Archive pour juin 2020

 

Première à Paris

Théâtre à Paris MA-ART

“Petites Tragédies”

d’après Pouchkine

Mardi 28 juillet 2020 à 19 h 30

CSCOR, quai Branly, 75007 Paris

(Spectacle en russe)

 

 

Deux tragédies: «Fête durant la peste» et «Mozart et Salieri», dans le genre de performance solo interprété par Ivan Golovine et Lyoudmila Andreeva.

Spectacle en russe et il présente de la musique médiévale.

Chorégraphe : Natalya Chelysheva
Artiste : Anastasia Shumansk
Ingénieur du son : Vitaly Polevoy

Directrice artistique : Lyoudmila Andreeva

 

Petite Tragédies” est un cycle Pouchkine de quatre pièces, toutes unies par un motif commun pour représenter une passion pécheresse qui ronge le fondement même de l’âme humaine, même si elle est profonde et forte.

 

Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe

1 Quai Branly 75007, Paris

Inscriptions obligatoire, (Почта для бронирования мест) : cscor@ambrussie.fr

Métro : Alma Marceau.

RER: Pont de l’Alma, Musée du Quai Branly.

Bus: 63, 80.

 

Dédicace par l’illustratrice

Isabelle Salmon

Samedi 27 juin 2020 de 14 h à 15 h

Borealia, XIX ème, Paris

 

Isabelle Salmon a très vite compensé le handicap de la surdité en dessinant. Passionnée par l’illustration, celle-ci est à la fois son moyen de communication et son refuge. Très jeune, vers dix ans, elle se met à dessiner ses personnages avec des oreilles pointues et de couleur bleue.
Après des études à l’Académie de Port Royal à Paris(2000-2001), puis à l’Institut Supérieur Européen de l’Enluminure et du Manuscrit d’Angers, (2002-2004) elle obtient son diplôme d’enlumineur et continue pendant quelques années à faire des enluminures sur son thème préféré : le monde féérique.
De 2005 à 2010 elle a participé à de nombreuse manifestations médiévales comme enlumineuse.
Aujourd’hui, Isabelle est l’auteure de l’Abécédaire polaire en LSF et illustre la collection “Les
Nordiques jeunesse” ainsi qu’une belle histoire de pierres magiques et de lutins intitulée “Le Mystère du coffre à jouets“. Elle prépare actuellement trois nouveaux livres chez Borealia.
Venez rencontrer Isabelle et faire dédicacer ses ouvrages :
L’Abécédaire polaire (à partir de 3 ans… jusqu’à 99 ans car il propose aussi chaque lettre en langue des signes française !)
Comment j’ai découvert le monde (des histoires de l’auteur mongol Lodon T. pour les 9-12 ans)
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La Malédiction du chamane (un roman de l’auteur inuit M. Kusugak à partri de 10 ans)
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Hiver indien (un roman de l’auteur québécois d’origine amérindienne Michel Noël à partir de 10 ans)
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Youko au pays des rennes (des histoire de l’auteur youkaghir Oulouro Ado pour les 7-10 ans)
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Le Mystère du coffre à jouets (un album illustré grand format avec un texte de Karen Hoffmann-Schickel (pour les 5-8 ans)
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(dégustation de thé, tisanes et confitures du Nord offerte sur place)
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Chez BOREALIA
33 rue de la Villette
75019 PARIS
Métro : Jourdain (ligne 11) et Botzaris (ligne 7bis)
Renseignements : 06 07 62 93 77
Courriel : contact@borealia.eu
Site de Borealia : www.borealia.eu
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COMMANDES  PAR  CORRESPONDANCE :
Vous pouvez demander une dédicace “sur mesure” en commandant jusqu’à samedi 14h sur le site de Borealia. Cherchez la référence sur le site, cliquez sur “commander“.
Au niveau du panier, vous aurez la possibilité d’indiquer le nom de l’enfant et si vous souhaitez un dessin particulier.
Vous avez également la possibilité d’indiquer une adresse de livraison différente de la vôtre et pouvez demander à ce que l’ouvrage soit emballé dans du papier cadeau !
Si vous souhaitez une dédicace-portrait, vous pouvez envoyer en complément une photo de l’enfant à emilie@borealia.eu)
Le livre sera envoyé lundi par la poste.

 

 

 

Projet cinématographique international en ligne

“Rencontre avec la Russie 2020

Lundi 22 et mercredi 24 juin 2020

Site-Web du CRSC, Paris

 

79 ans du début de la Grande guerre Patriotique et le 75e anniversaire de la Grande Victoire.

Projet cinématographique international en ligne « Rencontre avec la Russie 2020 »

Lundi 22 juin

  • 15 h : « Fascisme ordinaire », documentaire ;
  • 18 h : « Descente de la croix », long métrage ( sous-titré en anglais ) ;
  • 19:20 discussion en ligne ( Zoom ) avec les auteurs des films et experts du cinéma ( en russe ).

 

Mercredi 24 juin

  • 16 h 30 : cycle documentaire de V.Timoshchenko « La nette Victoire » : Bataille de Sébastopol ; Bataille de Moscou ; Bataille de Berlin. ( sous-titré en anglais )
  • 18 h : discussion en ligne ( Zoom ) avec les auteurs des films et experts du cinéma ( en russe ).

 

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EXPOSITION de PEINTURES

IVAN SOLLOGOUG

“Les  Grands Espaces”

Mercredi 24 juin 2020

Site-Web du CRSC, Paris

 

 

Exposition de peintures d’Ivan Sollogoub « Les grands espaces »

Ivan Sollogoub est né en 1974 à Paris d’une famille d’émigrés russes. Il a appris les bases du métier auprès de Sergueï Toutounov, peintre formé à la tradition naturaliste russe à l’Institut Sourikov de Moscou. Après quelques années passées dans son atelier, il s’est installé dans son propre atelier à Paris, d’abord dans le 18e arrondissement, puis, et jusqu’à présent, dans le 10e.

Lors d’un long voyage au Maroc, il a été marqué par l’étonnante vivacité des contrastes, de lumière comme de couleur, et a peu à peu essayé de retransmettre ce sentiment. Ivan Sollogoub aime peindre la ville, sa nuit surtout. Il y retrouve, dans ses vitrines éclairées et ses éclairages variés, ces contrastes forts qui vont du noir absolu à la blancheur la plus éclatante. Contrastes qu’il retrouve aussi lors de ses réguliers voyages à la campagne, dans le Morvan ou en agenais, dans les forêts et les bois.

Ivan Sollogoub représente rarement l’homme dans ses sujets, mais son absence n’est qu’un leurre, il y a sa marque toujours quelque part. Il aime aussi jouer sur les flous, rendant le monde un peu plus abstrait, poussant à recréer l’image par soi-même. Il regarde beaucoup la peinture des autres, s’en nourrit et elle infuse son travail.

Ses goûts sont divers, il aime autant Rembrandt (pour ses contrastes) que Bonnard (pour son utilisation de la couleur et ses fenêtres), Nicolas De Staël (ses compositions, son audace…) que Hopper (le silence de ses tableaux), les noirs de Soulages, les corps de Bacon ou Freud, l’éclat de Van Gogh, la finesse de Monet ou les coloris de Kandinsky…

J’essaie, tous les jours de ma vie, et donc quand je peins, de continuer à poser sur le monde un regard tendre et aimant, pour en tirer toute la poésie qui est partout, toujours, pour qui est prêt à la recevoir”

 

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Exposition d’archives « La paix a commencé »

Les journaux du monde au printemps 1945

Mercredi 24 juin 2020

Site-Web du CRSC, Paris.

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Dialogue vidéo avec les compatriotes

« Sébastopol L’ Exode. 1920 »

Jeudi 25 juin 2020

Site-Web du CRSC, Paris

 

A l’occasion du centenaire de l’Exode de la Flotte Impériale de la Mer Noire de Crimée et Sébastopol (« Le Grand exode russe »).

Dialogue vidéo avec les compatriotes « Sébastopol L’Exode. 1920 »

Un aperçu des événements du mois de novembre 1920 à Sébastopol.

Les chroniques de l’évacuation, documents d’archives, les sorts des émigrés russes en France.

Présente : l’historien, président de l’organisation publique « Club historique “ Sébastopol Tauride ” » Vadim Nikolaïevitch Prokopenkov.

En russe et en français.

 

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Film-conte

« Le conte du Tsar Saltan » (1966)

Vendredi 26 juin 2020

 

 

120 ans du réalisateur Alexandre Ptouchko et l’Anniversaire d’Alexandre Pouchkine.

Un film-conte « Le conte du Tsar Saltan » (1966)

Le film raconte les aventures de l’intrépide prince Guidon. “Deux méchantes sœurs se vengent de leur cadette, Militrissa, avec la complicité de leur tante Babarikha. La belle et bonne  Militrissa a été choisie par le tsar Saltan qui en a fait son épouse. Alors qu’il est parti guerroyer, Militrissa met au monde un tsarévitch, Guidon, qui grandit à une vitesse prodigieuse. La perfide Babarikha fait annoncer à Saltan que sa femme a accouché d’un monstre. Le Tsar ordonne qu’on l’enferme avec son enfant dans un tonneau et qu’on les jette à la mer. Voilà les deux sœurs et la tante enfin vengées et débarrassées de Militrissa. C’est sans compter sur le fabuleux destin du tsarévitch Guidon qui échappe à la mort avec sa mère. Devenu un beau jeune homme, il sauve un cygne sous l’apparence duquel se cache une merveilleuse princesse qui l’aidera à réunir ses parents séparés par les deux méchantes sœurs et Babarikha.”

D’après un conte merveilleux en vers, rythmés et rimés d’Alexandre Pouchkine (1831).

 

Alexandre Ptouchko , né en 1900 en Ukraine,  Ptouchko exerce, après des études d’architecture à Kiev, différents métiers tel acteur ou journaliste pour commencer à réaliser dès 1927 des films scientifiques. Il passe au film d’animation, utilisant des poupées animées. Il connaît le succès dès 1935 avec son film de marionnettes Le nouveau Gulliver, prouesse de fantaisie et d’innovations techniques. Il va enchaîner pendant près de 40 ans des films plus merveilleux les uns que les autres, adaptant les contes et les légendes de la Grande Russie, mêlant épopée, historique et féérie : La fleur de pierre, Le géant de la steppe, Le tour du monde de Sadko, Tsar Saltan, Rouslan et Ludmila

En russe sous-titré en français.

 

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A voir sur le Site  : https://crsc.fr/

 

 

L’association

FRANCE – RUSSIE – CONVERGENCES

Organise une Conférence, Dîner-Débat

“De la 1ère à la 3ème Rome”

Par Laurent James

Le Dimanche 28 Juin 2020 à 12h30

Hôtel – restaurant Les Coulondrines,

34980 Saint Gely du Fesc

De la Première Rome à la Troisième Rome


(ou de Joseph d’Arimathie à Dostoïevski)


par notre conférencier  : Laurent JAMES


“Laurent James est un écrivain et physicien lyonnais installé à Marseille depuis 2000. Il a fondé le Comité Jean Parvulesco en 2016 à Bucarest et co-organisé le premier Colloque de Chisinau (Moldavie) avec Iurie Rosca et Alexandre Douguine en 2017. Le projet du Comité Jean Parvulesco est l’union des peuples de l’Eurasie dans la reviviscence de la foi chrétienne civilisatrice de Lisbonne à Vladivostok.

Nous l’avons accueilli en 2019 en compagnie d’Anna Gichkina pour une présentation du Roman Russe d’Eugène-Melchior de Vogüé dans une brillante conférence qui fut fort appréciée.

Cette fois-ci, partant du principe que l’Église est l’unique héritière de l’Empire de Rome, le conférencier s’attachera à préciser l’articulation entre la légende des saints de Provence, Constantinople vécue comme deuxième capitale d’un Empire universel et les noces d’Ivan III sous l’égide de l’Aigle à deux têtes, afin de mettre en lumière les liens métaphysiques entre les peuples du continent eurasiatique.

 

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Hôtel – Restaurant Les Coulondrines

72 Rue des Érables, 34980 Saint Gely du Fesc

Prix : 25 Euros,

Prévenir le restaurateur de votre présence tél : 04 67 84 30 12

Contact pour la Conférence: Tel. 06 60 58 27 57

L’accès de l’hôtel-restaurant est facile. Nord de Montpellier, prendre la direction Saint Gély du Fesc (D986 route de Ganges). C’est une route à 4 voies. Avant d’entrer à St Gély prendre la direction, sur la droite : « Toutes directions,  Domaine de St Sauveur ». Vous êtes maintenant sur une voie de contournement du village, attention au radar. Après 1,5 km environ, sur la droite, prenez la direction Golf de Coulondres, D112E.

Quand vous arriverez à l’entrée du village, tout de suite après le panneau Saint Gély, vous tournez à droite et vous êtes au parking du restaurant.

 

 

 

Exposition Plurisdisciplinaire

Musée TACTIF de Kamil Tchalaev

Mardi 14 juillet au dimanche 16 août 2020

Eglise Notre Dame de la Haye (37160) Descartes

 

 

Exposition tactile de la collection d’instruments de musique du monde. Formée et assemblée durant plus de 20 ans par le compositeur musicien et chercheur Kamil Tchalaev, spécialisé dans l’éducation des enfants handicapés moteur et autistes. Les visiteurs sont encouragés à toucher les instruments à en sortir des sons. Tous types organologiques (cordes, vents, pianos, orgues, percussions … ). Acoustiques et électrique, Est et Ouest.

Moscovite de naissance et universel dans l’âme, Kamil Tchalaev est un musicien nomade aux multiples passions. De longue date, ce compositeur et musicien de talent collecte et entrepose une multitude d’instruments de musique qu’il glane au hasard de ses voyages et de ses rencontres. De cet amour de la musique en général et des instruments en particulier, est né une envie incommensurable d’exposer sa passion partout où il en a la possibilité.

 

Ce voyageur infatigable, toujours en quête de l’insolite, raconte aux visiteurs grâce à son musée tactile ses multiples pérégrinations. Plus de trois cent cinquante instruments collectés pendant vingt ans sont ainsi exposés soit sur un meuble soit à même le sol sans aucune protection ni interdiction permettant aux néophytes comme aux spécialistes de pouvoir les toucher, et même de pouvoir les tester. En complément et si vous lui demandez, il vous montrera son violon à double manche qu’il a baptisé violik tchalazak, ou participer à une improvisation et découvrir les facettes d’un discours sonore.

Contact : kamil.tchalaev@wanadoo.fr

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Vernissage samedi 11 juillet 2020 à 18h

 

 

L’église Notre Dame fut bâtie en 1104 dans l’enceinte fortifiée de la ville de La Haye, sur les bords de la Creuse, et est dédiée à la Vierge Marie. Elle était à l’origine la chapelle d’un château aujourd’hui disparu, “monastère Sainte Marie du château de la Haye”. Elle faisait partie intégrante du site fortifié érigé par le comte d’Anjou Foulques Nerra. Puis la chapelle devint l’église Notre Dame. A partir de 1576 elle sera réservée au culte protestant.

Désaffectée depuis la Révolution, elle a été vendue comme bien national, et transformée en grange.

Cette remarquable église romane est actuellement en fort mauvais état. Toutefois, depuis quelques années des travaux de restauration ont été entrepris.

A l’intérieur, de superbes fresques murales, du 12ème au 15ème siècles, ornaient le ch?ur. Il en subsiste encore quelques fragments qui viennent d’être restaurés. On sait que la mère de Descartes et son dernier né y ont été inhumés en 1597.

 

Eglise Notre Dame de la Haye

683 Rue Notre-Dame, 37160 Descartes

Mairie Descartes : 02 47 91 42 00

Contact : kamil.tchalaev@wanadoo.fr   –  Mobile : 06 13 41 88 79

Étude MILLON

Vente

ART RUSSE

Vendredi 10 juillet 2020 à 14 h

Expositions Publiques Jeudi 9 juillet de 11h à 18h

Salle VV, Drouot, Paris

Sommaire: Icônes & art religieux, Lithographies,Tableaux, Tableaux XVIII-XIXe siècles, Art Caucasien, Post-impressionnisme, Avant-garde, XXe siècle, Art contemporain, Art soviétique, Orfèvrerie, Émaux, Redécouverte de deux boîtes Rückert pour Fabergé,   Splendeurs du guilloché,  Bijoux et objets de vitrine, Sculpture, Porcelaine et verre, Romanov et souvenirs historiques, Livres, Art populaire, Numismatique, Militaria,  Armes.

 

EXTRAITS du CATALOGUE

 

Icônes & Arts religieux .

Lot 1 – Icône figurant Saint Georges terrassant le dragon. Tempera sur bois sur levkas. Restaurations et manques, en l’état. Russie, école de Moscou, XVII siècle. La scène représentée met en lumière une des légendes les plus populaires, la légende du guerrier Saint Georges qui a sauvé Elisaba, la fille du roi païen de Selena en Libye. En plantant sa lance dans la gueule du dragon, chevauchant son destrier blanc, il libère la ville de l’emprise du dragon qui bloquait l’approvisionnement en eau ainsi qu’Elisaba qui avait été choisie en guise de rançon par ce dernier. Un ange vient couronner le saint tandis que le Christ le bénit. H. 31 x L. 26 cm.

Икона Чудо Георгия о змие Темпера, дерево. Реставраций и несколько повреждений. Россия, Московская школа, XVII в.

1 500/2 000 €

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Lot 4 Rare iconostase de voyage composée de 15 panneaux sur 5 registres. Tempera sur bois sur fond or. Dos en velours de soie. Le panneau central figurant le Christ trônant, les panneaux latéraux figurant en partie haute les saints, les archanges et les prophètes de l’Ancien Testament, en partie basse les grandes fêtes de l’année liturgique. Bon état général. Russie, fin du XVIIIe – début du XIXe siècle. H. 17,5 x L. 9 cm (panneau central) – L. 4,5 cm (panneau latéral).

Редкий путевой иконостас из 15-й частей. Темпера, дерево. Общее состояние хорошее. Россия, конец XVIII в. – начало XIX в-а.

1 200/1 500 €

 

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Lot 5 Icône des grandes fêtes de l’année liturgique. Figurant au centre la fête de Pâques avec la Résurrection du Christ entourée des 12 fêtes principales de l’année. Âme en bois ornée de 13 plaques d’émail polychrome sur cuivre. Accidents et manques. Russie, début du XIXe siècle. H. 25,5 x L. 22,5 cm.

Икона двунадесятых православных праздников. Дерево, полихромная емаль и медь. В потёртом состоянии. Россия, начало XIX в.

1 000/1 500 €

 

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Lot 7Rare icône sur trois registres. Tempera sur bois sur fond d’or. Grèce, fin du XVIIIe siècle. Icône sur trois registres figurant en partie haute la Mère de Dieu Hodigitria flanquée des archanges Michel et Gabriel, au centre les saints Théodore Tyron et Théodore Stratelates sur leur cheval et en partie basse Saint Georges et Saint Dimitri, se détachant sur des paysages urbains. Encadrée. Craquelures de l’or mais bon état général. H. 50 x L. 37,5 cm.

Редкая икона изображённая на трех уровнях. Темпера, дерево. Греция, конец XVIII века Общее состояние хорошее.

2 000/3 000 €

 

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Lot 20Le Menaion annuel. Tempera sur fond d’or sur bois. Très rare suite de 12 icônes représentant les saints et grandes fêtes orthodoxes dans l’ordre de leur commémoration, de septembre à août, et formant un exceptionnel calendrier annuel. Les saints y sont représentés en pied, respectivement en 5 registres de taille égale, séparés par des réserves blanches horizontales où sont inscrits les noms des saints et les noms des jours dans des médaillons rouges. Le nom de chaque mois est inscrit en haut de chaque icône, accompagné du nombre de jours de ce mois. Le grand soin apporté aux détails, leur taille importante, leur très bon état de conservation et la complétude du cycle font de cette suite un ensemble unique et rare à trouver ne serait-ce que sur le marché de l’art. Très légers manques, bon état de conservation, légères restaurations. Les dos ont été peints en bleu a posteriori. Russie, XIXe siècle. H. 51,5 x L. 42 cm (chaque).

Provenance :Collection privée néerlandaise. – Collection privée belge.

Редкая Икона-минея (также месячные святцы) Темпера, дерево. Небольшие недостатки, следы реставрации, состояние хорошее. Россия, XIX в. Происхождение : – Нидерландская частная коллекция. – Бельгийская частная коллекция.

20 000/30 000 €

Historique:  Le mot « Meniaon » provient du mot slave « минíа » et du mot grec « μηνιαῖος (miniaíos) » signifiant « qui dure un mois ». Il s’agit d’un type d’icônes spécifiques représentant tous les saints vénérés au cours d’un mois donné. Les icônes de Menaion ont commencé à apparaître à Byzance à l’époque de l’empereur Basile II (963-1025). Elles se sont ensuite répandues en Russie dans la seconde moitié du XVIe siècle, suite à la rédaction du texte du Grand Menaion composé sous la supervision du métropolite Macaire de Moscou. Traditionnellement de petite taille, elles étaient généralement utilisées pour vénérer l’analogion, où elles étaient placées en fonction de leur mois respectif.

 

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LOT 24Rare icône de Sainte Anastasia de Rome. Tempera sur fond d’or sur bois gravé, la bordure imitant les émaux. Très bon état, infimes manques et restaurations. Russie, fin du XIXe siècle. Célèbre martyr romaine sous le règne de Néron (54-68), Sainte Anastasia est représentée en buste portant l’omophorion bleu sur une tunique verte et tenant dans sa main droite une croix orthodoxe pour rappeler la souffrance de la croix du Sauveur et dans sa main gauche un phylactère. Rarement représentée, les traits harmonieux de son visage laissent transparaître sa beauté céleste. H. 26,5 x L. 22,5 cm.

Редкая икона Святой Анастасии Римской. На деревe, тeмпера. Состояние очень хорошее. Россия, конец XIX в.

1 000/1 500 €

 

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LOT 29Icône de la Mère de Dieu Iverskaya. Chromolithographie sur bois. Conservée sous un bel oklad en argent et vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé, les nimbes à décor émaillé polychrome cloisonné de fleurs et de feuillages sur fond amati. Très bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : I. M., non identifié. Poids brut : 1383,0 g. H. 31 x L. 27 cm.

Иверская Икона Божией Матери. Хромолитография и дерево. Оклад, серебрo и позолоченнoe серебрo, проба: 84, полихромная эмаль. Состояние очень хорошее. Москва, 1899-1908. Ювелир: И.М (не опознан).

8 000/10 000 €

 

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LOT 31Panagia figurant la Mère de Dieu dite « Caution des pêcheurs », peinte sur émail, dans un médaillon pendentif en argent (875 millièmes) serti au bord de pierres du Rhin. Bon état, petits fêles à l’émail. Russie, XIXe siècle. Sans poinçon apparent.

Poids brut : 65,3 g. H. 9,3 x L. 6,8 cm.

Образ Богородицы «Споручница грешных», в виде панагии. Серебро, эмаль. Украшена стразами. Состояние хорошее. Россия, XIX в.

500/800 €

 

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Lot 39Serviette de cérémonie commémorative de la mort de la Famille impériale.Parement d’autel en lin crème, brodé de fils d’or et rouge figurant la couronne impériale et brodé de l’inscription en russe « Saints martyrs royaux priez Dieu pour nous ». Très bon état. Russie, XXe siècle. L. 165 x P. 37 cm. Historique En 2000, l’Église orthodoxe russe a canonisé en tant que martyrs royaux les membres de la Famille impériale russe assassinés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 au sous-sol de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg. Le 17 juillet est devenu un jour de mémoire nationale où des dizaines de milliers de croyant se recueillent à Ekaterinbourg pour célèbrer l’anniversaire de l’assassinat du dernier tsar de Russie. Полотенце для церемонии, в память о гибели императорской семьи.

Отделка изo льна кремого цвета, с изображением императорской короны, вышитoй золотыми и красными нитями. На русском языке вышита надпись «Святые царственные мученики, молите Богa o нас». Состояние oчень хорошее. Россия, XX в.

250/350 €

 

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Lithographies

 

Lot 41 – SAUERWEID Alexander Ivanovich (1783-1844), d’après. La périphérie de Saint-Pétersbourg. La route des courgettes rouges. Lithographie figurant une course de traîneaux dans la neige, monogrammée en bas à droite “AS” et datée 1813 “à Paris”. Quelques rousseurs, bon état. Conservée dans un beau cadre en bois sculpté de style néo-russe. Début du XIXe siècle. H. 27 x L. 52 cm (à vue).

Зауервейд, Александр Иванович (1783-1844), От. Окрестность Санкт-Петербурга. Дорога Красных Кабачок. Литография изображающая гонки на санях, монограмма “АС” внизу справа и дата Париж 1913 Начало 19 в.

300/500 € 

 

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LOT 43 – DESNOYERS Auguste (1779-1857), d’après. Alexandre Ier, empereur de toutes les Russies. Gravure figurant le tsar Alexandre Ier (1777-1825) en buste et en tenue du L.G. Séménovski, d’après un dessin d’Auguste Denoyers. Bon état, légères rousseurs.
Gravé par Bourgeois de la Richardière et imprimé par D. Jouy à Paris. Encadrée.
H. 42 x L. 31 cm.

Александр I, государь всея Руси. Гравюра. Государь в мундире ЛГв. Семеновского полка.
В раме. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 45 Nicolas II (1868-1918) Lithographie en couleurs figurant le dernier empereur de Russie en uniforme du régiment des hussards chevauchant un cheval gris pommelé dans un entourage de fleurs et de feuilles de palmier, titrée en russe « Sa Majesté Impériale le souverain empereur Nicolas Alexandrovich autocrate de toutes les Russies ».
Gravée à Moscou le 17 mai 1897 par M. T. Soloviev dans la rue Dolgorukovskaya. Montée sous passe-partout de style néo-russe de couleur verte. Bon état.
H. 41 x L. 28 cm. Cadre : H. 57 x L. 45 cm.

Николай II (1868-1918). Литография, изображающая последного императора Россий в мундире гусарского полка, под названием «Его Императорское Величество Государь
Император Николай Александрович». Москва, 17 мая 1897 г. , улыца Долгоруковская.
М.Т Соловёв. Состояние хорошее.

300/500 €

 

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LOT 47Nicolas II (1868-1918) Lithographie en couleur figurant l’empereur de Russie en uniforme du régiment de hussards de la garde de l’Empereur. Tirée de la série dessinée par H. Backmanson, éditée par R.V. Paetz- oeuvre de E.I. Markus, Saint Petersbourg, autorisation du 30 avril 1896, à l’occasion du couronnement impérial. Texte en Français et en Russe. Encadré, tache au centre supérieur.
H. 38 x L. 51,5 cm.

Николай II в мундире Л.Г. Императора гусарского полка. 1896 Из альбома Г.К.Бакмансона «Его Императорское Величество Государь Император Николай Александрович в 10 формах полков, где Его Величество состоит шефом».

100/150 €

 

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LOT 51Lot de 8 cartes en couleurs figurant les territoires suivants : – La Turquie d’Europe pour servir au théâtre de la guerre des Turcs et des Russes. H. 40 x L. 30,5 cm.

La mer baltique pour servir au théâtre de la guerre des Français et des Anglais contre les Russes. H. 30,5 x L. 39 cm.

La carte de Crimée (1854). H. 30,5 x L. 37 cm.

Le plan topographique et pittoresque de Sébastopol par J. Judenne (1855). H. 30,5 x L. 43,5 cm.

La Russie occidentale comprenant le territoire de l’ancienne Pologne (1855). H. 43 x L. 30,5 cm.

La carte de la Crimée (1854). H. 30,5 x L. 39,5 cm.

Le plan topographique et pittoresque de Nicolaïev, Kinburn, Otchakov et Kherson par Ch. Larochette (1856). H. 30,5 x L. 43 cm.

La carte des positions des armées alliées devant Sébastopol d’après les documents publiés par le Dépôt de la Guerre (1855). H. 30,5 x L. 41 cm. La plupart dessinées par A. H. Dufour, gravées par Ehrard et éditées par Gustave Barba à Paris. Quelques rousseurs mais bon état général.

Набор из 8 открыток особенно из Севастополя.

200/400 €

 

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Tableaux  XVIII  –  XIX siècles

 

LOT 52 – Ecole russe du XVIIIe siècle. Portrait d’une jeune femme portant un kokochnik de Moscou. Huile sur toile. Bon état, légères craquelures de la matière. Conservée dans un beau cadre en bois doré. H. 26,3 x L. 22,3 cm.

Русская школа 18 века. Портрет молодой женщины в московском кокошнике. Масло, холст. Хорошее состояние, небольшие трещины Красивая позолоченная деревянная рама.

2 000/3 000 €

 

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LOT 54 – École russe du XIXe siècle, circa 1845. Portraits de membres de la famille de Natalia Zubova, née Suvorova (1775-1844), et du comte Nikolai Zubov (1763-1805). Ensemble de 12 portraits miniatures rectangulaires peints sur cuivre, réunis dans un beau cadre en bois noirci et doré, chacun cerclé de bronze doré. Annoté au dos en russe : “Prince/Sergei Iakovlevich / Gruzinski”, en référence au prince Serge Iakovlevich Gruzinski (1796-1880).

Très bon état. H. 15 x L. 17,2 cm (chacun). Cadre : H. 72 x L. 86,5 cm.

De gauche à droite, de haut en bas : – Alexandre Vassilievich SUVOROV (1730-1800)

Varvara Ivanovna SUVOROVA, née Prozorovskaya (1750-1806), épouse du précédent.

Elisabeth Vassilievna ZUBOVA, née Voronov (1742-1813), mère de Platon et Nicolas et épouse du suivant.

Alexandre Nikolaevich ZUBOV (1727-1795), père de Platon et Nicolas.

Arkadii Alexandrovich SUVOROV (1784-1811), frère de Natalia.

Nicolas Alexandrovich ZUBOV (1763-1805).

Natalia Alexandrovna ZUBOVA, née Suvorov (1775-1844), femme du précédent.

Platon Alexandrovich ZUBOV (1767-1822), frère de Nicolas et favori de l’impératrice Catherine II de Russie.

Platon Nikolaevitch ZUBOV (1798-1855), fils de Nicolas et de Natalia.

