la table des matières: Prince Cantemir, Jean Potocki, Ivan Krilov, Serguei Tourgueniev, Vassili Joukovski, Nicolaï Gretch, Zinaïda Volkonskaïa, Pouchkine, Nikolaï Gogol, Paul Lacroix, Ivan Tourgueniev, Dostoïevski, de Vogüe, Dmitri Merejkovski, comte Prozor …

 

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Alexandre Stroev, né en 1955, Professeur, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 ,Responsable du groupe Manuscrits français de Russie. Directeur de recherche à l’Institut Gorki de littérature mondiale, Académie des sciences de Russie, Moscou.

Publications (sélection): Les Aventuriers des Lumières,Paris, PUF, 1997 ; Ériger une République souveraine, libre et indépendante (Mémoires de Charles-Leopold Andreu de Bilistein sur la Moldavie et la Valachie au XVIIIe siècle), en collaboration avec I. Mihaila, Bucarest, 2001.

 Il est auteur et éditeur scientifique des ouvrages : Les aventuriers des Lumières (1997) ; Voltaire Catherine II, Correspondance 1763-1778 (2006) ; L’image de l’Étranger (2010) ; La francophonie européenne aux XVIIIe-XIXe siècles (avec E. Gretchanaia et C. viollet, 2012) ; Charles-Joseph de Ligne, Correspondances russes (avec J. Vercruysse, 2013), Savoirs ludiques (avec K. Gvozdeva, 2014) ; L’invention de la Sibérie par les voyageurs et écrivains français, XVIIIe-XIXesiècles (avec S. Moussa, 2014), etc.

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Édition Première édition
Éditeur Presses Sorbonne Nouvelle
Support Livre broché. Prix: 23€
Nb de pages 368 p. Index . Bibliographie . Notes .
ISBN-10 2379060029
ISBN-13 9782379060021
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Contes russes de Krilov, éditions Natania

   Publié par: artcorusse   dans Livres

Éditions Natalia

Fables en Basni

éEditions bilingues de NATANIA

“La poule aux œufs d’Or” ” Скупой и курица”

” Le corbeau et le renard” ” Ворона и лисица ”

” Fables en Basnie ”

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Ivan Andreïevitch Krylov ( Иван Андреевич Крылов), né en 1769 à Moscou, mort en 1844 à Saint Pétersbourg, écrivain poète et fabuliste russe.

Les premières fables de Krylov, inspirées d’Ésope et de Jean de Lafontaine parurent au nombre de 23 en 1809. Il connut enfin une certaine reconnaissance. De 1812 à 1841, il obtient un poste à la bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg, ce qui lui permet d’assurer son quotidien. En 1811, il devient académicien et reçoit une médaille d’or pour ses fables. En 1838, on organise pour lui une grande réception jubilaire et l’empereur Nicolas Ier lui octroie une pension à vie. Il est en pleine gloire.

À sa mort en 1844, sa popularité est grande dans tout l’Empire : ses dernières 197 fables venaient de paraître. Les familles prisaient son mélange d’humour et de sagesse. Sa langue est idiomatique, simple, directe et de qualité. C’est encore aujourd’hui un auteur incontournable pour la jeunesse russophone.

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Nbr de pages: 120 страниц
Format: Формат 17×24
Prix: Цена 18 €
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Sortie pour les 10èmes  Journées du Livre Russe
et des Littératures Russophone
16 et 17 février, Mairie du Vème arrondissement de Paris

 

27
Jan

Esprit des Ballets Russes au Théâtre des Champs Elysées

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

1 concert: Debussy, Rimsky-Korsakov, Stravinsky

Mardi 5 février 2019 à 20h

4 représentations de danse du Ballet de Monaco

du vendredi 8 au dimanche 10 février 2019

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo

sous la direction de Kazuki Yamada.

Les célèbres Saisons russes, qui ont conquis au début du XXe siècle l’Europe et les États-Unis, doivent leur existence à Serge Diaghilev, homme qui paradoxalement n’avait aucun talent pour la peinture, la composition musicale ou la mise en scène de ballets.

La Belle au bois dormant est l’un des ballets russes les plus connus à l’étrange. Casse-Noisette est sans doute le ballet le plus magique au monde. La première s’est tenue le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg. Tout le monde connaît le légendaire Lac des cygnes, ce ballet né avant la révolution est aussi le symbole du putsch de 1991.

Serge de Diaguilev (1872-1929)

L’histoire de la danse à Monte-Carlo est intimement liée à l’aventure des Ballets Russes de Serge Diaghilev. 1909 marque la première saison des Ballets Russes en France et la troupe de Diaghilev partage alors ses représentations entre le Théâtre du Châtelet à Paris et la salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo.

Cette belle aventure prend fin à la mort de Diaghilev en 1929 et il faudra attendre plus de 50 ans pour qu’en 1985, sous l’impulsion de S.A.R. la Princesse de Hanovre, renaisse une troupe monégasque.

En 1993, elle nomme Jean-Christophe Maillot Chorégraphe Directeur et dès lors Les Ballets de Monte-Carlo rejoignent avec éclat le club des grandes compagnies internationales. Après une première venue à l’automne 1997, les Ballets de Monte-Carlo feront cet hiver une nouvelle halte au Théâtre des Champs-Elysées en compagnie de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Kazuki Yamada.

S.A.R.Princesse de Hanovre et Jean-Christophe Maillot © Alice Blangero

Quoi de plus symbolique que cette Semaine Ballets Russes où devrait régner un parfum de nostalgie pimenté d’une belle modernité au vu des chorégraphes invités – outre Jean-Christophe Maillot, la fine fleur talentueuse de la danse européenne avec Marco Goecke, Jeroen Verbruggen et Johan Inger -, pour fêter l’une des plus belles pages de l’histoire du ballet moderne.

De Diaghilev à Maillot, Verbruggen, Goecke et Inger De Monaco à Paris, TranscenDanses réunit à Paris les Ballets et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, conduit par Kazuki Yamada, pour 5 représentations exceptionnelles.


C’est un hommage aux créations passées interprétées par le génial Vasslav Nijinski que les chorégraphes Jean-Christophe Maillot – à la tête du Ballet
de Monte Carlo -, Marco Goecke, Jeroen Verbruggen et Johan Inger livrent pour la 1ère fois à Paris. Ils font revivre l’une plus belles pages du ballet moderne afin de marquer à leur tour l’histoire des ballets russes contemporains à travers leur vision de Daphnis et ChloéAimai-je un rêve ? (le nouveau Prélude à l’après-midi d’un faune), Spectre de la Rose
et Petrouchka.

SEMAINE BALLETS RUSSES
« En compagnie de Nijinsky »

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de Kazuki Yamada.

Kazuki Yamada.

Concert exceptionnel célèbre trois triomphes de la musique des Ballets russes, sous la baguette de Kazuki Yamada, directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Tout d’abord: Shéhérazade, poème symphonique op. 35 de Rimsky-Korsakov, puis Jeux de Debussy et enfin L’Oiseau de feu de Stravinsky dans sa version de 1919.

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

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Daphnis et Chloé 
Musique de Maurice Ravel
Jean-Christophe Maillot chorégraphie
Ernest Pignon-Ernest scénographie
Jérôme Kaplan costumes
Dominique Drillot lumières
Créé par Les Ballets de Monte-Carlo le 1er avril 2010

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Aimai-je un rêve ? (Première française)
Musique de Claude Debussy
Jeroen Verbruggen chorégraphie
Charlie Le Mindu costumes
Fabiana Piccioli lumières

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Le Spectre de la Rose
Musique de Carl Maria Von Weber
Marco Goecke chorégraphie et scénographie
Nadja Kadel conseiller dramatique
Michaela Springer costumes
Udo Haberland lumières
Créé par Les Ballets de Monte-Carlo le 14 juillet 2009

3

Petrouchka (Première française)
Musique d’Igor Stravinsky
Johan Inger chorégraphie
d’après Michel Fokine et Alexandre Benois
Curt Allen Wilmer décors
Salvador Mateu Andujar costumes
Fabiana Piccioli lumières

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3 JOURS DE GASTRONOMIE MONÉGASQUE AU RESTAURANT

MAISON BLANCHE

Le chef Benoît Witz du restaurant Vistamar de l’Hôtel Hermitage Monte-Carlo est l’invité de Maison Blanche dans le cadre de la Semaine Ballets Russes et vous propose une formule “Avant-spectacle” les 8, 9 et 10 février. une formule composée d’un plat, un dessert, un verre de vin à 72€. Réservation de la table: 01 47 23 55 99. Avant spectacle vendredi et samedi de 18h30 à 19h30, dimanche de 13h à 15h.

Présentez  votre  coupon  Formule  Dîner  et  votre  billet  de  spectacle  en arrivant  à  Maison  Blanche.

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Dates  et durée des spectacles:

Vendredi 8 février:  20h, samedi 9 février: 15h et 20h,

dimanche 10 février: 16h

1ère partie: 1h10 environ – Entracte : 20mn – 2e partie : 40mn environ

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 Construit en 1913 de style mixte art déco et classique abritant trois salles de spectacle et un restaurant au sommet aligné sur les immeubles voisins de trois niveaux.

Initialement prévu en acier Van de Velde fait la connaissance d’Auguste Perret et c’est en 1911 que la structure fut envisagée en béton. Ayant fait appel à l’entreprise Perret pour l’ossature en béton, qui a ici habillé la façade de plaques de travertin et le cadre de scène de plaques de marbre de l’Allier, où sont intégrés les exceptionnels bas-reliefs en marbre blanc de Bpourdelle. Les quatre groupes de poteaux intérieurs ont été laissés visibles. La façade est classée aux monuments historiques.

THÉÂTRE DES CHAMPS ÉLYSÉES

15 avenue Montaigne – 75008 PARIS

Métro:  station Alma-Marceau (ligne 9) ou Franklin-Roosevelt (ligne 1)
RER:  station Pont de l’Alma (ligne C) / Attention : station fermée jusqu’au 25 août 2019
Bus: lignes 42, 63, 72, 80, 92

Station de taxi: Place de l’Alma, angle avenue George V

TARIFS

CŒUR ORCH.110 € , CAT. 1: 95 € , CAT. 2: 78 €
CAT. 3: 60 € , CAT. 4: 40 €, CAT. 5: 15 €
Réservation en ligne: CLIQUEZ
Tél: +33 1 49 52 50 50
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Concert: Mardi 5 février à 20h

TARIFS:

CAT. 1: 65 €, CAT. 2: 50 ,CAT. 3: 38 €
CAT. 4: 26 €, CAT. 5: 10 €, CAT. 6: 5 €
Réservation en ligne: CLIQUEZ
Tél: +33 1 49 52 50 50
20
Jan

Nouveau livre de Vladimir Fédorovski

   Publié par: artcorusse   dans Livres

 

La manipulation est partout : de l’empoisonnement d’ex-espions russes à Londres à l’affaire de l’immixtion des amis du Kremlin dans l’élection de Donald Trump, en passant par le détournement des données de Facebook. Elle est devenue une obsession de ce début de XXIe siècle, relayée et amplifiée par les réseaux sociaux et les nouveaux médias.
Familier des arcanes du Kremlin, Vladimir Fédorovski a mené pour nous une enquête d’une brûlante actualité, nourrie de témoignages originaux et d’archives inédites. On y croise des personnages envoûtants, maîtrisant à la perfection l’art de la manipulation : un James Bond soviétique influençant le président Kennedy, des agents de la CIA qui intriguent pour la réélection de Boris Eltsine, un jeune agent du KGB nommé Poutine qui manœuvre pour s’imposer au Kremlin.
Vladimir Fédorovski nous livre aussi le manuel de séduction du KGB au masculin et… au féminin. Un ouvrage fascinant pour apprendre, auprès des plus grands manipulateurs de ce siècle, à devenir irrésistible.
Dans ce monde en miroir, la réalité dépasse souvent la fiction et les faits historiques sont parfois dignes des plus grands romans policiers.
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Vladimir Fédorovski (russe : Владимир Федоровски) écrivain et ancien diplomate russe. Il a d’abord été élève à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO). Ayant acquis une parfaite connaissance des langues anglaise, française et arabe, il travaille comme attaché à l’ambassade soviétique de Mauritanie, puis dans les années 1970 il est interprète au Kremlin, assistant Léonid Brejnev dans ses rencontres avec les dirigeants des pays arabes. En 1977, il est nommé à l’ambassade soviétique à Paris et en 1985, passe un doctorat d’État en histoire sur le rôle des cabinets dans l’histoire de la diplomatie française.
De retour à Moscou, il travaille au ministère des affaires étrangères comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski (qui écrit les discours de Léonid Brejnev et du ministre Gromyko). Il fait la connaissance d’Alexandr Iakovlev, émince de Gorbatchev et futur inspirateur de la perestroïka. Puis Fédorovski est nommé conseiller diplomatique pendant la période de la glasnost. Partisan de Gorbatchev, il est porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques pendant le putsch de Moscou d’août 1991, s’opposant à la ligne « dure » du Parti communiste.
Devenu écrivain, il enseigne à HEC à partir de 1992, officier des Arts et des Lettres, il  obtient la nationalité française en 1995. Membre de la Société des auteurs de Normandie, il est également conseiller historique au Mémorial de Caen pour la période de la guerre froide.
Il reçoit plusieurs prix littéraires dont le prix d’histoire André Castelot en 2006. Il a publié son premier roman en 1997, Les Deux sœurs (Lattès), puis une série romanesque de l’histoire russe en trois volumes (Le Roman de Saint-Petersbourg, Le Roman de Moscou, et Le Roman de la Russie insolite) de 2003 à 2004 ; il dirige par ailleurs la collection « Le Roman des lieux magiques » des Éditions du Rocher et est Président d’honneur de la Fédération Française des Salons du livre.
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V. Fédorovski sera présent dimanche 17 février à  13h, aux 10émes Journées Européennes du livre Russe et des littératures Russophones 
Mairie du V° arrondissement de Paris.
” Saint-Pétersbourg, un voyage insolite” Entretien avec Dimitri de Kochko
(Salle des mariages de la mairie.)
Mairie du V°, Place du Panthéon, 75005 Paris
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Édition Flammarion
Hors collection – Documents, témoignages et essais d’actualité
Paru le 07/11/2018
272 pages – 146 x 220 mm
Prix: 20,90 euros en version papier et 14,99 euros en version numérique.
  • EAN : 9782081405714
  • ISBN : 9782081405714
25
Nov

Vente art russe Paris Douot

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Vente Art Russe “Русское Искусство”

samedi 8 décembre 21018

Hôtel Drouot, salle 15 11h et 14h

Icones & art religieux, Gravures & lithographies , Archives & manuscrits, Numismatique,  Romanov, Affiches, Argenterie, Émaux ,Objets de vitrine, bijoux & Fabergé , Porcelaine,  Bronzes, Art populaire & folk art, Militaria, Ballets russes, Livres,Tableaux.

Expositions Publiques Vendredi 7 décembre de 11h à 18h

Extraits du catalogue

Belle croix pectorale en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) sertie de brillants de différentes tailles, surmontée d’une couronne impériale. Médaillon central peint sur métal ornée d’une scène de la Crucifixion. B.E. (quelques manques). Moscou, vers 1890. Orfèvre : A. A. Moukhine. H. 15 x L. 7,3 cm. Poids brut : 57,6 g,1000/1500 €

 

Icône de voyage de la Mère de Dieu de Kazan. Tempera sur bois. Russie, fin du XIXe siècle. Dans sa belle oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné. T.B.E. Moscou, vers 1890. Orfèvre : EAK, non identifié. H. 9 x L. 7,5 cm. Poids brut : 103,7 g. Икона Казанской Божьей Матери, путевая. 3000/5000 €

 

Icône du Christ Sauveur de Smolensk. Tempera sur bois. Russie, fin du XVIIIe – début du XIXe siècle. Dans son oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor ciselé et repoussé. Légendes gravées des noms des saints entourant le Christ en pied. B.E. Moscou, 1801. Orfèvre : Alexei Ratkov. H. 38, 2 x L. 32 cm. Poids brut : 2346,0 g. Икона, Христос Спаситель Смоленский. Темпера на дереве. 3000/5000 €.

Cartes de la Russie. Lot de 7 lithographies : Carte des régions limitrophes de la mer Caspienne, c.1728, rehaussée à l’aquarelle. – Carte de l’Empire russe par Eman Bowen, XVIIIe siècle. – Carte de Tartarie, XVIIIe siècle. – Carte de la Russie, atlas Clouet, 1787, rehaussée à l’aquarelle. – Carte de Tartarie, XVIIe siecle, rehaussée à l’aquarelle. – Gravure de Moscou, 1743, rehaussée à l’aquarelle. B.E. Formats divers. Карты России. 7 литографий: карта приграничного Каспия, c.1728, акварель. – Карта Российской империи Эмана Боуэна, XVIII в. – Карта Татарии, XVIII в. – Карта России, атлас Clouet, 1787г., акварель. – Карта Татарии, XVII в., акварель. – Гравировка Москвы, 1743 г., акварель. Состояние хорошее Различные форматы 300/500 €

 

Brevet de nomination au poste de Consul général à Hambourg de l’assesseur de collège Bacheracht, Kameny Ostrov, le 31 août 1825. Signé par Alexandre Ier et le comte Nesselrode. Avec le sceau impérial. Pliures mais complet. On y joint la traduction officielle en allemand du précédent document. Manque le sceau. Pliures. Грамота о назначении на должность генерального консула в Гамбурге колледжского ассесора Бачерахт, Камени Остров, 31 августа 1825 г. Подписано Александром I и графом Нессельроде. Императорская печать. В сложеном виде. Прилагается официальный немецкий перевод предыдущего документа. Печать утрачена. В сложенном виде. 200/300 €

 

Tolstoï et Gorki. Lot de 7 tirages argentiques de presse représentant : – Léon Tolstoï : deux fois seul dont en promenade, une avec sa famille, une avec Maxime Gorki (divers formats). – Maxime Gorki : portrait seul, anniversaire 1868-1936 avec des acteurs, anniversaire avec Mark Twain. 7 фотографий. Изображены Л.Толстой и М.Горький. 150/200 €

 

Pendule en bronze doré et patiné représentant le tsar Pierre le Grand sur le lac Ladoga. L’Empereur se tient à la barre d’une embarcation en pleine tempête. Décor de palmettes et rinceaux. Chiffres romains. B.E. (mouvement vendu en l’état). Russie, milieu du XIXe siècle. H. 35 x L. 26,5 x P. 10 cm Historique : « Alors de Piter (Saint-Pétersbourg) Pierre Ier s’embarqua sur la Neva et sur le Ladoga ; tout à coup la tempête s’élève, une bourrasque, un orage épouvantable. A grand’peine ils arrivèrent au nez de Storojevski. Le tsar débarqua. Entouré des flots, la tête lui tourna de voir la mer bleue. « Allons, toi, mère humide, la terre, ne t’agite pas, ne prends pas exemple sur ce stupide lac. « Aussitôt il ordonna de knouter et de fouetter les vagues irritées. Le lieu, où il les fustigea de ses mains impériales s’appelait l’Ecueil sec, et depuis ce temps on l’appelle l’Ecueil du tsar. Depuis lors le Ladoga est devenu plus paisible ; il a ses jours de calme comme les autres lacs, et vous voyez, continue le narrateur : nous y naviguons, nous y prenons du poisson. » (V. Barsof, Petr Veikii v narodnykh predaniakh Siévernago kraïa (Pierre le Grand dans les traditions populaires du pays septentrional), Moscou, 1872.) Часы, бронза позолоченная и патинированная. Царь Петр I. На циферблате римские цифры. Состояние хорошее. Россия, середина XIX в. 2000/3000 €

 

Alliance Franco-Russe. 1- Foulard de l’alliance. 1896 Kronstadt 1891-Toulon 1893. Paris Louvre 1896. Par G. Laveissière et Chamont. Déville Rouen. 42 x 48. B.E. – 2- Médaille pour la revue des 9-10 octobre 1896 par le Tsar. Liste des bataillons de chasseurs à pied et alpins ayant participé. Diamètre : 39 mm . B.E. 3- Médaille avec l’aigle impériale russe et au revers les armoiries de la république française. Diamètre : 36,5 mm B.E. 4- Médaille à l’ancre entouré de l’Aigle impériale et RF. Souvenir de Cronstadt 1891- Toulon 1893. Diamètre : 25,5 mm B.E. 5- Médaille « France-Russie », Cronstadt-Toulon, 1891-1893. Représentation d’un navire de guerre. 30 x 36 mm. B.E. 6- Bouton à l’effigie de Nicolas II en uniforme. Diamèttre : 31 mm. B.E. 7- Médaille France-Russie, Cronstadt-Toulon . Juillet 1891- Octobre 1893. Représentation de matelots et de navires en rade, éclairés par la « Paix ». Diamètre : 30,5 mm. B.E. 8- Médaille de table Paris octobre 1896, profils de Nicolas II et de l’impératrice. Diamètre :35 mm. B.E. 9- Médaille France- Russie, Nicolas II empereur de Russie. Buste de l’empereur en uniforme. Diamètre : 32,5 mm Sans anneau 10- Deux Petits aigles impériales, avec drapeaux et sans, fabrication française des années 1890- 1900. B.E 11- Médaille souvenir de Paris-Toulon, octobre 1893 ; Revers : Cronstadt-Toulon avec portrait de l’empereur et du président de la République. Diamètre : 43 mm. B.E. 12- Médaille « Vive la Russie, Union et fraternité ». Souvenirs La flotte française à Cronstadt 23 .7.1891, la flotte russe à Toulon 13.10.1893. Avec ruban français et russe impérial combiné. Diamètre : 27,5 B.E. Лот 12 значкоб и медалей Франко-Российский альянс. 600/800 €

Affiche de l’Exposition russe hippique et ethnographique. 1895. Au Champ de Mars. Par Houbrac. Représentations de cosaques de l’escorte impériale. Konvoï. H. 120 x L. 82 cm. Entoilée. T.B.E. Représentations de cosaques de l’escorte impériale. Konvoï. – Афиша русской конно-этнографической выставки. 1895. Марсово Поле. Houbrac. Представления казаков Императорского конвоя. 120 х 82 см. Дублирование. 600/800 €

Quatre planches polychromes de Bilibine, Les contes des mille et une nuits. Fernand Nathan éditeurs. B.E. Lithographies en couleur, numérotées et signées dans la planche. Vers 1932-1938 – Le cheval enchanté – Sindab le marin – Le Chasseur – Alladin ou la lampe merveilleuse H. 34,2 x L. 90,5 cm. Entoilées. B.E. – Четыре полихромных билибинских листа, сказки «Тысяча и одна ночь». Изд. Фернан Натана. Дублирование. – Алладин – Синдбад Мореход – Очарованная лошадь – 34,2 х 90,5 см. Дублирование. 6000/8000 €

 

Rare samovar en argent 84 zolotniks (875 millièmes) repoussé et ciselé, le corps piriforme avec anses élevées, le couvercle pourvu de deux boutons, le fut balustre en partie ajouré à décor floral, la base polylobée reposant sur quatre pieds boules, garnitures en corne, intérieur vermeil. Très bon état, léger accident à la garniture du robinet. Saint-Pétersbourg, 1861. Orfèvre : I. SAZIKOV, avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Maître-essayeur : A.N Mitine (actif 1842-1877). Porte également les poinçons d’importation du grand-duché de Finlande (d’après 1810, de titre « 813 H » et de la ville d’Helsinki). H. 44 x L. 33 cm. Poids brut : 3925 g (environ). Références : Ignati Pavlovitch Sazikov (1793-1868), fils du fondateur de la firme, Pavel Fedorovitch, reçoit en 1837 le privilège de fournisseur de la Cour impériale de Russie. Références : Ignati Pavlovitch Sazikov (1793-1868), fils du fondateur de la firme, Pavel Fedorovitch, reçoit en 1837 le privilège de fournisseur de la Cour impériale de Russie. Редкий самовар. Серебро, резное и чеканное. Проба 84. Грушеобраный корпус с высокими ручками. Крышка с двума хватками. Поддон украшен цветочным орнаментом, на четырех ножках в виде шариков. Отделка из кости. Внутренняя часть корпуса позолоченная. Состояние очень хорошее. Незначительное повреждение отделки крана. Санкт-Петербург, 1861 г. Ювелир: И. САЗИКОВ, клейма : изображение орла – поставщик Императорского двора. Пробирный мастер: А.Н. Митин (годы службы:1842-1877 гг). Имеются также клейма для импорта в Великое княжество Финляндское (после 1810 г. проба «813 H» и город Хельсинки). 44 x 33 см. Вес брутто: 3925 г (приблизительно). 6000/8000 €

 

Centre de table servant de coupe à fruits en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à double anse en forme de buste de femme, monté sur quatre colonnes corinthiennes reposant sur un socle ovale en onyx vert. Il est gravé d’une dédicace en russe « À notre cher directeur F.F. Proillar. En souvenir. La direction et les ouvriers des verreries du sud de la Russie ». Plaquettes avec les dates 18/VI 1902 et 13/VI 1911. Avec une doublure en cristal taillé. B.E. (usures et petit accident au socle). Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Mikhaïl TARASOV. H. 22,5 x L. 32 cm. Poids brut : 3790 g (environ). Украшение центральной части стола. Чаша для фруктов. Серебро. Проба 84. Две ручки в форме женского бюста. На четырех коринфских колоннах, на подставке из оникса. На пластинке выгравировано посвящение «Нашему дорогому директору Ф. Ф. Пройларь. На память. шефы и рабочие зеркальных заводов юга России ‘’. Даты 18 / VI 1902 и 13 / VI 1911. Хрустальная обкладка. Состояние хорошее. (потертости и незначительные повреждения у основания). Москва, 1908-1917 гг. Ювелир: Михаил ТАРАСОВ. 1800/2500 €.

 

Belle paire de cuillères à caviar en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor niellé représentant notamment la cathédrale de l’Annonciation au Kremlin de Moscou, manches torsadés. Dans leur écrin de présentation de la Maison Proudnikov. B.E. (taches). Moscou, 1908-1917. Orfèvre : MC possiblement pour Maria Semenova. L. 18,5 cm. Poids brut total : 170,6 g. Две ложки. Серебро. Черная эмаль 1000/1500 €

 

Étui à cigarettes en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor repoussé d’une jeune amazone avec son cheval. Fermoir avec pierre verte. B.E. Inscription gravée : « Cher Robik, de papa et maman, 3/VII/ 51 ». Moscou, 1908-1917. Orfèvre : M.oHb, non identifié. H. 11x L. 8,5 cm. Poids brut : 222,6 g. Портсигар. Серебро. Амазонка и лошадь. Застежка с камнем Клеймо «84» Московский кокошник 1908 г. Ювелир: М. онб, неизвестен. Выгравированная надпись: «Дорогому Робику, от папы и мамы, 3 / VII / 51». 11x 8,5 см 400/600 €

 

Boucle de ceinture caucasienne en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux feuillagés, se fermant par un kindjal miniature également émaillé. B.E. (légères usures). Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : A.K. Dalman. L. 7,5 cm. Poids brut : 54,2 g. Эмалированная кавказская бляха. Серебро. Два полихромных эмалированных элемента, закрытых эмалевым кинжалом. Клеймо, 84, Петербургский кокошник 1908 г. Ювелир А.К. Далман. 7,5 см, 300/500 €.

 

Pot couvert probablement à col en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor émaillé polychrome cloisonné de tulipes stylisées à la manière des émaux de Solvychegodsk ou Usolsk du XVIIe siècle sur un fond crème dans des réserves se dégageant d’un fond vert olive, le corps en forme de bulbe reposant sur un piédouche bordé de perles émaillées rouge. B.E. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Feodor RÜCKERT. H. 7,5 cm. Poids brut : 81,6 g. Сосуд с крышкой, вероятно, для клея. Проба 84. Полихромная эмаль. Москва, 1899-1908 гг. 400/600 €.

 

Épingle en or russe 56 zolotniks (583 millièmes) retenant deux œufs miniatures pendentifs montés en or (750 millièmes, probablement non russes), l’un en pierre dure bleue, l’autre émaillée rouge guilloché. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1908- 1917. Orfèvre : illisible. L. 3 cm. Poids brut total : 11,4 g. Булавка русская, золото. Проба 56. Два миниатюрных яйца-подвески, проба 750. Вероятно, не русские. Состояние хорошее. Санкт-Петербург, 1908- 1917 гг.` 200/300 €.

 

Cafetière en porcelaine du service du Cottage de Péterhof. À décor central sur chaque côté du blason du palais à fond bleu figurant une épée traversant une couronne de roses, entouré de l’inscription en russe sur fond or : “Pour la Foi, le Tsar et la Patrie”. Deux éclats à la base, un au bec verseur avec un fêle et anciennes restaurations (en l’état). Manufacture impériale de Porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque Alexandre III, datée 1885. H. 21,2 cm. 600/800 € Provenance : Service commandé entre 1827 et 1829 par l’empereur Nicolas Ier (1825- 1855) pour le Palais Alexandria dit “Cottage”, demeure néogothique construite dans le parc Alexandria de Péterhof par l’architecte A. A. Menelaus et offerte par le tsar à son épouse l’impératrice Alexandra Féodorovna. Ce service, utilisé pour le dîner, le dessert et le thé/café, était composé à l’origine de 530 pièces, il fut doublé en 1835 puis réassorti jusqu’au règne de Nicolas II, et était accompagné d’un service en cristal orné du même blason dont nous présentons ci-après un verre. Ce motif intitulé “Fleur Blanche”, conçu par le poète Joukovski, fut inspiré d’un des personnages du roman de “L’Anneau magique” par le chevalier de La Motte-Fouqué, et c’est ainsi que l’on surnommait l’impératrice Alexandra Féodorovna, née princesse Charlotte de Prusse, qui utilisa ce blason pour sa résidence privée du Cottage. Кофейник, фарфор. Из сервиза « Коттеджа » в Петергофе. Каждая сторона украшена дворцовым гербом. 500/700 €.

 

Rare assiette en porcelaine, réassort du service “aux camées” de l’impératrice Catherine II. Manufacture impériale de Porcelaine, SaintPétersbourg, époque Nicolas Ier (1825-1855). Marque en bleu sous couverte au chiffre du tsar Nicolas Ier. B.E. (légères restaurations au fond bleu). D. 27 cm. Provenance : – Au mois de Juillet 1776, une commande particulière de l’impératrice Catherine II de Russie parvient à la manufacture royale de Sèvres par l’intermédiaire de son ambassadeur le prince Bariatinsky. Il s’agit d’un service de table pour 60 convives, qui sera le « plus important et le plus onéreux » que la Manufacture ait jamais réalisé. Из сервиза «Камея», императрицы Екатерины II. Осуществлялось пополнение. Императорский фарфоровый завод. Санкт-Петербург, при Николае I (1825-1855). Клеймо синего цвета, вензель Николая I. 4000/6000 €

 

Ensemble de 4 tasses de forme évasée et leurs soucoupes en porcelaine, à décor noir et or sur fond violet ou vert représentant la flèche de l’île Vassilievski à Saint-Pétersbourg et d’un trophée à la Marine avec ancres dans des cartouches de style néoclassique. Bon état. Manufacture Lomonosov, Léningrad, époque soviétique (marquées). H. 9,5 x D. 16 cm. Чашка в форме факела и блюдце. Фарфор с черным и золотым орнаментом на фиолетовом фоне. Памятник гавани и трофей с якорями, для морского флота. 600/800 €.

 

TOURGUENEFF Pierre Nicolaiévich (1854-1912). Cheval au pas. Bronze, signé sur la terrasse “P. Tourgueneff” (manque le rêne fixe sur sa gauche). Fonte du début du XXe siècle. H. 31 x L. 34 cm. П. H Тургенев. Лошадь на прогулке. Бронза. Подпись ‘’’П. Тургенев’’ на основании. Начало XX в. Состояние хорошее. 1800/2000 €.

 

Tirelire en cuivre martelé, de forme circulaire, la prise formée par la figure de Baba Yaga, ouverture à charnière, avec fermoir. B.E. Manufacture Stroganov, vers 1900. Marque au dos. H. 11,7 x L. 11 cm. L’école de Stroganov fut fondée à Moscou par le comte Sergei Grigoryevich Stroganov en 1825 et devint officiellement l’Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels en 1901 lorsqu’elle fut placée sous le patronat de la sœur de l’impératrice, la grande-duchesse Elisabeth (1864-1918). L’atelier de cuivre de l’Institut ouvrit ses portes en 1902, les étudiants suivaient alors un cursus de 8 ans et étaient encouragés à créer leur propre style en plus de copier les œuvres de renom. Ce plat apparaît comme une composition originale. Pour le Tricentenaire des Romanov en 1913, les étudiants de l’école Stroganov ont réalisé plusieurs objets pour les membres de la Famille impériale, notamment le plat monumental représentant des scènes de l’élection de Michael Romanov au rang de tsar, qui fut présenté à l’empereur Nicolas II. Копилка. Медную, чеканная. Форма круглая. Ручка в виде силуэта Бабы Яги. Шарнирное отверстие с застежкой. Завод: СТРОГАНОВ, около 1900 г. 800/1200 €.

 

Grande aiguière en cuivre, à décor repoussé et martelé de style Art Nouveau, l’anse, le bec verseur et la base dorés. Gravé sur la base circulaire en russe et en latin de la devise : “Au cher Prince de la part de Kostia, Otto, ?, in vino veritas, 1914, II, 25”). Bec verseur à ressouder. Russie, circa 1914. H. 36 cm. Большой кувшин. Медь. Стиль ар-нуво. Ручка и носик позолоченные. Выгравированы на круговой основе на русском и латинском девизе: «Дорогому Князю оть Кости, Отто, Гаврюши, Истина в вине, 1914, II, 25». Носик кувшина нуждается в пайке. 800/1000 €

 

Paire de bottes de jeune fille en cuir brun et polychrome, intérieur en tissu rouge. B.E. Russie, début du Xxe siècle. H. 34 x L. 22 cm (taille environ 33). Пара сапог. Кожа. Коричневый фон и полихромная отделка. Внутренняя отделка из красной ткани. Состояние хорошее. Россия, начало XX в 200/300 €.

 

Plaque de l’ordre de Saint André le Premier grade. Russie, début du XIXe siècle. Modèle typique des fabrications de la première partie du règne d’Alexandre I. Aigle noire brodée avec croix de Saint André sur la poitrine. Inscription pour la Foi et la Fidélité brodée, rayons argent garnis de canetilles. D. 11 cm. E.M. Premier ordre russe créé par Pierre le Grand en 1698. Il ne fut jamais largement attribué, moins de 900 récipiendaires à la fin de la monarchie. D’abord brodées, les plaques en argent et émail commencent à apparaître vers 1812 et ne se généraliseront qu’au milieu du XIXe s. Шитая звезда ордена св. Андрея Первозванного. Начало XIX в. Металические звезды появились только в 1812 г. Типичный образец начала царст. Александра I. 11 см 2500/3000 €.

 

Croix de Saint-Stanislas de 3e classe avec glaives. Or 56 zolotniks (583 millièmes) et émaux. Orfèvre : Vera Dietvald pour Edouard. 1908-1917. Ruban d’origine, avec une boîte ancienne. D. 4 cm. Poids brut : 16,1 g. Крест святого Станислава, «3-й степ. с мечами. Золото. Клеймо: Вера Дитевальд. Эдуард. «56» кокошник 1908 г. Кокошник на рукояти мечей. Собственная лента с коробкой, старого образца. 800/1000 €.

 

Lot de 3 décorations : – Jeton du 4e Tirailleurs de la Famille Impériale. Attribué à A. Tchernichev, 25/VIII/ 1915. 1ere promo. Bronze avec sa chainette. 24,8 mm. B.E. – Médaille pour le zèle. Nicolas II. Argent. 30 mm. – Médaille pour la guerre Russo-Turque. 1877-1878. Bronze foncé. 26,5 mm. On y joint un œuf pendentif à décor émaillé (H. 2 cm) et un bouton de col niellé (D. 3 cm). Жетон л.г. 4-го Стрелкового полка (Императорской семьи). Вручена А.Чернышову, 25/VIII/ 1915. Бронза. 24,8 мм Медаль за усердие. Николай II. Серебро. 30 мм Медаль за Турецкую войну, 1877-1878. Темная бронза. 26,5 мм Небольшое пасхальное яйцо. Бронза. Эмаль. 10 x 19 мм Пуговица, выполненная в кавказском стиле. Диаметр: 30 мм 150/200 €.

 

Uniforme de petite tenue de chambellan, règne de Nicolas II. Bon état et complet, doublure soie. On y a rajouté des pattes d’épaule de fonctionnaire. A la poitrine médaille argent « pour le zèle » et aigle de cuivre fabriquée en France lors de l’Alliance franco russe. Avec une épée de fonctionnaire modèle 1855, de belle qualité, avec fourreau et dragonne en cannetille. Вицмундир придворных чинов 1855-1917 гг. Шпага гражданских чиновников, обр. 1855 г. С темляком 4500/6000 €

 

Giberne d’officier de la cavalerie de la Garde. Mod. 1889. Une pointe de rayon de l’étoile cassée. H:8,5 x L: 16,5 x P: 3,5 cm Лядунка офицерская, Гвардейская кавалерия. Обр. 1889 г. Утрачен кончик одного луча. 1000/1200 €.

