six ans de restauration, de restructuration et de réaménagement
va réouvrir avec 3 ans de retard en octobre 2011.
La troupe du “Bolchoï” a été fondée en mars 1776 par Pierre Ouroussov et l’Anglais Mikhaïl Medoks, ils reçurent la permission de l’impératrice Catherine II pour donner des représentations théâtrales, des concerts. Commença la construction du théâtre, nommé Petrovsky en raison de sa situation sur la Place Petrovskaya.
Le premier Théâtre Bolchoï Petrovsky.
Mais, le premier théâtre russe à Moscou a brûlé avant son inauguration. Le théâtre Petrovsky du prince Ouroussov et de Medoks n’a duré que 25 ans – en 1805 le bâtiment ayant brûlé (il avait déjà brûlé et reconstruit à plusieurs reprises).
Les affaires du prince allant mal, il passe le flambeau à son associé Mikhaïl Medoks, qui fait assainir le terrain vague inondé régulièrement par la Neglinka, et il reconstruit le théâtre dont le nom restera dans l’histoire comme le Théâtre Bolchoï, (grand théâtre) pour le distinguer du Maly (petit théâtre).
En 1821-1824, selon le projet de Mikhaïlov et l’architecte Joseph Beauvais (Ossip Ivanovitch Bovet, ou Bové ou Beauvais, lequel avait également bâti le théâtre Maly un an avant), ils construisirent le bâtiment monumental, que l’on admire aujourd’hui.
Plans du bâtiment de 1821
Le Théâtre à huit colonnes surmonté du char du Dieu Apollon sur le portique, symbole du mouvement permanent de l’art et de la vie.
Le Théâtre du Bolchoï (Photo 1905)
Le bâtiment de style classique, décoré à l’intérieur de couleur rouge et de dorures était, selon les contemporains, le plus beau théâtre en Europe, rivalisant avec « La Scala » de Milan. Il est inauguré le 18 janvier 1825.
Vue sur le square du char d'Apollon (Photo 1929)
La salle de spectacle à cinq travées de fauteuils est célèbre par sa dimension et son acoustique exceptionnelle, ses dorures, la peinture murale de son plafond ( 1000 m2) et son immense lustre de cristal.
La salle mesure 21 mètres de hauteur, 25 mètres de longueur et 26 mètres de largeur. Elle peut recevoir 2153 spectateurs. Devant le Théâtre Bolchoï il y a un square avec une fontaine. Cependant, l’ histoire du Bolchoï commence en 1776, et en 2006 on a célébré ses 230 ans.
Lorsque l’empereur Napoléon Ier et ses troupes “visitèrent” Moscou et que par voie de conséquence la ville fut quasiment anéantie par les flammes du tristement légendaire Grand Incendie (1812), l’ architecte Andreï Mikhaïlov conçut dans le cadre du programme de reconstruction après les incendies napoléoniens, les plans du nouveau théâtre sur le style de l’ancien Petrovsky. Le tsar Alexandre Ier ayant approuvé le projet décréta par la même occasion ce théâtre propriété de l’État, et offrit ainsi à Moscou son premier Théâtre Impérial.
Poursuivi par le mauvais sort le malheureux Théâtre Bolchoï Petrovsky fut une seconde fois réduit en cendres par un violent incendie qui se déclara cette fois pour une raison inconnue au petit matin du 11 Mars 1853. Le feu se propagea pendant deux jours malgré les efforts des pompiers et le chantier fumait encore, parait-il, une semaine plus tard.
” Ce fut horrible de voir ce géant dévoré par les flammes, c’était comme si l’un de nos proches était en train de mourir devant nous” écrivit un témoin.
Incendie du 11 mars 1853.
L’importance des dommages fut telle qu’il ne subsista de l’édifice que les colonnades de l’entrée principale et les murs extérieurs qui s’écroulèrent en partie les jours suivants. Tout avait entièrement disparu car le brasier s’était propagé à une vitesse telle que rien ne put être sauvé: costumes, décors, bibliothèque, archives et instruments de musique (certains très vieux et précieux) furent réduits en cendres.
La reconstruction du bâtiment fut confiée à l’architecte du Mariinski, Alberto Cavos. Ce dernier utilisa les murs extérieurs et conserva le plan initial de Bovet, mais augmenta la hauteur du bâtiment et en améliora l’acoustique. Les travaux furent achevés en un peu plus d’un an et le théâtre rouvrit ses portes le 20 Août 1856 devant la famille impériale et les représentants de différents États.
Réouverture du Théâtre après des travaux le 20 août 1856.Chromolithographie M.Zichy.
Le Bolchoï est la fierté de la culture russe, centre d’attraction des meilleures opéras et des ballets russes.
Théâtre Bolchoï en 1896.
Plusieurs œuvres majeures de compositeurs russes ont vu le jour sur la scène de ce théâtre, sa troupe comprend les noms des plus célèbres chanteurs, chefs d’orchestre, metteurs en scène, maîtres de chorégraphie.
Endommagé par les bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais rapidement remis en état, le temple élevé à la gloire de la culture russe n’a cessé depuis de soigner le prestige d’un des plus beaux fleurons: son corps de ballet.
Le théâtre est en cours de restauration. Les travaux devaient prendre fin en février 2009, mais s’achèveront finalement en 2011. L’ensemble du théâtre, intérieur comme extérieur, a été rénové, notamment la façade, qui d’après une décision du conseil héraldique russe d’avril 2007, verra les armoiries de l’URSS remplacées par celles de la Fédération de Russie.
En 2005, le Bolchoï a fermé pour des travaux de reconstruction qui auront coûté au moins 660 millions $, soit 16 fois le montant prévu initialement.
Maquette des travaux du Théâtre Bolchoï.
Une partie des intérieurs était perdue, la machinerie était devenue complètement obsolète, les salles de répétitions et les locaux techniques manquaient…
La façade a été entièrement refaite, le quadrige d’Apollon, les colonnes, mais le plus gros des travaux a été certainement la création d’une structure de machinerie scénique en sous-sol de plus de 23m de profondeur, soit 5 étages.
Après reconstruction, la superficie totale du théâtre Bolchoï a presque doublé. Cela grâce à l’aménagement de cinq niveaux techniques sous la principale scène. C’est là que seront entreposés de nombreux décors pour les spectacles, que seront cachés les mécanismes de changement de décors.
Il est prévu une salle de répétitions et une petite salle, ainsi que des locaux de fonction pour les
employés. La facade ouest a été deplacé de 10m, agrandissant ainsi la scéne d’autant, la surface du théatre est passée de 40 000 m2 à 80 000 m2.
2311 personnes ont travaillé pour redonner au Bolchoï le titre du plus grand théâtre du monde
On a mis particulièrement de soins à recréer l’acoustique de la grande salle, initialement étudiée par Beauvais à l’instar de la caisse d’un instrument de musique. Il a fallu donc revêtir à nouveau la salle de bois de sapin à effet acoustique et refaire intégralement la décoration.
Grande salle en 2007
Détails des étapes de restauration des corbeilles et dorure.
Objets de décoration en bronzes dorés.
Aigle impérial en bois sculpté de la loge impériale, avant dorure.
Restauration des 1000m2 de plafond peint.
Plafond avec les muses d'Apollon.
Lustre de la grande salle.
Grande salle restaurée.
Escaliers.
Restauration des couloirs et des salles des pas perdus.
Il a fallu recréer les tentures murales dont certaines sont en soie.
Métier à tisser.
La nouvelle scèneprincipale.
Détails de décors aprés restauration.
Remise en place des cloches récupérées en 1929 sur des églises.
Le 1er août une commission d’Etat évaluera la qualité des travaux accomplis. On planifie que le Bolchoï rénové ouvrira ses portes aux spectateurs début d’octobre.
Le gala, qui marquera en octobre prochain la réouverture du Bolchoï après les longues années de rénovation, sera diffusé à la télévision en Russie et en Europe, a annoncé vendredi le directeur général du théâtre, Anatoli Iksanov, lors d’une conférence de presse à Moscou.
“Une série de manifestations se déroulera du 28 octobre au 31 décembre prochains à l’occasion de la réouverture solennelle du Bolchoï. Elles débuteront le 28 octobre par un gala qui aura lieu sur la scène principale du théâtre, réunissant le président russe et les chefs d’Etat et de gouvernement d’autres pays. Le 2 novembre, le public assistera à une première de l’opéra Rouslan et Lioudmila de Glinka dans la version de Dmitri Tcherniakov. Le 18 novembre, la compagnie de danse du Bolchoï représentera La Belle au bois dormant dans la chorégraphie de Iouri Grigorovitch et les magnifiques décors d’Ezio Frigerio qui seront en parfaite harmonie avec les tapisseries rouges et or de la salle de spectacle“, a déclaré M. Iksanov.
La projection organisée par l’association “LES SAISONS RUSSES” et soutenue par la Société de production de Valéry Todorovski, l’association franco-russe Perspectives et Cinématique In Cinéma.
Réalisation : Valeri Todorovski
Scénario : Anastassiya Palchikova et Illya Tilkine
Directio artistique : Vladimir Gooudiline
Costume : Aleksander Ossipov
Photographe : Sergey Mikhalchuk
Montage : Alexeï Bobrov
Musique : Anna Droubitch et Pavel Karmanov
Avec : Alissa Freindlich (Beleckaya), , Valentina Telichkina (Untilova), Aleksandre Domogarov (Potockiy), Margarita Simonova, Nicolas Le Riche (Antoine), Anna Issaeva, Nikolaï Katchourova , Irina Savitskova .
Genres : drame. Durée : 2h10
Version : VOSF (Version originale sous titré français)
Âge : à partir de 12 ans
Film avec la participation de Nicolas Le Riche danseur étoile de l’Opéra de Paris.
Bolchoï, Son univers impitoyable. Ne vous fiez pas à leurs silhouettes éthérées et à leurs tutus vaporeux : les ballerines sont des tueuses. Derrière la grâce et la beauté, un monde sombre s’agite. La concurrence est féroce pour arriver dans la lumière. Tant d’espoir et si peu d’élues. Travail acharné et sacrifices ne suffisent pas toujours. En coulisses, coups bas et remarques perfides sont de mise. Pas de pitié pour les faibles. Toute rivale potentielle devra être écartée. Nous suivons ici le parcours des futures étoiles Youlia et Karina, de l’école du ballet jusqu’à la scène suprême. Trois périodes s’entremêlent : apprentissage, préparation du spectacle diplômant et la suite. Deux destins pour deux filles que tout oppose : province reculée, origine prolo et corps robuste pour l’une ; Moscou la grandе ville, famille aisée et grâce féline pour l’autre. Et en danseuse de légende devenue maître de ballet crainte et respecté, Alissa Freindlich arbitre ce pas-de-deux violent et réaliste. Et pour ceux que la gloire quitte, les doutes et les regrets
Youlia Olchanskaïa, jeune et talentueuse danseuse qui a grandi dans une petite ville minière, a tiré « un billet gagnant » : elle a été remarquée par Pototski, un ancien danseur qui lui prédit un grand avenir de ballerine, digne de la salle la plus prestigieuse du pays. Mais tout diamant brut demande à être taillé et le chemin vers le Bolchoï passe, pour Youlia, par l’école de ballet où elle est prise en charge par une professeure fantasque, la très sévère Galina Beletskaïa. Devenir une étoile exige des sacrifices inouïs et Youlia fait l’expérience que le ballet classique, ce ne sont pas seulement les tutus blancs, les loges dorées et les rubans de soie qui glissent. Mais aucun obstacle ne peut arrêter celle qui a un Grand Rêve.
Le réalisateur Valeri Todorovski est né le 9 mai 1962 à Odessa. Réalisateur, acteur, scénariste et producteur, diplômé du VGIK, diplomé de l’Institut national de la Cinématographie en 1984 dans le département du scénario. Finaliste au Forum du Cinéma de Yalta de 1994 avec le film L’Amour. Depuis le 5 mai 2000, Valéri occupe le poste de directeur pour la production cinématographique de la chaîne de télévision Télékanal “Russie” (RTR).
Son film Le Blochoï a obtenu :
Le Prix du meilleur scénario au 16ème Cérémonie des Aigles d’Or .
Le Prix de la meilleure actrice dans un second rôle au 31ème cérémonie des Nika pour Beleckaya interprétée par Alissa Freindlich, et le Prix du meilleur son.
Entrée Gratuite, Inscription obligatoire :
07 81 99 91 81
Théâtre Alexandre III 19 boulevard Alexandre III 06400 Cannes
Inscriptions et Renseignements : 07 81 99 91 81
Commentaires fermés sur Film de Todorovski “Le Bolchoï”, Cannes
Cette fable n’a fait l’objet que d’une seule traduction en français, en 1856. Elle marque pourtant un tournant dans la carrière du dramaturge italien Carlo Gozzi. On retrouve ici une nouvelle traduction établie dans le respect des choix éditoriaux de Gozzi. Créée à Venise en 1762, Le Corbeau est la deuxième des dix ‘fables théâtrales’ de Carlo Gozzi, où le tragique se mêle au merveilleux.
Contraint à l’impossible quête d’une beauté inaccessible, le roi Millo a sombré dans la mélancolie. Son frère Jennaro prend la mer pour chercher l’objet de ses désirs. Il trouve Armilla et l’enlève. Mais la vengeance du père de la belle, magicien cruel, s’abat sur lui…
Né en 1720, Carlo Gozzi est un aristocrate vénitien issu d’une famille ancienne mais ruinée, et très attaché aux valeurs de sa caste contre les idées des Lumières. Il a laissé une œuvre théâtrale importante, souvent sous-estimée par la critique qui ne voit en lui qu’un conservateur acariâtre. Pour contrer Goldoni et Chiari, qui triomphent sur les scènes vénitiennes, il crée en 1761 le genre de la ‘fable théâtrale’, en associant librement le comique, le tragique et le merveilleux scénique
Mise en scène d’ Anton Godko:
Metteur en scène, a réalisé plusieurs productions scéniques en Russie et en France. Il partage son temps entre le théâtre et l’enseignement , il est titulaire d’un doctorat en biologie. Diplômé en mise en scène de la GITIS (Académie russe des arts de théâtre, Moscou); En tant qu’auteur d’essais analytiques sur l’art, il a collaboré, entre autres, avec le théâtre Bolchoï et la radio Orphée de Moscou. Il enseigne aussi à l’Université Jean Moulin (Lyon III) et dirige l’école de théâtre russophone OKNOà Lyon. Poète, éperdument amoureux de la musique, il a signé la traduction de deux livrets lyriques.
Voilà bien deux dates automnales qui feront courir le tout Paris tant l’événement est somptueux et exceptionnel. En premier lieu, la présence de la « tsarine de la danse » Svetlana Zakharova, immense artiste pour laquelle tous les superlatifs d’excellence sont insuffisants. Entourée des solistes du Ballet du Bolchoï, elle vient présenter un spectacle qui lui tient particulièrement à cœur, celui de célébrer « l’amitié entre le ballet et la mode » au travers de la personnalité et de la vie de Gabrielle Chanel. Pour cela, 85 costumes ont été créés dans les ateliers de couture du temple de la danse moscovite sur les « croquis exclusifs » de la Maison Chanel. Pour autant, il ne faudrait pas réduire le projet à un défilé de mode car il s’agit bien d’un ballet qui retrace la vie de Gabrielle Chanel, symbole du chic à la française et figure de la libération de la femme, une femme qui aux yeux de l’Etoile a doublement « révolutionné la notion de mode féminine et celle de liberté ». Tout est ainsi réuni pour que ces deux soirées soient l’événement « le plus chic et le plus couru » de la danse cette saison.
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Svetlana Iourievna Zakharova (Светлана Юрьевна Захарова), prodigieuse ballerine russe surnommée « La tsarine de la danse ». Elle est prima Ballerina du ballet Bolchoï et de la Scala de Milan, considérée comme l’une des plus grandes danseuses classiques.
Svetlana Zakharova est née le 10 juin 1979 à Loutsk (Ukraine), époque où ce pays faisait partie de l’URSS Elle est donc de nationalité russe. Âgée de 10 ans, Svetlana Zakharova est admise à la Kiev Choreographic School. Svetlana doit quitter l’école de danse quatre mois plus tard pour suivre ses parents, lorsque la famille revient en Ukraine, elle se présente de nouveau au concours d’entrée et réintègre la Kiev Choreographic School où elle étudie sous la houlette de Valeria Souleguina.
En 1995, elle remporte la médaille d’argent du Concours international des Jeunes Danseurs de Moscou, ce qui lui permet de prétendre à la classe de promotion de l’Académie Vaganova, vivier des futurs danseurs de la troupe du Mariinky. À 17 ans, Svetlana Zakharova rejoint l’effectif de la compagnie du Mariinsky, son ascension au sein de la troupe sera fulgurante, puisqu’elle n’attendra qu’un an avant d’être nommée « principale », c’est-à-dire danseuse étoile.
La carrière de Svetlana Zakharova ne prend véritablement son essor qu’en 2003, lorsqu’à la suite d’un différend avec le Mariinski elle rejoint la compagnie rivale, Le Théâtre Bolchoï (qui l’avait déjà invitée alors qu’elle débutait au Mariinsky) . Elle commence alors à travailler avec Ludmila Semenyaka (également diplômée de l’Académie Vaganova). Elle est également sous contrat avec la Scala de milan, devenant la première Russe à y obtenir le titre de Prima Ballerina, et y danse régulièrement : Le Lacdes cygnes, Giselle, La Belle au boia dormant et la Baladay§re avec Roberto Bolle, partenaire privilégié.
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PROGRAMME
COME UN RESPIRO
Georg Friedrich Haendel | musique Mauro Bigonzetti | chorégraphie Helena De Medeiros | costumes Carlo Cerri | lumières Svetlana Zakharova | Etoile du Bolshoï Ballet
avec Denis Savin, Jacopo Tissi, Mikhail Lobukhin, Vyacheslav Lopatin, Ana Turazashvili, Anastasia Stashkevich, Victoria Litvinova, Marfa Fyodorova, Tatiana Osipova, Anita Pudikova, Karim Abdullin, Alexei Gaynutdinov, Anton Gaynutdinov
GABRIELLE CHANEL
Ilya Demutsky | musique Yuri Possokhov | chorégraphie Alexei Frandetti | livret Maison Chanel | costumes originaux Maria Trebugova | décors Ilya Starilov | vidéo Ivan Vinogradov | lumières Svetlana Zakharova | Etoile du Bolshoï Ballet
avec Ana Turazashvili, Mikhail Lobukhin, Jacopo Tissi, Nelli Kobakhidze, Svetlana Pavlova, Victoria Litvinova, Anita Pudikova, Vyacheslav Lopatin, Denis Savin, Karim Abdullin, Vasily Danilchuk, Dmitry Efremov, Alexei Gaynutdinov, Anton Gaynutdinov, Marfa Fyodorova, Anna Grigorieva, Tatiana Osipova
La deuxième partie est consacrée au ballet « Gabrielle Chanel », une histoire basée sur la vie et le travail de la grande couturière, figure emblématique de la mode du XXe siècle. Gabrielle Chanel entretenait des liens forts avec la Russie : elle a aussi vécu une aventure amoureuse avec le Grand-Duc Dimitri Pavlovich en 1922-23 et a fait travailler la Grande-Duchesse Maria Pavolvna en tant que brodeuse. Elle a également financé la reprise du Sacre du Printemps, le ballet de Serge de Diaghilev sur une musique d’Igor Stravinsky et elle a hébergé le compositeur russe et sa famille pendant plusieurs mois dans sa maison de Garches.
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Conçu spécialement pour Svetlana Zakharova, le ballet retrace le parcours de la jeune provinciale inconnue à la fondatrice de l’une des maisons de mode les plus influentes de la planète. Les 85 costumes ont été créés à partir de « croquis exclusifs » de la Maison CHANEL et conçus par les ateliers du Bolchoï.
La danseuse de 40 ans, au Bolchoï depuis 2003, fait revivre sur scène une Gabrielle Chanel « majestueuse et solitaire » et parle d’une femme « qui a révolutionné la notion de la mode féminine, la notion de sa liberté ».
(Musique enregistrée)
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Tout est aménagé au sein du théâtre pour vous assurer de passer une belle soirée dans les règles de sécurité et distanciation. Port du masque obligatoire et gel hydroalcoolique à disposition dans la salle et les parties communes.
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Théâtre des Champs-Elysées
15 avenue Montaigne, 75008 PARIS
Métro station Alma-Marceau (ligne 9) ou Franklin-Roosevelt (ligne 1) RER station Pont de l’Alma (ligne C) Bus lignes 42, 63, 72, 80, 92
Station de taxi Place de l’Alma, angle avenue George V Station Vélib’ en face du Théâtre
Rendez-vous incontournable depuis 1995, le Festival russe du Théâtre Toursky International accueille l’âme russe durant plusieurs jours. Le Festival russe défend une culture multiple, indivisible et universelle, autour des valeurs de la diversité artistique. Mené sans défaillance, Saison après Saison, cet événement a su trouver sa cohérence artistique et un public toujours plus fidèle et nombreux.
Au programme, du théâtre en langue originale surtitrée avec des spectacles d’auteurs classiques et contemporains, des comédies musicales, des concerts, des œuvres cinématographiques des plus grands réalisateurs russes, des expositions, des Universités populaires, des ateliers participatifs pour les enfants, des rencontres…
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Programme
vendredi 6 et samedi 7 mars
Une satire de la société inégalitaire et de la justice vénale de l’Ancien Régime. Une œuvre d’une intense gaieté que vous ne serez pas prêts d’oublier !
Les problèmes de société, les questions d’argent, d’âge et de mariage, les différences entre les classes sociales et les générations, s’enracinent dans la trivialité et le langage de la vie quotidienne, avec un souci de vérité et de réalisme. Louis XVI qualifia la pièce « d’exécrable, qui se joue de tout ce qui est respectable » ; Danton quant à lui fit le verdict « Figaro a tué la noblesse ! », et Napoléon déclara : « C’est déjà la Révolution en action ! ».
Après plusieurs années de censure, la pièce, par sa dénonciation des privilèges archaïques de la noblesse et de l’aristocratie, fut considérée comme l’un des signes avant-coureurs de la Révolution française et donc comme œuvre politique.
Quiproquos, péripéties multiples, coups de théâtre, rebondissements trépidants autant qu’invraisemblables, déguisements, danses diverses ponctuent en permanence cette comédie d’intrigues et de mœurs. Dans la lignée de Molière, c’est aussi une comédie de maître et de valet, avec un jeu de miroir déformant.
En s’emparant de cette œuvre, Alexandre Slavoutski nous offre un magnifique moment de théâtre et dirige d’une main de maître des acteurs qui excellent.
C’est pétillant comme du champagne.
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Mardi 10 mars à 20h30
Une plongée dans l’univers merveilleux de la nuit, un concert rare.
Au centre de ce concert pour chœur d’enfants et piano, la musique slave avec les œuvres de Dvořák, Stravinsky et Rachmaninov. Ces compositeurs mettent en lumière les textes poétiques russes ainsi que des mélodies populaires tchèques. L’univers des voix d’enfants est associé à des pièces pour piano seul évoquant l’enfance.
Le piano joue ici un rôle prépondérant comme un passeur de l’enfance à la maturité. On découvre avec passion des pièces pour piano de Glinka, Liadov, Chostakovitch, Moussorgsky ou Khatchaturian. La palette riche en expressivité et l’émotion musicale de Magali Frandon en font une interprète hors pair de ces pépites musicales.
La Maîtrise des Bouches-du-Rhône participe aux productions lyriques des opéras de Marseille, Avignon et Vichy. Elle est invitée par les plus grands festivals : Les Chorégies d’Orange, le Festival d’Aix-en-Provence ou encore le Festival de la Chaise Dieu…
La beauté cristalline, la fraicheur de ces voix d’enfants et l’interprétation des œuvres choisies par la Maîtrise, sous la direction précise, attentive et exigeante de Samuel Coquard, tendent à la perfection.
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Vendredi 13 mars à 20 h 30
SOIRÉE EXCEPTIONNELLE
Les vendredi 6 et samedi 7 mars, après leurs représentations de La folle journée ou le Mariage de Figaro, le cabaret sera animé par les comédiens du Théâtre de Kazan.
Les mardi 10 et samedi 14 mars, après Notchka et Le Maître et Marguerite, les cabarets seront animés par le Théâtre sur la Pokrovka.
Vendredi 13 mars soirée exceptionnelle CABARET RUSSE.
Le vendredi 20 mars, après Les Ballets Légendaires, le cabaret sera animé par la troupe Koliada.
En exclusivité CABARET RUSSE, Musique, dance, repas, vodka… par le théâtre sur la Pokrova.
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Samedi 14 mars à 20 h 30
Une fantaisie fantastique contre le totalitarisme.
Dix-huit personnages, huit acteurs, le diable, un bourreau, une sorcière, le Christ, trois écrivains, une infirmière, un chat qui parle, trois récits qui s’entrelacent, des tirades en grec ancien, en hébreu, en russe, en anglais, une chambre d’hôpital psychiatrique, le palais d’Hérode en l’an 33 de notre ère, le théâtre d’art de Moscou dans les années 30, un plateau de journal télévisé, une plage à Yalta, un parc, une salle de bal infernale, de la vidéo, des chansons, un dispositif tri-frontal, des billets de 100 euros qui pleuvent du plafond, un homme qui a la tête coupée, un autre qui reçoit trois balles dans le ventre, Jésus qui meurt sur la croix, et mille autres tours de magie…
Cette pièce déborde de partout comme le roman dont elle est tirée, roman mythique écrit et ré-écrit des années durant, jusqu’à sa mort, en 1940, par Mikhaïl Boulgakov, qui savait que jamais il ne le verrait publié de son vivant, la censure soviétique l’ayant depuis longtemps à l’œil. L’auteur y traite de sa condition d’écrivain à Moscou sous le stalinisme et rend un hommage démentiel au Faust de Goethe. Sa plus évidente provocation, faire de ce récit une tribune évoquant Le Nouveau Testament à travers les figures du diable, du Christ et de Ponce Pilate à une époque où la seule religion d’État était l’athéisme.
Conte fantastique, satire politique, histoire d’amour… Igor Mendjisky, dans une mise en scène imagée, nous livre ici une adaptation parfaite du plus grand chef-d’œuvre de la littérature russe et nous offre une suite de visions hallucinées, nous racontant une réalité vécue comme la plus labyrinthique des folies.
Un spectacle ludique, fantastique, cocasse et grave.
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Vendredi 20 mars à 20h30
L’occasion unique de voir réunis sur scène les meilleurs danseurs de Saint-Pétersbourg et de Moscou qui nous interpréteront les plus beaux fragments de chefs-d’œuvre mythiques du ballet mondial.