Dimitri Alexandrovich ZUBOV (1764-1836), frère de Nicolas et de Platon.

Alexandre Nikolaevitch ZUBOV (1797-1875), fils de Nicolas et Natalia.

Afanassy Nikolaevich ZUBOV (1738-1822), oncle de Nicolas Alexandrovich et Planton Alexandrovich.

Provenance : – Possiblement le prince Serge Iakovlevich Gruzinski (1796-1880). – Eugene Lyons (1898-1985), correspondant américain à Moscou pour le United Press International de 1928 à 1934.  – Vente Sotheby’s Londres, 10 juin 1985, lot 316.

Русская школа 19 века, около 1845 года. Портреты членов семьи Натальи Зубовой, урожденной Суворовой (1775-1844) и графа Николая Зубова (1763-1805). Набор из 12 прямоугольных миниатюрных портретов, написанных на меди. Крассивая оправа из позолоченного и почерневшего дерева На обороте аннотация на русском: «Князь / Сергей Яковлевич / Грузинский», Князь Сергей Яковлевич Грузинский(1796-1880). Очень хорошее состояние.

10 000/15 000 €

 

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LOT 55 – ORLOVSKY Alexander Ossipovich (1777-1832). Cheval tirant des sacs d’avoine. Mine de plomb et sépia sur papier, non signé. Encadré, bon état. H. 37,5 x L. 56 cm (à vue). Орловский, Александр Осипович (1777-1832),

Его окружение. Лошадь тянувшая мешки с овсом. Свинцовый карандаш, сепия, бумага, без подписи. Хорошее состояние.

600/800 €

 

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LOT 57 – KOLESOV Alexei Mikhailovich (1834-1902). Portrait d’un vieil homme (circa 1856). Huile sur toile, signée en bas à gauche en russe « A. Kolesov ». Encadrée. Un accroc en haut à droite restauré. H. 82 x L. 68 cm.

Historique : Né à Kovrov dans la province de Vladimir en 1834, Alexei Kolesov s’est formé à l’École de Peinture et de Sculpture de Moscou de 1851 à 1856 en étant qu’élève de Sergey Konstantinovich Zaryanko. Il obtient le titre de « portraitiste libre » décerné par l’Académie impériale des Arts de SaintPétersbourg en 1856 et la même année ses œuvres sont exposées notamment La nourrice jouant aux cartes, La fille au vase cassé et Portrait d’un vieil homme. Ce dernier portrait était son morceau de réception et pourrait être le nôtre, compte tenu du format et du sujet, et ce d’autant qu’aucune autre œuvre de l’artiste n’est connue à ce jour avec un tel sujet. Nombre de ses portraits sont aujourd’hui conservés à la Galerie Trétiakov ainsi qu’au Musée Historique d’État de Moscou.

КОЛЕСОВ Алексей Михайлович (1834-1902). Портрет старика (около 1856 г.). Масло, холст, подпись внизу слева на русском “А.Колесов”.

8 000/10 000 €

 

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LOT 58 – STOJANOW Piotr (actif entre 1887 et 1894). Les cosaques. Huile sur toile, signée en bas à droite « C. Stojanow ». Encadrée. H. 31,5 x L. 53 cm.

Стоянов Петр (работает с 1887- по 1894). Казаки. Масло, холст подпись внизу справа “C. Стоянов”.

1 000/1 500 €

 

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LOT 60 – KLEBNIN P., école du russe du XIXe siècle. Cimetière dans les plaines (1867). Huile sur toile, signée en russe en bas à gauche « P. Klebnin » et datée « 1867 ». Légères restaurations et réentoilage. Dans son cadre en bois doré. H 54,5. x L. 87,5 cm.

КЛЕБНИН П., русская школа XIX века. Кладбище в степи (1867). Холст, масло, подпись внизу слева «П. Клебнин» датирован 1867 годом. Следы реставраций. Собственная позолоченная рамка из дерева.

400/600 €

 

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LOT 63 – SOURIKOV Vassili Ivanovich (1848-1916), attribué à. Portrait de femme au foulard rouge. Huile sur panneau, porte une signature en bas à droite en cyrillique en partie effacée. Dans son cadre en bois doré. Bon état. H. 29 x L. 22 cm.

СУРИКОВ Василий Иванович (1848-1916), приписывается. Портрет женщины с красным платком. Холст, масло, подпись внизу справа. Собственная позолоченная рамка из дерева. Состояние хорошее.

3 000/5 000 €

 

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LOT 65 – BOUCHARD Paul-Louis (1853-1937). En bas du Kremlin – La Moskova, dans le fond la cathédrale Saint Sauveur (circa 1901). Huile sur toile, signée en bas à droite et dédicacée à « Mr N. Cazy », annotée au dos indiquant le titre de l’œuvre. Encadré.Très légères restaurations. H. 36,5 x L. 55,5 cm.

Exposition : Salon des Artistes français au Grand-Palais des Beaux-Arts de 1901, sous le numéro 256, intitulé Vue de la Moscowa, à Moscou (au centre, l’église Saint-Sauveur).

Œuvre en rapport : Un tableau très ressemblant figurant la même vue de la cathédrale du Christ Saint Sauveur depuis le Kremlin, mais dans un format plus imposant, intitulé Vue du Kremlin de Moscou (circa 1900) a été présenté le 23 septembre 2015 chez Auctionata et adjugé 80 000 €.

Historique : Paul-Louis Blanchard est né à Paris en 1853 et s’est fomé auprès de Jules Lefebvre et de Boulanger afin de se consacrer à la peinture de paysage et aux scènes de genre. Membre de la Société des Artistes Français, il expose au Salon de 1880 à 1930 où il connaît un vif succès, exposant notamment de nombreuses vues de Moscou au début du XXe siècle, où il dépeint les monuments historiques sous leur manteau de neige. БУШАР Поль-Луи (1853-1937).

Перед Кремлём, Москва река, на заднем фоне Храм Христа Спасителя (около 1901 г.). Холст, масло, подпись внизу, справа и посвящена « Г-у. Н. Кази». Небольшие следы реставраций. (около 1901 г.).

5 000/8 000 €

 

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Art caucasien.

 

LOT 66 – DJORDJAZE Basile (1883-1952). Les radeaux. Huile sur toile signée en bas à droite et datée (illisible). H. 54 x L. 64,5 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Плоты. Холст, масло, подпись и дата справа внизу (неразборчиво).

800/1 000 €

Historique : DJORDJAZE Vasily Ivanovich, Prince, dit Basile DJORDJAZE (1883, Tiflis – 10 décembre 1952, Paris). Né en Géorgie où il passe sa jeunesse, il devient membre de la Société Caucasienne pour la Promotion des Beaux-Arts, qui en 1914, organise sa première exposition personnelle à Tiflis. Quand la Première Guerre Mondiale éclate, il est nommé lieutenant-colonel du régiment de grenadiers de Tiflis. Dans les années 1919-1920, il retourne dans sa ville natale où il participe à des expositions de la Société d’Art Géorgienne. En 1920, il s’installe à Paris et s’attelle à la création et à la réalisation de costumes géorgiens pour le chœur géorgien qui donne un concert lors de l’exposition des arts décoratifs et industriels modernes en 1925. Épris de la capitale parisienne, Djordjaze se plaît à la représenter sous toutes les lumières tout en s’y faisant connaître sur la scène artistique en participant au Salon des Indépendants en 1926 et de 1945 à 1953, ainsi qu’en 1945, où ses toiles sont exposées à l’Exposition des peintres et sculpteurs russes organisée par l’Union des patriotes russes. 

 

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LOT 70 – DJORDJAZE Basile (1883-1952). Vue nocturne de Paris. Huile sur panneau, signée en bas à gauche. Bon état. H. 31 x L. 37 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Париж ночью. Панель, масло, подпись слева внизу. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 74– DJORDJAZE Basile (1883-1952). Lever de soleil sur la place Pigalle. Huile sur panneau, signée en bas à droite. Bon état. H. 30 x L. 37,5 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Восход солнца над площадью Пигал. Панель, масло, подпись справа внизу. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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Lot 77 – NALBANDJAN Dimitri (1906-1993). Paysage d’été aux chevaux (1973). Huile sur toile, signée en bas à gauche « D. Nalbadyan » et daté (19)73. Bon état. H. 100 x L. 65,5 cm.

Дмирий Налбандян. Летний пейзаж с лошадьми (1973). Холст, масло, подпись внизу слева “Д. Налбадян”.

5 000/8 000 €

 

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Lot 80 – MAKOVSKY Nicolaï Yegorovich (1841-1886). A la lisière du champ (1882). Huile sur carton, contresignée, datée et annotée au dos en russe. Bon état, petits manques aux angles. H. 15 x L. 20 cm.

Œuvre en rapport  Cour de ferme (circa 1886), huile sur panneau, H.19 x L. 33 cm, collection privée.

МАКОВСКИЙ Николай Егорович (1841-1886). На краю поля (1882). Картон, масло, подпись и дата сзади. Состояние хорошее, небольшие недостатки в углах. Работа для справки Фермерский дворик (около 1886), масло, панель, частная коллекция.

1 000/1 500 €

 

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LOT 81 – POLENOV Vassili Dimitrievich (1844-1927). Hermon en Galilée, étude (circa 1882). Huile sur carton, trace de monogramme « VP » en bas à droite. Encadré (bon état). H. 16 x L. 10 cm.

Œuvre finale : Le mont Hermon depuis Tabor, huile sur toile (1882), 12 x 19,7 cm, conservée à la Galerie Trétiakov, Moscou (inv. n°2757).

 

 

ПОЛЕНОВ Василий Дмитриевич (1844-1927). Хермон в Галилее, этюд (около 1882 г-а) Картон, масло, монограмма «В.П» внизу справа. В рамке (Состояние хорошее). Финальная работа Хермон гора из табора, масло, холст (1882). Третьяковская галерея.

3 000/5 000 €

 

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LOT 83 – TARKHOFF Nicolas Alexandrovich (1871-1930). Coq (circa 1920). Huile sur toile d’origine, signée en bas à droite « Nic. Tarkhoff ». H. 107 x L. 82 cm.

Provenance : Acquis à la Galerie Marcel-Lenoir, Paris. – Collection particulière Bibliographie DIEHL Gaston, Nicolas Tarkhoff, Genève, Edition Petit Palais, 1982.

Œuvres en rapport : Coqs dans un poulailler (1914), huile sur toile, 139 x 115 cm. Représenté sous le n°107 dans Nicolas Tarkhoff par Gaston Diehl, 1932, p. 259.

– Le coq gaulois et son ombre (1914), huile sur papier, 66 x 48 cm. Représenté sous le numéro 36, p.96, du catalogue d’exposition Nicolas Tarkhoff en 1983 au Musée Pouchkine à Moscou avec la collaboration du Musée du Petit Palais de Genève.

– Coq chantant, huile sur toile, 65 x 54 cm, Vente Sotheby’s du 21 avril 2005, lot 274. – Coq au printemps, huile sur toile, 80,5 x 100 cm, Vente du 22 juin 2018 chez Magnin Wedry, lot 65.

– Coq en courroux, circa 1920, tempera et gouache sur papier, 51,5 x 63,5 cm, Vente du 28 novembre 2018 chez MacDougall’s Londres, lot 85.

– Coq, circa 1911, huile sur toile, Collection Yuri Nosov.

Historique : Notre tableau a été réalisé vers 1920 au jardin de la maison de l’artiste à Orsay qui contenait plusieurs poules et coqs avec lesquels il chantait. Le châssis présente deux étiquettes d’expositions anciennes, une concernant notre œuvre, une autre en-dessous (avant 1911) qui se trouvait déjà sur le châssis qui a été réutilisé par l’artiste. Le Comité Nicolas Tarkhoff certifie l’authenticité de cette œuvre qui sera reproduite dans le catalogue raisonné en préparation par ledit comité (www.asso-nicolas-tarkhoff.com).

ТАРХОВ Николай Александрович (1871-1930). Петух (около 1920 г-а.) Масло, холст, подпись внизу справа. « Комитет Николая Тархова удостверяет подлинность этой работы, которая будет включена в Каталог-резоне».

5 000/10 000 €

 

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LOT 85 – LARIONOV Mikhail (1881-1964). Tête de lion. Aquarelle sur papier monogrammée en bas à droite « M. L ». Encadrée. H. 23,5 x L. 22 cm (à vue). Cadre : H. 61 x L. 51,5 cm.

ЛАРИОНОВ Михайл (1881-1964). Голова льва. Акварель, бумага, монаграмма внизу справа «М.Л».

1 500/2 000 €

 

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Lot 89 – ERTÉ, Romain de Tirtoff dit (1892-1990). Galeries Pigalle, la vitrine. Gouache sur papier. Porte au dos le numéro « 15634 » et le tampon bleu de l’atelier de l’artiste. Encadré, légères déchiures mais bon état général. H. 29,5 x L. 24,5 cm (à vue).

Эрте, Тыртов Роман Петрович (1892-1990). Витрина галереи на Пигале Гуашь, бумага, на обороте номер «15634» и печать мастерской художника.

1 200/1 500 €

 

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Lot 90 – BERNATSKY Olga Mikhaïlovna (1899-1971). Etudes marocaines (circa 1934). Suite de 4 gouaches sur papier figurant trois hommes et une femme marocains en pied dont deux monogrammées en bas à droite « OB ». Encadrées, bon état. H. 46,5 x 31 cm (à vue).

Exposition : L’écho du Maroc ou Études marocaines, Pavillon des Beaux-Arts « Mamounia », du 19 au 25 avril 1934 à Rabat (Maroc).

БЕРНАЦКИЙ Ольга Михайловна (1899-1971). Марокканские этюды (около 1934). Набор из 4 рисунков: гуашь, бумага. На двух из них измоннограмма внизу, справа «О.Б». Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 96 – CHEMIAKIN Mikhail (né en 1943). Le carnaval de Saint-Pétersbourg (1977). Aquarelle et encre sur papier possiblement marouflée sur toile, signée et datée en bas à droite « M. Chemiakine ». Dans son cadre d’origine en bois et incrustation de résine colorée. Bon état. H. 30,5 x L. 30,5 cm (à vue).

Provenance : Collection particulière française, jamais apparue sur le marché.

Шемякин, Михаил Михайлович (1943 года рождения). Карнавал в Санкт-Петербурге (1977). Акварель,тушь, бумага, подпись и дата в правом нижнем углу «М. Шемякин».

4 000/6 000 €

 

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LOT 101 – GERASSIMOV Michael (1883-1958). Le cours de danse. Huile sur toile, signée en bas à droite, contresignée, datée et titrée au dos en russe. Porte un tampon d’importation au dos. Encadrée (bon état). H. 58 x L. 58,5 cm.

Герасимов Михаил(1883-1958). Урок танцев. Холст, масло, подпись справа вниз.

600/800 €

 

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LOT 107 – SMIRNOFF Alexeï (1937-2009). Le Christ marchant sur l’eau (1995). Huile sur toile, signée en bas à droite et datée probablement (19)95, contresignée et titrée au dos en russe. Encadrée. H. 79 x L. 60 cm.

Смирнов, Алексей (1937-2009). Христос, идущий по воде (1995). Масло, холст, подпись право внизу.

2 000/3 000 € 

 

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LOT 117 – PROKOPENKO Nikolai Nikolaevich (né en 1945). L’été mûr (2000). Huile sur toile signée et datée en haut à gauche, contresignée et annotée au dos. Bon état. H. 80 x L. 100 cm.

Прокопенко, Николай Николаевич (1945 ). Лето (2000). Масло, холст подпись и дата в левом верхнем углу, подпись и аннотация на обороте.

400/600 €

 

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LOT 122 – POPOV-MASSIAGUINE Volodia (né en 1961). Sur la balançoire (2019). Huile sur toile, signée et datée en bas à droite en russe, contresignée et annotée en russe et en français au dos. Bon état. H. 200 x L. 89 cm.

Попов-Масягин Володя (1961 г.) На качелях (2019). Масло, холст, подпись и дата справа внизу на русском, подпись и аннотация на русском и французском на обороте.

2 000/3 000 €

 

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ART SOVIÉTIQUE.

 

Lot 124 – Bannière de propagande soviétique en velours rouge brodé en fils polychromes et or du portrait de Lénine entouré de slogans communistes en ukrainien. La partie droite décousue, mais bon état général. Russie, époque soviétique. H. 136 x L. 168 cm.

Советское агитационное знамя из красного бархата Ленин в окружении коммунистических лозунгов на украинском языке. Правая часть разорванна, но состояние в общем хорошее. Россия, советская эпоха.

1 000/1 500 €

 

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LOT 127 – Groupe de propagande soviétique en porcelaine figurant deux femmes et deux enfants lors d’une séance de lecture. Probablement non terminée car non peinte. Bon état, fêles de cuisson.

Attribué à la Manufacture d’État de Porcelaine de Lomonossov, modelisé par Ivan Kuznetsov possiblement d’après un dessin de Natalia Danko, circa 1923. Marque en creux des initiales « IK » en cyrillique pour Ivan Kuznetsov. H. 23 x P. 13 cm.

Статуэтка из фарфора, изображающая уроки чтения. Состояние хорошее. Государственный завод им. Ломоносова, по модели И. Кузнецова и по рисунку Н. Данко, около 1923г. Инициалы «И.К» для Ивана Кузнецова.

2 000/3 000 €

 

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Orfévrerie.

 

LOT 128Grande timbale dite Stopa en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor uni gravé du monogramme russe « AE » dans un cartouche de pampres de vignes, gerbes de blé et panier de rose. Le fond de la timbale est décoré d’une médaille en vermeil amovible commémorant le couronnement de l’impératrice Catherine II en 1762. L’avers de la médaille figure le profil droit de l’impératrice et le revers la cérémonie de son couronnement légendée en russe « Pour le Salut de la foi et des Pères / Couronnée à Moscou le 22 septembre 1752 ». Intérieur vermeil. Bon état, légères usures. Saint-Pétersbourg, seconde moitié du XVIIIe siècle. Marques illisibles. Poids total : 280,0 g. H. 15 x D. 11 cm (timbale) – D. 6,2 cm (médaille).

Серебрянный кубок “Стопа” проба: 84 золотника С вигровированной монограмой АЕ обрамлённой ветками винограда, снопами пшеницы и корзиной для роз. Дно чаши Украшено монетой в память коронаций императрицы Екатерины II в 1762 году. На одной стороне медали изоброжен профиль императрицы, на другой коронация с надписью: «За спасение веры и отцов / Венценосный в Москве 22 сентября 1752 года». Санкт-Петербург, вторая половина 18 века.

800/1 200 €

 

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LOT 132Important service à thé et à café en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) comprenant une théière couverte, une cafetière couverte, une coupe à fruits, un sucrier couvert et un pot à lait, à décor niellé sur fond amati de rinceaux stylisés entourant diverses scènes figurant la ville de SaintPétersbourg, des scènes pastorales et mythologiques, prises et garnitures en ivoire. Bon état. Moscou, 1837. Orfèvre : I.E en cyrillique, non identifié. Poids brut total : 2418 g. H. 17,5 cm (théière), H. 13,5 cm (cafetière), H. 13,5 cm (sucrier), H. 12 cm (pot à lait), H. 9,5 cm (coupe).

Чайный и кофейный сервиз из позолоченного серебра, проба: 84 золотника. Чайник, кофейник, молочник и сахарница. Состояние хорошее. Москва, 1837. Ювелир: И.Е (не опознан).

15 000/20 000 €

 

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Lot 140Boîte à cigares argent et vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor en trompe l’oeil imitant une boîte à cigares en bois de la Maison H. Upmann – Flor, décorée sur toutes faces, le couvercle s’ouvrant à charnière. Parfait état. Moscou, vers 1890. Orfèvre : Petr Abrosinov. Poids : 370,0 g. L. 16 x P. 11 x H. 5 cm.

Серебрянная сигарная коробка из позолоченного серебра проба: 84 золотника. Имитация деревяннной сигарной коробки дома Г. Упман – Флор, В идеальном состоянии. Москва, около 1890 года. Ювелир: Петр Абросинов.

1 500/2 000 €

 

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Lot 145Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et ciselé en trompe l’œil imitant la vannerie, intérieur vermeil. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1881. Orfèvre : PED en cyrillique, non identifié. Poids : 161,1 g. H. 9 x D. 7,3 cm.

Серебряный подстаканник проба : 84 золотника Санкт-Петербург, 1881. Ювелир: ПЕД неопознан

300/500 €

 

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LOT 147Bol à caviar couvert et son plateau rond en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor en trompe l’oeil imitant le bois, de forme circulaire, le couvercle muni d’une prise, la soucoupe avec compartiment creux pour recevoir le bol. Gravé au revers d’un monogramme entrelacé et de la date du 18 VI 1886. Très bon état, manque sa doublure en verre. Saint-Pétersbourg, 1870. Orfèvre : P…, probablement Peter Madsen. Poids total : 465,0 g. D. 10 cm (bol) – D. 15 cm (soucoupe)

Серебрянная чаша для икры с подносом проба: 84 золотника Санкт-Петербург, 1870. Ювелир: П …, вероятно, Петер Мэдсен.

1 500/2 000 €

 

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LOT 149 – FABERGÉ Partie de ménagère tête à tête en argent 84 zolotniks (875 millièmes) comprenant deux couteaux, deux fourchettes et deux cuillères à potage, à décor ciselé de style empire de cygnes, couronnes de laurier et cornes d’abondance, gravés au centre de la lettre « L » latine. Lames de couteaux rapportées. Bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Carl FABERGÉ. Poids brut total : 474,0 g. L. 21,4 cm (couteaux)- L. 22 cm (cuillères)- L. 18,3 cm (fourchettes).

Часть сервиза «тет-а-тет». Серебро, проба 84. Два ножа, две вилки и две суповые ложки. B стиле ампир вытачены лебеди, лавровые венки и рога изобилия. В центре выгравирована буква “L”. Лезвия ножей прикреплены к ручкам. Состояние xорошее. Москва, 1899-1908. Ювелир : Карл ФАБЕРЖЕ.

800/1 000 €

 

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LOT 150 – FABERGÉ Superbe théière en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme balustre, avec couvercle amovible, à décor repoussé de style rocaille, gravée dans une réserve d’un chiffre A sous couronne de gentilhomme, intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : K. Fabergé en cyrillique avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Numéro d’inventaire gravé : 15365. Poids : 687,0 g. H. 21 cm.

ФАБЕРЖЕ Серебряный чайник проба :84 золотника, в стиле рококо. Москва, 1899-1908. Ю: К. Фаберже с орлом поставщика императорского двора. Инвентарный номер: 15365.

3 000/5 000 €

 

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LOT 154Kovch en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks (875 millièmes), orné de part et d’autre de deux animaux fantastiques finement ciselés : un phénix et une gargouille ailée. La prise à motif de spirales, sertie d’un cabochon de pierre verte et gravée d’un monogramme en russe « VKO » surmontant une date commémorative « 14 janvier 1891- 1916 », possiblement pour commémorer le 100e anniversaire de l’achèvement du chemin de fer légendaire, le Transsibérien. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : 14ème ARTEL. Poids brut : 1343 g. H. 17,5 x L. 32,5 x P. 13 cm.

Ковш, кристалл, серебро проба: 84 золотника , украшенный фантастическими животными, монограмма “ВКО”. Москва, 1908-1917. Ювелир: 14-й АРТЕЛЬ.

5 000/7 000 €

 

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LOT 157Centre de table en argent 84 zolotniks (875 millièmes) et cristal taillé, à décor ciselé et repoussé de style néoclassique d’une frise de femmes et d’enfants habillés à l’antique, au centre une couronne de feuilles de chêne et de laurier, bordée d’une frise de palmettes et d’une frise de feuilles de laurier, les prises à décor de rinceaux stylisés, les quatre pieds en enroulements. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Ivan KHLÉBNIKOV. Poids brut : 1843 g. H. 15,5 x L. 40,5 x P. 16,2 cm.

Украшение для центра стола. Серебро, проба 84. Хрусталь, выточенные украшения, неоклассический стиль с фризом, изображение женщин и детей, одетых в античном стиле. В центре – венок из дубовых и лавровых листьев. Фризы. Ручки украшены стилизованными завитками. На четырех витых ножках. Состояние хорошее. Москва, 1908-1917. Ювелир: Иван ХЛЕБНИКОВ.

2 500/3 000 €

 

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Émaux

 

Lot 164Tampon buvard en vermeil probablement 84 zolotniks (875 millièmes), à décor entièrement émaillé polychrome cloisonné de rinceaux feuillagés et de fleurs stylisées, sur fond crème et turquoise, la prise décorée en suite se visse sur une âme en bois. Très bon état. Probablement Moscou, vers 1900 (sans poinçon apparent). Orfèvre : Feodor RÜCKERT sans poinçon apparent. Poids : 195,0 g. L. 13,5 cm.

Пресс-папье. Серебро позолоченное, проба, вероятно, 84. Полностью отделанa полихромной эмалью. Рельефный узор в виде завитков листьев и стилизованных цветов. Кремовый и бирюзовый фон. Ручка украшена также. Посажена на деревянный винт. Cостояние oчень хорошее. Вероятно, Москва, около 1900 г. (без видимого клейма). Ювелир: Федор РЮККЕРТ, без видимого клейма.

2 000/3 000 €

 

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LOT 167 Carnet de bal en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome champlevé et niellé de fleurs dans des entrelacs. Il s’ouvre à charnière par un fermoir en trompe l’œil, intérieur en tissu rouge. Travail français pour le marché russe. Poinçon tête de Mercure d’exportation et poinçon d’importation russe. Poids brut : 85,8 g. H. 6,5 x L. 10,2 cm.

Бальный блокнот. Серебро, проба 84. Полихромные выемчатые эмали. Цветoчный орнамент. Закрывается на шарнирax, застежкa «тромплей», выстлана красной тканью. Французская работа для российского рынка. Французское экспортнoe и русское импортное клейма.

400/600 €

 

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Découverte de deux boîtes par Féodor Rückert

pour Fabergé

 

LOT 169 – FABERGÉ Rare boîte ovale en argent 88 zolotniks (916 millièmes) émaillé polychrome cloisonné sur fond bleu marine, à décor de motifs géométriques, de fleurs dans des losanges et de rinceaux stylisés. Le couvercle s’ouvrant à charnière est orné d’une scène émaillée en plein figurant la cathédrale du Christ Saint Sauveur à Moscou d’après l’œuvre de Victor Dmitrievich Zamiraïlo (1868-1939). Intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Féodor RÜCKERT pour Carl FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 32528. Poids brut : 252,40 g. H. 2,8 x L. 10,2 x P. 9 cm.

Provenance : Collection privée, Nice.

Historique : Féodor Rückert a commencé à collaborer avec la maison Fabergé à partir de 1887 en imposant un style parfaitement reconnaissable. En effet, véritable virtuose de la technique des émaux cloisonnés, Rückert sublime chaque objet par des émaux qui rendent son style unique. A la fin du XIXe siècle, il s’attache plutôt à développer une technique des émaux aux nuances pastel puis, dès 1908, l’avènement des motifs néo-russes et l’usage des couleurs sombres et froides marque un tournant dans la production de l’orfèvre. Par le biais de la technique de l’émail sur filigranes d’argent, Rückert révolutionne la technique des émaux et de l’orfèvrerie, les cloisons ne servant plus uniquement à compartimenter mais comme un décor à part entière à travers des motifs de style Art Nouveau. Ce fin travail des émaux servait de cadre et de faire-valoir à des scènes émaillées à l’aspect mat dont seul Ruckert avait le secret permettant de faire ressortir la couleur et la brillance des émaux. Les scènes choisies étaient toutes des copies d’après des tableaux réalisés au début du XXe siècle, ici par Viktor Dimitrievich Zamirailo (1868-1939), en lien avec l’ère de « boyarmania » qui débute dès 1880 et qui prospère jusqu’à l’anniversaire, en 1913, de la dynastie des Romanov où l’aristocratie russe s’empare des traditions passées pour faire renaître les fastes d’une vielle Russie oubliée. L’atelier de Fabergé de Moscou, à la différence de celui de Saint-Pétersbourg, symbolisait par sa production l’âme russe et répondait à une demande plus nationaliste et tournée vers des références propres à la tradition slave. Les tableaux les plus populaires sont les ceux de Makovsky, Vasnetsov ou Solomko mais beaucoup d’autre de ces tableaux copiés sont désormais tombés dans l’oubli. En effet, ces peintres étaient reconnus de leur vivant pour leur talent en participant à des expositions à l’Académie des Beaux-Arts comme Ivan Kulikov, tandis que certains d’entre eux étant illustrateurs à l’instar de Viktor Zamirailo. Les œuvres originales, dont la plupart sont aujourd’hui disparues, continuent d’exister à travers ces merveilleux ouvrages émaillés de Rückert et par le biais des cartes postales de la communauté Sainte-Eugénie. Ils deviennent alors des témoins d’autant plus précieux permettant de faire rayonner et prospérer la peinture et l’orfèvrerie russe.

 

ФАБЕРЖЕ Круглая серебрянная коробочка для таблеток проба: 88 золотника. Полихромная эмаль на темно синем фоне, украшена геометрическими узорами и цветами. На крышке изображён Храм Христа Спасителя картина Виктора Дмитриевича Замирайло (1868-1939). Внутренняя сторона из позолоченного серебра. Очень хорошее состояние. Москва, 1908-1917. Ювелир: Федор Рюкерт для Карла Фаберже. Инвентарный номер: 32528.

10 000/15 000 €

 

LOT 170 – FABERGÉ Boîte à pilules de forme ronde en argent 88 zolotniks (916 millièmes) émaillé polychrome cloisonné sur fond bleu marine, à décor de motifs géométriques, de fleurs et de rinceaux stylisés. Le couvercle s’ouvrant à charnière, orné d’une scène émaillée en plein figurant le portrait d’une jeune femme russe d’après l’œuvre d’Ivan Semenovich Kulikov (1875-1941) intitulé Parasha et datant de 1901. Intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Feodor RÜCKERT pour Carl FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 26462. Poids brut : 49,50 g. H. 1,6 x D. 4,5 cm. Provenance Collection privée, Nice. Œuvres en rapport – Une boîte à pilules similaire vendue chez Christie’s New York, le 24 octobre 2004, lot n°860, ornée d’une scène émaillée en plein d’après le tableau de Victor Vasnetsov intitulé Ivan Tsarevich et le loup gris (adjugée 26 290 $). – Deux cuillères à thé et à dessert à décor émaillé en plein d’après des portraits féminins très proches du notre d’après Ivan Kulikov, sont conservées dans la collection de M. Maxim Reviakin. Elles sont illustrées dans l’ouvrage Feodor Rückert & Karl Fabergé, Moscou, 2016, pp. 257-259, n° 44 et 45.