 

Sabre caucasien, Daghestan. Début XXe s. Eléments métalliques à gravure profonde, travail de Lak. Garde à croisée entièrement en argent avec tête d’aigle. Lame réglementaire russe mod. 1909 avec monogramme d’Alexandre III (Empereur sous le règne duquel l’officier a été breveté) et sur l’autre face l’aigle impériale. Fourreau bois et cuir, trois garnitures argent niellé, sur une, face intérieur, inscription « Caucase ». Usure au cuir. L. 96 cm. Сабля кавказская. Дагестан. Начало XX в. Крестовина рукояти полностью серебряная с головой орла. Лакская работа. Русский армейский клинок, обр. 1909 г. С вензелем Александра III и Императорским орлом. Ножны из дерева и кожи. Три прибора, черненое серебро. Надпись «Кавказ». Дл. 96 см- 1800/2000 €.

 

Boîte pour sceau impérial en cuivre estampé, frappé de l’aigle impériale de Russie. B.E. Russie, époque Catherine II (1762-1796). D. 17,5 cm. Коробка для хранения печатей. Штампованная медь, с изображением Императорского орла. Царствование Екатерины II. Диаметр 17,5 см, толщина 2,2 см. Хорошее состояние. 400/600 €.

 

BRUCKOY, école russe du début du XXe siècle. Portrait en pied d’un chevalier-garde. Sculpture en régule, sur un socle circulaire inscrit Russie et signé sur la terrasse en lettres latines. Sur un socle rond en bois noirci. Usures, traces de dorure. H. 54 cm (hors socle). Статуэтка. Кавалергард в полный рост. Баббит. На круглом цоколе, надпись «Россия». Основа, деревянная, круглая. 700/1000 €

 

SAINT-PETERSBOURG. Plan-Guide dressé par le Conseil municipal de St. Pétersbourg en 1897, SaintPétersburg, imprimerie P. Jablonsky, 1897, 128 p., in-8, reliure en percaline bleue ornée en couverture du blason de la ville, texte en français. САНКТ-ПЕТЕРБУРГ. ПЛАН-ГИД, 1897 г. 180/250 €.

 

DRONNIKOV Nikolaï (né en 1930). Portrait de Serge Lifar. Encre sur papier, monogrammée en bas à droite et daté 9. VII. (19)81. Encadré. H. 32 x L. 24,5 cm. ДРОННИКОВ Николай (род. в 1930 г) Портрет Сергея Лифаря. Бумага.Чернила. Инициалы внизу справа и дата 9. VII. (19) 81. В раме. 200/300 €

BOGDANOFF-BELSKY Nikolaj (1868 – 1945) Paysan à la croix de l’ordre de Saint Georges. Huile sur toile d’origine 48 x 58 cm Signe en bas à gauche en cyrillique Bogdanoff – Belski. Sera inclus ds le catalogue raisonné d’Alexandre Kuznetscov БОГДАНОВ-БЕЛЬСКИЙ Николай (1868-1945) Крестьянин с крестом ордена Святого Георгия. Масло, холст. Подпись внизу слева на кириллице. 5000/7000 €.

 

ZANKOVSKY Ilya Nicolaiévitch (1832-1919). Vallée dans le Caucase au clair de lune. Huile sur toile, signée en bas à gauche et datée 1919. Restaurations et léger accident. H. 105 x L. 60 cm. Provenance : collection Antonina Klichova (1909- 2002), amie de l’artiste, puis par descendance. Biographie : Zankovsky a suivi des cours à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg (1862-1863). Il vécut dans le Caucase, à Tiflis, où il a principalement peint des paysages, travaillé la technique de l’aquarelle. Ses peintures ont été exposées à la Société caucasienne pour la promotion des beaux-arts, à la Société d’assistance mutuelle des artistes du Caucase, ainsi qu’a la Société des aquarellistes russes. Ses œuvres sont représentées dans un certain nombre de collections régionales de musées en Russie (musée régional des beaux-arts d’Omsk, musée d’art d’Odessa, musée régional du Daghestan), au Musée national russe ainsi que dans des collections privées et à l’étranger. ЗАНКОВСКИЙ Илья Николаевич (1832-1919). Долина в лунном свете на Кавказе. Холст, масло. Подпись слева внизу. Датировано 1919 годом. Провенанс: Коллекция Антонины Клишовой (1909-2002). 15000/20000 €.

 

KOROVINE Aleksei (1897 -1950) Paysage au manège Huile sur isorel 74,5 x 106 cm Non signé КОРОВИН Алексей (1897-1950). Пейзаж с каруселями. Масло, изорель. Без подписи. 5000/7000 €

 

 

ERTÉ, Romain de Tirtoff dit (1892-1990), d’après. La demoiselle à la balancelle. Miroir rond orné d’une superbe monture en bronze argenté de style Art Nouveau. Signé au dos dans un triangle ERTÉ PARIS 1907. Modèle tiré à 10 exemplaires. H. 45 cm. La Demoiselle à la balancelle est une des premières sculptures, si ce n’est la première, de Roman Petrov de Tyrtov (Erté). Réalisée à l’âge de 15 ans lors d’un premier voyage à Paris en 1907, cette œuvre est d’une facture moins précise que les autres de ses sculptures, mais contemporaine de l’Art Nouveau. Erté l’a tellement considérée comme mineure qu’elle ne parait pas dans sa biographie officielle. ЭРТЕ, Роман Тыртов (1892-1990). Девушка на качелях. Круглое зеркало украшено превосходной серебряной бронзовой рамкой в стиле ар-нуво. Подписано на оборотной стороне ERTÉ PARIS 1907. 1500/2000 €.

 

Constantin TERECHKOVITCH (Moscou 1902 – Monaco 1878) Femme à la voilette Huile sur toile d’origine 62 x 51 cm Signé et daté sur le côté à droite C. Terechkovitch 37 ТЕРЕШКОВ.ИЧ Константин Андреевич (1902-1978). Женщина в фиолетовом. Холст, масло. Подписано C. Terechkovitch и датировано 1937 годом с правой стороны. 2500/3500 €.

 

KALMAKOFF Nicolas (1873 – 1955) Princesse au cerf.  Huile sur carton 38 x 72,5 cm Signé du cryptograme et daté 1925 en bas à gauche КАЛМАКОВ Николай (1873-1955). Принцесса с оленем. Масло, картон. Подпись в виде криптограммы внизу слева. Датировано 1925 годом. 10000/15000 €.

 

LARIONOV Mikhaïl (1881-1964), attribué à. Composition rayonniste. Aquarelle sur papier, monogrammée en bas à droite. H. 24 x L. 39 cm. ЛАРИОНОВ Михаил (1881-1964). Конструктивистская композиция. Акварель, бумага. Присутствует монограмма художника внизу справа. 700/1000 €.

 

RUSAKOV Svetozar Kuzmich (1923-2006). Le loup et le vieux pécheur. Celluloïd. Séquence de film animé, 16e série. Numéroté 67 et 41A. Encadré. H. 25 x L. 32,5 cm. Provenance : conservé par la fille de l’artiste РУСАКОВ Светозар Кузьмич (1923- 2006). Волк и старый рыбак. Целлулоид. Анимированная раскадровка, 16 серия. 67 и 41A номер. 600/800 €.

En vente une série de 28 gouache à vendre également de cet artiste, qui travailla dans le studio d’animation «Soyuzmultfilm» dans le département d’animation dessinée à la main et il etait le chef de production de la plupart des films de V.M. Kotenochkin. 

 

DRONNIKOV Nikolaï (né en 1930). Début de l’hiver. Huile sur toile, monogrammée en bas à droite et datée 1997. Encadrée. H.72 x L.99 cm. ДРОННИКОВ Николай (род. в 1930 г.). Начало зимы. Холст, масло. Имеется монограмма автора внизу справа, Датировано 1997 годом. 600/800 €.

 

Expositions Publiques:  Vendredi 7 décembre de 11h à 18h

Experts:  Maxime CHARRON 124 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris expert@maxime-charron.com 06 50 00 65 51

Gérard GOROKHOFF Tél: 06 75 10 64 94

Hotel Drouot: salle 15 vente à 11h et 14h

9 rue Drouot, 75009 Paris

Métro: Richelieu Drouot (lignes 8 & 9)

5
Nov

“Livre du Prophète Daniel d”‘Ekaterina Posetselskaya

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Présentation

“Le Livre du Prophète Daniél”

Illustré par Ekaterina Posetselskaya

Samedi 10 novembre 2018 à 16h

Dans le cadre de l’exposition « PAYSAGE AU BOUT DE LA NUIT », ayant lieu à « I-Gallery. Intelligence » du 22 octobre au 18 novembre 2018 (CLIQUEZ),  l’artiste Ekaterina Posetselskaya fera une présentation du livre « Le livre du prophète Daniel » contenant ses illustrations et ayant paru en 2017 aux éditions « Vita Nova » de Saint Petersbourg.

“Le livre de Daniel” fait référence aux œuvres d’un genre biblique particulier – l’apocalypse (traduit du grec – “révélation“). À travers la vision de l’auteur, le sens providentiel de l’histoire est révélé: dans ce livre, l’image du Fils de l’Homme apparaît pour la première fois, à laquelle «le pouvoir, la gloire et le royaume seront donnés afin que toutes les nations, tous les peuples et toutes les langues le servent», puis la calamité et le péché cesseront.
L’annexe de cette édition contient des fragments du deuxième livre (syrien) non canonique du prophète Baruch, qui est un exemple des apocalyptiques de l’Ancien Testament. L’annexe est complétée par des articles et des notes permettant de comprendre le texte biblique, ainsi que par un article détaillé de l’historien de l’art Ruslan Bakhtiyarov sur l’interprétation du livre du prophète Daniel dans le monde des beaux-arts et, en particulier, dans les œuvres de l’artiste de Saint-Pétersbourg Ekaterina Poseselskaya, qui l’a réalisée spécialement pour cette édition en 2016. Les exemplaires de 1 à 50 sont numérotés et contiennent la lithographie d’ Ekaterina Posetselskaya.

Ex-libris sur des copies numérotées.

Les copies 1 à 12 sont accompagnées d’une pochette spéciale – un dossier contenant une série de 7 lithographies originales de  Ekaterina Posetselskaya .

 

Elle a réalisé des illustrations de livres pour différentes maisons d’édition de Saint-Pétersbourg et de Moscou (Vita Nova, Azbuka, Lenizdat, Detgiz). La plupart de ses dessins sont destinés à la littérature pour enfants, mais elle illustre également les œuvres des grands écrivains du XXe siècle, comme Varlam Shalamov, Konstantin Vaguinov, Marina Tsvetaïeva ou Joseph Brodskij.

En 2017 Ekaterina est devenue Lauréate du Concours international d’illustration de livre «L’image du livre» («Obraz knigi») pour ses illustrations du «Livre du prophète Daniel» (éditions «Vita Nova»).

En 2018 un exemplaire de ce livre et une série de sept lithographies de l’artiste ont été offerts au Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg.

Année de publication: 2017
ISBN: 978-5-93898-607-7
Pages: 256
Illustration: 66
Circulation: 1000 exemplaires
Prix: 5000 roubles
Exemplaires numérotés de 1 à 12:  60500 roubles. De 13 à 50: 18700 roubles

I-Gallery-Intelligence

1 quai Voltaire, 75007  Paris

Ouvert de 14h à 19h du mercredi au dimanche

Tél: 09 50 44 99 10

Métro: Palais Royal, RER: Musée d’Orsay

Bus: 24, 27, 39,48,68, 75, 95

4
Nov

Vente russe pour la Voix de l’Orthodoxie

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Dimanche 18 novembre de 12h à 19h

VENTE RUSSE.

au profit de la Voix de l’Orthodoxie

 Association créée en France en 1979 pour préparer et diffuser en Russie des émissions radiophoniques en langue russe. Радиомиссионерское общество созданное в Париже в 1979-ом году для подготовки и вещания в России православных передач на русском языке.

Les membres sont des orthodoxes bénévoles, nés et vivant en France ou en Europe occidentale, descendants  d’émigrés de la révolution russe de 1917. Ils consacre leurs forces au témoignage de la tradition orthodoxe et sont particulièrement sensibles au destin spirituel du peuple russe, privé de la Parole de Vie durant 70 longues années. C’est ainsi, qu’un groupe d’orthodoxes s’est constitué pour porter, par la voie des ondes, l’enseignement catéchétique dont avait été privé la Russie.

Association sans but lucratif, ne subsistant que grâce à des dons. Ces dons proviennent d’Églises et de différentes institutions chrétiennes, ainsi que de particuliers. Cinq associations « Les Amis de la Voix de l’Orthodoxie » situées en France, Suisse, Royaume-Uni, Suède et aux Pays-Bas, se consacrent à faire connaître cette action action, à collecter les fonds nécessaires à la réalisation de ce travail et à sauvegarder  ‘indépendance si précieuse à la transmission du témoignage de la foi Orthodoxe dans toute sa plénitude.

*Les émissions de “La Voix de l’Orthodoxie” sont diffusées en russe par “Radio Grad Petrov” (Saint-Pétersbourg), sur la bande FM : 73,1 FM, tous les soirs de 22h30 à 23h00 (heure de Moscou). Les émissions de “Grad Petrov” peuvent également être écoutées sur le site Internet www.grad-petrov.ru de 7h00 à 02h00 (heure de Moscou).

Vous pouvez aider avec des dons en nature pour les stands de la brocante,
de la librairie ou de la loterie (tél : 01.60.08.02.63 ou 07.82.55.91.14).
Vous pouvez également soutenir l’action en envoyant un don aux :
Amis de la Voix de l’Orthodoxie
B.P. 161 –75263 Paris Cedex 06
www.voix-orthodoxie.eu -voix.orthodoxie@numericable.fr

  •   Artisanat russe • Brocante• Livres• Disques• Loterie•

Ambiance musicale   –      Bar-traktir (à partir de 12h00) et Buffet russe (à partir de 13h30)

 

Communauté Saint François Xavier
7, rue de Poitiers, Paris 7ème
Métro Solférino ou Gare d’Orsay (RER C)
• Parking angle rue du Bac / Montalembert
22
Oct

Vente Art Russe Novembre 2018

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Vente Art Russe

 par COUTAU-BÉGARIE & ASSOCIÉS

mercredi 7 novembre 2018 à 14h

Expositions publiques à l’hôtel Drouot

Lundi 5 novembre – de 11h à 18h

Mardi 6 novembre – de 11h0 à 12h

Mercredi 7 novembre – de 11h à 12h

 

Le Mardi 6 novembre à 14h, vente d’objets : Bourbon, Orléans, Napoléon, familles royales, étrangères, noblesse française et étrangère, archives-autographe, Oscarwilde, militaria.

MERCREDI 7 NOVEMBRE à 14H

Vente ART RUSSE: souvenirs historiques, collection Fabergé, argenterie, émaux polychromes, cristal-porcelaine, bronze, objets de vitrine, tableaux, icônes, livres, art populaire.

EXTRAITS du CATALOGUE

 

ÉCOLE RUSSE DE LA FIN DU XVIII e SIÈCLE. Portrait du jeune comte Ivan Ivanovitch Schouvaloff (1727-1797). Miniature ovale sur ivoire, le représentant en buste portant la plaque et le ruban de l’ordre de Sainte-Catherine. Conservée sous verre dans un encadrement postérieur en bronze doré. Bon état. À vue : H. : 3 cm – L. : 2, 5 cm. Cadre : H. : 8, 5 cm – L. : 5 cm. 600/800 €

MARIA ALEXANDROVNA, grande-duchesse de Russie (1853-1920). Important ensemble d’archives, de documents relatifs aux dépenses, aux réglements de la fille du tsar Alexandre II. Dont certains concernant la succession et les frais de dépenses de ses filles, ainsi que les droits de l’hypothèque sur les biens et collections de feu son époux le duc d’Edimbourg. Datant de 1878 à 1898. On y joint une liste de noms officiels lors d’une cérémonie à Cobourg en présence du prince et de la princesse de Galles, etc…Un rapport d’inventaire daté de 1902, etc… Texte en français et en allemand. Formats divers. En l’état. 600/800 €

NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918). Grande photographie représentant le cortège officiel, où l’on aperçoit l’empereur Nicolas II couronné sous le dais impérial escorté par les officiers du Régiment des Chevaliers Gardes, le 14 mai 1896 à Moscou. Petites déchirures, mais bon état général. Tirage d’époque sur papier salé. H.: 20, 5 cm – L.: 26, 5 cm. 400/600 €

VISITE OFFICIELLE DU TSAR NICOLAS II EN FRANCE (1909). Ensemble contenant environ 170 négatifs sur plaques de verre, représentant des vues de Cherbourg (environ 50) parmi eux, une dizaine montrent le cortège officiel du président de la République française, Monsieur Armand Fallières (1841- 1931), accueillant le tsar Nicolas II lors de son arrivée en France le 30 juillet 1909  ; des vues d’Amsterdam (environ 40)  ; de Bruxelles (environ 70) et peut-être d’Arras ainsi qu’une dizaine de vues des plages de la mer du Nord. Belles photos de navires de guerre pavoisés. Etc. L’ensemble est conservé dans deux coffrets en bois ancien. En l’état. Plaque : L. : 9 cm – H. : 12 cm chacune. Coffret : L. : 24 cm – H. : 14 cm – P. : 11, 5 cm. 300/500 €

FÉLIX FÉLIXOVITCH, prince Youssoupoff (1887-1967). Émouvant et rare portrait photographique signé Alain Ayache (1931-2005) à Paris, le représentant vers la fin de sa vie posant dans sa chambre à coucher avec son fidèle chien Gugusse, rue Pierre Guérin à Paris. Tirage argentique d’époque en noir & blanc, pris vers la fin de l’année 1966 ou au début de l’année 1967, avec cachet du photographe au dos du cliché. Bon état. H.: 27 cm – L.: 18, 5 cm. 400/600 €

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IGNATIEFF, comte Alexis Nicolaïévitch (1874-1948). Journal manuscrit autographe rédigé par le comte, relatant ses souvenirs, ses impressions sur la situation des Russes blancs et sur les événements politiques importants durant son exil en France, notamment lors de la Seconde Guerre mondiale, couvrant la période du 1er août 1934 au 30 décembre 1945. Rédigé sur deux cahiers de format in-folio, composés respectivement de 200 pages et de 140 pages. Texte en russe. Couvertures abimées, en l’état. 1 200/1 500 €

 

BEL ENCADREMENT EN BOIS SCULPTÉ. De forme rectangulaire, à décor de branches de chêne, contenant sous verre une grande photographie de groupe, représentant les membres d’un régiment. Avec au bas du cadre une plaque en argent gravée de l’inscription en caractères cyrilliques « De la part des collègues du Régiment Petrovsky à notre cher commandant, le colonel Y. (Youri) F. (Féodorovitch) Gakman 1865-1866 », avec pied chevalet au dos. Tirage photographique d’époque monté sur carton. Petits accidents, mais bon état général. Travail russe du milieu du XIXe siècle. A vue : H. : 35 cm – L. : 63, 5 cm. Cadre : H. : 55 cm – L. : 74, 5 cm. 2 000/3 000 €

 

BOÎTE À PILULES EN VERMEIL. Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917. De forme ronde, légèrement bombée à décor d’un motif d’inspiration Art Nouveau en émaux polychromes cloisonnés, conservée dans son écrin d’origine en bois d’érable, intérieur en velours et soie de couleur ivoire, avec tampon en lettres noires  : «  Fabergé, Saint-Pétersbourg, Moscou, Londres  ». Légères usures du temps mais bon état. Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Fabergé avec marque du privilège impérial. Numéro d’inventaire : 32402. Poinçon du maitre d’atelier : Féodor Rückert Diam. : 5 cm – H. : 1, 5 cm. Poids brut : 53 grs. 4 000/6 000 €

 

BROCHE DE CORSAGE. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. En forme de losange, à décor appliqué de l’aigle bicéphale des Romanoff en argent serti de roses de diamant sur fond émaillé blanc translucide guilloché de rayons, entouré d’une frise sertie de roses de diamants. Attache et revers en or rose. Réparation à l’attache, mais bon état. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre  : illisible, mais probablement Henri Wigström (1862-1923). Numéro d’inventaire : 1418. H. : 3 cm – L. : 4, 5 cm. Poids brut : 16 grs. 3 000/5 000 €

 

KOVSH EN ARGENT. Par FABERGÉ, Moscou, 1896. En forme de coupe, orné sur la prise d’un angelot aux ailes déployées, ayant les mains noués dans le dos et gravé sur la partie avant d’un monogramme en caractères cyrilliques « O.P.A. ». L’ensemble repose sur quatre pieds à décor ciselé de feuillages enroulés. Légères usures du temps, petites bosses, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1896. Poinçon d’orfèvre  : K. Fabergé avec marque du privilège impérial. H. : 18 cm – L. : 16, 5 cm – L. : 11, 5 cm. Poids : 646 grs. 10 000/12 000 €

 

PARTIE DE MÉNAGÈRE EN ARGENT. Par FABERGÉ, Moscou, 1895. Composée de 3 fourchettes, de 7 couteaux de table (lame acier), de 3 cuillères à soupe, de 11 couteaux à fromages (lame acier), de 12 petites cuillères à dessert, de 9 petites cuillères à café, de 12 cuillères à entremets, de 3 fourchettes à entremets, de 9 fourchettes à entremets, d’une louche, d’une grande cuillère de service, d’une paire de couverts à salade de service. À décor ciselé en relief d’une fleur de lys stylisée et d’un motif coquille. Chaque pièce est gravée des initiales en caractères cyrilliques «  O. K.  ». Formats divers. Usures du temps et petites bosses, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1895. Poinçon d’orfèvre  : K. Fabergé, avec marque du privilège impérial. Poids total brut : 4 k 950 grs. 4 000/6 000 €

 

PLATEAU DE SERVICE EN ARGENT. Par SAVINKOFF, Moscou, 1890. De forme ovale, à décor niellé représentant dans trois cartouches des vues du Kremlin et de Moscou, dans un entourage d’arabesques feuillagées. Avec prises ajourées de part et d’autre. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1890. Poinçon d’orfèvre : Victor Savinkoff, actif de 1890 à 1917. L.: 28 cm – L.: 47, 5 cm. Poids : 967 grs. 1 500/2 000 €

 

SERVICE À THÉ ET À CAFÉ EN ARGENT UNI. Par GRATCHEFF, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Composé d’une théière, d’une cafetière, d’un sucrier, d’un pot à lait, d’une corbeille à gâteaux, de douze cuillères à thé et de douze cuillères à café (dont l’une non d’origine). Modèle bombé reposant sur une base circulaire, intérieur vermeil. L’ensemble est conservé dans son écrin d’origine en bois naturel, intérieur en velours et soie, au nom du revendeur et poignées amovibles sur les côtés. Bon état, usures du temps à l’écrin. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre  : Br. Gratcheff avec marque du privilège impérial. H.: 18 cm, 14, 5 cm; 14 cm; 8, 5 cm; 10 cm – H.: 1, 5 cm. Poids total : 3 k 250 grs. 4 000/6 000 €

 

BOÎTE À SEL EN ARGENT. Par TARASOFF, Moscou, 1896. En forme de chaise, à décor ajouré, intérieur vermeil. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1896. Poinçon d’orfèvre : Michael Tarasoff. H.: 7, 5 cm – L.: 4, 5 cm – P.: 4, 5 cm. Poids : 49 grs. 200/300 €

 

PORTE-ROUBLES DE CEINTURE POUR DAME. En métal doré à décor ciselé et repoussé serti de perles facettées en acier. En l’état. Travail russe du XIXe siècle, probablement de la Manufacture de Toula. L.: 12 cm – L.: 5, 5 cm. 200/300 €

 

ENSEMBLE DE TROIS FLACONS À PARFUM PROVENANT DU NÉCÉSSAIRE DE VOYAGE DU PEINTRE ALEXANDRE IACOVLEFF (1887-1938). De forme carrée, en cristal, à décor de larges godrons et gravés de bandes horizontales. Monture en métal argenté, surmontée d’un bouchon en ivoire gravé du monogramme en caractères chinois du célèbre peintre. Chaque modèle est de taille différente. Petits accidents, usures du temps. Travail étranger, vers 1919/1920. H.: 17 cm ; 15 cm – L.: 8 cm; 7, 5 cm. 2 000/3 000 €

 

CARAFE À VIN. Par GRATCHEFF, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. En cristal, à décor floral taillé en diamants, monture unie en argent, intérieur vermeil. Petits accidents, bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1899-19018. Poinçon d’orfèvre  : Br. Gratcheff avec marque du privilège impérial. H.: 27, 5 cm – L.: 11, 5 cm. Poids brut : 1 kg 64 grs. 1 500/2 000 €

LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886). Cosaque de la ligne et jeune fille. Bronze doré à patine brune, reposant sur une base de forme ovale, signé en caractères cyrilliques par l’artiste, avec cachet et signature du fondeur «  F. Chopin  ». Ce modèle est référencé dans le catalogue de la « Collection complète des bronzes russe de Lanceray », publié par les frères Susse, sous le n°93. Bon état général. H. : 38 cm – L. : 32, 5 cm – P. : 15 cm. 4 000/6 000 €

. LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886). Dans les Steppes. Bronze doré à patine brune et nuances vertes, reposant sur base de forme ovale, signé en caractères cyrilliques par l’artiste, avec cachet et signature du fondeur « F. Chopin ». Ce modèle est référencé dans le catalogue de la « Collection complète des bronzes russe de Lanceray », publié par les frères Susse, sous le n°90. Bon état général. H. : 30 cm – L. : 35 cm – P. : 18 cm. 4 000/6 000 €

. BOUCLE DE CEINTURE EN OR. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme rectangulaire, légèrement bombée et arrondie sur les bords, ornée au centre d’une plaque émaillée rose translucide sur fond guilloché de vagues horizontales ondulantes, serti dans un entourage de roses de diamants bordé d’une guirlande de feuilles et de petites fleurs serties elles aussi de roses de diamants. Conservée dans son écrin d’origine, intérieur en velours et soie, orné sur le couvercle de la couronne impériale de Russie or. Bon état, usures du temps à l’écrin, intérieur refait. Poinçon titre : 72, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : Fabergé. Numéro d’inventaire : 9332. Poinçon du maitre d’atelier : Mikhaïl Perchin (1860-1903). L. : 7, 5 cm – L. : 5, 5 cm. Poids brut : 33, 50 grs. 5 500/6 000 €

 

POMMEAU DE CANNE EN OR. Par KELLER, Paris, 1900-1910. Sculpté dans un bloc de néphrite de forme cylindrique bombée et surmonté au sommet d’un cabochon de rubis dans un entourage or. La partie basse est ornée d’une bague en or. Modèle transformé postérieurement en cachet avec partie en bronze. Bon état général. Poinçon titre : tête d’aigle, Paris, 1900-1910. Poinçon d’orfèvre : Gustave Keller (1879-1935). H. : 9 cm – L. : 3 cm. Poids brut : 151 grs. 2 000/3 000 € Historique : Gustave Keller, orfèvre parisien spécialisé dans les nécessaires de voyage et la maroquinerie de luxe était fournisseur de plusieurs membres de la famille impériale, dont le Tsar Nicolas II, le grand-duc Kyrill de Russie, la grande-duchesse Victoria Melita et la grande-duchesse Hélène Wladimirovna de Russie. Inspiré par le style de Carl Fabergé, il réalisa plusieurs pièces et objets de vitrine dans le goût de Fabergé et ce pommeau en est l’exemple.

CHEVALET EN BOIS NOIRCI. Ayant servi à Paul Kotlarevsky. Accidents, en l’état. Travail français du XXe siècle. H. : 176 cm – L. : 96, 5 cm. Voir illustration page 126. 600/800 €

FOND D’ATELIER PARISIEN DU PEINTRE PAUL KOTLAREVSKY (1883-1950) PROVENANT DE LA COLLECTION DE SON FILS.

NICOLAS ARTAMONOFF (1884-1963). Projet de costume oriental féminin pour les ballets russes. Aquarelle sur papier signée en bas à droite «  Nicolas Artamonow » et datée « 1938 », conservée dans un encadrement en bois teinté. Déchirure et usures mais bon état général. À vue : H.: 41, 5 cm – L.: 27, 5 cm. Cadre : H. : 54, 5 cm – L. : 39, 5 cm. 600/800 €

ASPID, Alexandre Petrovitch Apsit dit (1880-1944). Jeune femme russe en tenue traditionnelle. Huile sur panneau signée en bas à droite et conservée dans son magnifique cadre d’origine en bois marqueté à décor de fleurs et de paysages bucoliques de style Art Nouveau. Bon état. À vue : H. : 60, 5 cm – L. : 28 cm. Cadre : H. : 83 cm – L. : 51 cm. 12 000/15 000 €

ANTONINA FEDOROVNA SOFRONINA (1892-1966). Composition abstraite. Technique mixte sur papier, signée en bas à droite de son monogramme et datée « 21 ». Bon état. H. : 26 cm – L. : 15, 5 cm. 800/1 000 €

PETR ALEXANDROVICH NILUS (1869-1943). Paysage nocturne avec une urne. Huile sur toile non signée. Légers manques à la couche picturale mais bon état général. H. : 33 cm – L. : 41 cm. 3 000/5 000 € Provenance  : Vente du fond d’atelier de l’artiste, Étude Giafferi, 15 janvier 1997.

ICÔNE DE LA TRANSFIGURATION. Représentant Jésus Christ transfiguré sur le Mont Thabor, entouré à gauche du prophète Elie et à droite du prophète Moïse qui apparaissent tous deux dans leur gloire, ainsi que saint Pierre, saint Jean et saint Jacob. Tempera sur panneau de bois. Usures du temps, mais très bon état. Travail russe de la fin du XVIIIe siècle. H.: 89 cm – L.: 65 cm. 8 000/10 000 €

GRANDE ICÔNE DE LA RÉSURRECTION DU CHRIST. Tempera sur panneau de bois. Usures du temps, mais très bon état. Travail russe du XIXe siècle. H.: 111,5 cm – L.: 88,5 cm. 6 000/8 000 €

GRANDE ICÔNE DE LA MÈRE DE DIEU PETCHERSKAÏA. Entourée de l’archange Michel, de l’archange Gabriel, du saint révérend Féodossy de Petchera et de saint révérend Antony de Petchera. Tempera sur panneau de bois. Plusieurs accidents. Travail russe du XIXe siècle. H.: 61 cm – L.: 71 cm. 6 000/8 000 €

LOUKOMSKI G. K., Kiev ville sainte de Russie, son histoire, ses monastères, ses mosaïques & fresques, ses œuvres d’art, chez J. Danguin, Paris, 1929. In-folio, 63 pp., reliure cartonnée, dos lisse, texte et aquarelles de l’auteur, agrémenté de nombreuses reproductions de photographies et d’aquarelles, un des 50 exemplaires tirés sur pur fil Lafuma teinté. Bon état. 120/150 €

[ART ET LITTÉRATURE RUSSES]. L’oiseau de feu, le journal d’art et littérature illustré mensuel, Édition de A. Kogan « l’Art Russe », Paris-Berlin, 1921-1926. In-folio, ensemble des volumes 2, 3, 4 et 5 pour l’année 1921 (manque le volume 1 et incomplet pour le volume 2), des volumes 6, 7, 8 et 9 pour l’année 1922 (volumes 6, 7 et 8 en doubles exemplaires), de volumes 10, 11 et 12 pour l’année 1923 (volumes 10 et 11 en doubles exemplaires), volume 13 pour 1925 et 14 pour 1926, texte en russe, reliure papier, en l’état. Rare collection presque complète. 200/300 €, (Historique : « Jar-Ptitza » ou « l’Oiseau de feu » en français fut la plus luxueuse publication d’art et de littérature de la première vague d’émigration russe. Le rédacteur en chef en était G. K. Loukomskiy et le rédacteur littéraire Sasha Tcherniy. Tiré à 300 exemplaires pour chaque numéro, ce journal fut illustré par de grands noms de l’art russe tels que Bakst, Benois, Bilibine, Vroubel, B. Grigorieff, B. Kustodieff, G. Loukomskiy, N. Gontcharova, K. Somov etc. Les écrivains les plus renommés comme Khodasevitch, Tolstoi, Téffi, Remizoff, etc. collaborèrent aussi avec ce journal.)

 

SAINT-PÉTERSBOURG. Ensemble de vingt tirages photographiques anciens représentant des vues de Saint-Pétersbourg dont : la statue équestre de l’empereur Pierre le Grand, le pont Anitchkov, la statue équestre de l’empereur Nicolas Ier, le boulevard des Gardes à cheval, la statue de l’impératrice Catherine II, la Moïka, le palais de Marbre, etc. Le tout contenu dans un emboitage en percaline bleu roi estampé sur le premier plat de l’inscription « St. Pétersbourg» en français et en russe en lettres d’or et au dos de l’inscription : « Édition Kirkhner ». Usures du temps et accidents à l’emboitage, mais bon état général. Epoque : Nicolas II (1894-1917). 200/300 €

 

SCHAKOVSKOY Prince D. A. Poèmes, Imprimerie franco-russe, Paris, 1923. In-12°, 32 pp., reliure cartonnée, dos lisse, porte en ouverture une dédicace autographe de l’auteur datée du 30 avril 1924 à Paris : « Au cher Dima [prince Dimitri Kougousheff] en souvenir des jours à Petrograd et Belbek… et aux futurs bien sûr », texte en russe. En l’état. 120/150 €

 

ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE. Ensemble de deux gravures représentant pour l’une le pavillon impérial de Russie, le pavillon de l’Amirauté, le pavillon du Premier Amiral, le pavillon de Beaupré et le grand Guidon, et pour l’autre le pavillon que doivent hisser au petit mât de perroquet tous les bâtiments russes pour demander un pilote. Conservées sous passe-partout. Légères mouillures mais bon état. H. : 35 cm – L. : 51 cm. 200/300 €

 

Divers boîtes en papier mâché en laque noire, grande boîte à thé, étui à cigares, boîte à gants, gobelet… Manufactures de Vichniakoff, Loukoutine, époque XIXème, ornée sur le couvercle d’une scène polychrome, 200/600€

 

ÉCOLES ÉTRANGÈRES DU XIXe SIÈCLE. Ensemble de 6 gravures réhaussées à l’aquarelle représentant diverses vues de Moscou et Saint-Pétersbourg dont  : The Admiralty Square, The Holy Gate and Wall of the Kremlin, The Admiralty from the Palace Quay, Die Kasan Kirche in St Petersburg, Kloster Smolnoï in St Petersburg, Petropavlovsk. Conservées dans des encadrements en bois doré sculpté. Bon état. À vue : H. : 11, 5 cm – L. : 15 cm pour 4 d’entre elles – H. : 13, 5 cm – L. : 16 cm pour 2 autres – Cadre : H. : 23 cm – L. : 26, 5 cm pour 4 d’entre elles – H. : 25 cm – L. : 27, 5 cm. pour 2 autres. 300/500 €

Expositions publiques Salle Drouot – Salle 4
Lundi 5 novembre – de 11h à 18h

Mardi 6 novembre – de 11h à 12h

Mercredi 7 novembre – de 11h à 12h

Expert:  Cyrille Boulay
Membre agréé de la F.N.E.P.S.A
Tél. : + 33 (0)6 12 92 40 74
E-mail : cyrille.boulay@wanadoo.fr
Site web : www.cyrilleboulay.com

 

Vente mercredi 7 novembre 2018 à 14h

Paris – Hôtel Drouot – salle 4

9, rue Drouot – 75009 Tél. de la salle : 00 33 (0)1 48 00 20 04

Métro: Richelieu Drouot

Expert: Cyrille Boulay Membre agréé de la F.N.E.P.S.A. Tél. : +33 (0)6 12 92 40 74

 

 

13
Août

Nouveaux livres Collection Syrtes Poche

   Publié par: artcorusse   dans Livres

Nouvelle Collection aux Éditions Syrtes

“SYRTES POCHE”

En librairie le 23 août 2018

Réédition de trois titres épuisés:

 

Après la réédition dans la nouvelle collection “Syrtes Poche” en juin de: “Poltava- Le cavalier de bronze” d’Alexandre Pouchkine, “Le baron Ungern, khan de steppes” de Léon Youzefovitch et de “En escarpin dan les neiges de Sibérie” de Sanfra Kalniete (CLIQUEZ),

Voici trois nouveaux titres réédités dans cette nouvelle collection des éditions Syrtes :

 

Zakhar Prilepine – Le Péché

Littérature, 224 pages – 9€ – 110 X 175 mm

ISBN: 978 2 940 523917

Défine par son auteur comme un “roman en nouvelle”, Le Péché tourne autour du personnage de Zakhar, jeune trentenaire en proie avec la réalité russe. Les huit nouvelles et l’ensemble de 23 poèmes qui le constituent sont autant de fragments de la vie de Zakhar: adolescent à la campagne chez ses grands-parents, videur en boîte de nuit,joyeux fossoyeur qui se soûle avec ses collègues, toujours il promène un regard tendre, étonné, et plein d’humour sur cette Russie souvent dure, brutale, intolérable, qui le fait souffrir mais pour laquelle il ne cesse de se battre.

L’auteur, Zakhar PRILEPINE est né en 1975, il a vu ses œuvres traduites dans une vingtaine de langues et plusieurs de ses romans sont adaptés au théâtre et au cinéma.

 

Zakhar Prilepine – Pathologie

Littérature, 384 pages  – 11€ – 110 X 175 mm

ISBN: 978 2 940 523900

C’est avec ce premier roman que Zakhar Prilepine s’est fait connaître en Russsie et en France lors de sa parution en 2007. Pathologies fut salué par la critique comme la meilleure œuvre contemporaine sur la guerre de Tchétchénie.

Zakhar Prilepine pouvait légitimement écrire sur le sujet. Philologue de formation, il a été envoyé en Tchétchénie en 1996 et en 1999, non en tant que journaliste mais en tant que commandant d’une brigade d’OMON (détachements militaires spéciaux de la milice russe). Sa prose s’est ensuite révélée d’une force, d’une précision et d’une clarté rares. Il s’agit là d’un récit d’une extrème honnêteté sur la réalité de ceux qui ont la guerre pour métier, sur la part destructrice de chacun.