Considéré comme le meilleur au monde, le ballet classique russe représente depuis toujours la carte de visite de la Russie, une valeur incontestée et la fierté du pays. Les noms de ses danseurs sont aujourd’hui connus du grand public dans le monde entier : Matilda Kshesinskaïa, Anna Pavlova, Agreina Vaganova…
En dignes successeurs, les danseurs solistes des mondialement renommés Théâtres Bolchoï, Mariinsky et Mikhailovsky se réuniront exceptionnellement sur la scène du Toursky pour une performance de haute volée.
Sur les musiques de Tchaïkovski, Delibes, Pugni, Rimsky-Korsakov ou d’autres encore issues de productions de Petipa et de Fokine, ces artistes honorés de Russie et lauréats des grands concours internationaux nous époustoufleront par leur virtuosité et leur grâce, en exécutant avec la facilité des anges, les fragments les plus beaux, les plus colorés et les plus compliqués techniquement de ballets légendaires : Le Lac des cygnes, Le Corsaire, Shéhérazade, Les Flammes de Paris…
Amateurs de ballet, de beaux-arts, de musique et de danse, ne manquez pas cet événement unique !
Cinéma
les soirées cinéma se prolongent avec un cocktail russe à partager après chaque séance. Tarif unique : 8€
(Projection + Cocktail)
Mardi 17 mars 20h30
Le légendaire N° 17, réalisateur Nikolaï Lebedev, 2013
En 1972, l’équipe soviétique de hockey sur glace réalise un exploit en battant le Canada : 7 buts à 3.
Le joueur n°17 entre à jamais dans l’histoire du hockey et devient un exemple de combativité et de courage pour les jeunes sportifs. Par son talent et sa détermination, il devient une légende vivante ! Inspiré de la vie de Valeri Kharlamov, joueur anonyme devenu une star internationale et décédé prématurément à 33 ans, le réalisateur Nikolai Lebedev signe un film passionnant. Il insuffle un souffle épique à sa mise en scène. Danila Koslovsky est éblouissant en Kharlamov. Époustouflant !
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Mercredi 18 mars à 20 h 30
Le Lichen des caribous, réalisateur Vladimir Toumaev 2014
Le jeune Nenets Aliocha se marie avec une voisine pour céder aux pressions de sa mère. Il doit perpétuer la lignée. Mais son cœur bat pour son amour d’enfance Aniko, la fille du vieux Seberouï. Elle est partie étudier à l’université de Tioumen et n’est jamais revenue au village. Chaque jour, Aliocha scrute la route et attend son retour… Il est déchiré entre l’envie de retrouver son amour impossible et le devoir de faire vivre les traditions de ses ancêtres. Un magnifique voyage au pays des Nenets, peuple nomade du cercle polaire sibérien presque vierge de toute technologie. Ce peuple en lien étroit avec la nature tente de concilier modernité et tradition. Le réalisateur Tournaev nous interroge sur cette question fondamentale : la technologie doit-elle nous libérer ou demeurer un objet de contrôle ? C’est le premier film russe à avoir obtenu le prix du public du Festival international de Moscou. D’une beauté à vous couper le souffle !
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Jeudi 19 mars 20 30
Ici les aubes sont calmes, réalisateur Renat Davletiarov, 2015
Une course-poursuite haletante. Mai 1942. L’URSS est en pleine guerre, mais loin du front, les Nazis envoient, vers une voie d’évitement perdue, un commando qui a pour but d’atteindre la voie ferrée de Kirov et le Canal de la Mer Blanche. Ce ne sont pas de simples soldats d’infanterie, mais des agents de diversion entraînés et chevronnés, l’élite des troupes SS, des « surhommes ». Et pour leur faire face il n’y a que l’adjudant Vaskov et cinq très jeunes filles, déjà marquées par la guerre, le massacre de leur famille ou la mort de leur mari ou fiancé. Avec une unique batterie de D.C.A., elles devront se battre pour le droit à l’existence, la leur et celle de la patrie russe : l’invasion nazie en URSS a déjà fait plus de 30 millions de morts. L’adjudant pourra-t-il avec ses nouvelles et fragiles recrues arrêter le commando nazi ? Et à quel prix ?
Un film étourdissant.
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Le 30 octobre 1970, une poignée d’artistes écrivit le nom du poète Axel Toursky sur le fronton d’une salle de quartier, à Saint-Mauront, la Compagnie Richard Martin était née.
En 1971, Richard Martin fonde le Théâtre Toursky sur ce qui n’était qu’un hangar. C’était, disait-on en ce temps, une grande folie que de rêver installer dans un quartier populaire. En 1974, l’orientation artistique et citoyenne de Richard Martin débouche sur une création pionnière. Il équipe un autobus, le Théâtrobus, et égrène ses spectacles dans les cités.
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THÉÂTRE TOURSKY INTERNATIONAL
16 passage Léo Ferré – 13003 MARSEILLE
Standard : 04 91 02 58 35
Voiture: dans le quartier de Saint-Mauront, le Théâtre Toursky est indiqué à l’angle du boulevard National et de la rue Félix Pyat. Depuis l’autoroute A7, emprunter la sortie « Cinq avenues/Belle de Mai ». Au feu, tourner à droite dans la traverse de Gibbes, puis suivre le fléchage vers le Théâtre. Depuis le boulevard de Plombières, le Théâtre est indiqué au bout du boulevard, sur votre gauche.
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Moscou d’hier et d’aujourd’hui
Conception, mise en scène, scénographie : Bruno Niver
Texte et poèmes : écriture collective, Anton Tchékhov, Bertolt Brecht , Alexandre Blok, Vladimir Maïakovski…
Avec : Evguenia Peters (Génia), Daria Lovat (Dacha), Tatiana Paramonova (Tania), Sergueï Vassiliev (Sergueï)
Danse, mime : Eléna Garcia-Benites
Musique : Daria Lovat (violoncelle), Evguénia Peters (piano) et Mike Ellis (saxophone)
Chansons : Cabaret soviétique, romances russes et tsiganes, Marlène Dietrich, Liza Minelli, Alexandre Vertinski, Kurt Weill/Bertolt Brecht, Hanns Eisler/Vladimir Maïakovski, Egor Létov, Barbara, Edith Piaf, Frehel, Lucienne Delyle, Dépêche mode, Muse, chant lyrique, etc.
Durée du spectacle 1h20, spectacle en français et en russe surtitré
A l’instar des trois soeurs de Tchékhov, qui vivaient isolées dans une province russe, ces trois soeurs vivent à Moscou, et rêvent de partir…de partir où ? Ailleurs ! A travers des monologues étonnants, elles nous parlent de leurs rêves,
leurs espoirs, leurs échecs, dans la Russie d’aujourd’hui. Leurs chansons russes, françaises, anglaises, allemandes, nous font voyager dans le temps, et dans l’espace.
Le cabaret des trois soeurs mêle la tradition russe de la mise en scène, laquelle privilégie la personnalité profonde de l’acteur sur le rôle, à une vision atypique de la Russie : celle des paradoxes et de l’irrationalité intemporelle.De la Russie traditionnelle aux cabarets des années 20, soviétiques, berlinois, ou parisiens, du chant lyrique au rock’n roll baroque, jusqu’au Moscou actuel, où sont semées les graines d’une joyeuse révolte.
Embarqués dans l’univers de ces trois soeurs contemporaines, nous voguons au grès de leur fantaisie, qui nous fait rire, pleurer, chanter, rêver et où les sujets les plus sérieux sont abordés avec ironie. Textes, chansons, improvisations musicales et numéros de mime et de danse, s’enchaînent sur un rythme endiablé.
“Dans Le Cabaret des trois soeurs, les personnages parlent par monologues. Comme dans Tchékhov, ils cherchent l’impossible et rêvent de partir…mais ne partent pas. Comme dans Tchékhov, le spectacle se termine par un drame existentiel.
Le Cabaret des trois soeurs est construit « en damier », mosaïque de numéros joués, chantés, dansés, avec une culmination dramatique, organisés sur un fil conducteur : le destin des personnages, le destin d’une époque, de cette époque absurde d’après la Pérestroïka à nos jours, où après la véritable explosion de liberté des années 90, l’on assiste à une sorte de restauration baroque d’une URSS fantasmée, mâtinée de capitalisme. Règne des illusions et de la désillusion, où personne ne croit plus en rien. Sur ce fond de paradis perdu, Tania, Dacha et Génia, ces trois soeurs modernes moscovites, ont une passion commune : la chanson. Si elles sont différentes les unes des autres, leur origine russe et un passé historique commun les unit. Elles chantent des romances russes. Ces chansons évoquent pour elles une époque mythique d’avant la révolution de 1917. Une époque où tout était stable, une époque dorée dans laquelle il leur semble avoir vécu…En rêve ou en réalité ?
Les comédiens chantent leurs destins désenchantés, racontent leurs vies et leur époque. Ils évoquent Moscou en iligrane : communisme, prostitution, pureté, idéal, monde moderne, cruel et sans pitié de la machine et des gratte-ciel, New-York européen au rythme trépidant, danse ininterrompue des voitures, et en même temps l’intemporalité de la Russie traditionnelle et éternelle.
Le cabaret des trois soeurs est constitué de cinq actes, avec un prologue et un épilogue. 1èr acte : AVANT LA RÉVOLUTION 2ème acte : LES RÊVES /PARTIR
3ème acte : LA RÉVOLUTION
4ème acte : AUJOURD’HUI
5ème acte : ÉPILOGUE
L’action du spectacle se situe dans une Russie plutôt imaginaire, fantasmée, que réelle…mais au fil des dialogues et des chansons, on se rend compte que pour ces personnages, le rêve et la réalité, le présent et le passé, existent sur le même plan.
Inspirés des Trois soeurs de Tchékhov, trois comédiennes-musiciennes et un comédien-chanteur évoluent sur scène, voyageant dans le temps, à travers l’histoire et la musique : Tania (Tatiana Paramonova) incarne la soeur « émigrée » à Paris, celle qui est perpétuellement en voyage, elle ancre le Cabaret des trois soeurs dans la tradition séculaire de l’émigration russe en France, cet échange perpétuel entre les cultures russes et françaises qui a lieu depuis Catherine II. Dacha (Daria Lovat) rêve éveillée. Elle trouve son plaisir à jouer sur scène en chantant, elle adore se métamorphoser, devenir tour à tour une héroïne de Brecht, une fille des bas-fonds, un personnage de tchékhov, une aristocrate russe déchue échouée à Paris… Génia (Evguenia Peters) est musicienne avant tout. Elle chante et parle de ses expériences à travers son piano dont elle joue dans tous les styles. Comme elle est la plus jeune des soeurs, ses monologues nous interpellent sur la Russie d’aujourd’hui. Serguei (Sergueï Vassiliev ) est un Pierrot lunaire, dont les chansons de cabaret nous transportent directement dans le Moscou des années 20. C’est aussi un révolutionnaire sans pitié, un rocker de notre temps qui ne peut s’empêcher de briser les rêves que se forgeaient les trois soeurs, par esprit de révolte ou désenchantement.
Accompagnées par : Léna (Eléna Garcia-Benites) : ballerine issue du Bolchoï, fait quelques apparitions fantastiques sur les pointes, et
quelques numéros de mime. Mike (Mike Ellis): saxophoniste américain à Paris, qui interprètera quelques solos de jazz.
DARIA LOVAT, comédienne, violoncelliste, chanteuse (soprano) Née à Moscou, elle étudie le violoncelle au Conservatoire d’Etat de Moscou avec Alla Vassilieva, une élève de Msislav Rostropovitch. Parallèlement, elle étudie le chant baroque et contemporain avec Evguény Jouravkine à l’Académie d’Art Théâtral de Moscou. Par la suite, Daria poursuit des études de chant baroque et jazz à l’Académie de musique de La Haye (Hollande) avec Rachel Gold.
Daria a été violoncelliste dans plusieurs orchestres (Métrophilarmonique, l’orchestre de musique baroque Canto vivo, etc.). Elle a participé comme comédienne-violoncelliste à de nombreuses mise en scènes théâtrales (La ménagerie de verre, et notamment les contes de Pouchkine mis en scène par Bob Wilson, etc.). Elle participe à de nombreux projets musicaux allant, du cabaret-rétro (L’Electro-cabaret), au jazz, blues et rock. Avec son groupe « Les rêves de Moscou », elle interprète ses propres compositions. Daria enseigne le violoncelle et le chant lyrique.
TATIANA PARAMONOVA, comédienne, chanteuse (mezzo-soprano) Née à Nijni Novgorod. Elle commence le théâtre à l’Université Dobrolioubov, où elle poursuit de brillantes études de français. En 1999, elle obtient des premiers prix aux concours de langue et de chansons françaises, qui lui permettent de voyager et d’étudier en France pendant un an. Mais sa passion pour le théâtre la motive à entrer à l’Institut d’Art Théâtral de Moscou qu’elle termine en 2012. Parallèlement, Tatiana étudie le chant lyrique et traditionnel. Elle est aujourd’hui comédienne dans la troupe du théâtre « L’Ecole d’Art Dramatique » créé par Anatoly Vassiliev, et collabore avec l’Electro-théâtre de Boris Ioukhananov. Elle donne des récitals de chant lyrique et de chanson française. Elle a obtenu plusieurs prix Concours au de chant lyrique « Romanciada ». Sa véritable passion est le voyage.
EVGUENIA PETERS, pianiste, comédienne. Née à Orsk, dans la région d’Orenbourg, Evguénia joue du piano depuis l’âge de 3 ans. Après avoir suivi une formation de linguiste à l’Université d’Etat de Moscou Lomonossov, elle décide de se consacrer entièrement à la musique, plus particulièrement au jazz. Evguénia accompagne avec brio les chanteurs dans tous les genres musicaux, joue dans plusieurs formations de jazz moscovites, et donne des récitals en solo, au cours desquels elle interprète aussi bien des oeuvres classiques que du jazz.
SERGUEÏ VASSILIEV, comédien, chanteur. Né à Moscou. Il a étudié le chant et le métier d’acteur à l’Institut International d’Etudes Slaves de Moscou. Puis la mise en scène à « L’Atelier de mise en scène Individuelle » sous la direction de Boris Ioukhananov. Il fait actuellement partie de la troupe de l’Electrothéâtre Stanislavski (Moscou). Par ailleurs, il montre régulièrement des spectacles populaires de Cabaret des années 20 dont il est l’auteur et l’interprète : « Le cabaret de Pierrot le fou » et « Le Cabaret électrique ».
ELENA GARCIA, ballerine. Née à Cuba (La Havane), elle étudie à l’Académie chorégraphique d’Etat, entre dans la troupe de ballet V.Vassiliev et N.Kassatkina en 2002 avec laquelle Elena fera plusieurs fois le tour du monde. En 2012, elle entre dans la troupe du Bolchoï. Elle a dansé la plupart des ballets du répertoire classique (Le lac des cygnes, Giselle, Don Quichotte, Casse-noisette, etc) en tant que soliste ou dans le corps de ballet. Elle participe aussi aux séquences dansées d’opéras mis en scène au Bolchoï, par Adrian Noble (Don Carlos), Katy Mitchel (Alcine), Francesca Zambello(La Traviata), Davido Livermore (Le Bal masqué), Kirill Sérébrennikov (Le coq d’or, Noureev), etc.
MIKE ELLIS Saxophoniste (Artiste invité). Compositeur, arrangeur, pédagogue est né à New York City, élevé par des parents artistes dans les années soixante. Il s’intéresse à la musique dès l’âge de 8 ans et travaille en tant que professionnel à 17 ans. Après des études à Berkelee Music College et à la New School de New York, il étudie en début de carrière auprès de mentors tels que Billy Pierce, Steve Lacy, Steve Grossman et David Liebman. La musique l’a emporté aux quatre coins de monde, du Tchaikovsky Hall de Moscou à la scène jazzistique de Tokyo, en passant par New York.
Mike Ellis est en résidence à Paris avec de nombreux projets professionnels qu’il espère monter à New York et au Brésil. Sa participation est active dans les clubs de jazz parisiens le Baiser Salé et le Babilo avec des musiciens tels que John Betsch, J.J. Avenel, Michael Felberbaum, Brice Wassy, Bobby Few, Alain Jean Marie, Munir Hossn. Avant de s’établir à Paris, Mike Ellis a animé une centaine de concerts à New-York avec « Speak in Tones » avec la collaboration, entre autres d’Antoine Roney, Graham Haynes, Terreon Gully, Phoenix Rivera, Taurus Mateen, Brian Carrott, Curtis Lundy, Bruce Cox, Daniel Moreno…
Ses deux derniers albums ont été enregistrés à Salvador de Bahia au Brésil : “Subaro” Speak in Tones and “Bahia Band” avec son label AlphaPocket Records. Jerry Gonzalez, Cheikh Tidiane Seck, Mo Brasil, Bira Reis, Adam Rudolf, Jean-Paul Bourelly and Darryl Hall ont participé à ces projets.
BRUNO NIVER : conception, mise en scène, scénographie et costumes. Bruno Niver est né à Paris. Poète, plasticien, créateur de mode, acteur, il étudie la mise en scène à Moscou, auprès de maîtres réputés tels que Guerman Sidakov et Boris Ioukhananov. Ses recherches sur la mise en scène théâtrale et la psychologie de l’acteur le mènent à la conception d’un théâtre total, synthétisant les arts de la scène, et basé sur l’improvisation. Auparavant, il a créé plusieurs spectacles poétiques et musicaux dans lesquels il jouait le rôle principal : « L’Amour de la Révolution ou la Révolution de l’Amour » (Maison de la Poésie de Paris-2002), « Tchaïkovski-Elsa-Aragon—Ils se sont rencontrés à Paris » (Théâtres des Déchargeurs et du Marais a Paris, Festival d’Avignon 2011 et 2012-116 représentations) ; « Danser Baudelaire » (Festival d’Avignon 2012 et 2013). Ces spectacles ont connu un vif succès public et critique.
Théâtre de l’Epée de Bois – Cartoucherie
Route du Champ de Manoeuvres, 75012 PARIS Tel réservation : 01 48 08 39 74 Tarifs : 22 € Plein Tarif. 15 € Tarif Réduit 1, Seniors (plus de 60 ans), enseignants, habitants du XIIe
arrondissement, carte Cezam. 12 € Tarif Réduit 2Étudiants (moins de 26 ans), demandeurs d’emploi,
intermittents du spectacle, Carte Loisirs, Pass Vincennes, Pass Culture 12, personnes en situation de
handicap. 10 € Tarif Réduit 3: Enfants (moins de 12 ans) et groupes scolaires Accès :
− Métro, Ligne 1, arrêt Château de Vincennes, Sortie n°3 (en tête de train) et ensuite prendre le
bus n°112 Navette Cartoucherie Départ : près de la station de taxis de Château de Vincennes, 1
heure avant et retour / 1 heure après (pas de navette les lundis soir et samedis après-midi)
− En voiture Depuis l’Esplanade Saint-Louis (derrière le Château de Vincennes). Longer le Parc Floral
jusqu’au rond point de la Pyramide. Prendre à gauche. Continuer sur la Route du Champ de
Manoeuvre quelques mètres jusqu’à l’entrée du parking. Parking gratuit
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Le 7e festival «Cercle de lumière» démarre le samedi 23 septembre à Moscou et invite ses hôtes à assister à des spectacles de lumière dont les thèmes principaux sont cette année les classiques du théâtre et de la musique, les chefs-d’œuvre de l’architecture mondiale et des richesses naturelles de la Terre. Cette action peu commune propose également des dessins de lumière, une chorégraphie des fontaines et des feux d’artifices.
On y admirera encore une fois les jeux de lumière projetés sur la sublime façade du Théâtre Bolchoï ou celle de l’impressionnant palais néogothique de Tsaritsyno, et on découvrira le tout premier spectacle multimédia de l’Étang des Patriarches. Parcourez Moscou à la recherche des installations les plus originales et laissez-vous transporter par la magie des lumières.
PROGRAMME
Les 23 et 24 septembre à 20h – Cérémonie d’ouverture du festival avec spectacle multimédia à Ostankino,l’un des lieux principaux du Festival International du Cercle de Lumière
Les 23, 24, 25, 26 et 27 septembre à 19h30-Théâtre Bolchoï (métro Teatralnaïa) et
Tsaritsyno (métro Tsaristyno)
Le 25 septembre à 20h30-Étang des Patriarches (métro Mayakovskaïa)
Le 27 septembre à 21h30 – Cérémonie de clôture du festival avec feux d’artifice-
Strogino (métro Strogino). Une performance pyrotechnique unique de 30 minutes de fabricants japonais.
Evénements à admirer du samedi 23 au mercredi 27 septembre, à partir de 19h30, un peu partout dans Moscou. Plus de renseignements sur : (CLIQUEZ)
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Gala de danse internationale avec Vladimir Malakhov.
Evénement incontournable, le Gala des Etoiles qui s’inscrit dans la durée en célébrant déjà sa cinquième édition, va offrir une fois de plus un panorama de danse de qualité, fidèle aux grands classiques, tout en se montrant ouvert à la création et aux jeunes talents.
Ce spectacle, unique en son genre au Luxembourg, va vous séduire tant par la richesse des oeuvres proposées, que par la qualité exceptionnelle des artistes invités. C’est le rendez-vous à ne pas manquer pour la danse classique au plus haut niveau.
Non seulement que le Gala réunira les danseuses et danseurs Etoiles des plus prestigieuses compagnies mondiales: Théâtre du Bolchoï Moscou, Staatsballett Berlin, Wiener Staatsballett, The Royal Ballet London, Australian Ballet Melbourne, Teatro Colon Buenos Aires, Ballett Dortmund, Mikhailovsky Theatre St.Petersburg, mieux encore, le Gala des Etoiles accueillera cette année des mégastars comme Vladimir Malakhov, Lucia Lacarra, Beatrice Knop, Iana Salenko, Maria Yakovleva et bien d’autres.
Les étoiles du Bolchoï se confrontent aux plus grands noms du ballet contemporain dans SOIRÉE CONTEMPORAINE en direct de Moscou au cinéma partout en France, Suisse et Belgique ! Séance unique dimanche 19 mars à 16h !
Musique d’Igor Stravinsky, Carl Czerny, Leonid Desyatnikov. Chorégraphie de Jérome Robbins, Harald Lander, Alexeï Ratmansky.
Le temps d’une soirée, les étoiles du Bolchoï s’essaient à un nouvel exercice tout en audace avec The Cage de Jerome Robbins, Études de Harald Lander, et enfin Saisons Russes d’Alexeï Ratmansky.
PRÉSENTATION
Cette exception au répertoire classique auquel est rompue la troupe russe amène les danseurs à la rencontre de certains des plus grands chorégraphes contemporains. Pari réussi : ils s’adonnent avec tout leur talent à ce style nouveau, faisant vibrer l’énergie de Robbins, la virtuosité de Lander, et l’esprit de génie de Ratmansky.
Dans les 176 salles Cinéma Pathé
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Ancien danseur-étoile de l’Opéra de Paris, le français Laurent Hilaire prendra, en janvier 2017, la direction artistique de la troupe de ballet du théâtre Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko de Moscou. La nomination marque un changement radical à la tête de l’une des institutions les plus prestigieuses de la capitale russe.
Dès janvier 2017, l’étoile française, qui s’est engagé pour cinq ans, dirigera les 120 danseurs et danseuses de la troupe, pour au moins 125 représentations annuelles.
Un sacré défi pour ce Français de 54 ans, premier Européen à diriger une compagnie russe depuis Marius Petipa, chorégraphe français et père du ballet classique russe, mort en 1910.
Au nombre de ses atouts, principalement : un grand professionnalisme et une expérience de danseur et de professeur.
Rudolf Noureev (au centre) Laurent Hilaire à droite) et Elisabeth Maurin.
Élevé au rang d’étoile de l’Opéra de Paris par Rudolf Noureev à l’âge de 22 ans, en 1985, Laurent Hilaire a dansé tous les grands rôles de son maître, de Raymonda à Don Quichotte, en passant par Casse-noisette et La Bayadère.
Le danseur a également interprété les pièces néo-classiques de George Balanchine, Roland Petit ou Angelin. Régulièrement invité en tant que soliste, il s’est produit avec de nombreuses compagnies prestigieuses, telles le Royal Ballet de Londres ou la Scala de Milan.
Sylvie Guillem et Laurent Hilaire dans Manon.
En 2005, il est passé de l’autre côté de la barrière en devenant le maître de ballet de l’Opéra de Paris, avant de passer directeur adjoint, en 2011. Longtemps pressenti comme successeur potentiel de la directrice de la danse de l’institution parisienne, Brigitte Lefèvre, Laurent Hilaire a été écarté par Stéphane Lissner, en novembre 2014. Le nouveau directeur lui a préféré l’ancienne étoile du New York City Ballet, Benjamin Millepied. Laurent Hilaire a alors décidé de quitter l’Opéra de Paris et travaille aujourd’hui avec plusieurs ballets dans le monde.
Le théâtre académique musical de Moscou (MAMT ; Московский академический музыкальный театр) est une salle de concert, de ballet et d’opéra réputée de Moscou. Elle a été fondée en 1941 après la réunion des troupes de l’Atelier de l’Opéra de Constantin Stanislavski issu du Bolchoï et de l’Atelier musical du théâtre d’art de Moscou de Vladimir Nemirovich-Dantchenko, dont les noms sont accolés au théâtre. En 1926 les deux studios se réunissent sous le même toit, à son emplacement actuel, dans l’ancienne propriété des comptes Saltikov devenue ensuite le Club des Marchands (considérablement aménagé).
C’est ici qu’en 1934 eut lieu la première de l’opéra du jeune Chostakovitch “Lady Macbeth” du district de Mtsensk, sévèrement critiqué par la propagande soviétique. Aujourd’hui son directeur général est M. Vladimir Ourine et la direction artistique est dirigée depuis 1991 par M. Alexandre Titel (pour l’opéra) et depuis 2011 par M. Igor Zelenski (pour le ballet). Le chef d’orchestre principal est Felix Korobov.
Depuis le début de la saison 2016, Igor Zelenski, outre le ballet du Stanislavski, dirige la danse au ballet d’État de Bavière, ce qui a poussé des artistes –notamment Sergueï Polounine– à quitter le théâtre moscovite pour suivre leur maître à Munich.
Pris par ses nouvelles fonctions, Igor Zelenski s’est progressivement détaché de Moscou, au point de manquer l’ouverture de la saison du Stanislavski, en septembre dernier. Et ne laissant d’autre choix à Anton Guetman que de trouver un nouveau directeur pour son ballet, Laurent Hilaire fut choisi.