Ivan Semenovich Kulikov (1875-1941) Le folklore devient la source d’inspiration principale des plus grands peintres de la fin du XIXe siècle, à l’instar d’Ivan Kulikov qui réalise, au tournant du XXe siècle, ce portrait intitulé Parasha. Né en 1875, Ivan Kulikov intègre l’Académie des Beaux-Arts de SaintPétersbourg en 1896 où il devient l’élève de Vladimir Makovsky puis d’Ilya Répin, ce dernier lui transmet son approche du modèle empreinte de douceur et de bienveillance. Originaire du village d’Afosanovo dans le district de Murom, Kulikov y trouvera une source d’inspiration inépuisable. La vie paysanne, ses coutumes, ses étoffes et ses habitants vont nourrir l’imaginaire du peintre, réalisant des croquis des personnalités qu’il côtoie. Parasha en est un exemple probant, un titre faisant référence au diminutif du prénom féminin Praskovya ou Paraskeva porté par les héroïnes des poèmes de Pouchkine, Lermontov et Derjavine. Cette jeune femme au foulard bleu, se détachant sur un fond neutre, représente en tout point le type général de la beauté russe de l’époque. Cette âme slave nationale, mais pour autant anonyme, a connu un grand succès et a été imprimée puis éditée dans tous les journaux de l’époque. Le portrait fut ensuite acquis par le musée de l’Académie des Beaux-Arts en 1901, sa localisation aujourd’hui reste inconnue. De nos jours, ce portrait reste familier dans l’imaginaire collectif russe car il a été édité en très grand nombre afin d’orner les cartes postales de la Communauté Sainte-Eugénie.

ФАБЕРЖЕ Круглая серебрянная коробочка для таблеток проба: 88 золотника. Полихромная эмаль на темно синем фоне, украшена геометрическими узорами и цветами. На крышке изображен женский портрет под названием Параша, художник Иван Семёнович Куликов (1875-1941), датируется 1910 г-ом. Внутренняя сторона из позолоченного серебра. Очень хорошее состояние. Москва, 1908-1917. Ювелир: Федор Рюкерт для Карла Фаберже. Инвентарный номер: 26462.

3 000/5 000 €

 

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LOT 172 – FABERGÉ Sous-main en cuir brun orné sur le premier plat d’une magnifique plaque en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor ciselé dans le style Art Nouveau d’un oiseau fantastique laissant apparaître sous ses ailes deux paysages en hiver émaillés polychromes en plein. Le second plat reposant sur quatre pieds boules en argent. Bon état, usures au dos. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : K. FABERGÉ en cyrillique, avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Numéro d’inventaire gravé : 18402. Poids brut : 2440 g. H. 41,5 x L. 31 cm (fermé).

ФАБЕРЖЕ Папка, кожа коричневая. Bерхняя корочка покрыта пластинкoй, серебро, проба 84. Изысканнoe художественное исполнение в стилe Арт Нуво. В ее верхней части летящая фантастическая птица. Под распростертымими крыльями эмалью написаны зимние пейзажи. На нижней корочке имеются 4 подпорки, в виде шариков. Серебро. На задней части имеются потертости. Состояние xорошее. Москва, 1908-1917. Ювелир: К. ФАБЕРЖЕ, кириллицей, с орлом поставщика Имперaторского двора. Инвентарный номер: 18402.

10 000/15 000 €

 

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176 – BRITZIN Rare étui à cigarettes de forme rectangulaire arrondi aux angles, en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes) monté en monté en or 56 zolotniks (583 millièmes), à décor entièrement émaillé polychrome et or de guirlandes feuillagées retenues par des rubans rouge sur fond émaillé blanc translucide guilloché de vagues. Les bordures en or à décor de frises feuillagées. Le couvercle s’ouvrant à charnière au niveau de la partie supérieure par un bouton poussoir serti d’un saphir cabochon situé sur la partie latérale. Très bon état, traces d’usage, un infime manque d’émail sur le couvercle (1 mm). Saint-Pétersbourg, 1899-1908 Orfèvre: Ivan BRITZIN (ou BRITSYN). Poids brut : 159,2 g. H. 9 x L. 5,5 x P. 1,9 cm. Oeuvre en rapport Un étui à cigarettes au décor quasi-identique par Fabergé, vendu chez Pierre Bergé & Associés, 12 juin 2018, lot 163 (vendu 55.384 €).

БРИЦЫН Портсигар, полихромная эмаль, позолоченное серебро, золото. Санкт-Петербург, 1899-1908 Ювелир: Иван БРИЦЫН

12 000/15 000 €

 

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LOT 195 – FABERGÉ Rare porte-cigarettes en cuivre argenté, de forme rectangulaire à bords arrondis, le couvercle s’ouvrant à charnière par un double poussoir à décor repoussé de l’aigle impériale de Russie dans un médaillon sur fond amati, surmontant une inscription en russe « Guerre 1914 * 1915 », signé en bas « K. FABERGÉ » en cyrillique. Très bon état. Par Carl FABERGÉ, Moscou, circa 1915-1916. H. 2 x L. 10 x P. 6,4 cm.

Historique : Ce porte-cigarettes a été fabriqué par la Maison Fabergé pendant la période de la Première Guerre Mondiale, de 1914 à 1918. La baisse de la demande d’objets précieux et de bijoux a incité la compagnie à adapter ses ateliers aux besoins de la guerre en commençant à produire des objets destinés aux soldats au front. La firme de Moscou a donc produit des objets purement fonctionnels à partir de matériaux peu coûteux et facile d’utilisation à l’instar du laiton et du cuivre. Toute une variété d’objets de première nécessité ont ainsi été créés comme des tasses, des casseroles, des samovars, des cendriers, des porte-verres, tous gravés de l’inscription historique « Guerre de 1914 » ou « Guerre 1914 * 1915 » et de l’emblème de l’Empire russe. Le tsar Nicolas II et la tsarine Alexandra Feodorovna remirent ces objets aux soldats et aux officiers, mais aussi aux infirmières médicales et aux membres de la famille de ceux ayant œuvré pour leur Mère Patrie.

Œuvres en rapport : Un exemplaire en cuivre argenté est conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, un autre se trouvait dans l’ancienne collection de Lady Diana Tiarks.

Редкий портсигар. Медь посеребренная. Форма прямоугольная. Края закругленные. Крышка на шарнире, открывается двойной кнопкой. Изображение двуглавого орла в медальоне, чеканка. Фон Амати. Надписи: «Война 1914 * 1915» и ниже – “К. ФАБЕРЖЕ”. Состояние oчень хорошее. Карл ФАБЕРЖЕ, Москва, около 1915-1916 гг.

3 000/5 000 €

 

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LOT 201Paire de sphinges en bronze doré reposant sur des socles rectangulaires en placage de malachite, avec un cartouche gravé en russe sur le devant « Saint-Pétersbourg ». Bon état. Russie, XXe siècle. L. 20 cm.

Пара позолоченных бронзовых сфинксов, Россия, 20 век.

800/1 000 €

 

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LOT 205 – WOLFF Albert Moritz (1854-1923). Troïka attaquée par des loups. Bronze à patine brune, signé sur la terrasse A. M. Wolf. fec(it). Marque du fondeur allemand : “Aktien Gesellsch Gladenbeck Berlin”. L. 30,5 x P. 14,5 cm.

ВОЛЬФ Альберт Мориц (1854-1923). Тройка атакованная волками. Бронза с коричневой патиной, подпись

1800/2000 €

 

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LOT 207 – LANCERAY Eugène (1848-1886). Tcherkesse Jigitovka (1873). Bronze à patine brune figurant un cosaque debout sur la selle de son cheval et tirant au fusil, signé en russe sur la terrasse et daté. Bon état. Rare fonte par Adolphe Moran à Saint-Pétersbourg. Modèle original de 1873 édité en très peu d’exemplaires. H. 28 x L. 20 cm.

E. Лансерe (1848-1886). Джигитовка. Гигурка кавказскoго казакa, стоящего на своем коне и стреляющего из ружья. 28 х 19 см. Тонкая работа. Состояние идеальное. На поземе надпись кириллицей. Датировано 1873 г. Литейщик: А. Моранъ, СПБ, по кромке цоколя.

3 000/3 500 €

 

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LOT 214Partie de service solitaire à alcool en ouraline, comprenant une carafe avec son bouchon, un verre à vin à pans coupés et un seau à glace dont le couvercle permet de servir de récipient, à décor taillé d’étoiles, les bases à décor de pointes de diamant. Bon état, égrenures d’usage. Russie ou Bohème, début du XIXe siècle. H. 15 cm (verre) – H. 20 cm (seau) – H. 30 cm (carafe).

Сервиз :графин, стакан, ведро для льда. Ура́ новое стекло́ Россия или Богемия, начало 19 века.

600/800 €

 

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LOT 223Tasse de forme jasmin en porcelaine à décor polychrome d’une vue de l’Altes Museum de Berlin, construit par Schinkel dès 1823, dans une réserve rectangulaire bordée d’un filet or, anse et intérieur dorés. Bon état, légère usure de l’or. Manufacture russe ou allemande, vers 1830. H. 10,5 cm

Чашка из полихромного фарфора Русское или немецкое производство, около 1830 года.

100/150 €

 

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LOT 233 – Élisabeth VIGÉE-LEBRUN (1755-1842), d’après. Portrait de l’impératrice Elisabeth Alexeievna de Russie (1779-1826). Miniature ronde peinte à la gouache sur ivoire. Reprise du portrait peint par Madame Vigée-Lebrun en 1795, conservé au château de Wolfgarten. Dans un cadre rectangulaire en bois noirci. Bon état. D. 5 cm (à vue).

Элизабет Виже-Лебрен (1755-1842), от. Елизавета Алексеевна Миниатюра, гуашь, слоновой кость.

200/300 €

 

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LOT 237 – MARCHANT Edward Dalton (1806-1887). Portrait du tsar Nicolas Ier de Russie (1796-1855). Huile sur toile de forme ovale, non signée. Conservée dans son cadre en bois doré d’origine avec son cartel. Bon état. H. 76,5 x L. 62 cm – H. 95 x L. 82,5 cm (cadre). Provenance – Commande de Joseph Harrison Jr. (1810-1874) à l’artiste, à son retour de Russie en 1852, Philadelphie. Les deux hommes étaient membres de The Pennsylvania Academy of Fine Art. – Collection Anne Harrison Wallace. Littérature Catalogue d’exposition de la collection Harrison : Catalogue of Pictures, Statuary and Bronzes in the Gallery of the Late Joseph Harrison, Jr., Rittenhouse Square, Philadelphia, 1874, n°180 (comme peint d’après une miniature).

Маршан Эдвард Далтон (1806-1887). Николай I Масло, холст Хорошее состояние.

5 000/7 000 € 

 

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LOT 243 – Tirage argentique figurant la cérémonie au manège de la garde avec l’empereur Nicolas II vers 1906 à Tsarskoie Selo. A gauche, un détachement des lanciers de l’impératrice, en haut des cuirassiers de l’empereur et à droite des hussards de l’empereur. Bon état. C.E. de Hahn Co (actif, 1891-1916). H. 22 x L. 16,5 cm.

С.Е. Ган. Фотография церемонии в гвардейском манеже с участием государя Николая II, приблизительно 1906 г., в Царском селе. Слева – отряд уланов Ее Величесства, сверху – кирасиры Его Величества и справа – гусары Его Величества. 22 х 16,5 см. Состояние хорошее.

300/500 € 

 

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En exil Youssoupoff 1954 Plon

LOT 249 – Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). En exil. Plon, Paris, 1954. Avec envoi et signature autographe de l’auteur à Serge KORGANOFF (1883-1963), avocat et homme d’affaire du prince et de la princesse Félix Youssoupoff de 1937 à 1967 : “À mon ami fidèle / Serge Korganoff / l’auteur. Prince Youssoupoff /Paris 1955”. Édition originale, format in-8, 243 p. et 30 ill. hors texte. A.B.E. Provenance – Collection de Serge Korganoff. – Puis par descendance.

Феликс Феликсович Юсупов В изгнании. Плон, Париж, 1954. С автографом автора

400/600 €

 

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LOT 254 – Lot de 10 ouvrages pour enfants en russe et ouvrages d’apprentissage de la langue : – La promenade de Tanya. H.21 x L. 17,5 cm. – Le chat botté. H. 20 x L. 15 cm. – Vania et Masha, H. 20 x L. 15 cm. – Max et Maurice, Wilhelm Busch, Berlin, éditions Olga Diakova. H. 21,5 x L. 14 cm. – La Russie en image, texte en français, Paris, Librairie Labrousse. H. 21,5 x L. 15,5 cm. – Vingt coquins et dix farceurs, Moscou, 1915, éditions M. O. Wolff. H. 15 x L. 20 cm. – Livre pour apprendre le russe, méthode visuelle et pratique, Riga, 1922, éditions Walters. H. 24 x L. 17 cm – Vakhterov, Le russe pour s’entraîner, Prague, 1922, éditions YMCA. H. 24 x L. 17 cm – E. Yakinfieva, Mon premier livre. H. 27 x L.20 cm. – Fedorov-Davidov, La princesse grenouille, 1904, éditions Pashkova. H. 25 x L. 18 cm. En l’état.

Набор из 10 детских книг на русском.

200/300 €

 

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LOT 264 – Album contenant environ 180 cartes postales d’après des tableaux célèbres de l’histoire de l’art russe dont de Yuon, Vrubel, Nesterov, Petrov-Vodkine, Zamiraïlo, Makovsky, etc., et diverses cartes notamment pour la nouvelle année ou pour Pâques illustrées par Elizabeth Bem. La plupart éditée par la communauté Sainte-Eugénie (voir historique lot X). Bon état. Russie, début du XXe siècle.

Альбом, содержащий около 180 открыток.

200/300 €

 

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Lot 266Samovar de forme cylindrique en laiton doré et martelé, garnitures en bois noirci. Bon état général. Fabrication des Frères Baranov à Toula, avec marques des diverses médailles d’or, d’argent et de bronze décernées en 1907 et 1909 aux expositions de l’industrie. Russie, début XXe siècle. H. 55 cm.

Самовар цилиндрической формы, Позолоченная латунь, почерневшее дерево, состояние хорошееПроизводство братьев Барановых, Тула. Россия, начало 20 века.

300/500 €

 

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LOT 270Plat de reliure en bois recouvert de papier mâché laqué polychrome figurant une paysanne russe porteuse de seaux. Craquelures uniformes, bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle, attribué à la manufacture VICHNIAKOV. H. 23 x L. 17.5 cm.

Деревянная доска из лакированного папье-маше Россия, манукактура ВИШНЯКОВА конец 19 в.

300/500 €

 

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LOT 275 – Boîte rectangulaire s’ouvrant à charnière en bois recouverte de papier mâché polychrome à fond noir et rehauts dorés, le couvercle orné de diverses scènes animées d’après les contes populaires russes. Bon état, dans son coffret d’origine. Manufacture de Palekh, Russie, époque soviétique (1986). Signée par Kourarkine. H. 4,3 x L. 21,4 x P. 15,8 cm.

Прямоугольная коробка из папье-маше. Палехская мануфактура, советские времена.

200/300 €

 

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LOT 276 – Médaille en argent de « La prise de Daugavgrīva, 8 août 1710 ». Sur la plupart des médailles de cette série, la date indiquée est fausse : 15 août au lieu du 8 août. Conservée dans sa capsule PCGS. Bon état. Saint-Pétersbourg, XVIIIe siècle. Médailleurs : Ivanov Ivanovich TIMOFEY (1729-1803), et Poud Ivanovich BOBROVCHTCHIKOV (1741-1798), médailleurs de la Monnaie de SaintPétersbourg. Poinçon faucon et initiales « T.I » et « B » en cyrillique. Diakov-33.8 (R1). D. 47 mm.

Медаль “На взятие Дюнамюнде”. 8 августа 1710 г.” Серебро. Диаметр: 47 мм. Дьяков 33.7 (R1). Соколов л.ст.: 089 и.К и об. ст. 089 з.К.б. (медальер л. ст.: Тимофей Иванов – инициалы в обрезе рукава “·Т·И·”. Медальер об.ст.: Пуд Бобровщиков – справа над обрезом инициалы “Б”). На всех разновидностях этой медали ошибочно указана дата 15 августа вместо 8 августа. В слабе РCGS SP – 58. Редкая

3 000/5 000 €

 

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LOT 281Ordre de l’Aigle Blanc. En or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail polychrome, croix avec glaives, avec son ruban. Manque le petit élément au dos de l’aigle sinon bon état. Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : Vera Dietwald (1910-1917) pour la Maison Edouard. Poids brut : 87,6 g. H. 9,5 x L. 6 cm.

Орден Белого Орла. Знак с мечами. Золото. Мастерская Эдуард. B.A. Дитвалд (Вера) (1910-1917 гг). Петербургский кокошник, проба 56. С задней стороны утрачен небольшой элемент. Кроме этого cост. хорошее.

12 000/15 000 €

 

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LOT 293 Insigne de l’école d’infanterie Alexandre. Créé le 21.10.1909, en Bronze. Avec molette. Bon état. Fabrication Edouard. H. 4,5 x L. 3 cm.

Знак об окончании Александрвского военного училища, Утв. 21.10. 1909 г. Бронза. Мастерская Эдуард. Закрутка. Сост. хорошее.

300/400€

 

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LOT 309 – L.G. Izmaïlovski. Gymnastiorka d’officier, Guerre Civile. Avec pattes d’épaule souples de capitaine. Fabrication en gros drap, liserés blancs aux parements et à la poitrine propres au régiment. Quelques trous mais bon état général. Л.Гв.

Измайловский полк. Офицерская гимнастерка, Гражданская война. Погоны мягкие. Капитан. Плотное сукно, белая выпушка полка, на обшлагах и груди. Имеется несколько дырок. Общее состояние хорошее.

800/1 000 €

 

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LOT 317 – Drapeau du pavillon des unités d’aérostation. Créé le 30 avril 1894, une face seulement. Bon état. H. 64 x L. 88 cm.

Флаг Воздухоплавательных Частей. Осн. 30.4.1894 г. В наличии одна сторона. Состояние хорошее. 88 x 64 см

300/500 €

 

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LOT 326Kindjal caucasien. Cosaques du Kouban. Lame avec marquage « KKB » : armée du Kouban visible mais très effacé. Lame à deux pans creux. Garde en bois à trois boutons. Fourreau bois et cuir, garnitures en métal blanc niellé. Etat moyen. L. 48,5 cm (totale).

Кинжал кавказский. Войско Кубанскoe. Клинок с маркировкой «ККВ». Фрагмент «Kубанскoe Войско» читается, но сильно стерт. Клинок двулезвийный. Рукоять, деревяннaя, с тремя пуговками. Ножны, деревo и кожa. Прибор из белого металла, украшеннoго чернью. Общая длина: 48,5 см. Состояние cреднее.

500/600 €

 

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LOT 333Kindjal caucasien. Garde en os à deux boutons en acier dorés. Lame à un pan creux, motifs dorés sur une face. Fourreau bois et cuir, garnitures acier dorées et niellées sur une face. Fin monogramme de Nicolas I rapporté sur la chape. Ce monogramme et la qualité du travail évoquent les cadeaux faits aux chefs des tributs faisant leur soumission (ou plutôt faisant allégeance à l’Empereur). Très bon état. L. 53,5 cm (totale).

Кинжал кавказский, офицерский. Рукоять костяная, с двумя позолоченными пуговками. Клинок однолезвийный, украшенный золотым орнаментом c одной стороны. Ножны деревянные, обтянуты кожей. Прибор, сталь позолоченная, украшенная чернью, с одной стороны. На устье накладной вензель Николая I, тонкой работы. Этот вензель и качество работы показывают, что это изделие вероятнее всего было дарoвано императорoм вождю кавказского племени, когда решение заключалось миром (или этот подарок принимался, как клятва верности). Длина: 53,5 см. Состояние oчень хорошее.

6 500/7 000 € 

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CATALOGUE COMPLET : CLIQUEZ

 

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COMMISSAIRE PRISEUR:

MILLON Trocadéro

5, avenue d’Eylau 75116 PARIS T +33 (0)1 47 27 56 55 F +33 (0) 1 47 27 70 89 russia@millon.com

EXPERTS:

Maxime CHARRON 124 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris expert@maxime-charron.com 06 50 00 65 51

Mariam VARSIMASHVILI  (Responsable du département) ussia@millon.com  Tél 01 40 22 66 33

Gérard GOROKHOFF 1 square Villaret de Joyeuse 75017 Paris g.gorokhoff@orange.fr 06 75 10 64 94

Assistés de Maroussia TARASSOV-VIEILLEFON

 

VENTE

 

DROUOT – Salle VV , 4, rue Rossini – 75009 PARIS

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DU GABON à LA RUSSIE

avec Veronika Bulycheva

et

Jann Halexander

jeudi 2 juillet 2020 à 21 h

Théâtre du Gouvernail, 75019 Paris

Deux artistes fêtent à leur manière le déconfinement
dans le monde de la culture.

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Auteurs, artistes et metteurs en scène  :

Véronika Bulycheva et Jann Halexander

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Deux artistes venus d’ailleurs, l’un franco-gabonais, l’autre russe naturalisée française, se retrouvent sur scène. Les deux sont musiciens auteurs compositeurs et interprètes, chacun a son parcours original : ils présentent et mélangent leurs univers personnels à travers leurs chansons et des dialogues poignants.
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On se retrouve en face de polémiques actuelles autours des clichés et des préjugés liés à leurs pays d’origine : être biculturel est une fragilité et force à la fois.Urgence de Vous s’adresse à celles et ceux qui ont l’esprit curieux et qui souhaitent voguer sur deux rives d’un seul fleuve nommé ‘humanité’ ! ”
Il s’agit de la sixième représentation du spectacle “Du Gabon à la Russie”, joué à ce jour devant 500 spectateurs.
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Véronika BULYCHEVA est née d’un père russe et d’une mère oumourte dans un petit village de l’Oural en Russie. Elle commence des études musicales au lycée de Votkinsk, la ville natale de Piotr Illytch Tchaikovski: elle apprend l’accordéon, le chant lyrique, la direction de chœur et la direction d’orchestre.

Elle entre en 1989 à l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg Ses études achevées, fort de plusieurs années d’expériences de la scène et confiante dans son talent, elle quitte Saint-Pétersbourg en 1992 pour Paris.

Véronika est une chanteuse unique et inoubliable, dont la voix était profonde et volatile pour prendre d’assaut les octaves – 5 octaves – de bas en haut, de contralto à alto. Une autre caractéristique du monde créatif de Bulycheva est sa volonté de travailler avec des significations riches, des textes poétiques complexes et significatifs. Ici, la grande culture de communication du compositeur avec le mot.

Plus de renseignements : CLIQUEZ

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Jann HALEXANDER est né à Libreville au Gabon en 1982, initié très jeune au piano il se tourne vers les afts de la scène en 2003. E 2013 il fête ses 10 ans de carrière au théâtre Auguste  (ex Espace la Comedia) à Paris. Il est auteur compositeur et interprète, a déja à son actif plus d’une demi-douzaine de disque.

Plus de renseignements : CLIQUEZ

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Dirigé par une nouvelle équipe, ce petit théâtre, typique des théâtres de poche parisiens, est un écrin  confortable et équipé dont la vocation première est d’accueillir une programmation éclectique, où la découverte comme la qualité restent des priorités.

Spectacles théâtraux classiques comme contemporains, créations, seuls en scène, spectacles musicaux, sans oublier bien sur, spectacles jeunes publics.

Théâtre du Gouvernail
5 Passage de Thionville, 75019  Paris
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Réservation en ligne : CLIQUEZ 
Tarifs : 15€ (plein tarif), 12€ (prévente, tarif réduit)Réservation : 0678196001
Vente en ligne : billetreduc.com
A Savoir : Nombre de places limité (45 places), réservation privilégiée, port du masque obligatoire.
Métro : Laumière (ligne 5)
Bus : Ligne 60, arrêt: Canal de l’Ourcq ou Jean Jaurès Lorraine..
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Pour le 120e anniversaire

du réalisateur-animateur Ivan Ivanov-Vano.

Dessin animé « Le petit cheval bossu » (1947)

” Конек – Горбунок ”

Vendredi 19 juin 2020

Site-Web du CRSC, Paris

 

Le dessin animé “Le petit cheval à bosse“, est basé sur l’histoire de Peter Ershov, réalisé par Ivan Ivanov-Vano à deux reprises. La première version de 1947 a été saluée par Walt Disney, l’animation a été montrée à tous les artistes de son studio d’animation. Un an plus tard, Ivan Ivanov-Vano a reçu un diplôme honorifique du Festival international du film de Mariánské Lázně pour la photo. Le réalisateur a tourné la deuxième version du dessin animé en 1975, lorsque la première bande a presque disparu. Quatre ans plus tard, “Le petit cheval à bosse” remporte le Grand Prix du Festival du film d’animation de Varna.

Le Tsar cherche à mettre à l’épreuve Ivan, un jeune garçon apparemment doté de pouvoirs exceptionnels. Le jeune héros relève tous les défis avec succès, grâce à un petit cheval bossu volant qu’il a reçu en cadeau. Il réussira même à délivrer la princesse qui était prisonnière …”

 

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Né le 27 janvier (8 février selon le calendrier grégorien adopté en 1918) 1900 à Moscou (Empire russe), décédé le 25 mars 1987 à Moscou (URSS).
Réalisateur, scénariste, directeur artistique, animateur et chef décorateur russe, un des pionniers de l’animation russe et soviétique.
Sa famille est issue de la paysannerie de la région de Kalouga, venue à Moscou pour y trouver du travail et domiciliée place du Manège (alors un quartier populaire très pauvre, à proximité du marché central). Ivan est le plus jeune d’une fratrie nombreuse dont seuls quatre enfants arrivent à l’âge adulte. C’est à cette époque qu’il reçoit le surnom de Vano qu’il ajoutera à son nom de famille, les Ivanov étant légion. Son père cordonnier abandonne rapidement le foyer, sa mère illettrée travaille comme lingère : elle lave et raccommode le linge à domicile chez des marchands en trimballant partout son plus jeune fils. Finalement, sa sœur aînée Eudoxie le prend en charge. Elle est mariée au peintre Constantin Spasski qui exerce une énorme influence sur le jeune Ivan. Dès sa petite enfance, il s’était passionné pour le théâtre de marionnettes pour lequel il avait dessiné des décors.
Après avoir été scolarisé dans une école religieuse paroissiale, il entre à 14 ans à l’Ecole de Peinture, Sculpture et Architecture de Moscou (1) où enseigne son beau-frère. Au début, il suit les cours de V. Favorski puis el devient l’élève du peintre I. Machkov. Il en sort diplômé en 1923. Un an plus tard, il commence à travailler comme artiste-animateur avant de devenir en 1936 réalisateur à « Soyouzmoultfilm ». Avec des condisciples du VKhOUTEMAS, il participe à la création des premiers films d’animation soviétiques : ils n’ont alors que leur enthousiasme et des appareils bricolés. Ces films se distinguent par l’esthétique avant-gardiste de ces années-là, influencée par le constructivisme. Entre 1927 et 1984, il réalise 40 films.
Dès 1930, il enseigne au VGIK. A partir de 1962, membre du Conseil d’Administration de l’AIFA (Association Internationale du Film d’Animation).
1985 : Artiste du Peuple de l’URSS.

 

A voir sur le Site  : https://crsc.fr/

 

Festival international du Film d’Animation

Annecy

du lundi 15 au 30 juin 2020

 

 

Le Festival d’animation d’Annecy est né en 1960, il y a 60 ans, a annoncé les 20 longs métrages retenus en compétition pour son édition 2020 proposée pour la première fois de son histoire en format intéractif en raison de la crise du Covid-19, quelque 7.300 personnes se sont accréditées à ce stade, contre 12.300 en fin de manifestation l’an dernier.

Parmi eux, 3.500 sont inscrits pour le marché du film, qui se déroule parallèmement au festival, contre 4.100 en 2019.

« Ça a été un gros défi, mais qu’on a quasiment rempli», souligne Mickaël Marin, directeur de Citia, l’établissement qui organise le festival. «On a un très beau contenu, et côté marché, ça a aussi été un défi très fort d’arriver à maintenir les dispositifs que connaissent les professionnels».

Le Festival, qui durera deux semaines (du 15 au 30 juin), proposera comme chaque année une sélection officielle, composée de quelque 200 films, dont dix longs métrages en compétition.

Figurent deux œuvres françaises attendues: «Petit vampire» de l’auteur de bandes dessinées et réalisateur Joann Sfar, adaptation de ses BD éponymes, et «Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary» de Rémi Chayé, réalisateur remarqué de «Tout en haut du monde», prix du public à Annecy en 2015.

 

Les prix du Festival d’Annecy

Longs métrages :

  • Cristal du long métrage
  • Mention du jury
  • Prix Contrechamp
  • Mention du jury Contrechamp

Courts métrages :

  • Cristal du court métrage
  • Prix du jury
  • Prix “Jean-Luc Xiberras” de la première œuvre
  • Mention du jury
  • Prix du film “Off-Limits”

Films de télévision et de commande :

  • Cristal pour une production TV
  • Prix du jury pour un spécial TV
  • Prix du jury pour une série TV
  • Cristal pour un film de commande
  • Prix du jury pour un film de commande

Films de fin d’études :

  • Cristal du film de fin d’études
  • Prix du jury
  • Mention du jury

Œuvres VR :

  • Cristal de la meilleure œuvre VR

Voir Palmarès  en fin d’article 

 

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Il y a deux films de Russie.

 

Le Nez, ou la conspiration des non-conformistes

( Нос, или Заговор не таких),

The nose or the conspiracy of Mavericks .