 

 

Eric Hoesli – À la conquête du Caucase. Épopée géoplitique et guerre d’influence

Histoire, 1040 pages  – 16€  – 110 X 175 mm

ISBN: 978 2 940 523917

Le Caucase … depuis des siècles, les grandes puissances s’en disputent la maîtrise. Aujourd’hui encore la Russie, les Etats Unis, l’Europe et la Chine rivalisent d’intrigues et d’influence pour contrôler cette région hautement stratégique, son pétrole et ses voies de passage. C’est cette épopée unique et foisonnante qui est contée, tel un roman, par Eric Hoesli. Issu d’une recherche de plusieurs années, et utilisant une quantité de sources inédites en français. À la conquête du Caucase est le seul ouvrage existant en français à embrasser cette histoire inconnue et à nous la rendre avec passion.

 

20
Juil

“La Palette Russe” à IG-Gallery Intelligence

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

EXPOSITION

“LA PALETTE RUSSE”

du mercredi 1er août au jeudi 30 août 2018

“Ce n’est pas tant leur origine qui unit ces artistes de la Palette Russe, et moins encore un filon artistique auquel ils se réfèreraient, c’est leur vécu et leur parcours communs. Un parcours quasiment identique pour les différentes générations qui la composent, si bien qu’on est tenté de parler d’un « destin russe ». En effet, tous ont traversé des épreuves similaires et ont dû réapprendre à vivre ailleurs et autrement. Chacun à sa manière a traduit et continue de traduire ce difficile cheminement en le sublimant dans son travail artistique. C’est pourquoi, au-delà de leur indéniable et féconde diversité, ils composent bien une « palette russe » qui reflète cette longue histoire d’arrachement et de résilience »

Oscar Rabine

Oscar Rabine né en 1928 dans l’Union soviétique de Staline, consacre sa peinture à la défense de la liberté d’expression dans ce monde muselé. Il participe à la fondation du groupe d’art informel et non-officiel Lianozovo. Cette communauté d’artistes, qui tire son nom d’un district de Moscou, défend un art indépendant et un expressionnisme libéré. Français après s’être vu destitué de sa nationalité par l’État soviétique, Oscar Rabine partage désormais sa vie entre ses deux pays et expose dans de nombreuses institutions moscovites et parisiennes. Paris. Montmartre. Rabine présente l’oeuvre de ce témoin et acteur des événements et des agitations du XXe siècle.

Katia Zoubtchenko

Katia Zoubtchenko née à Léningrad en 1937 a rencontré le peintre André Lanskoy en 1958 et a collaboré avec lui jusqu’à sa mort en 1976. Elle a participé à la plupart des grands Salons parisiens ( Indépendants, Automne, Réalités Nouvelles … ) et fait partie des peintres russes de Paris.

Vladimir Titov

Vladimir Titov né en 1950 à Moscou, il s’est consacré à la peinture dès son enfance et sa formation artistique a suivi plusieurs étapes. Cependant, c’est l’année 1982 qui voit le début de son véritable parcours artistique. Rejetant ses opinions précédentes sur son évolution, il réalise alors sa percée actuelle dans le Grand Art.

Vladimir Sichov

Vladimir SICHOV né en 1945 à Kazan, il s’installe à Moscou en 1972 et se rapproche des milieux artistiques non officiels de la ville. Il devient le premier photographe soviétique qui a quitter l’URSS avec ses archives. Dès son arrivée à PARIS, en février 1980 la presse mondiale publie ses reportages sur la vie quotidienne en Union Soviétique. Il rencontre Helmut NEWTON qui le présente à Vogue ou il collabore pendant deux ans. Ses photos sont publiées dans Paris Match, People, Stern, Life…  Passionné par le noir et blanc, il réalise des photographies de PARIS et de nombreux portraits d’artistes. 

Vladimir Kara

Vladimir Kara est né à Moscou en 1956, c’est à Moscou qu’il étudie aux Beaux-Arts dont il sort diplômé “peintre scénographe” en 1979 – Parallèlement, il fréquenta, quatre année durant, l’atelier underground du peintre Abraham Nitsberg dans des caves dont l’entrée étaient protégée par un buste de Lénine – Sage précaution…-

En 1985, c’est l’émigration et la découverte de Paris – Le début d’une carrière internationale qui le verra exposer dans de nombreux lieux comme le Palazzo Lenzi à Florence, le Musée MOCA à Pékin, le Musée Cocteau à Villefranche sur Mer et dans de prestigieuse galeries à New-York, La Haye, Genève, Paris ou Berlin –

Masha Schmidt

Masha S. Schmidt est née à Moscou et vit en France depuis 1990. Elle a fait ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Moscou, puis les a poursuivies à l’École des Beaux-Arts de Paris. Artiste-peintre, scénographe et créatrice de costumes de théâtre, elle est aussi chef décoratrice pour le cinéma.
Elle expose régulièrement son travail à Paris où elle réside, et à l’étranger.

Tatiana Lysak- Polischuk

Tatiana Lysak-Polischuk membre correspondant de l’Académie des Scienses Naturelles de Russie.
Née en Ukraine, dans le région Soumskaïa. Après les études au Géléznogorsky art college et le diplôme de l’Institut Répine de Saint-Pétersbourg, vit et travaille entre Paris et Saint-Pétersbourg. Depuis 1994 Tatiana est membre de l’Union des artistes et des critiques d’art de Saint-Pétersbourg. Les œuvres de l’artistes se trouvent dans la collectiondu Musée de l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg et dans de nombreuses collections privées en France et en Europe.

Jana Yakovleva

Elle est née le 7 avril 1963 à Moscou.et travaille à Moscou. Son parcours est sans faute: 1980 École d’art secondaire de Moscou Sourikov 1990 Ecole Supérieure d’Art de Moscou Industrial College (b. Stroganov.) Au cours de ses études en 1976 et 1978 lui ont  été décernés des diplômes de l’Académie des Beaux-Arts pour son travail créatif. Depuis 1991 elle a participé à plus de 100 expositions en Russie et à l’étranger. Elle a travaillé à Paris à la Cité des Arts.

Lela Migirov

Lela Migirov vit et travaille à Paris, membre de l’Académie Européenne des Arts (de France), prix internationaux de Da Vinci, Jules César, Titien et Rafaello, médaille d’or des artistes contemporains 2017 et 2018. Lela est une artiste éclectique, participante de nombreuses expositions personnelles et collectives à Paris. Ces dernières années, son travail est lié à l’héritage littéraire de Franz Kafka et Georges Pereс. “L’inspiration pour toutes mes créations me sont données par des gens que j’aime, que je rencontre, la musique que j’écoute, les livres que je lis, la ville dans laquelle je vis, la pluie, la tristesse, la joie“, écrit Lela. Les œuvres de Lela Migirov sont un voyage fantastique dans le monde des rêves, des émotions, de l’expression, dans le monde mystérieux des pouvoirs magiques.

Andreî Tyrtyshnikov

Andreî Tyrtyshnikov est né en 1980 à Moscou. Diplômé de l’Institut d’Etat Académique des Beaux-Arts V.I.Sourikov à Moscou, sculpteur. Membre de l’Académie des Beaux Arts de Russie, membre de l’Union des artistes-peintres de Moscou et l’Union des artistes-peintres de Russie, membre de la Fondation Taylor.

Anna Polikarpova

Anna Polikarpova Vie et travaille à Moscou et à Paris. Travaille actuellement à l’Atelier Artistique de l’académicien et professeur E.N. Maksimov et à l’Académie des Artistes de la Fédération de Russie.
Membre de l’Union des Artistes de Russie depuis 2010 Membre de l’Union des Artistes de Moscou depuis 2010

Sveta Ivanova

Elle vit et travaille à Saint-Pétersbourg, où elle est née. Elle a fait ces études à l’Ecole des Beaux-Arts de l’académie Répine à Léningrad. Membre de l’Union des Artistes russes à partir de 1994. Elle pratique des diverses techiniques artistiques comme la peinture à l’huile, l’aquarelle, l’encre de Chine, le collage, la monotypie. Elle aime jouer avec les formes et les astuces du métier. Les sujets préférés de l’artiste dans la peinture et dans le dessin sont les paysages des villes et les fragments de l’architecture d’autrefois. Elle voit la ville comme un organisme vivant qui préserve les souvenirs du passé dans ses murs et ses pierres et, d’une certaine façon, préfigure l’avenir de ses habitants…

Alexeï Kirianov

Alexeï Kirianov est né en 1955, il vit et travaille à Saint-Pétersbourg. Il est vu à partir d’un de ses tableaux lors de la première vente aux enchères de Sotbie’s à Moscou en 1991. La nature de son œuvre est, sans doute, le mieux expliquée par Mikhail Guerman, docteur en arts plastiques, membre de l’Académie des sciences humaines (Russie), membre de l’AICA, chercheur auprès du Musée Russe (Saint-Pétersbourg, Russie) : “Les héros d’Alexeï Kirianov sont souvent des bouffons, des cabotins qui cachent une sagesse étrange et amère sous leur bonnet de fou. Ses oursons dissimulent leurs soucis terrestres sous les visages malins….”

Vernissage jeudi 2 août de 18 à 21h.

 

 

I-GALLERY Intelligence
1, Quai Voltaire 75007 Paris, France

Ouvert de 14h à 19h du mercredi au dimanche

Tél: 09 50 44 99 10

Métro: Palais Royal, RER: Musée d’Orsay

Bus: 24, 27, 39,48,68, 75, 95

Bateaubus: Musée d’Orsay

 

29
Juin

Vente art russe à Monaco

   Publié par: artcorusse   dans Informations Internationales

Exposition de la vente

du Samedi 14 au Mardi 17 juillet 2018

Mercredi 18 juillet de 10h à 12h30

VENTE PUBLIQUE à 14h30

 

En vente sous le marteau: Îcones, souvenirs historiques, argenterie, bijoux,objets de vitrines, étuis à cigarettes, émaux, porcelaine, bronze, œuvres d’arts, tableaux.

Extrait du catalogue:

 

ICÔNE DU CHRIST PANTOCRATOR. Par ANDRIEVITCH, Saint-Pétersbourg, 1827. Tempera sur bois, conservée sous riza en argent et oklade en vermeil, bordée d’une frise à décor repoussé de feuilles d’acanthe. Usures du temps, mais bon état général. Travail russe du XVIIIe siècle. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1827. Poinçon d’orfèvre: Féodor Andrïévitch, actif de 1823 à 1828. H. : 40 cm – L. : 34 cm. Poids brut: 1 k 300 grs. 5 500/6 000 €

 

ICÔNE DE SAINT GEORGES Entouré de treize scènes illustrant sa vie et son supplice. Tempera sur panneaux de bois, bordé d’un encadrement en argent à décor d’une frise repoussée. Usures du temps et petits manques, mais bon état général. Travail russe de le fn du XVe siècle – École de Moscou. H. 91 cm – L. : 65 cm.  80 000/100 000 €

 

GRANDE ET MAGNIFIQUE ICÔNE DE L’APOCALYPSE. Tempera sur panneau de bois représentant en son centre, au travers d’une iconographie complexe basée sur l’Ancien et le Nouveau Testament, le Christ dépeint en juge de l’humanité, fanqué par la Mère de Dieu et saint JeanBaptiste. À ses pieds se trouvent Adam et Eve, et sous ces derniers deux anges préparant le trône pour son Avènement. Dans le registre supérieur se trouve le Seigneur Sabaoth entouré d’anges, et dans le registre inférieur un serpent dont les écailles sont pour certaines inscrites de péchés. En bas à droite sont dépeintes les portes de l’Enfer alors qu’à gauche se trouvent celles du Paradis. La partie inférieure de l’icône est ornée de scènes représentant les tourments des pécheurs en enfer. L’ensemble est encadré d’une longue inscription en slavon. Petits accidents à un angle et restaurations, mais très bon état général. Travail russe du XVIIe siècle. H.: 162 cm – L.: 112 cm. 50 000/60 000 €

MAISON IMPÉRIALE DES ROMANOFF. Tapisserie polychrome brodée aux petits points représentant une scène historique où fgure l’empereur Pierre Le Grand couronnant l’impératrice Catherine II sous le regard de l’impératrice Elisabeth Ière. Conservée sous verre dans un encadrement ancien en bois naturel. Accidents au cadre, mais bon état général. Travail russe de la fn du XIXe siècle. À vue : H. : 41 cm – L. : 35, 5 cm. Cadre : H. : 45 cm – L. : 40 cm. 800/1 200 €

EXCEPTIONNELLE PAIRE DE GRANDS PORTRAITS OFFICIELS REPRÉSENTANT LE TSAR NICOLAS Ier ET SON ÉPOUSE LA TSARINE ALEXANDRA FÉODOROVNA. ATTRIBUÉ À WILHELM-AUGUSTE GOLICKE (1802-1848) ÉLEVE DE GEORGE DAWE (1781-1829) Portrait de l’empereur Nicolas Ier de Russie (1796-1855), posant en tenue du Régiment des Chevaliers-Gardes. Huile sur toile, rentoilée et remontée sur un châssis moderne, restaurations, petites usures du temps, mais bon état général. Conservée dans un encadrement à baguettes dorées. A vue : H. : 268 cm – L. : 190 cm. Cadre : H. : 272 cm – L. : 195 cm.

Portrait de l’impératrice Alexandra Féodorovna de Russie (1798-1860), posant en tenue du couronnement. 120 000/150 000€

 

NICOLAS Nicolaïévitch, Grand-duc de Russie (1831-1891). Verre droit en cristal, à décor central d’un cristallo-cérame polychrome orné de son monogramme sous couronne impériale, dans un entourage de grappes de raisins et de sarments de vigne Usures du temps. Travail de la Manufacture impériale de Saint-Pétersbourg. H. : 9 cm – Diam. : 7, 8 cm. 800 /1 200 €

 

ANNA, impératrice de Russie (1693-1740). Grand verre en cristal, souvenir commémoratif du centenaire de la mort de l’impératrice, de forme évasée vers le haut, reposant sur une base circulaire, à décor doré et gravé sur une face de l’aigle bicéphale des Romanof et sur l’autre face de l’inscription en allemand et en lettres d’or : « Es lebe die grosse Anna souveraine Kayserin von allen Reussen », dans un entourage de frises et de guirlandes stylisées. Usures du temps, mais bon état général. Travail étranger du milieu du XIXe siècle. H. : 16 cm – L. : 9 cm. 1 500/2 000 €

FAMILLE IMPÉRIALE DE RUSSIE. Bel ensemble de treize portraits photographiques représentant le tsar Alexandre III, l’impératrice Maria Féodorovna, l’empereur Paul Ier, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch, le duc d’Edimbourg, le grand-duc Paul Alexandrovitch, le grand-duc Michel Nicolaïévitch, le grand-duc Wladimir Alexandrovitch, le grand-duc Serge Alexandrovitch, le grand-duc Alexis Alexandrovitch, le grand-duc Georges Alexandrovitch, la grandeduchesse Xénia Alexandrovna et le grand-duc Constantin Nicolaïévitch. Tirages d’époque vers 1890 montés sur carton, avec noms des photographes au bas et au dos des documents. Bon état. Formats carte de visite.

 

OSTROOUkhoff I. S. et GLAGOL Serge. La Galerie d’Art de P. et S. M. Tretiakof, publié à Moscou aux éditions J. Knebel, 1909, 164 pages, reliure d’époque en percaline marron signée par Victor Mikhaïlovitch Vasnetsof (1848-1926), ornée d’un saint Georges terrassant le dragon, format grand in-folio, 112 illustrations N&B hors texte des œuvres de la collection Tretiakof. Pliures intérieures, usures du temps à la couverture, mais bon état général.

 

LITTÉRATURES RUSSE ET FRANÇAISE. Album contenant trente-quatre portraits photographiques représentant : Tolstoï, Gogol, Griboïedof, Lermontof, Tourguenief, Mikhaïlof, Tchitcherine, Chevtchenko, Dobrolioubof, Ostrovski, Dostoïevski, Nikitin, Buckle, Pissaref, Pissemski, Belinski, Pomialovksi, Nekrassof, Gontcharof, Pouchkine, Rechetnikof, George Sand, Doyle, Hugo, Zola, Darwin, Mendelssohn, Voltaire, Cervantès, Byron, Scott, Schlösser, Dickens et Dante.

Chaque portrait est identifé au bas du document en caractères cyrilliques. Reliure d’époque dont la couverture est ornée d’une plaque en papier mâché laqué noir représentant une troïka au galop. Tirages d’époque, vers 1890 montés sur carton avec nom des photographes au bas et au dos des documents. Bon état. Formats carte de visite.

 

BIBERON D’ENFANT POUR NOURRICE. Par USTINOFF, Moscou, 1842. En vermeil, à décor gravé d’un motif foral, entourant une inscription en caractères cyrilliques. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1842. Poinçon d’orfèvre : Gabriel Ustinof, actif de 1806 à 1852. L. : 11 cm. Poids : 46 grs. 800/1 000 €

SALIÈRE EN FORME DE CHAISE EN VERMEIL. Par AGAFANOFF, Moscou, 1888. Dos à décor ciselé de motifs stylisés, couvercle à charnières s’ouvrant sur un décor gravé représentant un coq. Usures du temps, mais état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1888. Poinçon du maître orfèvre: Serge Agafanof, actif de 1870 à 1897. H. : 8, 5 cm – L.: 7, 5 cm. Poids : 85 grs. 400/600 €

BAGUE EN OR. Sertie d’une importante rose de diamant en forme de poire dans un entourage de rubis calibrés et ornée de petites roses. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Tillander, actif de 1855 à 1918. Poids brut : 3, 80 grs. 1 500/1 800 €

 

MÉDAILLON PENDENTIF EN OR. Par THIELEMANN, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme carrée, contenant deux petites icônes représentant sur une face la Vierge Féodorovskaïa et sur l’autre face la Vierge de Tikhvineskaïa, montées dans un entourage en or, à décor d’une frise de feuilles de laurier enrubannée. Légères usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon du maître orfèvre: Alfred Tielemann, actif de 1880 à 1910, travaillant pour la maison Carl Fabergé. H. : 4, 5 cm – L.: 4 cm – E. : 0, 7 cm. Poids brut : 21 grs. 2 500/3 000 €

Série d’épingles à cravate, à partir de 300 € pièce.

 

MÉDAILLON PENDENTIF EN OR. Par THIELEMANN, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme carrée, contenant deux petites icônes représentant sur une face la Vierge Féodorovskaïa et sur l’autre face la Vierge de Tikhvineskaïa, montées dans un entourage en or, à décor d’une frise de feuilles de laurier enrubannée. Légères usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon du maître orfèvre: Alfred Tielemann, actif de 1880 à 1910, travaillant pour la maison Carl Fabergé. H. : 4, 5 cm – L.: 4 cm – E. : 0, 7 cm. Poids brut : 21 grs.800/1 200 €

KOVSH EN ARGENT. Par le 11ème ARTEL de Moscou, 1908-1917. De forme ovale, à décor sur une face d’une plaque émaillée polychrome à décor d’un bouquet de feurs, surmonté d’une frise à décor d’inspiration Art Nouveau, sur fond martelé. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon du maître orfèvre : 11ème artel de Moscou. H. : 5, 5 cm – L. : 12, 5 cm – P.: 7 cm. Poids brut : 95 grs.1 800/2 000 €

CUILLÈRE DE SERVICE À CAVIAR. En bois naturel, manche torsadé à décor d’une frise feuillagée en émaux polychromes cloisonnés sur fond mati or. Conservée dans son écrin d’origine, en chêne, intérieur à la forme, en velours et soie couleur champagne, commercialisée par la Maison Drozjin à Saint-Pétersbourg. Bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon du maître orfèvre : illisible. L. : 6 cm – L. : 18 cm. Poids brut: 22 grs.900/1 200 €

TASSE À CAFÉ EN VERMEIL. Par OVTCHINIKOFF, Moscou, 1908-1917. De forme ronde, conservée avec sa sous-tasse, à décor de motifs foraux et d’arabesques en émaux polychromes cloisonnés sur fond mati or, surmonté d’une frise sur fond émaillé noir. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon du maître orfèvre : Pavel Ovtchinikof et marque du privilège impérial. H. : 8, 5 cm – Diam. : 6, 5 cm et 12, 5 cm. Poids brut total: 225 grs.1 500/2 000 €

TCHARKA EN ARGENT. Par SEMENOVA, Moscou, 1892. De forme ovale, à décor de motifs foraux en émaux polychromes cloisonnés sur fond mati or, dans un entourage de perles émaillées turquoise. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1892. Poinçon du maître orfèvre : Maria Semenova, active de 1896 à 1908. H. : 4 cm – L. : 8 cm. 600/800 €

PORTE-VERRE À THÉ EN ARGENT. Par ABROSINOFF, Moscou, 1908-1917. À décor d’une tête de boyard fnement ciselée et orné sur la partie basse d’une dédicace en caractères cyrilliques. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon du maître orfèvre: Piotr Abrosinof, actif de 1869-1908. H. : 11 cm – Diam. : 9 cm. Poids : 283 grs. 1 800/2 000 €

 

PRÉSENT OFFICIEL OFFERT PAR LE TSAR NICOLAS II DE RUSSIE. TABATIÈRE IMPÉRIALE. Par KOECHLI, Saint-Pétersbourg, 1896-1908. Modèle de forme rectangulaire, aux angles arrondis, monture en or jaune mate. Le couvercle à charnières est orné sur la face principale d’une plaque émaillée translucide de couleur jaune sur fond guilloché d’un aigle impérial bicéphale, appliqué au centre du monogramme de l’empereur Nicolas II en caractères cyrilliques « H II» sous couronne impériale sertie de diamants et surmonté de deux importants cabochons de saphir. La bordure est ciselée de fnes cannelures verticales, ornée à chaque angle d’un bouton de feur. Intérieur en or rose. Conservée dans son écrin d’origine gainé en maroquin rouge frappé au centre de l’aigle impérial des Romanof en or, intérieur en soie et velours de couleur ivoire. Usures du temps, mais très bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1896-1908. Poinçon d’orfèvre : Friedrich Köechli. Numéro d’inventaire : 567A. Tabatière : L.: 9 cm – L.: 6, 5 cm – E.: 2, 5 cm. Écrin : L. : 13 cm – L. : 9, 5 cm. Poids brut : 225 grs. 50 000/80 000 €

 

COUPE DE PRÉSENTATION OU VIDE-POCHE. Par FABERGÉ, Londres, 1912. De forme hexagonale, sculptée dans un bloc de purpurine vernissée, entouré d’un serpent fnement ciselé en argent dont le corps forme la base. Bon état général. Poinçon titre : 91 et 925, Londres, 1912. Poinçon d’orfèvre : C. F. (en lettes latines) et ФАЬЕРЖЕ : (Fabergé), avec marque d’exportation pour le marché anglais. Poinçon du maître-orfèvre : Carl Armfelt (1873-1959). L.: 13, 5 cm – L.: 18, 5 cm – E.: 3 cm. Poids brut : 969 grs. 20 000/30 000 €

PETITE CARAFE EN CRISTAL. Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917. De forme ronde, à décor d’un motif aquatique où apparait un poisson nageant dans l’eau. La monture en argent est fnement ciselée d’un poisson stylisé aux larges nageoires, dont l’une sur le haut de sa tête permet de faire apparaitre le bec verseur. Le corps principal fait ofce de poignée, intérieur vermeil. Bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre: K. Ф et K. ФАЬЕРЖЕ : (Carl Fabergé), avec marque du privilège impérial. Manufacture impériale de cristal, Moscou. H.: 17, 5 cm – L.: 12, 5 cm – D.: 10, 5 cm. Poids brut : 1 k 103 grs. 12 000/15 000 €

 

ALLUME-CIGARES DE TABLE EN FORME DE BABOUIN. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Finement ciselé en argent, avec tête amovible, s’ouvrant sur un récipient à alcool (bouchon rapporté), la queue de l’animal contient l’amadou permettant d’allumer la famme. Intérieur vermeil. Bon état général. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФАЬЕРЖЕ : (Fabergé), avec marque du privilège impérial et n° d’inventaire : 11952. Poinçon du maître-orfèvre : Julius Rappoport (1864-1916). H.: 10, 5 cm – L.: 7 cm – P.: 8, 5 cm. Poids brut : 442 grs. 15 000/20 000 €

 

LAPIN DRESSÉ SUR SES PATTES ARRIÈRES. Par FABERGÉ, Moscou, 1899-1908. En argent, fnement ciselé et ses yeux sont sertis de cabochons de grenat. Fond et vis non d’origine. Bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : K. ФАЬЕРЖЕ : (Carl Fabergé), avec marque du privilège impérial. H.: 14 cm – L.: 6, 5 cm – P.: 7, 5 cm. Poids : 290 grs. 6 000/8 000 €

CARAFE EN FORME DE KANGOUROU. Par FABERGÉ, Moscou, avant 1896. En argent fnement ciselé, avec tête amovible. Restauration à la charnière, mais bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : K. ФАЬЕРЖЕ : (Carl Fabergé) et marque du privilège impérial. H.: 20, 5 cm – L.: 14, 5 cm – P.: 7, 5 cm. Poids : 861 grs. 6 000/8 000 €

IMPORTANT ET EXCEPTIONNEL ENCRIER DE BUREAU. Par DRUGOFF pour FABERGÉ, Moscou, 1908-1917. A décor du fameux cosaque Yermak, posant en cotte de maille frappée de l’aigle bicéphale et l’arme à la main. Il est perdu dans ses pensées et accoudé à un rocher en argent ciselée au naturel, sur lequel est gravé l’inscription en caractères cyrilliques « Yermak assis prisonnier de ses pensées ». Sur le côté gauche, dans un emplacement circulaire ciselé au naturel d’une vague se trouve l’encrier en cristal à décor taille diamant dont le couvercle en argent est ciselé d’un dôme. Sur la face avant se trouve un emplacement de rangement pour porte-plume. L’ensemble repose sur un socle de forme rectangulaire en onyx orné à chaque angle d’un pied en argent à décor stylisé. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917 et 876. Poinçon d’orfèvre : 4ème Artel de Moscou. Poinçon d’orfèvre : Wladimir Nicolaïévitch Drugof, actif de 1903 à 1911. H. : 22 cm – L. : 54 cm – P. : 30, 5 cm. 40 000/60 000 €

PARTIE DE SERVICE DE TABLE. En porcelaine dure, composée d’un plat de présentation à gâteaux, de coupes à glace sur piédouche, de trois tasses à café et de deux tasses à thé, à décor d’un monogramme entrelacé en lettres d’or sous couronne princière, bordé d’un large liseré or. Marque en creux F M. Petits accidents, mais bon état. Travail étranger du début du XXe siècle, pour le marché russe. Plat : H.: 4, 5 cm – Diam.: 21, 5 cm et formats divers. 1 200/1 500 €

OURS ET SES OURSONS EN BRONZE DORÉ. Reposant sur un socle de forme rectangulaire en malachite. Travail russe du XIXe siècle. Bon état général. L.: 25, 5 cm – P.: 10 cm – H. : 8 cm. 3 000/5 000 €

LAKHOVSKY Arnold Borissovitch (1880-1937). Vue du Kremlin à Moscou. Huile sur toile signée en bas à droite, conservée dans son encadrement ancien en bois noirci. Petites restaurations, mais bon état. À vue : H. : 34, 5 cm – L. : 58 cm. Cadre : H. : 51, 5 cm – L. : 75, 5 cm. 6 000/8 000 €

LAPCHINE Georges (1885-1950). Paysage de Russie sous la neige. Huile sur toile, signée en bas à gauche, conservée dans un encadrement ancien. Bon état, usures du temps au cadre. À vue : H. : 22 cm – L. : 27 cm. 1 200/1 500 €

KROUTCHENIKH Alexis Elisseïévitch (1886-1968). Collage constructiviste. Montage de papiers colorés, avec inscriptions manuscrites en caractères cyrilliques, signé en bas à droite de l’initiale de son nom, sur fond en papier de couleur bleu, circa 1918, conservé dans un encadrement moderne. Petites déchirures. Bon état. À vue : H. : 34, 5 cm – L. : 25 cm. Cadre : H. : 76 cm- L. : 62 cm. 20 000/30 000 €

 

BAKST Léon Samaïlovitch (1866-1924). Costume du roi. Lithographie, rehaussée à l’aquarelle et à l’or, signée en bas à droite et datée 1916. Planche extraite de « l’Œuvre Hiver 1924-1925 », revue internationale des arts du théâtre, publiée à Paris aux éditions Albert Morance, automne 1925. Conservée dans un encadrement moderne. Bon état général. À vue : H. : 22, 5 cm – L. : 14 cm. Cadre : H. : 45, 5 cm – L. : 37 cm. 1 500/2 000 €

BALLETS RUSSES. Belle collection de 28 programmes ofciels, livrets, catalogues d’expositions et publications consacrés aux ballets russes de Paris et de Monte-Carlo, datant de 1913 à 1972 dont les programmes ofciels du Téâtre de Monte-Carlo : pour la « saison janvier et avril 1925, sous la troupe de Serge de Diaghilew » ; pour la « saison 1946-1947, sous la direction de J. Denham» ; pour la « saison 1949- 1950, sous la direction de J. Denham » – Téâtre de la Gaité-Lyrique : « Ballet russe de Paris sous la direction de Boris Kniasef – Saison 1941, pour Le rêve du Tsarévitch, Aux temps des tartares et La Foire de Sorotchintzy » ; Salle Pleyel : « Ballet russe de Paris : Sous la direction de Boris Kniasef – Saison 1941, pour Obsession et Stenka Rasine» ; du « Gala de la Danse Nemchinova et Anton Dolin, 1928 » ; Téâtre National du Palais de Chaillot : « Ballet russe sous la direction de W. de Basil, 1947 ; Grande saison des Ballets Russe – Ballets de Monte-Carlo sous la direction de Léonide Massine, juin 1939, pour Le lac des cygnes, Septième Symphonie, La Gaité parisienne » ; programme de la Grande saison des Ballets Russes – Ballets de Monte-Carlo sous la direction de Léonide Massine, juin 1939 ; Ballet russe sous la direction du Col. W. de Basil, programme général octobre 1947 ; Ballets russes de Monte Carlo, Téâtre Royal Drury, Saison 1938 ; Royal Opera House Covent Garden, Ballets russe du Col. W. de Basil ; Catalogue de l’exposition « Anna Pavlova et la danse de son temps », Paris 1956 ; livret biographie « Anna Pawlowa », Berlin, 1913 ; livret biographique « Vera Nemchinova », publiée à Paris, 1928 ; catalogue de l’exposition « Hommage à Diaghilew, de la collection Boris Kochno et Serge Lifar », Musée Galliéra, Paris, 1972 ; programme du « Grand Gala de Ballet à la mémoire de Anna Pawlovna », Paris, 1956 ; programme du grand concert au Lycée russe de Paris à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Pouchkine, 1949, avec une dédicace autographe signée en caractères cyrilliques de Serge Lifar : « Avec mes salutations Serge Lifar » et deux autres dédicaces dont l’une est signée par Eugène Grumberg « En les danses de Shoviré. Le romantisme absolu et les pirojkis c’est comme un poème de Pouchkine et les dance de Lifar » ; livret du « 25ème anniversaire de la danse (1918-1943), sous la direction de Boris Kniazef, avec sa dédicace autographe signée en caractères cyrilliques : « A mon cher fls Youri, travail, étudie et aime, ton Boris Kniazef, Paris » ; catalogue de l’exposition « Ballets Russes de Diaghilew (1909-1929), Musée des Arts Décoratifs, 1939 ; livret biographique « Anna Pawlowa », par Gustav Manz ; programme Ballets russes classiques, Vera Nemchinova et Anton Dolin ; programme du Téâtre de la Danse : La Nijinska et les Ballets Russes – Saison 1934 ; S. Hurok présente Col. W. de Basil’s Ballets russes de Monte Carlo – 1934 ; livret des afches pour les ballets et opéras russes, Leningrad 1965, par Léonide Yakbson, avec dédicace autographe signée de l’auteur en caractère cyrilliques : « A Youli Algarov en souvenir de notre rencontre à Leningrad et en signe de notre collaboration artistique, respectueusement Léonide Yakobson, 18 novembre 1966, Leningrad » ; le Ballet du Téâtre Kirov de Leningrad. Nombreuses illustrations photographiques. Formats divers. En l’état. 2 000/3 000 €

TCHELITSCHEFF Paul Féodorovitch (1898-1957). Projet d’un costume pour l’opérette Geisha. Aquarelle et mine de plomb sur papier, circa 1919, signée en bas à droite des initiales de l’artiste. Elle porte sur la partie basse l’inscription manuscrite en caractères cyrilliques : « Esquisse du costume de Geisha, variation n°4 ». Conservée dans un encadrement ancien en bois doré. Légèrement insolé, mais bon état. À vue : H. : 33, 5 cm – L. : 22, 5 cm. Cadre : H. : 43 cm – L. : 32, 5 cm. 600/800 €

ERTE – ROMAIN DE TIRTOFF (1892-1990). Elégante avec sa cape bordée de fourrure. Aquarelle et encre sur papier, signée en bas à gauche et cachet à l’encre : « Composition originale – Erte Romain de Tirtof », conservée dans un encadrement moderne. Taches, en l’état. À vue : H. : 30, 5 cm – L. : 23, 5 cm. Cadre : H. : 44, 5 cm – L. : 37 cm. 800/1 000 €

Hôtel des ventes de Monte-Carlo

10 – 12 Quai Antoine 1er – 98000 MONACO

TÉL. : + 377 93 25 88 89 – FAX : + 377 93 25 88 90

Expositions publiques du samedi 14 au mardi 17 juillet de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

LE MERCREDI 18 JUILLET 2018 DE 10H00 À 12H30

Expert: CYRILLE BOULAY membre agrée de la f.n.e.p.s.a. et de la c.e.d.e.a. Tél. : 00 33 (0)6 12 92 40 74 cyrille.boulay@wanadoo.fr www.cyrilleboulay.com

 

20
Juin

Opéra russe-miroir de la Russie par André Lischke

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Le Centre culturel Alexandre Soljénitsyne
et  la librairie « Les Éditeurs Réunis 
»

Soirée consacrée à

L’Opéra russe—miroir de la Russie
par André Lischke 

à l’occasion de la parution récente de son livre

Le Guide de l’Opéra russe
(éditions Fayard)

Lundi 25 juin 2018 à 18 h 30.

 

Prix René Dumesnil 2017, Académie des Beaux-Arts, Prix Georges Bizet du livre d’opéra et de la danse 2017, Prix de l’essai (Musique) 2017.
Pour beaucoup d’amateurs français, les superbes arbres que sont Boris Godounov ou La Dame de piquecachent la forêt foisonnante de l’opéra russe. Ils la découvriront ici dans toute sa variété. Depuis les premiers vaudevilles des années 1770, ceux de Sokolovski, Fomine, Pachkévitch, nés de l’esprit des Lumières,   et jusqu’aux dernières œuvres du début du XXIe siècle affrontant les bilans douloureux, ce Guide offre un panorama complet   de l’opéra en Russie et en URSS, montrant les liens qu’il a toujours entretenus avec l’évolution historique du pays et les lignes de force de son identité. L’histoire, l’épopée, l’imaginaire populaire nourrissent un genre qui s’inspire autant d’événements décisifs du devenir national que des traditions du récit féerique, et se développe aussi en interaction avec la littérature  : les noms de Pouchkine, Lermontov, Gogol, Ostrovski sont associés à ceux de Glinka, Dargomyjski, Rubinstein, Moussorgski, Tchaïkovski, Rimski-Korsakov et d’autres.  Au cours du XIXe siècle, l’opéra suit l’évolution de l’attitude envers l’ordre monarchique, à travers son exaltation (La Vie pour le tsar), sa remise en question (Boris Godounov), et le pressentiment de la Révolution (Le Coq d’or). À l’époque soviétique il devient un des supports privilégiés de la propagande idéologique, reflétant aussi la mise au pas de l’esthétique officielle (Lady Macbeth de Chostakovitch). Avec la disparition de l’URSS, les thèmes se diversifient, tout en laissant prédominer un constat d’une lucidité sans appel, aboutissant au Cœur de chien de Raskatov.
Outre des informations reliant chaque œuvre à l’histoire de la musique russe, les notices, classées en ordre chronologique de compositeur, comportent un synopsis et un commentaire d’écoute développés en fonction de leur importance ainsi qu’un choix discographique et vidéographique.
L’auteur

André Lischke naît dans une famille de musiciens issus de l’immigration russe. Il commence son éducation musicale au piano. Après des cours de composition, il s’oriente vers la musicologie ayant pour professeurs Michel Guiomar r à la Schola Cantorum, puis Nobert Dufourcq et Yves Gérard au Conservatoire de Paris, où il obtient son premier prix. Il se spécialise dans la musique russe et passe sa thèse de doctorat à la Sorbonne  avec pour sujet Tchaikovski au miroir de ses écrits (1996).

En tant que journaliste et critique musical, il collabore aux magazines Diapason, l’Avant-scène opéra ou Lyrica. Il est aussi producteur d’émissions radiophoniques. Entre 1989 et 1997, il est directeur artistique du label de disques Le Chant du Monde, maison rachetée par Harmonia Mundi . Depuis 2001, André Lischke enseigne à l’Université d’Evry, où il anime notamment un laboratoire de recherche : RASM, ou recherche arts spectacle musique, unique en son genre.