Commentaires fermés sur Laurent Hilaire nommé directeur du Ballet du Théâtre Stanislavski de Moscou
“Le bâtiment du Bolchoï” a été pendant de nombreuses années considéré par tous comme l’une des principal attractions de Moscou, il est réouvert au public le 20 Octobre 1856 lors du couronnement d’Alexandre II.
Place du Bolchoï avant la révolution.
Le 29 octobre 2002 la troupe de théâtre aura une nouvelle scène sur laquelle se déroulait et ses activités au cours de la rénovation complète d’un bâtiment historique, “- rapporté sur le site du théâtre. La modernisation et la restauration du bâtiment historique a duré 6 ans jusqu’en 2011.
Il est à l’identique de l’ancien Théâtre du Bolchoï, avec ses colonnes sumonté d’un quadrige de bronze d’Apollon Pyotr Klodt.
Au Bolchoï se sont produites les plus grandes légendes de l’opéra et de ballet, comme une ballerine Maya Plissetskaïa, Galina Ulanova, les chanteur d’opéra Galina Vishnevskaya et Irina Arkhipova, ainsi que bien d’autres étoiles.
Théâtre Bolchoï en 1895
Voir sur Artcorusse plus de renseignements et la restauration:
Blanca Li : direction artistique Blanca Li, Maria Alexandrova : chorégraphie et danse Tao Gutierrez : musique Pierre Attrait : décors Charles Carcopino : vidéo lumières
Le Théâtre des Champs-Elysées aura l’honneur d’accueillir Maria Alexandrova, danseuse étoile du Ballet du Bolchoï pour la nouvelle création de la Chorégraphe Blanca Li, Déesses et Démones, du 22 décembre au 3 janvier.La danseuse étoile du Ballet du Bolchoï Maria Alexandrova fera, à cette occasion, sa première apparition dans une création française.
Déesses et Démones, ou la rencontre de deux étoiles de la danse pour une création «mythologique». Comme au temps des dieux grecs, elles s’allient et s’affrontent, se transforment en démones ou en divinités bienfaisantes pour changer le destin des humains, semant autour d’elles force, joie et énergie.
Pour Blanca Li, la chorégraphe inclassable, et Maria Alexandrova, la danseuse étoile du Ballet du Bolchoï, il s’agit d’une opportunité d’explorer ensemble leurs personnalités. Malgré leurs parcours différents, elles se retrouvent ici en jumelles, tant dans l’harmonie que dans la violence. Elles affirment leurs différences et leurs ressemblances. Différentes et égales à la fois, avec une gestique très lyrique et puissante, elles évoquent la force des figures mythologiques et totémiques.
Maria Alexandrova
Maria Alexandrovna Alexandrova est né à Moscou le 20 juillet1978. Enfant, elle a dansé avec l’ensemble “Kalinka” où sa mère l’avait emmenée. Après avoir vu une émission de télévision sur l’Ecole Vaganova, Maria a décidé qu’elle voulait étudier le ballet, et en 1988 elle rentre à l’Académie de danse de Moscou.Alexandrova a étudié dans la classe de la Kolenchenko. Maria Alexandrova a passé les deux dernières années d’études dans la classe de Sofia Golovkina et pendant cette période elle a tout d’abord dansé les variations du Grand Pas de «Paquita», «pas de deux classique» d’Adam (chor. L. Lavrovski), “Grand Pas Classique” d’Auber (chor. Gsovsky), et la septième Waltz dans “Les Sylphides” (son partenaire dans les trois derniers rôles était Nikolay Tsiskaridze).
Maria Alexandrovna Alexandrova et Nikolay Tsiskaridze
Après avoir était diplômé en 1996, Alexandrova passa une autre année à l’école en tant qu’apprenti. En Juin 1997, Maria Alexandrova a reçu le premier prix et la médaille d’or au Concours international de ballet de Moscou. En 2004, elle remporte le Masque d’or de la meilleure danseuse pour sa prestation dans Le Clair Ruisseau , une chorégraphie d’Alexeï Ratmansky, arrivé en début d’année à la direction de la compagnie du Bolchoï, et dont le premier geste aura été de la nommer principale (c’est-à-dire danseuse étoile). En 2005, la Fédération de Russie lui décerne le titre d’ Artiste Émérite.En 2010, elle reçoit le Prix Benoix de la danse au pour son interprétation de Gamzatti dans La Bayadère et du rôle-titre d’Esmeralda.
Le 24 avril 2009, Maria Alexandrova reçoit des mains du président russe la distinction d’Artiste du peuple de la Fédération de Russie, la plus haute récompense décernée à un artiste.
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Blanca Li
Blanca Gutiérrez, dite Blanca Li, née à Grenade le 12 janvier 1964, est une danseuse-chorégraphe, metteur en scène, actrice et réalisatrice espagnole. Elle est reconnue pour son éventail d’expression corporelle allant du flamenko au hi-hop en passant par la danse classe ou baroque. Le Centre Calentito, un ensemble de studios situés à Paris et destinés au travail de la compagnie, ainsi qu’à d’autres professionnels du théâtre et de la danse, sert de base au travail de la chorégraphe depuis 1998.
Théâtre des Champs-Elysées
15 avenue Montaigne
75008 PARIS
Les adhérents d’ARTCORUSSE ont 15% de réduction:
demandez le code par mail, au siége de l’association: artcorussse@gmail.com
ATTENTION : Suite au renforcement du plan Vigipirate, les caisses sont désormais ouvertes de 12h à 14h (lundi au samedi) et à partir de 18h les soirs de concert.
ACCÉS: Métro station Alma-Marceau (ligne 9) ou Franklin-Roosevelt (ligne 1) RER station Pont de l’Alma (ligne C) Bus lignes 42, 63, 72, 80, 92 Station de taxi Place de l’Alma, angle avenue George V Station Vélib’ en face du Théâtre
LA NOUVELLE SAISON 2014-2015 DU BALLET DU BOLCHOÏ DE MOSCOU 7 BALLETS DIFFUSÉS EN EXCLUSIVITÉ AU CINÉMA
A l’occasion de sa 239ème saison, le Théâtre Bolchoï de Moscou annonce le renouvellement de sa collaboration avec Pathé Live.
Théâtre du Bolchoï en 1883.
A partir du 26 octobre prochain, pour la 5ème année consécutive, le Ballet du Bolchoï de Moscou diffusera en exclusivité au cinéma 7 ballets dont 4 retransmis par satellite en direct de Moscou et 3 enregistrés.
Pathé Live et la plus grande compagnie de ballet au monde proposent une nouvelle saison 2014-2015 spectaculaire composée de 5 grands classiques parmi lesquels Casse-noisette et Le Lac des cygnes présentés en direct et 2 ballets inédits retransmis également en direct : Légende d’amour (Première mondiale) et Ivan le Terrible.
Ces ballets sont ainsi accessibles à tous dans plus de 110 salles de cinéma à travers la France : Les cinémas Gaumont et Pathé, Kinépolis, mk2, Cinéville, Cap-Cinémas, Ciné-Alpes et des dizaines de cinémas indépendants. Liste de tous les cinémas, à la fin de cet article.
PREMIÈRE MONDIALE
Musique Arif Melikov
Livret Nâzım Hikmet
Chorégraphie originale Youri Grigorovitch
Distribution : Les Etoiles, les Solistes et le Corps du Ballet du Bolchoï
“Dans les appartements royaux, la princesse Shyrin se meurt. Atteinte d’une grave maladie, seule la beauté de sa sœur la reine peut la sauver. Cette dernière se sacrifie mais regrette ensuite son geste quand elle se voit défigurée et que Shyrin tombe amoureuse de son amant, le peintre Ferkhad.”
Légende d’amour est l’une des premières œuvres chorégraphiques du grand maître russe Youri Grigorovitch. Son scénario explore le conflit entre l’amour et le devoir à travers ses deux héroïnes. Cette magnifique histoire d’amour interdit, de sacrifice, de jalousie et de souffrance revient sur la scène du Bolchoï après plus de 10 ans d’absence. Doté de mouvements de danse, décors et costumes inspirés du Moyen-Orient (les ballerines sont presque toujours voilées), ce ballet exceptionnel est sublimé par l’incomparable talent des danseurs du Bolchoï.
Dimanche 23-novembre à 16h LA FILLE DU PHARAON(Enregistré)
Pugni / Lacotte
Musique Cesare Pugni
Livret Jean-Henry Saint-Georges et Marius Petipa
Chorégraphie, décors et costumes Pierre Lacotte
Distribution Svetlana Zakharova (Aspicia), Ruslan Skvortsov (Lord Wilson), Nina Kaptsova (Ramze, esclave d’Aspicia) “Le jeune Lord Wilson voyage à travers l’Egypte lorsqu’une puissante tempête éclate. Il se réfugie dans la pyramide la plus proche, où la fille de l’un des plus puissants pharaons d’Egypte repose. Lord Wilson s’endort et rêve que la belle princesse revient à la vie…”
Cette fastueuse production, brillamment remontée en 2000 par le chorégraphe français Pierre Lacotte spécialement pour la troupe russe, tire son intrigue du grand classique de Théophile Gauthier, “Le Roman de la momie”. Cadre exotique, défilés impressionnants, variations spectaculaires et grandes scènes de groupe, ce chef-d’œuvre du 19ème siècle longtemps oublié est l’une des productions les plus remarquables du répertoire du Bolchoï. Les étoiles du Bolchoï Svetlana Zakharova, Nina Kaptsova et Ruslan Skvortsov portent cette gigantesque fresque égyptienne. (Enregistré le 25 novembre 2014)
Dimanche 07-décembreà 16h LA BAYADÈRE (Enregistré)
Minkus / Grigorovitch
Musique Léon Minkus
Livret Marius Petipa et Sergueï Khudekov
Chorégraphie originale Marius Petipa
Nouvelle version Youri Grigorovitch
Distribution Svetlana Zakharova (Nikiya), Maria Alexandrova (Gamzatti) et Vladislav Lantratov (Solor).
“Lorsque la belle danseuse Nikiya et le guerrier Solor se rencontrent en secret, ils se jurent amour éternel. Cependant, le grand brahmane, également amoureux de Nikiya les surprend. Il révèle cet amour interdit au Rajah, lequel a décidé que Solor épousera Gamzatti, sa fille bien-aimée…”
Production grandiose, reflet d’une Inde mystérieuse et de l’amour impossible entre la danseuse sacrée Nikiya et Solor, La Bayadère est une œuvre-clé du répertoire classique. L’une des scènes, connue sous le nom du « Royaume des Ombres », est l’une des plus célèbres dans l’histoire du ballet. La chorégraphie de Marius Petipa, ici dans une nouvelle version scénique de Youri Grigorovitch, ensorcèlera les romantiques, les amoureux du classique et des fastes somptueux de l’Orient indien. Avec les étoiles du Bolchoï Svetlana Zakharova, Maria Alexandrova et Vladislav Lantratov.
(Enregistré le 27 janvier 2013)
Dimanche 21-décembre à 16h CASSE-NOISETTE (Direct)
Tchaïkovski / Grigorovitch
Musique Piotr Tchaïkovski
Livret Youri Grigorovitch
Chorégraphie Youri Grigorovitch
Distribution Les Etoiles, les Solistes et le Corps du Ballet du Bolchoï
“La veille de Noël, le mystérieux parrain de Marie, Drosselmeyer, lui offre un jouet étrange : un casse-noisette en bois sculpté en forme de soldat. A minuit, lorsque la fête est terminée, tous les jouets s’animent comme par magie. Le casse-noisette grandit, prend la tête des soldats de plomb et vole au secours de Marie, menacée par le roi des souris et son armée…”
Basée sur l’histoire d’E.T.A Hoffmann, Casse-noisette est l’un des ballets les plus merveilleux et les plus célèbres au monde. Musique emblématique de Tchaïkovski, décors et costumes féériques, ce beau conte initiatique reprend les thèmes universels de l’amour, du pouvoir et du bien contre le mal. Cette version chorégraphique, créée pour le Bolchoï par Youri Grigorovitch, est pleine de romantisme et de réflexions philosophiques sur l’amour idéal. Avec les danseurs du Bolchoï, Casse-noisette prend une dimension supplémentaire qui le conforte dans son statut de pièce maîtresse du répertoire classique. Un spectacle magique qui séduira petits et grands à la veille de Noël.
Dimanche 25-janvier à 16h LE LAC DES CYGNES (Direct)
Tchaïkovski / Grigorovitch
Musique Piotr Tchaïkovski
Livret Youri Grigorovitch
Chorégraphie Youri Grigorovitch
Distribution Les Etoiles, les Solistes et le Corps du Ballet du Bolchoï
“Au palais, la famille royale et ses invités sont rassemblés pour célébrer la majorité du prince Siegfried. Sa mère lui annonce qu’il devra choisir une épouse lors du grand bal donné pour son anniversaire. Accablé par ses futures responsabilités, il s’échappe dans la nuit et rencontre une étrange nuée de cygnes près d’un lac magique …”
Cygne blanc de jour et femme de nuit, la belle Odette attend qu’un serment d’amour brise la malédiction jetée par le terrible Von Rothbart. Siegfried saura-t-il éviter le piège tendu par le sorcier et être à la hauteur ? Elégance, style et harmonie d’ensemble caractérisent ce joyau du répertoire classique qui, plus d’un siècle après sa création, reste le ballet le plus joué au monde. Sublime musique de Tchaïkovski, chorégraphie ici revue par Youri Grigorovitch ; la légende de l’énigmatique danseuse-cygne reste un chef-d’œuvre universel, riche en tensions dramatiques et émotionnelles, toujours aussi excitant à revoir.
Dimanche 08-mars à 16h ROMÉO ET JULIETTE (Enregistré)
Prokofiev / Grigorovitch
Musique Sergueï Prokofiev
Livret Sergueï Prokofiev, Sergueï Radlov et Adrian Piotrowski
Chorégraphie Youri Grigorovitch
Distribution Alexander Volchkov (Roméo), Anna Nikulina (Juliette), Mikhail Lobukhin (Tybalt), Andrei Bolotin (Mercutio)
“A Vérone, la rivalité entre les Capulet et les Montaigu ensanglante la ville. Lorsque Roméo et Juliette se rencontrent au cours d’un grand bal masqué, ils tombent fous amoureux l’un de l’autre. Ils sont désespérés d’apprendre qu’ils appartiennent à des familles déchirées par la haine…”
Roméo et Juliette, histoire d’amour mythique inspirée de la pièce de théâtre de William Shakespeare, est l’un des ballets les plus populaires au monde. S’il séduit par ses mélodies, sa grande variété rythmique, son thème universel et sa célèbre et sinistre « Danse des chevaliers », c’est cependant la version du chorégraphe Grigorovich qui reste la plus connue et la plus appréciée du public. La légende des amants de Vérone est ici servie par une troupe d’excellence avec en vedette, Anna Nikulina et Alexander Volchkov.
(Enregistré le 12 mai 2013)
Dimanche 19-avril à 17h IVAN LE TERRIBLE(Direct)
Prokofiev / Grigorovitch
Livret Youri Grigorovitch
Chorégraphie originale Youri Grigorovitch
Distribution Les Etoiles, les Solistes et le Corps du Ballet du Bolchoï
“Après son couronnement, le tsar Ivan IV doit choisir pour femme l’une des filles de treize aristocrates afin de consolider son royaume. Il est séduit par Anastasia : tous deux tombent profondément amoureux et se marient. Lorsque les aristocrates complotent contre lui et empoisonnent son épouse bien-aimée, Ivan, entouré d’ennemis et hanté par de sombres fantômes, s’enfonce lentement dans la folie …”
S’appuyant sur la musique composée par Prokofiev pour le film d’Eisenstein de 1944, Youri Grigorovitch crée avec Ivan le Terrible une épopée lyrique puissante et riche en couleurs sur la Russie médiévale et le règne controversé d’Ivan IV. Son écriture chorégraphique pleine de vigueur et de force s’assouplit cependant pour évoquer la grâce et la fragilité de manière bouleversante. Récemment remontée, Ivan le Terrible est une œuvre essentielle du répertoire de la compagnie, un classique du 20ème siècle et une expérience théâtrale palpitante.
Devenue classique, la mise en scène du ballet Ivan le Terrible a été créée en février 1975 par le chorégraphe légendaire Iouri Grigorovitch sur la musique de Sergueï Prokofiev.
« Cela a généré une grande résonance. L’été même, la troupe était en tournée aux États-Unis, où le ballet a fait la sensation. L’année suivante, le ballet a été présenté sur la scène de l’Opéra de Paris, où il a également été très bien accueilli. Lors de la saison d’été, il a été interprété au Louvre », se souvient M. Grigorovitch.
Ce spectacle figurait dans le répertoire du Bolchoï jusqu’en 1990. Durant cette période, il a été interprété une centaine de fois. Par ailleurs, plus d’une centaine de fois, la troupe s’est produite avec ce spectacle sur les scènes internationales, notamment en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France.
Le spectacle est revenu en 2012 dans le répertoire du principal théâtre russe avec une nouvelle version chorégraphique, également signée Iouri Grigorovitch. Les rôles principaux sont incarnés par de célèbres solistes du Bolchoï, parmi lesquels Mikhaïl Loboukhine, Anna Nikoulina et Denis Rodkine.
Les amateurs de ballet présents en Russie pourront suivre la retransmission en direct sur la chaîne officielle du théâtre sur YouTube. La diffusion du ballet dans plus d’un millier de théâtres à travers le monde sera assurée par Pathé Live.
La retransmission débutera en France le 19 avril à 17h00 et durera 2h15.
(Liste des cinémas ouverts à la réservation sur www.pathelive.com)
ABONNEMENTS « SAISON COMPLETE»
et billets à l’unité actuellement en vente
– SUR LES BILLETTERIES FNAC.COM (CLIQUEZ) et CARREFOURSPECTACLES (CLIQUEZ)
– POUR LES CINEMAS GAUMONT PATHE (France) (CLIQUEZ)
– POUR LES CINEMAS KINEPOLIS (France) (CLIQUEZ)
Liste de tous les cinémas diffusant les Saisons du Bolchoï
Commentaires fermés sur Saison 2014-1015 Bolchoï au Cinéma
Ballet en quatre actes
Musique de Piotr Illitch Tchaïkovski
Livret de Vladimir Begichev
Chorégraphie de Marius Petipa
Irina Kolesnikova Odette / Odile
Vadim Muntagirov (Royal Ballet de Londres) Prince Siegfried
Solistes et corps de ballet du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
Orchestre du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
Direction Vadim Nikitin
La célèbre troupe du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre, cette fois-ci en compagnie de sa star, la danseuse étoile Irina Kolesnikova, fait une nouvelle fois halte avenue Montaigne avec au programme trois grands classiques du répertoire romantique, trois joyaux illustrant avec faste et brio la grande tradition de l’Ecole russe du ballet. L’irrésistible parfum du trio amour – trahison – sortilège servi ici notamment par Marius Petipa, l’un des plus grands maîtres de ballet de tous les temps.
Mercredi 11 et jeudi 12 mars à 20h
La Bayadère Ballet
en trois actes
Musique de Léon Minkus
Livret de Sergei Khudekov
Chorégraphie de Marius Petipa
Direction artistique Konstantin Tachkin
Irina Kolesnikova (11 mars), Natalia Matsak (12 mars) Nikiya
Denis Rodkin (Ballet du Bolchoï de Moscou) Solor
Solistes et corps de ballet du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
Orchestre du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
Direction de Vadim Nikitin
Vendredi 13 et samedi 14 mars à 20h
Roméo et Juliette
Ballet en trois actes
Musique de Sergei Prokofiev
Livret de Sergei Radlov
Chorégraphie de Leonid Lavrovski
Direction artistique Konstantin Tachkin
Irina Kolesnikova: Juliette
Solistes et corps de ballet du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
Orchestre du Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre
Direction de Vadim Nikitin
Marius Petipa
Michel-Victor-Marius-Alphonse Petipa (en russe Marius Ivanovitch Petipa, Мариус Иванович Петипа, né à Marseille le 11 mars 1818 et mort à Gourzouf en Crimée le 14 juillet 1910) est un danseur, maître de ballet et chorégraphe français qui vécut en Russie de 29 ans jusqu’à sa mort.
LE SAINT PETERSBOURG BALLET THEATRE
Créé par Konstantin Tachkin en 1994, le Saint Petersbourg Ballet Théâtre (SPBT) est une des grandes compagnies de ballet classique, connue dans le monde entier. Elle compte dans son répertoire les chefs-d’œuvre de la chorégraphie mondiale tels que « Giselle » de A.Adam, « Don Quichotte », « La Bayadère » et « Paquita » de L.Minkus, « Le Lac des cygnes », « Le Casse-noisette » et « La Belle au bois dormant » de Piotr Tchaïkovsky, « Chopiniane »…
Chaque année, le SPBT donne en moyenne entre 200 et 250 représentations et reste la seule compagnie de ballet classique absolument indépendante de l’aide de l’Etat et du soutien des mécènes. Le ballet ne doit son existence qu’à la vente de ses tickets et de ses produits dérivés, ce qui en fait un exemple unique dans le monde de la danse.
La troupe réunit 60 artistes professionnels de ballet, diplômés de l’Académie du ballet russe Vaganova et des plus grandes écoles de danse russes. Ils sont dirigés par de grands maitres de ballet, anciens danseurs émérites, tels que Lioubov Kounakova, artiste du peuple de Russie, Anatoli Sidorov, Tatiana Linnik et Anna Podlesnaïa.
Le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre est fier de ses artistes qui, grâce à leur talent et à leur créativité, garantissent le succès et la pérennité de la compagnie. Pour combler le spectateur, il allie un très bon niveau artistique, une scénographie magnifique et l’accompagnement avec son orchestre symphonique.
Le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre, en donnant des représentations dans les meilleures scènes du monde, telles que les célèbres Colysée et Albert Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Elysées et le Palais des Congrès à Paris, le Bunkamura Hall à Tokyo, le Théâtre National à Tapei et le Théâtre National à Pékin, le Saint-Pétersbourg Ballet Théâtre, attire un grand nombre de média.
Irina Kolesnikova
Irina Kolesnikova est sortie de l’Académie de ballet Vaganova de Saint-Pétersbourg, en 1998. Elle a eu comme professeur Elvira Kolkorina. Elle n’a pas pu intégrer le théâtre Mariinsky et a rejoint le théâtre de ballet de Saint-Pétersbourg de Constantin Tachkine.
Elle a participé à de nombreuses tournées à l’étranger, jouant le rôle-titre de Giselle et Odette-Odile du Lac des cygnes. Elle a aussi dans son répertoire la princesse Aurore de La Belle au bois dormant, Macha dans Casse-noisette. Elle s’est distinguée à Paris, lorsqu’elle a dansé au Gala des Étoiles Shéhérazade, en septembre 2007 avec Dmitri Semionov.
Irina Kolesnikova suit les cours d’Alla Ossipenko et de Lioubov Kounakova.
Théâtre des Champs Elysées
Le théâtre des Champs-Élysées est une salle de spectacle situé dans le 8e arrondissement de Paris et inaugurée le 2 avril 1913.
Théâtre privé, il est propriété de la Caisse des dépôts et consignations depuis 1970.
Le bâtiment abrite en réalité trois salles : le Théâtre des Champs-Élysées (1905 places), la Comédie des Champs-Élysées (601 places) et le Studio des Champs-Élysées (230 places).
vendredi 19, samedi 20 et Dimanche 21 décembre 2014
“La Mégère Apprivoisée”
Les 19, 20 et 21 décembre 2014, le mythique Ballet du Théâtre du Bolchoï interprétera La Mégère Apprivoisée, chorégraphiée par Jean-Christophe Maillot. Ovationnée lors de sa première en juillet 2014 à Moscou, cette création constitue un événement inédit : c’est la première fois que le Bolchoï invite un chorégraphe étranger à créer pour ses danseurs un ballet narratif d’une soirée entière.
Pour revisiter la pièce de Shakespeare opposant le flamboyant Petruchio à l’acariâtre Catharina, Jean-Christophe Maillot s’est entouré d’Ernest Pignon-Ernest (scénographie), Dominique Drillot (lumières), Augustin Maillot (costumes), Jean Rouaud (dramaturgie), et également Bernice Coppieters qui a participé à cette aventure en l’assistant. Pour la musique, le chorégraphe a construit une partition musicale d’œuvres diverses de Dimitri Chostakovitch qui seront interprétées par l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sous la baguette du talentueux Igor Dronov.
Un grand rendez-vous chorégraphique à ne pas manquer !
Grimaldi Forum.
GRIMALDI FORUM
10, av Princesse Grace
98000 MONACO.
Vendredi 19 Décembre 2014 – 20h
Samedi 20 Décembre 2014 – 20h
Dimanche 21 Décembre 2014 – 16h RÉSERVEZ VOS PLACES: Tel.+377 99 99 30 00
Le palais de Tsaritsyno est situé au sud de Moscou, il a été commandé par Catherine II à l’architecte Vassili Bajenov en 1776. Resté inachevé, il est restauré à partir de 1984, terminé selon les plans initiaux et inauguré officiellement en 2007. Il se trouve au milieu d’un grand parc de plus de 100 ha et abrite plusieurs musées et bâtiments.
L’exposition “Le Grand Bal”a été ouverte le 23 juin et fermera ses portes le 13 octobre. Un phénomène particulier dans l’histoire de la société russe XVIII-XX siècles, les plus belles images de balles siècle dernier, et les épisodes les plus intéressants de son histoire de 300 ans en Russie.
Une rare collection de scènes de bal aide à voir la «vie quotidienne» russe Ballet apprendre comment passer honoraires, qui portaient des tenues qui mangeaient et buvaient à la balle qui danse exécutée, et enfin, incarnée poétique mythe “Bal russe” dans l’art – sur la scène du Théâtre du Bolchoï.
Une place particulière est accordée à l’exposition “maskeradam”. Ici sont exposées des croquis pour le jeu “Masquerade” sur le jeu M. . Lermontov, Des costumes du siècle XII et une une collection unique d’affiches bals masqués fin du XIXe – début du XXe siècle.
L’Exposition comprend plus de 460 objets provenant de 10 musées de Moscou et Saint-Pétersbourg. Les principaux partenaires du Musée d’Etat “Tsaritsyno” dans l’organisation de l’exposition étaient de Moscou Musée-Estate “Ostankino” et le Musée du Théâtre du Bolchoï. Parmi les participants du projet – la Bibliothèque d’Etat russe, Galerie nationale Tretiakov, le Musée d’Etat russe, l’État Musée Théâtre Central. AA Musée Bakhrushina de l’histoire de Saint-Pétersbourg, le Musée de la culture musicale, leMusée Glinka de Tropinina et des artistes de son temps, ainsi que des collectionneurs privés.