Réalisation :  Andreï Khrjanovsky ( Андрей Хржаровский )

Scénario : Youri Arabov (Юрий АРАБОВ), Andreï  Khrjanovsky ( Андрей Хржаровский )

Images : Andreï  Khrjanovsky( Андрей Хржаровский )

Musique : Dmitri Chostokovitch ( Дмитрий Шостокович )

Produit par : Andreï  Khrjanovsky (Андрей Хржаровский )

Production : École-Studio ” Shar “.

 Synopsis : Le film est basé sur la nouvelle de Gogol “Le Nez” et sur l’opéra du même nom de Dmitri Chostakovitch interdit par le pouvoir soviétique pendant plusieurs décennies. Le film utilise d’autres oeuvres de Chostakovitch, en particulier “Le Petit Paradis anticonformiste” qui, pour des raisons de censure, n’a pas pu être joué du vivant de l’auteur.

 

A côté des personnages des œuvres de Gogol les autres héros du film sont les auteurs eux-mêmes ainsi que le metteur en scène Vsevolod Meyerhold et l’écrivain Mikhaïl Boulgakov.” Pendant la première moitié du XXe siècle, Staline fit régner la terreur en Russie. Le film décrit cela en combinant des paysages, des biographies et des chefs-d’œuvre de peintres, de compositeurs et d’écrivains russes qui faisaient figure, durant cette période de totalitarisme, d’artistes d’avant-garde.

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Ginger’s tale (Огонёк-Огниво) | Speedpaint

88 minutes

Réalisateur: Konstantin Scherkin

 ScénarioTatyana Ilyina, Konstantin Shchekin, Ekaterina Mikhailova

Musique : Arthur Baido

 

 

 

Synopsis : Potter, un type gentil et pauvre, trouve un artefact magique appelé la pierre de feu, qui le rend riche et méchant. La méchante reine décide de le tuer, afin qu’elle puisse prendre la pierre de feu. Seule une fille appelée Ginger peut sauver Potter avec sa dévotion.

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Selection officielle

 

The Nose or the Conspiracy of Mavericks, Réalisateur : Andrey Khrzhanovsky (Russie), “Pendant la première moitié du XXe siècle, Staline fit régner la terreur en Russie. Le film décrit cela en combinant des paysages, des biographies et des chefs-d’?uvre de peintres, de compositeurs et d’écrivains russes qui faisaient figure, durant cette période de totalitarisme, d’artistes d’avant-garde.” Durée : 01 h 29 mn

Kill It and Leave this Town. Réalisateur : Mariusz Willczynski (Pologne), “Le personnage principal ayant perdu ceux qui comptaient le plus pour lui, il tente d’échapper au désespoir en se cachant dans un endroit sûr et rempli de souvenirs. Au fil des ans, une grande ville se forme dans son imagination. Des héros issus de la littérature et des dessins animés de son enfance viennent la peupler sans y avoir été invités. Quand le protagoniste découvre qu’ils sont tous devenus vieux et que la jeunesse éternelle n’existe pas, il décide de retourner à la réalité.” Durée : 01 h 27 mn 35 s

Le Petit Vampire, Réalisateur : Joann Sfar (France), “Petit Vampire vit dans une maison hantée avec une joyeuse bande de monstres, mais il s’ennuie terriblement ! Une nuit, accompagné par Fantomate, son fidèle bouledogue, Petit Vampire s’échappe du manoir, bien décidé à rencontrer d’autres enfants…” Durée : 01 h 25 mn

Jungle Beat: The Movie, Réalisateur : Brent Dawes (Maurice), “D’après la série à succès, “Jungle Beat: The Movie” raconte, à l’attention d’un public familial, une histoire charmante qui prend des proportions épiques. Un extraterrestre du nom de Fneep arrive dans la jungle et confère aux animaux la faculté de parler. Il est supposé s’atteler à conquérir la planète, mais tandis que Munki et Trunk, son ami l’éléphant, l’aident à retourner au vaisseau dans lequel il s’est crashé, Fneep découvre que la plus grande force dans l’univers, c’est l’amitié.” Durée : 01 h 23 mn

Lupin III The First, Réalisateur : Takashi Yamazaki (Japon), “Le cultissime “gentleman cambrioleur” Lupin III revient dans une aventure effrénée, pour marquer son grand retour au pays de son illustre grand-père ! Il s’associe à la jeune Laëtitia pour faire main basse sur le journal de Bresson, un trésor que même Arsène Lupin n’a jamais réussi à dérober.
Entre pièges mortels, escapades aériennes et abracadabrantes évasions, Lupin et sa bande de casse-cou rivalisent d’esprit et d’audace dans ce long d’animation qui ravira autant les fans de cette série légendaire créée il a 50 ans par Monkey Punch, que les nouveaux venus !Durée : 01 h 33 mn

7 Days War, Yuta Murano (Japon), “D’après le roman éponyme pour jeunes adultes, cette histoire d’aventure estivale met en scène l’escapade de Mamoru et ses camarades ainsi que leur amitié, qui est mise à l’épreuve quand des adultes se lancent à leur poursuite.” Durée : 01 h 28 mn

Ginger’s TaleRéalisateur : Konstantin Scherkin (Russie), “Potter, un garçon gentil et pauvre, trouve un objet magique appelé la Pierre de Feu, qui le rend riche et cruel. La méchante Reine décide de tuer Potter pour s’accaparer la Pierre de Feu. Seule une fille dénommée Ginger est en capacité de le sauver, grâce à son dévouement.” Durée : 01 h 28 mn

Bigfoot Family, Ben Stassen, Jérémie Degruson (Belgique, France), “Bigfoot, le père d’Adam, souhaite profiter de sa renommée pour sauver l’environnement. La protection d’une réserve naturelle en Alaska en proie à une compagnie de pétrole semble être la cause idéale ! Lorsque Bigfoot disparaît sans laisser de traces, son fils Adam et ses amis animaux sont prêts à tout pour le retrouver et sauver la réserve naturelle”. Durée : 01 h 36 mn 30 s

Calamity, une enfance  de Martha Jane Cannary, Rémi Chayé (France, Danemark), “1863, un convoi dans l’Ouest américain. Martha Jane doit apprendre à s’occuper des chevaux pour conduire le chariot familial. Sauf qu’elle finit par mettre un pantalon et se couper les cheveux. Le scandale provoqué par son caractère bien trempé va l’obliger à affronter tous les dangers dans un monde gigantesque et sauvage où tout est possible.” Durée : 01 h 22 mn 12 s

Nahuel and the Magic Book, Réalisateur : German Acuña (Chili, Brésil), “Nahuel vit avec son père dans une ville de pêcheurs, pourtant la mer lui inspire une peur profonde. Un jour, il trouve un livre magique qui semble être la solution à son problème. Mais un vilain sorcier, à la recherche de l’ouvrage, capture son père. Pour Nahuel, c’est le début d’une aventure au cours de laquelle il va devoir délivrer son père et surmonter ses craintes.Durée : 01 h 38 mn 57 s

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Sélection Contre champ

 

Accidental Luxuriance of the Translucent Watery Rebus
Luxuriance accidentelle du rebus aqueux translucide, Réalisateur : Dalibor Baric,(Croatie),  “Martin a essayé de combattre le système, et maintenant il est en fuite. Sara est une artiste conceptuelle. Ensemble, ils rejoignent la commune révolutionnaire à la campagne. La police est sur ses traces. L’inspecteur Ambroz sait que les bonnes questions sont plus importantes que les réponses. Parce que peut-être rien de tout cela n’est vrai.Durée :  01 h 20 mn 29 s

Beauty Water, réalisateur : Kyung Hun CHO, (Corée du Sud), “Beauty Water ressemble à n’importe quel cosmétique pour la peau. Mais contrairement aux autres, il permet à ses utilisateurs de sculpter leur visage comme on peut le faire avec de la pâte à modeler et ainsi changer d’apparence. Une fille ordinaire, Yaeji, découvre ce produit par hasard, et son désir infini d’être la plus belle la mène tout droit vers un désastre inimaginable.”  Durée : 01 h 25 mn

Lava, réalisateur :  Ayar Blasco (Argentine), “Les mass media ont subi une attaque massive. Un signal a interrompu les émissions de télé et de radio. Il n’y a plus de connexions internet ou mobiles. Tout le monde s’est retrouvé, face à son poste, devant une image hypnotique à la place de son programme habituel. Une image comme on n’en avait encore jamais vue. La radio n’émet plus désormais qu’un murmure lointain, semblable à un souffle. Et puis rien d’autre.” Durée : 01 h 07 mn

My Favorite War, réalisateur :   Ilze Burkovska Jacobsen (Lettonie, Norvège), “Voici l’histoire personnelle du réalisateur, Ilze, qui a grandi en Lettonie (URSS) au cours de la Guerre froide. Elle retrace le passage à l’âge adulte d’un individu qui décide d’échapper au conditionnement exercé par un régime autoritaire et puissant. Le film, pacifiste, souligne à quel point il est important que la liberté individuelle soit considérée comme un droit fondamental dans une société démocratique.” Durée : 01 h 17 mn 27 s

Old Man – The Movie, réalisateurs : Mikk Mägi, Oskar Lehemaa, (Estonie), “Notre protagoniste, le Vieil Homme, reçoit la visite de ses petits-enfants, qui vont passer l’été dans sa ferme. Sans le faire exprès, les petits crétins laissent s’échapper sa vache, aussi précieuse que maltraitée. Maintenant, le Vieil Homme et sa descendance ont très exactement 24 heures pour retrouver cette satanée femelle, avant que ses mamelles pleines n’explosent et ne provoquent une apocalypse lactée.” Durée :  01 h 27 mn 57 s

On-Gaku: Our Sound On-Gaku : notre rock !, réalisateur : Kenji Iwaisawa (Japon), ” Un jour d’été, une bande de lycéens un peu délinquants, n’ayant jamais touché un instrument de musique de leur vie, décide de monter un groupe. Ainsi commencent-ils à jouer la rhapsodie décalée de la jeunesse.”  Durée : 01 h 11 mn

The Knight and the Princess, Le Chevalier et la Princesse, réalisateurs : Bashir El Deek, Ilbrahim Mousa, (Arabie saoudite, Égypte), “Une histoire vraie mais dont la fin a été revisitée. Un jeune guerrier est résolument déterminé à sauver des femmes et des enfants qui ont été enlevés par des pirates. Cela le conduit à tomber amoureux d’une princesse et à devoir affronter un tyran brutal ainsi que son perfide sorcier.”  Durée : 01 h 36 mn 05 s

The Legend of Hei La Légende de Hei, réalisation : Ping Zhang , (Chine), “Pendant très longtemps, les gens ont cru que les gobelins relevaient de la légende. Mais en réalité, ils existent tout près de nous. Hei est un adorable démon félin qui a mené une vie heureuse et insouciante dans une forêt, à la montagne, jusqu’à ce que la croissance urbaine n’entraîne la destruction de cet endroit. Hei commence alors à parcourir le monde à la recherche d’un nouvel abri.” Durée : 01 h 41 mn 40 s

The Shaman Sorceress, réalisateur : Jae huun Ahn , (Corée du Sud), ” Une fille muette et son père ont laissé chez moi un tableau intitulé “La Sorcière chamane”. Cette représentation vaut mille mots. Une chamane dénommée Mohwa, qui vit avec sa fille muette Nang-yi et son mari, a pratiqué le chamanisme durant toute son existence. Un jour, son fils Wook-yi revient à la maison après plusieurs années d’absence, et après s’être converti au christianisme. Cela provoque un conflit et mène sa famille à la tragédie.Durée : 01 h 25 mn

True North, réalisateur : Eiji Han Shimizu, (Japon , Indonésie), “Après que son père ait disparu et que le reste de sa famille ait été envoyé dans un camp pour prisonniers politiques, tristement célèbre, en Corée du Nord, un jeune garçon va devoir apprendre à survivre dans des conditions difficiles, trouver un sens à sa périlleuse existence, et peut-être même s’échapper.”  Durée : 01 h 33 mn 25 s

 

PROGRAMMATION : CLIQUEZ

 

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 Palmarès des prix officiels 2020

LONGS MÉTRAGES:

  • Crystal : “Calamity, une enfance  de Martha Jane Cannary”, réalisateur : Rémi Chayé (France, Danemark),
  • Prix du Jury : “Le Nez, ou la conspiration des non-conformistes” (Нос, или Заговор не таких),réalisateur :  Andreï Khrjanovsky  (Russie)
  • Mention du Jury:  “Kill It and Leave this Town”. Réalisateur : Mariusz Willczynski (Pologne)
  • Prix Contre Champ : “My Favorite War“, réalisateur :   Ilze Burkovska Jacobsen (Lettonie, Norvège)
  • Mention du Prix Contre Champ : “The Shaman Sorceress, réalisateur” : Jae huun Ahn , (Corée du Sud)

 

COURTS MÉTRAGES

  • Crystal : “Physique de la tristesse”, réalisateur : Theodore Ushev, (Canada)
  • Prix du Jury (œxequo) : ” Freeze Frame”,réalisateur : Sœtkin Verstegen, (Belgique)
  • Prix du Jury (œxequo) : ” Genius Loci”, réalisateur : Adrien Merigeau, (France)
  • Prix “Jean – Louis Xiberras” de la première œuvre : “The Town”, réalisteur : Yifan Bao, (Chine)
  • Prix du film “Off – Line”: “Sérial parallels”, réallisateur :Max Hattler, (Allemagne, Hong Kong)

PALMARES COMPLET : CLIQUEZ

 

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Une version en ligne du 15 au 30 juin !

Le Festival international du film d’animation d’Annecy vous propose un accès inédit à ses contenus pour l’édition 2020.
Que vous soyez passionnés d’animation, amateurs, professionnels ou grand public, du 15 au 30 juin bénéficiez de l’offre Festival de l’Annecy 2020 Online, pour profiter du meilleur de l’animation.
Tous les contenus sont rassemblés sur une plateforme dédiée qui vous permettra de les regarder depuis chez vous et à n’importe quelle heure ! Ils seront effectivement disponibles durant toute la durée de l’Annecy 2020 Online (à l’exception de live programmés et disponibles ensuite en replay) !

S’ACCRÉDITER : CLIQUEZ

 

 

EXPOSITON

IVETTA  LOKHMATOVA

” L’Atelier du Soleil “

Mercredi 17 juin 2020

Centre de Russie pour la Sicence et la Culture, Paris

 

 

L’exposition “Atelier du Soleil” combine des peintures de différentes années: peintures de l’arrière-pays russe, plusieurs portraits et plusieurs œuvres sur le thème de la guerre.

Le 17 juin, une exposition virtuelle de peintures d’une artiste contemporaine de Saint-Pétersbourg, Ivetta Viktorovna Lokhmatova, ouvrira ses portes sur le site du RCSC à Paris.

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Ivetta Lokhmatova : “J’ai toujours voulu que mes œuvres soient entendues: le bruit du vent, les ruisseaux qui courent dans les rues du village, le craquement de la neige … J’aime un motif simple, quand beaucoup de mots peuvent s’exprimer. Le but et l’objectif principal est de transmettre l’humeur, les états de la nature changent rapidement. Les impressions accumulées au fil des années, de nombreux voyages enrichis, ont rendu la palette plus diversifiée: le nord russe (village de Kimzha), l’anneau d’or et enfin le sud – le soleil! L’impressionnisme est pour moi un instant arrêté en couleur!

 

 

Elle a participé  à de nombreuses expositions en Russie, Chine, Angleterre, Espagne, Finlande et dans d’autres pays du monde, ainsi que membre de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg et lauréate du 6e concours de création nommé d’après Minakova.

Ivetta Lokhmatova – une artiste héréditaire: le grand-père Ivan Yakovlevich Lokhmatov est célèbre pour le tableau «Routes des soldats». Elle est née en 1982 dans la ville de Kurgan. 2003, elle est diplômée de l’Art College. N.K. Roerich, 2012, elle est diplômée de l’Institut d’État de peinture, de sculpture et d’architecture de Saint-Pétersbourg du nom de I.E. Répine à l’Académie russe des arts, atelier du professeur V.V.Sokolov.

Diplôme (“Kuban midi”) défendu avec les honneurs, les éloges de la Commission administrative d’État et la médaille de l’Académie russe des arts “Pour la réussite scolaire.” Lauréate du sixième concours de création nommé d’après Minakova.

Elle a fait une exposition  à  “Yuri Kalyuta et les élèves” au Musée d’art moderne de Moscou et à l’Académie centrale de Pékin, de nombreuses expositions de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg, des projets artistiques “Images de mémoire“, “Victoire 70“, “Printemps“, “La guerre“, “De Donbass à la Syrie »,« Donbass non conquis »,« Automne »,« Connecter le fil du temps ».

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«Lorsque vous regardez les peintures d’Ivetta Lokhmatova, les paroles du remarquable artiste russe Alexander Shevchenko sont involontairement rappelées: « La signification de la peinture est en elle-même. Elle ne réside pas dans l’intrigue, mais a son propre contenu, de nature purement picturale; il consiste en texture, composition et style. » (…) “Blue Kimzha”, “Early Spring”, “First Snow in Borki”, “Kimzha dort” – ces suites pittoresques décrivent le mieux le credo de l’artiste, pour lequel le secret de la peinture est fait dans la qualité et la texture de la couleur. Ils montrent une grande tradition et une grande mesure du goût, allant dans le paysage russe de I. Levitan, K. Korovin et L. Turzhansky aux artistes du XXe siècle. (…) Les portraits attirent l’attention par la façon dont ils peignent avec parcimonie et simplicité les caractéristiques individuelles de la nature, son âge et son caractère. » Il s’agit de l’évaluation de la créativité Lokhmatova candidate de l’art Svetlana Ershova.

Il faut admettre que les peintures pour transmettre les sons, l’humeur et même les odeurs de Lokhmatova sont étonnamment précises et subtiles. Ses paysages sont remplis de soleil et nous transportent complètement au mois de février glacial, ou à un après-midi d’été étouffant, et les portraits sont vus des peintures par des visages animés.

 

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A voir sur le Site  : https://crsc.fr/

Ivan Constantinovich AÏVAZOVSKY  est un artiste né en 1817 à Théodosie (Crimée) il est mort en 1900 dans la même ville, d’origine arménienne. C’est un des maîtres de la peinture de marine qui a marqué l’histoire et les périodes romantiques et ralistes de l’art russe. L’adjudication la plus ancienne enregistrée sur le site est une peinture vendue en 1983 chez Sotheby’s et la plus récente est un dessin-aquarelle vendu en 2020.

Le tableau “Golfe de Naples”, créé par Ivan Aivazovsky en 1878, a été vendu deux fois plus que son coût estimé soit près de trois millions de dollars jeudi 4 juin 2020.

Lors de la même vente aux enchères, ils ont acheté une autre toile d’Aivazovsky. Un connaisseur de l’art russe a donné plus d’un demi-million de dollars pour “Bateau sous le clair de lune” (1868).

Les collectionneurs ont également été invités à voir «Harvest» de Pyotr Konchalovsky, «Vue sur Moscou» d’Alexeï Savrasov (1830-1897) et un portrait de sa femme, peint par Konstantin Makovsky.

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«Vue sur Moscou» d'Alexeï Savrasov 1873 Huile sur toile.


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Le programme de la prochaine vente aux enchères, qui se tiendra du 9 au 17 juin, comprendra plus de deux cents articles en argent et en porcelaine et des produits de la société Carl Faberge. Sotheby’s London.

Tél: +44 207 293 5000

enquiries@sothebys.com

 

VENTE  EXCEPTIONNELLE

Thierry  de Maigret, , Commissaire  Priseur

BIJOUX – MONTRES – ORFÈVRERIE

Mercredi 18 juin 2020 à 14 h

Salle 7,  Drouot-Richelieu, 75009, Paris

 

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EXPOSITIONS PUBLIQUES :

Mardi 16 Juin et Mercredi 17 Juin de 11 heures à 19 heures

Téléphone pendant l’exposition et la vente : 01 48 00 20 07

 

Extrait du catalogue .

 

Lot 28 – Collier composé d’une chute de rondelles de corail facetté agrémenté d’un fermoir à cliquet en or 750 millièmes avec huit de sécurité habillé d’un cabochon de corail. Poids brut : 64.80 g. Long : 58. 400 € / 500 €

 

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Lot 36 – Médaille de confirmation à l’initiation chrétienne en cuivre doré et argenté, monogrammée E. H. et datée du 24 mai 1876, à décor recto-verso du Christ, d’anges et du Saint-Esprit. Signée Anger éditeur. Superbe état. Dans son écrin de chez Mlle Anger à Paris. D. 7 cm. 30 € / 50 €

 

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Lot 94Œuf de Pâques pendentif en métal doré dans le goût russe, à décor de rinceaux et perles en émail polychrome cloisonné, avec sa longue chaîne. Petits manques. Russie, XXe siècle. H. 3,2 cm (avec bélière). 100 € / 150 €

 

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Lot 95FABERGÉ POUR LA FAMILLE IMPÉRIALE DE RUSSIE Bracelet à maillons en argent 84 zolotniks (875 millièmes) composé de 8 œufs de Pâques et un médaillon pendentifs en argent émaillé polychrome guilloché et pierres dures, dont : – un œuf émaillé vert chiffré XB pour Christos Voskrese (Christ est ressuscité) et orné d’une fleur avec demi-perle, un œuf émaillé bleu turquoise chiffré XB pour Christos Voskrese et orné du chiffre de la Grande-Duchesse Elena Vladimirovna de Russie (1882-1957), un œuf émaillé rouge chiffré XB pour Christos Voskrese et orné du chiffre probable de la Grande-Duchesse Vera Konstantinovna de Russie (1854-1912), un médaillon ovoïde émaillé rouge chiffré XB pour Christos Voskrese et orné du chiffre probable du Grand-Duc Dimitri Konstantinovich de Russie (1860-1919) sous couronne impériale (frère de la précédente), un œuf en aventurine, etc. Bon état général, quelques usures d’émail. Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Orfèvre : certains par la Maison Carl FABERGÉ. Plusieurs poinçons KF en cyrillique. Poids brut total : 20,9 g. L. 20 cm. 800 € / 1200 €

 Provenance Bracelet offert probablement à un membre de la Famille impériale de Russie ou à un proche, chaque œuf étant offert par tradition lors de la fête de Pâques orthodoxe. Ceux aux chiffres impériaux étaient offerts par les grands-ducs et grandes-duchesses eux-mêmes.

 

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Lot 102FABERGÉ Flacon à parfum miniature en cristal d’émeraude de l’Oural taillée à pans coupés sur une base hexagonale, s’ouvrant à charnière, la monture en or (750 millièmes) à décor émaillé de filets blancs et sertie de roses diamantées, le bouchon en liège avec prise en or. Par Carl Fabergé, vers 1900. Gravé en cyrillique sur la monture : ФАБЕРЖЕ. Numéro d’inventaire gravé sur la monture à gauche : 25395. Hauteur : 4 cm. 5 000 € / 8 000 €

 

 

 Provenance : vente Laurin, 14 mai 1976, experts Le Fuel et Praquin, lot 31. Bibliographie : Tatiana Fabergé, Eric-Alain Kohler, Valentin Skurlov, Fabergé. A comprehensive reference book, Slatkine, 2012 (une racine d’émeraude de l’Oural similaire, utilisée dans les ateliers de Fabergé, reproduite p. 317). Œuvres en rapport : un cachet comparable par Fabergé vendu 94.800$ le 3 octobre 2008. chez Skinner, lot 196

 

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Lot 186Ensemble de quatre boîtes en argent niellé Par divers orfèvres dont Alexandre Serguei Segorov, Moscou, 1887, 1889 et plus tardif Une ovale à décor de bâtiments devant une rivière, une ronde avec une église, une rectangulaire à décor de croisillons, la dernière carrée à décor gravé d’un couple dans son carrosse, poinçons : titre (84), essayeur, ville et orfèvre Longueur : de 5,5 à 9 cm Poids : 324 g 200 € / 300 €

 

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Lot 188Ensemble de six boîtes à cigarettes en argent niellé Par divers orfèvres, Russie, 1865-fin XIXème siècle Une ovale gravée d’un moujik, une carrée à décor géométrique, une ovale à décor de carreaux, une rectangulaire à décor de croisillons, une rectangulaire imitant une malle et une rectangulaire à décor de feuillages, poinçons : titre (84), essayeur, ville et orfèvre Longueur : de 9 à 14 cm Poids : 756 g 300 € / 500 €

 

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Lot 194Pipe en argent niellé et bois Russie, fin XIXème siècle A décor de rinceaux, le bois incrusté de motifs géométriques ; on ajoute une boîte à pilules en argent niellé Longueur : 19 cm Poids brut : 44 g 100 € / 200 €

 

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Lot 196Deux boîtes en argent La boîte à cigarettes peut-être par Alexandre Serguei Segorov, Moscou, 1896 ; la seconde boîte France, XXème siècle La boîte à cigarettes à décor de godrons, la seconde boîte carrée à décor de godrons en diagonale, poinçons : titre (84 et 800°/°°), essayeur, ville et orfèvre Longueur : 10 et 5,5 cm Poids : 158 g 80 € / 120 €

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Tous les lots de la vente sont visibles sur les sites:

www.thierrydemaigret.com

www.vendome-expertise.com

 

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HÔTEL DROUOT – Salle 7 , 9, rue Drouot – 75009 PARIS

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

 

 

 

 Thierry Maigret, Commisaire Priseur

5, rue de Montholon – 75009 Paris

Tél. +33 (0)1 44 83 95 20 – Fax +33 (0)1 44 83 95 21

www.thierrydemaigret.com

contact@thierrydemaigret.com

Société de vente volontaire aux enchères publiques – Agrément n° 2002 – 280

VENDÔME – EXPERTISE, expert Christian VION Expert diplômé de l’institut National de Gemmologie – Vice-président de l’Alliance Européenne des Experts. Expert agréé près le Crédit Municipal de Paris de 2000 à 2015.

Assisté de Xavier LAFOSSE, Expert agréé. Responsable du Département Bijoux et Horlogerie, Diplômé de l’Institut National de Gemmologie.

Maxime CHARRON, Consultant pour les objets de vitrine et l’Art Russe. Courriel :  expert@maxime-charron.com

Olivier POMEZ, Expert agréé pour l’argenterie. 25, rue Drouot – 75009 Paris – Tél. +33 (0)1 42 46 80 86 – Fax : +33 (0)1 42 46 80 88

Fabuleuse ascension de Pierre Cubat

à la Cour des Empereurs russes

” A la table des tsars “

de Nicolas de La Bretèche

Macha Publishing

 Ouvrage à la fois riche en informations historiques et unique avec 12 recettes reconstituées par un grand chef : Gérard Dupont, président d’honneur de l’académie culinaire de France.

L’histoire extraordinaire de Pierre Cubat, chef des cuisines impériales à la Cour de Russie sous les tsars Alexandre II, Alexandre III et Nicolas II.  Il est né en 1844 et mort à Alet-les-Bains en 1922, Pierre Cubat a régné sur les cuisines des trois derniers tsars de Russie.

Issu d’une famille versée dans la restauration depuis son Aude natale,ses frères Louis et André étaient déjà des cuisiniers reconnus. Plein de talent et surtout ambitieux, il comprit très rapidement que pour faire une belle carrière dans l’art culinaire il fallait se rapprocher des tables les plus réputées et les plus somptueuses de son époque. Après un apprentissage à Carcassonne il monta à Paris vers 1867 et entra au Café Anglais sous la direction d’Adolphe Dugléré. Un premier fait marquant fut sa participation à la réalisation d’un diner, celui des 3 empereurs (Alexandre II, Guillaume Ier et le Prince de Bismarck).

Il décida de partir pour St Petersbourg, et commença une carrière chez un grand duc, parent du tsar Alexandre II, il invita le tsar qui goûta les plats de Pierre Cubat, les ayant apprécier, au point que le cuisinier devient le chef attitré de l’autocrate impérial (après avoir passé un concours), quelques années plus tard le tsar fut assassiné (1881).

Pierre Cubat entouré de sa brigade.

Pierre Cubat revint en France où il cultiva la vigne…. Mais détruite par le phylloxéra. Il retourna en Russie, où il fit fortune en tenant un restaurant le “Cubat”. Au début du XXème siècle, le restaurant “Cubat” a été l’un des premiers endroits de la ville, décoré avec de la publicité clignotante électrique – “A. CUBAT “

Salle du restaurant Cubat.

Les contemporains pouvaient admirer les intérieurs confortables du restaurant, en particulier les rideaux de couleur crème.

Publicité dan l’annuaire téléphonique de St Pétersbourg 1902.

Puis le «Café de Paris», Bolchaïa Morskaïa n° 16 , à Saint-Pétersbourg.

Menu du Café de Paris 19oct 1909

 

Café de Paris  à Saint-Pétersbourg.

Le Tsar Nicolas II  ayant dîner à Paris à l’Hôtel Païva, restaurant de Pierre Cubat qu’il ouvrit sur les Champs Elysées devenu un restaurant de luxe, attirant toute la haute bourgeoisie parisienne, lui demande de revenir pour être son cuisinier à la cour.

Un des salons de l’Hôtel de la Païva av des Champs Elysées à Paris.

Le Tsar Nicolas II viendra y déjeuner à l’occasion de l’inauguration du pont Alexandre III. Ce dernier lui  offrit en 1905 une belle carrière en étant à son service comme cuisinier à la cour impériale de Russie, avec une rente en tant que lieutenant‑colonel de l’armée russe (Kamer‑​​Fourrier). Pierre Curbat n’attendra pas les premiers évènements violents de la Révolution. Il revint en France en 1905  et passera une partie de sa retraite dans sa résidence principale à Alet, la villa Livadia.

Très affecté par le massacre de la famille impériale de Russie, il décéda le 6 octobre 1922, à l’âge de 78 ans. Il fut enterré dans le cimetière d’Alet avec son uniforme de Kamer‑​​fourier.

Tenue de Kamer-fourier (?).

C’était un homme insaisissable, pourtant il est difficile de passer inaperçu quand on est à la tête d’un service aussi hautement stratégique que la célébration de la table de trois tsars, durant une quarantaine d’années et d’un restaurant réputé.