EAN : 9782213704524
EAN numérique : 9782213706627
778pages
Format : 165 x 235 mm
Prix imprimé :
38.00 €
Prix numérique :
36.99 €
Librairie les Editeurs Réunis
11 rue de la Montagne Ste Geneviève
75005 Paris
Métro : Maubert Mutualité.
14
Juin

Journée russe à l’ACER

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Retenez cette date !!
Venez nombreux et invitez vos amis à la Journée russe 
samedi 23 juin 2018 à partir de 13h !

Благотворительный базар
Добро пожаловать! 
(Vous pouvez encore nous apporter ou nous envoyer des objets russes, des objets anciens, des bijoux fantaisie, des bibelots, des tableaux, des beaux livres russes ou français, du linge, des cadeaux etc…
Merci de vos dons et de votre aide !)

L’ACER-RUSSIE est une association d’aide humanitaire et sociale qui soutient des initiatives locales d’aide aux plus démunis en Russie. Elle collabore avec des associations locales, spécialisées et expérimentées dans leur domaine d’intervention. Ses partenaires sont principalement des associations et des fraternités qui se sont créées dans les années quatre-vint-dix. Les partenaires locaux mettent en place des programmes d’aide aux membres les plus vulnérables de la société : personnes âgées, handicapés, jeunes en difficulté,… L’ACER-RUSSIE les accompagne dans ce travail depuis de longues années.

Elle a les capacités d’apporter une aide d’urgence, d’élaborer des projets à long terme et d’assurer leur suivi, d’assurer la formation des cadres des associations russes.

L’ACER-RUSSIE oriente plus particulièrement son action vers les enfants : enfants des rues, gravement malades, handicapés, emprisonnés, placés en institution…qui sont les principales victimes de la paupérisation de la société russe.

L’ACER-RUSSIE choisit les associations, fraternités et paroisses avec lesquelles elle collabore, avec soin, pour un travail à long terme, dans la confiance et la transparence afin d’avoir un impact réel dans la lutte contre la pauvreté en Russie et dans le développement de l’action sociale.

Plus de renseignements: (CLIQUEZ)

ACER-RUSSIE
91 rue Olivier de Serres
F-75015 PARIS

Métro : Convention ou Porte de Versailles, T2, T3

Tél. : 01 42 50 53 46

27
Mai

Vente Art Russe chez ADER

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

VENTE ART RUSSE

Salle Favart

Vente Mardi 29 mai 2018 à 14h

Exposition lundi 28 de 11h à 18h et mardi 29 mai de 11h à 12h

Tableaux et dessins

Photographies

Ouvrages et documents

Orfèvrerie

Icônes

Militaria

Extraits du catalogue.

 

Félix Joseph BARRIAS (1822 – 1907) Portrait de Olga Pitray de Ségur, 1859 Huile sur toile. Signée et datée en haut à droite. Rentoilage et petites restaurations. 130 x 89 cm (3 000 / 5 000 €) Olga de Ségur (1835 – 1920), benjamine du comte Eugène de Ségur et de son épouse, Sophie, née Rostopchine, avait épousé Émile vicomte de Simard de Pitray. À l’instar de sa mère la très célèbre comtesse de Ségur, elle écrit des livres pour enfants.

Nikolaï Dmitrievitch MILLIOTI (1874 – 1962) Portrait de Boni de Castellane costumé. 1927 Huile sur toile. Signée en bas à gauche. Située et datée Paris / 27 en bas à droite. Signée, titrée et datée sur la traverse médiane du châssis. 203 x 122 cm (60 000 / 80 000 €) Exposition : Paris, Galerie Charpentier, N. Millioti – Quelques Portraits, Quelques Paysages, Quelques Fleurs, 10 – 24 mai 1938, No.1 (figure au catalogue de l’exposition). À partir de la fin des années 1920, Nicolas Millioti peint beaucoup de portraits (Alexandre Benois et sa fille Anna Tcherkessova, Teffi, Chaliapine, Tatiana Soukhotina – fille aînée de Léon Tolstoï, André Maurois, personnes non identifiées…) et des autoportraits. Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane – Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boni de Castellane, (1867 – 1932) est un dandy, figure mondaine de la Belle Époque. Son mariage avec Anna Gould, fille d’un milliardaire américain, lui barre certes l’accès à l’ordre de Malte, mais lui permet un faste extravagant. Le Palais Rose qu’il fit construire avec l’argent de sa femme était un monument d’architecture célèbre à Paris, malheureusement détruit en 1969. Le marquis de Castellane, déjà atteint d’encéphalite épidémique depuis 1921 est représenté déjà lassé plus que blasé, le regard qui ne regarde plus rien d’autre que son monde intérieur, détaché de tout et indifférent à la fête du second plan, à laquelle il participe en la fuyant. Cette fête splendide en costume du XVIIIe siècle avec un feu d’artifice n’apparaît plus que comme un souvenir évanescent. L’arrière – plan est à rapprocher de son tableau 1903, « La fête le soir » (à gauche) et de son autre tableau de 1913, «Pierrot et la Mort » (à droite). Le personnage sur la gauche, très grimaçant, tourne en dérision la vie de vanité du sujet. La présence du serpent sur la marche inférieure souligne la possible proximité de la mort. Les ombres de feuillages portées sur Boni de Castellane soulignent cet état entre la lumière de la vie et les ombres de l’au – delà, qui prennent en partie possession de son être. Ce portrait est très proche d’une icône, avec le saint très hiératique qui occupe la partie centrale, avec des personnages secondaires d’une taille beaucoup plus réduite et en arrière – plan des scènes de sa vie le caractérisant.

 

Paul CHMAROFF (Pavel Dmitrievitch CHMAROV) (1874 – 1950) Discussion sur la plage Huile sur panneau. Signée Shmarov en bas à droite. 12 x 18.5 cm (300 / 500 €)

Paul CHMAROFF (Pavel Dmitrievitch CHMAROV) (1874 – 1950) Forêt en bord de rivière Huile sur panneau. Signée en russe en bas à gauche. 11.5 x 16.5 cm (300 / 500 €)

Paul CHMAROFF (Pavel Dmitrievitch CHMAROV) (1874 – 1950) Baigneuses Huile sur papier. Signée Chmarov en bas à droite. 11.5 x 18.5 cm (300 / 500 €)

 

Alfred SWIEYKOWSKI (1869 – 1953) Église de Vacheresse, Haute – Savoie Huile sur carton. Signée en bas à droite. (Manque dans un angle). 29.5 x 41 cm 300 / 500 €

 

Jacques (Yakov Abramovitch) CHAPIRO (1887 – 1972) Autoportrait au chevalet, 1940 Huile sur toile. Signée et datée en bas à droite. 146 x 86 cm (4 000 / 6 000 €)

 

Nicolas Guéorguievitch POLIAKOFF (1899 – 1976) Paysage, 1965 Huile sur toile. Signée et datée en bas à droite. 46 x 55 cm (300 / 400 €)

 

Constantin KLUGE (1912 – 2003) Paysage du Sud Huile sur toile. Signée en bas à droite. 54 x 65 cm Restauration. (500 / 600 €)

Viatcheslav Viatcheslavovitch SYSSOEV (1937 – 2006) Série des droits de l’homme 10 dessins à l’encre de Chine, dans leur pochette illustrée. Signés en bas, soit à droite, soit à gauche. Certains monogrammés. Un daté 1984 et un autre 2001. 11,5 x 19 cm (800 / 1200 €)

 

SEEBERGER FRÈRES [Photographes] Serge LIFAR (1904 – 1986) et Yvette CHAUVIRÉ (1917 – 2016) dans le ballet « Les animaux modèles », à l’Opéra de Paris. Tirage argentique mat. 1942 ? Dédicacé par Serge Lifar et Yvette Chauviré. Tampon du photographe au dos. 19 x 14 cm (150 / 250 €)

 

Raymond VOINQUEL (1912 – 1994) Ludmilla TCHERINA et René – Louis Lafforgue dans Les Amants de Teruel (opéra filmé) de Raymond Rouleau 1962. 43 tirages argentiques d’époque. Timbre sec du photographe en bas des épreuves. 30x 40 cm On joint six tirages divers (dont deux de Sam Levin). 200 / 300 €

Vassili Silovitch KRIVENKO (1854 – 1931) [rédacteur] Album du couronnement de Nicolas II Album du couronnement du 14 mai 1896 avec l’autorisation de Sa Majesté Impériale le Souverain Empereur. Tome I seul. Ce tome comporte une histoire détaillée de la tradition du couronnement et une description des couronnements de tous les souverains russes. Saint – Pétersbourg, 1899. Expédition des papiers d’État. XXXIII, 415 pp., [12] pp. : illustrations. (3 000 / 4 000 €)

 

Ivan Yakovlevitch BILIBINE (1876 – 1942) [illustrations d’] Conte populaire russe Ivan le tsarévitch, l’oiseau de feu et le loup gris Saint – Pétersbourg, édité par la Manufacture des papiers d’État, 1901. 12 pp. Illustration de la couverture, 3 illustrations hors – texte, illustrations dans le texte, lettrines, bandeau et cul – de – lampe en chromolithographie. Vendu par la maison B. Avanzzo à Moscou (tampon au quatrième plat) 32,7 x 25,5 cm (120 / 180 €)

V. A. I. [Auteur], I. R. TOMACHKEVITCH [photographe] La grande voie. Vues de Sibérie et de la grande voie de chemin de fer de Sibérie Du fleuve Ob au fleuve Enisseï et la branche de Tomsk. 124 vues des plus importants ouvrages d’art de la voie de chemin de fer, de villes, de lieux habités, de types indigènes et de lieux pittoresques aux abords de la voie avec leur description. Première livraison [et la seule]. Krasnoïarsk, éditions M. B. Axelrod et Cie, 1899. [4], 124 pp. de phototypies. 29 x 35 cm. Ex – libris de Nicolas Touroverov et du général Dimitri Ivanovitch OZNOBICHINE (ce dernier abimé). (400 / 600 €)

 

Prince Félix Félixovitch YOUSSOUPOV (1887 – 1967) Avant l’exil 1887 – 1919 Plon, Paris 1952, 310 pp., broché. Envoi Au docteur Prieur, souvenir reconnaissant de l’auteur, signé Prince Youssoupoff, situé Chaumes et daté 1953. 300 / 400 €

 

Étui à cigarettes en argent. Le couvercle est orné en relief d’un groupe de soldats en armure du moyen – âge russe devant une forêt de conifères avec une légende gravée en bas sur le côté droit : Une grande armée est sortie. Poinçons : 84, Moscou 1908 – 1926 et orfèvre « МЮИ » Dimensions : 10,4 x 8 x 2 cm ; Poids : 185 g Il s’agit très probablement d’un travail des années 20. (600 / 800 €)

 

Légumier et son présentoir en argent. Frise à décor de feuilles d’eau. Poignées du légumier en forme de serpents. Poinçons : 84, Varsovie 1899 – 1908, contrôleur « АР » (Alexandre Romanov 1899 – 1904) et orfèvre « NAGALSKI i PSYK » (Adam Nagalski et Anton Psyk) Hauteur : 6,5 cm ; Diamètre : 21,2 cm ; Poids : 595,79 g pour le légumier Hauteur : 3 cm ; Diamètre : 23,8 cm ; Poids : 486,10 g pour le présentoir (600 / 800 €)

 

Six cuillères à café ou à thé. De gauche à droite) N° 1 Cuillère à café en argent et émail cloisonné. Manche partiellement torsadé. Poinçons : 84, Moscou après 1908 et orfèvre « МС » (Maria Ivanovna Sokolova). Longueur : 9,9 cm ; Poids : 13,68 g.  N° 2) Cuillère à café en vermeil à décor de monument niellé sur le dos du cuilleron. Manche partiellement torsadé. Poinçons : 84, Moscou 1889 et orfèvre « ВА » (V Akimov). Longueur : 10,2 cm ; Poids : 11,04 g.   N° 3) Cuillère à café en argent et vermeil. Manche partiellement torsadé. Poinçons : 84, Saint – Pétersbourg entre 1899 et 1908, orfèvre « J.A » et « ВЛАДИМИРОВЪ » (magasin d’argenterie de Nikolaï Gavrilovitch Vladimirov). Longueur : 10,5 cm ; Poids : 15,92 g.   N° 4) Cuillère à café en argent gravé. Manche torsadé. Poinçons : 84, Moscou 1877 ?, orfèvre « КА » (Karl Wilhelmovitch Antriter). Longueur : 10,1 cm ; Poids : 15,17 g.   N° 5) Cuillère à café en argent gravé. Manche torsadé. Poinçons : 84, Moscou 18.. ?, orfèvre frappe partielle. Repoinçonée entre 1927 et 1946 Longueur : 11,2 cm ; Poids : 9,72 g.  N° 6) Cuillère à thé en argent gravé. Manche torsadé. Poinçons : 84, Moscou 18.. ?, orfèvre « МИ » (Maxim Ivanov entre 1874 et 1890). Longueur : 12,5 cm ; Poids : 16,92 g (300 / 400 €)

 

Kortchik – petit puisoir russe en vermeil et émail cloisonné polychrome Poinçons : 84, Moscou, 1896, essayeur « А.А » (Anatoly Apollonovitch Artsybachev 1891 – 1896) et orfèvre « НС » (Nikolaï Fedorovitch Stroulev repertorié de 1883 à 1908). Hauteur : 5 cm ; Dimensions : 11,9 x 8,5 cm ; Poids brut : 91,03 g (250 / 350 €)

 

Boîte à cartes de visite en laiton gravé. Début XXe siècle. Cette boîte a un couvercle à charnière et un abattant frontal pour accéder facilement aux cartes de visite. 10,6 x 5,2 x 6,3 cm (200 / 300 €)

 

Évangéliaire d’autel. Dans une reliure en cuivre doré repoussé. Le premier plat comporte aux angles quatre médaillons ovales représentants les quatre évangélistes et au centre un médaillon ovale représentant la Résurrection. Ces cinq médaillons ont un tour serti de pierre du Rhin. Le quatrième plat muni de quatre pieds saillants représente l’adoration des bergers. Le dos est également repoussé de trois personnages : Sabaoth, un ange et la Vierge. Un fermoir refait. Ouvrage orné de quatre gravures sur cuivre des évangélistes. Moscou, typographie du Synode, le 4 juin 1851. Garde avant, 340 pages et garde arrière 49,5 x 32,5 cm (2 500 / 3 500 €)

 

Icône de la Vierge d’Ivérie Chromolithographie sur tôle. Oklad en tôle à motifs emboutis et découpés. Dans un kiot en bois. 42 x 38 cm (kiot) Malgré l’interdiction des icônes imprimées sur tôle par oukase du Saint – Synode en date du 1 janvier 1903, force fut à l’Église de constater que la production de Jacquot et Bonacoeur (qui en avait pratiquement le monopole) continuait comme auparavant. (150 / 200 €)

 

Insigne d’honneur de première classe de l’Union des Invalides de Guerre Russes. Petit modèle, fabrication française. Sans indication de fabricant. Vers 1930 ? Métal doré et émail. 2,27 x 2,27 cm (200 / 300 €)

 

Chachka cosaque de troupe, modèle 1881 Manufacture de Zlatoust. Marquage sur une face du talon de la lame 1890 et « П » et sur l’autre face « К ». Marquage en partie effacé sur la virole inférieure « ЗЛ…. АБР ». Marquage « .. О. Ф. 93 г. » sur la bouterolle. Avec sa dragonne en cuir. Longueur totale : 102 cm ; longueur de la lame : 86,5 cm (600 / 800 €) (Droite) Chachka de dragon de troupe, modèle 1881 Manufacture de Zlatoust. Marquage sur une face du talon de la lame 1913 et une aigle bicéphale et sur l’autre face « А », un « А » couronné et « 45 ». Marquage sur la virole inférieure « ЗЛАТ.ОР.ФАБР » avec en dessous la date 1913. Marquage « А » sur la bouterolle au – dessus de l’agrafe. Longueur totale : 103,5 cm ; longueur de la lame : 86,5 cm (600 / 800 €)

 

Expositions publiques à la salle des Ventes Favart Lundi 28 mai de 11 h à 18 h Mardi 29 mai de 11 h à 12 h Téléphone pendant l’exposition: 01 53 40 77 10

Catalogue visible sur www.ader – paris.fr

Expert : Nicolas FILATOFF russie.expertise.ngf@gmail.com Tél. : +33(0)9 53 27 47 99 / +33(0)7 82 55 60 60

Salle des Ventes Favart 3, rue Favart 75002 Paris

24
Mai

Soirée russe concert Eglise N.D. du Rosaire

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Soirée au profit de L’église de la Présentation au temple de la Très Sainte Vierge de Dieu, 91 rue Olivier de Serres, qui a été fondée, en 1928 son histoire est étroitement liée à la personnalité de son premier recteur  et guide spirituel l’archiprêtre Serge Tchetverikov.

 

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Toute église fondée dans l’émigration a sa propre histoire liée à celle de l’émigration russe. Un livre a été édité en français et en russe par la paroisse, voir sur le site d’ARTCORUSSE: (CLIQUEZ)

De nos jours elle œuvre au travers de l’association l’ACER-RUSSIE orientant plus particulièrement son action vers les enfants : enfants des rues, gravement malades, handicapés, emprisonnés, placés en institution…qui sont les principales victimes de la paupérisation de la société russe. Plus de renseignements: (CLIQUEZ)

Notre-Dame du Rosaire
194, rue Raymond Losserand
75014 PARIS
Tél : 01 45 43 13 16

Métro: Porte de Vanves

 

Document historique unique de l’émigration russe à Paris 

A l’occasion de sa fête paroissiale, l’église orthodoxe de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu au Temple a le plaisir de vous annoncer la parution du livre – en français – relatant son histoire depuis sa fondation en 1928 :

HISTOIRE D’UNE ÉGLISE D’ÉMIGRÉS RUSSES

Paroisse de l’Eglise de la Présentation au Temple de la très Sainte Mère de Dieu auprès de l’Action Chrétienne des Etudiants Russes à Paris. РСКД

 

Ce livre relate quatre-vingt-dix années d’existence de l’église orthodoxe de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu au Temple à Paris qui a été fondée pour être l’église de l’Action chrétienne des étudiants russes. Parmi ses recteurs et nombreux prêtres, nous pouvons citer les pères Serge Tchetverikov, Basile Zenkovsky, Alexis Kniazeff, Victor Yourieff et Igor Vernik. L’expérience spirituelle et les prières de plusieurs générations de l’émigration russe ont marqué l’histoire de l’église de la Présentation, riche d’événements parfois tragiques et de l’amour profond et dévoué de ses paroissiens envers l’Église et leur prochain.

Cet ouvrage a été édité tout d’abord en russe en 2015, il vient de sortir des presses en français, comprenant de très nombreuses photos.

Ils sont en vente 25€ à la paroisse, 91 rue Olivier de Serres 75015 Paris,

A la cathédrale St-Alexandre-Nevsky, 12 rue Daru 75008 Paris et à la Librairie des Editeurs Réunis 11 rue de la Montagne Sainte Geneviève 75006 Paris

Festival Quartier du livre
Le Centre culturel Alexandre Soljenitsyne
Librairie les Éditeurs Réunis
– Exposition de photographies “Le corps expéditionnaire russe en France, 1918”

Conférence par André Korliakov samedi 26 mai  à 15 h.

– Présentation du “Journal d’Andreï Tarkovski”

Suivie de la projection d’une rare interview d’Andreï Tarkovski (15 mn). 
samedi 26 mai à 17 h.
“Journal d’Andreï Tarkovski”, par Charles H. de Brantes, directeur de l’Institut International Andreï Tarkovski, «pour la promotion de l’œuvre artistique d’Andrei Tarkovski et de toute forme d’art que cette œuvre peut inspirer», écrivain (trois ouvrages poétiques parus aux éditions Caractères, une traduction de Bede Griffiths, Expérience chrétienne, mystique hindoue aux éditions Albin Michel), et co-traduction des deux livres d’Andrei Tarkovski, Le Temps scellé et Le Journal aux éditions des Cahiers du Cinéma, éditeur (Œuvres cinématographiques complètes d’Andrei Tarkovski aux éditions Exils), journaliste et auteur de films documentaires. Anne Imbert, cinéaste documentariste,Marie Gueden, universitaire.
En présence de la traductrice, Anne Kichilov.
Andreï Tarkovski (1932-1986) est l’un des plus grands cinéastes russes. Ses films “Andreï Roublev” (1966), “Le Miroir” (1975) ou “Le Sacrifice” (1986) sont des chefs d’œuvre de mysticisme et d’humanisme. “C’est avant tout poète, un homme libre, un Russe” résume Charles-Hubert de Brantes. La vie intérieure de Trakovski, imprégnée de la spiritualité orthodoxe, il l’a exprimée dans ses films qu’il faut voir et revoir. On peut l’approcher aussi dans son journal, que les éditions Philippe Rey rééditent en 2017.

Quand Andreï Tarkovski commence, en avril 1970, à tenir le journal qui accompagnera les seize dernières années de sa vie, il a tout juste 38 ans, sa femme attend un enfant. Le cinéaste vient d’acheter une maison à la campagne et son film autobiographique, Le Miroir, est en germe dans son esprit. Derrière lui : un Lion d’or à Venise pour L’Enfance d’Ivan, et un monument, Andreï Roublev.

Il ne cesse dès lors de noter ses lectures et ses réflexions, les aléas de ses productions, les espoirs et les difficultés de son travail, la sortie de ses films dans ce qui s’appelle encore l’Union soviétique. Au cours des années 1980, ce journal devient un « journal d’exil ». Tarkovski tourne en Italie Nostalghia, en Suède Le Sacrifice, et c’est à Paris qu’il meurt d’un cancer en 1986, à l’âge de 54 ans.

Revivre la vie de ce créateur, au jour le jour, est une expérience passionnante : on y découvre, dans toute leur concision et leur naturel, les intuitions qui font d’Andreï Tarkovski l’un des très rares artistes philosophes de notre époque. La publication de ce livre-boussole montre à quel point son oeuvre reste inachevée et ouverte.

La nouvelle édition du Journal contient des textes inédits, des réflexions et projets retrouvés par sa femme Larissa. Rétablissant également des erreurs d’attribution des premières parutions, elle est en cela l’édition définitive. Le parcours tourmenté d’un artiste en quête de sa liberté, un éloge bouleversant de la vie, porté par un inusable espoir.

 

L’exposition “Dans la patrie de Soljenitsyne: prologue à la Roue rouge” est prolongée jusqu’en août.
Centre culturel russe Alexandre Soljénitsyne
Librairie Les Éditeurs Réunis
11 rue de la Montagne Sainte Geneviève
75005 Paris
Tél: 0143547446
14
Mai

Vente Art Russe par Millon Hôtel Drouot

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Vente de livres russes mercredi 30 mai 2018 à 11H

et vente d’Art Russe 13h30

Hôtel Drouot Salle 1

Mardi 29 mai de 11h à 18h Exposition publique

 

Vente à 11h: Livres russes

Vente à 13h30: Icônes, Tableaux, Sculptures, Orfèvrerie, Objets de vertu, Romanov, Militaria, Ordre de l’Aigle Blanc, Photographies & Cartes postales, Porcelaines & Verres, Art populaire.

EXTRAITS du CATALOGUE

REVOLUTION. Lot de 3 livres : La ville en danger, Petrograd, l’an II de la Révolution, par Victor Serge, Librairie du travail, Paris 1924. – Le sionisme et la Révolution russe, discours du Dr Tchlenoff, chef des Sionistes de Russie, prononcé au Congrès sioniste de Pétrograd en juin 1917, Paris. – Mon père Grigory Raspoutine, mémoires et notes, par Marie Solovieff-Raspoutine, éd. G. Pouvolzky, Paris, 1925. Bon état.(80/100€)

Революция. Комплект из 3кн. г: – Город в опасности, Петроград, II Революция, Виктор Серж, «Librairie du travail», Париж, 1924. – Сионизм и русская революция, выступление лидера русских сионистов д-ра Членова на Сионистском съезде Петрограда в июне 1917 года в Париже. – Мой отец Григорий Распутин, мемуары и заметки Мари Соловьевой-Распутиной. Изд. G. Pouvolzky, Paris, 1925. Хорошее состояние.

 

MOBILIER RUSSE. Loukomski G.-K., Mobilier & décoration des anciens palais impériaux russes (Musées du Peuple), Paris et Bruxelles, Les éditions G. van Oest, 1928, textes en français, orné de 84 planches, format in-folio, reliure d’époque (traces d’humidité et petites déchirures). РУССКАЯ МЕБЕЛЬ. ЛУКОМСКИЙ Г.-К . 1928 г. 150/200 €

 

COSAQUES. LA CHRONIQUE DU DON. N°3. Belgrade. Ed. Comité historique des cosaques du Don. 1924. 379 pages. Broché., ill. rare. LA VIE COSAQUE. Recueil littéraire avec la participation de Touroverov, Krasnov, Bogaïevski…Paris 1925. 110 pages. KAZAKIYA. N°2-14. Revue cosaque. Münich 1961. 14 numéros en parfait état. GOUBAREV G.V. Livre sur les cosaques. Paris 1958-59. Numéros 2-6.

ДОНСКАЯ ЛЕТОПИСЬ. Сборник материалов по новеише й истории Донского Казачества со времен Русско й революции 1917 г., N° 3, Белград, изд. Донско й историческо й комиссии, 379 стр. Мягкая издательская обложка. Обложка повреждена, редкость. Казаки в Чаталдже и на Лемносе в 1920-1921 гг. Изд. Донской Исторической Комиссии, Белград, 1924 г., с иллюстрациями, обложка и корешок книги с повреждениями. Редкость. КАЗАЧИЙ БЫТ. Литературный сборник при участии Туроверова, Краснова, Богаевского, Полякова и др. Авторов. Париж, 1925 г., 110 стр., корешок книги поврежден. Согласно аннотации Савина очень большая редкость. КАЗАКИЯ. №№ 2-14. Казачий журнал под ред. П. Полякова. Издание Группы Вольного Казачества Казаков Националистов, Мюнхен, 1961г., с илл. Все 14 номеров в отличной сохранности. ГУБАРЕВ Г.В. Книга о казаках. Материалы по истории казачей древности. Вып. №№ 2-6, изд. редакции газеты «Казак», Париж, 1958-1959 гг. Все пять выпусков в хорошей сохранности. (400/500 €)

 

Grande icône de la Mère de Dieu Petrovskaya. Flanquée à gauche de Saint Jean le Précurseur et de Saint Mitrophane, et à droite du prêtre Pafnouty et de Saint Vasily. Tempera et or sur bois. Russie, début du XIXe siècle. Conservée sous une importante oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé, ornée de plaques en émail polychrome et de pierres de couleur (une manquante), avec nimbe fixée. Bon état, légères usures et chocs. Moscou, 1841. Orfèvre : Igor Antipyev. Poids brut : 4540 g. H. 44,5 x L. 37 cm.

Великая икона Божией Матери Петровская. Окад из позолоченого серебра Дерево, темпера, золото Москва, 1841 (2 000/3 000 €)

 

Saint Nicolas. Grèce. XVIIe – XVIIIe  s. Pose traditionnelle du saint, tenant les saintes écritures et bénissant. Sa tenue est Inhabituellement riche «Phélonion» (chasuble) à croisillons et pierres, de même l’étole « Epitrachilion» garnie de riches croix. 27 x 20 cm.

Святой Николай Чудотворец. Греция. XVII-XVIII вв. 27 x 20 см (800/1 200€)

Vierge à l’enfant avec Saint Denys l’Aéropage et Saint Charalampe. XVIII e s. Denys conseiller de l’Aéropage d’Athènes et Charalampe, martyr, évêque de Magnésie entourent la Mère et l’Enfant qui, de manière inhabituelle, regarde derrière lui. Des craquelures. 18 x 23,5 cm. Богородица с младенцем. Св. Денис Ареопагит и Св. Харлампий. XVIII века. Трещины. 18 х 23,5 см. (1 800/2 000 €)

Rare icône de Saint Jean Climaque et de l’échelle Sainte ou du Paradis. Le saint endormi est veillé par deux archanges dont Saint Michel qui tue les démons sous la protection du Christ et de sa Mère. A droite, l’œuvre de Saint Jean Climatique (du Grec : «Klimax= échelle) « l’échelle du paradis » que chaque homme doit gravir pour atteindre le salut. Sur chaque barreau est inscrit une vertu. Au sommet attendent le Christ et des chérubins. Au bas, le feu des enfers. Tempera et or sur bois. Bon état, légères usures. Russie occidentale, début du XIX e siècle. H. 33 x L. 28 cm.

Редкая икона святого Иоанна Климака Дерево, темпера, золото, Pоссия, первая половина девятнадцатого века. следы реставраций (800/1 200 €)

Icône de la Vierge de tendresse. Russie début XIX e s. Exceptionnelle rizza en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor repoussé très en relief et abondamment garnie de pierres blanches. Aux quatre angles des médaillons d’argent niellé représentant des scènes religieuses, à droite St Jean priant l’icône de la Vierge, en bas une cathédrale. A droite, Saint Nicolas protecteur des marins. Deux cartouches latéraux, à gauche Le saint martyr Alexandre et à droite la sainte martyre Tatiana. Moscou, 1810. Essayeur : Ivan Vikhlyaev. Orfèvre : Ivan Zaïtsev. Poids brut : 1956 g. H. 32 x L. 27,5 cm.

Икона Богородицы, Россия начала девятнадцатого века, риза из позолоченного серебра (5 000/7 000 €)

Quadriptyque de 4 registres représentants les scènes de Jésus 18 x11 cm.

Квадриптих из 4 регистров, представляющих Сцены из жизни Христа (100/150 €)

 

Rare et belle paire d’icônes de mariage représentant le Christ Pantocrator et la Mère de Dieu de Kazan. Chromolithographies sur bois, conservées dans leurs oklads d’origine en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor appliqué d’argent filigrané et d’éléments ornés d’émaux polychromes cloisonnés, à décor de rinceaux feuillagés sur fond blanc. Bon état, quelques sauts d’émail. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : 1er Artel. Point brut total : 1974,7 g. H. 22,5 x L. 18 cm. Historique Actif à la fin de l’Empire, le 1er Artel de Moscou était l’un des ateliers d’orfèvrerie les plus réputés de Russie. Fournisseur de la Cour impériale, il était spécialisé dans les objets émaillés cloisonnés, notamment les oklads d’icônes comme en témoigne notre rare et belle paire.

 

Венчальные иконы : Каза́ нская ико́на Бо́ жией Ма́ тери, Христос Вседержитель. Окад из позолоченого серебра, Филигранное серебро, полихромная эмаль (20 000/30 000 €)

 

Belle icône ovale pendentif de voyage représentant l’Ange protecteur des dormants, en argent 84 zolotniks (875 millièmes) décoré de pétales de fleurs en émail polychrome champlevé bordés de filets bleus. Conservée dans un écrin en cuir et velours de soie bordeaux de la Maison Tchouksanov à SaintPétersbourg. Bon état, légers manques à l’émail. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Ivan A. ALEXEYEV, ayant notamment travaillé pour la firme OVCHINNIKOV. Porte des numéros d’inventaire gravés, notamment 10913. Poids brut : 80,3 g. H. 8 x L. 6 cm.

Икона путешествия с изображением ангела-хранителя. Серебро, эмаль. (2 500/3 000 €)

Russiae, Moscoviae Tatariae descriptiet. Carte par A. Ortelius, c. 1584, rehaussée à l’aquarelle. Bon état. H. 43,5 x L. 55 cm. 300/500 €

 

FINART Noël-Dieudonné (1797- 1852) Cosaques tombant dans une embuscade 1831. Aquarelle et gouache, signée et datée en bas à gauche. Dimensions : 14,3 x 21,2 cm.

НОЭЛЬ ДЬЕДОННЕ ФИНАРД (1797- 1852) КАЗАКИ, ПОПАВШИЕ В ЗАСАДУ, 1831 г. Внизу слева подпись и дата. Акварель, гуашь. Размер : 14,3 х 21,2 см (200/300 €)

TKATCHENKO Mikhaïl Stépanovitch (Ukraine, 1860-1919). Soleil couchant sur la mer – Soleil couchant sur la mer 2 – Soleil couchant sur la mer 3 – Lumières du soir – Nuages sur la mer le soir – Crépuscule sur la mer. Rare série de 6 œuvres peintes à l’huile sur panneau, une signée M. Tkatchenko, les autres non signées. Bon état. Conservées dans des beaux cadres modernes. H. 14,5-14-11,5 x L. 23,5-18 cm. Provenance atelier de l’artiste, œuvres inédites sur le marché.

Ткаченко, Михаил Степанович. Закат на море – Закат на море 2 – Закат на море 3 – Вечерние огни – Облака на берегу моря вечером – Сумерки на море. (4 000/6 000 €)

 

CHOULTSÉ Ivan Fedorovich (1877-1932). Pins sur la côte. Huile sur toile (toile d’origine), signée en bas à gauche en latin Iv. F. Choultsé et daté (19)23. H. 46,5 x L. 46 cm.

Шультце, Иван Фёдорович. Сосны на побережье. Холст, масло, подпись слева, внизу. (8 000/10 000 €)

YUON Konstantin Fédorovitch (Moscou, 1875-1958). Au parc. Petrvosky. Province de Tver. (1897) (B парке. Петровское. Tверская губерния.) (1897) Huile sur toile d’origine. Non signée. Encadrée. H. 61 x 61 cm. Provenance famille Tchatchkhianni (Чачхиани), cousins germains de l’artiste. Puis conservé durant 3 générations dans la descendance directe. Localisé à Riga dans les années 1950. Puis depuis les années 1990 à Paris.L’authenticité de l’œuvre a été confirmée à la Galerie Trétiakov le 17 février 1976 par A. K. Molchanov, N. V. Egorov et L. A. Tchekaninkov. (40 000/60 000 €)

 

IACOVLEFF Alexandre (1887-1938). Dessins et peintures d’Asie. Exécutés au cours de l’Expédition Citroën Centre-Asie. Troisième mission G.-M. Haardt. L. Audouin-Dubreuil. Paris : Lucien Vogel, 1934. In-folio (38 x 27,8 cm). Texte orné d’après les dessins de Iacovleff, 50 planches hors texte en couleur. Volume de texte cousu à la japonaise. Portefeuille original en cartonnage imprimé avec les lacets (dos foncé). Tirage limité à 500 exemplaires numérotés, celui-ci le n° 370. Bel exemplaire.

Александр Евгеньевич Яковлев. Рисунки и картины Азии (1 500/2 000 €)

PUNI Ivan Albertovitch dit Jean POUGNY (1892-1956). Figure suprématiste. Gouache et collage sur papier, signée en bas à gauche en cyrillique IV. PUNI. À vue : H. 20,5 x L. 13,5 cm.

ПУНИ Иван Альбертович Супрематическая фигура. Гуашь и коллаж на бумаге, подпись внизу слева. (600/800 €)

LANCERAY Evgeny Alexandrovitch (1848- 1886). Berkutchi – Chasseur Kirghize de berkut. Important groupe en bronze à patine brune, signé sur la terrasse à droite en cyrillique E. Лансере et daté 1877. Très bon état. Fondeur : Félix CHOPIN (fondeur pour Lanceray de 1870 à 1886), Saint-Pétersbourg. Marque sur la terrasse à gauche Fx Chopin avec cachet daté 1877. Reposant sur un large socle ovale en bronze doré, gravé d’une dédicace en français : «2 avril 1877 / à A. Dupuis / ses camarades / Théâtre Michel / St Pétersbourg / 1 Septembre 1860-1 Mai 1877 », ainsi que du nom de tous les commanditaires, à gauche les femmes, à droite les hommes. Modèle datant de 1876-1877. H. 62 x L. 43 cm.

Евгений Александрович Лансере, Беркутши – киргизский боец беркута. Важная бронзовая группа, Беркутши – киргизский боец беркута. Подписанная на террасе справа Э. Лансере и датированная 1877 годом. (20 000/30 000 €)

Grande timbale en argent et vermeil (875 millièmes), légèrement évasée, à décor repoussé de trois groupes de fleurs dans des médaillons ovales, filets dorés sur les bords. Usures et chocs. Moscou, fin du XVIIe – début du XVIIIe siècle (vers 1700). Orfèvre : possiblement NS en cyrillique. Poids : 180,5 g. H. 13 cm.

Кубок из позолоченного серебра (4 000/6 000 €)

Cuillère à caviar en argent 84 zolotniks (875 millièmes) anciennement doré, à décor gravé sur une face de l’aigle impériale de Russie et sur l’autre face d’arabesques sur fond sablé, manche en partie torsadé avec prise balustre. Bon état, légères usures. Moscou, 1852. Orfèvre : EE, non identifié mais actif de 1835 à 1856. Poids : 87,0 g. L. 15,5 cm.

Серебряная ложка икры (600/800 €)

Salière en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) en forme de chaise s’ouvrant à charnière, à décor ciselé d’entrelacs et motifs russes traditionnels. Bon état. Moscou, 1889. Orfèvre : ICA en cyrillique, non repertorié. Poids : 48,41 g. H. 6,5 x L. 4,5 cm.

Солонка из позолоченного серебра. Moscou, 1889. (300/500 €)

Série de 6 porte-couteaux en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ciselé de style rocaille. Bon état, légères usures. Moscou, 1908-1917. Et poinçons soviétiques. Orfèvre : Karl FABERGÉ avec marque de Fournisseur de la Cour impériale. Poids total : 271,0 g. L. 10 cm.