Le PalaisTsaritsyno
1, rue Dolskaya, Moscou,
Métro : Tsaritsino Horaires:
de 11h00 à 18h00 – Mardi, mercredi, jeudi, vendredi;
11,00 à 20,00 – Samedi;
11,00 à 19,00 – dimanche et jours fériés.
Fermeture le Vendredi .
Commentaires fermés sur Exposition “Le Grand Bal” au Palais Tsaritsino à Moscou
Musique de Nikolaï Rimski-Korsakov
Chorégraphie de Michel Fokine
Décors et costumes de Natalia Gontchareva
Livret d’après Alexandre Pouchkine
Créé le 24 mai 1914 à l’Opéra de Paris
Nouvelle production 2013 :
Direction Artistique : Andris Liepa et George Isaakyan
Décors et Costumes de Vyacheslav Okunev,
d’après les maquettes originales de Gontcharova
Direction Musicale : Alevtina Ioffe
Chorégraphie : Gali Abaidulov
Avec l’Orchestre, le Chœur et le Ballet du Théâtre National Musical « Natalia Sats » de Moscou.
L’opéra « Le Coq d’Or » de Rimski-Korsakov, créé à Moscou en 1909, est chorégraphié en 1914 par Michel Fokine pour les Ballets Russes de Diaghilev. Tous les rôles de chanteurs sont dédoublés sur scène par des danseurs. Diaghilev a confié la conception des décors et des costumes à une jeune artiste peintre, Natalia Gontcharova, qu’il avait découverte l’année précédente lors de son exposition à Moscou. Le poète Ilia Zdanevitch note à l’époque que « Les Ballets Russes ont été les premiers à porter sur scène la nouvelle peinture en créant un art décoratif théâtral nouveau. L’événement qui a tracé la frontière entre les deux phases de l’existence de l’entreprise de Diaghilev a été la mise en scène de l’opéra-ballet Le Coq d’Or avec décors et costumes de Gontcharova. Son succès grandiose conforta définitivement Diaghilev dans la justesse de la voie choisie et fut la cause d’une séparation inéluctable avec les amis de jeunesse, Léon Bakst et Alexandre Benois.
Andris Liepa , Directeur Artistique
Après des études de danse à l’Académie de Ballet de Moscou, Andris Liepa rejoint le Ballet du BolchoÏ. Il y interprète les rôles principaux d’un très grand nombre de productions de la compagnie. En 1988, il devient le premier danseur russe à obtenir l’autorisation de travailler en occident. Il est engagé par le New York City Ballet puis par l’American Ballet Theatre où il interprète le rôle de Siegfried dans Le Lac des Cygnes de Mikhail Baryshnikov. Il danse également dans le Roméo et Juliette de Kenneth McMillan et dans Violin Concerto de George Balanchine. De retour en Russie, il rejoint le Ballet du Kirov-Mariinski avec lequel il tourne dans le monde entier. Parallèlement à sa carrière de danseur étoile, Andris commence à chorégraphier des ballets. En 1995, il réalise “Le Retour de l’Oiseau de Feu” un film en 35mm qui présente sa version de trois très fameux ballets de Michel Fokine : L’Oiseau de Feu, Shéhérazade et Petrouchka. Liepa a su capturer l’esprit du chorégraphe et des Ballets Russes de Diaghilev. Il dirige la Fondation caritative Maris Liepa qu’il a créée avec sa sœur Ilse, et qui a pour vocation de remonter de manière méticuleuse les célèbres productions des Ballets Russes de Diaghilev et de les présenter dans le cadre des “Saisons Russes du XXIème Siècle”.
George Isaakyan, Directeur Général et Directeur Artistique du Théâtre Musical National « Natalia Sats » de Moscou.
George Isaakyan est né à Erevan en Arménie et il est diplômé de du conservatoire de Erevan (violon, composition et musicologie) En 1991, après avoir obtenu son diplôme à l’Académie d’Etat des Arts du Théâtre de Moscou, il rejoint l’Opéra d’État de Perm en tant que directeur artistique avant d’v être nommé directeur général en 1996. En 2003, il met en place et dirige le Festival international « Diaghelev Seasons : Perm –Peterburg-Paris ». En 2010, George Isaakyan prend la direction du Théâtre Musical National « Natalia Sats » à Moscou. Au cours de sa carrière, George Isaakyan a monté de nombreuses œuvres dont Carmen de Bizet, Eugène Onéguine et La Dame de Pique de Tchaïkovsky, Rigoletto, La Force du Destin, Othello et Aida de Verdi, Le Prince Igor de Borodine, Cosi fan Tutte de Mozart, Pierre et le Loup de Prokofiev, le cycle « Pouchkine dans l’Opéra », La Bohème de Puccini, entre autres. A l’étranger, il a présenté plusieurs productions dont Madama Butterfly de Puccini à l’opéra de Dublin, Die Fledermaus de J. Strauss à Riga, Don Carlo de Verdi à Osaka, La Bohème à Minsk et Almast de Spendiarov à l’opéra national d’Erevan. Il a reçu de nombreux prix dont le très célèbre « Golden Mask » en 2009 pour sa production de L’Orfeo de Monteverdi et de nouveau en 2012 pour sa production de L’Amour des Trois Oranges de Prokofiev. Il a reçu également le Prix d’Etat de la Fédération de Russie.
THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
15, avenue Montaigne
75008 PARIS
Le 11 juin, ce ballet pourra être vu par les habitants de Novossibirsk, Riazan, Mourmansk, Syktyvkar, Krasnodar et Voronej. Depuis quelques années la société française Pathé Live organise la projection de certains spectacles à travers le monde. En France depuis trois ans et cette années dans 69 cinémas du réseau Gaumont Pathé.
Il y eu la diffusion d’un des ballets les plus significatifs du Bolchoï: Roméo et Juliette, interprété pour la première fois à Moscou en 1979, et joué jusqu’en 1995. Le metteur en scène Iouri Grigorovitch le remis dans le répertoire du Bolchoï en 2010.
Le chorégraphe Youri Grigorovitch.
Les habitants de Moscou et de Saint-Pétersbourg vont payer leur billet 450 roubles et pour les autres villes de Russie le billet sera de 350 roubles.
Commentaires fermés sur Théâtre Bolchoï diffusé dans les cinémas russes
Concert diffusé en direct sur www.citedelamusiquelive.tv et Mezzo
Concert diffusé le 15 janvier 2013 à 20h sur France Musique
Valery Gergiev
Valery Gergiev est né dans une famille d’origine ossète, il est élevé à Ordjonikidzé (redevenue depuis 1991 Vladikavkaz). Il est étudiant à Léningrad (redevenue Saint-Pétersbourg en 1991) au conservatoire Rimski-Korsakov et entre en 1977 au théâtre Kirov (aujourd’hui théâtre Mariinsky ou théâtre Marie) en tant que chef d’orchestre stagiaire avant d’en être le chef d’orchestre principal à partir de 1988. Il en devient également le directeur artistique à partir de 1994, et en 1998, il est nommé directeur général.
Parallèlement, il est, de 1995 à 2008, le directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam et, depuis 1998, premier chef invité du Metropolitan Opera à New York.
Début 2007, il succède à sir Colin Davis à la tête de l’Orchestre symphonique de Londres. La même année, il reçoit en France les insignes d’officier de la Légion d’honneur.
Il réunit ici dans le même concert la première et la dernière symphonie composées par Dmitri Chostakovitch. Le compositeur n’a que 19 ans lorsqu’est créée à Leningrad sa Symphonie n° 1. Loin de tout académisme, cette œuvre possède déjà une vraie personnalité, en particulier dans le traitement rythmique. Créée, elle, presque cinquante ans plus tard, à Moscou, la Quinzième Symphonie innove par ses emprunts à d’autres œuvres du répertoire, notamment l’Ouverture de Guillaume Tell de Rossini ! Dans le même concert, Valery Gergiev dirige l’Orchestre du Théâtre Mariinsky dans deux autres partitions de Chostakovitch : la Symphonie n° 2, la plus courte de sa production, et le Concerto pour piano n° 2, sous les doigts du virtuose Denis Matsuev, complice de longue date du chef ossète.
Denis Leonidovitch Matsouïev
Né à dans une famille de musiciens, il débute le piano sous la tutelle de son père puis à l’école de musique d’Irkoutsk jusqu’à l’âge de 15 ans.
En 1990, Matsouïev part avec ses parents pour Moscou, où il parfait son éducation à l’école centrale de musique de Moscou. En 1993, il participe à son premier concours international de piano en Afrique du Sud, auquel il remporte le premier prix. La même année, il entre au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou sous la direction des professeurs Alekseï Nassedkine puis Sergueï Dorenski.
À l’âge de 23 ans, en 1998, il gagne le premier prix au prestigieux Concours international Tchaïkovski à Moscou, événement qui marque le tournant de sa carrière.
Matsouïev donne aujourd’hui près de 150 concerts par an. Il se produit dans des salles prestigieuses telles que la Salle Gaveau, la Salle Pleyel, le Théâtre des Champs Elysées, le Carnegie Hall, le Mozarteum, ou encore le Tōkyō Opera City. Il est aussi l’organisateur de deux festivals en Russie : Stars on Baikal et Crescendo.
Mardi 8 janvier : 20 heures
PROGRAMME
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n° 3
Concerto pour violoncelle et orchestre n°2, op.126,
Mario Brunello : violoncelle
Entracte
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n° 13, Mikhail Petrenko : basse
Chœur du Théâtre Mariinsky
Chœur du Théâtre Mariinsky
Trois œuvres contrastées de Dmitri Chostakovitch sont au programme du concert dirigé par Valery Gergiev. La Troisième Symphonie, créée en 1930, se distingue par son écriture à la fois moderne et grandiose. Dans le finale, Chostakovitch fait intervenir un chœur louant la gloire de la Fête du travail. L’Italien Mario Brunello s’attaque ensuite au Deuxième Concerto pour violoncelle, oeuvre brillante de la maturité, créée en 1966 par Mstislav Rostropovitch. Quant à la Treizième Symphonie, elle réunit une voix de basse, un chœur d’hommes et un orchestre, aux sonorités particulièrement sombres (l’effectif ne comporte aucune flûte). Chostakovitch met en musique des poèmes de Evgueni Evtouchenko décrivant le massacre de Babi Yar, en Ukraine, où les nazis assassinèrent près de 40 000 personnes. Une des œuvres les plus poignantes du compositeur, portée ici par le chœur et l’orchestre du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg.
Mario Brunello
En 1986, le Premier Prix au Concours Tchaïkovski de Moscou lance Mario Brunello dans une éblouissante carrière internationale. Il a joué avec quelques-uns des orchestres les plus prestigieux, notamment avec le London Philhamonic, l’Orchestre National de France, le NHK Symphony de Tokyo ou la Filarmonica della Scala. Il a travaillé sous la direction de chefs comme Valery Gergiev, Riccardo Chailly, Myung-Whun Chung ou Seiji Ozawa. Claudio Abbado l’a invité à plusieurs reprises à jouer sous sa direction avec l’Orchestre du Festival de Lucerne ou avec le Mozart Orchestra. Et nous le plaisir de l’entendre ici Salle Pleyel.
Mikhail Petrenko
Né à Leningrad. Alors qu’il était encore étudiant au Conservatoire de Saint-Pétersbourg , il a été invité à rejoindre l’académie Mariinsky des jeunes chanteurs. A fait ses débuts au Théâtre Mariinsky dans l’opéra de Prokofiev Kotko Semyon , et depuis 1998, a été soliste avec la Compagnie d’opéra.
Mikhail Petrenko a remporté de prestigieux concours internationaux de chant comme le Concours Maria Callas, Nikolai Rimsky-Korsakov de la concurrence, la concurrence Plácido Domingo et le concours Elena Obraztsova. Dans une large mesure, il doit sa naissance en tant que chanteur au maestro Valery Gergiev. Le début de la carrière internationale Mikhail Petrenko est venu avec ses débuts au Staatsoper de Berlin en tant que Hunding ( Die Walküre ) en 2004 sous la direction de Daniel Barenboim. En Novembre 2011, il a interprété le rôle de Ruslan ( Ruslan and Lyudmila ) lors de la réouverture du Théâtre historique du Bolchoï de Moscou.
Salle Pleyel
252 rue du faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Métro: Ternes ou Étoile
Accés à la salle pour handicapés
Renseignements – réservations Par téléphone
(0033)01 42 56 13 13
Du lundi au samedi de 11h à 19h. Les dimanches, les jours de concert, de 11h jusqu’à 1 heure avant le début du
concert.
Frais de réservation par téléphone : 2 € par place, sauf pour les détenteurs de la Carte d’abonnement 2011/2012 – 2012/2013. Aux guichets
Du lundi au samedi de 12h à 19h et de 12h à 20h les soirs de concert. (Attention, de 19h à 20h, la vente du concert du soir est prioritaire).
Le dimanche, deux heures avant le concert.
Les réservations de la Salle Pleyel seront fermées à partir de 17h les 24
et 31 décembre 2012.
En ligne : achat de places à l’unité et abonnements.
“Les Flammes de Paris“, sera retransmis en temps réel le 31 mars sur les écrans de 150 cinémas d’Europe, principalement en France, ont annoncé mercredi 24 mars les organisateurs du projet lors d’une conférence de presse à Moscou.
Réalisé dans le cadre de l’Année croisée France-Russie, ce projet fera découvrir la production de l’illustre troupe au public d’Avignon, du Havre, de Lyon, de Nancy, de Nice, de Paris, de Toulon, de Toulouse, de Berne, de Lausanne et d’autres villes européennes.
Selon le directeur adjoint du Bolchoï Anton Guetman, cette initiative sera poursuivie au cours de la prochaine saison théâtrale, quand le Bolchoï et la société de production audiovisuelle Bel Air Média diffuseront en direct des ballets du Bolchoï dans 200 cinémas français.
“Les dates des projections sont déjà connues”, a-t-il souligné.
Elles débuteront le 26 septembre par “Le Lac des cygnes” suivi de “Casse-Noisette” (19 décembre), de “Coppélia” (23 janvier), de “Don Quichotte” (6 mars) et enfin de “Giselle” (29 mars).
Créé en 1932 par le chorégraphe Vassili Vaïnonen sur la musique de Boris Assafiev, le ballet “LesFlammes de Paris” évoque les événements de la Révolution française de 1789. Montée à plusieurs reprises à Moscou et à Leningrad (Saint-Pétersbourg), cette production a quitté les affiches du Bolchoï au début des années 1960. Sa version actuelle a été réalisée en 2008 par Alexeï Ratmanski qui dirigeait alors la compagnie de danse du théâtre.
Six caméras seront placées à différents endroits de la salle et une septième dans les coulisses, afin que les spectateurs en France aient l’impression d’être sur place, a-t-il poursuivi. Le prix des billets d’entrée de ces spectacles dans les cinémas français devrait être de 15-20 euros, a indiqué de son côté le directeur musical du Bolchoï, Leonid Dessiatnikov.
Le spectacle du 31 mars fournira l’occasion aux danseurs étoiles Natalia Ossipova, Ivan Vassiliev, Denis Savine et Nina Kaptsova de donner toute la mesure de leur talent dans les rôles principaux.
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deux évènements culturels passionnants, présentés à Bordeaux par
le Cercle Stravinski,
les 6 et 8 juin 2011
Le premier évènement est une séance spéciale de projection au multiplexe UGC de Bordeaux, le lundi 6 juin à 18 heures : il s’agit de cinq courts métrages d’archives inédites sur les toutes premières tournées à l’Ouest de la troupe du Théâtre Bolchoï de Moscou dans les années 50, époque de la Guerre froide, « du rideau de fer » et sur les troupes de ballet occidentales accueillies alors à Moscou.
Ces archives seront présentées à l’UGC par leur auteur, Stanislav Vlassov, qui fut pendant 20 ans danseur étoile au Ballet du Bolchoï. Ces documents uniques ont été tournés en 16 mm, ils sont présentés pour la première fois en France, à l’état brut : ils étaient destinés à être vus par un large public soviétique qui, contrairement aux artistes du Bolchoï ‘encadrés’ par leurs accompagnateurs, n’avait pas la possibilité de sortir du pays, et regardait ces témoignages avec l’espoir d’y lire l’admiration de l’Occident pour les artistes d’Union Soviétique. Il s’agit donc là de faire, entre les images proprement artistiques et la précieuse fenêtre de reportage ouverte sur le monde occcidental, une deuxième lecture entre les lignes. Stanislav Vlassov, viendra de Moscou et, 60 ans après avoir réalisé ces films, répondra avec clarté et non sans émotion aux questions du public à l’issue de la projection.
UGC Ciné Cité, 13-15 rue Bonnac, 33000-Bordeaux, salle 6, 18 heures précises le 6 juin.
Prix unique : 10 euros.
Le Cercle Stravinski, qui présente là son troisième concert en Bordelais, a pour objectif la collaboration dans le domaine de la musique et de la danse entre artistes russes, français et américains sur le terrain de rencontre enrichissant qu’a toujours été la France pour les créateurs de tous les pays, comme le fut le musicien Igor Stravinski, génie précurseur de nationalité russe, puis française, puis américaine.
Ce concert-ballet réunira des danseurs de l’Opéra National de Bordeaux, dirigé par Charles Jude, qui fut danseur étoile de l’Opéra de Paris sous la direction de Rudolf Noureev, et des danseurs du Théâtre Moscowia de Moscou, dirigé par Stanislav Vlassov et Liliya Sabitova, ‘narodnij artist’. Les musiciens – le violoniste français Olivier Charlier, le violoncelliste américain Josef Feigelson, et le pianiste d’origine russo-tatare Roustem Saitkoulov – accompagneront le ballet autour d’oeuvres de Stravinski dont l’Oiseau de Feu et Apollon Musagète, de Saint-Saens, Debussy, Bizet, Shchedrine, Prokofiev et Gershwin.
L’Année croisée Russie-France 2010 a été marquée par une coopération fructueuse dans le secteur économique (Forum économique international de Saint-Pétersbourg), dans les sports (Régate internationale Vendée – Saint-Pétersbourg), la littérature (participation des écrivains russes au Festival des Etonnants Voyageurs de Saint-Malo et voyage des hommes de lettres français à bord du Transsibérien de Moscou à Vladivostok), la science et l’éducation (création d’un mini-satellite par les étudiants de l’Université de Montpelier-2 conjointement avec leurs collègues de l’’Université technique d’État Bauman de Moscou).
L’Année croisée a permis d’exposer en détail des découvertes scientifiques et leur mise en œuvre, de discuter des nouvelles perspectives dans le contexte d’un développement stable, d’éveiller l’intérêt des jeunes des deux pays et de les impliquer dans ce processus.
Les événements organisés dans le cadre de l’Année croisée n’ont pas seulement eu lieu dans les capitales et les grandes villes des deux pays mais également dans les régions russes, en particulier dans l’Oural et en Sibérie ainsi que dans des départements français.
Les plus grandes agences d’information, RIA Novosti et ITAR-TASS, ont joué le rôle de partenaires informationnels pour la partie russe.
Un soutien informationnel a également été accordé par la Télévision d’Etat et publique de Russie. France Télévisions (les chaînes de la télévision française France 2, France 3, France 4 et France 5) ont assuré la couverture informationnelle des événements du côté français.
L’Année croisée s’est achevée par la tournée du Ballet de l’Opéra national de Paris qui s’est rendu à Moscou en décembre 2010. Les événements solennels se clôtureront le 8 décembre 2010 par un spectacle de gala avec la participation des vedettes du ballet russe et français au Théâtre Bolchoï de Moscou.
Les diverses Associations en France et en Russie ont contribuées à la participation de ces évènements.
Expositions, concerts, spectacles, colloques, conférences, échanges culturels et économiques, films (documentaires et autres), festivals, voyages de découvertes etc, 2011 offrira encore de trés nombreux sujets de découvertes de la Russie en France.
(Ria Novosti 8/12/2010)
Artcorusse a été et restera le trait d’union des informations pour 2011.
Commentaires fermés sur Bilan de l’Année Croisée France-Russie 2010
Le musée de Novgorod, prépare l’Exposition “La Sainte Russie“, qui va se dérouler au Louvre en mars 2010, Nous pourrons y admirer des chefs-d’oeuvres du XI-XVI siècle, ainsi que les découvertes archéologiques trouvées ces dernières années.
Cela sera la première coopération entre ces deux musées.Il est également prévue une participation de différants grands musées de Russie ( musée de l’Ermitage, Galerie Trétiakov, Musée russe, Bibliothéque Nationale de Russie …).
Comme l’ont fait remarqué les organisateurs de cette extraordinaire exposition l’assurance se chiffre pas loin du milliard d’euros, et ils espérent que cette exposition sera un évènement mondial. Le président russe Dmitri Medvedev inaugurera l’exposition “Sainte Russie” au musée du Louvre le 2 mars prochain, dans le cadre de sa visite d’État en France. Le premier ministre russe Vladimir Poutine participera à la cérémonie d’inauguration de l’Exposition nationale russe qui se déroulera au Grand Palais du 12 au 16 juin. Ce vendredi 27 novembre 2009 , le premier ministre russe Vladimir Poutine, en visite en France, et son homologue français François Fillon ont également convenu d’assister à la cérémonie de clôture des Années croisées Russie-France, en décembre 2010 au Théâtre Bolchoï de Moscou.
L’exposition photo consacrée à Galina Oulanova a été élaborée par le Musée théâtral d’état A. Bakhrouchine en utilisant sa riche collection photographique. Galina Sergueïevna Oulanova (Галина Сергеевна Уланова) est née en 1910 à Saint Pétersbourg, décédée en 1998 à Moscou, dans une famille de danseur, Elle commence au ballet Kirov de Léningrad en 1928 une carrière qui se poursuit au ballet du Bolchoï de Moscou de 1944 à 1960. Elle est la première ballerine d’URSS à recevoir le titre de Prima ballerina assoluta, conféré autrefois du temps des tsars à Mathilda Kschessinska. Elle quitte la scène en 1960, mais reste une des enseignantes du Théâtr Bolchoï.
Première danseuse en 1931, elle triomphe dans Giselle (1932), dans Roméo et Juliette (1940). Prima ballerina en 1944, elle rejoint le Bolchoï, où elle crée La Fontaine de Bakhtchissaraï (Assafiev, Zakharov) en 1944 et La Fleur de pierre (Prokofiev, Lavrovski) en 1954.
* « Une déesse ordinaire », disait Alexeï Tolstoï à propos d’Oulanova.
« Une personne d’une autre dimension » l’appelait Sergueï Eisenstein.
« Le génie du ballet russe, son âme insaisissable, sa poésie inspirée » –
Sergei Prokofiev.
Elle a interprétée les rôles d’Odette-Odile dans Le Lac des cygnes et de Cendrillon. Dès 1962 elle se consacre à la formation des étoiles à l’école du Bolchoï.
Galina Oulanova fut la danseuse russe la plus prestigieuse de sa génération, une interprète d’une grande élévation qui sut lier expressivité et sobriété. Elle profita du travail d’épuration du style théâtral, adoptant des demi-gestes qui coupent l’emphase. Détachée de tout prosaïsme, dans Giselle, elle dansait jusqu’au moindre geste, interprétant avec naturel le passage de la joie au malheur.
Le musée du théâtre central d’État AA Bakhrouchine est un musée de Moscou dédié au théâtre. Il a été fondé en 1894 par le marchand et philanthrope russe Alexey Bakhroushine. La Grande Encyclopédie soviétique le caractérise comme le plus grand musée de théâtre au monde. Ses collections sortent rarement de Russie.
Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe 1 Quai Branly, 75007 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 19h
Lieu : Salles d’exposition aux 1er et 2ème étages du bâtiment Branly
Entrée libre
ACCÉS : Métro Alma-Marceau (ligne 9) RER C : Pont de l’AlmaOuvert du mardi au dimanche de 14h à 19h
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Daria Davidova est née le 24 juin 1990 à Moscou, chanteuse d’opéra russe (soprano). En 2014, elle fait ses débuts au Théâtre Bolchoï à Moscou alors qu’elle étudiait en cinquième année au Conservatoire d’État Tchaïkovsky . De 2015 à 2017, elle est soliste au théâtre académique musical de Moscou Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko. Depuis 2018, elle est Soliste de la télévision et radio russe (VGTRK). Elle a gagné le concours «Pages d’or de la musique russe». Elle a été lauréate au concours international de jeunes chanteurs de romance russe «Romansiada-2008» et reçu le prix spécial «Miss – Romansiada».
Alexandra Bartfeld, organiste et pianiste russe, née à Kaliningrad. Après avoir obtenu son Master d’orgue à l’Université des Arts à Berlin ainsi que le Prix de Perfectionnement aux Conservatoire Régional de Versailles auprès de Jean-Baptiste Robin, Alexandra Bartfeld fait une carrière internationale. Dans son répertoire elle accorde une égale importance à la musique ancienne et romantique, ainsi que la musique contemporaine, des pièces peu jouées et oubliées. Alexandra Bartfeld a joué en création mondiale des œuvres de A. Karalow, M.Molteni, R. Misjuns et F. Wessel. Elle a reçu, pour l’interpretation de « Doppelflügelfenster » de Florian Wessel le Prix Hanns Eisler pour la musique contemporaine.
Alexandra Bartfeld et créatrice des plusieurs projets éducatifs et caritatifs, entre autres du projet interactif OrganTalk, qui présente une série d’interviews et qui a reçu une grande résonance dans le milieu professionnel.
La cathédrale Saint-Louis de Versailles est une église de style rocaille construite par l’architecte Jacques Hardouin-Mansartd de Sagonne. Elle fut bénie le , jour de la St Louis, et choisie comme cathédrale à la création de l’évêché de Versailles en 1802. Le grand orguefut commandé en 1759 à Louis-Alexandre Clicquot dont le père, Robert, avait travaillé à l’instrument de la chapelle royale du château de Versailles. Il possédait 45 jeux sur 4 claviers et un pédalier à grand ravalement. Il joua le , lors de la messe des États Généraux convoqués par Louis XVI. Il traversa la période révolutionnaire, endommagé par la poussière des grains entreposés dans le Temple de l’Abondance. Le sieur Bêche, de la municipalité de Versailles, fit procéder au retrait de trois fleurs de lys en bois sur le buffet du Positif en . La Gazette de France le compara à son homologue parisien de Saint Roch et s’étonna de la magnificence de sa bombarde qui sonnait « comme s’il y en avait deux, comme à St Roch ».