L’auteur

Nicolas de la Bretèche, historien et conférencier, historien, écrivain, journaliste, musicien… Passionné par la Belle Epoque, en 2000 il a fait une biographie à la cantatrice Marthe CHENAL (1881-1947).
Passionné par des célébrités qui n’ont jamais complètement disparu de la mémoire collective, il a à cœur de les faire ressurgir du passé et de leur redonner vie pour le plus grand plaisir de ses lecteurs,  d’où  cet ouvrage sur la passion et le destin exceptionnel de ce cuisinier hors pair, qu’était Pierre Cubat, alliant histoire et gastronomie.

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Macha Publishing

ISBN : 9782374370569

25 X 29,5 cm

128 pages

Prix : 29,90 €

Disponible en Librairie.

“SYMBOLIQUE DES COULEURS.

Art, design, architecture.”

Éditions du Palais, 2020

de Larissa Noury

Le 3ème livre de Larissa Noury, coloriste en art, design et architecture vient de
paraître aux éditions du Palais sous le titre de “Symbolique des couleurs. Art, design, architecture” « L’intelligence de la couleur est une espérance du bonheur ». Pour l’auteur la couleur s’invite dans touts les domaines de la création, que ce soit la mode, le design, l’architecture ou l’art. Ce livre est le fruit des recherches et des nombreux voyages de Larissa Noury, est destiné à être une référence tant pour les étudiants en art ou en architecture que pour le grand public.

Magnifiquement illustré par des photographies uniques de l’auteura, il nous promène de siècle en siècle et d’un continent à l’autre dans l’univers de l’harmonie des couleurs.

Il met en lumière l’évolution du langage de la couleur à travers les civilisations, les styles et les mouvements artistiques. Dans la ville, comme dans l’art ou la décoration, les harmonies de couleurs sont en constantes mutation.

Née en Biélorusie, Larissa Noury a obtenu le diplôme d’architecte à l’école polytechtnique de Minsk et soutenu deux thèses de doctorat: une en architectecture à Saint Pétersbourg et une en histoire de l’art à Bordeaux sus la présidence de Lichel Pastureau. Larissa est coloriste et jongle entre plusieurs activités: l’art et la peinture tactile, le stylisme et l haute couture, l’architecture et l’environnement, la photo et les reportages sur la couleur dans la ville et sur sa symbolique culturelle.

Médaille d’or du Concours Lépine Designe International, elle a réalisé plusieurs études chromatiques pur des villes en France et à l’étranger. Elle est chercheur invitée à l’Institut Scandinave de la couleur à Stockholm  et a enseigné la couleur comme professeur invitée à l’Université de Bordeaux III, ainsi qu’à l’École Supérieure des Arts et Techniques de Paris. Elle est actuellement professeur à l’École ITECOM Art et Design.

Ses œuvres picturales sont dan les collections privées et dans plusieurs musées de différents pays du monde.

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Librairie La Mazarine 

78 Rue Mazarine, 75006 Paris

Tél : 01 48 33 46 37

Métro : Odéon (ligne 4 et 10)

  • Poids : 617 g
  • Relié : 167 pages
  • ISBN-13 : 979-1090119840
  • Dimensions : 17 x 23.5 cm

Prix :  37€

Le livre est disponible sur les sites Amazon, Fnac, Espace Culturel E.Leclerc
etc.
Livre dédicacé depuis le site de Larissa Noury: CLIQUEZ
(plus frais de port 8€)

Un livre fascinant !

 

Тайны замка Арсин ” 

“Les secrets du château d’Arsine”

Une pension de l’émigration russe

de Kira Ruchti

Éditions ЛЕТО, fév 2019

( livre en russse )

 

 

 

 Il y a un château ancien, un ancien pensionnat russe. Son histoire, les destins de ses pensionnaires et les légendes qui y sont associés sont devenus le contenu du livre-album «Les secrets du château Arsine».

 

 

Le livre-album raconte l’histoire du château d’Arsine, situé en France en Haute-Savoie dans les Préalpes à 20 kilomètres de Genève, sur la route de Chamonix, au pied même des Alpes, se trouve une petite ville discrète :  Saint-Pierre-en-Faucigny.

Cyrille d’Ennemond d’Aurémont de Coiffy de Fresnes, né en Russie en 1851, marié à Anne, née de Gavrilov en 1855 à Saint Pétersbourg qui permettra par cette acquisition auprés Louis Rivérieulx de Chambost en 1909 et de créer un foyer d’ « émigration russe ».

L’ouvrage parle des événements qui se sont passés ici dans le premier tiers du XXe siècle, jusqu’en 1937. Le livre décrit les propriétaires et certains pensionnaires du château qui est devenu une pension pour les Russes de la première vague d’émigration de la Russie bolchevique. Ici un prêtre russe servait des services religieux et après il a été inclus par l’église dans le corps glorieux ; ici ont eu lieu des réunions des hauts responsables de l’État dans l’ambiance informelle. Ici Marina Tsvetaeva et ses enfants ont passés les étés de 1930 et 1936 ; Serguei Efron est venu ici à plusieurs reprises.

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Marina Tsvetaeva et son chien Saboia.

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Ce livre contient de nombreuses photographies rares de ces années, il y a des photos modernes intéressantes.

La pension fondée dans le château est devenue un refuge et un lieu de rencontre pour les membres de « l’Union de retour dans la patrie », qui a été sous tutelle des organes de NKVD de Moscou. La pension a été fermée en 1948.

C’est pour ça que les locaux appelaient le château d’Arsine “Le château rouge”. La réalisation des rêves des pensionnaires – le retour dans leur patrie – ont devenue fatale pour beaucoup d’entre eux.

 

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L’auteur du livre, Kira Ruchti est née à Moscou, après avoir obtenu son diplôme de l’Institut d’ingénierie électronique, elle a travaillé à Genève, où elle a rencontré son marie. Elle est la présidente de l’Association Autour de la Russie , qui fournit une assistance aux institutions pour enfants dans le besoin en Russie et travaille en étroite collaboration avec la Maison des Russes de l’étranger à Moscou.

 

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ISBN 978-5-94509-089-7

Tirage limité

Prix : 20€

Commandez à :

Association Autour de la Russiekiraruchti@sfr.fr

 

 

” Souvenirs sur Sergei Chepik “

TOME I . La période russe 1953-1988

par Marie Aude Albert

SERGEI CHEPIK (Kiev, 1953 – Paris, 2011), salué par la presse anglo-saxonne comme « un visionnaire fulgurant » et « l’un des plus grands peintres de la Russie » fut un artiste « inclassable », formé à la prestigieuse Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, résolument figuratif et à contre- courant d’un certain art dit « contemporain ». Tout en vivant et travaillant depuis 1988 à Montmartre, il exposait principalement à Londres où il connaissait un très grand succès.

Cet ouvrage rassemble les souvenirs de parents, amis et condisciples, recueillis en russe et traduits par son épouse Marie-Aude Albert-Chepik, après la disparition prématurée de l’artiste le 18 novembre 2011. Ces témoignages évoquent non seulement l’enfance et la jeunesse de Sergei Chepik en URSS, mais encore la vie culturelle et artistique de Kiev, Moscou et surtout Leningrad dans la seconde moitié du XXe siècle.

СЕРГЕЙ ЧЕПИК (Киев, 1953 – Париж, 2011), русский живописец обучившийся в престижной Академии Художеств Санкт-Петербурга, не поддавался «никакой классификации», но бесспорно являлся представителем фигуративного изобразительного искусства, не принимая так называемое «современное искусство». С 1988 года, он жил и творил в Париже, однако выставлялся преимущественно в Лондоне, где его приветствовала пресса, называя «чутким провидцем» и «одним из наиболее великих современных русских художников».

В этой книге собраны воспоминания родственников, друзей и сокурсников, записанные на русском языке его супругой Мари-Од Альбер-Чепик после ранней кончины художника (11 ноябрь 2011). Эти воспоминания воскрешают не только детство и молодость Сергея Чепика в СССР, но также рассказывают о культурной и художественной жизни во второй половине ХХ-ого века в Киеве, Москве и больше всего в Ленинграде.

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Marie Aude Albert-Chepik est titulaire d’une licence d’histoire de l’art, d’une agrégation de littérature russe et d’un doctorat ès lettres de l’Université de Paris-IV Sorbonne. Elle a publié quatre monographies en français et en anglais sur le peintre Sergei Chepik (1994, 2006, 2008, 2013) et a participé à l’ouvrage de Chepik sur La Garde Blanche de Boulgakov. Elle a organisé quatre rétrospectives de l’œuvre de Chepik, une à Londres (2014) et trois à Paris (2016, 2018 et 2019). Elle a produit plusieurs films documentaires sur l’artiste. Elle est présidente-fondatrice du fonds de dotation ” The Sergei Chepik Charity Trust “.

Plus de renseignements : www.chepik.com

Voir également sur Artcorusse.

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Format: album d’art, 27 x 24 cm, relié, cartonné, illustré, 176p.

ISBN : 978-2-9526636-5-6

Prix : 35€

En vente:

Librairie MCGRIFFS, 111 rue Caulaincourt 75018 Paris

Les Éditeurs Réunis-Ymca Press, 21 rue de la Montagne Ste Geneviève, V° Paris

Commander par courriel:   contact@chepik.com

 

Sortie en librairies

jeudi 15 octobre 2020

 

“A la recherche du tombeau perdu”

sur les traces de Napoléon et du

Général Gudin en Russie

de Pierre Malinowski

avec Anne Pouget

Préface d’Hélène Carrère d’Encause

de l’ Académie française

Éditions du Cherche-Midi

 

César Charles Étienne Gudin de la Sablonnière, dit Charles Étienne Gudin, comte de l’Empire, né le  à Montargis dans la Loiret et mort le à Smolensk. Condisciple et ami de l’Empereur à l’école militaire de Brienne, le général Charles Etienne Gudin était l’un des meilleurs officiers de son exceptionnelle génération. Fauché par un boulet de canon à la bataille de Valoutina Gora à Smolensk, en 1812, la nouvelle de sa mort après une agonie de trois jours, toucha profondément Napoléon⠀

Général Gudin, Huile sur toile de Georges Rouget 1839

207 ans après la Campagne de Russie, la dépouille d’un général d’Empire est retrouvée à 400 km de Moscou. Récit d’une incroyable expédition archéologique.

Un mystère de plus de 200 ans découvert par une équipe d’archéologues franco-russe. Charles Étienne Gudin de la Sablonnière a été fauché le 19 août par un boulet de canon ennemi lors de la bataille de Valoutina Gora, à 20 kilomètres à l’est de Smolensk, ville russe près de l’actuelle frontière avec le Belarus.

Amputé de la jambe gauche, le général, que l’on disait très apprécié de Napoléon, meurt trois jours plus tard de la gangrène, à 44 ans. Une équipe franco-russe d’archéologues a repris les recherches en mai 2019 à l’initiative de Pierre Malinowski, un historien et ancien militaire français, disposant d’appuis au Kremlin et président de la Fondation franco-russe des initiatives historiques.

 

 

Début juillet, l’équipe a découvert des ossements présentant des blessures correspondant à celles du général. “Dès que j’ai vu un squelette qui n’avait qu’une jambe, j’ai compris que c’était notre homme“, raconte la cheffe de l’équipe d’archéologues Marina Nesterova.

 

 

10 juillet 2019 : au terme d’une intense campagne de fouilles, Pierre Malinowski met au jour un cercueil vieux de 207 ans. Nous sommes à Smolensk, à 400 kilomètres à l’ouest de Moscou, et le jeune français vient de retrouver la sépulture du général Gudin, fidèle de Napoléon, mort après la prise de la ville par la Grande Armée.

 

Avec la collaboration de l’historienne Anne Pouget, Pierre Malinowski nous raconte son incroyable expédition archéologique, conduite avec une détermination sans faille, qui a eu raison du septicisme et des obstacles administratifs. Car les historiens ignoraient jusque-là le lieu exact où le général avait été inhumé. Soumis aux aléas du temps et aux aménagements urbains, le tombeau a bien failli être perdu à jamais !
Ce livre relate aussi la biographie de ce général d’Empire, dont la dépouille sera rapatriée aux Invalides. Des funérailles nationales sont prévues au printemps 2021, en présence de Vladimir Poutine et d’Emmanuel Macron.

Blessure mortelle du général Gudin à la bataille de Valoutina Gora, par H. F. E. Phiippoteux .

Des photographies des fouilles et de nombreux documents d’archives, dont certains inédits, accompagnent ce récit croisant Histoire et aventure.

Mercredi 4 Décembre au cimetière de Saint Maurice sur Aveyron pour remettre en place les éléments appartenant au frère de Charles GUDIN qui ont servi à authentifier sa dépouille retrouvée à Smolensk.

Très impliqué dans le retour du général Gudin, Le Souvenir Napoléonien espère pouvoir vous annoncer la bonne nouvelle le 9 Décembre prochain. Date à laquelle les Présidents Macron et Poutine tiendront une conférence de presse qui devrait annoncer officiellement le retour du général mortellement blessé par un boulet de canon pendant la campagne de Russie en 1812.

L’auteur

 

Pierre Malinowski est né en 1987 dans la Marne, haut lieu de batailles de la Première Guerre mondiale,  il consacre sa vie à rechercher les dépouilles de soldats engagés dans les conflits qui ont meurtri l’Europe. Il est président de la fondation franco-russe des initiatives historiques.

Editeur  Le Cherche-Midi

Date de parution15/10/2020

 

Collection : Documents

Format : 14cm x 22cm

Nombre de pages : 304 pg

Prix : 18,50€

 

 

Sortie le 21 octobre 2021

Chez Fayard

” Un ambassadeur  russe à Paris “

d’ Alexandre Orlov

avec Renaud Girard

 

 

Les Mémoires d’un grand diplomate russe qui est né et a tracé sa carrière diplomatique pendant l’ère soviétique pour devenir durant la décennie 2010 ambassadeur de France durant neuf ans.
Voici les Mémoires d’un homme né à Moscou en 1948, qui a commencé sa carrière diplomatique en France sous Pompidou et l’a terminée sous la présidence Macron.
Dans son pays, Alexandre Orlov a débuté son parcours dans l’Union soviétique de Leonid Brejnev pour l’achever dans la Russie de Vladimir Poutine. Sous Gorbatchev, il observe de près la succession rapide des événements qui transforment l’URSS jusqu’à la faire disparaître.
Après son passage au Conseil de l’Europe à Strasbourg, il parvient à la consécration de ce long itinéraire français et de sa passion pour la France en devenant ambassadeur à Paris durant neuf ans.
Parmi ses réussites, la construction de la nouvelle cathédrale russe à Paris  sur le quai Branly,  associée à un centre culturel. En 2017, Alexandre Orlov organise la rencontre de Versailles entre les présidents Macron et Poutine, qui a donné naissance au Dialogue de Trianon, forum des sociétés civiles russes et françaises, auquel il participe activement aujourd’hui.
Ces Mémoires sont pour nous, Français, l’occasion de connaître le cheminement d’un citoyen soviétique qui témoigne que l’on pouvait aussi être un Soviétique heureux. Il est vrai qu’Alexandre Orlov a appartenu à une partie de la société que les tragédies du système soviétique ont épargnée. On est, comme le dit Hélène Carrère d’Encausse dans sa préface, devant un «  témoignage qui revendique le monde qui l’a formé et qui permet de mieux comprendre le désarroi de nombreux Russes ou Soviétiques devant la disparition d’un pays et d’un système auxquels ils entendent rester fidèles  ».
En faisant revivre les cinquante dernières années de la Russie et de la France, Alexandre Orlov nous fait comprendre tout ce qu’elles ont en commun.
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EAN : 139782213713083
ISBN : 978-2-213-71308-3
Nombre de pages : 270
Dimensions : 21.5×13.8×1.8
Prix : 20€

 

Documentaire exceptionnel

” LA MÉGAPOLE

Vendredi  12  juin 2020

Documentaire « Mégapole » de la collection de la VGTRK ( Compagnie d’État pan-russe de télévision et de radiodiffusion )

L’amour pour Moscou – la capitale de la Russie, une ville qui pénètre dans votre cœur et devient une partie de votre âme.

Le film montre comment se développe la plus grande ville d’Europe telle qu’elle était et ce qui est devenu – belle, puissante et complètement confortable.

Le 12 juin, le Centre russe des sciences et de la culture de Paris présentera le documentaire « Megapole » de la collection VGTRK ( Compagnie d’État pan-russe de télévision et de radiodiffusion ) réalisé par Saida Medvedeva.

Scénariste, réalisatrice Saida Medvedeva agit également en tant que productrice. Pour son compte, des documentaires tels que « Le président », « L’eau », « L’amour nano », « Nikita Mikhalkov », ainsi que la série « L’URSS. L’effondrement », « Les chroniques historiques avec Nikolai Svanidzé » et d’autres œuvres célèbres.

Extrait du communiqué de presse officiel du film : « C’est un film d’amour. L’amour pour Moscou – la capitale de la Russie, une ville qui pénètre dans votre cœur et devient une partie de votre âme ».

La vie d’une immense ville est comme la vie d’un mécanisme géant. Les services municipaux travaillent jour et nuit à Moscou, construisent des maisons et des routes, pellètent la neige et plantent des pelouses. Des milliers de personnes arrivent chaque jour en avion et en train, qui après avoir quitté les halls des aéroports et des gares, se dispersent dans cette ville immense. En se transformant, la capitale fait changer chacun de ses 12 millions d’habitants. Pâques, Bayram, Pessa’h sont célébrés à Moscou.

Les héros du film sont des ouvriers des voiries, un chef-cuisinier, un architecte, un sonneur de cloche, ainsi que le maire de Moscou, Serguei Sobianine  ».

Le film sera présenté sur le site-web du CRSC (crsc.fr) avec des sous-titres en anglais et ne sera disponible que le jour de sa projection.

En russe sous-titré en anglais.

A voir sur le Site  : https://crsc.fr/

” JOURNÉE de la RUSSIE “

Vendredi 12 juin 2020

Le nom officiel de cette fête est « Jour de la Russie ». Il marque l’anniversaire du premier congrès des députés du peuple qui a adopté la Déclaration de souveraineté de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) en 1990.

L’URSS a déclaré sa souveraineté et a déclaré que ses lois primaient sur les lois soviétiques.

De facto, cela signifiait que Boris Eltsine, dirigeant de l’URSS, rivalisait avec Mikhaïl Gorbatchev, qui demeurait président de l’URSS. Cette situation, combinée aux multiples conflits ethniques et à la quête d’indépendance des autres républiques, a conduit à la dissolution de l’URSS l’année suivante. Ainsi est née la Fédération de Russie telle que nous la connaissons aujourd’hui.

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Boris Nikolaïevitch Eltsine – le premier président de la Russie

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Après deux ans, le jour de l’adoption de la Déclaration est devenu un jour férié et encore deux ans plus tard, il a été proclamé fête officielle par décret du Président.

L’appellation actuelle « La journée de la Russie » a été proposée le 12 juin 1998 par le Président Boris Eltsine. Pourtant, ce nom n’a été officialisé qu’en 2002, quand le nouveau Code du travail indiquant tous les jours fériés officiels est entré en vigueur. Les premières célébrations ont eu lieu sur la place Rouge en 2003.

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Le jeudi à la veille du jour férié, le 11 juin 2020, sera un jour férié, c’est-à-dire une journée de travail réduite d’une heure. Pour une journée de travail de huit heures.

Fin mai 2020, on a également appris que les défilés du Jour de la Victoire annulés le 9 mai en raison de la pandémie de coronavirus auront lieu en Russie le 24 juin.

Dans le cadre approprié le décret du 29 mai, mercredi 24 juin 2020, a également été déclaré congé supplémentaire.

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Vœux de SE Alexeï Meshkov Ambassadeur de la Fédération de Russie à Paris

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Programme pour la Journée de la Russie à Moscou

1  – Ces dernières années, le festival traditionnel de la crème glacée au VDNH a eu lieu au Technograd Center. Le programme comprend des quêtes, des master classes et des dégustations. Chaque visiteur, quel que soit son âge, peut apprendre les secrets de la confection de ce dessert et même essayer sa propre force.

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2 – Samovarfest au VDNH est un festival annuel de l’hospitalité russe. Les visiteurs et les habitants de Moscou pourront imprégner de l’esprit russe et s’initier à l’artisanat traditionnel, goûter aux délices culinaires classiques. La participation aux événements est gratuite.

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3 – Des visites gratuites de la ville ont lieu chaque année. Les guides raconteront l’histoire des principales attractions de Moscou et leur montreront. Le programme classique comprend également des informations sur des poètes, écrivains et grands sculpteurs célèbres.

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4 – La cérémonie de remise des prix au Kremlin est un événement annuel au cours duquel le président de la Fédération de Russie remet des prix aux citoyens pour leurs réalisations exceptionnelles dans les domaines de la science et de la technologie, de la littérature et de l’art, ainsi que des activités humanitaires. Après les félicitations, une réception solennelle a lieu sur la place Ivanovo.

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5 – Concert de célébration – cet événement a toujours lieu sur la Place Rouge. La liste des artistes se produisant sur scène est approuvée 2 à 3 jours avant l’événement. En général, le spectacle sur scène se déroule de 18h30 à 22h00 et se termine par un salut et des feux d’artifice.

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Un spectacle de feu d’artifice utilisant la pyrotechnie est un événement traditionnel qui conclut la célébration de la Journée de la Russie. La durée du feu d’artifice est de 10 minutes, composé d’environ 500 fusées sont lancés dans le ciel. Pour regarder le spectacle depuis les meilleurs endroits, il est recommandé de se rendre aux plates-formes d’observation de Poklonnaya Gora, Vorobyovy Gory et du quai de la rivière Moskva.

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Programme pour la Journée de la Russie à Saint Petersbourg

 

Parmi les nombreux événements en ligne du 12 juin organisés par les musées, les bibliothèques, les théâtres et les salles de concert, vous pouvez choisir ce que vous et vos enfants aimez. Célébrons le jour de la Russie à Saint-Pétersbourg en 2020 sans quitter la maison:

  • La bibliothèque présidentielle du nom de Boris N. Eltsine tiendra le 12 juin des conférences sur le film ” Le drapeau de la Russie ”  à 06h, 08h, 10h, 12h et “ L’hymne de la Russie  ” à 15h, 17h, 19h, 21h.
  • Bibliothèque pour enfants de Central City COMME. Pouchkine diffusera toute la journée une vidéo du concert festif de l’équipe pour enfants  ” What the Homeland Begins .
  • La bibliothèque n ° 4 (sur le terrain de Troitsk) tiendra  une classe de maître sur l’application ” Avec amour pour la Patrie “,   à 13 h
  • La bibliothèque des pêcheurs n ° 6 présente une exposition de dessins  La Russie, comme un mot d’une chanson ” , Qui sera ouverte jusqu’au 30 juin.
  • Petersburg Concert présentera un concert de l’ensemble Cosaques Ataman . Des chants spirituels, des chansons folkloriques et anciennes de Cosaques seront interprètées, ainsi que des chansons d’auteurs portant une culture folklorique originale – des chansons sur la mère Patrie, le sort de la Russie, le peuple russe. À partir de 17h.
  • Le Music Hall St. Petersburg Theatre a préparé un programme musical festif intitulé  “ Ma chanson est la Russie “. Des chansons sur la Patrie seront interprétées par le chœur et les solistes du théâtre. Chef d’orchestre – Lev Dunaev. À partir de 19h.
  • Le musée et centre d’exposition “Russie – Mon histoire” présentera un  Concert avec la participation d’artistes et d’équipes créatives de Saint-Pétersbourg. Ici vous pouvez regarder une conférence en ligne par Alexander Puchenkov, docteur en sciences historiques, professeur à l’Institut d’histoire de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, sur l’histoire de la fête
  • L’académicien Capella de Saint-Pétersbourg tiendra un concert ” Russie, Russie, protégez-vous, protégez ” . Interprété par le choeur et l’orchestre symphonique sous la direction de l’artiste populaire de l’URSS Vladislav Chernushenko. À partir de 20h.

 

 

 

VENTE  D’ ART  RUSSE

Vendredi 12 juin 2020 à 14h

du n°309 au n°554

 

 

Expositions publiques selon les conditions sanitaires en vigueur à la

Galerie Deux 6,  66 avenue de la Bourdonnais 75007 Paris

Mercredi 10 juin – 10h00 à 19h00 Jeudi 11 juin

et vendredi 12 juin – 10h00 à 12h00

 

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SOUVENIRS HISTORIQUES, ÉMAUX POLYCHROMMES, BIJOUX OBJETS DE VITRINE, MILITARIA, ARGENTERIE, MOBILIER, PORCELAINE, TABLEAUX, LIVRES – DOCUMENTS PHOTOGRAPHIES, COLLECTION ADOLPHE DUPUIS, ICÔNES, ART POPULAIRE.

 

EXTRAITS  du CATALOGUE.

 

Lot 309 : École russe du XIXe siècle.  Portrait de l’ambassadeur Pierre Ivanovitch Potemkine (1617-1700).Huile sur toile. Quelques restaurations et manques sur les bords, mais bon état général. H. : 61 cm — L. : 50 cm.

2 000/3 000 €

Historique : Pierre Ivanovitch Potemkine fut l’envoyé spécial du tsar Alexis Mikhaïlovitch à la cour d’Espagne puis à la cour de France en 1668. Dans son ouvrage publié en 1855, intituler « Récit du voyage de Pierre Potemkine » le prince Emmanuel Galitzine, raconte l’épopée de cette intéressante aventure. Référence : ce tableau est à rapprocher d’une version en pied représentant l’ambassadeur de Russie, réalisée en 1681, par Juan Carreño de Miranda (1614-1685), se trouvant au Musée du Prado à Madrid.

 

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Lot 12 : ALEXANDRE Ier, empereur de Russie (1777-1825).Tabatière de forme ronde en loupe de buis et écaille, ornée sous verre bombé d’un profil repoussé en laiton doré représentant le souverain couronné en César, signé Brenet.

Bon état. Diam. : H. : 8, 5 cm — E. : 2, 5 cm.

300/500 €

 

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Lot 313 : LEFRANCY L. L. ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE. Portrait du tsarévitch Alexandre Nicolaïévitch de Russie[futur Alexandre II (1818-1881)] en costume turc.Dessin à la mine de plomb avec rehauts de gouache sur papier, signé en bas à droite et daté 1859. Légères déchirures sur les bords, mais bon état général.

H. : 54, 5 cm — L. : 44 cm.

400/600 €

Historique : Une œuvre similaire se trouve dans les collections du palais de Tsarskoïé-Sélo, réalisée par O. Brevern en 1862, d’après une miniature ayant disparu

 

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Lot 317 : Maria Féodorovna, impératrice de Russie (1847-1928). Enveloppe manuscrite de sa main, datée du 20/10/1913, adressée à sa sœur la reine Alexandra de Grande-Bretagne, avec cachet en cire noire au revers de sa résidence près de Copenhague, Hvidore, et ornée du monogramme de la tsarine M. F. sous couronne impériale, conservée dans un bel encadrement moderne à baguette noire et argent.

Cadre : H. : 19 cm — L. : 23 cm.

200/300 €

 

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Lot 319 : Alexis Alexandrovitch,
grand-duc de Russie (1831-1891).
Portrait photographique signé Charles Bergamasco (1830-
1896) à Saint-Pétersbourg, représentant le grand-duc en
uniforme d’officier de la Marine impériale russe, avec au bas
du document sa signature autographe : « Alexis », conservé
dans un bel encadrement moderne à baguette noire et or.
Tirage albuminé monté sur carton, format cabinet. Bon état.
Cadre : H. : 30 cm — L. : 24, 5 cm.

500/800 €

 

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Lot 321 : Michel Mikhaïlovitch,
grand-duc de Russie (1861-1929).
Grand tirage photographique représentant le grand-duc
posant sur le seuil de sa propriété en Angleterre entouré d’une
assemblée d’amis, représentant Lord et Lady Twendmouth,
Lord et Lady Huntingdon, comte Mansdorff, Lady Lillian
Wings, Marquis et Marquise Greville, Prince et Princesse
Demidoff, Sir E. Colbrock, capitaine H. Ron. Greville, la
Comtesse Torby, Sir John Willoughby, Melle Bortwich, Lady
Colebrook. Tirage N&B, monté sur carton.
Accidents, en l’état. H. : 37 cm — L. : 48 cm.

180/250 €

 

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Lot 327 : Maison Impériale de Russie.
Album contenant environ 95 clichés, de formats divers,
représentant les membres de la famille impériale, dont
l’impératrice Maria Féodorovna à cheval, le grand-duc Serge
Alexandrovitch en calèche avec sa femme la grande-duchesse
Élisabeth, le grand-duc Wladimir Alexandrovitch assistant à
des manoeuvres militaires, la grande-duchesse Maria Pavlovna
à cheval, la grande-duchesse Maria Pavlovna en calèche
avec sa fille Hélène, le grand-duc Paul Alexandrovitch,
l’impératrice Maria Féodorovna en calèche, le grand-duc
Nicolas Nicolaïévitch à cheval, le grand-duc Kyril en tenue de
marin, la grande-duchesse Hélène enfant portant un chapeau,
le grand-duc Wladimir Alexandrovitch à cheval, le grandduc
Michel Alexandrovitch enfant en compagnie du grandduc
Boris et de la grande-duchesse Hélène passant à cheval
avec ses troupes, la grande-duchesse Anastasia Nicolaïévna, la
grande-duchesse Maria Pavlovna et ses trois fils en calèche,
le grand-duc Boris enfant, la grande-duchesse Hélène à
bicyclette, etc. Usures du temps à l’album, photographies en
bon état, découpage sur la première page.
Tirages albuminés collés sur carton, vers 1888/1892.
Album : H. : 34 cm — L. : 48, 5 cm.

3 000/5 000 €

 

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Lot 330. Nicolas II, empereur de Russie (1868-1918).
Clé de chambellan en bronze doré finement ciselé, ornée de
l’aigle bicéphale de l’empire russe et appliquée au centre du
chiffre de l’empereur Nicolas II et d’une guirlande de feuilles
de chêne. Conservée avec son ruban d’origine en taffetas de
soie moirée bleu ciel aux couleurs de l’Ordre de Saint-André.
Usures à la dorure, en l’état.
Travail russe – Période : Nicolas II (1894-1917).
H. : 14, 5 cm – L. : 6 cm.