Набор из 6 держателей серебряных ножей (600/800 €)

 

Centre de table en argent 84 zolotniks (875 millièmes) et cristal taillé lobé, à décor ciselé de style néoclassique de guirlandes feuillagées bordées d’une frise de grecques et d’une frise de feuilles de laurier, muni de deux anses latérales et reposant sur quatre pieds. Bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Karl FABERGÉ, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale. Poids : 930,0 g. H. 13,5 x L. 32,5 x P. 20,5 cm. Référence une pièce très proche par Fabergé en argent et cristal, vendue chez Sotheby’s Londres le 12 juin 2007, lot 548, pour 48.000 £.

Набор из 6 серебряных держателей ножей (8 000/10 000 €)

Ensemble de 6 verres à vodka en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor ciselé de fleurs sur fond guilloché, intérieur vermeil. Légers chocs. Moscou, 1868. Orfèvre : M. Dmitriev. Poids total : 170,5 g. H. 4,7 x D. 4 cm.

Набор из 6 серебряных стаканов для водки (300/500 €)

 

Impressionnant encrier de bureau en argent 88 zolotniks (916 millièmes), à décor ciselé de style néoclassique, formé par un plateau rectangulaire reposant sur quatre pieds à pattes de lion, présentant un compartiment pour la plume, une sonnette de table au centre sur son réceptacle, flanquée de deux encriers carrés en cristal taillé, avec montures et bouchons en argent s’ouvrant à charnière (l’une accidentée), Bon état général, légers chocs et usures. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre : Isaac (Julius) RAPPOPORT pour la Maison Karl FABERGÉ.

 

Poinçon de l’orfèvre et de Fabergé avec marque de Fournisseur de la Cour impériale. Poids brut total : 5995,0 g environ. H. 24 x L. 53 x P. 28 cm.

Впечатляющая серебряная офисная чернильница (30 000/50 000 €)

 

Service à liqueur comprenant une carafe de forme balustre et 4 verres en cristal taillé de godrons en spirales, les pieds et bouchon en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes), à décor de fleurs stylisées en émaux polychromes cloisonnés sur fond blanc bordé de frises de perles turquoises. Bon état, petit éclat au revers du bouchon. Probablement Moscou, vers 1900. Orfèvre : Nikolaï Vasilievich ALEXEYEV. Poids brut total : 560,4 g. Carafe : H. 24,5 cm. Verre : H. 8 cm. 400/600 €

Ensemble de 12 cuillères à café en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor de fleurs stylisées en émaux polychromes cloisonnés sur fond sablé, manches en partie torsadés et émaillés. Conservées dans un écrin ancien à la forme gainé de cuir vert. Bon état, petits sauts d’émail. Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : BM, non identifié. L. 10 cm – Poids brut total : 184,0 g.

Набор из 12 чайных ложек из позолоченного серебра (1 500/2 000 €)

Broche en or 56 zolotniks (583 millièmes) en forme de quadrilobe à décor émaillé orange translucide sur fond guilloché de rayons, appliquée au centre d’une fleur en or sertie d’un diamant taillé en roses, la bordure sertie de demi-perles fines. Légères rayures à l’émail. Conservée dans un écrin en cuir et velours de soie beige de la maison Fabergé à Saint-Pétersbourg. Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Orfèvre : Auguste Hollming, pour FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 63609. Poids brut : 6,1 g. H. 2,3 x L. 2,3 cm *

Золотая брошь (2 500/3 000 €)

Ensemble de 3 boutons de plastron en or 56 zolotniks (583 millièmes), sertis d’une perle. Conservés dans leur écrin d’origine en velours de la Maison BOLIN. Bon état. Moscou, vers 1890. Orfèvre : IF pour la Maison BOLIN. Porte un numéro d’inventaire gravé : 3817. Poids brut total : 2,9 g.

3 золотые запонки (300/500 €)

Porte-mine pendentif en or 56 zolotniks (583 millièmes), à décor ciselé de rayons, appliqué d’une fleur stylisée sertie de diamants taillés en rose et ponctuée d’un saphir cabochon. Le crayon amovible signé de la Maison Faber. Conservé dans son écrin d’origine en bouleau, intérieur en velours de soie beige, frappé du tampon de la Maison K. Fabergé. Très bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Erik KOLLIN pour la Maison FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 13492. Poids brut : 13,1 g. H. 7 cm.

Золотой кулон (6 000/8 000 €)

LOUIS VUITTON. Malle commandée pour le grand duc Cyrille Wladimirovitch Romanov. Modèle à rayures, fabriqué entre 1876 et 1888.Bordures en cuir, garnitures et serrures en laiton. Etiquette à l’intérieur portant le N° 9495 (chaque malle recevant un N° d’ordre à la commande) « Louis Vuitton» 1 rue Scribe. Paris. Marquée au côté gauche du monogramme couronné «K» du grand duc Cyrille avant sa sortie de l’école navale (1895). Premier rallié au Gouvernement Provisoire en 1917, il émigre en France et se proclame empereur de toutes les Russies en 1924. Reconnu seulement par une partie de l’émigration et de la famille Romanoff, il décède en 1938. Dimensions : H :69,5 x L : 90,5 x P : 59,5 Etat superbe.

Луи Витон. Сундук, заказанный для великого князя Кирилла

Владимировича Романова. Модель с полосками, сделанная между 1876 и 1888 гг. Маркировка выполнена на боковых стенках, вензель под короной «К», великого князя Кирилла до его окончания Морского корпуса, 1895 г. Размер : Состояние : отличное (10 000/15 000 €)

Giberne d’officier de la cavalerie de ligne. Ancien modèle modifié en 1889, fermeture par une bride. Aigle doré. H :7,5 x L :16,5 x P : 5 cm.

Лядунка офицерская, Aрмейская кавалерия. Старый образец, изменен в 1889 г. (800/1 000 €)

 

Kindjal caucasien recourbé en argent (875 millièmes) à décor niellé, lame en acier, souvenir du Caucase. Bon état. Saint-Pétersbourg, vers 1896-1899. Orfévre : Aleksandr V. Domnin. Poids brut : 140,5 g. L. 31 cm. (300/500 €)

 

Lot de 2 pièces de 10 roubles en or datées de 1899 et 1901, au profil du tsar Nicolas II. Bon état, légères rayures. Poids total : 17.1 g. D. 2,2 cm.

Лот из двух 10-ти золотых рублей (400/600 €)

 

Service du Grand-Duc Konstantin Nicolaïévitch de Russie (1827-1892). Paire d’assiettes en porcelaine, à décor polychrome et or dessiné par Féodor Solntsev (1801-1892), le designer du Service du Kremlin, comportant notamment le chiffre du grandduc et l’aigle impériale de Russie. Bon état, un cheveu sur l’une. Manufacture impériale de Porcelaine, SaintPétersbourg, époque Nicolas Ier (marquées). D. 24 cm. Provenance Ce service fut commandé en 1848 pour le mariage de Konstantin Nicolaïévitch avec Alexandra Iosifovna née princesse de SaxeAltenburgn au Palais d’Hiver le 11 septembre 1848, et produit entre 1848 et 1852.

Столовый набор великого князя Константина Николаевича России (1827-1892). Фарфоровые тарелки с полихромным и золотым декором, разработанная Федором Солнцевым. Императорская фарфоровая мануфактура, СанктПетербург, эпоха Николая I (5 000/7 000 )

Verre en cristal taillé du Service du Cottage de Péterhof. A décor central du blason du palais à fond bleu figurant une épée traversant une couronne de roses, entouré de l’inscription en russe : «Pour la Foi, le Tsar et la Patrie ». Bon état, usures à l’or. Manufacture impériale de Verre, SaintPétersbourg, époque Alexandre III. H. 13,5 cm. Provenance Service commandé entre 1827 et 1829 par l’empereur Nicolas Ier (1825-1855) pour le Palais Alexandria dit «Cottage », demeure néogothique construite dans le parc Alexandria de Péterhof par l’architecte A. A. Menelaus et offerte par le tsar à son épouse l’impératrice Alexandra Féodorovna. Ce service, utilisé pour le dîner, le dessert et le thé, était composé à l’origine de 530 pièces, il fut doublé en 1835 puis réassorti jusqu’au règne de Nicolas II, et était accompagné d’un service en cristal orné du même blason dont nous présentons ci-après un verre. Ce motif intitulé « Fleur Blanche », conçu par le poète Joukovski, fut inspiré d’un des personnages du roman de « L’Anneau magique » par le chevalier de La Motte-Fouqué, et c’est ainsi que l’on surnommait l’impératrice Alexandra Féodorovna, née princesse Charlotte de Prusse, qui utilisa ce blason pour sa résidence privée du Cottage.

Xрустальный стакан того же сервиза. Полихромный герб дворца : щит с мечом и короной из белых роз и девиз «За Веру, Царя и Отечество». Эти гербы были разработаны поэтом В. А. Жуковским. Высота – 13,5 см (200/300 )

 

Collection de billets de banques russes, Empire et Guerre Civile. 147 pièces. Epoque impériale. Gouvernement provisoire Odessa. Pskov, corps Vandame. Armée du Nord-Ouest du général Youdenitch. Bel ensemble. Armée du Don, ataman P.N. Krasnov. Armée des volontaires, sud de la Russie. Général Wrangel, Crimée 1920. 100, 250 R., séries de 500 roubles de AA à AO. Ville de Sotchi. 25-100 R. Arkhangelsk, bon de 500 R. Transbaïkal, ataman Semenov. 50, 100, 500 R. Extrême Orient. 1,3,5, 10 R. Kharbin. République arménienne. 50,100,200 R.

Коллекция русских банковских билетов, царских и периода гражданской войны. Одесса 10Р. 1917 г. Псковский корпус Вандамам 1,5,50 Р. Северо-западная армия Генерала Юденича. Замечательная подборка. Донская Армия Атаман П.Н. Краснов. 3,5,50,100, 250 R. Добровольческая Армия и Вооруженные силы Юга России. Генерала Врангелъ, Крым. 1920г. 100,250, редкое собрание по сериям от АА до АО. Город Сочи 25-100 Р. Город Архангельскъ, Забайкалье, Атаман Семенов.50,100,500Р. Красноярское Енис. Г. Ово. Дальлне–восточной республики Харбинское общ. Управление Республика Армения, 50,100,200 Р. (1 400/1 600 €)

Lot de 2 coupes-papiers en bois, l’un à décor polychrome d’une mère portant son enfant, l’autre incrusté de métal à décor de l’inscription en russe Caucase 1913. Bon état. Russie, début du XXe siècle. L. 36 et 29,5 cm.

Набор из 2 деревянных резаков для бумаги 150/200 €

 

Lot de 2 boîtes à biscuits rectangulaires en métal imprimé polychrome de la marque C. SIOU & Cie à Moscou. On y joint 2 saupoudreuses en métal imprimé polychrome dont une de la marque Keller à Moscou. Usures. Russie, vers 1900. L. 23 cm (la plus grande). Набор из 2 ящиков для бисквитов 100/150 €Lot de 2 boîtes à biscuits rectangulaires en métal imprimé polychrome de la marque C. SIOU & Cie à Moscou. On y joint 2 saupoudreuses en métal imprimé polychrome dont une de la marque Keller à Moscou. Usures. Russie, vers 1900. L. 23 cm (la plus grande). Набор из 2 ящиков для бисквитов 100/150 €

 

Lot de 2 boîtes à biscuits rectangulaires en métal imprimé polychrome de la marque C. SIOU & Cie à Moscou. On y joint 2 saupoudreuses en métal imprimé polychrome dont une de la marque Keller à Moscou. Usures. Russie, vers 1900. L. 23 cm (la plus grande).

Набор из 2 ящиков для бисквитов (100/150 €)

ENSEMBLE DE L’ORDRE DE L’AIGLE BLANC(RUSSIE) EN DIAMANTS, insigne, plaque, ruban et écrin. Attribué au général Albert d’Amade (1856- 1941) par l’empereur Nicolas II en 1913. Ordre de l’Aigle Blanc. Créé en 1325 par le roi de Pologne Wladislas Ier « le Nain », l’Aigle Blanc est maintenu en 1815 par Alexandre Ier. Le 17 novembre 1831, il est incorporé dans le système d’ordres de la Russie, en une classe unique avec plaque et insigne. La devise « pro Fide, Rege et Lege » (pour la Foi, le Tsar et la Loi) est conservée mais désormais l’aigle blanc polonais posé sur une croix rouge est encadré par l’aigle impériale russe. Sous le règne d’Alexandre II (1862-1881), la décoration prend sa forme définitive. En 1845, Nicolas Ier décide que lors de son attribution à un non chrétien, l’aigle russe remplace la croix sur les plaques de l’ordre.Or et vermeil (56 zolotniks ou 583 millièmes et 84 zolotniks ou 875 millièmes). Aigle polonais sur une croix de Malte rapportée sur l’aigle russe sans sceptre ni globe, sous la couronne impériale. L’ensemble est recouvert de diamants sertis. Deux rubis figurent les yeux de l’aigle russe ainsi que huit petits sur la croix de la couronne. Assemblage par vis. La croix comporte quatre petits anneaux pour éventuellement fixer le bijou au ruban. Hauteur : 11,3 cm. Poids brut : 139,3 g.

Aigle Blanc. Insigne. Fabrication privée de remplacement. Argent et émail. Croix et rayons or. Couronne avec poinçons «84» et kokochnik de Moscou, 1908-1917. Poinçon «K» de Keibel. au dos de la croix. Usure à l’émail de la couronne. 6,3 x 11 cm.

Белый Орел. Знак. Частное производство. Серебро, эмаль. Кресты и лучи золотые. Корона с клеймами «84» и московский кокошник, 1908-1917 гг. Клеймо «K» (Кейбель) на обратной стороне креста. Эмаль короны незначительно стерта. 6,3 х 11 см. (4 000/5 000 €)

Catalogue complet en PDF: CLIQUEZ

Hôtel Drouot Salle 1

9 rue Drouot 75009 Paris

Métro:  Richelieu Drouot

ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE – TELEPHONE BID FORM Faxer à – Please fax to: 01 47 27 70 89

Courriel: russia@millon.com

MILLON Trocadéro

5, avenue d’Eylau 75116 PARIS

T +33 (0)1 47 27 95 34 F +33 (0) 1 47 27 70 89

Expositions Publiques: Mardi 29 mai de 11h à 18h

Experts: Maxime CHARRON, Gérard GOROKHOFF

 

Hôtel Drouot – Paris

4
Avr

Conférences du 3e Salon du Livre Orthodoxe

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

3e Salon du Livre Orthodoxe

vendredi 13 et samedi 14 avril 2018

à la Mutuelle Saint-Christophe assurances

Conférences, dédicaces, stands, concert.

Vendredi

Conférence à 18h30  de Jean-François Colosimo : “Repenser le religieux“,

 

 Né en 1960 à Avignon, est un historien, essayiste, théologien, éditeur et enseignant français, auteur de plusieurs livres et films. Il est directeur général des Éditions su Cerf, après avoir été président du Centre National du livre   de 2010 à 2013. Maître de conférence à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge.

Samedi

Conférence à 11h du P. Marc-Antoine Costa de Beauregard:  “Le témoignage et les défis de l’orthodoxie en France aujourd’hui“.

 

Né en 1947 (11 mai), marié (1972), prêtre de l’Eglise orthodoxe roumaine (1977), Recteur de la paroisse orthodoxe Saint-Germain-et-saint-Cloud (Louveciennes), doyen du Doyenné Orthodoxe Roumain de France de la Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale.

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Conférence à 11h45 [sous réserve], de Jean-Claude Larchet: “Les défis de la francophonie dans la liturgie, la pastorale et l’édition.

né len 1949 à Badonviller (Meurthe et Moselle), dans un famille catholique, il s’est convertie à l’âge de 22 ans à l’orthodoxie,  il est patrologue et théologien orthodoxe français, docteur en philosophie (1987) et docteur en théologie de l’université de Strasbourg (1994), auteur de nombreux ouvrages publiés aux Éditions du Cerf et traduits dans dix-sept langues. Il est notamment un spécialiste de Maxime le Confesseur, auquel il a consacré trois essais. Il est l’un des rares auteurs contemporains capables de combiner la rigueur scientifique et un sens vibrant de la vie intérieure de l’Église. Président laïc de sa paroisse et chef de chœur.

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Conférence à 14h30 de Michel Stavrou:  “La confrérie Saint-Photius et la naissance de l’orthodoxie francophone“.

 

Né le 14 janvier 1960 à Paris. Laïc, marié, un enfant. De 1977 à 1980, étudie à Paris en Mathématiques Supérieures et Mathématiques Spéciales (Lycée Saint-Louis). En 1980-1983, étudie à l’Ecole Centrale de Lyon, dont il sort ingénieur (promotion 1983). Titulaire d’un DEUG de Littérature grecque moderne (Université Lyon II). Assistant du P. Boris Bobrinskoy en février 1997, il est, depuis octobre 2007, professeur titulaire de la chaire de Théologie des dogmes.

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Concert et chants à 14h

 

Mutuelle Saint-Christophe assurances

277, rue Saint-Jacques, 75005 Paris

Mètro: St Jacques (Ligne 6)

RER B: Port Royal

3
Avr

Vente Art Russe, Drouot

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Mercredi 11 et jeudi 12 avril 2018

Vente d’Art Russe

 

Mercredi 11 avril à 14h.

Collection du comte Alexandre von Kotzbue (1876 – 1945)
Souvenirs historiques
Collection du comte Alexis Igniatieff (1874 – 1948)
Bijoux, étuis à cigarettes, argenterie niellée, émaux cloisonnés.
Collection du général Nicolas Tretiakow (1854 – 1917)

EXTRAITS du CATALOGUE

Collection du comte Alexandre von Kotzbue , colonel au régiment des lanciers de l’Impératrice, aide de camp du Grand Duc Nicolas Nicolaïevitch de Russie et de son épouse la comtesse Nadejda Sergueëvna Tolstoï (1882 – 1924), dame d’Honneur des Impératrice Maria Féodorovna et Alexandre Féodorovna.

GRANDE ICÔNE VIERGE FEODOROVSKAÏA ET L’ENFANT JÉSUS.
Par OVTCHINIKOFF, Moscou, 1908-1917 Tempera sur bois, conservée sous riza en argent à décor repoussé, et encadrée d’un motif floral et nimbe en argent. Gravée sur la partie basse d’un texte historique et explicatif en caractères cyrilliques : «En 1778 cette icône fut copiée de l’icône miraculeuse de Sainte-Mère de Dieu Féodorovskaïa dans la ville de Kostroma. L’apparition de cette Icône médicinale eut lieu le 16 août 1239. La célébration de cette icône est le 14 mars. Cette icône miraculeuse est apparue au grand-duc Vassili Georguiévitch Kvashnia de Kostroma et de Galitzia, fils du grand-duc Georges Yiaroslovitch, arrière-petit-fils du prince Alexandre Newsky ».
Usures du temps et petits manques, mais bon état dans l’ensemble.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Michel Ovtchinikoff avec marque du privilège impérial. H. : 65 cm – L. : 49, 5 cm. Poids : 2 k 50 grs.

 

ICÔNE SAINT GRAND-DUC ALEXANDRE NEVSKY. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Tempera sur cuivre, conservée dans un encadrement en argent à décor finement ciselé représentant une frise de feuilles de palmier. Avec anneau rétractable de suspension en vermeil au dos. Usures du temps, petites restaurations, accidents, en l’état. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
oinçon d’orfèvre : ФАЬЕРЖЕ : (Fabergé), porte le n° d’inventaire 19957. Poinçon de maître orfèvre : Karl Armfelt (1873-1959). H. : 13, 5 cm – L. : 9, 5 cm. Poids brut : 231 grs. 6 000 / 8 000 €
Provenance : collection de la grande-duchesse Hélène Wladimirovna de Russie (1882-1957), épouse du prince Nicolas de Grèce (1872-1938), puis transmise par héritage à leur petit-fils, le prince Alexandre de Yougoslavie (1924-2016).

CHIFFRE DE DEMOISELLE D’HONNEUR. Monture argent et vermeil, formant les initiales en caractères cyrilliques M. A. sous couronne impériale serties de diamants et de roses de diamant (« M » : pour l’impératrice Maria
Féodorovna ; « A » : pour l’impératrice Alexandra Féodorovna).
Ce bijou fut offert à la comtesse Nadjeda Serguievna Tolstoï (1882-1924), à l’occasion de sa majorité en 1900, comme distinction officielle au titre de demoiselle d’honneur des impératrices de Russie. A l’origine ce chiffre était brodé sur un noeud en taffetas de soie moiré bleu ciel, couleur de l’ordre de Saint-André. Il fut malheureusement transformé durant l’émigration et monté sur une boîte rectangulaire en bois noirci. Aucun poinçon, ni n° d’attribution ne sont visibles, car ils se trouvaient sur l’anneau amovible retenant le ruban qui fut enlevé. On y joint un portrait photographique signé A. Novaro à Cannes représentant la comtesse en tenue de demoiselle d’honneur portant sur l’épaule gauche le chiffre que nous présentons. Bon état général, petits manques et pliures à la photo. Travail russe, probablement de la Maison Hahn à Saint-Pétersbourg, circa 1896-1903. Chiffre : H. : 8 cm – L. : 4, 5 cm. Boîte : H. : 4 cm – L. : 13, 5 cm – P. : 10 cm.

 

Médaillons et œufs pendentifs en ambre, or et argent .

 

GARNITURE DE TOILETTE. Par GRATCHEFF, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Comprenant un ensemble de dix pièces en cristal taillé à décor d’étoiles et de motifs floraux, avec montures en argent, ornées de branches feuillagées en relief, intérieur vermeil. Composé de quatre flacons à parfums, d’un miroir à main, d’une boîte à poudre, d’une boîte à onguents et de quatre boîtes de forme rectangulaire. Formats divers. Bon état.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1896-1908. Poinçon d’orfèvre : Gratcheff avec marque du privilège impérial. Poids totale brut : 1 k 300 grs.

N° 31 SAUCIÈRE EN ARGENT. Par OVTCHINIKOFF, Moscou, 1881. De forme ovale, avec prise ajourée, reposant sur piédouche, gravée sur chaque face d’un monogramme entrelacé en caractères cyrilliques N. K. (comtesse Nadjeda von Kotzebue, née Tolstoï) sous couronne princière, intérieur vermeil. Poinçon titre : 84, Moscou, 1881.

N° 32 COUPELLE EN ARGENT. Par OVTCHINIKOFF, Moscou, avant 1896. De forme ronde, reposant sur socle circulaire en bois, gravée sur chaque face du monogramme entrelacé en caractères cyrilliques N. K. (comtesse Nadjeda von Kotzebue.  Usures du temps, bosses. Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896.

N° 33 PAIRE de SALERONS, N° 34 PARTIE DE SERVICE À THÉ EN ARGENT, Par OVTCHINIKOFF, Moscou, avant 1896. Composée d’un pot à lait et d’un sucrier, de forme bombée, reposant sur une base circulaire, gravés sur une face d’un monogramme entrelacé en caractères cyrilliques N. T. sous couronne comtale (comtesse Nadjeda Tolstoï). Usures du temps, bosses. Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : Michel Ovtchinikoff

Linge de maison, de table, serviette à thé…..

 

GRAND VERRE COMMÉMORATIF SOUVENIR DU CENTENAIRE DE LA MORT DE L’IMPÉRATRICE ANNA DE RUSSIE (1693-1740). De forme évasée, reposant sur une base circulaire, à décor gravé et doré sur une face de l’aigle bicéphale des Romanoff et sur l’autre face de l’inscription en allemand et lettres d’or « Es
ebe die grosse Anna souveraine Kayserin von allen Reussen », dans un entourage de frises et de guirlandes stylisées. Usures du temps, mais bon état général. Travail étranger du milieu du XIXe siècle. H. : 16 cm – L. : 9 cm.

 

MARIA FÉODOROVNA, impératrice de Russie (1759-1828), née princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg, épouse de l’empereur Paul Ier. Buste en terre cuite représentant la souveraine portant le ruban et la plaque de l’ordre de Sainte- Anne, reposant sur un socle carré en marbre noir. Petits accidents, mais bon état général.
Travail français du XIXe siècle. H. : 35 cm – L. : 16 cm.

 

Exceptionnelle paire de grands portraits officiels représentant le tsar Nicolas Ier et son épouse la tsarine Alexandra Féodorovna.

PETITE COUPELLE EN VERMEIL. De forme ronde, reposant sur une base circulaire, ornée sur les côtés de deux anses ajourées, à décor d’aigles bicéphales en émaux polychromes cloisonnés sur fond émaillé blanc.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1896. Poinçon d’orfèvre : C. Б., non identifié, Poinçon du maître essayeur : Oleg Lev, actif de 1890 à 1894. H. : 5, 5 cm – Diam. : 5 cm

 

LOT DE ONZE CUILLÈRES À THÉ EN VERMEIL. Par KUZMICHOFF, Moscou, avant 1896. À décor d’un motif floral perlé en émaux polychromes cloisonnés, manche plat en partie émaillé. Modèle dépareillées. Poinçon titre : 88, Moscou, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : André Kuzmichoff, actif de 1856 à 1897. L. : 13, 5 cm. Poids total brut : 270 grs

Décorations et distinctions militaires du général d’infanterie et ingénieur général Nicolas Alexandrovitch Trétiakow (1854 – 1917)

Jeudi 12 avril 14h

Militaria, miniatures, porcelaines, bronzes, icônes, art populaire, tableaux, école danoise, livres.

ORDRE DE SAINT STANISLAS. Ensemble de commandeur, modèle de 1ère classe. Composé de son insigne en or et émail rouge et de sa plaque en vermeil et émaux polychromes. Très bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1899. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Keibel (1882-1910). Insigne : H. : 6 cm – L. : 6 cm – Poids brut : 27 grs. Plaque : H. : 9 cm – L. : 9 cm – Poids brut : 48 grs.

GRAND VASE EN PORCELAINE DURE. De forme balustre, à décor central sur une face d’une scène romantique représentant des enfants à la pêche et sur l’autre face d’un bouquet de fleurs. Chaque scène est surmontée d’une tête de Poséidon en biscuit retenue par une guirlande de raisins. Les prises sur les côtés forment des angelots en biscuit tenant dans leurs mains des guirlandes de feuilles de chêne dorées, l’ensemble repose sur une base circulaire à décor de feuilles d’acanthe. La partie haute est bordée d’une guirlande de feuilles de chêne enrubannées dorées retenues par des clous dorés. Ce vase a sans aucun doute été produit d’après un dessin d’Auguste Karl Spiess (1817-1904) pour la manufacture impériale de porcelaine. Selon la légende familiale cette pièce proviendrait de la collection des princes Youssoupoff. Montage à l’électricité, légères usures du temps, mais très bon état général. Marque en lettres bleues au chiffre de l’empereur Alexandre II « A. II. » sous couronne impériale, et marque en creux « ф б ». Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, vers 1860-1870. H. : 33 cm – L. : 20 cm.

CABARET EN PORCELAINE. Composé d’une cafetière, d’une théière, d’un sucrier et de trois tasses et leurs sous-tasses. Chaque pièce est ornée de différentes scènes polychromes représentant des vues de Moscou : « la Tour Soukharev », « l’Hôpital du comte Cheremetieff », « le Palais des Armures », « l’Arsenal », « la Halle des marchands », « la Villa Albini » « le château Avdeff », « la Cathédrale Saint-Antoine » et le « Théâtre Petrovsky », encadrés d’une large bordure or, sur fond bleu foncé. Usures, accidents, restaurations, manque son plateau, en l’état. Manufacture Gardner, Moscou, vers 1830/1850. H.: 28cm, H.: 15 cm ; H.: 13 cm.

ICÔNE DE SAINT SÉRAPHIN DE SAROFF. Par KONOFF, Moscou, 1908-1917. Tempera sur panneau de bois, de forme triangulaire, conservée sous riza en vermeil à décor d’un motif filigrané ajouré et nimbe en vermeil, avec anneau de suspension. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Kosima Konoff, actif de 1891 à 1917. H.: 12 cm – L.: 12 cm. Poids brut : 154 grs.

PATROIS Isidore (1814-1884). Moujik jouant de la balalaïka avec sa femme dansant. Huile sur toile, conservée en bas à gauche conservée dans un encadrement en bois doré à décor sculpté de palmettes. Bon état. À vue : H. : 64 cm – L. : 53 cm. Cadre : H. : 93 cm – L. : 82 cm.

 

Ensemble de vingt-six ouvrages de formats divers dont : NOVIK D. et V. LLona, Pierre le Grand ; GRAHAM Stephen, Ivan le Terrible, le premier Tsar ; WERKMAN Baron Charles de, Le calvaire d’un Empereur ; KLUTCHEVSKI V., Pierre le Grand et son oeuvre ; BIKOV P. M., Les derniers jours des Romanov ; RADZIWILL Princesse Catherine, La malédiction sur les Romanov ; TCHOULKOV G., Les derniers tsars autocrates ; RATHLEF-KEILMANN Harriet von, Anastasie ? Enquête sur la survivance de la plus jeune des filles du tsar Nicolas II ; WALISZEWSKI K., Le roman d’une impératrice, Catherine II de Russie ; PALÉOLOGUE Maurice, La Russie des Tsars pendant la Grande guerre ; S.A.I. Marie de Russie, Une princesse en exil ; VIROUBOVA Anna, Souvenirs de ma vie ; Panorama de Moscou ; PINGAUD Léonce, Les Français en Russie et les Russes en France ; POURTALÈS Comte F., Mes dernières négociations à Saint-Pétersbourg en juillet 1914 ; SOUVORINE Alexis, Journal intime ; GILLIARD Pierre et Constantin Savitch, La fausse Anastasie ; RADZIWILL Princesse Catherine, Alexandra Feodorovna la dernière tsarine ; Histoire de l’empereur Nicolas II ; YABLONOSKI Serge et Vladimir Boutchik, Pour bien savoir le russe ; DONNER Kai, La Sibérie ; SOKOLOV Iouri, Le folklore russe ; Dictionnaire franco-russe. L’ensemble en l’état.

Expositions publiques Salle 9
Mardi 10 avril de 11h00 à 18h00
Mercredi 11 avril de 11h00 à 12h00
Jeudi 12 avril de 11h00 à 12h00

Paris – Hôtel Drouot – Salle 9
9, rue Drouot – 75009 Paris
Tél. de la salle : 00 33 (0)1 48 00 20 09

Expert:  Cyrille Boulay
Membre agréé de la F.N.E.P.S.A
Tél. : + 33 (0)6 12 92 40 74
E-mail : cyrille.boulay@wanadoo.fr
Site web : www.cyrilleboulay.com

19
Mar

Exposition Soljenitsyne, Centre Culturel Russe Soljenitsyne, Paris

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Exposition, 

“Dans la patrie de Soljenitsyne 

prologue à la Roue rouge”.

17 mars au 21 avril 2018

La Roue rouge, qualifiée par l’auteur de « Récit en segments de durée », s’ouvre par « Août 14 » et le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Suit l’énorme volume de « Novembre 16 », période durant laquelle, de fait, il ne se passe à peu près rien, sinon que, sur le front russe, l’approvisionnement en armes et en munitions se fait de plus en plus irrégulier et que, dans la capitale impériale, Saint-Pétersbourg, la colère gronde, les vivres venant à manquer. Ce sont alors les quatre volumes de « Mars 17 », correspondant à la révolution de Février – LA révolution russe, Octobre 17 n’ayant été qu’un coup d’État ‒, qui transforme l’empire de Russie en république dotée d’un Gouvernement Provisoire.

Musée Alexandre Soljenitsyne à Kislovodsk

 

La maison-musée Alexandre Soljenitsyne a été inaugurée fin mai 2015 par le ministre de la Culture russe. Originaire de Kislovodsk, le célèbre écrivain et dissident soviétique a vécu quatre ans dans cette maison lorsqu’il était enfant, entre 1920 et 1924 (la maison où il est né, elle, n’existe plus,édifice ayant été construit au début du ХХe siècle par Fédor Gorine, époux de Maria Zakharovna, tante maternelle de Soljenitsyne. Aucune pièce authentique ayant trait à l’écrivain et à sa famille n’a été conservée dans la maison, aussi, les organisateurs ont décidé d’y installer un centre culturel multifonctionnel et un espace dédié aux conférences, projections vidéo, séminaires et tables rondes.).

 

Le musée réunit des photographies, livres et vidéos consacrés à la vie de l’écrivain. Son enfance et son adolescence, ses premiers pas dans la littérature, son expérience dans l’enseignement, la révolution et la prison, sa vie publique d’écrivain, son exil et son prix Nobel – l’exposition transporte le spectateur à travers les pages de la biographie d’Alexandre Soljenitsyne, en mettant l’accent sur ses étapes les plus importantes. Enfin, les visiteurs peuvent découvrir des documents audio et vidéo : lectures d’auteur de Soljenitsyne, enregistrements d’archives contenant des entretiens avec l’écrivain et films le concernant.

11 rue de la Montagne Ste Geneviève, 75005 Paris

Métro: Maubert Mutualité

16
Mar

Russie chez Boréalia au Salon du livre 2018 Stand N 45

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Salon du Livre 2018, Porte de Versailles

Stand Boréalia N 45

 

Ce qui a motivé la création de Borealia en 2011, c’est faire connaître les productions littéraires et cinématographiques des peuples qui portent le nom d’autochtones, peuples premiers, aborigènes…
Plusieurs années après sa création, Borealia partage avec passion des productions des régions du monde essentiellement polaires (avec quelques incartades plus au sud chez les Mongols ou les Tekos de Guyane).
Chaque livre, chaque production de Borealia, a son histoire. Ils sont souvent le fruit de rencontres avec des personnes passionnées et passionnantes, que Borealia a envie de faire connaître.

 Artcorusse a remarqué plus particulièrement sur ce stand:

 

C’est l’histoire d’une adoption en Russie, le parcours chaotique d’un couple vers un enfant qui l’attend dans l’Oural, à l’autre bout de l’Europe. C’est une rencontre avec la Russie moderne qui garde des traces de son histoire soviétique et une aventure humaine. Parallèlement, dans des temps différents, se dessine le parcours de deux autres femmes : Elisabeth Vigée Lebrun, portraitiste de Marie-Antoinette qui fuit la France révolutionnaire jusqu’en Russie et Marina Tsvétaïéva, poétesse russe qui fuit la révolution de 1917 jusqu’en France, chacune des deux accompagnées de leur fille.

 

L’auteur Gwenola Leroux, née en Bretagne, s’intéresse depuis longtemps à la Russie, sa culture et son histoire. Elle propose ici une autofiction, genre qu’elle a plusieurs fois exploré à travers ses autres romans: Nuit bleu horizon, Pierre blanche Enquête sur une dispersion, Seul, pluriel et 2.

Anna Tébo graphiste, formée à l’École Estienne, a mêlé dans l’ouvrages des interventions plastiques faisant écho symbolique au texte.

ISBN 979-10-9346-27-9

273 pages, 23€

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“Il y a fort longtemps, des petits-enfants se moquèrent de la lune. Cele-ci, furieuse, descendit sur terre pour les dévorer. Alors leur grand-mère décida de les dissimuler dans un petit sac ….”

A travers les textes de ce recueil comprenant 18 contes, vous découvrirez la vision de la vie et la relation à la nature du peuple mansi sur les rives de l’Ob, en Sibérie occidentale. Vous apprendrez pourquoi selon les mansis, l’écureuil a le dos rayé, pourquoi le lièvre a les lèvres coupées, de longues oreilles et une courte queue, qui est Moshnê, fille et sœur des ours ….

Contes traduits par Charlotte Boucault, passionnée par la Sibérie et la littérature, s’est rendue dans la région de Khanty-Mansiisk afin de rencontrer les communautés autochtones qui peuplent ce territoire.

Recueil illustré par le peintre estonien Jüri Mildeberg.

ISBN 979-10-93466-28-6

80 pages, 13€

 

Sur le stand un ouvrage des éditions Triartis, édition bilingue de plus de 70 poèmes, Nikolaï Prorokov

introduits et traduits en français par Olga Medvedkova. (CLIQUEZ)

ISBN : 978-2-916724-95-9

18€

Editions Borealia: CLIQUEZ

Editions Triartis: CLIQUEZ

15
Mar

Editions Syrtes au salon du livre 2018

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

L’association Alliance Franco Russe a le plaisir de se joindre aux Éditions des Syrtes,
pour vous proposer un programme de présentations et de dédicaces des livres consacrés à la Russie au salon du livre.  Stand H 77
Les Syrtes contribuent  par le choix de leurs ouvrages et de leurs auteurs à faire connaître la Russie du passé et celle d’aujourd’hui
Horaires et dates des dédicaces
Sur le Stand H 77
14
Mar

La Russie au Salon Livre

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

La Russie à l’honneur

au Salon Livre de Paris 2018
Pavillon Russe (G 80)
du vendredi 16 au lundi 19 mars 2018

 

 
En 2018, le Salon LIVRE PARIS recevra une délégation de 38 auteurs, reflets de la diversité et du dynamisme de la création littéraire contemporaine de la Russie : des auteurs reconnus internationalement, mais également de nouveaux talents, émergents et prometteurs.

« Les liens historiques, culturels et littéraires entre la France et la Russie sont privilégiés, uniques même. Nos littératures, et au-delà nos cultures, s’écoutent et se répondent. L’édition 2018 du Salon Livre Paris célébrera ce dialogue intense entre les lettres de nos deux pays. »

« La littérature russe de ces dernières années est devenue nettement plus métaphysique. Elle redevient cette littérature à laquelle le monde entier est habitué, celle de Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov.
Si vous voulez connaître la Russie plus en profondeur, lisez sa littérature. »
Evguéni Vodolazkine, écrivain

Liste des écrivains russes au Salon 2018

 

Narinai Abgaryan romancière d’origine arménienne. Elle vit à Moscou depuis 1993, mais sa terre natale exerce une profonde influence sur son œuvre littéraire.
Son roman autobiographique Maniounia (Astrel, Saint-Pétersbourg, 2010-2012) la révèle aux lecteurs russes. Il est suivi de sept autres, dont deux ont été traduits en français : Dans mon cœur à jamais (Astrel, Saint-Pétersbourg, 2014), Et du ciel tombèrent trois pommes (Astrel, Saint-Pétersbourg, 2015).