État des restaurations effectuées :
: démontage complet de l’instrument, transporté en atelier dans la perspective du bicentenaire la Révolution française (1989). La restauration fut confiée à Théo Haerpfer (Manufacture Lorraine de Grandes Orgues) et dura deux ans, expert jean-Pierre Decavele. Le remontage fut effectué du au , alors qu’on procédait au nettoyage complet de l’intérieur de la cathédrale.
2018-2020 : restauration par les facteurs DLFO et Mulheisen, cahier des charges par Eric Brottier, expert.
Cathédrale Saint Louis 4, Place Saint-Louis, 78000 Versailles Tél : 01.39.50.40.65
Tarifs : 25€, 17€ réduit. Billeterie à l’entrée dès 15h 30 FNAC, Carrefour, Géant…….
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Exposition Lundi 29 novembre 2021 de 11h à 18h Mardi 30 de 11h à 12h
EXTRAITS du CATALOGUE
LOT 5 – Konrad FILIP (1874-1940) Portrait de Vladimir Nikolic de Podrinje (1853-1933) Huile sur toile. Signée et située en bas à droite. Titrée en haut à droite. 151 x 100 cm Cadre en bois sculpté et stuc. Le titre latin de « Supremus comes modrussensis ac fluminensis » (qui comporte une erreur : fiuminensis) est une interprétation flatteuse du terme de Obergespan qui représente plus une fonction administrative et judiciaire qu’un titre nobiliaire : juge en chef du comté de Modrus-Fiume.
4 000 / 6 000 €
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LOT 11 – Ossip Emmanouilovitch BRAZ (1873-1936) Novgorod, 1927 Huile sur toile. Titrée, signée et datée en bas à droite. 58 x 75,5 cm 3 000 / 4 000 €
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LOT 15 – Nikolaï Dmitrievitch MILLIOTI (1874-1962) Le jardin du Luxembourg à Paris, 1930 Huile sur carton. Signée et datée en bas à droite. 38 x 46 cm 1 800 / 2 500 €
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LOT 19 – Georges (Gueorgui Alexandrovitch) LAPCHINE (1885-1950) Les Pâques Russes (à Kolomenskoe?) Huile sur isorel. Signée en bas à gauche. 65 x 91,5 cm
Provenance : Ayant appartenu au Directeur de la Pensée Russe.
20 000 / 30 000 €
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Lot 30 – Boris Abramovitch TCHOUBANOF (né en 1946) Reflets du ciel, 2018 Huile sur toile. Signée en bas à droite. Signée, datée et titrée au dos. 65 x 54 cm
600 / 800 €
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LOT 33 – Victor Alexeevitch BOBROV (1842-1918) Portrait de petite fille, 1898 Aquarelle. Signée et datée sur le côté gauche. Au dos du montage, une annotation à la mine de plomb « Marguerite Schauerberg – Despret / enfant ?? » 27 x 22,5 cm (à vue) Dans un cadre d’origine avec au dos, une étiquette du magasin d’estampes et de tableaux d’Alphonse Felten. Succédant à son père, Alphonse Frantzevitch Felten (1849 – ?) était un des plus gros marchands et surtout expert en tableaux et estampes de Saint-Pétersbourg. Il avait une passion pour les estampes et les livres rares. Il avait des agents à l’étranger et suivait les ventes aux enchères internationales. son portrait a justement été gravé par V. A. Bobrov.
500 / 600 €
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LOT 36 – Léopold SURVAGE (Léopold Frédéric Léopoldovitch Stürzwag e dit) (1879-1968) Icône – Vierge à l’enfant, 1944 Caséine sur panneau. Signée et datée en bas à droite. Annotée au dos : « Bon Dieu je vous adore » avec le dessin d’une tulipe et d’autres annotations au crayon de couleur rouge. 12,5 x 10 cm
2 000 / 3 000 €
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LOT 45 – Serge (Sergueï Anatolievitch) KISLAKOFF (1897-1980) Bâteau de pêche, port de Suède Encre. Signée en bas à droite. 31 x 39 cm
120 / 150 €
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LOT 64 – Lettre adressée à Ludwig Moritzovitch [Metzl] lui conférant le titre de Membre d’Honneur de la Caisse d’Épa rgne auprès de sa maison de commerce Moscou, 20 janvier 1913. Document décoré sur la gauche par un dessin aquarellé aux armes de Moscou. 38 x 25,5 cm
Ludwig Metzl (1864-1933) est le fondateur de la maison «L. Metzl & Co», première agence de publicité en Russie. Son portrait peint par Léonide Ossipovitch Pasternak se trouve au musée d’Orsay.
100 / 150 €
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LOT 68 – Texte de la proclamation du couronnement de Nicolas II et Alexandra Feodorovna, 1896 Chromolithographie sur papier couché. Dessinée par l’architecte Ivan Pavlovitch PETROV-ROPET (1845-1908) et imprimée à Moscou chez un des meilleurs imprimeurs de l’époque, « A. A. Levenson ». Au-dessous un cartouche d’époque : « Proclamation distribuée à Moscou / par les Hérauts d’armes le jour du couronnement de S. M. I. / Nicolas II / Don de S. A. I. le grand-duc Alexis ». 40 x 28 cm Cadre. Version la plus rare de cette proclamation.
500 / 700 €
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LOT 81 – Album de photographies d’artistes des troupes dramatiques, d’opéra et de ballets des théâtres impériaux de Saint-Pétersbourg et Moscou. 1900 – 1910 Épreuves argentiques et sur papier citrate. 100 pages dont la première avec une, 9 avec deux, 77 avec trois et 13 avec quatre photographies, soit au total 302 photographies. Plus de soixante artistes sont identifiés dont Féodor CHALIAPINE, Léonide SOBINOFF, Alexandre LENSKI, David IOUZHIN, Bogomir KORSOV, Lydia KYASHT, Maria DEÏCHASIONITSKAÏA, Elisaveta AZERSKAÏA, Antonina NEZHDANOVA, Alma Evelina FOHSTRÖM Certains sont présents sur plusieurs photographies, en particulier Chaliapine (x 17), Sobinov (x9), Azerskaïa (x 10) etc. Quelques photographies d’artistes de la troupe de ballets de Varsovie. Une photographie de Serge RACHMANINOV jeune lorsqu’il était chef d’orchestre du théatre Bolchoï. La grande majorité des portraits est annotée avec le nom (en russe ou en allemand) et parfois avec le titre de l’œuvre et le rôle tenu. 34 x 22 cm
600 / 800 €
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LOT 89 – Ivan Yakovlevitch BILIBINE (1876-1942) [illustrations d’] – Le Tapis Volant. Le Tuyau d’Ivoire et la Pomme Magique. Conte des Mille et Une Nuits, raconté par Marguerite Reynier (1881-1950), Flammarion, Albums du Père Castor, 1935. – Conte du Petit Poisson d’Or. Vieux conte populaire russe, raconté par Rose Celli (1895- 1982), Flammarion, Albums du Père Castor, s.d. [1933]. 24 x 28 cm, 16 pp., agrafé.
200 / 250 €
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LOT 69 – Opéra Russe à Paris. Théâtre des ChampsÉlysées. Printemps 1930 Six programmes : Rouslan et Ludmila, Sadko, La Fiancée du Tzar, La Roussalka, Prince Igor (x2). Couverture illustrée par Ivan BILIBINE.
600 / 800 €
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117 LOT 117 – Trois programmes de ballets et une plaquette de danseur. 1) La Danse. Paris, novembre 1920 Numéro 2 de la revue La Danse, entièrement consacrée à la première saison des Ballets Suédois au Théâtre des Champs-Élysées à Paris (23 octobre-6 décembre 1920). 2) Programme de la grande saison des ballets russes de Monte-Carlo au Palais de Chaillot, juin 1939. La couverture d’après Henri MATISSE. 3) Boris KNIASEFF (1900-1975) [consacrée à] Plaquette Boris KNIASEFF – 25 années de danse 1918 -1943 « Éditions-publicité » 1943 4) Ballets des Champs Élysées 1946 Direction artistique de Boris KOCHNO. Maître de ballet Roland PETIT. Exemplaire N° 214
300 / 400 €
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LOT 125 – Boris Borissovitch BOJNEV (1898-1969) 1) Nu féminin Crayon de couleur. 31 x 24 cm (découpé en trois morceaux pour servir de notes). 2) Six morceaux de papier avec des notes et pensées, trois avec signature « Bojnev » et trois avec monogramme « B. » 12 x 16 cm (environ) 3) Un cahier de brouillon Cyrano avec des citations, des éléments sur l’histoire ancienne et une vingtaine de notes éparses sur des fragments de papier.
400 / 600 €
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ICÔNES
LOT 128 – Icône de Saint Nicolas. XVIIe siècle Tempera sur bois. Basma et oklad en argent. Poinçons : orfèvre « К / ЛР ». Un nimbe en argent et vermeil XIXe siècle est joint. Poinçons : 84, Moscou, orfèvre « АГ ». 32 x 26,5 cm ; poids brut : 1282 g ; poids du nimbe : 73 g
3 000 / 4 000 €
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LOT 131 – Icône des 12 fêtes principa les. Fin du XVIIIe siècle Tempera sur bois. Oklad en vermeil. Poinçons : 84, Moscou, 1788, essayeur « А•В » (Alexeï Ivanov Vikhliaev) et orfèvre « I•Г » (Ivan Grigoriev). 32 x 26 cm ; poids brut : 1706 g
2 800 / 3 600 €
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LOT 133 – Icône de la Vierge au Buisson Ardent. Fin du XVIIIe siècle Tempera sur bois. Oklad en métal argenté repoussé et gravé. 45 x 39 cm
1 500 / 2 000€
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LOT 148 – Icône de la Résurrection avec les douze principales fêtes de l’orthodoxie. Fin du XIXe siècle Tempera sur bois. 45 x 37 cm
400 / 600 €
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LOT 172 – L’Adoration des bergers. Icône en nacre. 1900 Une étiquette portant le cachet du patriarcat orthodoxe de Jérusalem à la cire rouge (daté de 1897) est liée à l’icône par un lacet tressé, portant la mention : « Avec la bénédiction du patriarche de Jérusalem Damian, Pâques 1900. Jérusalem ». Diamètre : 17 cm
Provenance : Archiprêtre Nicolas (Vassilievitch) Popov (1873-1951). Prêtre de la paroisse de Biarritz et de Pau (1907-1914), puis à Madrid, Nice, Copenhague (où il eut comme paroissienne assidue l’Impératrice douairière Maria Feodorovna), puis de nouveau à Pau avant de finir savie au Maroc.
250 / 350 €
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LOT 176 – Ciboire en argent et vermeil. XIXe siècle Gravé en façade de la Crucifixion. Manque les ustensiles intérieurs. Poinçons : 84, Moscou, 184.., essayeur « А•? » (Alexandre Antonovitch Kovalsky) et orfèvre « СД » (Semien Dementiev). 11,5 x 6 x 3 cm ; poids : 122 g
300 / 400 €
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LOT 177 – Importante pièce de présentation en argent supportant un cristal d’émeraude, présent de l’Empereur NICOLAS I à Alexandre de HUMBOLDT. Circa 1860. Un important cristal d’émeraude de l’Oural est inséré dans un présentoir en argent fixé sur un socle hexagonal en bois noirci. Le présentoir en argent est en forme de colline rocheuse avec des éléments de végétation. Six gnomes mineurs y sont figurés : l’un s’extrait d’une galerie, un deuxième escalade la colline, un troisième arrive près du sommet portant une barre à mine et une pelle, un quatrième éclaire la scène avec une torche tandis qu’un cinquième maintient le cristal que le sixième attaque sans doute à la barre à mine (manquante). Les manches des outils et la flamme de la torche sont en or. Une plaque gravée est insérée en façade entre la colline et le socle portant l’inscription : « Geschenkd. Caren Nicolaus I. an Alex. v. Humboldt. / 1829 » (Cadeau du tsar Nicolas I à Alexandre von Humboldt. / 1829). Poinçons : aucun poinçon apparent. Le titre de l’argent est du 12 lot (750/1000e) et celui de l’or du 14 K (585/1000e). Hauteur : 24 cm ; dim. du socle : 28,5 x 23 cm ; Poids brut du présentoir : 2052 g Dimensions du cristal : 10 x 6,5 x 4 cm ; Poids : 396 g
30 000 / 40 000 €
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179 LOT 179 – Croix de l’ordre de Saint-Vladimir de III classe. Circa 1960 Bronze doré et émail rouge. Pas de marquage apparent. 5 x 5 cm Usure importante à la dorure. Ordre de l’Église orthodoxe russe (Patriarcat de Moscou) créé en 1958 pour service rendu à l’église. Il comprend 3 classes. Jusqu’en 1961, seuls les étrangers pouvaient le recevoir. Avant 1961 (?), il ne comportait pas de texte autour du médaillon central.
200 / 300 €
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LOT 184 – Coiffe en soie brodée. Fin du XIXe ou début du XXe siècle Probablement Russie septentrionale. Moire de soie crème, brodée de fleurs de soie au point damassé ; résilles de fil d’argent et d’or en applique, galon d’argent. Le bord supérieur est souligné par une rangée de sequins (manques) ainsi que le contour des motifs en façade. Intérieur en coton. Hauteur : 15 cm ; 26 x 22 cm (le haut de la coiffe)
500 / 600 €
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LOT 185 – Fabrique de samovar de Egor Alexandrovitch VANYKINE. Toula, fin du XIXe – début du XXe siècle Samovar à deux rangées de ventilation sur le col. Avec sa cheminée (poignée de remplacement). Hauteur : 33 cm (sans la cheminée) 180 / 250 €
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LOT 186 – Manufacture Impériale de Porcelaine Coupe à fruits du service « feuilles de choux ». Petit modèle. Saint-Pétersbourg, 1848-1853. Porcelaine à décor polychrome de fleurs sur couverte, dorure. Marquage : marque bleue sous couverte de Nicolas I. Marquée « 18 » dans la pâte sur une des deux poignées. Hauteur : 15 cm ; diamètre supérieur : 25 cm ; diamètre au pied : 12,3 cm Une des pièces du service de 5570 pièces, commandé par Nicolas I pour la salle à manger du grand Palais de Peterhof, salle à manger tapissée en brocatelle bleue au dernier quart du XIXe siècle, ce qui lui a valu le nom de Salon bleu. Le service « feuilles de choux » de Sèvres (circa 1765) a servi de modèle. Le service de la Manufacture Impériale a été augmenté et complété sous les règnes d’Alexandre III et Nicolas II.
3 000 / 4 000 € Nous remercions Monsieur Maurice BARUCH d’avoir expertisé ce lot.
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LOT 190 – Paul BUHRÉ Montre oignon en or avec une aigle impériale appliquée, avec sa chaîne. Dans une boîte d’origine de la maison Buhré. Porte le numéro 236769, ce qui la date de 1909. L’aigle est une aigle simple avec seulement le ruban de Saint-André émaillé (accident à l’émail). Cadeau non nominatif provenant du Cabinet de l’Empereur qui pouvait être distribué par des membres de la famille Impériale. Poinçons de la chaîne : 56 (585 / 1 000), Saint- Pétersbourg après 1908 et orfèvre « FR ». Diamètre de la montre : 4,7 cm ; longueur de la chaîne : 30 cm ; poids brut total : 116 g Dimensions de l’écrin : 14 x 10,8 x 3 cm Manque le verre.
2 500 / 3 500 €
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LOT 196 – Paire de chandeliers en argent. Odessa 1850 Poinçons : 84, Odessa 1850, essayeur « АК » (Appolon Vassilievitch Klechtchev) et orfèvre « Н. САНТ » (Nicolas Santamaria). Hauteur : 28 cm ; poids : 927 g
1 000 / 1 500 €
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LOT 202 – Evgueny Lvovitch (Eugen- Johann) NAPS (1848- après 1917) Fauconnier tsarien Bronze à patine brune. Signé sur la terrasse « ЛЪП. Е. НАПСЪ » (E. Naps [a] modelé). Fondeur : pas de signature, mais trace du cachet rond de Woerfell. Hauteur : 28,5 cm ; dimensions de la terrasse : 20 x 9 cm
1 000 / 1 500 €
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LOT 206 – Brochette de 7 décorations miniatures en or et argent émaillés montées sur une chaînette. Légion d’Honneur, palmes académiques, Saint-Anne, Saint-Stanislas, Saint-Vladimir, ordre royal de Saint-Sava (Serbie) et ordre du Double Dragon (Chine). Fabrication française. Une croix de Saint-Stanislas miniature uniface en métal doré et émail. Dimensions des décorations : 12 x 12 mm environ. Longueur de la chaînette : 10 cm (hors épingle) ; poids brut : 11 g
600 / 800 €
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LOT 208 – Chachka de dragon modèle 1881 / 1909. Pour officier. Lame de Osman OMAROV, gravée au talon du monogramme de Nicolas II. Avec sa dragonne (usure). Longueur : 92 cm
1 000 / 1 500 €
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LOT 209 – Patte d’épaule de Général-Adjudant de Nicolas II Général «plein». Avec son bouton et le lacet. 14 x 6,5 cm
800 / 1 200 €
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LOT 220 – Gobelet en vermeil et nielle, à col évasé Le corps est souligné aux deux tiers d’une grecque sous laquelle se développe une composition de coquilles, fleurs stylisées et rinceaux sur fond partiellement amati. Poinçons : 84, Moscou, 1836, essayeur « Н•Д » (Nikolaï Loukitch Doubrovine) et orfèvre « П.С. » (sans doute Pavel Fedorovitch Sazikov). Hauteur : 8 cm ; diamètre : 7,5 cm ; poids : 115 g
300 / 400 €
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LOT 224 – Deux cuillères à sel en argent et émail cloisonné. Moscou. Début XXe siècle Poinçons : 84, Moscou après 1908 orfèvre « ДН » (non répertorié). Longueurs : 7,8 cm et 7,2 cm ; poids brut : 10 g
180 / 250 €
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LOT 231 – Sucrier carré polylobé en argent, intérieur vermeil. 1850 Il repose sur quatre pieds boule, et avec une anse mobile. Poinçons : 84, Moscou 1850, essayeur « А•К » (Alexandre Antonovitch Kovalsky) et orfèvre « САЗИКОВЪ » (Ignaty Pavlovitch Sazikov) avec l’aigle de fournisseur à la Cour. Hauteur : 6 cm ; poids : 227 g
400 / 600 €
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LOT 237 – Théière balustre en argent. 1880 Le corps gravé de fleurs et feuillages. Poinçons : 84, Moscou 1880, essayeur « А•К » (Alexandre Stakhevitch Koudrine) et orfèvre « А.К. » (Antip Ivanovitch Kouzmitchev ?). Hauteur : 16,5 cm ; Poids brut : 528 g Accidents et déformations.
200 / 300 €
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LOT 249 – Porte-verre en argent estampé « Les cygnes » Poinçons : 875, Bakou, après 1958 et « БЮ .. » (fabrique d’argenterie de Bakou entre 1953 et 1968 ; le chiffre donnant la date a été effacé). Hauteur : 13 cm ; poids : 130 g
Ensemble formé depuis 2009, sous la direction d’Ekaterina Anapolskaya. Le noyau en est constitué par la chorale paroissiale de l’Eglise orthodoxe Notre-Dame-du Signe (« Znamenie » en russe signifie « le Signe »), 87 Bd Exelmans Paris XVIème. Le répertoire de l’ensemble est constitué de plus de soixante pièces de musique liturgique russe bien souvent écrites par les plus illustres compositeurs russes (Tchaïkovski, Rachmaninoff, Balakirev, Tchesnokov, Gretchaninoff, …) mais aussi de musique profane : chœurs d’opéra, musique de chambre, chants populaires. Le choeur se produit régulièrement en concert (le plus souvent à Paris) dans le cadre de manifestations consacrées à la musique liturgique orthodoxe russe : concerts de Noel et de Pâques, célébration des 150 ans de la cathédrale orthodoxe russe de Paris, heures musicales de Saint-Roch… . De plus, la présence en son sein de nombreux solistes permet à l’ensemble d’assurer l’interprétation d’extraits d’opéra. C’est ainsi que l’ensemble a pu proposer récemment des soirée-concerts plus spécifiquement consacrées à l’ exécution de larges extraits (chœurs et ensembles) de certaines œuvres phares du répertoire : Rigoletto et la Traviatta de Verdi, Eugène Onéguine et La Dame de Piques de Tchaïkovski, Prince Igor de Borodine, Roussalka de Dargomijski.
EKATERINA ANAPOLSKAYA est diplômée de l’université pédagogique de Moscou-faculté de musique. Elle est également titulaire d’un master en musicologie à la Sorbonne (Paris IV) et prépare actuellement un doctorat. Ekaterina compte parmi ses professeurs : Maya Pouchkina, soliste du Bolchoï et de la troupe de l’Opéra du conservatoire Tchaïkovski de Moscou et Luciana Serra (professeur à l’Académie de la Scala de Milan) dont Ekaterina suit le master class. De 1992 à 1998, elle participe à des tournées et festivals avec l’ensemble des solistes « Slavianski Lik » en Russie comme à l’étranger. Entre 1994 et 2004, elle a interprété les rôles de Madame Larina (Eugène Onéguine – Tchaïkovski), de Yaroslavna (Prince Igor – Borodine), de Liza (La Dame de Piques – Tchaïkovski) à l’occasion de représentations et concerts. Au sein de « Slavianski Lik », Ekaterina reçoit en 1998, le prix de la « Voix d’ange de Russie ». Récemment, elle a participé à des concerts en Italie à Ancone (théâtre Del Muse – 2011 et 2012) et au festival Val d’Eure musical (2012). Ekaterina est également à la tête de l’association artistique «ADEA» qui organise des concerts de musique classique avec différents chanteurs et instrumentistes. En plus de l’organisation et de la direction artistique, elle participe à ces concerts en tant que soliste et chef du chœur russe de Paris Znamenie.
PARTICIPATION LIBRE AUX FRAIS.
Église Ste Marie des Batignolles, 77 Place du Dr Félix Lobligeois, 75017 Paris
Métro : Brochant, Pont Cardinet Bus : 31, 66, 528.
Commentaires fermés sur Chœur Znamenie, Paris XVII°
Mercredi 18 août 2021, la photographe de mode Christina Valérie Henningstad ouvrira le 7e Festival de Cinéma Russe de Niort en compagnie de l’actrice Sacha Tarantovich.
Sacha Tarantovich
Invitée du 7ème Festival de Cinéma Russe de Niort: SACHA TARANTOVICH, jeune actrice russe qui réside en France, élève du Cours Florent de 2008 à 2011, elle est connue des téléspectateurs pour sa participation dans la série populaire PLUS BELLE LA VIE, elle a joué dans plusieurs films et pièces de théâtre.
I.
CYCLE de l’acteur DANILA KOZLOVSKI
VIKING – LA NAISSANCE D’UNE NATION, Histoire, 2016 – 2H13
(Викинг)
Réalisation : Andrei KRAVTCHOUK
Le film est inspiré de la Chronique des temps passés, annales du XIIe siècle. C’est l’histoire du Prince Vladimir de Novgorod qui s’empare du pouvoir en Russie et qui convertit le pays à l’Orthodoxie.
Andreï Iourievitch Kravtchouk (Андрей Юрьевич Кравчук) est un réalisateur et scénariste russe, né le 13 avril 1962 à Léningrad en URSS. Diplômé avec mention de la Faculté de mathématiques et de mécanique de l’Université d’Etat de Léningrad. Mais ayant rencontré Alexeï German qui lui a proposé de travailler comme assistant réalisateur dans le film d’Efim Gribov “Nous allons en Amérique“. Après le tournage, Andreï Kravtchouk est entré à l’Université de cinéma et de télévision de Saint Pétersbourg dans le cours de Semiyon Aranovitch, après quoi il rentre dans le studio Lenfilm.
Il a commencé comme auteur et scénaristes de courts métrage et de documentaire , il a l’opportunité de créer une image artistique de la vie autour de lui. Lorsque, au début des années 2000, en l’honneur du 85e anniversaire de Lenfilm, a commencé la création du cycle Réalisateur: Profession et Destin, l’étudiant a filmé le film de 38 minutes «Semyon Aranovich. La dernière image. “
La biographie de Kravtchouk a commencé en 2005, lorsqu’il a présenté le long métrage “L’Italien“, qui a fait vibrer ses collègues et a été nominé pour un Oscar dans la nomination “Meilleur film étranger”. Ensuite, il réalisa “Admiral”, qui a été dans les cinq films les plus rentables du cinéma russe moderne. Ce film a remporté la deuxième place au box-office en 2008 et a reçu de nombreux de prix, dont le prestigieux Golden Eagle Award.
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Le Légendaire N° 17, 2013 – 2H45
Réalisation : Nikolaï LEBEDEV
Le 2 septembre 1972 à Montréal au cours du match de la série du siècle URSS – CANADA, l’équipe nationale d’URSS infligea avec le légendaire numéro 17 Valeri KHARLAMOV aux professionnels canadiens une défaite foudroyante.
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L’ESPION, Fiction, 2012 – 1H44
(Шпион)
Réalisation : Alekseï ANDRIANOV
En 1941 avant le début de la guerre entre l’Allemagne et l’URSS , les services allemands veulent tromper Staline au sujet de l’invasion de l’URSS . Le major Oktiabrski et le lieutenant Dorine se battent pour contrer les agents d’Hitler.
II.
CYCLE ANDREÏ KONTCHALOVSKI
d’hier et d’aujourd’hui
Metteur en scène complet, Andreï Kontchalovski est attentif à tous les aspects de ses films. Avant d’entreprendre des études de cinéma, il est dans sa prime jeunesse un pianiste émérite au Conservatoire de Moscou. Plus tard, il attache toujours une profonde importance à la musique dans ses films. Kontchalovski appartient à la génération des années 1960, la plus brillante du cinéma soviétique depuis celle des années 1920, celle qui, grâce au dégel khrouchtchévien, redonne tout son éclat au cinéma de son pays. Contrairement à d’autres cinéastes attachés à un style unique, son œuvre frappe par sa diversité…
Andreï Sergueievitch Mikhalkov, (en russe : Андрей Кончаловский), transcrit Andrei Konchalovsky à l’anglo-saxonne, du fait de sa carrière hollywoodienne), né le 20 août 1937 à Moscou, est un scénariste, réalisateur, producteur, acteur et compositeur soviétique, puis russe. Il est le fils de l’écrivain Sergueï Mikhalkov, et le frère du cinéaste Nikita Mikhalkov. Il se consacre à la musique en qualité de pianiste, sa rencontre en 1960 avec Andreï Tarkovski, avec qui il coécrit plusieurs scénarios (Le Rouleau compresseur et le violon, L’Enfance d’Ivan, Andreï Roublev), l’oriente vers le cinéma. Académicien de l’Académie nationale des arts et des sciences cinématographiques (2002), Officier de l’Ordre des arts et des lettres de France (2005), Ordre de la Légion d’honneur de France (2010). Président de la Nika Film Academy (2013).