2 000/3 000 €

 

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Lot 339 : Olga Nicolaïevna ,
grande-duchesse de Russie (1896-1918).
Carte postale autographe signée « Olga — 1911 », adressée à
Miss Cécil Nona Kerr (1875-1960), dame d’honneur de la
princesse Victoria de Battenberg, marquise de Milford Haven,
soeur de l’impératrice Alexandra Féodorovna de Russie. Texte
en anglais, conservée dans un encadrement moderne en bois
doré. Bon état.
À vue : H. : 9 cm — L. : 14 cm.
Cadre : H. : 32 cm — L. : 22 cm.
Traduction : « A happy Easter to you darling Nona, many kisses (…) affectionate »

500/800 €

 

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Lot 347 :  École russe en émigration du XXe siècle. Portrait du grand-duc Kyril Wladimirovitch de Russie (1876-1938).Silhouette découpée et collée sur papier, avec signature autographe du grand-duc en bas droite « Kyril, 7 janvier 1934», conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état. À vue : H. : 45 cm — L. : 35, 5 cm.Cadre : H. : 58, 5 cm — L. : 49 cm.

1 000/1 500 €

 

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Lot 346 :  Grandhomme-Nozal  Julie (1880-1966).Portrait de la princesse Louis-Ferdinand de Prusse, née grande-duchesse Kyra Kyrilovna de Russie (1909-1967).Dessin au fusain et gouache sur papier, signé en bas à gauche par l’artiste, daté 1936 et situé à Saint-Briac, conservé dans un encadrement moderne en bois doré.

Bon état. À vue : H. : 101 cm — L. : 68, 5 cm.Cadre : H. : 106 cm — L. : 74 cm.

1 000/1 500 €

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Bel ensemble d’œuvres réalisées par 

ALEX-CESLAS  RZEWUSKI  (1893-1983)

Lot 352 :  RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983).Portrait de la princesse Léon Radziwill, née Dolorès (Dolly) Radziwill (1886-1966). Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925.

Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique : La princesse Dolorès fut d’abord mariée au prince Stanislas Radziwill (1880-1920) son cousin mort durant la guerre russo-polonaise, elle épousa ensuite un autre de ses cousins le prince Léon (1880-1927), « Loche », Radziwill, ami de Marcel Proust, fut l’un des modèles pour le personnage de Robert de Saint-Loup dans « À la Recherche du temps perdu ». À la mort de ce dernier, elle épousa le peintre et décorateur danois Mogens Twede (1897-1977).

 

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Lot 356 : RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983). Portrait de Madame Mabelle Gilman Corey (1874-1960). Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur papier vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925.

Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique: Mabelle Giman était une actrice américaine. En 1905 elle est l’une des plus grandes stars de la comédie musicale à Broadway. Deux ans plus tard, elle épouse William Ellis Corey (1866-1934). En 1923, le couple divorce et Mabelle devient successivement Madame Robert Scott, puis Madame Hernando Rocha. Elle sera surnommée par la presse américaine la « reine des diamants », la « plus belle blonde de Broadway » ou bien encore la « fiancée à 25 000 dollars par jour », cette Américaine qui n’eut que des maris millionnaires partageait son temps entre la Côte d’Azur et les États-Unis. À la fin de sa vie, elle se dépouilla de sa fortune et entra dans un couvent où elle finit ses jours, à New York.

 

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Lot 357 : RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983). Portrait de S. A. I. la grande-duchesse Maria Pavlovna de Russie (1890-1958).Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925. Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique : fille aînée du grand-duc Paul Alexandrovitch de Russie, oncle du tsar Nicolas II, elle épousa en 1908, le prince Guillaume de Suède (1884-1965). Mariage malheureux, le couple divorce en 1914. Installée en exil après la Révolution russe à Paris, où elle rencontre l’artiste, elle se trouve très proche du prince et de la princesse Youssoupoff, par l’intermédiaire de son frère le grand-duc Dimitri Pavlovitch, avec qui le prince participa à l’assassinat de Raspoutine.

 

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Archives manuscrits et correspondance du

Prince SERGE  GUEORGUÏÉVITCH  ROMANOVSKY

(1890-1974)

et divers.

Le prince Serge Romanovsky, fut un homme doué de multiples talents. À travers ses écrits et sa correspondance, nous découvrons, d’abord un officier de l’armée impériale russe, un héros de guerre, mais surtout un homme fidèle à ses engagements moraux envers le tsar Nicolas II et les siens. Puis lorsqu’il se trouve en exil, démuni de tout, il organise avec une grande volonté l’aide aux réfugiées russes en France et en Italie. Les archives que nous mettons en vente révèlent également que le prince est aussi l’auteur de nombreux articles scientifiques et historiques, mais aussi un homme d’esprit et un excellent politicien. Ses textes et ses pièces de théâtre montrent ses qualités d’écriture.

 

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Lot 353 et lot 364

 

Lot 363BIRUKOFF, Eugène Alexandrovitch (1870-1934).Conseiller d’État.Lettre dactylographiée, signée « E. Birukoff», vers 1930, 6 pages, in-folio, texte en russe.

Bon état.

150/200 €

Courrier concernant le capital financier appartenant au prince Maximilien duc de Leuchtenberg se trouvant à Londres.

 

Lot 364DONDOUKOFF-IZIEDINOFF, Uriy prince (1891-1967), lieutenant-général au Régiment des Hussards de la Garde. Lettre autographe signée « Uriy Dondoukoff-Iziedinoff », datée du 22 janvier 1930, adressée au prince Serge Gueorguévitch Romanovsky, 8e Duc de Leuchtenberg (1890-1974), 1 page, in-folio, texte en russe.

Bon état.

200/300 €

Traduction : « Votre Altesse, je réponds tout de suite après avoir reçu votre lettre. L’adresse de Nicolas Orloff est “« Buisson Luzas », Salbris Loire et Cher. Je sais qu’il est parti en Italie, il va bien et les yeux de maman voient mieux. Je me souviens toujours avec une grande reconnaissance de toute votre bonté et de l’attention pendant sa maladie. Fidèle à vous, votre humble serviteur”.

 

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Lot 385 : OZNOBICHINE Dimitri Ivanovitch (1869-1956), officier dans l’Armée impériale de Russie.Alliance Franco-Russe. Ensemble de documents sur bristol imprimé établis au nom du capitaine d’État-major Oznobichine, comprenant l’invitation officielle au nom du Président de la République française Félix Faure pour le déjeuner du 16 septembre 1898 à l’occasion des manœuvres de la Loire, le programme de la revue, le menu (7 exemplaires), le bristol de placement de table, ainsi que l’invitation au déjeuner du 11 septembre. Formats divers.

Bon état.

200/300 €

 

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Lot 400 : ROMANOVSKY, prince Serge Gueorguévitch,8e duc de Leuchtenberg (1890-1974). Pièce de théâtre en 3 actes et 5 scènes écrite par le prince, selon l’adaptation historique de la vie du tsar Ivan IV, dit Ivan le Terrible intitulée : « Les éclaires terribles », texte autographe manuscrit en russe, rédigé sur un cahier de 118 pages, couverture en percaline noire.

En l’état.

300/500 €

 

La pièce se déroule à Moscou en juin 1547. Elle met en scène Ioanne Vassiliévitch qui recevra plus tard le nom d’Ivan le Terrible autour duquel évoluent différents personnages historiques, les boyards Kleshnine, Adashev, Zachariyne, le prince Tiemkine, le métropolite, Anastasia l’épouse du Tsar, Silvestre (le prêtre et mentor spirituel d’Ivan le Terrible), ainsi que le bouffon du Tsar. La pièce débute par la description de la solitude et des difficultés avec lesquelles grandit le Tsar. Il perd ses deux parents lorsqu’il est jeune et ne connait ni l’amour ni l’affection familiale. Il est éduqué par les boyards dans une cruauté qu’il ne pardonnera pas. Il n’oubliera jamais son enfance malheureuse. À treize ans, Ivan Vassilievitch décide d’assoir fermement son pouvoir. Il élimine la classe des puissants, en faisant exécuter le prince Andreï Chouïski. Après ce retour dans le passé, l’auteur nous ramène en 1547 où le Tsar affronte de douloureuses réflexions, perdu par la dualité de son être. Il est un homme brillant et de bonne nature, mais aussi brutal et sanguinaire. Le duc de Leuchtenberg décrit ensuite une succession d’évènements. Au mois de janvier, Ioanne Vassiliévitch accède au trône sous le nom d’Ivan IV. Son mariage six mois plus tard est suivi d’un terrible incendie qui détruit un tiers de la ville de Moscou. Puis une révolte éclate dans la capitale contre la famille maternelle du Tsar, les Ylinski. L’incendie et les émeutes sont perçus par le jeune souverain comme une punition divine. Il considère ne pas avoir répondu aux attentes du peuple et ne parvient pas à surmonter cette grave crise. Cette pièce de théâtre est écrite avec beaucoup de passion dans un style littéraire soigné.

 

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Lot 406 : BOÎTE À PILULES EN ARGENT.Par RUCKERT et FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.De forme ovale, légèrement aplatie, couvercle à charnières s’ouvrant par une prise en argent uni ornée d’une plaque émaillée polychrome représentant une jeune femme en tenue traditionnelle russe dans un entourage de motifs stylisés d’inspiration Art nouveau en émaux polychromes cloisonnés, intérieur vermeil. Légers accidents, mais bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé avec marque du privilège impérial et numéro d’inventaire : 32 399. Poinçon du maître orfèvre : Théodore Rückert (1840-1917).

H. : 1, 5 cm – Diam. : 5 cm.Poids brut : 50 grs.

3 000/5 000 €

 

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Lot 408 : FLACON À PARFUM. Par SCHEIDS, Vienne, 1872-1921.En cristal de forme cylindrique en cristal, à décor d’une monture à motifs floraux polychromes. Bon état. Poinçon titre : 800, Vienne, 1872-1921.Poinçon d’orfèvre : George Adam Scheid (1837-1921).

H. : 6 cm – Diam. : 5 cm. Poids brut : 214 grs.

800/1 200 €

 

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Lot 409 : KOVCH EN VERMEIL.À décor sur la partie haute d’une large frise d’arabesques et de motifs floraux polychromes sur fond amati or, serti au centre d’une pièce ancienne à l’effigie de l’empereur Pierre II (1715-1730), datée 1728, la prise est décorée de deux têtes de paons sur fond de plume sertie de cabochons de saphir et de rubis.

 

Accidents, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896.Poinçon d’orfèvre : illisible.

H. : 3 cm — L. : 12 cm – P. : 7 cm. Poids brut : 82 grs.

2 400/3 000 €

 

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Lot 415 : Étui pour boîte d’allumettes en argent.
Par MAKSELIUS, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
De forme rectangulaire, à décor de deux coqs ailés en émaux
polychromes champlevés encadrant un cartouche.
Petits accidents.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : Otto Makselius, actif de 1891 à 1898.
L. : 6 cm – P. : 4 cm – H. : 2 cm
Poids brut : 43 grs

400/600 €

 

Lot 413 : Cuillère de service à thé en vermeil.
Par KUZMICHOFF, Moscou, avant 1896.
De forme courbée, à décor d’un motif floral en émaux
polychromes cloisonnés sur fond émaillé bleu lavande, alterné
d’un décor plique à jour et gravé sur la partie avant des initiales
H. B. E. Bon état.
Poinçon titre : 88, Moscou, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : André Kuzmichoff, actif de 1856 à 1897,
et n° d’inventaire : 3348.
L. : 8, 5 cm – P. : 10 cm. Poids brut : 54 grs.

500/700 €

 

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Lot 419 :  Marque page en argent .
À décor double face d’un aigle bicéphale en émaux
polychromes cloisonnés sur fond émaillé bleu et motif plique
à jour. Sans poinçon apparent.
L. : 11 cm – L. : 4 cm.
Poids brut : 23 grs.

200/300 €

 

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Lot 425 : Chaîne en or ornée de 15 petits œufs miniatures pendentifs. 
Dont un œuf en or serti d’un cabochon de saphir avec bélière
en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en agate, avec bélière
en or (56, illisible) ; un œuf en œil-de-tigre, avec bélière en or
(sans poinçons apparents) ; un œuf en or à décor d’arabesques
et de motifs en émaux polychromes cloisonnés, avec bélière
en or (56, Moscou, 1908-1917, Carl Fabergé) ; un œuf en
chrysoprase, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg, avant
1896, Andreas Makkonen) ; un œuf en cornaline, avec bélière
en or (56, Moscou, avant 1896, Alexis Stepanoff) ; un œuf en
jaspe vert, avec bélière en or (sans poinçons apparents) ; un
œuf en purpurine, avec bélière en or (illisible) ; un œuf en or
à décor d’une torsade sertie de roses de diamant, avec bélière
en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en aventurine, avec
bélière en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en or à décor
coquille, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg, avant
1896, illisible) ; un œuf en agate grise, avec bélière en or (56,
Saint-Pétersbourg, 1899-1908) ; un œuf en oeil-de-tigre, avec
bélière en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en or ciselé
d’une turquoise, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg,
1899-1908, illisible). Usures du temps, petits accidents, mais
bon état général.
Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Poinçons d’orfèvres : I. D., non identifié.
Poids total brut : 41 grs.

2 000/3 000 €

 

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Lot 439 :  Ensemble de six œufs miniatures pendentifs.
Dont l’un en argent est orné d’une croix de Malte en émail
blanc sur fond émaillé rouge translucide. Manque la bélière
d’attache, accidents importants, en l’état ; un en argent
émaillé de bleu turquoise translucide sur fond guilloché de
« grain d’orge ». Manque la bélière, accidents importants, en
l’état ; un en argent entièrement émaillé de bleu translucide
sur fond guilloché de « grain d’orge ». Manque la bélière,
accidents importants, en l’état ; un en cristal taillé à facettes
[probablement une topaze], orné au centre d’une fleur sertie
d’un saphir. Attache en vermeil, avec bélière non d’origine,
bon état ; un en forme de petit lapin tenant sur son dos un
oeuf en calcédoine. Manque l’attache et la base, en l’état ; un
formant un petit poussin sculpté dans un bloc de quartz rose.
Manques, en l’état. Travail russe du début du XXe siècle.
Poids brut total : 18, 6 grs.

1 200/1 500 €

 

g

 

 

Lot 435 : Montre de poche savonnette en or.

Présent offert par le tsar Nicolas II.
Par BUHRÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
De forme ronde, à doubles boîtiers guillochés, ornée sur la
face avant de l’aigle impérial des Romanoff niellé avec ruban
émaillé bleu. Écran émaillé blanc, chiffres romains pour les
heures, chiffres arabes pour les minutes, seconde à 6 heures,
aiguilles en or. En état de fonctionnement.
Bon état, manque son verre.
Poinçon d’orfèvre : Paul Pavlovitch Buhré [1842-1892].
N° d’inventaire : 19 286.
E. : 1, 5 cm — Diam. : 5 cm.
Poids brut : 97 grs.

4 000/4 500 €

 

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Lot 442 : BARRETTE POUR SIX DÉCORATIONS.
Contenant la médaille commémorative de la mobilisation
général de la Première Guerre mondiale en bronze doré, avec
ruban aux couleurs de l’ordre de l’Aigle blanc, la médaille
de l’Ordre du prince Danilo de Monténégro et rubans aux
couleurs des ordres de Sainte-Anne, de Saint-Stanislas, de
Saint-Wladimir et des Romanoff. Manques, en l’état.
H. : 11, 5 cm — L. : 21, 5 cm.

600/800€

 

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Lot 446 : ORDRE DE SAINT-STANISLAS.
Modèle de 1re classe. Composé de son insigne, de sa
plaque et de son ruban écharpe en taffetas de soie
moirée rouge et blanc. L’ensemble est conservé dans
son écrin d’origine, intérieur capitonnée.
Or, vermeil, émail. Bon état général.
Poinçon tire : 84, 56, Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
Poinçons d’orfèvre : Alexandre Keibel fournisseur
officiel de la cour impériale de 1882 à 1910, avec
marque du privilège impérial.
Insigne : H. : 6, 5 cm — L. : 6, 5 cm
Poids total brut : 83 grs.

4 000/6 000 €

 

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Lot 455 : Ensemble de six salerons de table en argent.
Par FENT, Moscou, 1888.
De forme circulaire légèrement évasée vers le bas, à décor
gravé d’un cartouche entouré de motifs floraux, intérieur
vermeil, avec leur pelle à sel. L’ensemble est conservé dans son
écrin d’origine en bois, intérieur à la forme en velours et soie
de couleur bleue, avec marque en lettres d’or du revendeur.
Bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1888.
Poinçon d’orfèvre : Karl Fent, actif de 1883 à 1908).
H. : 2, 5 cm – Diam. : 4, 5 cm.
Poids total : 147 grs.

600/800 €

 

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Lot 459 :  Étui à cigarettes en argent.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
De forme rectangulaire, couvercle à charnières, à décor sur
chaque face d’un motif ciselé de cannelures triangulaires,
prise d’ouverture en or sertie d’un saphir cabochon, intérieur
vermeil. Accidents à la charnière.
Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.
Poinçon du maître orfèvre : Mikaël Evlampievitch Perchin
(1860-1903).
Poinçon d’orfèvre : Fabergé.
L. : 8 cm — L. : 6, 5 cm – E. : 1, 5 cm.
Poids : 123 grs.

400/600 €

 

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Lot 464 :  POLENOVA Élena Dimitriévna (1850-1898).
Petit cabinet mural ou Polotchka, de forme horizontale, en pin
teinté, à décor sculpté de motifs géométriques et de rosaces
polychromes, réalisé d’après un dessin signé par l’artiste, dont
un modèle similaire est visible au Musée d’Abramtsevo. La
partie basse s’ouvre par une porte coulissante latérale et la partie
haute est ornée d’une colonne sculptée à motifs polychromes
et d’un compartiment s’ouvrant par une petite porte à décor
central d’un motif floral polychrome sur fond bleu surmonté
de boutons de fleurs or. Avec attaches de suspension au dos.
Légères usures du temps, mais bon état général.
H. : 45 cm – L. : 37 cm – P. : 15 cm.

2 000/3 000 €

 

g

 

Lot 468 : Presse-papier.
À décor d’un traîneau portant un baquet en bronze doré
reposant sur un socle rectangulaire en plaquage de lapis-lazuli.
Légères usures du temps et petits manques.
Travail russe du milieu du XIXe siècle, vers 1780/1800.
H. : 9, 5 cm – L. : 14 cm – L. : 9, 5 cm.

1 500/1 800 €

 

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Lot 470 : Service de table pour le couronnement

de l’Empereur Nicolas II de Russie. 
Assiette en porcelaine blanche bordée d’un double filet or et
ornée sur le haut du marli du blason polychrome aux armes de
la Maison impériale des Romanov. Usures du temps, cheveux.
Travail russe de la fin du XIXe siècle. Manufacture impériale,
avec marques au revers aux chiffres de Nicolas II datées 1896.
Diam. : 23, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 476 : D’après Ivan Iakovïevitch Bilibine ’(1876-1942).
Portrait du tsar Boris Godounov.
Plaque en porcelaine signée en bas à gauche des initiales de
l’artiste. Bon état. Travail russe en émigration du XXe siècle.
H. : 17, 5 cm — L. : 12, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 480 : Attribué à Jean-Balthazar de la Traverse – Circa  1790.
Pavillon Rinaldi vu du côté de la Neva.
Aquarelle sur papier, contrecollée et conservée dans un
encadrement à baguettes dorées. Porte sous la marie-louise
une inscription manuscrite en français d’identification du
lieu. Rousseurs, mais bon état général.
À vue : H. : 23 cm – L. : 34 cm.
Cadre : H. : 36 cm – L. : 46, 5 cm.

2 000/3 000 €

Historique : en 1743, le baron Sergueï Grigorievitch Stroganoff acquit
une maison, ses dépendances et un jardin face à l’île Kammeny à Saint-
Pétersbourg (située entre la grande et la petite Neva) et la rivière Krestovka.
En 1754, il commande à l’architecte italien Antonio Rinaldi (1710-1794) la
construction d’un pavillon de plaisance sur le bord de la Neva, qui fut baptisé
du nom de son constructeur.

 

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Lot 484 : VASNETSOFF Victor Mikhaïlovitch (1848-1926).
Jeune fille en tenue traditionnelle russe.
Aquarelle signée en bas à gauche, conservée dans un
encadrement ancien en bois naturel.
Traces d’humidité, mais bon état général.
À vue : H. : 24 cm – L. : 15, 5 cm.
Cadre : H. : 38 cm – L. : 29, 5 cm.

500/700 €

 

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Lot 489 : ROBERT Paul (1867-1934). Tous Saint-Pétersbourg
en caricature, Série 1, édité par T. R. Golike et A. Vilborg,
Saint-Pétersbourg, 1903, exemplaire n°16 sur un tirage à
200 exemplaires, imprimé sur vélin, in-folio, illustré de 48
caricatures en N&B, représentant les principaux personnages
du monde du théâtre et de la dance à Saint-Pétersbourg, dont
Chaliapine, la Balletta, Anna Pawlowa, Rimski-Korsakoff,
Karazine, etc. Légères usures du temps au dos, mais bon état
général.

500/600 €

 

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Lot 491 : Armée Impériele Russe .
Ensemble de 4 grands tirages photographiques, vers
1890, représentant les officiers de u Régiment d’Artillerie
Dunabourg, du 98ème Régiment d’Infanterie Dunabourg, du
5ème Régiment des Cosaques et du 99ème Régiment d’infanterie
Dunabourg. Bon état. Tirages albuminés montés sur carton.
H. : 18 cm – L. : 23, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 493 : VLASTO Ludmilla, née de Nittey (1899-1989).
Ensemble de 14 portraits photographiques en N&B la
représentant à divers moments de son existence lors de sa
vie en Russie. On y joint un lot de correspondances datant
de 1938 à 1939, comprenant 2 L.A.S. du prince Vladimir
Léonidovitch Viazemki (1889-1960), 8 L.A.S. de son mari
Constantin Vlasto et divers, 7 C.P.A.S. diverses et 12 C.P.A.S.
adressées aux sénateurs et à Madame de Timroth, datées de
1920 à 1940.

300/500 €

Historique : jeune fille, Ludmilla fut une célèbre danseuse russe qui épousa
Constantin (Kostia) Vlasto (1883-1967), issue d’une famille de banquier grec
installée en Roumanie. Durant la guerre des Balkans 1912-1913, ayant son
brevet de pilote, il s’engage à 29 ans dans l’armée grecque, pour libérer la terre de
ses ancêtres. Puis lors de la Première Guerre mondiale, il devient correspondant
pour le journal français Le Temps sous pseudonyme d’Étienne Labranche.

 

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Lot 494 : AKHMATOVA Anna (1889-1966).
Portrait photographique en N&B représentant vers la fin de
sa vie la plus grande poétesse russe du XXe siècle posant assise
dans un fauteuil près de sa machine à écrire.
Tirage sur papier. Bon état.
H. : 20 cm — L. : 28 cm.

150/200 €

 

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Lot 497 :  ÉCOLE RUSSE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Ensemble de quatre portraits représentant la femme de l’Amiral Koltchak,
née Sophia Féodorovna Omirova (1876-1956), et ses enfants.
Dessins à la mine de plomb rehaussés à la gouache signés
« Dolly » datés 1907 et 1920. Bon état.
H. : 28 cm — L. : 21 cm.

200/300 €

 

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COLLECTION DE MONSIEUR ADOLPHE DUPUIS (1824-1891).

Célèbre acteur français joua de 1860 à 1877 au Théâtre Michel (ou Théâtre français) à Saint-
Pétersbourg. Son talent fut très vite reconnu et apprécié par les membres de la Cour de Russie. L’Impératrice Maria Alexandrovna l’attacha personnellement à ses fils en qualité de professeur de diction française, puis il devient lecteur des enfants du tsar Alexandre II et l’organisateur des fêtes littéraires données à la Cour impériale.

 

Lot 512 : SANSON Justin-Chrysostome (1833-1910).
Buste d’Adolphe Dupuis (1824-1891).
Terre cuite signée au dos par l’artiste « J. Sanson », datée 1876.
On y joint un socle carré en bois noirci.
Petits accidents, mais bon état général.
H. : 53 cm — L. : 48 cm. 300/500 €

g

 

Lot 515 : Programme officiel.
D’une charade en trois tableaux intitulée « Amischka », jouée
le 5 avril 1871, au théâtre Michel à Saint-Pétersbourg, en
l’honneur de l’empereur Alexandre II, dont les personnages
principaux furent joués par des membres importants de la
cour et de la famille impériale : Comtesse Keller, prince Jean
Galitzine, les grands-ducs Wladimir et Alexis Alexandrovitch,
le baron Freedericksz, le prince Eugène de Leuchtenberg,
la Comtesse Apraxine, etc.… Texte imprimé en russe et en
français, illustrations colorisées et rehaussées à l’or par Adolphe
Charlemagne (1826-1901), imprimées par A. Paterson,
surmontées du monogramme de l’empereur Alexandre II et de
son épouse l’impératrice Maria Alexandrovna sous couronne
impériale. Usures du temps, en l’état.
H. : 38 cm — L. : 26 cm.

180/200 €

 

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Lot 516 : DUPUIS Adolphe (1824-1891).
Très intéressant journal manuscrit autographe, rédigé par
Adolphe Dupuis contenant l’inventaire précis de tous les
spectacles, comédies et pièces de théâtre jouées au Théâtre
Michel à Saint-Pétersbourg et à la cour impériale de Russie
durant la période de son engagement datant du 15 septembre
1860 au 29 mai 1877, suivi de tous les comptes, recettes et
dépenses durant cette période pour tous les spectacles en
question. Chaque jour il note le nom du spectacle joué, le
nom des acteurs principaux, dont le sien lorsqu’il joue sur
scène, les lieux où sont donnés ces évènements, mais surtout
il précise par une lettre majuscule le nom des membres de la
famille impériale assistant à la représentation. Par exemple E :
Empereur Alexandre II ; I : impératrice Maria Alexandrovna ;
GDH : grand-duc Héritier (futur Alexandre III) ; GDHe :
grande-duchesse Héritière (future Maria Féodorovna) ;
GDA : grand-duc Alexis Alexandrovitch ; GDW : grand-duc
Wladimir Alexandrovitch ; GDH : grande-duchesse Hélène
Petrovna ; GDMa : grande-duchesse Maria Alexandrovna ;
GDM : grand-duc Michel Nicolaïévitch ; GDG : grand-duc
Georges : GDMl : grand-duc Michel Nicolaïévitch, etc… Il
note également quelques évènements politiques importants,
obligeant de ce fait le théâtre à fermer ses portes. Texte en
français, 172 pages, format in-folio, reliure en percaline
violette, usures du temps, en l’état

800/1 000 €

 

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Lot 521 : FAMILLE IMPÉRIALE DE RUSSIE.
Album en cuir contenant 12 portraits photographiques,
signés Charles Bergamasco (1830-1896), à Saint-Pétersbourg,
représentant le grand-duc Wladimir Alexandrovitch (1847
— 1909) ; le grand-duc Alexis Alexandrovitch (1850-1908) ;
le grand-duc Wladimir Alexandrovitch (1847-1909) ; le
grand-duc Constantin Nicolaïévitch (1827-1892) ; la grandeduchesse
Olga Féodorovna (1839-1891) ; le prince de Galles
(1841-1910), futur roi Édouard VII de Grande-Bretagne ; la
grande-duchesse Alexandra Petrovna (1838-1900) ; le grandduc
Nicolas Nicolaïévitch (1831-1891) ; la grande-duchesse
Maria Pavlovna (1854-1920) ; le duc Alfred d’Édimbourg
(1844-1900) ; la duchesse d’Édimbourg, née grande-duchesse
Maria Alexandrovna (1853-1920) ; le grand-duc Georges
de Mecklembourg-Strelitz (1824-1876) ; le gouverneur du
Caucase et sa suite ; le grand-duc Serge Alexandrovitch (1857-
1905). Tirages d’époque, vers 1875, montées sur carton,
couleur sépia, avec cachet à sec au nom du photographe en
bas du document. Format cabinet. Accident à l’album.
Rousseurs, en l’état.

600/800 €

 

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Lot 524 : VIERGE À LA JOIE.
Tempera sur bois conservée sous riza en argent avec nimbe en
émaux polychromes cloisonnés. Avec inscriptions historiques
en caractères cyrilliques, expliquant que cette icône de la
Vierge à la Joie inattendue a été peinte d’après le récit de
saint Dimitri, évêque de Rostov. Elle représente un pécheur
exprimant sa joie et sa reconnaissance envers son sauveur.
Usures du temps, mais bon état général.
Poinçon de titre : 84, Moscou, 1843.
Poinçon d’orfèvre : K. B., non identifié.
H. : 18 cm – L. : 15 cm.
Poids brut : 427 grs.

1 000/1 500 €

 

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Lot 530 : LA CÈNE.
Surmontant la Crucifixion.
Icône russe du XIXe siècle, tempera sur bois peinte sur fond
or. Petits manques, mais bon état général.
H. : 40, 5 cm – L. : 35, 5 cm.

800/1 000 €

 

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Lot 550 :  Exceptionnel kovsh en bois. 
De forme oblongue, à décor polychrome gravé de motifs
feuillagés, se terminant d’une part par une double tête de
cheval et de l’autre par une queue de cheval stylisée. Avec sa
suite de six petits kovshs en bois à décor polychrome ornés de
même. Porte une inscription en caractères cyrilliques sous la
base : « Parshine-Filiunine. Zagorsk 88 ».
Usures du temps, mais bon état général.
L. : 73 cm – L. : 20 cm – H. : 20 cm.

600/800 €

 

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Lectures littéraires avec Sergueï Chargounov

sur le site du CRSC .

Sergueï Chargounov présente ses récits

« Fils du pope » et « Tu es ma trouvaille » du recueil « Les miens »

 

A partir du mercredi 10 juin 2020

Sergueï Chargounov, Vice-président du Comité pour la culture à la Douma d’Etat de la Fédération de Russie, rédacteur en chef de la revue « Iounost », lauréat du prix « Bolchaïa kniga », finaliste du prix « Natsionalniy bestseller », auteur de la biographie de Valentine Kataiev, des romans « 1993 », « Livre sans photographie », des nouvelles « Hourra ! », « Le petit est puni ».