Piotr Alechkovski est archéologue de formation. À ce titre, il a travaillé à la restauration de nombreux monuments de la vieille ville de Novgorod et dans les monastères du Nord de la Russie.
Il fait ses débuts en littérature en 1989. Très vite, ses romans et récits sont finalistes de prix prestigieux. Son roman La Forteresse(AST, 2015), dont le héros principal est un archéologue, lui vaut le Booker russe en 2016. Le Poisson (AST, 2017) regroupe trois récits dans lesquels, comme dans toute l’œuvre de l’écrivain, se reflète l’intérêt d’Alechkovski pour les traditions populaires et culturelles de l’espace russe, dans lesquels, aussi, les grandes questions du passé rejoignent celles du présent.

Pavel Bassinski est né dans la région de Volgograd. Après des études à l’université de Saratov et à l’Institut de Littérature Gorki (Moscou), il se fait connaître comme critique littéraire à partir de 1981.
Sa reconstruction méticuleuse de la « fuite de Tolstoï » (le grand écrivain, alors âgé de 82 ans, quitte son domaine patrimonial pour une destination inconnue), lui vaut, en 2010, le prix Bolchaïa kniga.
Les articles et les essais de Pavel Bassinski, non traduits à ce jour en français, sont d’une haute tenue littéraire et d’une grande exigence scientifique, tout en témoignant d’une profonde originalité.

Irina Bogatyreva née en 1982 à Kazan, a grandi à Oulianovsk et vit actuellement à Moscou où elle a fait ses études à l’Institut de littérature. Lauréate de nombreux prix littéraires, notamment du Booker russe des étudiants, du prix Gontcharov, et du prix Mikhalkov, elle est l’auteur de cinq livres. Camarade Anna, à paraître en mars 2018 aux Éditions Albin Michel, est son premier roman traduit en français.

Sur le Stand : ALBIN MICHEL pour son livre “Camarade Anna (en librairie le 1er mars 2018)

Iouri Bouïda est né dans la région de Kaliningrad, « exclave » russe au cœur de la mer Baltique. Il est bien connu des lecteurs français. Nombre de ses romans et recueils de nouvelles ont été traduits.
Certains sont parus en français avant d’être publiés en russe : Le Train zéro (Don Domino, 1994 à l’étranger, Eksmo, 2017) ; Yermo(2002 ; première publication en Russie, Eksmo 2013, avec la mention : « Découverte des éditions Gallimard ») ; Potemkine ou le Troisième Cœur (revue Znamia, 2008) ; La Mouette au sang bleu(revue Znamia, 2011) ; La Fiancée prussienne et autres nouvelles(revue Znamia, 2011) ; Épître à madame ma main gauche et autres histoires (Eksmo, 2014).

Sergueï Chargounov, est écrivain, journaliste, député à la Douma depuis 2016. Fils de prêtre orthodoxe, il a onze ans quand disparaît l’URSS. Très jeune, il s’engage en politique, proche du parti contestataire d’Edward Limonov.
Il reste aujourd’hui dans la même mouvance et dirige avec Zakhar Prilepine le journal en ligne La presse libre. Après un premier échec à la députation, il voyage à travers la Russie, notamment dans le Caucase. De cette quête résulte un livre, Livre sans photographies (Alpina non fiction, 2011). Un autre de ses livres, 1993 (AST, 2013), dans lequel il étudie le caractère cyclique de l’histoire russe à travers une famille moscovite, est également publié en français.

Vladimir Charov est docteur en histoire, essayiste, romancier. Il explore dans ses romans les profondeurs géographiques, sociales, religieuses et historiques de la Russie depuis le XVIIe siècle. Ses personnages ont, de la révolution russe, une vision eschatologique que l’auteur, bien que généralement enclin à la dérision, considère sans véritable ironie.
Vladimir Charov est lauréat des prix Bolchaïa kniga et Booker. Il a été traduit dans de nombreuses langues. Outre l’écriture, il fait régulièrement des conférences sur l’histoire, la littérature et la culture russe dans les plus grandes universités occidentales. On trouvera en français Les répétitions (première édition 1992, dernière édition AST), Avant et pendant (première édition 1993, dernière édition AST), La vieille petite fille (première édition 1998, dernière édition AST), Soyez comme les enfants (première édition 2008, dernière édition AST).

Alice Danchokh a enseigné le français dans de prestigieuses écoles supérieures de Moscou et collabore aujourd’hui régulièrement au journal Literaturnaïa gazeta. Elle est l’auteur de plusieurs livres qui ont connu le succès en Russie, dont un sur Florence (Ou Nikitskikh Vorot, 2017). Pour chacun d’eux, elle adopte un point de vue original sur le sujet qui l’occupe.

Dans Souvenirs culinaires d’une enfance heureuse (Ou Nikitskikh Vorot, 2015 ; réédition Nouveaux Angles, Moscou, 2018), son premier livre traduit en français, elle dépeint la vie en Union soviétique dans les années 1950-1970, sous un angle inhabituel : la vie quotidienne de sa famille, les gourmandises de toutes sortes que lui préparaient ses grands-mères et tantes lorsqu’elle était enfant. Le récit, en apparence léger (agrémenté de recettes familiales), est d’une agréable sensualité et plus profond qu’il n’y paraît.

Lev Danilkine, journaliste et écrivain, est l’un des critiques littéraires qui fait le plus autorité en Russie. Il a notamment travaillé comme rédacteur en chef à Playboy (édition russe), a été responsable de la rubrique « Livres » au journal Vedomosti de même qu’au magazine Aficha. Il est aujourd’hui responsable du service « Culture » au Journal de Russie (Rossiïskaïa gazeta).
Membre, tour à tour, du jury de nombreux prix littéraires parmi les plus prestigieux, il est également l’auteur de biographies appréciées du public et de la critique. On retiendra celles consacrées à Iouri Gagarine (Molodaïa gvardia, 2011), qui lui a valu le prix Alexandre Nevski) et à Vladimir Lénine (Molodaïa gvardia, 2017), nommée pour le prix Bolchaïa kniga.

Dmitri Danilov est écrivain et journaliste. Il s’attaque avec un humour décapant aux banalités du quotidien, si familières qu’on ne les remarque plus. Son ironie jubilatoire trouve ses cibles à Moscou comme dans n’importe quelle autre ville du monde ou encore dans une mystérieuse ville de N. (voir son roman Description d’une ville – Astrel, 2012).
Il n’y a encore aucune traduction française des romans de Dmitri Danilov. Son Il y a plus important que le foot (Ripol-Klassik, 2015) est traduit en italien.

Sacha Filipenko est un jeune auteur biélorusse, né en 1984. Croix rouges est son quatrième roman paru en russe et le premier publié en français aux éditions des Syrtes.

Maria Galina est un auteur de fiction et de science-fiction. Elle est aussi poète, critique littéraire et traductrice d’auteurs américains. La qualité et la diversité de son œuvre lui ont valu d’être lauréate de plusieurs prix importants.
Née à Kalinine/Tver, elle a passé son enfance et sa jeunesse en Ukraine, étudié la biologie marine à l’université d’Odessa, puis participé à des expéditions consacrées aux problèmes environnementaux. En 1995, elle renonce à la biologie pour l’écriture. Elle vit à Moscou depuis 1987. L’Organisation (Мalaïa Gloucha, Eksmo, 2009) est le premier de ses romans traduit en français.

Dmitri Gloukhovski est né à Moscou. Après avoir étudié les relations internationales à l’université de Jérusalem, il a travaillé pour différentes chaînes de télévision russes et étrangères, dont Euronews. Il parle six langues.
En 2002, il propose son premier roman, Métro 2033, à différents éditeurs russes et essuie refus sur refus. Il le publie alors sur internet, en accès direct. Ce roman, conçu par l’auteur alors qu’il était au lycée et écrit lorsqu’il était étudiant, obtient un tel succès que les propositions éditoriales se multiplient.
Spécialisé dans le roman dystopique et de science-fiction, Dmitri Gloukhovski poursuit sa série « Métro », avec Métro 2034 (AST, 2009) et Métro 2035 (AST, 2015), mais il publie également d’autres titres, les romans Sumerki (Populiarnoïe izdanie, 2007), Futu.re(AST, 2015), et le recueil Nouvelles de la mère patrie (AST, 2010).

Vassili Golovanov, après des études de journalisme à Moscou, travaille pour les journaux, revues et magazines les plus importants de la capitale. Il publie une biographie de l’anarchiste Nestor Makhno (Molodaïa gvardia, 2008).
Ses essais et récits lui valent d’être lauréat des prix décernés par les revues Novy mir et Droujba Narodov. Il se voit également décerner le prix « Iasnaïa Poliana – XXIe siècle ». Les livres de Vassili Golovanov sont inclassables, oscillant entre le journal intime, le carnet de voyage, la géopétique, le mythe, la fable. Les meilleurs exemples en sont sans doute Éloge des voyages insensés (Ostrov, Vagrius, 2002) et Espace et labyrinthes (NLO, 2008). La version française du premier a été plusieurs fois primée en France.

Olga Gromova, bibliothécaire, écrivain, est rédactrice en chef du journal Biblioteka v chkole (« La Bibliothèque à l’école »).
Son premier ouvrage, Une enfant en sucre (KompasGuide, 2013) est en Russie un événement littéraire et connaît plusieurs éditions : il se fonde sur le récit d’un personnage réel, Stella Noudolskaïa, qui, en tant que fille de « traître à la Patrie », se retrouve avec sa mère derrière les barbelés dans l’URSS des « Purges » et de Staline, au cours des années 1930-1940. Véritable roman d’éducation, le livre a frappé les esprits, notamment par ce qu’il dit de la liberté et de la dignité.

Andreï Guelassimov, scénariste, romancier, est originaire d’Irkoutsk. Après des études littéraires, il suit des cours de mise en scène à l’Institut d’études théâtrales de Moscou. Il enseigne à l’université de Iakoutsk, au département de littérature anglaise (il a soutenu une thèse sur Oscar Wilde), avant de se consacrer à l’écriture.
Il est lauréat de nombreux prix en Russie et à l’étranger. Nombre de ses romans sont traduits en français: Fox Mulder a une tête de cochon (OGI, 2001), La Soif (revue Oktiabr, 2002), Rachel (revue Oktiabr, 2003), L’Année du mensonge (OGI, 2003, Prix Russophonie 2008 pour la version française), Les Dieux de la steppe (Eksmo, 2008).

Gouzel Iakhina est née à Kazan (Tatarstan). Après des études d’anglais et d’allemand, elle se spécialise dans le cinéma et l’écriture de scénarios.
Son roman Zouleikha ouvre les yeux (AST, 2015), qui évoque la dékoulakisation stalinienne au Tatarstan, reçoit un accueil triomphal en Russie. En France, la critique est plus qu’élogieuse et la version française du roman est nommée pour le prix Médicis étranger 2017. Gouzel Iakhina vit aujourd’hui à Moscou.

Alexeï Ivanov est né à Gorki (aujourd’hui Nijni-Novgorod). Sa famille s’installe bientôt à Perm et c’est dans l’Oural qu’il grandit et fait ses études. En 1990 Alexeï Ivanov débute en littérature. Il est lauréat de nombreux prix régionaux et nationaux. Deux de ses romans se situent dans une ville qui rappelle à bien des égards Ekaterinbourg (Sverdlovsk, au temps de l’URSS).
Les livres d’Alexeï Ivanov sont noirs – rien, aucun travers humain, social ou politique n’échappe à leur auteur – mais si proches de la réalité qu’ils se confondent avec elle. Le géographe a bu son globe(Vagrius, 1997, AST, 2014) a été porté à l’écran. Le film éponyme a été primé au Festival du film russe d’Honfleur en 2013.

Iouri Koublanovski est poète, essayiste, critique d’art. Ses premières publications de poésie en russe datent de 1970. Après des études à la faculté d’histoire de l’université de Moscou, il travaille au musée du monastère (et du camp) des Solovki où, dit-il, « il a reconstruit pour lui-même le cauchemar de la vie carcérale».
Les ennuis commencent lorsque, en 1975, Iouri Koublanovski publie une lettre ouverte à l’occasion du deuxième anniversaire de l’expulsion d’Alexandre Soljénitsyne. Il émigre en 1982, s’installe à Paris, puis, en 1986, à Munich, avant de regagner la Russie en 1990. Il joue dans l’émigration un rôle éditorial, culturel et moral important.
Il est, depuis son retour, régulièrement publié en Russie. Son recueil poétique Crépuscule d’impressionniste (revue Novy mir, 2018) rassemble, traduits en français, tous les poèmes de l’auteur consacrés à la France, à son histoire révolutionnaire, aux héros de la Vendée.

Vadim Levental, auteur de fictions, est originaire de Leningrad/Saint-Pétersbourg. Après avoir beaucoup voyagé et fait toutes sortes de « petits boulots », il est aujourd’hui rédacteur pour la maison d’éditions Limbus Press.
Il remplit en outre les fonctions de secrétaire général du prix Natsionalny Bestseller. Le destin de Macha Regina, son premier roman (Lenizdat, 2014), a été qualifié par le Guardian de « roman d’apprentissage postmoderne ».

Dmitri Lipskerov, né en 1964, est l’auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et de plusieurs romans qui lui ont acquis une popularité exceptionnelle et le statut d’un des écrivains les plus marquants de la Russie actuelle. Souvent comparé à Gabriel García Márquez et à Viktor Pélévine, Lipskerov est un représentant remarquable du réalisme magique, offrant une lecture de l’état des choses dans le pays à travers des images saisissantes où le surnaturel se mêle au poétique, au grotesque et au baroque.

Alexandra Litvina est historienne et auteur du livre L’AppartementUn siècle d’histoire russe (Samokat, 2017), Anna Desnitskaïa en est l’illustratrice. Les deux auteurs ont l’habitude de travailler ensemble sur de beaux projets, dont la cohérence entre le texte et l’image ne peut être mise en doute.
Une famille : les Mouromtsev. En 1902, ses membres emménagent dans leur nouvel appartement. Le lecteur y entre avec eux et n’en ressortira qu’en 2002. Il y verra l’évolution des objets au fil du temps et, à travers eux, celle de la famille et du pays tout entier.

Alexeï Makouchinski est le fils de l’écrivain bien connu Anatoli Rybakov. Il vit en Allemagne depuis 1992, où il est professeur agrégé de l’Institut d’études slaves à l’université de Mayence. Spécialiste de littérature, il est aussi traducteur de l’allemand et de l’anglais.
Ses premiers textes en prose paraissent en 1998. Très remarqués, ses trois grands romans, Max (Martis, 1998), La Ville dans la vallée(Aleteïa, Saint-Pétersbourg, 2013) et Un bateau pour l’Argentine(revue Znamia, 2013 ; Eksmo, 2014) ont été finalistes et lauréats de plusieurs prix. Élégante, la prose d’Alexeï Makouchinski résonne d’échos des littératures européennes, mais aussi des romans russes du XIXe siècle.

Vladislav Otrochenko descend d’une importante lignée de cosaques du Don. Journaliste, enseignant, il séjourne en Italie et fait des conférences en France.
Il débute en littérature dès 1987. Il est lauréat, notamment, du prix littéraire italien Grinzane Cavour (2004) et son recueil d’essais-nouvelles Apologie du mensonge gratuit (éd. Olga Morozova, 2013) est déclaré Meilleur livre de l’année 2014 à Berlin.
Entre perception réaliste et mythique de ses origines, comme dans Mes treize oncles (Vremia, 2007), et exploration des grands textes universels, l’œuvre de Vladislav Otrochenko, se jouant de l’espace et du temps, est une interrogation permanente sur le réel et l’histoire.

Ludmila Oulitskaïa est née en 1943 au sud de l’Oural. Elle grandit à Moscou où elle suit des études de biologie à l’université, avant d’y obtenir une chaire de génétique qu’elle perd pour avoir soutenu des auteurs de samizdat. Elle se consacre alors à l’écriture, d’abord de pièces de théâtre et de scénarios, puis exclusivement à la littérature. Ses premiers récits parurent dans des revues à Moscou.
Dès la fin des années 1980, elle est traduite en français et publiée chez Gallimard. Son premier roman Sonietchka, paru dans Novy mir en 1992, a reçu en 1996 le prix Médicis Étranger. Depuis, seize de ses oeuvres de fiction sont parues chez Gallimard. Son dernier roman, L’Échelle de Jacob, y paraîtra en mars, ainsi que sa dernière pièce de théâtre, Confitures russes.

Zakhar Prilepine, après des études à l’université de Nijni-Novgorod, devient commandant dans les troupes spéciales (OMON) et se bat en Tchétchénie entre 1996 et 1999. Il se lance ensuite dans le journalisme, puis, en 2003, dans la littérature.
En une dizaine d’années, il publie nombre de romans, récits, poèmes, essais. Beaucoup de ses œuvres sont traduites en français depuis Pathologies (éd. Andreïevski flag, 2004) jusqu’à L’Archipel des Solovki (AST, 2014), en passant, entre autres, par San’ka (Ad Marginem, 2006), Des chaussures pleines de vodka chaude (AST, 2008), Le singe noir (AST, 2011), Journal d’Ukraine(AST, 2016)…
Son engagement politique l’a conduit, depuis 1996, à se rapprocher de l’écrivain Edward Limonov et du Parti national-bolchevique. Zakhar Prilepine est finaliste et lauréat de nombreux prix en Russie, parmi les plus prestigieux.

Victor Remizov, né à Saratov, publie des nouvelles, puis des romans, Volia Volnaïa (AST, 2014) et La Tentation (Arsis-Books, 2016). Auparavant, après des études de géologie, il se tourne vers les langues étrangères.
Il travaille d’abord comme géomètre dans la taïga, puis comme journaliste et enseignant de littérature russe. Ses premiers romans sont très remarqués et lui valent d’être nommé à de prestigieux prix en Russie.

Roman Sentchine, romancier, critique littéraire, est né et a grandi en Sibérie. Ses récits du quotidien et des difficultés de toutes sortes auxquelles se heurtent des gens simples lui valent d’être considéré comme l’un des maîtres du « Nouveau Réalisme » dans la littérature russe.
Ses romans Les Eltychev (Eksmo, 2009) et La Zone d’inondation (AST, 2015) ont figuré sur les listes des plus grands prix littéraires en Russie.

Olga Slavnikova est née à Sverdlovsk (aujourd’hui Ekaterinbourg). D’abord journaliste, elle se consacre ensuite entièrement à la littérature. Ses romans lui valent des prix prestigieux tant en Russie qu’à l’étranger, dont le Booker russe en 2006 pour 2017 (Vagrius, 2006), et sont traduits dans de nombreuses langues.
Outre 2017, on trouvera en français : L’immortel (Vagrius, 2001), La tête légère (AST, Harvest, Astrel, 2011). Le recueil L’amour dans le wagon 7 (AST, Astrel, 2008) est en cours de traduction. Olga Slavnikova mêle magistralement fantastique, mythe, fresque historique, tragi-comique, et se joue des archétypes.

Alexandre Sneguirev est né à Moscou. Après des études d’architecture qu’il abandonne assez vite, il voyage de par le monde, exerçant tous les métiers. Son premier roman paru en français, Je ris parce que je t’aime (Neftianaïa Venera, aujourd’hui édité par Eksmo) inspiré de sa propre vie, lui a valu cette critique du Figaro littéraire : « Un premier roman à l’intrigue et au titre merveilleux ». Vera parmi les hommes, son nouvel ouvrage, paraîtra quant à lui en mars.
L’écrivain a été nommé à de nombreux prix littéraires, dont le prestigieux Booker Prize 2015 pour son roman Vera (Eksmo).

Marina Stepnova est nouvelliste et romancière, poète et traductrice. Née dans la région de Toula, elle a grandi à Moscou où elle vit encore aujourd’hui.
Le Big Book Prize a été attribué à son roman Les Femmes de Lazare (AST, 2011), également nommé pour plusieurs autres prix, dont le Russian Booker PrizeLeçons d’Italie (Bezbojny pereoulok, AST, 2014) est son second roman traduit en français.

Yana Vagner est romancière. Moscovite, bilingue dès l’enfance (sa mère est tchèque), elle travaille comme interprète, animatrice de radio, puis s’occupe de logistique, ce qui lui permet de voyager, notamment en Afrique. Son premier roman, Vongozero (Eksmo, 2011) est finaliste du Grand Prix des Lectrices de Elle en 2015.
En 2016, la suite de Vongozero, Le Lac, également très remarquée en France, est finaliste du Prix des Nouvelles Voix du Polar PocketL’Hôtel (AST, 2017) est son troisième roman publié en français.

Alexeï Varlamov est un auteur de nouvelles et de romans : Alexandre ou la vie éclatée (Lokh, Molodaïa gvardia, 2002), L’Esprit du loup (AST, 2015). Il est également connu pour ses biographies de grands écrivains, tels que Mikhaïl Boulgakov (Molodaïa gvardia, 2012). Les prix dont il a été lauréat sont presque aussi nombreux que ses œuvres.
Moscovite, Alexeï Varlamov est chercheur en histoire de la littérature. Depuis 2011, il est rédacteur en chef de la revue Études littéraires.

Evgueni Vodolazkine, né à Kiev, est médiéviste, chercheur à l’Académie des sciences de Russie. Ses premiers romans lui valent une reconnaissance immédiate.
Son roman Les quatre vies d’Arséni (Lavr, AST, 2013) entraîne le lecteur dans la Russie du Moyen Âge. Son roman L’aviateur (AST, 2016), qui évoque les Solovki, paraîtra prochainement en français. Evgueni Vodolazkine vit aujourd’hui à Saint-Pétersbourg.

GRANDS ENTRETIENS SUR LE PAVILLON DE LA RUSSIE (G80) AVEC :

• Zakhar Prilepine (L’Archipel des Solovki, Actes Sud) le samedi 17 mars à 15h
• Yana Vagner (Vongozero, éditions Mirobole) le 17 mars à 13h
• Dmitry Glukhovsky (Sumerki, L’Atalante) le vendredi 16 mars à 15h30
• Gouzel Iakhina (Zouleikha ouvre les yeux, Noir sur blanc) le 17 mars à 16h
• Iouri Bouïda (Voleur, espion, assassin, Gallimard) le dimanche 18 mars à 15h
• Vladislav Otrochenko (Apologie du mensonge gratuit, Verdier) le 17 mars à 17h
avec de nombreux autres auteurs invités.

Retrouvez les temps forts sur le stand russe (G80) : CLIQUEZ

DATES, HORAIRES ET ACCÈS

Vendredi 16 mars de 10h à 20h

Samedi 17 mars de 10h à 20h

Dimanche 18 mars de 10h à 19h

Lundi 19 mars de 9h à 19h * (Accès réservé aux professionnels de 9h à 12h(
ouverture au public à partir de 12h.

Porte de Versailles – Pavillon 1 – Paris, France

 

 

12
Mar

Art russe à la Foire de Châtou

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

96ème Foire de Châtou

“Hommage à la Russie”

du 9 au 18 mars 2018

 La plus ancienne et célèbre foire de France ouvrira ses portes sur l’île des Impressionnistes à Chatou. Cette 96 ème édition présentera l’histoire de la Russie à travers son art : la littérature, la peinture, la sculpture ou encore la joaillerie.

Pipe d’Alexandre 1er.

400 exposants seront installés sur l’île des Impressionnistes. Organisé par le Syndicat national du commerce de l’antiquité, de l’occasion et des galeries d’art moderne et contemporain (Sncao-ga), la Foire de Chatou accueille plusieurs stands proposant tout un tas d’objets en lien avec la Russie.

 

Ours amoureux, Lavroff

« L’art russe est accessible pour nous et particulièrement intéressant. Son histoire est tellement riche qu’on peut montrer tout plein de belles choses : des meubles peints, des boîtes à cigares, des tasses à vodka en cuivre… Si vous prenez l’art culinaire, l’art de la table, les vêtements, les Matriochkas, ces poupées russes aux multiples visages, sans parler des peintres et les grands écrivains. »

Des livres, des dessins, des objets nombreux rappelleront la culture littéraire russe avec Alexandre Pouchkine, Léon Tolstoï, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski ou encore sa richesse musicale avec les grands compositeurs comme Prokofiev, Stravinsky ou encore Tchaïkovski.

 

L’Ile des Impressionnistes, 78400  Châtou

Horaires : de 10h à 19h

Tarif: 6€

Conférence d’Andreï Korliakov

“L’Emigration russe-Le destin des brigades du Corps Expéditionnaire russe en France “

 DIMANCHE 4 FÉVRIER À 11H Salle Pierrotet

Mairie du Vème arrondissement de Paris

Stand Ymca-Press-Les Éditeurs Réunis

Exposition de photos de 1917-1919, LES BRIGADES RUSSES DU CORPS EXPÉDITIONNAIRE EN FRANCE ET À SALONIQUE, LA RÉVOLUTION, ET APRÈS !….

Andrei Korliakov est une personne très spéciale et extraordinaire. Si vous avez l’occasion de parler quelque peu avec lui, vous en serez aisément convaincu. Pour cela, il faut entrer vers 17 heures dans la librairie des Éditeurs Réunis (YMCA-PRESS) rue de la Montagne-Sainte-Geneviève à Paris. 


Arrivé en France en 1991, ce qu’il ne pouvait même pas supposer au cours de sa vie en Union soviétique, il étudie à la Faculté d’Histoire de la Sorbonne et se met à collectionner des photos des émigrés de Russie. Il est le dernier des émigrés. Du moins, c’est ce que l’on peut penser en regardant sa page Facebook. Il collectionne les photos des émigrés russes entre les années 1917 à 1991, l’année où il est parti d’URSS. Chacun a son cadre temporel et son histoire. Curieusement, son histoire se trouve dans ces photos et en ce temps-là. Quand il vous propose de monter à l’étage du magasin pour prendre un verre de vin et bavarder, dans la mesure où c’est le lieu d’échange de pas mal de personnes intéressantes russes, il n’est pas aisé d’imaginer que cette personne si sociable a travaillé pendant dix-huit mois seize heures par jour, sans repos, sans vacances, pour amasser le matériel, écrire et publier son premier grand album. 


C’est un solitaire. On s’en aperçoit rapidement car quelque chose vous empêche d’en approchez trop près, comme si vous éprouviez, à ses côtés, le poids des volumes qu’il transporte. Quelque part à travers le temps, et tout seul.
Il en a déjà publié beaucoup et, chaque fois, c’est de nouveau l’Histoire et des histoires.

Chacun de ces volumes comporte des centaines de photos trouvées chez des héritiers, des descendants, des collectionneurs et dans des musées, découvertes chez des libraires ou des bouquinistes – y compris ceux que l’on trouve le long de la Seine – et sur les marchés aux puces. 


Chacun témoigne d’une certaine expérience de la vie à Paris, de recherches, de connaissances, de rencontres inattendues ou sollicitées, d’espérances, de déceptions, de trouvailles, d’automne et d’hiver, de printemps et d’été. 


De quoi sont faits les livres ? Andrei Korliakov fait en sorte que tout soit cohérent. Et, finalement, il en fait quelque chose d’unique. Ces livres ne sont pas faits sur commande, ils ne font pas partie d’une collection d’éditeur ou d’un programme de subventions : il travaille à ses risques et périls ; ce sont comme des pièces d’art uniques sorties de son atelier parisien et, quand il écrit, quand il raconte, quand il étudie la vie des émigrés d’après les photos, il y est, il est là-bas parmi ces émigrés qui louent une pièce à trois, qui travaillent par équipes comme chauffeurs de taxis et qui, le soir, vêtus d’une redingote noire, avec plastron blanc et nœud papillon, se rendent « chez les leurs » à une réunion.
Pourquoi est-il là-bas ? Pourquoi la vie de ces personnes, dispersées par le temps, compte-t-elle tellement pour lui et qu’est-ce qui le pousse à rassembler les traces de cette pénible histoire de l’émigration, déjà à moitié oubliée ? 

Mais la vie du «Valet de carreau» et du «Monde de l’art», ici, à Paris, s’est entrelacée avec la vie de tout autres gens et d’autres groupes que, là-bas, en Russie, ils n’avaient aucune chance de croiser ; elle a acquis la nouvelle silhouette d’un monde complètement étrange, d’un phénomène étrange : l’émigration russe. 


Andrei Korliakov observe ce monde de l’intérieur, il revit cette histoire dans sa propre vie, il lui donne la possibilité de se montrer aujourd’hui à nous comme un tout qui intègre à la fois deux Paris, deux époques, deux Russies. C’est en cela que consiste la particularité de ses livres : ils sont très vivants et très personnels. Et ce n’est pas uniquement parce que, sur un grand nombre de photos, figurent les dédicaces de ceux que nous voyons, de Stravinski et Remizov à Berdiaev et Prokoudine-Gorski. Non seulement les photos portent la trace des personnes concernées mais, placées côte à côte, elles se parlent, créent comme un entretien, une sorte d’échange qu’Andrei Korliakov soutient par ses efforts, une conversation qui, probablement n’a jamais eu lieu dans la vraie vie. Et, sur chaque photo, il extrait une histoire particulière qui la relie à d’autres personnes, uniquement au moyen de la photographie.
La singularité de sa façon de faire consiste à étudier l’Histoire au moyen de l’histoire des photos, lesquelles, pour une raison mystérieuse, se mettent à parler, à montrer la vie non pas suivant les circuits historiques mais d’une façon curieusement différente, de façon terrestre.
Et cette abondance factuelle dans laquelle sombre toute historiographie, ne l’ébranle nullement ; à l’inverse, il traite avec joie toutes les circonstances concrètes, le fond qui, pour tous ceux qui y ont participé, n’était pas du tout un fond.
Chaque tome, est la création d’un moyen particulier de parler, de relier les documents et, en vous plongeant dans chaque volume, vous oubliez inévitablement le temps, vous êtes happés par le passé.
Chaque tome est incommensurable, on ne peut pas le lire d’une traite, l’étudier, se souvenir de tout; on peut le feuilleter chaque fois comme la première fois et, en fonction de ce que vous cherchez, faire sans cesse de nouvelles découvertes et acquérir de nouvelles motivations. C’est tellement vivant, si proche, ce n’est pas quelque part là-bas… et on se dit soudain qu’il faut lire Chmelev.
Il est regrettable que ces albums soient absents de Russie ; il est dommage que, dans la Russie actuelle, la plupart de ces photos soient inconnues.
Et, finalement, pour les gens qui vivent en Russie, il semble que ce monde apparent continue de rester de l’autre côté, de rester inconnu, inexistant. Et c’est étrange. Chaque volume mérite une grande exposition individuelle, un exposé, une conférence de presse. Car, en effet, chaque volume est un événement qui, jusqu’ici, reste dans l’ombre, ce qui ne lui enlève pas le caractère d’événement. 


À Paris, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, il faut trouver la librairie d’YMCA-PRESS et y entrer vers 17 heures pour qu’Andrei Korliakov vous raconte quelque chose sur l’histoire de l’une des photographies. Et, après, il se peut qu’il vous propose de boire un verre avec lui, là-haut, à l’étage, après avoir grimpé l’escalier grinçant qui a vu passer tant de monde bien connu. À tout moment, vous pourriez en avoir l’impression”. Dimitri Novikov

Plus de renseignements: CLIQUEZ

 

Mairie Vème

1 place du Panthéon, 75005 Paris

10
Déc

Concert russe et arménien à L’Haÿ les Roses

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Concert-Spectacle Unique

Dimanche 17 décembre 2017 à 17h

Auditorium Espace Culturel Dispan de Floran

 

L‘Ensemble Vocal Eole, particulièrement dynamique, est composé de chanteurs de différentes origines, issus des conservatoires d’Ile de France, dont celui de Fresnes, et de l’atelier lyrique d’Hermineh Yerissian. L’ensemble est aussi constitué de solistes fidèles à l’esprit insufflé par Hermineh Yérissian qui l’a créé en 1992.

En faisant des tournées en Ile de France, ainsi qu’en province (Bourgogne, Auvergne, Pays de Loire) depuis vingt ans, la troupe a démontré son éclectisme et son aisance à aborder tous les répertoires.

Actuellement l’ensemble se produit principalement dans des programmes de musique sacrée sans oublier le chant folklorique de différents pays.

Cet ensemble a été le premier à donner des concerts de musique arménienne avec des chanteurs ne parlant pas l’arménien.

 

La Compagnie Yeraz héritière d’une tradition populaire et rurale, la danse est une composante indissociable de la culture arménienne. Elle appartient au génie artistique ancestral des Arméniens dont la transmission s’est effectuée à travers les siècles pour s’épanouir aujourd’hui, hors des frontières de l’Arménie.

Pour préserver ce riche patrimoine, des chorégraphes de renom ont entrepris en Arménie, depuis les années 70, un minutieux travail de recueil des pas et des thèmes selon les régions. Par la suite, ces danses ont été chorégraphiées et présentées sur scène par les différents Ensembles d’Etat d’Arménie. La Compagnie de danse YERAZ, créée en 2000 à Alfortville (France), a pour directrice artistique la chorégraphe Christina Galstian- Agoudjian.

La démarche artistique de la Compagnie est fondée sur une double exigence : préserver et transmettre le riche répertoire de la danse arménienne, tout en laissant une large place à la création originale. Le répertoire de YERAZ est composé de chorégraphies largement inspirées des thèmes puisés dans les traditions, légendes et Histoire arméniennes.

Son originalité réside dans une approche scénique d’inspiration parfois contemporaine, délivrée des modèles classiques préexistants, pour s’ouvrir à des choix artistiques novateurs intégrant tradition et modernité. La danse arménienne est ici réappropriée, réinventée, perpétuant ainsi l’héritage d’un art toujours vivant.

 

Natacha & Nuits des Princes avec ses arrangements généreux donnent à chaque instrument aux timbres complémentaires : balalaïka et domra russes, contrebasse guitare classique et guitare à cordes acier – l’occasion de trouver leur place naturelle et de développer leurs registres singuliers suaves.et attaqués, amplifiés par la contrebasse.

Au fil des années, Natacha & Nuits de Princes s’est installé dans la maturité d’un son de groupe identifiable, chose pas si courante. Peut-être y faut-il autant d’amitié que de musicalité. Un beau son acoustique d’instrument à cordes qui, avec la voix prenante, simple et enveloppante de Natacha, est propre à exprimer une tonalité de tendresse, d’enfance, de mélancolie, de gravité, puis d’humour et de swing mais aussi de calme et de légèreté ; tonalité peu abordée me semble-t-il dans notre société agitée, mais qui, d’après l’accueil et le plaisir visible du public, n’en correspond pas moins à un profond besoin.

Ces cinq instrumentistes délicats et virtuoses n’oublient jamais qu’ils doivent ce bonheur de jeu, certes à leur formation classique ou jazzistique, mais aussi à cette source précieuse des chansons slaves de référence, passionnément sentimentales, faites de récits poignants, de célébration de la nature, révoltes contre le ciel, fatalisme ravageur, candeur et noblesse, courage et pauvreté, désespoir, sauvagerie, poésie, ivresse et infinie douceur. Les Russes restent les musiciens les plus nuancés parce que pour eux la musique est l’état de l‘âme (pour moi, c’est pareil). Une mélodie, une interprétation, une chanson est l’occasion d’un plaisir sérieux et complexe, d’un bonheur incontestable, fugace mais consistant. Ainsi, que se passe-t-il lors d’un concert de Natacha & Nuits de Princes ? Eh bien ! On est là. Tout simplement. Présent et amoureux. (Bernard Davois)

Plus de renseignements sur Natacha et Nuits des Princes: (CLIQUEZ)

Auditorium Espace Culturel Dispan de Floran
11, rue des Jardins, L’Haÿ les Roses
Renseignements-réservations : 01 46 15 78 78
Administration : 01 46 15 78 85
L’équipement est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Tarifs: Normal 20€, réduit 17€

Renseignements et réservation: 06 24 33 35 86 & 06 07 93 §65 89

 

8
Déc

Vente Art & Histoire Russes par Collin du Bocage,

   Publié par: artcorusse   dans Informations

 

2017 fait écho à deux événements dont l’on a abondamment parlé ces derniers temps : l’instauration des relations diplomatiques entre la Russie et la France, en 1717 ; et les deux révolutions (la libérale & la bolchévique) qui en 1917 ébranlèrent la Russie et émurent le monde.

Voyage en 9 étapes

Le conservatoire des icônes,

La Vierge Bogolioubskaya. Kazan, 1835. Peinture sur bois. Oklad en argent & vermeil ciselés. 35,5 x 31 cm.

Poinçons: Maître-orfèvre : ТГ,  essayeur : М•У / 1835 (Mikhaïl Oussov (Михаил Усов) Titre : 84, ville : Kazan. Inscription au pointillé : весу 132 зо (132 zolotniki, correspondant au poids actuel).

Scènes de la vie du Christ. Russie, vers 1900. Peinture sur bois. 45 x 37 cm. Au dos, inscription au crayon, évoquant un certain Prokofev.