Il fait son premier long-métrage en 1964: Le Premier Maître. Cinéaste prolifique, Kontchalovski se tourne alors vers l’adaptation de classiques russes, Tourgueniev et Tchekhov, avant de réaliser la fresque épique Sibériade qui remporte un succès d’estime ainsi que le Prix spécial du jury au Festival de Cannes 1979, rendant possible son exil aux États-Unis en 1980. Son long-métrage La Maison de fous (2002), décrivant la vie d’un asile psychiatrique en Tchétchénie, lui vaut le Grand prix du jury à la Mostra de Venise. Il obtient ensuite le Lion d’argent du meilleur réalisateur pour “Les nuits blanches du facteur” (2014), narrant la vie d’un facteur qui est le seul lien entre les habitants d’un village reculé de Russie et le monde extérieur.
Concernant sa biographie créative, Andrei Sergeievich Konchalovsky a écrit 34 scénarios, tourné 27 films, réalisé 8 représentations théâtrales sensationnelles, dont 5 productions d’opéra, publié 6 livres et plus de 100 articles journalistiques, reçu de nombreux prix, récompenses, titres.
Pendant plus de cinquante ans, Andrei Konchalovsky a travaillé avec dignité et professionnalisme dans le grand cinéma et le théâtre, restant toujours un artiste moderne qui a de grands projets créatifs.
« Aujourd’hui »
CHERS CAMARADES, Drame, 2020 – 2H01
(Дорогие товарищи !)
Réalisation : Andreï KONTCHALOVSKI
Le film se déroule dans la ville de Novotcherkassk en 1962, à la suite d’une grève les autorités font appel à l’armée pour rétablir l’ordre, plusieurs grévistes sont tués. L’héroïne du film interprétée par Youlia Vyssotskaia est adhérente au parti communiste et membre du comité local, au cours de la manifestation sa fille adolescente disparaît…Le film a reçu le prix spécial du jury de la Mostra de Venise.
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« Hier »
UN NID DE GENTILHOMMES, Drame, 1969 – 1H51
(Дворянское гнездо)
Réalisation : Andreï KONTCHALOVSKI
D’après un roman de Tourgueniev ce film évoque la vie de la noblesse russe dans les années 1840, Lavretski qui vient de séjourner en Europe, rentre en Russie où il retrouve son domaine, au cours d’une visite chez ses voisins les Kalitine il rencontre Lisa le coup de foudre est immédiat…
III.
SAINT PETERSBOURG AU CINÉMA
PITER FM, Comédie romantique, 2006 – 1H30
(Питер FM)
Réalisation : Oksana BYTCHKOVA
L’action se déroule à Saint Pétersbourg, Macha est une animatrice de radio, elle doit épouser un ancien camarade de classe. Macha perd son portable et Maxime le trouve.
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SAINT PETERSBOURG SEULEMENT PAR AMOUR, Drame, 2016 – 1H51
Le film est composé de 7 histoires tourné par des réalisatrices à Saint Pétersbourg une des plus belles villes de Russie. Chacune raconte l’amour, la solitude, le hasard et l’espoir, un cinéma sur les gens et pour les gens.
IV.
CYCLE DANSE
POLINA DANSER SA VIE, Drame, 2016 – 1H48
(Мечта Полины)
Réalisation : Valérie MULLER et Angelin PRELJOCAJ.
Polina est une danseuse classique dirigée par Bojinski un professeur exigeant. Après avoir assisté à un spectacle de danse contemporaine, elle renonce au Bolchoï pour se rendre en France à Aix en Provence pour travailler avec la Chorégraphe Liria Elsaj interprétée par Juliette Binoche.
Le film est une adaptation de la BD Polina de Bastien Vivès.
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HORS CYCLE COUP DE CŒUR
IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’EST (Chronique du village de Troubtchëvsk), Mélodrame, 2019 – 1h30
(Однажды на Востоке)
Réalisation : Larissa SADILOVA
Anna une femme ordinaire vit à Troubtchëvsk une petite ville de Russie. Chaque semaine elle se rend à Moscou pour vendre des vêtements, son voisin un chauffeur routier est son amant, ils se retrouvent à quelques kilomètres de la ville pour vivre leur amour caché. Dans une petite ville, tout est en vue. Peu importe la façon dont vous cachez les randonnées sur la gauche, les signaux d’alarme parviendront à la famille. Et ensuite, vous devez faire un choix: construire sur un pied d’égalité une alliance avec le nouveau “demi” ou obéir à l’ancien et revenir au cours de la vie habituelle. Avant un tel choix, Anna et Yegor doivent faire face.
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FIDÉLITÉ Mélodrame, 2019 – 1h22
( Верность)
Réalisation : Niguina SAÏFOULLAEVA
Lena est une gynécologue-obstétricienne talentueuse; son mari est artiste dans un théâtre d’art dramatique de province. Ils sont très proches l’un de l’autre et il y a beaucoup de tendresse entre eux, mais pas de relations sexuelles. Lena soupçonne Serioja d’avoir une relation extra-conjugale…
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CYCLE FILMS D’ANIMATION
LA BALLERINE et LE BÂTEAU Sans paroles, 1969, 15min
( Балерина и корабл )
– Réalisation : Lev ATAMANOV
Il s’agit d’un film d’animation qui raconte le fait que la beauté doit être rappelée dans toutes les conditions, même sur un bateau parmi des marins qui comprennent peu le ballet. Le dessin animé présente la musique tendre du compositeur Alfred Schnittke. Studio : Soyouzmoutfilm
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MAMAN ( Мама ) Sans paroles ; 1972, 9 min
Dessin animé de figurines d’après un scénario du poète Sergueï Mikhalkov. Le film raconte comment une maman laisse son enfant de 5-6 ans qui dort à la maison et après l’avoir embrassé va faire les courses. En attendant dans la queue à la caisse elle imagine qu’un voleur entre dans la maison et y oublie son pistolet. La maman se précipite à la maison et dans la rue foncent une voiture de pompiers et une ambulance … Quand elle entre dans l’appartement le petit garçon dort toujours. Elle s’assoit à côté de lui. Sous une forme simple et légère le film montre ce qu’est l’amour maternel et les craintes qu’éprouve une mère pour son enfant. Studio : Soyouzmoutfilm
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CROCODILE GÉNA et TCHEBOURACHKA 1969 – version française, 20 min
( Чебурашка и крокодил Гена )
Le film évoque l’histoire d’un petit animal aux grandes oreilles rondes, charmant et un peu naïf, qui a pour ami un gentil crocodile avec qui il fait face aux pièges de la vieille Dame Chapokliak. Cet animal inconnu de la science (né de l’imagination de l’écrivain Edouard Ouspenski et du réalisateur Roman KATCHANOV) est devenu le personnage le plus célèbre des films d’animation soviétiques. Studio : Soyouzmoutfilm
GRILLE des SCÉANCES
Mercredi 18 août
14 h : Films d’animation
16 h : Le nid de gentilhomme
19 h 30 : Soirée Sacha TARANTOVICH
Jeudi 19 août
14 h 30 : Le Légendaire N° 17
18 h : Espion
20 h 30: Viking
Vendredi 20 août
14 h 30 : Saint Pétersbourg
18 h : Peter FM
20 h : Soirée Danse avec
Jeudi 19 août
La Ballerine & le Bâteau
Polina
Samedi 21 août
14 h 30 : Il était une fois dans l’Est
18 h : Fidélité
20 h 30 : Chers Camarades
T
Cinéma CGR
Place de la brèche, 79000 Niort
Pass festival : 29€ Tarifs unique : 7,60€ , Films d’Animation : 2,50€ Pour les Comités d’Entreprises (CE), billets pour 4 films ( Polina, Il était une fois dans l’Est, Fidélité et Chers Camarades ) :
Informations et Réservation billeterie : 06 30 58 50 93
Association “Festival du Cinéma Russe de Niort” Renseignements et adhésion : Jean-Marc Batsch Chargé de la promotion du festival: 06 30 58 50 93
Le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris invite son publique à la première d’un nouveau film-découverte créé par le maestro Andreï Chevtchouk dans le cadre de son cycle d’auteur «Encyclopédie musicale».
Les thèmes abordés par le CRSC dans le format de ce cycle culturel et éducatif, représentent une palette de faits historiques et d’œuvres musicales qui, à leur tour, reflètent la richesse du patrimoine musical russe en France et la biographie de l’art français en Russie.
Andreï Chevtchouk est connu comme directeur artistique des festivals d’opéra, dirigeant de l’association des chorales, qui travaille depuis plus de vingt ans en Russie, France, Belgique, Allemagne et dans d’autres pays.
Les conférences musicales, les conférences-concerts, qu’il prépare, sont toujours accompagnés d’une histoire fascinante, de références historiques bien rares, de photographies d’archives et d’enregistrements vidéo précieux.
Exposition extérieure et en ligne sur le site : crsc.fr
Année croisée de la coopération interrégionale Russie—France.
Exposition photo-documentaire pour le 100e anniversaire (2020) de l’écrivain russe, d’une personnalité publique éminente Fiodor Alexandrovitch Abramov, originaire de la région d’Arkhangelsk.
Fiodor Abramov est un célèbre écrivain soviétique et russe, critique littéraire, publiciste, officier de contre-espionnage militaire, professeur de philologie et personnalité publique du XXe siècle.
Avec Vassili Choukchine, Victor Astafiev et Valentin Raspoutine, il était l’un des principaux représentants de la « prose rurale » — un mouvement significatif dans la littérature russe des années 1960–1980.
Les œuvres les plus célèbres de Fiodor Abramov sont des romans du cycle « Les Priasline » (« Frères et Sœurs », « Deux hivers et trois étés », « À la croisée des chemins », « La Maison »), où sont dépeintes toutes les épreuves endurées par les villageois pendant la Grande guerre Patriotique (1941) : les années de famine, la réception des avis de décès de soldats, les dures journées de travail.
Le credo de vie d’Abramov est « Faire lever, par tous les moyens, faire lever l’Humain dans l’homme ». Cet appel est aussi important aujourd’hui qu’il l’était à l’époque.
Le CRSC à Paris présente une exposition photo-documentaire sur les panneaux d’affichage exterieurs « La parole créatrice de l’artiste », qui raconte la vie de l’écrivain Fiodor Abramov — son enfance troublée, ses études à l’université, son service militaire, son cheminement créatif difficile et son activité publique. Mais aussi ses inquiétudes sur le sort du pays et de son village natal, sur le sort d’un simple ouvrier. Elle raconte le patrimoine et les messages moraux qu’il nous a laissés, sa position citoyenne, littéraire et de vie.
Ce récit est enrichi de citations tirées des œuvres et des discours publics de Fiodor Abramov, il est illustré avec des photographies de l’écrivain, de ses parents, de ses compatriotes et de ses amis, ainsi que de son village natal de Verkola.
La présentation de l’exposition à l’étranger ne relève pas du hasard. L’œuvre de Fiodor Abramov est connue non seulement des lecteurs russes, mais aussi des lecteurs étrangers. Ses livres ont été publiés dans de nombreux pays du monde — aux États-Unis, en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Serbie, en Chine et en France. L’écrivain lui-même a beaucoup voyagé à l’étranger.
Cette exposition, organisée par le CRSC à Paris en coopération avec l’Administration de la région d’Arkhangelsk, s’inscrit dans le cadre du programme de l’Année croisée de la coopération interrégionale Russie-France et a pour ambition de faire découvrir la contribution littéraire et autres richesses de cette belle région russe.
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Jeudi 4 février
vidéo avec Mikhaïl Veller
sur le site Web CRSC
Mikhail Iossifovitch Veller est né en 1948 en Ukraine dans un milieu médical. Jusqu’à 16 ans il change souvent d’école, en fonction des affectations de la famille, en 1969 sur un différend familial il part de Léningrad pour se rendre au Kamtchatka. En 1971 il réintégre l’université, il publie son histoire pour la première fois dans le journal du mur de la faculté “Philolog”. En 1972, il défendit à deux reprises sa thèse de fin d’étude sur le thème: “Types de composition de l’histoire soviétique russe moderne” .
De 1973 à 1986 il travaille dans différents secteurs ( ouvrir du baâtiment, guide, correspondant de presse, chasseur, pêcheur, archéologue…). De 1987 à 1990 il est chef du département de littérature russe du magazine Raduga à Tallinn. De 2006 à 2014, il a animé une émission hebdomadaire sur Radio Russie “Parlons avec Mikhail Veller” et du 18 octobre 2015 au 27 avril 2017 – l’émission de l’auteur “Think Only” à la radio ” Echo Moscou “.
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Lundi 8 février 2021 à 14h
Conférence internationale
” Le Futur et la Pandémie “
Sur ZOOM
En partenariat avec : La Mission culturelle russe au Danemark; L’Association dano-russe; La Représentation de Rossotroudnitchestvo en France
Les défis de la nouvelle décennie :
LES ÉPIDEMIES ET LES PANDÉMIES.
Les approches innovantes à la prévention et la lutte contre la propagation des virus et infections. Les impacts sociaux .
Recherchez des moyens de prévenir et de combattre la propagation de nouvelles infections.
L’événement réunira des spécialistes et des experts de premier plan, des scientifiques et des travailleurs médicaux, de grands instituts scientifiques et universités d’État en Russie, au Danemark, en France et aux États-Unis.
Le prince Antioche Dimitriévitch Cantemir, fils du souverain moldave Dimitri Cantemir, il est né en 1708 à Constantinople, considéré comme le fondateur de la poésie russe moderne. Ambassadeur de Russie à Paris de 1738 à 1744, il avait une parfaite connaissance de la langue française, il a poursuivi se travaux littéraires, et composa ses dernières satires sur le modèle d’Horace et de Boileau, et où l’inspiration des Caractères de La Bruyère se fait nettement sentir. Leurs premières édition russe ne date que de 1762. Dans ses œuvres poétiques, Cantemir utilise des vers syllabiques qui, après la «Lettre sur les règles de la poésie russe» de Lomonosov (1739), cèdent progressivement la place à la vérsification syllabo-tonique.
Le prince fait ce qu’on appellerait aujourd’hui la « diplomatie culturelle », qui est particulièrement remarquable. Sa prestance et son aménité font merveille dans les salons. Par sa formation et ses écrits, il est un « digne fils des Lumières », recherché par les philosophes, comme Voltaire avec qui il correspond. Il renforce les échanges entre savants russes et français, fait entrer son ami Maupertuis à l’Académie russe, et tente la même démarche en faveur du mathématicien Clairaut. Il fréquente également les artistes, appuyant ceux que tentent les opportunités offertes par la Russie. Mais sa santé fragile se détériore de plus en plus, malgré des cures à Plombières, et il meurt le 11 avril 1744.
Victor Erofeev est lauréat du prix Vladimir Nabokov (1992), titulaire de l’Ordre des Arts et des Lettres de France (2006) et de l’Ordre de la Légion d’honneur (2013). Il est l’auteur d’ouvrages sensationnels tels que « La Belle de Moscou », « La vie avec un idiot », « Le dernier jugement », « L’encyclopédie de l’âme russe », « La souris rose », dont beaucoup ont été traduits et publiés en dizaines des langues.
L’écrivain a passé une partie de son enfance en France, à Paris, où son père Vladimir Erofeev a travaillé dans le service diplomatique. L’écrivain a conservé une attitude très chaleureuse et personnelle envers ce pays.
À l’invitation du CRSC, Alexandre Miller de la Cerda, le Сonsul honoraire de Russie à Biarritz, a aimablement accepté de faire entendre la version française du podcast sur le diplomate russe exceptionnel. Qui plus est, Monsieur Miller de la Cerda a préparé son propre commentaire sur le podcast de l’histoire du service diplomatique russe en France d’antan.
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Mardi 17 février de 16 h à 17 h
” Séminaire méthodique … “
Natalia Soldatkina
sur le site Web CRSC
▪ Apprentissage rapide de la perception des matériaux sonores auditifs ▪ Étudier la grammaire, le vocabulaire et les études régionales basé sur des documents audios
Thème « La météo ».
Natalia Soldatkina, professeur de russe langues étrangère. Expérience professionnelle de plus de 20 ans.
Auteur de plusieurs méthodes didactiques du russe langue étrangère : ▪ grammaire appliquée, ▪ littérature russe, ▪ civilisation russe.
Travaille avec des enfants ainsi qu’avec des adolescents et adultes. Quelle que soit leur maitrise de la langue russe (А1–С2).
La géographie de carrière professionnelle : France, Suisse, Italie.
Kirill Privalov, journaliste de renom, spécialiste littéraire sur Radio Cultura et Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, est aujourd’hui une personnalité respectée dans le milieu intellectuel russe. Il est l’auteur de plusieurs livres en russe et en français dont l’essai satirique Un Soviet au pays de Tonton, publié en 1991 chez Robert Laffont – premier livre avec le nouveau drapeau russe paru en France, vendu à plus de 5 000 exemplaires. Il a vécu plus de vingt ans en France, il a été correspondant de plusieurs médias russes, mais a également collaboré avec des médias français comme Courrier du dimanche, Paris Match ou Le Monde.
Si, en 2018, l’affaire Skripal a rappelé au monde l’existence du poison comme arme mortelle, son utilisation est pourtant récurrente à travers les siècles.
La mort de Hannibal, la malédiction d’Alexandre le Grand, la vengeance de Gengis Khan, Les poisons de la “sainte famille” Borgia, le principe toxique de Talleyrand, le Novitchok aux origines ouzbèkes — ce livre est un recueil d’histoires liées aux intrigues et aux complots de pouvoir.
C’est un essai qui foisonne d’une multitude de faits historiques, d’histoires liées aux intrigues et complots politiques, est une mine d’informations qui se lit comme un roman. Aboutissement d’une longue recherche documentée. En levant le voile sur les coulisses de notre mémoire collective, ce livre vous fait découvrir les événements réels parfois très sombres à l’origine de ces bouleversements qui ont façonné notre Histoire, et vous révèle le rôle incontournable et stratégique joué par l’utilisation de poisons en tous genres, à l’origine de bouleversements majeurs qui ont façonné notre Histoire. Éditions Macha.
” Chroniques de la Volga ” de Didier Feldman est un hommage à la mémoire des soldats, du peuple soviétique, qui ont vaincu les nazis. En mai 2020, le monde a célébrer le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les Chroniques de la Volga ont le devoir de se rendre compte que c’est l’URSS qui a joué un rôle décisif dans la victoire sur le fascisme et a payé le prix le plus élevé pour la libération de l’Europe du nazisme: avec 16 millions de civils et 10 millions de soldats. Didier Feldman a souligné que «Chroniques de la Volga» est un reflet cinématographique de la guerre passée «sans images d’archives, sans pathos ni performances». Et les formes scéniques et les émotions seront véhiculées par des mots. L’auteur présente le film comme un souvenir de ses ancêtres – arrière-grands-mères et grands-pères, ainsi que d’un grand-père du côté de son père, né dans la ville de Nikolaev en Ukraine. Le titre “Chroniques de la Volga” est un manifeste nécessaire à la société moderne pour rappeler les jours tragiques de l’histoire du monde et la grande victoire sur le mal mondial sur les rives de la Volga dans l’héroïque Stalingrad. Le film est une vue d’un citoyen français sur la bataille de Stalingrad, sur son rôle et son importance dans le sort de ses proches, dans le sort de son pays et du monde entier. Le film a été tourné avec le soutien actif de l’organisation à but non lucratif de Volgograd, la Battle of Stalingrad Foundation. L’histoire de la création du film a commencé en février 2018. La Fondation de la bataille de Stalingrad a présenté l’exposition «Stalingrad dans le sort de la France» au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Paris. L’un des visiteurs de l’exposition était le parisien Didier Feldmann. Lors d’une conversation avec les dirigeants de la Fondation de la bataille de Stalingrad, il a parlé de son rêve de faire un film sur la bataille de Stalingrad.
Ce film a reçu le Grand Prix du Festival “Flamme de Volgograd” en septembre 2020
La projection du film en première était prévue en janvier à Paris au cinéma St-André-des-Arts, mais repoussée vers juin prochain à cause des restrictions contre la pandémie.
Nous vous invitons à l’avant-première du film de Didier Feldmann sur le web-site du CRSC à Paris en vous souhaitant un bon visionnage.
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Mercredi 24 février à 11 h
Rencontre avec
Sergueï et Nikita Zimov
” Le Futur de l’Antartique “
sur le site Web CRSC
Rencontre en russe et en français
Le parc du Pléistocène est une réserve naturelle au nord-est de la Yakoutie dans le cours inférieur de la rivière Kolyma, à 30 kilomètres au sud du village de Chersky, à 150 kilomètres au sud de la côte de l’océan Articque. Le créateur et responsable scientifique de la réserve est l’écologiste russe Sergueï Afanassievitch Zimov.
Une expérience est en cours dans la réserve pour recréer l’écosystème toundra-steppe mammouth du pléistocène qui existait dans de vastes zones de l’hémisphère nord lors de la dernière glaciation.
Unir les efforts pour la “préservation des écosystèmes arctiques”, mis en œuvre par notre association avec le soutien du forum civil “Trianon Dialogue” et du Centre Russe pour la Science et la Culture à Paris.
Réunion en ligne aura lieu avec les scientifiques Sergueï et Nikita Zimov, qui mettent en œuvre le projet de parc du Pléistocène sur la côte de l’océan Arctique, où la tâche grandiose de restaurer la «forêt-toundra mammouth» – un paysage naturel écologiquement équilibré.
S.A. Zimov est chercheur principal à la branche Extrême-Orient de l’Académie russe des sciences, l’un des scientifiques russes les plus cités dans le domaine des sciences de la terre. Les événements se déroulent à distance et seront accompagnés d’une traduction simultanée en deux langues (russe et français). Après une brève présentation des conférenciers principaux, les participants pourront poser des questions.
L’objectif du projet est de faire découvrir l’Arctique et de vous familiariser avec des projets environnementaux et scientifiques uniques mis en œuvre dans cette région par des organisations à but non lucratif russes. Les participants pourront obtenir des informations de première main sur les défis auxquels sont confrontés les habitants de l’Arctique russe, y compris ceux liés au changement climatique, ainsi que sur les efforts déployés par l’État et la société civile.
Présentation d’un nouveau livre Patrimoine de M.K.Tenicheva.
” Philanthrope russe Princesse Maria Tenicheva “
Maria Klavdievna Tenisheva par I. Répine (1896)
La princesse Maria Klavdievna Tenisheva, née en 1858 Saint Petersbourg décédée à Paris en 1928 (née Pyatkovskaya ), noble , figure publique, artiste travaillant l’émail , professeur, philanthrope et collectionneur. Fondatrice d’un studio d’art à Saint Petersbourg , d’une école de dessin et d’ un musée sur l’Antiquité russe à Smolensk, d’une école d’artisanat à Bejiitsa, ainsi que d’ateliers d’art et d’industrie sur son propre domaine de Talachkino.
Elle épousa Rafail Nikolaevich Nikolaev en 1876, le mariage battant de l’aile Maria Klavdievna avec sa petite fille partit pour Paris pour étudier le chant elle était mezzo soprano, elle y rencontre I. Tourguenev, K. Makovsky et A. Rubinstein. De retour en Russie elle s’installe à Talashkino et fonde sur les conseils d’Ilya Repin, un atelier d’atelier, où les étudiants étaient préparés à être admis à l’Académie des Arts. La princesse a également cofondé le magazine “Le Monde de l’Art”, parrainant des expositions du monde de l’art. En parallèle, elle a commencé à collectionner des peintures, elle a ensuite transféré de nombreuses peintures au Musée russe. En 1893, elle acquiert un domaine à Talashkino et en fait un centre culturel, non inférieur aux ateliers d’Abramtsevo. Repin, Bakst, Vroubel, Serov et d’autres artistes célèbres sont venus ici. Elle crée également une école pour enfants de paysans. A Moscou elle rencontre le prince le prince Viacheslav Nicolaïevitch Tenishev, un grand industriel russe, Maria l’épousa en 1892.
Elle eut un grand succès en travaillant l’émail qu’elle remit au goût du jour, sa véritable passion était les antiquités russes qu’elle collectionnait, exposée à Paris. Elle fit en 1911 don de sa collection qui est devenue la base du Musée de l’antiquité russe à Smolensk. A Talashkino elle développe le concept de «domaine idéologique», c’est-à-dire un centre de lumières, de renaissance de l’art populaire traditionnel et, en même temps, de développement de l’agriculture, elle ouvre une école d’agriculture unique à l’époque, rassemblant d’excellents professeurs et une riche bibliothèque. L’utilisation des réalisations les plus avancées de la science agricole a permis à l’école de former des agriculteurs très efficaces, stimulée par la réforme de Stolypine.En 1903 so époux décéde et bientôt toutes ses créations bien-aimées périrent. Après la révolution, la vie dans «l’Athènes russe», comme on l’appelait Talashkino, a cessé. Les pommes de terre étaient stockées dans l’église construite par la princesse et peinte par Rœrich, la tombe de Tenishev a été détruite, les ateliers ont été fermés.
En 1919 en raison des évènement révolutionnaires elle quitte la Russie pour Paris. Maria Tenisheva organise avec Serge Diaguilev une exposition d’objets d’art décoratif et appliqué de sa collection Paris était submergé par la mode des motifs russes. Lors de la première guerre mondiale, la princesse a vu la trahison des élites en Russie, elle s’est fermement prononcée sur les positions du peuple, même lorsque ce n’était pas à la mode et provoquait le ridicule de certaines personnes arrogantes. Parmi les nombreux artistes avec lesquels M.K.Tenisheva est entré en contact, il y avait Vrubel et Rœrich qui étaient très proches et particulièrement agréables.
Les auteurs :
René Guerra, célèbre professeur des études slaves, collectionneur et conservateur du patrimoine culturel russe à l’étranger;
Irina Alekséevna Kenia, Doctorat en droit, Maître de la conférence de la filiale de l’Académie russe de l’économie nationale et du service public à Briansk, Président de l’administration de la Fondation caritative frères Moguilevtsev.
1er Forum franco-russe sur l’intelligence artificielle
en visioconférence
Dans le cadre de l’événement, il est prévu de discuter l’application des technologies utilisant l’intelligence artificielle dans des domaines suivants: Santé, Environnement, Industrie, Transports, Energie.