Le 10 juin, dans le cadre du cycle de lectures littéraires en vidéo, Sergueï Chargounov, écrivain, critique, journaliste, présentateur de télévision russe, vice-président du Comité pour la culture à la Douma d’Etat de la Fédération de Russie et rédacteur en chef de la revue « Iounost » (« Jeunesse »), présentera les récits « Tu es ma trouvaille » et « Fils du pope » tirés du recueil autobiographique « Les miens ».

Sergueï Chargounov est né le 12 mai 1980 à Moscou, dans la famille d’un prêtre, professeur à l’Académie théologique Alexandre Chargounov.

Il est diplômé de l’Université d’État de Moscou Mikhaïl Lomonosov en journalisme international.

Entre 1998 et 1999, il travaille à la Commission de la Douma pour l’enquête sur les événements de l’automne 1993 (point culminant d’un conflit politique interne en Russie, aussi connu comme « La dispersion du Congrès des députés du peuple et du Conseil suprême de la Fédération de Russie » ou « Le coup d’État Eltsine » (du 21 septembre au 4 octobre 1993). (« La crise constitutionnelle russe »).

Dès ses 19 ans, il commence à publier sa prose et sa critique dans le magazine « Novy mir » (« Nouveau monde »). À l’âge de 21 ans, il devient lauréat du prix « Début » pour son récit « Le petit est puni » ; il verse sa prime au profit des avocats de l’écrivain et chef de l’opposition Edouard Limonov, détenu alors en prison.

En tant que journaliste, il travaillait en zone de guerre en Ossétie du Sud en 2008 et dans le Donbass entre 2014 et 2016.

Depuis 2012, il est rédacteur en chef du portail « Svobodnaya pressa » (« Presse libre »). Depuis 2018, il est auteur et animateur de l’émission télévisée hebdomadaire « Dvenadtsat » (« Douze »), depuis 2019, il anime l’émission télévisée littéraire « Otkrytaïa kniga » (« Livre ouvert »). Depuis 2019 il est également rédacteur en chef de la revue littéraire « Iounost » (« Jeunesse »).

Il est l’auteur de la biographie de Valentin Kataïev dans la série « JZL » (« Vie des gens distingués »), des romans « 1993 », « Le livre sans photographies » et « La grippe aviaire », de la nouvelle « Hourra ! ». Ses livres sont traduits en italien, anglais, français, serbe.

« Le livre sans photographies » a été publié en français en 2015 aux éditions de la Différence. La nouvelle « Hourra ! » a été traduite en français en 2017 par la maison Louison Editions et a été présentée au Salon International du Livre de Paris en 2018.

Il est lauréat du prix national « Bolchaïa kniga » (« Grand livre »), « Eurêka », du prix d’État de Moscou, des prix italiens « Arcobaleno » et « Moscou-Penne », du prix littéraire Gorki, du prix historique et littéraire Alexandre Nevski, du prix du gouvernement russe dans le domaine de la culture, du prix littéraire Nikolaï Leskov « Le vagabond ensorcelé », du prix « Zolotoï Vitiaz » (« Chevalier d’or »), il est deux fois finaliste du prix « Natsionalniy bestseller » (« Bestseller national »).

Depuis 2016, il est membre de la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie de la VIIe convocation. Depuis août 2019, il est membre du Conseil présidentiel pour la langue russe.

Sergueï Chargounov est l’un des premiers représentants de la brillante tendance littéraire des « nouveaux réalistes » venus au début des années 2000, en réponse au postmodernisme. Dès le début, son travail est indissociable de sa vie publique et de son engagement civil.

En militant pour l’avenir de la langue, de l’éducation et de la culture russes, Sergueï Chargounov en tant que député, a défini parmi ses priorités la lutte contre la fermeture des écoles et des établissements médicaux, contre le retrait injustifié des enfants des familles, pour la préservation du patrimoine culturel et le soutien des compatriotes.

Ayant accompli des milliers de bonnes actions et sauvé des destins, il ne reste pas indifférent à toute demande des souffrants, qu’il s’agisse des médecins désespérés, ou d’anciens combattants de la Grande Guerre Patriotique, qui éprouvent un besoin d’aide, ou des défenseurs du Donbass injustement condamnés. Et dans ces missions et cette sensibilité, Sergueï Chargounov, d’une part, continue la tradition de la famille, et d’autre part, celle des grands classiques de la littérature russe.

Le recueil « Les miens » a paru en 2018. Il s’agit d’une prose très personnelle sur les proches, sur l’amour, sur la mémoire, sur la Russie profonde et sur les pays étrangers lointains. Les siens sont ses images, ses pensées, ses gens, des célèbres ancêtres de l’auteur à son jeune fils.

« La mémoire réconcilie avec l’idée de partir et en même temps renvoie au passé manquant, promettant de manière coquette l’immortalité », écrit l’auteur.

Spécialement pour le site du CRSC à Paris, Sergueï Chargounov présentera sa propre lecture vidéo de deux histoires du nouveau livre.

Le récit « Tu es ma trouvaille » parle de l’amour et est dédié à l’épouse de l’écrivain, Anastasia Tolstoï, arrière-arrière-arrière-petite-fille de Léon Tolstoï.

Le récit « Fils du pope » raconte son enfance au sein de l’église.

« Nous étions bien différents des autres. Même l’apparence des fils du pope était un défi. Les parents nous ont condamnés non seulement à des destins insolites, mais aussi à un style vestimentaire bizarre. (…) C’était à la fois notre bénédiction et notre malédiction. Il y a probablement une vérité ridicule et terrible dans le fait que nous attirons des démons tentateurs et des anges gardiens. Il doit y avoir en nous une théâtralité indélébile des mœurs et, peut-être, un jeu de la vie, et en même temps un véritable et surprenant sacrifice ardent et une soif de service … »

Bon visionnement !

 

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L’hymne de la Résistance française

” Le Chant des partisans”

 

Anna Marly (1917-2006)

La destinée des Français et des Russes pendant la Deuxième guerre mondiale
Après l’appel radiophonique de Londres du Général de GAULLE du 18 Juin 1940 des groupes de résistants se sont formés en France. Nombreux sont des patriotes qui cherchaient à se rendre utiles à la Patrie, car leur principal motivation était de retrouver une France libre.
Parmi les résistants  Anna Iourievna Smirnova-Marly ( Анна Юрьевна Смирнова-Марли), née Betoulinskaïa (Бетулинская), chanteuse, guitariste française d’origine russe, née le 30 octobre 1917 à Pétrograd (Russie) elle est décédée le 15 février 2006 à Palmer en Alaska.  Elle était poétesse, une femme de lettres très connue en France.
Apparenté à  Mikhaïl Lermontov, Nikolaï Berdayev et pierre Stolypine.  En 1918 son père, Yuri Betulinsky a été arrêté et abattu alors qu’Anna n’avait même pas un an. Sa mère Maria Mikhailovna Betulinskaya, avec une nounou et sa sœur, ont été forcées de quitter leur patrie : la Russie par  la frontière finlandaise et s’est retrouvé après un certain temps à Menton en France.

Dans sa jeunesse, Anna Betulinskaya a dansé dans les ballets de Monte Carlo.  elle a pris des leçons de musiaque avec le compositeur russe Serge Prokofiev. À 17 ans, elle commence à se produire au  “Scheherazade”, célèbre cabaret parisien où elle prend lepseudonyme de “Marly”, choisi par hasard par elle dans l’annuaire téléphonique, car le nom “Betulinsky” était trop difficile à prononcer pour les français. En 1937 Anne reçoit le titre de “Vice-Miss Russie lors du concours de beauté :” Miss Russie “. Dont les mebres du jury étaent: Serge Lifar, Nemirovitch Danchenko Korobin et Taffy.

En 1940  Anna Marly et son mari néerlandais se sont rendus à Londres.

 

En 1943 un personnage important de la Résistance française, Emmanuel d’Astier de La Vigerie (Emmanuel d’Astier de La Vigerie) lors de son passage à Londres  entendu le “Chant des Partisans” interprété par Anna Marly en russe. Qu’elle avait composé, à la guitare,et en avait écrit les paroles originales en russe.  Emmanuel d’Astier de La Vigerie demanda à ses amis Joseph kessel et Maurice Druon  d’écrire le paroles  en  français , ensuite elle a servi de générique à l’émission Honneur et Patrie diffusée à la BBC.

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Joseph Kessel et Maurice Druon.

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En reconnaissance de l’importance du «Chant des partisans»,en 1885 lors de la célébration du 40e anniversaire de la libération de la France, Marley a reçu l’Ordre de la Légion  d’honneur.

En plus de «Chant des partisans», Anna Marly est l’auteur de plus de 300 chansons, dont “Une chanson à trois temps“, interprétée par Edith Piaf, elle est également l’auteur de la musique de “La Complainte du partisan” (Partisan Confession), chanson popularisée en anglais par Léonard Cohen.

Divorcé de son mari elle a épousé un émigrant russe, l’ingénieur métallurgiste Yuri Alexandrovich Smirnov, qu’elle a rencontré en Amérique du Sud,  ils ont déménagé aux États Unis et ont pris la citoyenneté américaine .

 Anna Marly par son Chant des partisans est devenue très populaire au temps de la Deuxième Guerre mondiale, devenant l’hymne de la Résistance française. Ayant obtenu une haute distinction de la part de Charles de Gaulle, Anna Marly devient le « la muse russe pour les Français ».
Charles de Gaulle: “Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Le destin du monde est là. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas“.
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“Le Chant des partisans”
(Paroles de Maurice Druon et Joseph Kessel
Musique d’Anna Marly) 1943.
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines?
Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu’on enchaîne?
Ohé! partisans,
Ouvriers et paysans,
C’est l’alarme!
Ce soir l’ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et Des larmes!
Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades!
Sortez de la paille
Les fusils, la mitraille,
Les grenades…
Ohé! les tueurs,
A la balle et au couteau,
Tuez vite!
Ohé! saboteur,
Attention à ton fardeau:
Dynamite!
C’est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères,
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère…
Il y a des pays
Ou les gens au creux de lits
Font des rêves;
Ici, nous, vois-tu,
Nous on marche et nous on tue,
Nous on crève.
Ici chacun sait
Ce qu’il veut, ce qui’il fait
Quand il passe…
Ami, si tu tombes
Un ami sort de l’ombre
A ta place.
Demain du sang noir
Séchera au grand soleil
Sur les routes.
Sifflez, compagnons,
Dans la nuit la Liberté
Nous écoute…
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Anna Marly chante : CLIQUEZ
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Paroles en russe
Песня партизан, 1942
(Слова и музыка A.Ю Марли)
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 От леса до леса
 Дорога идёт
 Вдоль обрыва, А там высоко
 Где-то месяц плывёт
 Торопливо Пойдём мы туда,
 Куда ворон не влетит,
 Зверь не входит

 Никто, никакая сила
 Нас не покорит,
Не отгонит

 Народные мстители,
 Мы отобьём
 Злую силу

 Пусть ветер свободы
 Засыплет
 И нашу могилу…

 Пойдём мы туда
 И разрушим до конца
 Вражьи сети

 Пусть знают, как много
 За правду нас легло,
 Наши дети!…

Anna Marly raconte – Le chant des partisans
Анна Марли рассказывает о “Песне партизан”
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Venez chez BOREALIA

découvrir

Le chant Mama Chamana

&

Mama Chamana parle la langue de la terre.

 

écrit par Yana Mori

 

Boréalia 33 rue de la Villette, 75019 Paris

 

Et si Mère-Nature était une femme ?
Pénétrez dans son monde merveilleux.
Et laissez les histoires de Mama Chamana faire résonance dans votre âme.
Héroïne universelle, elle dompte le temps et les éléments,
façonne le monde comme elle pétrit une pâte à gâteau.

Les histoires de Yana Mori ont conquis les lecteurs du monde entier. « Le Chant de Mama Chamana » est un message de mots et d’images destiné à tous les rêveurs, parents et enfants ! Chaque jour, ces visions métaphoriques nous chantent la simplicité et la beauté de la vie et nous rappellent que force et équilibre résident en chacun de nous.

MAMA CHAMANA, femme universelle fragile et forte à la fois, Terre-Mère dont la douceur n’a d’équivalent que la puissance, vit en chacun de nous et ses pensées sont aussi vieilles que le monde. Mama Chamana a l’éternité devant elle ; elle parle de mer à celui qui apporte le désert, se transforme en oiseau à la vue du ciel, en vague à la vue de l’océan… Mama Chamana observe le monde dans toute son effrayante beauté. Les prophéties sont ses histoires préférées. Elle en invente chaque soir, et pendant des siècle, les gens les écoutent sur la Terre entière.

À travers ces deux livres pleins de poésie, immergez-vous un univers onirique doux comme du coton !

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BOREALIA

33 rue de la Villette 75019, Paris

Métro : Jourdain (ligne 11)

Tél :  06 07 62 93 77

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Journée internationale de la langue russe 

221 ième anniversaire d’Alexandre Pouchkine

( 6 juin 1799 )

Christine Zeytounian-Beloüs

fait la lecture de ses traductions

des œuvres d’Alexandre Pouchkine 

Nadezhda Kondakova présente l’essai

“Des quantités incommensurables de Pouchkine”

Pouchkine comme notre contemporain 

Samedi 6 juin 2020 

Site Web : crsc.fr

 

Première des traductions en français des œuvres d’Alexandre Pouchkine sur le site du CRSC à Paris

Le 6 juin, dans le cadre des événements du CRSC à Paris pour la Journée internationale de la langue russe, célébrée par l’ONU à l’occasion de l’anniversaire du grand poète russe Alexandre Pouchkine, aura lieu une première.

Le 6 juin 2020, marque le 221e anniversaire de la naissance du grand poète russe Alexandre Sergueïevitch Pouchkine. Le temps nous éloigne du poète, écrivain en prose, dramaturge exceptionnel, mais son héritage et ses œuvres ingénieuses continueront sans aucun doute à vivre pour toujours.

À l’occasion de la Journée internationale de la langue russe, le samedi 6 juin, officiellement célébrée par les Nations Unies, le jour de l’anniversaire du grand poète russe, une vidéo exceptionnelle sera présentée sur le site-web du Centre de Russie pour la science et la culture à Paris (crsc.fr). Les étudiants français des Cours de russe du CRSC se préparent depuis longtemps à ce projet : ils ont sélectionné des œuvres qui leur tiennent à cœur, ont révisé le vocabulaire, amélioré les compétences de prononciation et pratiqué les compétences de récitation.

 

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La célèbre traductrice littéraire Christine Zeytounian-Beloüs présentera ses nouvelles traductions des poèmes d’Alexandre Pouchkine.

Christine Zeytounian-Beloüs est née à Moscou et vit à Paris depuis son enfance. Elle est l’auteur de traductions du russe vers le français de plus de 30 livres de nombreux poètes, classiques et contemporains russes, tel que Andreï Biély, Andreï Bitov, Venedikt Erofeïev, Anatoli Kim, Vladimir Makanine, Alexeï Slapovski et d’autres.

En 2019, son travail avec le livre documentaire de Grisha Bruskine a été récompensé par le prix Russophonie–2019, dont elle devient lauréate pour la meilleure traduction d’une œuvre de littérature contemporaine du russe vers le français.

Depuis de nombreuses années, elle est rédactrice en chef de la revue bilingue « Lettres russes », dédiée aux nouveaux noms de la littérature russe et russophone.

Christine Zeytounian-Beloüs compose ses propres œuvres poétiques en russe et en français, récite remarquablement les classiques, expose en tant qu’artiste peintre.

À la demande du CRSC à Paris pour des concours et des projets internationaux, elle réalise avec virtuosité des traductions littéraires de célèbres chansons soviétiques dédiées à la Grande Guerre patriotique.

C’est grâce aux traductions littéraires que la renommée européenne de Pouchkine acquiert des forces déjà de son vivant. Écrivain, historien et traducteur français, Prosper Mérimée était fasciné par les œuvres du classique russe, les traduisait et comparait le poète à George Gordon Byron.

Aujourd’hui comme hier, les romans de Pouchkine sont adaptés au cinéma, des opéras et des pièces de théâtre sont mis en scène d’après ses œuvres, ses ouvrages sont régulièrement réédités et traduits.

Parfois, l’élégance du texte original n’est pas entièrement préservée lors de la traduction. Il existe de tels exemples dans la littérature mondiale. Certes, pour transmettre le génie d’un écrivain, il faut avoir un talent unique.

Christine Zeytounian-Beloüs a une sensibilité particulière au texte original. Ses traductions des œuvres d’Alexandre Pouchkine seront présentées en avant-première au public du CRSC à Paris.

Le recueil complet de ses traductions des œuvres du grand poète russe sera publié en 2021 aux éditions Circé dans la collection « Pouchkine, Les plus beaux poèmes d’amour ». Ce livre prendra certainement sa place dans la bibliothèque personnelle des amateurs de la littérature russe.

Les lectures se dérouleront en ligne, en russe et en français, dans la rubrique « Archives littéraires du CRSC » sur le site crsc.fr.

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Nadezhda Kondakova présente l’essai “Des quantités incommensurables de Pouchkine” Pouchkine comme notre contemporain “”

Poète, traducteur, dramaturge, chercheur en art A.S.Pouchkine.

En russe sans traduction.

N.V.Kondakova – poète, traducteur littéraire, dramaturge, historiographe, chercheur en littérature et créativité russes A.S.Pouchkine.
Elle a étudié à la Faculté de Philologie de l’Université d’État de Saratov, diplômée de l’Institut littéraire. A.M. Gorky. Elle était en charge du département de poésie du magazine Banner et du magazine October.

Publié en tant que poète depuis 1966. Auteur des livres «Wonderful Day» (1975), «House in the Open Field» (1981), «Arrow» (1983), «Non-migratory Bird» (1985), «Nomad» (1986), « J’aime – et c’est pourquoi j’ai raison »(1989),« Double Vision »(1991)« Incognito. Poèmes du siècle dernier »(2001),« Moscow Letters »(2009),« Choice »(en bulgare et en russe, Plovdiv, 2010),« Sea of ​​Life »(2014),« Book of Love »(2018). Publié dans les almanachs «Day of Poetry», «Literary Newspaper», «Literary Russia», magazines «Youth», «New World», «Twinkle», «October», «Our Contemporary», «Rural Youth», «Continent», «Volga», «Golden Age», etc.

Ses poèmes sont présentés dans les anthologies populaires “Stanzas of the Century” (1995), “Russian Poetry of the XXI Century (2001),” Russian Poetry of the XXI Century “(2010), etc. Ils ont été traduits en anglais, bulgare, hongrois, allemand, polonais, roumain, Serbe, ukrainien, finnois, suédois et ont été publiés dans des anthologies de poésie publiées en Hongrie, aux États-Unis, en Suède, en Finlande.

L’invité du RCSC est l’auteur de plus de 10 livres de traductions des langues des peuples de l’URSS, a également traduit des poètes américains, finlandais, polonais. Pour les traductions et la vulgarisation de la poésie bulgare, elle a reçu un diplôme et une médaille du ministère de la Culture de Bulgarie (2008).

Nombreux et fructueusement engagés dans le travail de A.S. Pouchkine, la littérature et l’histoire russes. À l’occasion du 200e anniversaire du poète, avec leur mari V.V. Chepkunov, ils ont créé un projet culturel unique – «Calendrier Pouchkine» (1999).

En 2014, la pièce de N.V. Kondakova, «L’amour et la mort de Marina Mnishek», est sortie. Il est l’auteur de la chanson populaire “Viburnum is bitter …” et d’autres œuvres interprétées par des chanteurs tels que Nani Bregvadze, Maya Kristalinskaya, Tanya Bulanova, Lyuba Uspenskaya et d’autres.

Lauréat du Prix d’État de Moscou dans le domaine de la littérature et de l’art (2011). Lauréate du prix russe Pouchkine “Captain’s Daughter” (2014), prix nommé d’après S.T. Aksakov (2014), “Prix nommé d’après P. Rychkov”, Prix du magazine “Golden Age”, etc.

«Nadezhda Kondakova, après des malheurs personnels qui l’ont imprégnée toute sa vie, a progressivement forgé son talent, devenant l’auteur de poèmes philosophiques, mais en même temps frappant par le fait qu’elle a presque disparu dans la poésie – avec la capacité d’aimer passionnément. (…) Pour elle, la poésie est le salut de soi et la purification non seulement de la sienne, mais aussi de nombreuses âmes », a écrit E.A. Evtushenko à propos de Nadezhda Kondakova.

Selon le célèbre slave slave René Guerra, «Nadezhda Kondakova est un poète très spécial, pas comme les autres poètes, ni les poètes précédents, ni ses contemporains, mais un vrai poète de Dieu. (…) La principale propriété de la poésie de Kondakova est la prière, qui est tellement dans la poésie de Pouchkine. “

Spécialement pour la célébration du jour de Pouchkine cette année, N.V. Kondakova a écrit un essai, «Des quantités incommensurables de Pouchkine. Pouchkine comme notre contemporain », qui est d’abord présenté sur le site du RCSC parisien.

L’auteur analyse l’unicité et la pertinence de Pouchkine, l’incommensurable de son génie, révèle le mystère de son attrait inépuisable et la futilité de toute tentative de «le faire tomber du navire de la modernité».

Pouchkine n’est pas seulement pas du tout à jour, mais en lui, ceux qui vivent aujourd’hui, sont ouverts à de telles significations et révélations qui, peut-être en son temps, n’étaient pas revendiquées ou ne sont toujours pas essentielles pour la société russe et le développement russe“, écrit le chercheur, en s’appuyant sur citations de N.V. Gogol, P.N. Milyukov, V.V. Rozanov et des extraits de poèmes et de lettres du poète lui-même.

Pouchkine Kondakova est chère et proche, comme s’il n’y avait pas de différence entre lui et notre époque en deux siècles. Il connaît des épidémies avec nous, notant avec sagesse que ce n’est pas tant le choléra qui est dangereux que «le moral et le découragement». Avec nous, il dépasse la confrontation russe entre «occidentaux» (libéraux) et «slavophiles» (patriotes), déplore les imperfections de la société, mais admet que «je ne voudrais jamais changer la patrie». Il se dispute avec nous avec P.Ya Chaadaev, confirmant la grandeur de l’histoire de la patrie et du destin spécial de la Russie, qui “a englouti l’invasion mongole avec ses vastes étendues” et a sauvé la civilisation chrétienne (car cela fait écho à la bataille d’aujourd’hui pour notre victoire dans la Grande Guerre patriotique!).

Le secret de l’éternité et l’unicité du grand Pouchkine, selon N.V. Kondakova, est dans sa véracité et l’absence absolue de divergences entre les versets et la vie

 

CRSC à PARIS

 

61, rue Boissière
75116 Paris, France

AGUTTES – NEUILLY

Vente

ART RUSSE

Mercredi 1er juillet 2010 à 14h30

Exposition sur rendez-vous, sauf le

vendredi après-midi et le week-end

Aguttes Neuilly 164 bis, avenue Charles-de-Gaulle,

92200 Neuilly-sur-Seine

 

Tableaux:

ANNENKOV Georges Pavlovitch – BERGGOLTS Richard Alexandrovitch – BILIBINE Ivan Yakovlevitch – BOBYSHOV Michel Pavlovitch – BOEHM Elisabeth Mercouievna  – BRUNI Tatiana Guéorguiévna – BRUNELLESCHI Umberto – BOGAILEI Kleofas – BAHLULZADE (BAHLULZADEH) Sattar – BOGOLIUBOV Alexis Pétrovitch – BRAÏLOVSKY Léonid Mikhaïlovitch – CHMAROFF Paul Dmitriévitch – CHOUKHAIEFF Vassili Ivanovitch – ELLIS Tristam James – GOTSIRIDZÉ Mikhaïl Guerassimovitch – GRIGORIEV Boris Dmitriévitch – GROPEANU (GROPEANO) Nicolae Orval- GUERASSIMOV Serge Vassiliévitch – HARLAMOFF Alexis Alexéevitch – HAU Waldemar Ivanovitch – KHACHATOURIAN Gayané Lévonovna – KHVOTENKO-KHVOSTOV Alexandre Vebiaminovitch – KLUGE Constantin – KRYCHEVSKY Mykola Vasyl (Nicolas Vassiliévitch) – LANCERAY Eugène Evguénévitch – LÉBÉDEV Vladimir Vassilièvitch – MELIASHVILI VANO – NILUS Pierre Alexandrevitch – NIROD Féodor Féodorovitch – ORLOFF Alexandre Constantinovitch – PAKOUN Filaret Ivanovitch – PETRITSKY Anatole Galektionovitch- PETROFF André Vladimirovitch – POGÉDAÏEFF Georges Anatoliévitch – POUGNY Jean – PROKOFIEV Nicolas Dmitriévitch – RAFFET Denis Auguste Denis Marie – RIZNISCHENKO Féodor Pétrovitch – ROUBTZOFF Alexandre Alexanrovitch – SALTANOV Serge Nicolalaïevitch – SAMARINE Valentin – SOLOGOUB Léonid Romanovitch – SOUNGOUROFF Antonin Ivanovitch – SUETIN Nicolas Mikhaîlovitch – TCHVETKOVA Valentina Petrovna – YUROVSKY Youry – ZADKINE Ossip  – ZHURAVLEV Firs Sergueïvitch

 

EXTRAITS du CATALOGUE

 

 

Lot 4 : ZHURAVLEV Firs Sergueïvitch (1836-1901)
Etude de tête de vieillard Huile sur toile, rentoilée
Signée en cyrillique « Zhuravlev » en haut à droite
28 x 24,5 cm
Il s’agit d’une étude pour le personnage du Père pour le célèbre tableau Avant
le mariage réalisé en 1874 et conservé aujourd’hui au musée Russe (inv. G-4161).
Un certificat de la Galerie Trétiakov sera remis à l’acquéreur
2 500 – 3 000 €

 

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Lot 6  : HARLAMOFF Alexis Alexéevitch (Duavochka 1840 – PARIS 1925)
Portrait de la soprano Félia Litvinne
Huile sur toile Signée en bas à droite « Harlamoff » 55 x 46 cm
Provenance: Collection particulière, Paris
Bibliographie L’œuvre est mentionnée et reproduite dans :
Eckart Lingenauber et Olga Sugrobova-Roth, Alexei Harlamoff, catalogue raisonné,
Dusseldorf, 2007, p. 244, pl. 214.
10 000 – 20 000 €

Félia Litvinne, de son vrai nom Françoise-Jeanne Shültz, naquit à Saint-
Pétersbourg et fit ses études musicales à Paris auprès de Pauline Viardot, la muse de Touguéniev. Harlamoff fut pour elle un véritable père et en fit son héritière légale. Le peintre fit de nombreux portraits de la cantatrice wagnérienne
qu’il représente ici dans dans la désinvolte simplicité du quotidien.

 

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Lot 17 LANCERAY Eugène Evguenievitch  (1875-1946)
Jardin botanique de Batoum, 1921 Aquarelle et tempéra sur trait
de crayon sur papier Monogrammée au graphite en cyrillique
« E.L. » en bas à gauche, au revers marque d’appartenance de la famille du peintre
51 x 34,5 cm

Provenance :  Collection du peintre, puis acquis auprès de
sa famille par le propriétaire actuel. Collection privée, Paris.

Bibliographie : Catalogue de l’exposition des oeuvres de Lanceray, Moscou, Académie des Beaux-arts, 1961, p. 58.
Ce dessin a été réalisé lors du voyage de Lanceray en Abkhazie en 1921, alors
que l’artiste aimait à peindre à l’aquarelle, rendant ainsi la sensation de fraicheur
et de clarté du Caucase en été.
Un certificat d’authenticité de Silaeva
sera remis à l’acquéreur.
14 000 – 17 000 €

 

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LOT 32 – CHMAROFF Paul Dmitrievitch
(VORONÈGE 1874 – BOULOGNE 1954)
Les baigneuses Huile sur toile
Signée en bas « Chmaroff » en bas à droite
50 x 73,5 cm
Provenance :
Collection privée, Paris
2 500 – 3 000 €

 

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Lot 25 – ELLIS  Tristam James  (GREAT MALVERN 1844 – LONDRES 1922)
Vue du Kremlin de Moscou Aquarelle sur papier
Signée et située « Tristram Ellis. Moscow » en bas à droite
34 x 28 cm
Provenance :  Collection particulière, Paris
400 – 500 €

 

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Lot 48
de POGÉDAÏEFF Georges Anatoliecitch (POGÉDAÏEVKA1894 – Ménerbes 1971)
Nature morte aux pommes Huile sur carton
Signée et datée « Georges A de Pogédaïeff 38 » en bas à gauche
47 x 62 cm
Provenance : Acquis auprès de l’artiste, puis par succession au propriétaire actuel.
Collection privée, Rueil Malmaison
2 000 – 3 000 €

 

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Lot 55 – MELIASHVILI Vano (1892 – 1988)
Le concert de violon Huile sur carton
70 x 50 cm
Provenance :
Acquis auprès de l’artiste Collection privée, Tiflis
30 000 – 40 000 €

Fils spirituel de Niko Pirosmani, Vano Meliashvili est apprécié par un cénacle
d’esthètes. Il suivit dans sa jeunesse la vie errante d’un prêtre pèlerin dans les montagnes du Caucase et s’installa ensuite à Tiflis.
Tournant le dos aux convulsions révolutionnaires de son temps Meliashvili inscrit son art dans un folklore idéal et emprunt d’une simplicité
qui exprime la beauté première d’un paradis perdu. Le hiératisme des figures fait ressentir la vibration de la couleur, la joie retenue et noble
des seigneurs de la montagnes. Notre tableau s’inscrit dans la série des oeuvres inspirées de la vie du vieux Tiflis avec ses personnages pittoresques
dans lesquels s’exprime une beauté emprunte d’une profonde poésie.