Le palais des Souverains,

Nikolaï Dmitrievitch Dmitriev Orenbourgski (1837-1898). Séjour de Pierre le Grand à Paris. Le tout jeune Louis XV rend visite à l’Empereur, dans l’hôtel de Lesdiguières (1717). Lavis rehaussé à la gouache (32 x 22,5 cm à la vue) ; dans un cadre vitré de bois doré, sommé d’une large palmette rocaille. Légende en russe, sur deux lignes. Signé en bas à gauche. L’empereur de Russie, Pierre le Grand, en visite à Paris, séjournait à l’hôtel de Lesdiguières, dans le Marais, ne voulant pas user des appartements mis à sa disposition au Louvre. Le jeune roi Louis XV, âgé de sept ans, vint lui rendre visite (10 mai 1717). Sa Majesté Czarienne, porté par son naturel très afable et direct, prit alors le jeune roi dans ses bras. Cette embrassade peu protocolaire émut les personnes présentes, et restera dans les mémoires comme le moment-clé qui inaugura les relations cordiales entre la France et la Russie, dont nous commémorons cette année le troisième centenaire.

 

D’après Anton Lossenko. Vladimir et Rogneda. Manufacture impériale de tapisserie de Saint Pétersbourg, 1797. Tapisserie (212 x 176 cm). Localisation et date (?) en bas à droite. Cette tapisserie n’a pas de bordure ; elle était probablement destinée à être disposée dans un cadre ou dans une boiserie. Légers manques et eflochages, surtout dans la partie basse. Provenance : cette tapisserie, confectionnée en 1797, fut donnée par l’empereur Paul à sa flle la grande duchesse Alexandra Pavlovna (1783-1801), à l’occasion de son mariage (1799) avec l’archiduc Joseph d’Autriche, comte palatin de Hongrie (1776-1847). Elle resta en Hongrie jusqu’au milieu du XXe siècle. Anton Lossenko peignit cette scène en 1770 pour obtenir le titre d’académicien des Beaux-Arts de Saint Pétersbourg. Elle fut acquise par l’impératrice Catherine II, et est actuellement conservée au Musée Russe de Saint Pétersbourg. Evoquant la légende du prince Vladimir (958-1015), cette tapisserie témoigne de l’intérêt porté à cette époque à l’histoire russe ancienne. La manufacture impériale de tapisserie fut fondée par Pierre le Grand, à son retour d’Europe, et fut confée à des tissiers français. Notre tapisserie est répertoriée dans les archives de la Manufacture ; un tissage réduit (141 x 101 cm) fut réalisé en 1823 (actuellement conservé à l’Ermitage). Il s’agit assurément de la plus belle des tapisseries de la Manufacture impériale, en mains privées.

 

Vassili Nikitine. Coupe couverte en argent & vermeil, aux efigies, chifre & armes de l’impératrice Elisabeth Petrovna. Moscou, vers 1741-1761. Argent. Poids total (timbale, couvercle & prise) : 634,53 g. Hauteur totale : 28,7 cm. Hauteur de la timbale : 14 cm. Hauteur de la prise : 11 cm. Diamètre au buvant : 11 cm. Diamètre du pied : 8,5 cm.

Reposant sur un piédouche circulaire lisse, le corps du gobelet, légèrement évasé, est embouti & reciselé d’un riche décor de majesté : trois médaillons (efgie en buste vers la droite ; aigle impériale couronnée, frappée de l’écu au Saint Georges ; chifre EP couronné), séparés d’une étoile luisante à huit rais en pointe de diamant, et de bouquets de feurs & fruits ; dans la partie basse délimitée d’un double flet, trois petits médaillons ovales entourés de rameaux, alternés par rapport aux grands, à décor allégoraique aviaire (cygne & cygnon voguant ; aigle volant vers le soleil ; oiseau plongeant vers les ondes), séparés d’une pareille étoile mais d’à peine moindre taille. Le couvercle présente sur sa doucine trois étoiles comme ci-dessus, également réparties et séparant des bouquets de feurs & rinceaux ; la partie supérieure est couverte de larges rinceaux feuillagés ; la haute prise, fxée au couvercle par une vis à écrou, prend la forme d’un balustre sommé de l’aigle impériale couronnée.

L’intérieur de la coupe et du couvercle est entièrement vermeillé. L’inscription « 1ф 53 з » correspond au poids de l’objet, exprimé dans les mesures russes alors en usage (funt et zolotnik). 1 funt  53 zolotniki équivalent à 636 grammes (poids actuel de l’objet).

Grand verre sur pied, à l’aigle bicéphale impériale portant au cœur le chifre de l’impératrice Elisabeth Ière. Saint Pétersbourg, Manufacture impériale de verre, vers 1750. Verre soufé à la bouche, moulé & facetté, à trois parties : paraison ébauchée à la mailloche & tournée, base à onze facettes aboutissant à une double goutte (elle aussi facetée), jambe en poire renversée moulée à facettes ; large pied circulaire formé à la rouquette (bris de canne au-dessous). 20,7 x 10 cm. Sur l’avant de la paraison, vaste décor gravé : dans un entour de rinceaux feuris, l’aigle bicéphale, sommée des trois couronnes crucifères, tient à sénestre le globe crucifère & à dextre le sceptre ; sur son cœur, un médaillon est frappé du chifre EP I (Elisabeth I Petrovna).

Bouteille de forme “Bordeaux”, contenant un madère sec de Crimée. Crimée, 1905. Verre soufé. 30,5 cm. Cachet à l’aigle impériale, du palais impérial de Livadia. Bouchon couvert de cire. Le vignoble qui a donné ce porto se trouvait en Crimée. Il fut produit à partir de 1892. Ce fut un des vins préférés de Nicolas II. Provenance : caves de l’Empereur de Russie, au palais de Livadia ; transfert vers 1922 dans les caves de Massandra ; vente Sotheby’s, à Londres, 2 avril 1990.

Assiette à grand décor de l’ordre de Saint Alexandre Nievsky. Moscou, Verbilki, Manufacture de Gardner, 1778-1780. Porcelaine dorée et peinte. 23,5 cm. Chifre de Gardner, dans la pâte.

Le cabinet d’argenterie, du XVIIIe au XXe s.,

Andréi Guérassimov (Gerasimov). Théière en argent & vermeil, à vaste décor marin (mouvements de vagues, coquilles, décor rocaille, bec en gueule de dauphin). Moscou, 1762. Poids : 945,85 g. 22 x 22 x 16 cm.

Poiçon du maître-orfèvre : АГ (Andréi Guérassimov)

Vassili Semionov. Confiturier avec un ensemble de douze petites cuillères en argent, à manche torsadé, intérieur du cuilleron en vermeil, dos niellé à l’image d’églises russes. Moscou, 1880.

Pince à sucre en argent. Russie, fin du XIXe s. 13,5 cm. Poids : 56,35 g. Atelier: Carl Fabergé (К. ФАБЕРЖЕ), avec  aigle impériale.

Plateau en argent ciselé, et ses douze tcharkas. Moscou, 1880. Diamètre 29 cm. Poids total : 1119,64 g. Maître-orfèvre : СИ (S. M. Iconnikov).

Le garde-meuble,

Cofret en placage d’os sur lames de mica & âme de bois ; à haut couvercle à pans et surélévation. Russie, Kholmogory, région d’Arkhangelsk, 1819. 11 x 26 x 17 cm. Plaques d’os pleines ou ajourées, laissant transparaître des lames de mica colorées par en-dessous. Monogrammé IHB et daté 1819.

Elena Polenova. Petit cabinet mural en bois sculpté, dans le style néo-russe : le registre supérieur, ajouré à gauche d’une logia à une colonne, ouvre à droite d’une porte polychrome ; le registre inférieur ouvre tout du long d’une tirette, vers la droite. 45,5 x 38 x 16 cm. Elena Dmitrievna Polenova (1850-1898), sœur du peintre Vassili Polenov, fut l’une des grandes fgures du renouveau de l’art populaire russe. Elle travailla en particulier dans l’atelier d’Abramtsevo, près de Mocou. Le musée d’Orsay possède depuis 2013 un cabinet de cet artiste.

Marchand vêtu d’un paletot bleu, la tête couverte d’un chapeau noir ; poings sur les hanches. Verbilki, Gardner, vers 1810-1830. Porcelaine peinte et dorée. 13 cm. En creux dans la pâte : marque de Garner ; Saint Georges portant le numéro 8.

Attribué à Natalia Danko. Pipe en porcelaine dorée et peinte, à l’efgie d’un prince & d’une princesse des légendes russes. Russie, probablement Pétrograd-Léningrad, vers 1920. 13,5 cm.

La galerie des hommes illustres,

Nicolas Jacques. Portrait du comte Nikita Petrovitch Panine. Paris, 1817. Miniature sur ivoire. 8,2 x 6,6 cm. Dans son cadre en bronze doré ciselé. Signé et daté sur le bord droit « Jacques 1817 ». Au dos, étiquette ancienne identifant le modèle (erreur sur le prénom). Un portrait très ressemblant, peint par Mansion (André Léon Larue) en 1822, est reproduit dans les Portraits russes des XVIIIe et XIXe siècles, édités par le grand-duc Nicolas Mikhailovitch (Saint Pétersbourg, 1905-1909), pl. LXXVII, n° 159. Nikita Pétrovitch Panine (1770-1837), diplomate russe, major-général, vice-chancelier (1799), est surtout connu pour avoir trempé dans l’assassinat de l’empereur Paul (1801). En 1817-1818, il voyageait en Europe. Nicolas Jacques (1780-1844) étudia dans l’atelier de David, et se consacra à la miniature sur les conseils d’Isabey. Très apprécié, il portraitura les membres de familles souveraines & aristocratiques.

Peintre russe. Portrait du général-major Ivan Ivanovitch Mickelson (Michelson), en uniforme militaire, arborant de cordon & la plaque de l’ordre de Saint André, la croix de Saint Georges (3e classe), et la croix de Saint Stanislas. Vers 1778-1790. Huile sur toile. 64 x 46,5 cm. Dans un cadre de bois doré. Ivan Michelson (1735-1807), ofcier des Armées impériales, est connu pour sa victoire sur Emilien Pougatchov qui avait soulevé la Sibérie contre l’autorité de l’impératrice Catherine II. Ce portrait, très récemment découvert & identifé, n’était connu, jusqu’à nos jours, que par une gravure de Gabriel Scorodoumov.

Ecole russe. Portrait d’un homme de qualité, en buste, de profl. Vers 1800. Verre églomisé. 6 cm. Dans un cadre de bois noirci. Il porte de nombreuses décorations : le cordon, la plaque et la croix de Saint Alexandre Nievski, la plaque et la croix de Saint Vladimir, la croix de Saint Georges, la croix de Malte.

Paire d’épaulettes du colonel Gleb Vassilievitch Bourlakof, commandant la division d’artillerie Alexeevski dans l’armée de Wrangel. Joint : • une épaulette de stabs-capitaine • deux épaulettes de poroutchik (lieutenant) • cinq paires d’épaulettes de polkovnik (colonel). Provenance : colonel Bourlakof (1888-1958).

Le mémorial des Troubles de 1917 (centenaire des révolutions),

Liasses d’actions et d’emprunts russes. 1880, 1890, 1894, 1906, 1909, 1914 (chemins de fer). « De nombreux Français avaient souscrit à ces emprunts émanant de l’Etat russe, et garantis (au moins moralement) par l’Etat français. En 1918, le gouvernement (révolutionnaire) russe versa au gouvernement (républicain) français l’intégralité de la somme qui était due aux emprunteurs français. Les descendants de ceux-ci attendent toujours que la république “française” leur rende l’argent. » (Paul Laruche)

Georges Plékhanof (Guéorgy Plekhanov). Lettre autographe signée ; en français. Nervi, 6 mars 1907. Deux bi-feuillets in-8° (6 pages). Il répond à la question de son correspondant : « Assistons-nous à une dissolution ou à une évolution de l’idée religieuse et du sentiment religieux ? ». Se plaçant sur le point de vue de l’évolution sociale, il reformule la question : « La dissolution de l’idée religieuse n’est-elle pas le terme nécessaire de son évolution ? ». Constant l’alliance de la religion et de la morale, Plékhanof la voit condamnée à disparaître de par les progrès de l’esprit humain. « L’explication scientifque des phénomènes est forcément matérialiste ». La religion disparaissant, la morale sera indépendante. Toutefois, « il y aura certainement des survivances qui engendreront des conceptions plus ou moins bâtardes, mi-spiritualistes, mi-matérialistes, du monde ».

Gueorguy Tchitchérine (sous le pseudonyme de A. Ornatsky). Lettre signée (trois lignes autographes), en russe, aux tovarichs du parti à Anvers. 17 V 1910. Un feuillet in-4° (deux pages), à l’en-tête du Parti socialiste démocrate ouvrier de Russie (bureau central des groupes à l’étranger). Après avoir parlé des revenus et des dépenses du parti, Tchitchérine ajoute trois lignes autographes au sujet du report de la date à laquelle le camarade Tria devait faire un exposé sur la révolution perse et la participation des camarades caucasiens. Après avoir participé à la subversion de la Russie impériale, Guéorguy Tchitchérine devint ministre des afaires étrangères du régime bolchevique puis soviétique. Il était issu d’une famille aristocratique, comme bon nombre de révolutionnaires (tant français que russes).

L’atelier des peintres et illustrateurs

Dmitri Moor. Affiche de caricature contre le général-baron de Wrangel : {Wrangel est encore vivant. Bats-le sans pitié }. [Juillet 1922]. Typographie MGSNKh. N° 102. 68 x 48 cm. Armée d’un glaive, l’Armée Rouge s’apprête à frapper l’Armée Blanche (on lit les noms de Dénikine, Wrangel, Youdénitch & Kotlchak), dans la région de Donetsk (Donbass). Coup de glaive à la marge supérieure

Alexandre Blok. Les Douze. Paris, Editon d’art La Cible, 1920. Un volume in-4°, broché. Traduit du russe par Serge Romof. 27 illustrations d’après les dessins de Michel Larionow. A la première garde, longue dédicace manuscrite signée. Joint : Invitation au vernissage des expositions N. Gontcharova (théâtre, 29 mai 1952) et M. Larionov & N. Gontcharova (peintures, 11 juin 1952), Carton triptyque.

L’atelier des peintres et illustrateurs

Alexandre Benois. Projet de décoration pour l’opéra Faust, au théâtre de la Scala à Milan. 1948. Encre, crayon et aquarelle sur feuille (21,7 x 32 cm) ; monté sur carton. Signé à l’encre, en français, daté et localisé, en bas à gauche ; daté en bas à droite (« 5. X. 48 »). Au dos, au crayon, signé, daté et titré « Faust II. Esquisse de la version défnitive ».

Dmitri Stelletsky (1875-1947). Les quatre soleils, ou quatre princes. 1940. Gouache sur papier (39 x 78 cm à la vue) ; dans son cadre vitré d’origine. Signé & daté en bas à gauche. Cette scène des « quatre soleils », ou « quatre princes », s’inspire du chant du prince Igor qui est le plus ancien texte poétique russe (XIIe siècle). Ces quatre princes sont Igor, Vsevolod, Sviatoslav Olgovitch et Vladimir Igorevitch ; ils furent fait prisonnniers par les Polovtsés lors de la campagne menée par le prince Igor contre ce peuple, en 1185. Dans cet épisode, les nuages couvraient le ciel, et la pluie tombait comme des fèches.

Erté (Roman Tirtof). Modèle de coifure féminine. Paris, vers 1920-1930. Encre sur papier (25 x 19 cm).

Léandre Vaillat. Olga Spessivtzeva, ballerine, en marge des Ballets Russes et des Ballets de l’Opéra de Paris. Paris, Compagnie française des arts graphiques, 1944. Un volume in-4°, en feuilles sous chemise et emboîtage. Illustré de six gravures de Bouchêne. Tiré à 518 exemplaires, celui-ci n° 41. Ex-libris de Serge Ernst et de Dimitri Bouchène. Au justifcatif, huit lignes autographes de Dmitri Bouchène : « Cet exemplaire est unique. Il contient six nouvelles gouaches variantes de celles que j’avais faites pour ce livre, peintes par moi pardessus les bois gravés. Dmitry Bouchène ». En efet, tous les bois gravés présents dans ce livre (bois pleine page, lettrine, sous-titre au faux-titre) sont surpeints à la gouache. Très bel exemplaire, unique de par les gouaches de Dmitri Bouchène.

Alexandre Pouchkine. Boris Godounov. Paris, la Pléiade, 1925. Un volume in-4°, broché. Traduction de J. Schifrin. Illustrations de Vassili Choukhaef. Tiré à 430 exemplaires.

Alexandre Pouchkine. {Conte du pêcheur et du poisson}. Péterbourg & Berlin, Z. I. Grjebine, 1922. Un volume in-4°, sous sa couverture rigide illustrée. Dessins de Vl. Konachévitch. Sur le titre, dédicace manuscrite, en russe, de Grjébine à Kirotchka (novembre 1922).

 La chambre des écrivains, 

Mikhaïl Lermontov. Copie manuscrite de son célèbre poème licencieux Oulancha (la femme du Ulhan). 1834. Un bi-feuillet in-folio (deux pages). Copie d’époque, d’une main inconnue. La dent des rats a dévoré quelques lettres marginales. A l’Ecole de Cavalerie où le jeune Mikhaïl Lermontov (1814-1841) était inscrit (1832-1834), les élèves constituaient chaque semaine, en un seul exemplaire, un recueil de poèmes, récits & dessins que chacun composait et remettait en original. Le jeune Lermontov était assidu à ce divertissement, et composa un grand nombre de poèmes, dont la plupart ont disparu depuis lors. Le poème Oulancha, écrit au cours de l’année 1834, fut immédiatement apprécié par les autres élèves, qui en frent des copies pour le difuser. L’aspect licencieux du texte ft bannir son auteur de la bonne société pétersbourgeoise. Nous présentons ici l’une de ces copies d’époque, où les passages les plus crus furent omis ; il s’agit probablement de la plus ancienne copie conservée de nos jours, et la seule disponible en mains privées.

Alexis Remizof. • Reçu signé, à V. F. Zeeler, de la somme de 500 francs. 17 janvier 1943. • Mot à Vladimir Féodorovitch Zeeler, lui demandant sa carte de membre [de l’Union des journalistes & écrivains russes]. 1946.

Feodor Ivanovitch Chaliapine. Ensemble de neuf négatifs photographiques représentant la famille et les amis de Chaliapine, à Saint Jean de Luz et à Biarritz. Vers 1930.

la bibliothèque

Alexandre Pouchkine. {Œuvres}. Pétrograd, Brokhaus-Efron, 1909-1915. Six volumes in-4°, demi chagrin à coins, médaillon à l’efgie de Pouchkine sur le premier plat, dos à nerfs.

Général A. P. Bogaevsky. {Mémoires, 1918. La campagne de Glace}. New-York, Musée de combattants Blancs, 1963. Un volume in-8°, broché.

Le passé militaire. Paris, Association des Cadets, 1957-1974. Cinquante-trois numéros in-4°, brochés (entre le n° 24, de mai 1957, au n° 129, de septembre 1974). Joint : {Recueil de la poésie militaire russe}. Paris, Association des Cadets, 1957. In-4°, broché.

Plus de renseignements: (CLIQUEZ)

Salle Paris, Drouot – salle 6

9 rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu Drouot

 

11
Nov

VII festival «Soirées du cinéma russe de Bordeaux»

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

VIIème Festival du Cinéma Russe

Bordeaux

Mercredi 29 novembre au samedi 4 décembre 2017

VIIème édition du festival « Soirées du cinéma russe de Bordeaux » organisé dans le cadre de la coopération Bordeaux – Saint-Pétersbourg par l’Association Centre des Festivals France-Russie et l’Association Slave de l’Université Bordeaux Montaigne.

Ce projet est mis en œuvre avec le soutien de la Ville de Bordeaux, La Direction de la Jeunesse de la Région Nouvelle Aquitaine, l’Agence régionale ECLA, l’Université Bordeaux Montaigne, le CROUS de Bordeaux et l’Université de Bordeaux ainsi que les partenaires russes : Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris, l’Ambassade de Russie en France, la Commission gouvernementale pour les Compatriotes à l’Étranger.

Créées en 2009 par une équipe de jeunes enthousiastes de l’Université Bordeaux Montaigne, pleins d’initiatives, ouverts au nouveau monde de la culture, de l’art et du cinéma, les « Soirées du cinéma russe à Bordeaux » sont portées par une motivation, celle de promouvoir la culture internationale à Bordeaux.

Le Festival « Soirées du cinéma russe de Bordeaux » offre au public aquitain une occasion unique de visionner des films slaves très rarement, voire jamais, projetés en France, d’apprendre l’histoire et la culture à travers le cinéma.

Mercredi 29 novembre 2017, Cinéma Le Festival, Begles (151 Boulevard Albert 1er, 33130 Bègles)

21.00
CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DU FESTIVAL en partenariat AVEC LE FESTIVAL « LES NUITS MAGIQUES »

Film « Switchcraft »Réalisation : Konstantin BRONZIT (Константин БРОНЗИТ) Images : Irina ERCHOVA (Ирина ЕРШОВА)
Production : Zis Production, Russie, 1995, 8 mn – Couleur, Sans paroles, animationChaque fois que la lumière était éteinte, le petit rat faisait son apparition … Et cela malgré la présence du chat!

Film « Le Dieu »Réalisation : Konstantin BRONZIT (Константин БРОНЗИТ)
Production : Melnitsa, Russie, 2003, 5 mn – Couleur, Sans paroles, animationUn dieu en lutte avec une mouche…

Film « Histoire de toilettes – histoire d’amour »Réalisation : Konstantin BRONZIT (Константин БРОНЗИТ)
Production : Melnitsa, Russie, 2006, 10 mn – Sans paroles, animationL’amour est souvent inattendu. Personne n’est surpris s’il éclot au travail, même si le lieu est insolite ! Ainsi, pourquoi ne porterait-on pas un regard tendre sur une dame pipi seule et triste qui recherche l’âme sœur ?

Film « Le chat et la renarde »Réalisation : Konstantin BRONZIT (Константин БРОНЗИТ)
Production : Studio d’animation Pilot, Melnitsa, Russie, 2004, 13 mn – Couleur, animationUn chat abandonné par son maître dans les bois fait connaissance avec une renarde.
Pour obtenir d’elle le gîte et le couvert, il lui fait croire qu’il est le gouverneur de Sibérie.

Film « Au bout du monde »Réalisation : Konstantin BRONZIT (Константин БРОНЗИТ),
Production : Studio de films d’animation “Melnitsa”, Russie, 2014, 4 mnLes aventures d’une maison à l’équilibre fragile. Posée sur le pic d’une colline, elle balance alternativement de droite à gauche au grand dam de la famille de paysans qui l’occupe.

Film « Nous ne pouvons pas vivre sans le cosmos »Réalisation : Konstantin BRONZIT (Константин БРОНЗИТ),
Production : Studio de films d’animation “Melnitsa”, Russie, 2014, 4 mnDeux amis rêvent d’aller dans le cosmos et font tout pour atteindre leur but. Mais le film ne parle pas seulement du cosmos et des rêves… La complicité est mise en avant, l’entraide, mais aussi le rêve d’un destin.

En présence du réalisateur des films d’animation, lauréat d’OSCAR Konstantin BRONZITKonstantin Bronzit est né le 12 avril 1965 à Saint-Pétersbourg. En 1983, il termine ses études à l’Académie des Beaux-Arts et, de 1985 à 1990, il collabore comme animateur dans un studio de film de sciences populaires. C’est dans ce studio qu’il crée son premier court-métrage, Le rond-point. Depuis 1988, il montre un fort intérêt pour l’illustration destinée à des revues et des journaux russes. En 1994, il reçoit son diplôme de Hautes Études de scénariste et metteur en scène avec Fjodor Khitruk à Moscou. Son film le plus connu, Au bout du monde, est réalisé au Studio Folimage. Il est à noter également que Konstantin Bronzit est membre des académies de cinéma russe, français et américain

 

Jeudi 30 novembre Lycée Camille Jullian (29 Rue de la Croix Blanche, 33074 Bordeaux)

15.00 Master – Class pour les lycéens et les élèves des collèges qui apprennent le russe
16.00 Programme Nouveau cinéma Russie
Cinéma Utopia (5 Place Camille Jullian, 33000 Bordeaux)

Programme Nouveau cinéma Russie

Film « Aliocha Popovitch et Tougarine Zmeï » (sous-titres français)Réalisation : Konstantin BRONZIT (Константин БРОНЗИТ)
Production : CTB, Melnitsa, Russie, 2004, 75 mn – Couleur, animationAliocha Popovitch est le prototype du héros légendaire populaire. Il est l’un des trois chevaliers des bylines (contes épiques de Russie chantés, datant du moyen âge et transmis oralement par des bardes) avec Ilia Mouromets et Dobrynia Nikititch. Fils de prêtre (pope, d’où Popovitch), originaire du Nord russe, pas très fort, mais très malin, il n’hésite pas à tromper les adversaires qu’il ne peut vaincre par la force. Sa naissance magique est accompagnée par le tonnerre. Très jeune, il est capable de se tenir à cheval et de manier l’épée. Il part très tôt dans le vaste monde. Ses plaisanteries ne sont pas toujours fines et son plus grand exploit est l’anéantissement du monstre Tougarin Smeï qui voulait s’emparer de Kiev. Source : www.ctb.ruRencontre avec le réalisateur de films d’animation, lauréat d’OSCAR Konstantin BRONZITCinéma Utopia (5 Place Camille Jullian, 33000 Bordeaux)

 

20.15 Programme Nouveau cinéma Russie

Film « Une vie à l’étroit »Kantemir BALAGOV, 2017, Russie, 1h58

Ce film a été présenté au Festival de Cannes en 2017 dans la sélection Un Certain Regard1998, Nalchik, Nord Caucase, Russie. Ilana, 24 ans, travaille dans le garage de son père pour l’aider à joindre les deux bouts. Un soir, la famille et les amis se réunissent pour célébrer les fiançailles de son jeune frère David. Dans la nuit, David et sa fiancée sont kidnappés et une rançon réclamée. Au sein de cette communauté juive repliée sur elle-même, appeler la police est exclu. Comment faire pour réunir la somme nécessaire et sauver David ? Ilana et ses parents, chacun à leur façon, iront au bout de leur choix, au risque de bouleverser l’équilibre familial.Présentation du film et analyse critique par la spécialiste du cinéma russe Irina PAVLOVA, Saint Pétersbourg

Vendredi 1 décembre Cinéma Le Festival, Begles (151 Boulevard Albert 1er, 33130 Bègles)

15h00 Rencontre avec Konstantin BRONZIT, réalisateur Cinéma Utopia (5 Place Camille Jullian, 33000 Bordeaux)
« Peinture Vivante – Ateliers Cinéma »
Atelier animé par le réalisateur de Saint – Petersbourg acteur Konstantin Bronzit qui présentera la technique de pose de la voix pour les films d’animation. Les Ateliers Cinéma du festival ont pour objectif d’approfondir les connaissances des étudiants en études cinématographiques de Bordeaux des pratiques de la création du cinéma contemporain
Rencontre avec Konstantin BRONZIT, réalisateur
18h00 Programme Nouveau cinéma Russie
Film « Classe à part » d’ Ivan TVERDOVSKI Drame, 2014, Russie, 1h25
Lena, adolescente en fauteuil roulant, a enfin l’occasion d’étudier dans un lycée « normal », dans une classe pour handicapés. Au contact des autres, elle se sent enfin vivante, découvre l’amitié, l’amour, mais aussi la violence.
Présentation du film par le réalisateur Ivan Tverdovski
20h00 Master-Classe avec Ivan TVERDOVSKI
Né en 1988 à Moscou (Russie), il obtient en 2011 son diplôme de l’Institut national de la cinématographie Guerassimov de Moscou. Ses courts et longs métrages documentaires reçoivent de nombreux prix en Russie et dans des festivals internationaux. Il est responsable des courts métrages russes au Festival de Moscou. Le film Class à part est inspiré du roman éponyme de la psychologue Ekaterina Murashova, est son premier long métrage de fiction.
Simeone dell’Arte (10 Place Camille Jullian, 33000 Bordeaux)

21 h

 

Dasha Baskakova « Musique du monde/Nu Russian Songs »Chanteuse, auteur-compositrice interprète. Sibérienne de naissance et bordelaise d’adoption, slave dans l’âme et française de cœur, Dasha Baskakova est décidément une artiste à part, à cheval entre deux cultures et un bon millier d’aspirations qui ne connaissent pas de frontières

Samedi  2 décembre Institut du journalisme Bordeaux Aquitaine (1 rue Jacques Ellul 33080 BORDEAUX Cedex)

10h00 Billets
Cinéma Documentaire
Film « Tableaux saints » d’Ella Tukharelli, 44 m
Un film sur la contrebande d’anciennes icônes russes. Dans les années 1970, à Berlin-Ouest, parmi les contrebandiers, l’expression «conduire des planches à travers la rivière» était courante. Cela faisait référence à la contrebande de vieilles icônes russes de l’Union soviétique à l’Ouest, à travers la Spree et le mur de Berlin. Comment la contrebande d’icônes orthodoxes est-elle devenue une affaire criminelle lucrative et qu’est-elle devenue aujourd’hui?
Présentation par le producteur Alexandre Dukov
11h00 Billets
Présentation du film « Zoya Kosmodemianskaia» d’Olga et Alexey TOVMA, 25m
Présentation du film qui raconte la courte vie de l’écolière moscovite Zoe Kosmodemyanskaya qui, au début de la Grande Guerre patriotique, est devenue saboteur partisan et exécutée par les Allemands dans le village de Petrishchevo près de Moscou en novembre 1941. Pour son exploit on lui a attribué à titre posthume le titre de héros de l’Union Soviétique.
Le tournage aura lieu en 2018.
Présentation par un journaliste Alexandre Dukov ainsi que l’équipe de tournage
12.00 Billets
Classique du cinéma Russe
Film « Le Bras en diamants » de Leonid Gaidai, URSS, 1968, 100 mn, Couleur
Dans une petite ville du littoral sud, agit une bande de trafiquants de devises dirigée par le Chef et son aide Graf. Ce dernier, chargé d’une mission du Chef, part en voyage touristique à l’étranger et se trouve en compagnie du paisible et modeste économiste Semion Semionovitch. Les événements vont se poursuivre de telle façon que Graf ne peut absolument plus se séparer de son nouvel ami sans faillir à sa mission…
14h00 Billets
Compétition « Le monde vu par les jeunes »
Thème 2017 – « In Ciné Veritas »
Film « Parallèle des siècles » de Vladimir BAZYNKOV, 25 min
C’est un film qui n’est pas sur la foi, mais sur les gens. Les gens ne changent pas facilement, au premier échec. Ce n’est qu’après avoir commis de multiples erreurs et péchés qu’une personne peut changer. Ce film n’est pas religieux au sens premier du terme. Il questionne les spectateurs sur la foi, sur l’idée que chaque personne est toujours récompensée selon ses paroles et ses actes. Usant de motifs bibliques dans sa dramaturgie, l’auteur du film veut mettre ses contemporains face à une vérité simple mais selon lui très importante: le destin donne toujours à chacun une chance de changer.
Présentation par l’auteur du film Vladimir BAZYNKOV
Film « Papa, au revoir » de Ksenia BASKAKOVA, 25 min
Alexandre, un riche homme d’affaires, perd son père. Cet événement est le choc le plus puissant de sa vie. Après une série d’actions impulsives, Alexander se rend dans son village natal où il a vécu avant de déménager à Moscou, afin de se souvenir de son enfance et de son père.
Présentation par l’auteur du film Ksenia BASKAKOVA
Cinéma Utopia (5 Place Camille Jullian, 33000 Bordeaux)
11h00
Programme « ECLA: Focus sur la Région »
Jeunes réalisateurs français primés en Russie
Ce programme est conçu en partenariat avec l’action culturelle de l’Agence régionale ECLA, Films soutenus par la Région Nouvelle-Aquitaine.
Film « Peau-Rouge »
Maya HAFFAR, 2017, France, court-métrage, fiction, 24 min
Un été caniculaire, au milieu de nulle part. Une petite équipe est envoyée en pleine forêt pour implanter le tracé d’une voie, en amont d’un chantier d’aménagement routier. Diane, topographe et seule femme du groupe, émet des doutes quant à la faisabilité des travaux.
Film « Et là-bas souffle le vent »
Laetitia MIKLES, 2015, France, documentaire, 59 min
Des chemins, Laurent Pariente en a suivi de toutes sortes. Le chemin tortueux de la fugue, très jeune. Puis, très vite, les chemins obliques de la création plastique. Laurent a offert aux spectateurs des parcours labyrinthiques dans lesquels perdre pied. Un jour, Laurent Pariente a bifurqué : il est devenu chef cuisinier à New York. Pour lui, ces tracés multiples forment un seul et même parcours ; il continue de creuser le même sillon de la création, et de l’émerveillement.
Présentation et débat en présence des réalisatrices Laetitia Mikles et Maya Haffar
15h00
Programme spécial « ECLA: Focus sur la Région »
Film « Gorki – Tchekhov, 1900 »
Fabrice CAZENEUVE France, 2016, 1h20
Programme est créé en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Agence régionale ÉCLA.
Après avoir longtemps baroudé, Gorki se lance dans la littérature et envoie ses premiers textes à Tchekhov, qu’il admire, pour qu’il lui donne son avis sincère. Celui-ci répond aussitôt, une correspondance s’engage sur la littérature et le sens de la vie, avec des mots tout simples. Dans cet échange se noue une forte amitié.
Le film tourné dans les paysages de l’île d’Oléron et au théâtre d’Ardoise est interprété par deux jeunes actrices qui s’engagent elles aussi sur le chemin de la création.
Présentation et débat en présence du réalisateur Fabrice Cazeneuve et de la comédienne Mathilde Cazeneuve
Institut du journalisme Bordeaux Aquitaine (1 rue Jacques Ellul 33080 BORDEAUX Cedex)
CLUB POUR LES ENFANTS
15h30 Billets
ATELIERS ET DÉMONSTRATIONS
• Poupées traditionnelles russes par Anna Trofimova
• Fabrication de décoration de Noël par Irina Malachkina
• Atelier « Portrait » par Lena Tereshonok
• Atelier de couture pour les petites princesses par Olga Buzinova
• Atelier de la création des cartes postales par Oksana Sultanbekova
Démonstration des arts martiaux par Marshal SAVCHUK
Champion d’Europe en combat SAMBO (WCSF),
Champion du Monde de Greppling (WFMC, Allemagne).
Entraîneur émérite de la Russie au combat Sambo (WCSF)
16h30
Film « Aliocha Popovitch et Tougarine Zmeï »
17h30
Exposition « Aquitaine vue par les Jeunes »
Remise des diplômes aux participants
École de dessin « Atelier de Lena »
Institut du journalisme Bordeaux Aquitaine (1 rue Jacques Ellul 33080 BORDEAUX Cedex)
NOUVEAU CINEMA RUSSE
19h00 Billets
Film « Rock » d’Ivan CHAKHNAZAROV Russie, 2016, fiction, 1h30
Ce “roadmovie” raconte l’histoire de trois musiciens de rock de province, partis à Moscou pour participer à une émission de radio. Ce voyage devient l’aventure la plus grande, la plus brillante, la plus dangereuse et la plus inoubliable de leur vie. Le mot «rock» dans le titre du film fait référence non seulement au style musical, mais aussi au « destin ». Les auteurs du film ont voulu partager le sentiment de faire partie d’une force appartenant à un autre monde. Ce sentiment est ce qui conduit les hommes. Cette force influe sur leur parcours professionnel et personnel.
Présentation du film et analyse critique
par la spécialiste du cinéma russe Irina PAVLOVA
21h00 Billets
Film « Arythmie » de Boris KHLEBNIKOV, 2017, 1h56 min
Le Grand Prix au Sochi International Film Festival Kinotavr 2017
Oleg est un médecin talentueux, qui travaille au SAMU. Il se presse de patient en patient, conscient qu’il peut sauver des vies. Son succès rend le monde meilleur, c’est pourquoi il est prêt à surmonter tous les obstacles, à faire l’impossible. Le reste peut attendre: sa famille, sa carrière, sa vie … Mais qu’est-ce que sa vie? Alors qu’Oleg a sauvé tant d’inconnus, sa femme désespérée a décidé de demander le divorce. Et à l’hôpital, un nouveau patron, qui ne se soucie que des statistiques et des règles, lui mène la vie dure. Mais Oleg, dévoué entièrement à son métier, se précipite toujours pour répondre aux appels des malades, venir à leur secours…. Et qui sait quelle tâche est la plus facile: sauver les autres, ou se sauver soi-même?
Présentation du film et analyse critique

Dimanche 3 décembre Institut du journalisme Bordeaux Aquitaine (1 rue Jacques Ellul 33080 BORDEAUX Cedex)

Cinéma Documentaire
10h00 Billets
« Kamchatka – un guérisseur pour la haine » de Julia Mironova, 2014, Russie, couleur, 44 min
Le journaliste, Viatcheslav Nemyshev a couvert en 1991 la guerre en Tchétchénie pour la TV Russe. 13 ans plus tard, il vit dans une île de l’Est de la Russie, loin de Moscou et des souvenirs de cette période. Il filme la vie quotidienne de l’île, la remontée des saumons, le travail des pêcheurs, tournant parfois l’objectif vers lui-même, tandis que la caméra de Julia Mironova le suit et alterne les scènes de sa vie actuelle et les réminiscences de ses anciens reportages. Si loin qu’on aille, il n’est pas évident d’échapper au cauchemar de la guerre.
11h00 Billets
« Comment devenir une garce » d’Alina Rudnitskaya, 2008, Russie, couleur, 31 m
Des femmes russes participent à des séminaires où un professeur leur enseigne comment séduire les hommes, comment être sexy, comment avoir du succès. Chacune rêve de harponner un millionnaire. Ce tournage est une méthode d’observation. Par moments la camera se fait oublier et les comportements deviennent tout à fait naturels. Ce film pourrait s’appeler « Une bonne comédie documentaire » sur les femmes.
12h00 Billets
« Le cygne solitaire » de Vladimir VOROKOV, ORTK « NAlchik » 2014, 59 mn
Histoire poétique sur la vie d’une danseuse russe Ludmila Tcherina (1924-2004), d’origine circassienne, qui est devenue une grande ballerine, sculpteur, actrice. Elle a laissé une marque brillante dans l’histoire des différents arts, a reçu un certain nombre de prix dans les festivals de films internationaux. Une personne forte et riche, une femme d’une beauté extraordinaire et d’un talent aux multiples facettes, Ludmila Cherina a reçu de nombreuses recompanses en France. Sa vie et ses œuvres sont racontées par ses amis les plus proches: Sophiede Mazeno et Jean-Claude Ancelin.
15.30 Billets