Les représentants des milieux d’affaires français et russes, des organisations scientifiques, des instituts du développement et des autorités exécutives chargées de ce sujet, ainsi que des représentants de l’Alliance pour le développement de l’intelligence artificielle des deux pays sont invités à participer au Forum.
Le Forum est organisé à l’initiative de la Mission commerciale de Russie en France avec le soutien du Ministère russe du Développement économique , sous la tuttelle de la plateforme franco-russe des sociétés civiles «Dialogue de Trianon» et en partenariat avec le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris.
Langues de travail: russe et français.
Pour participer au Forum l’inscription préalable est obligatoire:
Février 2021 marque le 148e anniversaire de la naissance de l’artiste russe de génie — Féodor Chaliapine.
Issu d’une famille paysanne, grâce à son talent, sa persévérance et le soutien des entrepreneurs du théâtre russe (Lentovsky, Mamontov, Diaghilev), le plus grand basse d’opéra russe, Féodor Chaliapine brilla dans des théâtres les plus prestigieux du monde — le Bolchoï, Mariinsky, La Scala, L’Opéra Garnier, le Metropolitan Opera et autres. Il incarna sur scène des personnages tels qu’Ivan Susanin et Méphistophélès, Boris Godunov et Dosifei, Don Quichotte et Don Basilio, Konchak et Galitsky, Ivan le Terrible et Varlaam, qui sont à jamais restés dans l’histoire de l’opéra mondial.
Une histoire de longue date relie Féodor Chaliapine à l’art français et à la France. Maestro Andreï Chevtchouk découvrira cette histoire passionnante, à commencer par la première visite du jeune artiste à Paris qui l’a tellement impressionné, sa participation aux célèbres Ballets russes de Diaghilev et, bien sûr, la période d’émigration de 1922 jusqu’à la mort du célèbre chanteur.
Pour reproduire les événements de la fin du XIXe et de la première moitié du XXe siècle, les émotions des participants de ces événements, les souvenirs de Féodor Chaliapine lui-même ainsi que les témoignages de ses amis et contemporains nous serviront de base.
Comment il a été possible il y a plus de 30 ans, malgré toutes les difficultés, de faire accorder la rapatriation de France en Russie des cendres du grand chanteur? Cette histoire sera dévoilée par Olga Semenova, fille de l’écrivain ruse Julian Semenov, qui fut le principal initiateur de ce projet.
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CALENDRIER du PROGRAMME COMPLET
Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris
Conférence commémorative-historique “Mémoire de guerre – pour la paix”.
Des historiens français et russes, des militants des associations mémorielles sont invités à y prendre la parole.
En l’honneur du 75e anniversaire de la Grande Victoire une nouvelle exposition interactive met en lumière l’expérience des Juifs — vétérans de l’Armée rouge et leur contribution à la défaite de l’Allemagne nazie.
Le projet est élaboré par la Fondation « Blavatnik Archive » (New-York Etats-Unis) et l’Agence Rossotrudnichestvo avec le soutien de mécènes à l’occasion du 75ème anniversaire de la Grande Victoire sur le fascisme. La Fondation « Blavatnik Archive » est une organisation à but non lucratif fondée en 2005 par L.Blavatnik, philanthrope et industriel américano-britannique.
Des histoires personnelles inoubliables d’anciens combattants sont présentées dans des entretiens vidéo, des photographies, des lettres et des journaux intimes issus de la collection des « Archives Blavatnik ».
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Mardi 3 novembre 2020 à 18 h (GMT+2:00) Paris
Histoire de la recherche des planétes lointaines
& la COURSE LUNAIRE
Mikhaïl Marov, de l’Académie Russe des Sciences
Thierry Montmerlet, chercheur à l’Institut d’Astrophysique de paris
Interviewé par Nicolas Pillet, chef de projet « Kosmonavtika.com ».
Le CRSC poursuit les rencontres avec les interlocuteurs les plus compétents : cosmonautes, académiciens, scientifiques, chefs d’entreprises et directeurs d’instituts. Ainsi, les participants aux rencontres du CRSC découvriront toutes les actualités de la recherche des planètes éloignées et proches de « première main ».
Mikhail Marov est chef de département à l’Institut MV Keldish de mathématiques appliquées, Académie soviétique des sciences, Moscou, professeur de physique planétaire à l’Université d’État de Moscou, et a été l’une des principales figures de l’exploration de Vénus avec la série d’interplanétaires Venera vaisseau spatial.
Le scientifique de renommée mondiale joue un rôle de premier plan dans le développement et la mise en œuvre du programme à long terme de recherches spatiales en URSS, dans l’étude de l’espace extra-atmosphérique, de la Lune et des planètes du système solaire.
Avec son implication directe, les premières études sur Vénus et Mars ont été réalisées. Mikhaïl Marov est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de la recherche spatiale russe.
Les participants à la réunion discuteront des problèmes du patrimoine spatial et technologique russe et mondial avec Anna Sidorenko, chef d’Unité Unité des traités pour la protection du patrimoine culturel, l’un des auteurs de l’Initiative thématique de l’UNESCO « L’Astronomie et le patrimoine mondial ».
Thierry Montmerle est astorphysicien français, ancien secrétaire général de l’Union astronomique inbternationale (2012-2015).
Invité par le CRSC Nicolas Pillet, chef du projet Kosmonavtika.com, membre de la Commission Astronautique et Techniques Spatiales de la SAF, responsable du projet web Kosmonavtika.com, dédié à l’histoire et à l’exploration spatiale contemporaine. Il sera l’intervieweur et le modérateur de cette rencontre.
Hélène Sédakoff-Boulgakov est la petite-nièce de Yvan Boulgakov, l’un des trois frères et deux sœurs Boulgakov. On parle généralement moins de ce lien de parenté de l’écrivain, que de Nikolaï Boulgakov, bactériologue russe bien connu et prometteur qui secondera le professeur Félix d’Hérelle et fondera le premier Laboratoire de bactériologie privé à Paris en 1922 en travaillant ensemble à l’Institut Pasteur à Paris, où Nikolaï recevra une reconnaissance scientifique.
Selon Hélène Sédakoff-Boulgakov, son grand-père Yvan Boulgakov était un musicien célèbre. Il a créé son propre orchestre de balalaïkas sur des musiques populaires mais elle ignore son parcours et cheminement en France et dans le monde.
Parmi les documents d’archives datant de la première moitié du siècle dernier fièrement présentes aux invités par la descendante des Boulgakovs figure un sur sa participation à un groupe cosaques à Paris en 1962, la pochette de disque lui étant transmise faisant foi.
Hélène Sédakoff-Boulgakov a volontiers partagé ses souvenirs d’enfance sur son grand père et surtout sur Nikolaï Boulgakov chez lequel, petite, elle a vécu une période.
Tous ces documents ont été mentionnés lors de plusieurs téléconférences avec des amateurs russes de l’œuvre de Boulgakov, en se prêtant à diverses questions sur lesquelles elle pouvait répondre, qui ont été organisées le même jour par le CRSC.
Depuis 25 ans, elle s’est engagée dans ses propres recherches sur la famille Boulgakov et notamment sur la vie et l’œuvre de Mikhaïl Afanassiévitch. Elle donne des conférences qui lui ont été demandées, a participé à des émissions de radios pour faire connaitre les poètes russes, et ce sur demande du Club des poètes sur Marseille de sa connaissance /25 émissions/.
Elle a coécrit en collaboration avec une réalisatrice un pitch de film cinématographique en sa possession en recherche d’un producteur qu’elle souhaiterait russe pour le réaliser.
Hélène Sédakoff-Boulgakov a fréquenté de nombreuses conférences de presse littéraires étant un ancien membre de l’association internationale des belles lettres. Les auditeurs écoutent avec intérêt ses récits sur les spectacles de Boulgakov mis en scène qui jouissent d’un très grand succès auprès du public français (Paris, Avignon, Marseille etc.) et dont les œuvres sont bien connues ici.
Un hommage appuyé à feue sa mère décédée en 2000, Irène Boulgakov, qui contribua à faire entrer Boulgakov dans la Bibliothèque de la Pleïade, au même titre que tous les grands auteurs français avec acharnement et pugnacité.
A cette réunion avec la descendante des Boulgakovs, les participants ont convenu de poursuivre leurs échanges et faire mieux connaissance par la suite, ont présenté de nombreux projets prometteurs, en plus de l’aspect littéraire et historique, couvrir des faits peu connus relatifs au patrimoine musical russe en France.
Une attention particulière sera accordée au thème de « l’Exode russe » de 1920, qui a bouleversé la vie des deux frères, celles de Nikolaï et d’Yvan Boulgakov, sans oublier le sort des Russes arrivés en Corse par bateaux. Parmi des conférences de Hélène Sedakoff-Boulgakov figure cet épisode tiré des recherches publiées en France.
Le célèbre sculpteur Vladimir Sourovtsev mettra en lumière l’histoire du Corps expéditionnaire russe en France.
La réunion en ligne aura lieu le jour de l’Armistice de Compiègne (1918), accord conclu entre l’Entente et l’Allemagne pour mettre fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale.
Vladimir Sourovtsev est né en 1951 à Moscou, diplômé en 1977 de l’Académie des Beaux Arts de Moscou, il expose en Russie et à l’étranger, membre de l’Union des artistes de la Fédération de Russie depuis 1989. L’œuvre la plus célèbre de Vladimir Surovtseva et le bas-relief en bronze “Valkyrie” situé sur les rives de l’Elbe à Strehl (Saxe). En 1998 un buste de Pierre I est posé à Bruxelles. En août 2000, un buste de Pierre I est installé dans le Musée naval de Saint-Pétersbourg et en Septembre, un autre est posé à Hambourg, ville jumelle de Saint-Pétersbourg.
En 2000, le sculpteur Vladimir Surovtsev devient lauréat du Service fédéral des frontières de la Russie, “La frontière couronne d’or”, pour une sculpture dédiée à Anna Akhmatova, et obtient un diplôme de l’UNESCO (Paris).
Le monument de Vladimir Sourovtsev a été l’un des premiers mémoriaux russes dédiés à la « Grande Guerre », comme on l’appelle en France. Il est installé
non loin du pont Alexandre III et du Grand Palais, place du Canada sur le Cour de la Reine, il a été inauguré, en présence du premier ministre russe V. Poutine et de M. Fillon. Cette sculpture commémorative aux soldats du corps expéditionnaire russe qui combattit aux côtés de la France pendant la Première Guerre mondiale le 21 juin. Afin de mettre en lumière l’histoire du Corps expéditionnaire russe (CER) en France (1916–1918).
Le retour sur le thème du CER en France et celui de la Première Guerre mondiale a donné lieu à une compréhension plus juste de toute l’histoire complexe du début du XXe siècle et du rôle de la Russie dans la politique mondiale.
L’installation de l’œuvre sculpturale de Vladimir Sourovtsev a été soutenue par des autorités russes et françaises, elle a été accueillie avec un respect particulier par l’émigration russe et a également trouvé un large écho dans les médias.
Aujourd’hui, de nombreux événements commémoratifs liés à l’histoire russe se déroulent auprès de ce monument.
Le mémorial a éveillé chez de nombreuses personnes en Russie et en France un intérêt pour l’étude de leur histoire familiale. Par ailleurs, le grand-père du sculpteur, Vassili Sourovtsev, a participé à l’offensive Broussilov.
Pour son travail sur ce monument, le sculpteur a été récompensé d’un ordre français. Vladimir Sourovtsev a créé ce monument en collaboration avec son fils Danila. L’auteur estime que la Russie et la France doivent encourager la nouvelle jeune génération patriotique à étudier et à préserver leur passé. Pour cela, la transmission des valeurs et le soutien des figures culturelles sont importants. À travers leur exemple, un grand nombre de personnes façonnent leurs points de vue sur les leçons de l’histoire, sur le rôle et l’image de notre pays en Europe et dans le monde.
La rencontre aura lieu en ligne et sera disponible sur le site web et les pages des réseaux sociaux du CRSC à Paris.
RCSC INVITE DES ÉCOLES RUSSE EN FRANCE
PARLEZ DE VOUS AU SEIN DU FORUM ÉDUCATIF
Le 12 novembre, le Centre russe pour la science et la culture à Paris accueillera le deuxième Forum des écoles russes en France.
Le premier de ces rendez-vous a été organisé au RCSC parisien en face-à-face en octobre 2019 avec la participation de près de 30 écoles, KSORS en France et le responsable du département profil Rossotrudnichestvo.
Lors du nouveau forum, la participation du Président du KSORS en France et de sa Commission respective, ainsi que d’un haut représentant de Rossotrudnichestvo, est également attendue. La possibilité d’une diffusion en direct sur la chaîne d’une des agences de presse russes est à l’étude.
La conférence en ligne vise à réunir plus de 320 écoles de formation continue russes opérant en France aujourd’hui et à collecter des informations générales à leur sujet pour une analyse plus approfondie.
Aujourd’hui, le CRSC a besoin d’informations objectives et complètes sur l’état actuel de l’éducation russe dans le pays hôte et invite toutes les écoles à répondre activement à l’invitation au forum.
Nous devrons évaluer les besoins et opportunités existants en matière d’éducation, identifier des orientations prometteuses pour le développement de l’enseignement scolaire en russe dans l’ensemble de la France.
Nous sommes impatients d’entendre de votre part des histoires et des présentations sur l’expérience d’écoles de premier plan avec de nombreuses années d’expérience dans l’enseignement, une connaissance du leadership et des caractéristiques d’écoles qui nous sont encore moins connues, créées par des compatriotes dans différentes régions de France.
Nous espérons organiser une conversation intéressée et équilibrée entre professionnels et spécialistes, tournée vers l’avenir.
Sur la base des informations reçues du forum, le CRSC préparera ses recommandations pour les activités futures de Rossotrudnichestvo en vue de soutenir l’éducation russe en France et dans d’autres pays.
Veuillez joindre au formulaire de candidature un questionnaire statistique rempli à votre demande. Il comprend des questions sur la composition des étudiants, l’intérêt pour la transition ou l’application partielle du programme et des normes éducatives russes, la présence et le nombre d’étudiants prêts à subir une certification intermédiaire et finale, le besoin d’assistance pour renforcer la base méthodologique ou didactique.
Par ailleurs, le RCSC prévoit d’engager une conversation sur la préparation de nos écoles dans différentes régions de France à contribuer au développement ou à l’ouverture de nouvelles sections russes dans les lycées internationaux français, ainsi qu’à discuter de l’expérience française de l’organisation d’écoles internationales privées internationales.
Vous pouvez confirmer votre participation en suivant le lien sur le site du RCSC Paris.
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Une semaine de
Saisons du théâtre de Saint-Pétersbourg.
En ligne.
En russe et en anglais.
Samedi 14 novembre à 12 h
Conférence internationale en ligne sur des problèmes de gestion du théâtre et des festivals dans des conditions actuelles.
Lundi 16 novembre à 13 h
Master class en discours sur scène. Professeur Oleg Veledinsky, Institut d’État Russe des Arts de la Scène (RGISI).
18 h
Rencontre avec l’équipe de spectacle « Le mariage ». Théâtre National de Drama de Russie — Théâtre Alexandrinski.
20 h
« Le mariage » 12+.
Théâtre National de Drama de Russie — Théâtre Alexandrinski
Spectacle de Valery Fokin.
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Mardi 17 novembre à 12 h
Master class « Le plastique comme clé de rôle ».
Professeur Anna Beligh, Institut d’État russe des arts de la scène.
18 h
Réunion avec l’équipe du spectacle « Gros argent ».
Théâtre de Comédie Académique d’État N.P.Akimov.
Le 100e anniversaire de « l’Exode » de la Crimée de l’Armée russe à l’issue de la guerre civile fratricide.
Exposition historique et documentaire « Les cosaques pendant la guerre civile (1917–1922). L’Exode »
Comité synodal de coopération avec les cosaques de l’église orthodoxe russe.
Archives d’état russe d’histoire sociale et politique .
Maison des russes à l’étranger Alexandre Soljenitsyne.
Musée des cosaques du Don de Novotcherkassk.
En russe et en français.
Une exposition consacrée à l’histoire des cosaques pendant la guerre civile sera présentée sur la plateforme web du CRSC à Paris à l’occasion du 100e anniversaire de l’évacuation de l’Armée russe de la Crimée
Le 16 novembre, à l’occasion du 100e anniversaire de l’évacuation des troupes de l’Armée russe du général Piotr Wrangel et de la population civile de la Crimée, le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris présentera une nouvelle exposition historique et documentaire « Les cosaques pendant la guerre civile (1917–1922). L’Exode ».
La date n’a pas été choisie au hasard. Le départ d’importants contingents de Sébastopol, d’Eupatoria et de Feodossiia (Théodosie) a eu lieu les 14 et 15 novembre 1920. Les derniers, plus de 40 000 personnes, ont quitté Kertch le matin du 16 novembre.
Les événements de la Révolution russe de 1917–1922, constituant un point tournant dans l’histoire de la Russie au XXe siècle, ont bouleversé la vie de toutes les couches de sa population. Il existe un grand nombre de travaux qui décrivent le destin tragique de la paysannerie, de l’intelligentsia et du clergé russes.
En repensant à cette époque, il est nécessaire d’accorder une attention particulière aux cosaques, qui se sont retrouvés au milieu de la confrontation militaire et sociopolitique de ces années. Don, Kouban, Terek, Sibérie, Extrême-Orient sont devenus les épicentres de la guerre civile, où passaient les premières lignes de ses fronts. En 1920–1922, les adversaires des bolcheviks sont vaincus. Au printemps 1920, les Forces Armées du Sud de la Russie, sous le commandement d’Anton Dénikine, se replient en Crimée. En mai 1920, les troupes d’Alexandre Doutov quittent le Semiretchie pour la Chine. Après les batailles acharnées des 13 et 16 novembre 1920, les unités de l’Armée russe dirigées par Piotr Wrangel sont évacuées de la Crimée vers la Turquie. En octobre 1922, la guerre civile en Russie se termine par l’évacuation des troupes blanches de Vladivostok.
L’Exode à l’étranger de millions de ceux qui n’ont pas accepté la victoire des bolcheviks dans la guerre civile est devenu l’une des conséquences les plus tragiques des événements révolutionnaires. Les cosaques formaient un groupe assez important et très uni de l’émigration blanche. Dans les années 1920–1930, plusieurs associations des cosaques de la diaspora russe voient le jour, parmi lesquelles figurent le Conseil commun du Don, du Kouban et du Terek, l’Union générale agricole des cosaques, l’Union de la renaissance cosaque, l’Union des cosaques de l’Est, l’Union des cosaques à Shanghai et bien d’autres.
Réalisant les actions de représentation politique des cosaques au niveau international, leurs militants ont tout mis en œuvre pour faciliter l’emploi des cosaques et leur intégration dans les pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique, leur fournir une assistance matérielle et mettre en place des activités culturelles et éducatives.
Prenant une part active aux affaires publiques de la diaspora russe, les associations cosaques ont cherché à trouver sa place au cœur du processus politique, dans l’espoir de revenir rapidement au pouvoir après la chute des bolcheviks. Dans le même temps, une partie importante des émigrants ont désiré la réconciliation et l’amnistie, pour pouvoir rentrer chez eux et être auprès de leur famille et de leurs proches.
L’exposition présentera les documents et les photographies d’archives et de musées fédéraux et régionaux, consacrés à l’Exode des cosaques à l’étranger et à la formation de l’émigration cosaque dans les années 1920. Elle abordera également certains événements des années 1930, qui étaient d’une grande importance pour les cosaques, tels que la création de colonies cosaques au Paraguay et d’autres.
L’exposition a été conçue et organisée par le Comité synodal pour l’interaction avec les cosaques de l’Église orthodoxe russe, les Archives nationales russes d’histoire sociale et politique, la Maison des Russes à l’étranger Alexandre Soljénitsyne et le Musée des cosaques du Don de Novotcherkassk.
L’exposition sera présentée sur la plateforme web du CRSC à Paris, en russe et en anglais, et sera ouverte jusqu’au 16 décembre 2020.
Maestro Andreï Chevtchouk est né à Saint-Pétersbourg en 1970. Après une solide formation de chef d’orchestre et de chef de chœur, Andreï Chevtchouk exerce ses fonctions en Russie, en Allemagne, en Belgique, puis en France où il réside actuellement.
Si la direction d’orchestre symphonique reste sa principale vocation, tous types de formations lui offrent l’occasion de livrer un art accompli de chef d’orchestre.
Réside à Lyon, il est actuellement directeur musical du grand chœur classique lyonnais la Schola Witkovski, du festival Opéra et Châteaux de la Drôme, du Festival Opéra des Champs en Charente et du chœur Crescendo d’Amiens.
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Julian Semenov-Braidi est né en 1995 dans une famille d’artistes: son grand-père, l’écrivain Julian Semyonov, et son arrière-arrière-grand-père, le peintre Pyotr Konchalovsky. La musique a pris la place principale dans la vie de Julian dans la petite enfance: à l’âge de six ans, il est entré dans une école de musique au piano, à sept ans il est devenu soliste dans le célèbre chœur français “Little Singers of the Holy Cross”.
Diplômé avec mention du Conservatoire Régional de Boulogne-Billancourt en France et devenu le meilleur diplômé de 2019 dans la classe de piano de l’Ecole Supérieure de Musique de Genève (HEI) en Suisse, Julian a été unanimement accepté par le jury pour le programme de master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (classe de piano, soliste) ) où il étudie en ce moment. Lauréat du concours de pianistes “Résonances” à Paris.
Nikolaï Maksimovitch TsiskaridzéНиколай Максимович Цискаридзе danseur russe dorigine géorgienne né à Tbilissi le 31 décembre 1973. Il est certainement l’un des danseurs de ballet les plus brillants, ancien soliste du théâtre Bolchoï, recteur de l’Académie de ballet russe. Il se dit «géorgien avec de petits rajouts», puisque la grand-mère de son père biologique était française, actrice de profession. il a été élevé dans une famille internationale, sa mère est géorgienne, son beau-père est arménien, sa nounou est ukrainienne, il parle les trois langues.
Sa mère voulait que son fils reçoive la meilleure éducation et a laissé une vie prospère à Tbilissi (elle était ingénieur dans une centrale électrique) afin que le garçon puisse étudier à l’école chorégraphique de Moscou, il rentre en 1987, à l’école chorégraphique académique de Moscou, dont il est diplômé dans la classe du professeur Petr Pestov.
Le 26 août 1992, il est accepté dans la troupe du théâtre Bolchoï. Depuis 1995, il est le premier danseur du théâtre Bolchoï. Il a préparé ses pièces au Théâtre du Bolchoï avec G.S. Ulanova et M.T. Semyonova, N.R. Simachev et N.B. Fadeechev.
En 1996, il est diplômé de l’Institut chorégraphique d’État de Moscou avec un diplôme de professeur adjoint. En 2014, il a obtenu une maîtrise en jurisprudence de l’Université de droit de l’État de Moscou du nom d’O.E. Kutafina (Académie de droit de l’État de Moscou).
Depuis 2004, il est l’hôte permanent de la chaîne de télévision Kultura (programme : Chef d’œuvres du théâtre musical du monde ). Depuis 2005, il a travaillé comme professeur répétiteur pour le théâtre Bolchoï et a également enseigné des cours de perfectionnement.
Nikolai Tsiskaridze dans le casse-noisette
Le 28 octobre 2013, il a été nommé recteur par intérim de l’Académie de ballet russe nommé Vaganova à Saint-Pétersbourg. Professeur du Département des méthodes d’enseignement de la danse classique et duo-classique. Le 29 octobre 2014, par décision de l’Assemblée générale (Conférence) du personnel de l’Académie, il a été élu recteur de l’Académie de ballet russe Vaganova à Saint-Pétersbourg.
Depuis 2017, membre de la Chambre de Saint-Pétersbourg. De renommée internationale, Nikolai Tsiskaridze a reçu de nombreux prix d’État, lauréat de plusieurs prix prestigieux, détenteur de commandes russes et étrangères. Ce danseur exceptionnelle porte fièrement le titre d’artiste populaire de Russie et de la République d’Ossétie du Nord.
Le mouvement « Bénévoles de la Victoire » organise un quiz historique international « Au-delà des limites » consacré aux événements de la Seconde Guerre mondiale et au procès de Nuremberg. Il s’agit d’un jeu de quête et d’exploration en ligne traitant de faits historiques et basé sur les documents d’archives et des souvenirs réels d’anciens combattants.
A noter que les joueurs auront le choix entre quatre langues disponibles : le français, l’espagnol, le russe, l’anglais.
Selon le scénario du jeu, les participants seront amenés à agir en tant que membres de la communauté journalistique. Pour éviter une catastrophe informatique, ils devront résoudre des défis historiques, mathématiques et logiques, visiter en ligne des musées dans différentes parties du monde, entendre des témoignages d’événements historiques recueillis aux quatre coins de la Terre, et parcourir les documents d’archives authentiques du procès de Nuremberg.
Les vainqueurs de ce quiz seront récompensés par un prix de grande valeur, un voyage pour découvrir une des villes de la Russie !
Pour y participer, veuillez-vous inscrire sur le site VictoryGame.org.
Rencontre en ligne avec le comte Pierre Cheremetiev
40 ans à la tête du Conservatoire russe. S.V. Rachmaninov à Paris.
Avec la participation d’organisations créées en Russie par P.P. Sheremetev.
En russe et en français.
1923 Création du Conservatoire Russe de Paris, (issu de la création de la Société Musicale Impériale Russe à Saint-Pétersbourg pour contribuer au rayonnement de l’art musical et théâtral russe en 1889 et la création des Conservatoires de Saint-Pétersbourg et de Moscou de 1862/1866) par un groupe d’anciens professeurs des conservatoires impériaux de Russie. Parmi les fondateurs, nous pouvons citer : Tchrepine premier Directeur, Chaliapine, Glazounov, Gretchaninoff, Rachmaninoff premier Président d’Honneur du Conservatoire.
Depuis 1932 Horowitz, Milstein, Piagorsky, Borovsky … ont contribué au rayonnement du Conservatoire en y donnant des concerts.
Depuis 1923, les générations suivantes de musiciens russes, leurs descendants ou nouveaux émigrés, ont repris le flambeau pour maintenir les traditions de la culture musicale russe et les spécificités de son enseignement.
Le Conservatoire, par ses différents cours individuels ou collectifs, offre aux élèves une qualité de formation, comme nulle autre école artistique : musique, mais aussi Histoire de la musique, langue russe, danse, écriture, formation musicale …
Présidée par la Comte Pierre Cheremetieff, la Société Musicale Russe en France est reconnue d’utilité publique en 1983. Elle ne reçoit aucune subvention de la Ville de Paris.