 

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Lot 61 : SOLOGOUB Léonid Romanovitch
(EÏSK 1884 – LA HAYE 1956) Campement russe, 16 août 1916
Crayon sur papier Annoté et daté en haut à droite
18 x 21,5 cm
200 – 300 €

 

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LOT 82 – ANNENKOV Georges Pavlovitch
(PÉTROPAVLOSK 1889 – PARIS 1974)
Collage de la maîtresse de maison Technique mixte
Signée en cyrillique et datée « G. Annenkov 1922 » en bas à droite
40 x 30 cm
Réalisé dans les années 1960
5 000 – 6 000 €

Ces collages font partie d’un ensemble d’environ vingt-cinq œuvres datées
des années 1920. Ces pièces furent réalisée vers les années 1960 à la demande
d’amateurs désireux d’acquérir des oeuvres anciennes d’Annenkov. Dans le corpus de l’artiste ces collages constituent un volet à part, d’une grande diversité où se retrouvent des éléments des années 20, comme les coupures de ses propres articles. Une ces oeuvres le « Collage à la cathédrale d’Amiens » est
aujourd’hui conservée à la collection Thyssen- Bornemiza ; un autre se trouve au MOMA de New-York.

 

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LOT 77 – ANNENKOV Georges Pavlovitch
(PÉTROPAVLOSK 1889 – PARIS 1974)
Ensemble d’archives comprenant :
1) Esquisse de costumes de bain féminins Plume et aquarelle sur papier ;
Monogrammée « G.A. » en bas à droite
35 x 26 cm
2) Esquisse pour un costume de Turandot de Puccini
Crayon, gouache et or sur papier ;
Monogrammé « G.A. » en bas à droite
35 x 20 cm
3) Silhouette de nu Crayon sur papier calque
23 x 33 cm
4) Esquisse de portrait Crayon sur papier ; Monogrammé « G.A. »
en bas à guache
18 x 13 cm
5) Catalogue de l’Exposition Annenkov du 7 au 20 mai 1930, Paris, Galerie
Bing. Br. Ex-libris de l’artiste.
200 – 300 €

 

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LOT 90 – BRUNI Tatiazna Guéorguievna
(SAINT-PÉTERSBOURG 1902 – 2001)
Décor pour Roméo et Juliette Gouache et rehauts d’or sur papier
Cachet de collection au dos
26 x 42 cm
200 – 300 €

 

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LOT 96 – NIROD Féodor Féodorovitch
(SAINT-PÉTERSBOURG 1907 – 1996)
Rouslan esquisses au crayon Aquarelle et gouache sur traits
de crayon sur papier Cachet de collection au dos
42,5 x 30 cm
200 – 300 €

 

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LOT 120 – ANISFELD Boris Isrélévitch
(BIELSTY 1878 – NEW-LONDON CT 1973)
La Sainte Famille avec un totem Huile sur toile
Signée « Boris Anisfeld » en bas à droite
60 x 50 cm
Un certificat d’Olga Sugrobova-Roth en date du 4 juillet 2016 sera remis à l’acquéreur.
Provenance :  Collection privée, Allemagne
Acquis lors de la vente Van Ham à Cologne le 3 juin 2015, lot. 3
Bibliographie :  L’œuvre est reproduite au catalogue raisonné
en ligne de l’artiste sous la référence A 2-P
8 000 – 10 000 €

Cette œuvre, réalisée vers 1950, révèle toute la complexité d’un artiste universel qui puise aux sources du sacré. Le thème chrétien, qui inspira Anisfeld dura toute son existence, se mêle ici étrangement au totem à corne dont le regard énigmatique interroge le spectateur. La profonde humanité de la Sainte Famille, véritable Trinité de la tendresse, protégeant l’enfant divin, le Puer. Aeternus, contraste avec ce masque à l’expression sauvage. Il épouse la couleur de la nature
brute, un vert de glèbe, qui surgit au milieu des teintes rouges oranges de l’affection maternelle. Avec un art de la synthèse visuelle qui rappelle Gauguin Anisfeld nous affre cette mystique de
la couleur dans laquelle transparait la subtile harmonie des contraires l’unum oppositorum des philosophes.

 

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LOT 123 – ÉCOLE RUSSE DU XXE SIÈCLE
Illustration pour le conte de Pouchkine Rouslan et Lyudmila
Aquarelle sur papier
34 x 23 cm
200 – 300 €

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LOT 130 – TATARENKO Oleg Anatoliévitch (XXE)
Affiche pour une pièce de Vassiliev Technique mixte sur papier contrecollé sur panneau
Signée et datée en bas à droite 1985
120 x 80 cm
100 – 300 €

 

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LOT 141 –  Plaque de porceleine des Manufactures Impériales
Vierge de la Passion Huile et or sur porcelaine
Marque des manufactures impériales de porcelaines de Saint-Pétersbourg,
Nicolas II, circa 1900 au dos.
Etiquette de collection.
12,5 x 8,6 cm
Cette Vierge, d’une infinie finesse, s’inspire
de celle de l’iconographe crétois Andréas
Ritzos (1421-1492)
1 500 – 2 000 €

 

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LOT 142 –  Icônes de famille comprenant 13 saints surmontés d’une icône de la Mère de Dieu,  Tempéra sur panneau
Poids brut 313 gr. 14 x 14 cm
Riza en vermeil ciselé entouré d’un liseré de strass et de verre bleu translucide.
Poinçon de titre : 84, Moscou Poinçon d’orfèvre Antipiev, 1796-1853
Poinçon contrôle : Ivan Vikhliaev, 1808
500 – 600 €

 

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LOT 153 – Composition quadripartite :
Vierge de Kazan, saint Nicolas, l’archange de l’Apocalypse et saint Georges, au centre une crucifixion. Fin XIX ème
Tempéra sur panneau 26 x 18 cm
500 – 600 €

 

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LOT 169 – Fabergé, Monumental confiturier, boîte à musique,
en argent, et intérieur vermeil. Couvercle orné d’une frise ciselée surmonté d’une prise représentant un putto jouant de la lyre. Le corps de la pièce est décoré d’une frise ciselée au motif de fruits et de feuilles de fraisier, au bas pendent des ornements ajourés et deux motifs à l’imitation du tissus en émail polychrome cloisonné, portant les dates « 1869- XXV- 1894 16 Februar »; le pied à fût est orné
de quatre sphères en émail polychrome cloisonné reposant sur une base cylindrique posée sur quatre pieds. A l’intérieur est caché une boîte à musique contenant des airs de Carmen de Bizet.
Poinçon de titre : 84, Moscou. Poinçon d’orfèvre : Carl Fabergé.
Poids brut : 2323 gr. Hauteur : 39 cm.
Provenance :  Ancienne collection niçoise
22 000 – 25 000 €

 

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LOT 168
Pillulier  en argent et vermeil à décor d’émail bleu
translucide sur fond guilloché (éclats), dans le goût de Fabergé. Travail du XXe siècle.
Poids brut : 15 gr. D. : 3,2 cm
Provenance :  Collection particulière, Chatillon
200 – 300 €

 

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LOT 176 – Verre, travail russe, circa 1900 Verre canon taillé à six pans ornés de symboles maçonniques.
H. : 16 cm
1. Pavé maçonnique surmonté d’un triangle rayonnant avec en son centre le tétragramme 2. Delta lumineux surmonté de deux épées entrecroisées 3. Cercueil surmonté d’un triangle avec en son sommet une croix grecque sur un globe
4. Trône de Salomon surélevé de trois marches avec le Soleil
5. Colonnes d’entrée du temple au milieu d’un autel surmonté d’une équerre sur un compas et d’une croix latine
6. Cinq marches surmontées de deux triangles équilatéraux côte à côte. En haut est placée l’étoile flamboyante avec en son centre la lettre G et la Lune.
200 – 300 €

 

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LOT 178 – CHOSTAKOVITCH Dmitri dmitrievitch
(SAINT-PÉTERSBOURG 1906 – MOSCOU 1975)
Partition dédicacée de l’opéra Katerina
Ismaïlova – partition clavier, éditée à 200
exemplaires – Moscou 1963
500 – 800 €

 

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LOT 189 –  Bel ensemble de documents oficiels dont une lettre du gouvernement militaire de
l’armée blanche au comte Ignatiev, dernier gouverneur de Kiev.
On y joint plus de 500 cartes postales vierges et deux ouvrages de généalogie :
Nicolas Ikonnikov, NdR de la noblesse russe, les Ignatiev nobles et comtes, 2e éd., Paris 1958, e433-e490 ; N. de Pouchkine, Armorial de la noblesse russe. Armoiries des Familles résidant en Belgique, Bruxelles,1940, t. I
seul.
2 500 – 5 000 €

Exceptionnel ensemble d’archive de la comtesse Olga Ignatieff comprenant
plus de 500 lettres au format de carte postale depuis 1923 jusqu’aux années 70 aux
principaux membres de l’émigration blanche : Grande-duchesse Xénia de Russie, Grandeduchesse Hélène de Russie, Pce. Youssoupoff, Pce. Golytsine, Pce. Volkonsky, Pce. Kourakine, Pce. Narichkine, Pce. Ouroussoff, Pce.
Vassiltchikoff, Cte. Bobrinskoy, Cte. Mouraviev- Apostol, Pierre Kovalevsky, M. Prichvine, Annenkov, Girs. Parmi ces lettres il convient de noter la correspondance
avec la comtesse Zinaida Guéorguievna von Megden, demoiselle d’honneur de
l’impératrice Maria Féodorovna. Quelques lettres traitent du travail d’interprète
du comte Alexis Ignatiev au consulat de France à Munich et d’une affaire d’espionnage quiimplique Samsonov.

 

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LOT 191 –  Croix Loukoul  Rare médaille, dont il n’existe que quelques
dizaines d’exemplaires, frappée à l’exemple de celle de Gallipoli, en souvenir du Yacht
de l’Etat-major de l’armée du général Wrangle qui fut coulé le 15 octobre 1921.
600 – 700 €

 

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LOT 196 – DENIKINE (Anton Ivanovitch) 1872-1947,
Proclamation imprimée et signature autographe pour l’aide aux anciens
blessés de guerre. 1 p. in-4° ; en français. Petites tâches et pliure.
200 – 300 €

 

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Directeur du département :
Ivan Birr : +33 (0)7 50 35 80 58
Courriel : birr.consultant@aguttes.com

Directeur du pôle Arts classiques
Charlotte Reynier-Aguttes  : +33 (0)1 41 92 06 49
Courriel : reynier@aguttes.com

 

 

Aguttes Neuilly
164 bis, avenue Charles-de-Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine

Métro : Ligne 1, Station : Pont de Neuilly, sortie rue de l’Eglise
Bus : 43, 73, 93, 157, 158, 174, 176, 557

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Va bientôt paraître

” KGB “

Signature le 20 août 2020

Editions Perrin

 

 

Bernard Lecomte, ancien grand reporter et spécialiste des pays de l’Est, qui a couvert pour L’Express les dernières années du communisme, signera le 20 août chez Perrin, un volumineux ouvrage (500 pages) intitulé “KGB, la véritable histoire des services secrets soviétiques”. “Trente ans ont passé depuis que l’URSS s’est effondrée, en 1990. Depuis, à Moscou, les archives se sont ouvertes, les témoignages se sont multipliés, les révélations ont succédé aux révélations et notamment à propos du plus secret des piliers du système soviétique : le KGB”, rapporte l’éditeur.

“Le Kremlin. Derrière ses murailles de brique rouge, combien la célèbre forteresse moscovite a-t-elle abrité de complots, de crimes et de trahisons ? Depuis la révolution de 1917, elle est le centre et le symbole de l’Empire soviétique fondé par Lénine et Trotski, conforté par Staline, géré par Khrouchtchev et Brejnev, mis à bas par Gorbatchev et restauré, tant bien que mal, par Poutine. Un siècle de grandeur, de terreur et de mensonges !
Combien d’énigmes, d’ombres, d’interrogations et de secrets reste-t-il derrière ses remparts ? Bernard Lecomte mène l’enquête avec brio et livre seize épisodes fracassants et emblématiques de ce monde de feu et de sang, où se côtoient le drame et le romanesque.

 Quelle riche histoire que la sienne : la Tcheka, la guerre civile, la GPU (dernier avatar avant la fondation du KGB proprement dit), les procès staliniens, le Goulag, la guerre froide, la dissidence ! Combien de personnages hors du commun l’ont incarnée au fil des années : Lénine, Dzerjinski, Iagoda, Iejov, Beria, Staline, Serov, Andropov ! Et combien de silhouettes ambiguës et romanesques ont traversé ce formidable théâtre d’ombres : Münzenberg, Mercader, Philby, Trepper, Kravchenko, Fuchs, Rosenberg, sans parler d’un certain… Vladimir Poutine ! “

 

Bernard Lecomte a été chef du service étranger de La Croix, grand reporter à L’Express et rédacteur en chef du Figaro Magazine. Spécialiste reconnu du Kremlin et du Vatican, auteur de deux biographies magistrales de Jean-Paul II (Gallimard, 2003) et de Gorbatchev (Perrin, 2015), il a notamment publié : Dictionnaire amoureux des Papes (Plon, 2016), Les secrets du Kremlin (Perrin, 2017), Le Pape qui a vaincu le communisme (Perrin-Tempus, 2019) et Tous les secrets du Vatican (Perrin, 2019).
EAN : 9782262085629
Code sériel : TEMP
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
Tarifs :  24€ .

 

CONCOURS DE DESSIN et de POÉSIE

” Le Réveil de la Nature “

Date limite des remises des œuvres : lundi 15 juin

en mains propres chez Boéralia, 33 rue de la Villette, 79019 Paris

 

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L’objectif est de célébrer le 21 juin, le premier jour de l’été, en l’illustrant par le dessin

ou un poème sur le renouveau et la diversité de la nature.

 

Conditions de participation :
– être âgé de 6 ans et plus (courant année 2020)
– réaliser une œuvre illustrant le réveil de la nature :
un dessin (tous supports, toute technique, taille A4 recommandée)
ou une poésie (de 4 à 8 vers)
– l’apporter chez Borealia au 33 rue de la Villette Paris 19ème ***
– si vous étiez primé, pouvoir participer à la remise
des prix le 21 juin 2020 chez BOREALIA.
Aucune œuvre envoyée par mail ou par courrier ne sera examinée.
Seuls les dépôts sur place peuvent participer.
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DELPHINE AZOULAY-GONIK (de Récréations Pour Tous) – Animatrice Patrimoine et festivités, a grandit dans un environnement où les voyages, l’Histoire et la nature sont omniprésents. Après avoir travaillé 20 ans en milieu urbain dans les directions financière et qualité, elle crée en 2016, Récréations Pour Tous propose de: présenter, partager, animer, faire sourire avec des récits et son expression artistique. Nomade par son activité, Delphine sillonne la France, l’Europe, l’Asie et l’Afrique, se nourrissant des modes de vies et différences culturelles dans le monde. Sa devise : Osez vivre ses rêves, sa vie.
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ISABELLE SALMON, sourde  de naissance, a très vite compensé son handicap en dessinant. Après des études à l’Académie de Port Royal et l’Institut Supérieur d’Enluminure, elle obtient son diplôme d’enlumineur et continue pendant quelques années à faire des enluminures sur son thème préféré : le monde féérique. Aujourd’hui illustratrice professionnelle, elle est très impliquée dans le milieu artistique et auprès des sourds.
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LUC ARBOGAST, compositeur, musicien, chanteur contreténor et artiste peintre. Né en 1975, c’est à l’âge de 10 ans qu’il commence le théâtre puis il grandit en s’intéressant à la forêt, la magie, le dessin et l’Histoire. Dans les années 90 il s’essaye aux styles musicaux  punk-metal mais l’univers médiéval le passionne et va l’amener à jouer de nombreux instruments, chanter, faire des spectacles de rues en France et l’étranger durant 25 ans. Dès les années 2000 il compose ses premières musiques et premiers albums. Le succès est au rendez-vous. En 2013, l’émission” The Voice” fait découvrir, au grand public, ce musicien à la voix de contreténor. Luc sera une des figues marquantes de la saison 2, comme l’a prouvé son 6e album “Odysseus”. Ses chansons remportent un franc succès, les concerts dans les églises et salles prestigieuses s’enchaînent jusqu’à l’Olympia . Artiste complet, il va également régulièrement rencontrer les artisans et parler du patrimoine …mais aussi s’ exprimer par la peinture (depuis plusieurs années) et finit par créer: l’Atelier Arbogast Créations;  Il continue, en parallèle, ses tournées musicales, les concerts intimistes, les grandes scènes et ses apparitions dans les fêtes médiévales européennes.
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PETR VINOKUROV, né en Yakoutie à l’extrême-est de la Sibérie, a toujours fréquenté le milieu artistique. Après avoir travaillé à Moscou durant plusieurs années et s’être formé au cinéma, il s’installe à Paris en 2015 pour continuer sa formation. Petr Vinokurov vit aujourd’hui à Paris, où il travaille comme monteur et réalisateur. Il réalise des films de fiction, des comédies musicales ainsi que des documentaires de société.
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JOCELYN LEGAULT est québécois. Ancien designer en mécanique, il a réalisé toutes les cannes d’équilibres du Cirque des 7 Doigts de la Main.  Depuis des années, il met de la lumière dans les yeux des enfants avec ses traîneaux Art’ic, des traîneaux de naissance inspirés des traîneaux d’attelage des peuples du Nord.
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BOREALIA

33 rue de la Villette 75019, Paris

Métro : Jourdain (ligne 11)

Tél :  06 07 62 93 77

Plus de renseignements : CLIQUEZ

 

” La Russie au tournant du millénaire “

l’Arc-en-ciel de l’âme russe

de Christian Faure

 

Parution 28 octobre 2020

 

 

La Russie, terre de révélation, pour le meilleur et pour le pire, est au cœur de cet ouvrage. À la fin du XIX° siècle, le roman russe a étonné ravi les intellectuels et artistes occidentaux de Nietzche à Gide, attirés par la vie et la sensibilité de l’âme russe.

La période concernées ici marque un tournant, entre deux présidents : Eltsine et poutine, entre deux siècles et même deux millénaires. Les changements ‘opèrent souvent en Russie à la conjointure de siècles. N’oublions pas que le baptême de la Russie en 988 précédait de très peu le second millénaire.

C’est à travers les couleurs de l’arc-en-ciel que sont abordés les aspects de la vie en Russie. Les sept couleurs, diffractant l’unité de la lumière, représentent les tonalités contrastées de l’existence. Compte-tenu de séjour, essai se référant à la culture russe, cet ouvrage est un témoignage exempt de considération politiques.

Un point de vue personnel fondé sur l’expérience et une présentation originale.

 

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Agrégé de Lettres Modernes, Christian Faure, stéphanois, il a enseigné en France et en Pologne, il a aussi servi au ministère des Affaires étrangères en Pologne puis fut attaché culturel et directeur de l’Institut Français de Saint-Pétersbourg (1997-2001). En 2018, il a publié Mai 68, l’éruption postmoderne (l’Harmattan), il séjourne alternativement en Europe et en Nouvelle Angleterre.

Du même auteur : “L’Èclipse russe” La société des écrivains, 2016. “Mai 68 l’Éruption postmoderne“, l’Harmattan 2018. “Le pays des posibilités, récits de Pétersbourg“, l’Harmattan 2020. (Voir sur Artcorusse)L’Imparfait de l’amour, Récits de Petersbourg“, l’harmattan 2020. (Voir sur Artcorusse).

 

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ISBN : 978-2-343-21500-6

Format: 21,5 x 13,5 cm.

Nombre de pages : 256.

Prix : 25€

L’Harmattan

5-7 Rue de l’École Polytechnique, 75005, Paris

Tél : 01 40 46 79 20

www.edition-harmattan.fr

 

Soirée littéraire pour la sortie de la nouvelle traduction

du chef d’œuvre de Mikhaïl Boulgakov

” Le Maître et Marguerite”

en présence des traducteurs:

André Markowicz et Françoise Morvan

Mercredi 16 septembre 2020 à 19h 30

Librairie du Canal, X° Paris

 

 

Soirée exceptionnelle avec André Markowicz et Françoise Morvan à l’occasion de leur traduction du chef d’œuvre de Boulgakov “Le Maitre et Marguerite” (ed Inculte)

Moscou, années 1930, le stalinisme est tout puissant, l’austérité ronge la vie et les âmes, les artistes sont devenus serviles et l’athéisme est proclamé par l’État. C’est dans ce contexte que le diable décide d’apparaître et de semer la pagaille bouleversant les notions de bien, de mal, de vrai, de faux, jusqu’à rendre fou ceux qu’il croise.

Chef-d’œuvre de la littérature russe, livre culte à travers le monde, Le Maître et Marguerite dénonce dans un rire féroce les pouvoirs autoritaires, les veules qui s’en accommodent, les artistes complaisants, l’absence imbécile de doute.

André Markowicz a une mère russe et un père français d’origine polonaise. Il s’est fait connaître par la nouvelle traduction qu’il a donnée des œuvres complètes de Fiodor Dostoïevsk, entreprise commencée en 1991. Il a traduit le théâtre d’Anton Tchekhov avec Françoise Morvan, qu’il a rencontré en 1985. Leur traduction de Platonov a été récompensée par un Molière en 2006.  Il a traduit des œuvres d’Alexandre Pouchkine et de Nicolas Gogol. En 2019, il crée la société Les Éditions Mesures, dont il est le président.

 

 

Librairie du Canal 

2 rue Eugène Varlin, 75010 Paris

Tél : 01 42 08 72 78

EXPO

“L’ART BRUT EN RUSSIE”

Prolongation jusqu’au 25 juin

Galerie Polysémie, 13002, Marseille

 

A partir du mercredi 3 juin, nouveaux horaires

Du Mercredi au Samedi de 14h30 à 18h30
et sur RDV
 

Mesures à respecter :
              – Nombre limité de visiteurs à 2 personnes
              – Port d’un masque
              – Respect de la distance de sécurité

 

Pijova, Vassili Romanenkov, Yura Zeleny

Natalia Kuznetsova, Kospirovitch, Makarov, Leonov,

Lobanov, Kornilova, Medvedeva, Sarafanov…

 

La Galerie Polysémie est une galerie privée, dédiée à l’art

contemporain,  elle présente des artistes actuels et confirmés,

Polysémie favorise l’émergence de jeunes artistes ayant une forte

personnalité avec un fort positionnement international.

La Galerie Polysémie s’intéresse également aux artistes

autodidactes appartenant au monde magique de l’art brut et

plus largement de l’art singulier.

 

Yura Zeleny – 75eme anniversaire de la victoire

Yura Zeleny né le 14 février 1850,  malgré ses 69 ans passé en majeure partie, en fauteuil roulant à cause d’une maladie congénitale paralysante. Yura est un personnage souriant et charismatique. Devenu orphelin très jeune il fut placé à l’orphelinat Pavlovsk pour déficients moteurs. En 2009 on l’envoya à Zelenogorsk ou il vit et travaille encore. Il a peint toute sa vie, malgré ses déficiences, accumulant un nombre incroyable de dessins, retrouvés froissés, déchirés, cachés dans un vieux sac. Il a appris seul à lire et à écrire, étudia par lui même la littérature, y incluant le cinéma. Grâce à ses recherches sur la spiritualité, il est un personnage subtil, ayant de l’humour et un goût esthétique prononcé.

Son travail a un certain magnétisme interpelant les spectateurs, grâce  aux combinaisons mêlant naïveté , douceur, et la caricature du genre humain. On y trouve des événements historiques, religieux et des portraits de personnages soviétiques. On voit dans ses œuvres l’ironie et une réflexion sur l’existentialité. L’artiste a sa propre technique  qui est déterminée non pas, par son handicap, mais par son âme étonnante, rayonnante de lumière et de chaleur.

Les peintures de Yuri sont la quintessence d’une envie créative de vivre malgré les obstacles environnants. Il vit dans un monde où peindre est sa chance de rester avec un esprit clair et de se sentir comme une vraie personne.

Expositions personnelles à St Petersbourg en 2015  et à Moscou en 2017, et de nombreuses expositions de groupe de 2014 à nos jours, en Russie et en France au salon Art Fair en 2019 .

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Singuliers, naïfs, symbolistes, handicapés… la Russie ne cherche pas à enfermer ces artistes dans les multiples catégories chères à nos compatriotes. Ce sont des artistes comme les autres, tout simplement non académiques, généralement autodidactes, souvent nommés «primitivistes».

L’art brut et outsider est d’une richesse extraordinaire en Russie, malheureusement méconnu en France car jamais montré à l’exception de quelques artistes.

 

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Vassili Romanenko (1953-2013), crayon encre et stylo bille sur papier collé sur isorel.

 

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Natalia Kuznetsova

Natalia Kuznetzova née à Moscou, vit et travaille aujourd’hui en Israël.

Les œuvres exposées apportent un éclairage original sur l’œuvre de Natalia Kuznetzova. Elles sont réparties en 2 séries distinctes.

1 – les « Little Gulliver » petits personnages singuliers, réalisés sur de grands papiers, peints à l’acrylique. La réunion de tous ces petits personnages crée comme une étrange symphonie dont le thème serait un géant en miniature. Pour qui veut se livrer au jeu de l’interprétation, c’est autour de l’absurde et du paradoxe terminologique et pictural que se trouve le secret de l’artiste.

Au premier regard, il semble que tous ces travaux soient identiques, impression renforcée par leur format. Pourtant, à bien y regarder, les différences apparaissent vite. Ici un observateur avec sa canne, là, un homme béatement heureux avec sa poupée, puis un dur, surveillant des traditions avec son chien, enfin un enquêteur-éventreur inspectant le cadavre d’un coq à la loupe.

Humeurs changeantes, vie intérieure, profondeurs de l’Ame, émotions dramatiques, sont autant de messages envoyés par l’artiste et les preuves de son affection pour les « Little Gulliver ». La recherche d’un au-delà de l’innocence dans sa peinture, voilà le secret que Natalia nous propose de redécouvrir.

2 –  L’on découvre un autre aspect du talent de l’artiste avec des travaux plus divers. Deux triptyques, « Adam et Eve » et « Sans titre » dans lesquels philosophie, allégorie, et tension psychologique tendent vers la parabole. L’observateur remarquera la maitrise de l’artiste pour interpréter la réalité qui devient alors la matière de l’art. Cela est particulièrement vrai dans le travail « La Traite »

Expositions personnelles (sélection) : Galerie Polysemie, Marseille, Comparison, Artist House, Jérusalem, Israël .

 

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Medvedeva – Sans titre

 

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Alexander Pavlovitch Lobanov (1924-2003)

Né en 1924 à Mologa, au bord d’un affluent de la Volga, Aleksander Lobanov serait, à l’âge de 6 ans, devenu sourd et muet, à la suite d’une méningite Ayant suivi sa famille à Yaroslav, il travaille dans un premier temps dans une usine, puis à 23 ans, après le décès de son père, est interné dans un établissement psychiatrique, en raison de son attitude agressive. En 1947 il sera transféré dans un autre hôpital à Affonino, où il demeurera jusqu’à la fin de sa vie.

A trente ans, il commence à dessiner, au dos d’affiches de propagande soviétique. Suite à sa rencontre avec un employé de l’hôpital, chasseur pendant ses heures de loisir, il se découvre une passion pour les armes à feu qui deviennent le sujet essentiel de son œuvre. Dans ses dessins, il trace un cadre, délimitant l’espace dans lequel, il installe scènes de chasse ou portraits , généralement autoportrait ou bien celui de Lénine ou Staline. Quelque soit le sujet, les armes à feu sont omniprésentes.

Aleksander Lobanov a également réalisé un nombre important de photographies étonnantes où il se représente entouré de décors en papier qu’il a réalisé lui-même.

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Pijova, Maison de retraite.

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Vladimir Sarfonov, Taureau 1997

Vladimir Sarfonov est né en 1947, en Allemagne de l’est, dans la ville de Brandebourg, près de Berlin. Il est autodidacte, il a travaille comme dessinateur pour le journal «Znanie-silo» ( La Connaissance est  le Pouvoir) de 1967-2004,. Il a coopéré à d’autres journaux : Science et technologie, Jeune technicien et le quotidien le Marché de la littérature.

 V.Sarafonov, La licorne

Entre 1980 et 1997 ses œuvre sont  exposée à Moscou à la Grunzinskaya Street. Dans les bureau du journal «La Connaissance est le pouvoir», à la galerie A3 et la galerie Nikar. En 1997, Vladimir avec le photographe d’Art Viktor Brel sous le titre «Frère d’armes» exposèrent à la maison des Artistes. de Moscou. Ses œuvres ont été exposés en Géorgie et aux USA. Elles sont dans des collections privées en Russie, Allemagne, Italie, Pologne, France ainsi que dans la Galerie La Palette Moscovite et celle de la Galerie Nikor; Il est décédé brutalement à l’âge de 56 ans.

 

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Les artistes d’art brut, les Outsiders, appartiennent à cette catégorie d’artistes qui s’affranchissent des règles de l’académisme et des milieux culturels en créant des œuvres qui dépassent l’entendement du grand public. Ces artistes marginaux, nous procurent une pluralité de compositions tantôt inquiétantes, naïves, ou encore fascinantes. La richesse de l’art brut en Russie s’explique par les multiples répressions subies par les populations et notamment les acteurs de la scène artistique. Les conditions de vie deviennent précaires suite à la disparition du régime socialiste à la tête du pays. C’est alors que nous pouvons voir émerger des thèmes récurrents dans les œuvres d’art brut russes comme la politique, la religion, les paysages ruraux synonymes d’un attachement particulier à l’identité de la Russie, mais aussi un rapport particulier aux traditions et à la culture. L’art brut en Russie s’émancipe à contre-courant de la pensée qui émerge en France en Suisse et en Allemagne dans les années 1940 lorsque Jean Dubuffet commence à s’intéresser aux œuvres marginales. Nous considérons alors l’art brut Russe comme une catégorie à part, qui s’apprécie pour sa sincérité et le témoin sociétal, politique et culturel qu’elle représente du paysage Russe de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours. 

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La galerie Polysémie propose la découverte d’une importante sélection d’œuvres dont la variété et la qualité apportent un regard nouveau sur un art authentique trop longtemps méprisé par le petit monde de l’art officiel.

Galerie Polysémie

12 rue de la Cathédrale, 13002 Marseille

Horaires : du mercredi  au samedi : 14h30 à 18h30 et sur RDV
Tél+33 (0)4 91 19 80 52 / 06 07 27 25 58

Courriel : contact@polysemie.com

www.polysemie.com