« Marchand de toutes les saisons: le musée virtuel de Sergei Diaghilev » de Svetlana ASTRECOVA, 2017, Russie, 44’
Le film est dédié au créateur de “Monde d’Art ” et des “Saisons Russes” et “Ballets Russes” – Sergei Diaghilev. Le film est conçu comme un voyage à travers un musée « virtuel » où chaque chambre raconte les différentes facettes de l’activité de Diagilev.
Présentation des films par Inna Soukhoveeva
14.00 Billets
Compétition « Le monde vu par les jeunes »
Thème 2017 – « In Ciné Veritas »
«Beaujolais Caucase» d’Alexandre MIROSCHNICHENKO, 20 m
Film-voyage au Caucase, dans la région de la République de Karachaevo Tcherkessia, où sur la montagne de Shoana, à une altitude impressionnante, se trouve une ancienne cathédrale. Construit par les Grecs au IXe siècle, il se trouve au milieu de la République musulmane. “Pourquoi la cathédrale est-elle érigée dans un endroit aussi éloigné? Pour qui? Que vivent et respirent les habitants de cet endroit? Que cherchent-ils? “- l’auteur du court-métrage a essayé de répondre à ces questions et bien d’autres.
Présentation des films par l’auteur du film Alexandre MIROSCHNICHENKO
« Le rêve de la Reine Rouge » de Maria Melnik, 29 min
L’héroïne du film Lera vit une paralysie somnolente. C’est un état où l’esprit se réveille et le corps continu à dormir. Afin d’aider à guérir Lera, nous l’avons amené chez un thérapeute à la session de « conte de fei ». Docteur raconte une histoire basée sur la vie de Lera et fait entré la jeune femme en transe pour l’aider à trouver un moyen de sortir du monde magique de son esprit. Pendant la transe, elle doit faire face à ses peurs et les vaincre.
À PROPOS DE COMPETITION « Monde vue par les Jeunes »
Programme qui, depuis 2012, cherche à promouvoir le travail des jeunes cinéastes français et russes et à valoriser le court-métrage comme forme d’expression artistique à part entière.
Le Jury est composé de partenaires du festival, de spécialistes de la région viticole de Bordeaux et de cinéastes de France et de Russie. Le concours proposera également un Prix du public.
Les gagnants du prix principal (1 cinéaste français et 1 cinéaste russe) recevront le certificat permettant d’effectuer une co-production sur l’histoire de l’un des châteaux de Bordeaux.
Les participants de la compétition « Monde vu par les jeunes »
Action soutenue par Direction de la Jeunesse du Conseil Régional d’Aquitaine.
Maison de l’Autre (19 bis rue Formigé Le Bouscat)
15.00 Billets
Cinéma Documentaire

Film « Le Kremlin. Le cœur sacré de Moscou » d’Aliona Folomeva, 2017, Russie, documentaire, couleur, 1h26min
Un documentaire sur le Kremlin dans lequel le mystère des sanctuaires du Kremlin et leur signification d’état sont révélés. Le spectateur apprendra l’histoire de la spiritualité russe et pourra plonger dans le monde de la sainteté, des traditions, des valeurs qui y sont conservées et transmises de génération en génération. Et aussi découvrir beaucoup de documents inédits : photos, cartes, tableaux et documents des musées historiques et des archives. Le film raconte les structures architecturales les plus célèbres et les plus inaccessibles de la principale résidence gouvernementale de la Russie.
Présentation du film par la réalisatrice Alena Folomeva
Mega CGR Le Français (9 Rue Montesquieu, 33000 Bordeaux)
18h00 Billets
Nouveau Cinéma Russe
Film « L’oiseau » de Ksenia Baskakova, Russie, 2016, 90 mn
« Oleg Ptitsyne est mort », « Oleg Ptitsyne se cache en prison » s’étalent à la une de tous les journaux et magazines. Mais la célèbre rock star à la réputation sulfureuse est juste soignée pour sa tuberculose dans une clinique. Là, s’intéresse à lui Katia, une adolescente qui maltraite tout l’établissement. Même sa mère ne peut avoir le moindre contrôle sur elle. Entre Oleg et Katia se noue une amitié et Oleg décide d’aider la gamine à guérir et à aimer enfin la vie. Cette rencontre fortuite bouleverse leurs deux destins. Après avoir surmonté diverses épreuves, Oleg et Katia entament une nouvelle vie.
Présentation du film par la réalisatrice Ksenia Baskakova
Châteaux dans les environs de Bordeaux ou Cité du Vin

 

20:30 Billets

Cinéma délicieux
Au programme:
– Cocktail-dinatoire
– Animation musicale
– Projection d’une sélection de scènes de cuisine mémorables au cinéma
– Ambiance «cinéma» festive, remplie de bonne humeur et de créativité
La soirée sera animée par
• Le compositeur, pianiste, arrangeur, artiste du peuple de la Russie Levon Oganezov
• L’acteur, réalisateur, chanteur, animateur de télévision, artiste honoré de la Russie Andrey Ankoudinov

Tarif Unique 4 €

Les réservations des places sont à partir de 10 Novembre!!!

Saledi 4 décembre RETROSPECTIVE DES FILMS DE KONSTANTIN LOPUSHANSKI

Konstantin Lopouchanski est né le 12 juin 1947 à Dniepropetrovsk. En 1970, il a terminé des études de violon au conservatoire de Kazan. De 1973 à 1975, il enseigne la musique d’abord au conservatoire de Kazan puis à celui de Léningrad et il fait parallèlement une thèse d’histoire de l’art. En 1978, il obtient le diplôme des Cours supérieurs de formation des scénaristes et réalisateurs. Elève d’Andreï Tarkovski, Lopushanski travaille constamment selon les principes spirituels et esthétiques du maître. Lopushansky n’accepte aucun compromis sous quelque forme que ce soit et surtout par rapport à lui-même. Il met en scène les tâches artistiques les plus complexes, chacun de ses films – preuve d’un travail intellectuel et d’expériences personnelles profondes. Les repères esthétiques du réalisateur sont Ingmar Bergman, Robert Bresson et Kenji Mizoguchi. Le lieu de la recherche spirituelle et artistique est la Russie. “La mission principale du cinéma est de donner un début spirituel au spectateur, de l’aider à se développer en tant qu’individu, de grandir au-dessus de lui-même et d’évaluer adéquatement la société dans laquelle il vit, en soulignant ses défauts. Chaque personne est confrontée à la fois à des valeurs durables (amour, amitié, trahison) et à des cataclysmes universels (guerres, conflits ethniques, faim et pauvreté). Tout cela doit être filmé, c’est avec l’aide de ses instruments qu’il est possible d’attirer l’attention du spectateur sur les problèmes qu’il rencontre dans la vie de tous les jours. “
Université de Bordeaux – Campus Bastide (35 Avenue Abadie, 33100 Bordeaux)
10h30 à 12h30
Rétrospective des classiques du cinéma russe
Film “Lettres d’un homme mort” (en russe : Письма мёртвого человека) de Konstantin LOPOUCHANSKI 1h28min
Lettres d’un homme mort est le journal intime d’un ex prix Nobel adressant des lettres à un fils disparu qu’il croit encore vivant. Le film donne une vision déprimante du monde avec une humanité en voie de disparition. Avec peu de moyens, le réalisateur Konstantin Lopouchanski frappe le spectateur par des images très fortes : les rues bondées de cadavres laissés à l’abandon sous la pluie ; les lieux détruits ; les explosions incessantes. Lettres d’un homme mort présente une poignée de gens tentant de survivre mais qui n’ont plus le goût de vivre dans ce monde dévasté et voué à sa perte. Malgré tout, une lueur d’espoir subsiste avec les enfants qui continuent d’aller de l’avant. Voilà sans conteste une œuvre lancinante mais très riche, à découvrir sans plus tarder. Nicolas Bonnes
14h00 à 16h00
Rétrospective des classiques du cinéma russe
Film « Visiteur du musée » de Konstantin LOPOUCHANSKI, 2h16 min
Après une catastrophe écologique, dans un monde de vestiges et de ruines. Des mutants renouent avec des cultes primitifs dans une pénurie totale.
16h00 à 18h00
Rétrospective des classiques du cinéma russe
Film « Rôle » de Konstantin LOPOUCHANSKI, 2h12 min
Film en noir et blanc sur les événements qui se sont produits à Petrograd au début des années 20 du siècle dernier. L’histoire d’un acteur de talent, un homme habité par les idées de l’Âge d’Argent, et en accord avec celles du symbolisme est prêt à vivre la vie d’un autre, et plus précisément, de l’interpréter comme si c’était un rôle. L’acteur est fait prisonnier par les Rouges, et se trouve ressembler comme deux gouttes d’eau au commandant “Rouge” qui s’apprête à le fusiller. Après la mort du commandant, l’artiste décide de jouer le rôle du mort, selon la nouvelle tendance du théâtre – quand une partie de la communauté théâtrale estimait que le théâtre devait sortir dans la rue, que le théâtre doit se fondre dans la vie.
Présentation du film et analyse critique par la spécialiste du cinéma russe Irina PAVLOVA, Saint Pétersbourg
Institut du journalisme Bordeaux Aquitaine (1 rue Jacques Ellul 33080 BORDEAUX Cedex)
14.00 Billets
Programme des films « Les Vainqueurs »
Film documentaire « KVN. Certificat de naissance », d’Inna TKACHENKO, Russie, 2017. 1h15min
Histoire du jeu télévisé russe KVN (Kloub Veselykh i Nakhodtchivykh), une émission humoristique en URSS puis en Russie. C’est une compétition entre plusieurs équipes d’étudiants représentant chacune leur université respective, qui s’affrontent en se posant ou en répondant à des questions, ou à travers l’interprétation de petites scènes comiques. Cette émission était très novatrice à l’époque de son apparition à la télé dans les années 60, car elle était diffusée en direct et demandait une réaction rapide à des situations données. Le film présentera aussi la vie du journaliste russe Serguei Mouratov qui a inventé ce jeu.
Présentation du film par la veuve de S. Mouratov Marina TOPAZ
15.30
Table ronde « Jeu télévisé : une forme de communication interactive interculturelle »
Héritage créatif de Serguei Alexandrovich Mouratov
La discussion sera consacrée au travail du journaliste russe Serguei Alexandrovitch MOURATOV, réalisateur de films de télévision et l’auteur de nombreux scénarios pour la télévision soviétique et russe. Il est l’un des fondateurs du jeu télévisé russe KVN, concept novateur interactif qui est apparu à la télévision soviétique dans les années 60. Expert russe dans le domaine de la critique télévisée et lui-même critique de cinéma, scénariste, chercheur, professeur de la Faculté de journalisme à l’Université d’état MGU, MOURATOV a écrit de nombreux livres et articles sur l’importance de la profession de journaliste, son rôle social et éthique».
Participants de la discussion
– Marina B. TOPAZ, Peintre, journaliste, veuve de S. Muratov
– Irina VOLKOVA, Dép des médias l’Université Russe d’Amitié des Peuples, Élève de S. Muratov
– Svetlana СHARONOVA, Institut des langues étrangères URAP, Spécialiste de la sociologie du jeu
Salutation Directeur de l’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine Arnaud SCHWARTZ
Modérateur professeur François SIMON
Traduction des articles de S. Mouratov et du film – Natalia KOSAK et Artiom VALIULIN
Mairie de Bordeaux (Place Pey Berland, 33000 Bordeaux)
18.30
CÉRÉMONIE DE CLÔTURE. PRIX ET RÉCOMPENSES.
Mega CGR Le Français (9 Rue Montesquieu, 33000 Bordeaux)
21.00
Film de clôture “Bolchoi” de Valeri Todorovski, Russie, 2017, 132 mn, fiction
Youlia Olchanskaïa, jeune et talentueuse danseuse qui a grandi dans une petite ville minière, a tiré « un billet gagnant » : elle a été remarquée par Pototski, un ancien danseur qui lui prédit un grand avenir de ballerine, digne de la salle la plus prestigieuse du pays. Mais tout diamant brut demande à être taillé et le chemin vers le Bolchoï passe, pour Youlia, par l’école de ballet où elle est prise en charge par une professeure fantasque, la très sévère Galina Beletskaïa. Devenir une étoile exige des sacrifices inouïs et Youlia découvre que le ballet classique, ce ne sont pas seulement les tutus blancs, les loges dorées et les rubans de soie qui glissent. Mais aucun obstacle ne peut arrêter celle qui a un Grand Rêve.
Présentation du film et analyse critique par la spécialiste du cinéma russe Irina PAVLOVA, Saint Pétersbourg

RÉSERVATION DES BILLETS
Téléphone +33 642 00 12 80 Email : cffr@centerfest.ru
www.fr.centerfest.fr/bxfest
Les réservations des places sont à partir de 10 Novembre!!!

31
Oct

Vente Art Russe 8 nov 2017 Paris

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Vente exceptionnelle

” ART RUSSE “

Mercredi 8 novembre 2017

Salle 4 Drouot-Richelieu, par M° Coutau-Bégarie

EXTRAITS du CATALOGUE.

COLLECTION du PRINCE & PRINCESSE YOUSOUPOFF

COLLECTION DU PRINCE FÉLIX YOUSSOUPOFF (1887-1967) ET DE SON ÉPOUSE LA PRINCESSE IRINA DE RUSSIE (1895-1970), PETITE-FILLE DU TSAR ALEXANDRE III ET UNIQUE NIÈCE DU TSAR NICOLAS II DE RUSSIE CONSERVÉE PAR SA DESCENDANCE DIRECTE, PAR M. VICTOR CONTRERAS, ET À DIVERS.

ZÉNAÏDE, princesse Youssoupoff, Comtesse Soumarokoff-Elston (1861-1939). Portrait photographique la représentant posant de profil. Tirage d’époque, monté sur carton, datant de 1910. Bon état. H. : 28 cm – L. : 21 cm. 300/500 €

 

MAISON YOUSSOUPOFF À MOSCOU. Tirage photographique ancien monté sur carton, datant de 1910, représentant l’un des principaux salons de cette vaste maison, qui à l’origine était l’ancien pavillon de chasse d’Ivan le terrible, construit en 1550. Ce document servit pour l’illustration du livre de Jacques Ferrand « Les princes Youssoupoff & les comtes Soumarokoff-Elston », publié à Paris en 1991, page 174. En l’état. H. : 19, 5 cm – L. : 30 cm. 300/500 €

 

Journal intime de la princesse Zénaïde Youssoupoff pour l’année 1919, texte autographe manuscrit, entièrement rédigé de sa main,
datant du 26 avril au 2 août 1919, texte en russe reparti sur
175 pages, reliure en cuir de couleur noire, dos carré orné de
filets or, format in-8°. Usures du temps, mais bon état dans
l’ensemble. 3 000/5 000 € . (Passionnant récit, retraçant la vie quotidienne de la princesseZénaïde, juste à l’époque de son arrivée à Rome et de sa nouvelle installation,quelques jours après avoir quitté la Russie pour l’exil à bord du Marlborough, en partance de Yalta le 13 avril 1919).

Journal intime du prince Félix Youssoupoff pour l’année 1926, Texte autographe manuscrit, entièrement rédigé de sa main, datant du 20 mai au 27 juin 1926, texte en russe de 72 pages, demi-reliure en percaline rouge, format grand in-4°. Usures du temps, en l’état. 4 000/6 000 €

 

Avant l’exil (1887-1919), publié aux éditions Plon, Paris, édition datée de 1954, reliure brochée, 310 pages, couverture cartonnée, avec dédicace autographe signée de l’auteur : « A Madame C. Pinturault – Prince Youssoupoff – Paris 1955 », nombreuses illustrations N&B hors texte. Pliures à la couverture, en l’état. 600/800 €

En exil (1919-1953), publié aux éditions Plon, Paris, édition originale datée de 1954, reliure brochée, 253 pages, couverture cartonnée, avec dédicace autographe signée  de l’auteur : «  A La Princesse Kandaouroff, heureux celui qui a la Paix de l’Ame – F. Youssoupoff – Paris 1960  », nombreuses illustrations N&B hors texte. Pliures, mais bon état. 600/800 €

 

MÉMOIRES DE LA PRINCESSE IRINA YOUSSOUPOFF INTITULÉS « LA VIE À CALVI » OU « JOURNAL D’ISIDORE VESTALKINE » Texte autographe manuscrit, entièrement rédigé de sa main, datant de 1927, texte en russe reparti sur cinq cahiers d’écolier, totalisant 174 pages, format grand in-4°. Usures du temps, en l’état. 5 000/7 000 €

(Passionnant récit humoristique retraçant la vie quotidienne du prince et de la princesse lors de leur séjour à Calvi, après y avoir acheté deux maisons en 1924. Les principaux personnages de ce récit sont : le prince Youssoupoff, la princesse Youssoupoff, la Grande-duchesse Maria Pavlovna, le prince Vassily Alexandrovitch Romanoff, Makaroff et Yakovleff, Faoukhan Kerefoff et sa maîtresse Suzanne, Anna Mikhaïlovna et Vladimir Ivanovitch, un baron français, Daniil Volkonski ainsi que Magomète, Bleïk et l’architecte Pinelli. La princesse Youssoupoff a indéniablement un talent pour l’écriture. En lisant ce récit, nous nous retrouvons plongés, au fil de sa plume, dans un tourbillon d’évènements. Les héros sont en perpétuelle action. Leur vie à Calvi nous est présentée par Isidore Vestalkine, selon la vision et la perception qu’il en a. Le plus souvent, il n’apprécie guère le comportement des héros aristocrates de ce récit, il en est même parfois choqué. Il parle de sa déception quant aux manières, à la grossièreté et aux habitudes de ces hauts dignitaires. Le plus probable est que ce texte ne fut écrit par Irina que pour elle et ses amis. Malgré sa timidité apparente et sa réputation de femme silencieuse, elle possédait un très grand sens de l’humour. Le style du récit est gai et vif mais aussi rapide et éclatant).

 

Journal intime du prince Félix Youssoupoff pour l ’année 1926,souvenirs de SON VOYAGE EN AMÉRIQUE EN 1923-1924. Texte autographe manuscrit, entièrement rédigé de sa main, datant du 1er janvier 1923 au 27 mars 1924, texte en russe reparti sur trois cahiers, totalisant 316 pages, reliure en percaline verte et noire, format grand in-4°. Usures du temps, en l’état. 5 000/7 000 €

(Passionnant récit retraçant la vie quotidienne du prince et de son épouse durant leur voyage en Amérique, organisé dans le cadre de la mise en vente des bijoux de la princesse et d’autres objets d’art, que le prince avait pu sauver de Russie en partant pour l’exil. Nous découvrons avec forts détails leurs péripéties. C’est d’ailleurs ce journal qui inspira le prince pour la rédaction de ses mémoires parus en France en 1954 sous le nom « En Exil »).

 

SERVICE DE TABLE DE L’EMPEREUR NICOLAS II. Ensemble de six assiettes en porcelaine blanche, bordées d’un filet or et surmontées sur le haut du marli de l’aigle impérial des Romanoff polychrome. Provenant du service du train de l’empereur Nicolas II. Légères usures du temps, mais bon état général. Manufacture impériale de porcelaine, SaintPétersbourg. Epoque : Nicolas II (1894-1917). Diam. : 20 cm. 1 000/1 500 €. Provenance : ancienne collection de la grande-duchesse Xénia Alexandrovna de Russie (1875-1960), fille du tsar Alexandre III, puis par descendance à sa fille la princesse Félix Youssoupoff, née Irina Alexandrovna de Russie (1895-1970).

ICÔNE SAINTE FACE OU MANDYLON. En argent sur fond vermeil bordée d’un entourage en émaux polychromes cloisonné. Avec anneau de suspension. Bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1893. Poinçon d’orfèvre : non identifié. H. : 8 cm – L. : 6, 5 cm. Poids brut : 85 grs. 2 000/3 000 €.

Ensemble d’orfèvreries, d’objets de vitrine et de souvenirs historiques Provenant des princes Kotchoubey et par alliance avec la famille Tolstoï

GARNITURE DE TOILETTE. Par GRATCHEFF, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Comprenant un ensemble de dix pièces en cristal taillé à décor d’étoiles et de motifs floraux, avec monture en argent, orné de branches feuillagées en relief, intérieur vermeil. Composé de quatre flacons à parfums, d’un miroir à main, d’une boîte à poudre, d’une boîte à onguents et quatre boîtes de forme rectangulaire. Formats divers. Bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1896-1908. Poinçon d’orfèvre : Gratcheff et marque du privilège impérial. Poids totale brut : 1 k 300 grs. 3 000/5 000 €

Présent officiel pour le tricentenaire des Romanoff

PRÉSENTOIR DE BUREAU EN ARGENT. Attribué à GHAN (Hahn), Saint-Pétersbourg, 1899-1908. De forme rectangulaire, arrondie aux angles, la face principale est entièrement émaillée de rouge translucide sur fond guilloché d’ondes zénithales, ornée de deux médaillons encadrés d’une bordure en émail bleu surmontés sur chacun de l’aigle impérial des Romanoff et portant au bas de chaque médaillon la date 1613 et la date 1913. Au centre apparait une base en argent non d’origine qui devait probablement être un thermomètre. La partie basse permet de déposer un porte-plume. L’ensemble repose sur une base bombée encadrée d’une frise finement ciselée en argent à la grecque. Avec pied chevalet ajouré en vermeil au dos, sur une base à l’imitation de l’ivoire (non d’origine). Très léger accident, fond non d’origine, mais très bon état général. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908 et poinçon minerve. Porte les poinçons de Carl Auguste Hahn et la marque du privilège impérial. L. : 17 cm – L.: 22 cm – H. : 3 cm. Poids brut : 1 k 5 grs. 4 000/6 000 €

(Cet objet fut réalisé à l’occasion des fêtes du tricentenaire des Romanoff en 1913, et fut vraisemblablement offert à un membre de la Famille impériale, ou par l’empereur Nicolas II lui-même. Les médaillons devaient très vraisemblablement contenir des portraits miniatures du tsar Michel Ier (fondateur de la Maison Romanoff) et du tsar Nicolas II, ou des portraits photographiques de l’empereur Nicolas II et de son épouse, l’impératrice Alexandra Féodorovna. Cet objet fut par la suite transformé en France).

LIVRES D’OR DU CÉLÈBRE JOUEUR DE BALALAÏKA Karpoucha Ter-Abramoff (1888-1977)

TER-ABRAMOFF Karpoucha (1888-1977). Ensemble de cinq portraits photographiques anciens en N&B, représentant le célèbre joueur de balalaïka, à divers moments de sa vie, posant notamment avec la balalaïka offerte par le grand-duc Dimitri Pavlovitch de Russie. Bon état. Format divers. 400/600 €.

LIVRE D’OR DE KARPOUCHATER-ABRAMOFF. Contenant sur 87 pages plusieurs centaines de dédicaces autographes, de signatures, poésies et de dessins dédiés au célèbre joueur de balalaïka, couvrant une période de 1952 à 1959. Texte en français, en russe, en anglais et en italien. Dont : 1) Doris et Yul Brynner (1920-1985) ; 2) Etchika Choureau ; 4) Antony Perkins (1932-1992), Yves Montand (1921- 1991) ; 5) Bettina Graziani (1925-2015) ; Baronne Maude de Belleroche ; 9) Rouben Mamoulian (1897-1987) ; 10) Maurice Druon (1918-2009)  ; 13) Von Karajan ….. Reliure d’époque en maroquin couleur bordeaux, frappée sur le haut de la couverture de ses initiales en lettres d’or K.T.A., format in-folio, usures au dos, mais bon état générale. 4 000/6 000 €

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ORFÈVRERIE

BROCHE DE CORSAGE EN OR. Commercialisée par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. En forme d’une branche de feuilles de chêne sertie de 105 roses de diamants retenant deux glands sertis de diamants taille poire pesant environ 3 carats chacun, conservée dans son écrin d’origine à la forme, intérieur en velours et soie avec tampon à l’encre « K. Fabergé ». Bon état général. Manquent quelques diamants. Usures du temps à l’écrin Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, circa 1880-1890. Poinçon du maitre orfèvre  :  O.K. (non répertorié, possiblement Knut Oscar Phil (1860-1897). H.: 2 cm – L.: 4, 5 cm. Poids brut : 11 grs. 40 000/60 000 €

BROCHE DE CORSAGE EN OR JAUNE. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. En forme de losange stylisé serti d’une ligne de roses de diamant et ornée au centre de deux cabochons en pierre de lune séparés d’une rose de diamant. Bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon du maitre orfèvre : K Ф : (Carl Fabergé). H.: 2 cm – L.: 3, 5 cm. Poids brut : 5 grs. 3 000/5 000 €

MÉDAILLON PENDENTIF EN OR JAUNE. Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Pouvant contenir trois portraits miniatures conservés sous verre biseauté, orné au centre d’un motif serti de roses de diamants et de turquoises. Bon état général. Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon du maitre orfèvre : K Ф : (Carl Fabergé). H.: 3 cm – L.: 3 cm. Poids brut : 36 grs. 3 000/5 000 €

PETIT KOVCH EN ARGENT. Par KRIVOVICHEFF, Moscou, 1908-1917. À décor d’arabesques feuillagées en émaux polychromes cloisonnés sur fond mati or, bordé en haut et en bas, ainsi que sur la base et sur le manche d’une frise de perles émaillées turquoise. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Krivovicheff, actif de 1899 à 1908. H.: 4 cm – L.: 5, 5 cm – P.: 4, 5 cm. Poids brut : 45 grs. 1 500/1 800 €.

TASSE EN VERMEIL De forme évasée vers le haut, reposant sur une base circulaire, à décor d’un semis de fleurs en émaux polychromes cloisonnés, sur fond mati or. Bon état général. Poinçon titre : 84, Moscou, 1875. Poinçon d’orfèvre : A. L. non identifié. H. : 9 cm – Diam.: 6, 5 cm. Poids brut : 130 grs. 1 200/1 500 €.

PORTE -ROUBLES EN ARGENT. De forme carrée, à décor gravé en trompe-l’œil d’un billet de 100 roubles, intérieur à compartiments en soie de couleur vert. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : illisible. L.: 6 cm – L.: 6 cm – E.: 2 cm. Poids : 83 grs. 200/300 €.

SERVICE À DESSERT EN VERMEIL. Par WULF, Saint-Pétersbourg, 1824. Composé de douze petites assiettes plates à dessert, bordées d’une frise de fleurs perlées et sur le haut du marli gravé d’un monogramme entrelacé, de douze fourchettes, de douze cuillères (dont deux sont de travail autrichien) et de douze couteaux à dessert avec manche en nacre. L’ensemble est conservé dans un écrin à la forme postérieur. Bon état général, usures à l’écrin. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1824. Poinçon d’orfèvre : Alexandre Yarshinoff, actif de 1795 à 1826. Poinçon d’orfèvre : Wilhelm Wulf, actif de 1805 à 1826.  Diam.: 21 cm – L.: 16, 17 et 18, 5 cm. Poids total brut 5 k 448 grs. 12 000/15 000 €

PARTIE DE MÉNAGÈRE DU PRINCE ELIM PAVLOVITCH DEMIDOFF. Par MAPPIN & WEBB, Londres. En métal argenté, composée de neuf fourchettes, de treize couteaux, de douze couteaux à dessert, de cinq couteaux à poisson, de cinq fourchettes à poisson, de deux fourchettes à entremets, de six cuillères à entremets, d’une cuillère à sauce. Chaque pièce est à décor d’une frise de perles et gravée sur le manche de son monogramme E sous couronnent. Travail de la Maison Mappin & Webb. On y joint quatre grandes fourchettes, une cuillère à soupe, trois fourchettes à entremets, deux couteaux à dessert, une cuillère à soupe et une cuillère à entremets en métal argenté de la Maison Christofle, gravés à décor d’une couronne. Usures du temps, en l’état. 1 500/2 000 €

(Ancienne collection du prince Elim Pavlovitch Demidoff, troisième prince de San Donato (1868-1943). Il fut le dernier ambassadeur de Russie en Grèce, et fut enterré à Athènes).

MILITARIAT

Divers ordes et décorations, Saint Stanislas, Saint Vladimir, croix d’Ismael

Divers Badges d’école de cavalerie, des enseignes du Front Nord, école navale de Saint Petersbourg, et insignes de revers pour pharmacien, de bienfaisance pour l’éducation, du jubilé du 100ème anniversaire de l’école militaire de Pavlosk, etc….

 

TABLEAUX et SCULPTURES

ALEXANDROVSKY Stephan Féodorovitch (1842-1906). Femme russe en tenue traditionnelle portant un kokochnik. Aquarelle sur papier signée en bas à droite, conservée dans un cadre moderne en bois argenté. Bon état, pliures, petits accidents au cadre. A vue : H. : 39, 5 cm – L. : 32 cm. Cadre : H. : 48, 5 cm – L. : 40, 5 cm. 4 000/6 000 €

KOROVINE Constantin Alexiévitch (1861-1939). Place du Panthéon à Paris. Huile sur toile signée en bas à gauche et datée 1918, conservée dans un encadrement moderne en bois naturel. Bon état. A vue : H. : 37, 5 cm – L. : 48 cm. Cadre : H. : 50 cm – L. : 60 cm. 18 000/25 000 €

D’APRÈS ALEXIS PETROVITCH GRATCHEV (1780-1850). Cosaque en bivouac. En bronze finement ciselé, reposant sur un socle en onyx vert (rapporté). Accidents au socle mais bon état. H. : 10, 5 cm – L. : 16 cm – P. : 8 cm. 800/1 000 €

GRATCHEV Alexis Petrovitch (1780-1850). Troïka au galop. En bronze doré à patine brune, reposant sur un socle de forme ovale, portant sur la terrasse la signature de l’artiste ainsi que le cachet du fondeur « C. F. Woerffel à Saint-Pétersbourg ». Bon état. H. : 12 cm – L. : 27 cm – P. : 16, 5 cm. 3 500/4 000

Salle 4 – Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot, 75009 Paris

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8, 9)

 

 

21
Oct

Ballet russe “Casse noisette” Palais des Congrés Paris

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Ballet et orchestre de L’Opéra russe

“Casse noisette”

du

29 au 31 décembre 2017

Palais des Congrés, Paris

 

Vivez la magie de Noël en 2017 avec Casse-Noisette interprété par le Ballet et l’Orchestre de l’Opéra National de Russie.

Ce conte de Noël raconte l’histoire de la jeune Clara qui reçoit en cadeau un casse-noisette en forme de petit bonhomme. Dans une nuit animée d’un mystérieux enchantement, les jouets menés par Casse-Noisette se livrent à une bataille acharnée contre les méchantes souris de la maison. Réveillée par le bruit, Clara décide d’affronter ses peurs en participant au combat et sauve son cher Casse Noisette du danger. Ému par son courage et plein de gratitude, il se transforme en prince charmant et emmène Clara dans un royaume  féérique.

Ballet en deux actes, Casse-Noisette est présenté au public pour la première fois en décembre 1892 à Saint-Pétersbourg au Théâtre Mariinsky. La célèbre musique de Tchaïkovsky interprétée par le talentueux orchestre et la virtuosité des danseurs, sublimés par les décors et costumes de l’Opéra National de Russie, feront vibrer petits et grands dans ce monde fantastique. Cette partition inoubliable vous plongera dans une atmosphère féerique et vous fera revivre vos rêves d’enfants.

Retrouvez toute la beauté de ce joyau du répertoire classique, idéal en cette période de Noël.

Programme de la tournée en France

19 décembre: Le summum, Grenoble

20 décembre: Amphithéâtre, Lyon

21 décembre: Acropolis, Nice

22 décembre: Le Dôme, Marseille

23 décembre: Corum, Montpellier

26 décembre: Zénith, Dijon

27 décembre: Les Arènes, Metz

28 décembre: Zénith, Lille

du 29 au 31 décembre: Palais des Congrés, Paris

02 janvier 2018: Cité des Congrés, Nantes

03 janvier 2018: Zénith, Limoges

04 janvier: Zénith, Toulouse

Palais des Congrés, Paris

Situé Place de la Porte Maillot dans le 17ème arrondissement, le Palais des Congrès permet d’accueillir jusqu’à 3 723 personnes par spectacle et dispose de 3 autres amphithéâtres (Bordeaux, Bleu et Havane) utilisés pour des spectacles ou comme salle de conférence.
La salle est construite en même temps que l’hôtel Concorde Lafayette (aujourd’hui Hyatt Regency Paris Etoile) et inaugurée le 28 février 1974. Le grand amphithéâtre est entièrement rénové en 1991 et dispose d’une visibilité de qualité quel que soit votre emplacement dans la salle. L’ensemble, qui comprend aussi un centre de conférence, bénéficie d’une extension entre 1997 et 1999 durant laquelle une nouvelle façade est édifiée.
La programmation de la salle, de rayonnement national, comprend aussi bien des concerts, que du ballet, des spectacles vocaux (comme le chœur de l’armée française), avec orchestre, ou des opéra (Opéra National de Russie).
De nombreux artistes s’y sont produits à plusieurs : Charles Aznavour, Thierry Le Luron (qui fut le premier comique à fouler cette scène), Chantal Goya à Paris pendant 19 ans, mais aussi James Brown, Ray Charles, Laurent Gerra…. Plusieurs célèbres comédies musicales ont été lancées dans cette salle : Starmania en 1979, Notre Dame de Paris en 1998, Roméo et Juliette en 2001, Robin des Bois en 2013 ou La Légende du Roi Arthur en 2015.
L’accessibilité de ce lieu culturel et événementiel est facile car le site est très bien desservi par le métro Porte Maillot et dispose d’un parking taillé pour accueillir la clientèle professionnelle de salon, réunion et congrès mais celle des boutiques qui composent le centre commercial. Vous trouverez également un grand nombre de restaurants dans le centre commercial et aux alentours.

 

PALAIS DES CONGRÉS DE PARIS

2 Place Porte Maillot, 75017 PARIS

Réservation: (CLIQUEZ)

 

Film “Der rote Fritz auf Spurensuche in revolutionnär Zeit”. Film allemand de Helen Stehli Pfister,sous titré en russe. Histoire authentique de Fritz Platten qui a combattu toute sa vie pour un rêve: la révolution mondiale socialiste. Fritz Platten, figure éblouissante et extrêmement populaire du mouvement ouvrier suisse.

Fritz Platten, né le 8 juillet 1883 à Tablat (canton de Saint Gall, en allemand Kanton St. Gallen, Suisse), il est mort le 22 avril 1942 dans un camp de travail en Russie. C’est une personnalité politique suisse.  Ami de Lénine, fondateur et dirigeant du Parti Communiste suisse en 1921. En avril 1917, il organisa le retour de Lénine vers la Russie en wagon plombé, jouant ainsi un rôle important dans le déclenchement de la Révolution de 1917. Il repartit pour l’URSS en 1923,  arrêté dans le cadre des purges staliniennes en 1938, il fut déporté et fusillé dans un camp de travail en 1944. Il a été victime d’un système dans lequel il était impliqué.

 

“Spojem Vmeste”, groupe vocale russe genevois. Composition musico-littéraire à partir de chansons révolutionnaires et de chansons de l’année 1917. Le groupe Mélodies Eternelles soutient Autour de la Russie depuis sa fondation et participe à presque tous ses événements, chaque fois avec un programme original créé spécialement pour l’événement. Les chanteurs mettent tout leur coeur dans leur interpétation. Ils sont heureux de faire connaître des chansons qu’ils aiment et communiquent leur enthousiasme au public qui reprend volontiers en choeur les refrains connus.

 

Conférence de Vladimir GOLOVANOW,  spécialiste des relations avec la Russie, il donne des cours sur ce sujet dans une école de commerce. Sa famille est arrivée à Lyon en 1926 avant de partir à Paris. Lui-même, installé à Lyon depuis 1988, est un membre actif de la communauté russe qui s’est développée depuis les années 1920.

Pendant les quatre jours:
– Buffet russe préparé par les membres de l’association, à consommer sur place ou à emporter. Soupes, borchtch, zakouskis, pirojkis, thé russe, kissel, café, pâtisseries et le traditionnel élixir de la Volga.

– Expo-vente de livres, artisanat russe, souvenirs, tableaux de peintres russes et objets fabriqués par les enfants des établissements que l’association soutient en Russie.

 L’événement est organisé par Autour de la Russie, les bénéfices seront intégralement versés à des établissements pour enfants défavorisés en Russie.

Entrée libre  – Animations gratuites

Jeudi 19 et vendredi 20 octobre : 14h-19h
Samedi 21 octobre : 10h-12h et 14h-19h
Dimanche 22 octobre : 10h-18h

 

A la “Blanchisserie” (salle de l’Office de Tourisme)

Office de Tourisme
4, rue des Bains 01220 Divonne-les-Bains
Tél.: +33 (0)450 20 01 22