Pierre Cheremetieff, dont la lignée remonte à Riourik, son ancêtre, le seigneur Cheremetiev, a décidé il y a 400 ans, avec le patriarche Philarète, de mettre sur le trône le premier Romanov. Un autre Cheremetiev, vaillant gouverneur, arrière-cousin de Pierre le Grand, a libéré l’Europe et la Russie de Charles XII de Suède.
La France exsangue mais auréolée de sa victoire de 14-18, première grande hécatombe mondiale et mondialiste, va accueillir et bénéficier de la diaspora russe blanche, fuyant la révolution qui trouve une grande part de ses racines et de son idéologie dans la révolution permanente française qui a commencé en 1789.
Étrange conjonction entre des contraires, que représente l’assimilation des russes blancs avec la république française. Des russes blancs dont certains, comme le comte Pierre Cheremetieff préservent en France le dépôt des traditions de la Russie tsariste. Il est diplômé avec mention de l’Ecole Supérieure d’Architecture. Selon ses plans, des bâtiments ont été construits à Paris, les capitales des Émirats arabes unis et d’Arabie saoudite.
Plus récemment, pour son anniversaire célébré à Paris. Le CRSC a transmis ses félicitations et a souhaité au recteur permanent du Conservatoire de longues années et une énergie inépuisable pour poursuivre des projets fructueux.
Le héros de la future rencontre est bien connu en Russie et en France comme président de la Société musicale russe à Paris, fondateur et président de longue date du Conseil international des compatriotes russes à l’étranger.
Le comte fait beaucoup d’efforts pour renforcer les liens culturels entre la Russie et la France, le fait-il avec désintéressement, sans aucun bénéfice commercial ou personnel.
Pierre Cheremetev, est membre du Comité d’honneur du Centre pour la langue et la culture russes, il soutient activement les écrivains russophones.
Il est le fondateur et président des centres Cheremetev à Ijevsk, Nijny Novgorod, Tomsk et Yaroslavl. À Ivanovo, en plus du centre Cheremetev, le corps de cadets Ivanovo-Voznesensk, à l’école secondaire d’Ivanovo n ° 43. porte le nom “Maréchal comte Chremetev“
Il déclare lui-même, avoir hérité son amour de l’art, de son arrière-arrière-grand-mère l’actrice Praskovya Ivanovna Jemtchugova, .
Le premier rendez-vous en ligne était consacré au 75e anniversaire du retour des pilotes vainqueurs français sur le sol natal (septembre 1945) le 15 Octobre.
Lors de la téléconférence, le public a rencontré les pilotes et les mécaniciens russes de l’escadron légendaire, les vétérans du régiment d’aviation « Normandie-Niémen » et leurs enfants.
Dès l’invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941, le général de Gaulle envisage d’envoyer des soldats français combattre sur le front de l’est. Quinze mois plus tard, en septembre 1942, une troisième unité de chasse des Forces aériennes françaises libres (après la formation un an plus tôt des groupes Alsace et Île de France) voit le jour : le Groupe de chasse n° 3 Normandie. Constitué à Damas, sous les ordres du commandant Pouoliquen et du commandant Tulasne, le groupe est rapidement informé qu’il a été choisi pour marquer la présence de la France auprès des Soviétiques et aller combattre sur le Front de l’Est. Un total de 62 volontaires, qui ont comptabilisé 5240 missions, 273 victoires officielles revendiquées plus 37 probables et 47 avions endommagés. Sur les 97 pilotes ayant participé aux campagnes russes, 42 ont trouvé la mort où ont disparu, sept ont été blessés et quatre prisonniers.
Après avoir reçu le titre de « Héros de l’Union Soviétique » par Staline, les pilotes et mécaniciens retournent en France le 20 juin 1945. Ils atterrissent triomphalement le 20 juin 1945 sur les pistes du Bourget.
Rencontre en vidéo : Peintre Nikolaï Dronnikov, chroniqueur de l’émigration russe
▪ Vladimir Achkenazy▪ Konstantin Danzas▪ Alexandre Galitch
▪ Serge Lifar▪ Iouri Liuobimiv▪ Tatiana Loguinova
▪ Boulat Okoudjava▪ Oscar Rabin▪ Sviatoslav Richter
▪ Mstislav Rostropovitch▪ Oleg Tabakov▪ Andreï Tarkovski▪ Vladimir Vyssotski
En russe et en français.
Né dans la région de Toula dans la période d’avant-guerre, Nikolaï Dronnikov suit ses études et obtient le diplôme à l’Institut d’État académique des Beaux-Arts Vassili Sourikov à Moscou.
« Sans retour », depuis 1972, il vit en France déjà près de cinquante ans, mais reste un Russe, comme s’il n’avait jamais quitté la Russie.
Nikolaï Dronnikov est une personnalité polyvalente. Il est sculpteur, éditeur de livres et graphiste. En outre, il travaille constamment sur ses peintures, participe à des expositions et écrit des mémoires.
Par principe, l’artiste n’a jamais adhéré à des syndicats créatifs, expliquant son choix par le fait qu’il était un ermite de l’art, tout comme ses vénérés prédécesseurs, artistes de la Renaissance.
La seule exception a été fait pour « l’Association des amis de Mikhaïl Larionov et de Natalia Goncharova », au sein de laquelle, en 1987, Nikolaï Dronnikov a publié la première édition du recueil « Poèmes de Gontcharova et de Larionov », combinant avec brio ses fonctions de l’éditeur avec celles de l’illustrateur.
C’est d’ailleurs une autre facette du talent de Nikolaï Dronnikov, qui a publié plus de quarante livres de sa propre fabrication artisanale, qu’il avait imprimés sur une presse typographique à son domicile en petits tirages (2 à 3 dizaines d’exemplaires).
Parmi les ouvrages élaborés et imprimés par ses soins, il faut noter les cahiers illustrés « Portraits de contemporains », publiés depuis les années 1980 dans une technique mixte de linogravure, d’encre et d’aquarelles.
Dans le Paris russe des années 1970–1980, où Nikolaï Dronnikov avait décidé de partir suivant les conseils de Marc Chagall, l’artiste capture des images de trois générations d’émigrés. Les héros de ses albums sont des personnes qui ont laissé une empreinte vivante dans la culture russe ainsi qu’à l’étranger : Guennadi Aïgui, Joseph Brodsky, Alexandre Galitch, Serge Lifar, Iouri Lioubimov, Boulat Okoudjava, Sviatoslav Richter, Mstislav Rostropovitch, Andreï Tarkovski, Oleg Tabakov, Vladimir Vyssotski et bien d’autres.
La galerie de leurs portraits fait la fierté de la maison de l’artiste : Nikolaï Dronnikov connaissait personnellement tous ses héros, et ces tableaux ont été créés lors de leurs rencontres et conversations à Paris.
En parlant des œuvres sculpturales de Nikolaï Dronnikov, le thème de Pouchkine doit être particulièrement souligné. Selon l’artiste, le grand poète a toujours été et reste pour lui le principal enseignant dans la capacité de voir et d’apprécier la beauté.
En sculpture, l’artiste préfère travailler le bois, considérant ce matériau comme le plus difficile et le plus intéressant à la fois.
Dans ses oeuvres, il rend également hommage à la ville qui est devenue sa deuxième patrie. Outre les grandes toiles dédiées à Paris, il sort, au début des années 2000, les albums de dessins « Montmartre » et « Ponts de Paris », ce dernier illustrant des poèmes du poète français Léon Robel.
Nikolaï Dronnikov expose non seulement en France, mais aussi en Russie.
En août 2013, la Maison des Russes à l’étranger Alexandre Soljenitsyne a accueilli une grande exposition du maître, à laquelle la chaîne de télévision russe « Kultura » a consacré un reportage.
En août de cette année, Nikolaï Dronnikov a célébré son 90e anniversaire. L’artiste est toujours plein d’idées créatives, écrivant ses mémoires et préparant une nouvelle exposition.
La rencontre avec lui, sous la forme d’un dialogue vidéo, permettra au spectateur de découvrir la personnalité vivante et profonde de ce peintre remarquable, de faire connaissance avec les plus grands artistes et figures culturelles de la diaspora russe à travers le prisme de la mémoire d’un témoin et chroniqueur de l’époque qui s’envole.
Conférence commémorative-historique “Mémoire de guerre – pour la paix”.
Des historiens français et russes, des militants des associations mémorielles sont invités à y prendre la parole.
La conférence se tient à l’initiative du Conseil de Coordination des Compatriotes Russes en France, du Centre Russe pour la Science et la Culture à Paris, le mouvement Régiment éternel (Paris) et l’association Mémoire russe.
Ont été retenus pour la réunion:
La Russie et la France pendant la Première Guerre mondiale, mémoire commune: tombes militaires russes sur le territoire de la France, corps expéditionnaire russe.
Pages russo-soviétiques-françaises de la Seconde Guerre mondiale: l’écrivain russe Vladimir Varshavsky, participant à la campagne de 1940 en France, prisonniers de guerre soviétiques en France, unités de résistance soviéto-françaises …;
Histoire militaire et histoire de la lutte pour la paix: points de croisement et perspectives de dialogue.
PARTICIPANTS:
Georgui SHEPELEV, historien, président de KSORS de France, participera à la conversation en ligne.
Serguei DYBOV, historien, président de l’association Mémoire russe.
René LESAGE, historien, président du Comité historique du Haut-Pays.
Dominique DELVALE, directeur du théâtre Tchekhov (Valenciennes, France).
Maria VASILIEVA, secrétaire scientifique de la Maison de la Russie à l’étranger pour eux. A.I.Solzhenitsyna(Moscou), Maxim CHINYAKOV, historien, Fondation pour l’assistance à la perpétuation de la mémoire des soldats des Brigades spéciales russes sur les fronts français et balkanique (1916-1918).
Serguei LAPENKOV, coprésident du Mouvement du régiment immortel, Yves-Jean GALLA, président du Régiment régional Comité du Mouvement pour la Paix / Mouvement de la Paix (Ile-de-France)
Julia EGGER, Présidente du Centre de Recherche “Mémoire” (Autriche)
Michel SIDOROFF, écrivain, réalisateur.
Alexandra LEMEL, Présidente de l’Association “Ferma-ta” (Toulouse) .
Pour participer à la conférence, qui sera organisée avec traduction simultanée en français et en russe,
merci de vous inscrire sur le site RSCC Paris (crsc.fr).
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Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris
Soirée exceptionnelle à la russe en plein air dans le jardin privée d’un manoir de prestige en plein cœur de St-Maur-de-Fossés.
Au programme des airs classiques et des chansons russes, italiennes et orientales interprétés par le célèbre chanteur d’opéra, soliste du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg Timur ABDIKEYEV et la soprano Alexandra TENISHEVA.
Timur ABDIKEYEV
Timur Abdikeyev, né en 1979 à Bakou (République d’Azerbaïdjan) dans une famille tatare, diplômé en 1990 d’une école musicale (accordéon et piano). En 1996, il entre au Conservatoire Gadjibekov à Bakou. En 2000, il remporte les prix et les distinctions lors de deux concours : Concours républicain Shovget Mamedova (Azerbaïdjan) et au concours international Bul-Bul. Il reçoit le prix « Nadejda » (Espoir) du fonds d’Irina Arkhipova. Ce prix reçu des mains de la grande cantatrice russe ouvre au chanteur basse, les portes d’une carrière internationale.
Timur est lauréat du concours international des vocalistes (présidé par Vladimir Atlantov) et finaliste du concours du théâtre La Scala à Milan (présidé par Leila Gendger).
En 2004, il débute avec succès sur la scène du Théâtre Mariinsky (Saint-Pétersbourg) où il donnera la plupart de ses récitals. Depuis, il s’est produit sur cette scène dans plus d’une soixantaine de rôles, comme dans beaucoup de salles du monde : l’Opéra Bastille à Paris, l’Opéra Royal de Stockholm, le Barbican Hall à Londres, le Teatro Real à Madrid, le Bolchoï à Moscou, le John F. Kennedy Center à Washington et le Carnegie Hall à New York.
Il participe aux concerts de gala donnés à l’occasion du 300e anniversaire de la ville de Saint-Pétersbourg et au 1000e anniversaire de la ville de Kazan (Tatarstan), diffusion télévisée de ses récitals et des concerts des solistes du Théâtre Mariinsky, participation à une vingtaine de premières du Théâtre, concerts avec des artistes émérites tels que Vladimir Galousine, Maria Goulegina, Nicolai Poutiline, Anna Netrebko, Ferruccio Furlanetto, avec des chefs d’orchestre tels que Valerii Guergiev, Gienandrea Noseda, Keri-Lynn Wilson, Rafael Fruhbeck de Burgos.
En septembre 2004 Timur Abdikeyev a donné son premier récital au Suntory Hall au Japon. Ce concert a eu un grand retentissement qui lui a apporté un succès et une renommée internationale. Sa carrière prend de plus en plus d’ampleur et s’étend désormais aux États-Unis, à la Grande-Bretagne, à l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la France, au Japon, à la Lettonie, à la Russie, à la Turquie, et à l’Azerbaïdjan. Le 27 août 2010 le Président de la République du Tatarstan (Fédération de Russie) a décoré Timur Abdikeyev du titre de l’Artiste émérite de la République du Tatarstan.
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ALEXANDRA TENISHEVA
Artiste soprano au style ”slave”, Alexandra Tenisheva suscite l’émotion, la joie, la sentimentalité et la mélancolie lorsqu’elle vous plonge dans l’univers de son spectacle où les grands airs classiques, les tubes internationaux, et de merveilleux chants russes coexistent en parfaite harmonie, ce qui rend cette artiste unique en son genre. Chef de chœur, professeur de chant et de piano au Conservatoire Rakhmaninov à Paris.
Un verre d’amitié avant le concert et un cocktail à la fin de la soirée sont inclus au prix du billet.
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Jardin privé d’un manoir
Avenue du Général Leclerc, 94100 Saint-Maur-des-Fossés
Cette deuxième édition poursuit le dialogue entre musique française et musique russe. Les interprètes toulousains de l’Orchestre national du Capitole et moscovites de l’Orchestre et du Choeur du Théâtre Bolchoï de Russie sont au rendez-vous, tandis que de nouveaux artistes les rejoignent. Plus que jamais, Toulouse y apparaît comme le lieu privilégié d’une rencontre entre deux peuples également épris de musique.
Le public toulousain aura l’occasion d’investir le territoire : La Cinémathèque de Toulouse – qui présentera trois ciné-concerts et accueillera une rétrospective exceptionnelle consacrée au cinéaste Andreï Konchalovsky – théâtre Garonne, Librairie Ombres Blanches, mais aussi MEMENTO à Auch, l’Abbaye de Lagrasse et les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse. La Halle de la Machine accueillera les musiciens de l’Orchestre national du Capitole, inaugurant ainsi un partenariat exceptionnel, où l’imaginaire du machinisme et de la modernité soviétiques rencontrent celui des gigantesques machines, de l’Araignée au Minotaure.
Directeur artistique des Musicales franco-russes, Tugan Sokhiev, chef d’orchestre russe de renommée internationale mais aussi le directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (ONCT) qu’il dirige depuis maintenant 15 ans. Il est également directeur musical et chef d’orchestre du Théâtre du Bolchoï de Moscou.
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PROGRAMME
Mardi 10 mars à 18h
Grand Foyer du Théâtre du Capitole
Musiques de France et de Russie : une transmission
D’hier à aujourd’hui, de l’U.R.S.S. à la France, quel enseignement pour la musique classique ? Enjeux pédagogiques, importance de la médiation, engagements politiques, excellence musicale… Laurent Bayle, président des Musicales franco-russes, et Tugan Sokhiev, chef d’orchestre et directeur artistique du projet, croisent leurs expériences, en compagnie de Jodyline Gallavardin, jeune pianiste spécialiste de l’enseignement du piano russe, et de Charlotte Ginot-Slacik, musicologue, conseillère à la programmation des Musicales. Une ouverture sous le signe de la transmission.
Tugan Sokhiev Directeur artistique des Musicales Franco-Russes
Laurent Bayle Directeur de la Philharmonie de Paris
Charlotte Ginot-Slacik Musicologue
Jodyline Gallavardin Pianiste
ENTRÉE LIBRE
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Mercredi 11 mars à 18h
– Grand Foyer du Théâtre du Capitole
MUSIQUE ET LITTERATURE DANS L’OPERA RUSSE
De Pouchkine à Akhmatova, de Tchaïkovski au vingtième siècle, les liens entre écrivains et compositeurs sont incessants sur les scènes lyriques russes. Grand connaisseur du répertoire, Christophe Ghristi revient sur ces liaisons artistiques qui donnèrent naissance à d’éblouissants chefs-d’œuvre.
Christophe Ghristi,
Directeur artistique du Théâtre national du Capitole
Charlotte Ginot-Slacik
Musicologue
ENTRÉE LIBRE
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Mercredi 11 mars à 20h
– Halle aux Grains
1, Place Dupuy, Toulouse
” Orchestre et cœur du Téhâtre Bolchoï de Russie “
Après la rareté de Mazeppa, place au chef-d’oeuvre lyrique de Tchaïkovski : Eugène Onéguine. Adapté d’un roman en vers de Pouchkine, le parcours de Tatiana, frêle jeune femme fascinée par le bel indifférent devenue l’égérie d’une société mondaine et cultivée, suit la trajectoire opposée d’Eugène, progressivement réduit au désespoir. L’absolu amoureux confronté à la fragilité des rencontres… De ce thème universel, Tchaïkovski tire un chant éperdu, servi par des musiciens russes de premier plan.
TCHAÏKOVSKI, EUGENE ONEGUINE
Opéra version concert
Tugan Sokhiev Direction Irina Rubtsova Soprano, Alina Chertash Mezzo-Soprano Svetlana Shilova Mezzo-Soprano, Andrei Potaturin Baryton Aleksei Nekludov Ténor, Denis Makarov Basse Ivan Maximeyko Ténor, Yuri Syrov Baryton | Basse Svetlana Lachina Soprano
CINÉ-CONCERT (Neobychainye Priklyucheniya Mistera Vesta V Strane Bolshevikov) de LEV KOULECHOV
1924. URSS. 58 MIN. N&B. DCP. MUET. INTERTITRES RUSSES SOUS-TITRÉS FRANÇAIS.
Un riche cow-boy américain se rend en Union Soviétique et tombe amoureux… d’un pays, d’une culture, d’un régime ! Le thème est fameux. La figure de Lev Koulechov l’est moins : cinéaste révolutionnaire dans sa manière de penser la caméra, le montage, le geste créatif, Lev Koulechov est l’un des grands théoriciens soviétiques. La Cinémathèque de Toulouse lui rend hommage par le biais d’un cinéconcert. Quand la joie et le génie se combinent… pour le plus grand bonheur des amateurs de cinéma et de musique.
Pierre-Michel Sivadier Piano Jean-Yves Roucan Percussions
Leonid Guirchovitch, né en 1948, dans une famille de musiciens, a fait des études de violon au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il a quitté l’URSS dans les années soixante-dix pour Israël et vit en Allemagne depuis près de vingt ans. Premier violon à l’opéra de Hanovre, son oeuvre comprend plusieurs romans et des essais sur la musique.
Luba Jurgenson est née en 1958 à Moscou. Écrivain, traductrice et enseignante, elle codirige, avec Anne Coldefy-Faucard, la collection de littérature russe « Poustiaki » des éditions Verdier. Luba Jurgenson a émigré en France en 1975 à l’âge de dix-sept ans, après avoir appris le français. Elle a publié en 2014 un essai sur le bilinguisme, Au lieu du péril (Verdier, Prix Valery Larbaud). Toujours aux éditions Verdier, elle a traduit des oeuvres de Varlam Chalamov, Léonid Guirchovitch, Sigismund Krzyzanowski, Sergueï Lebedev et de Vladimir Toporov. Son travail de traduction a notamment été récompensé par le Prix Russophonie.
Entrée libre
Vendredi 13 mars à 20h
– Théâtre Garonne,
1 avenue du Château d’Eau, Toulouse
” L’INSTANT DONNÉ ”
LES FRANCO RUSSES A GARONNE
À LA DÉCOUVERTE DE LA CRÉATION RUSSE
Edison Denisov, figure majeure du XXe siècle soviétique, et Olga Rayeva, jeune compositrice russe, dialoguent au gré d’un concert emmené par les intrépides interprètes de l’ensemble contemporain L’Instant Donné. Enthousiasmés par l’oeuvre d’Olga Rayeva, les trois musiciens ont souhaité la faire découvrir à Toulouse, terre d’élection de la culture russe. Une soirée aux couleurs du présent.
Brunch organisé dans le cadre du concert de musique de chambre.
13h30 – Concert
Les mélomanes gourmands peuvent croiser leurs deux passions au Théâtre Garonne grâce au Brunch musical ! Quatre musiciens réunis autour de chefs-d’œuvre, le
testamentaire Quatuor n° 8 en do mineur de Chostakovitch et le lumineux Quatuor de Ravel, auxquels succèdent un moment de partage entre les artistes et leur public.
MAURICE RAVEL : Quatuor à cordes en fa majeur DIMITRI CHOSTAKOVITCH ; Quatuor à cordes n° 8 en do mineur, op. 110 EDISON DENISOV : Quatre pièces pour quatuor à cordes
Musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse Kristi Gjezi Violon; Fuki Fujie Violon Joyce Blanco Alto, Philippe Tribot Violoncelle
Des personnages historiques pour une intrigue trépidante : La Carmélite met en scène la liaison entre Louise de La Vallière et Louis XIV. Si la figure de cette jeune femme, mère d’enfants illégitimes reconnus par le Roi Soleil est attestée – elle fut, semble-t-il, le premier amour du jeune monarque, son destin est tout aussi historique : Mme de La Vallière prit le voile chez les Carmélites. De cette destinée hors du commun, Reynaldo Hahn et Catulle Mendès tirent un opéra enlevé,qui fit écho, lors de sa création en 1902, aux tensions nées de la séparation entre l’Église et l’État.
Léo Hussain Direction Orchestre national du Capitole de Toulouse Alfonso Caiani Direction Choeur du Capitole
Hélène Guilmette Louise de La Vallière, Jennifer Holloway Athénaïs Yann Beuron Le Roi, Patrick Bolleire L’Évêque Anaïs Constans Ardélise / 1re Femme, Axelle Fanyo Acté / L’écolier / L’Abbesse Carine Séchaye Églé, Marie Gautrot Hélys Eléonore Pancrazi Olympe / 2e Femme; Ève-Maud Hubeaux La Reine / La Sorcière Sahy Ratia Le Musicien / le Loueur de chaises, Sébastien Droy Le Maître à danser / 2e bourgeois Jérôme Boutillier Le Poète / Le Sacrilège, Jean-SébastienBou Le Comte / 2e Soldat Valerio Contaldo Le Duc / 1er Bourgeois / 1er Soldat, Artavazd Sargsyan Le Marquis / le Page / le Maître des cérémonies
Après leur concert à Toulouse, les musiciens sont en région pour défendre les oeuvres de Maurice Ravel et de Dimitri Chostakovitch. Le Quatuor n° 8 du musicien soviétique est bouleversant, traversé par les souvenirs de Lady Macbeth – opéra du compositeur ostracisé par le régime – et de ses premières symphonies.
Musiciens de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse Kristi Gjezi Violon, Joyce Blanco Alto Fuki Fujie Violon, Philippe Tribot Violoncelle
MAURICE RAVEL : Quatuor à cordes en fa majeur DIMITRI CHOSTAKOVITCH : Quatuor à cordes n° 8 en do mineur, op. 110 EDISON DENISOV : Quatre pièces pour quatuor à cordes
CINÉ-CONCERT (Tret’ja Mescanskaja) de ABRAM ROOM
1927. URSS. 95 MIN. N&B. DCP. MUET. INTERTITRES RUSSES SOUS-TITRÉS FRANÇAIS.
Une comédie de moeurs où défilent allègrement un ménage à trois, un (voire deux divorces !), une réflexion sur la maternité et une émancipation féminine ! Plongée dans le Moscou des années 1920 qu’Abram Room filme dans ses moindres détails, Trois dans un sous-sol raconte sous couvert de comédie l’évolution des moeurs en Union Soviétique.
Grégory Daltin Accordéon, Denis Badault Piano
Tarifs : de 4 à 10 €
Réservations : 05 62 30 30 10
Billetterie à l’accueil de la Cinémathèque à partir du 20 février 2019 ou www.lacinemathequedetoulouse.com
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Vendredi 6 mars à 20h
– Saint-Pierre-des-Cuisines,
12 Place Saint-Pierre, Toulouse
” CORDES ET ÂMES “
CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE
L’un s’est imposé à la direction d’orchestre autant qu’au piano. L’autre a gagné le Concours International Reine-Élisabeth au violoncelle en 2017. Maxim Emelyanychev et Victor Julien-Laferrière se connaissent bien. Ils incarnent tous deux la jeune garde des interprètes, navigant avec aisance du baroque au contemporain, des oeuvres majeures aux figures à découvrir. Entre ces deux jeunes gens, un duo franco-russe est né.
Maxim Emelyanychev : Piano Victor Julien Laferriere : Violoncelle
CLAUDE DEBUSSY : Sonate pour violoncelle et piano, CD144 EDISON DENISOV : Trois pièces pour violoncelle et piano FRANCIS POULENC : Sonate pour violoncelle et piano, FP 143 SERGUEÏ RACHMANINOV : Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur, op. 19
De Moscou à Irkoutsk, la fabuleuse histoire de Michel Strogoff, courrier du tsar de Russie Alexandre II, racontée et mise en musique par Jean-François Zygel et ses invités. Le célèbre roman d’aventure de Jules Verne adapté par le plus aventurier des pianistes français…
Les musicales franco-russes méritaient bien un rendez-vous Happy Hour : une heure, consacrée aux chefs-d’oeuvre du répertoire, afin de découvrir l’orchestre. C’est désormais un rendez-vous incontournable le samedi à Toulouse ; Bertrand Chamayou et Maxim Emelyanychev mettent la modernité soviétique à l’honneur. De la page saisissante de Schnittke à l’élan effréné du Concerto pour piano, trompette et cordes de Chostakovitch, les concerts Happy Hour ont leur place au sein des Musicales.
Maxim Emelyanychev : Direction Bertrand Chamayou : Piano
ALFRED SCHNITTKE, Concerto pour piano et cordes
DIMITRI CHOSTAKOVITCH, Concerto pour piano, trompette et cordes en do mineur, op. 35
Deux maîtres du lyrisme dialoguent. Bouleversantes, les Litanies à la Vierge noire marquent le retour de Poulenc à la foi. Hommage à la Vierge de Rocamadour, l’une des étapes du pèlerinage de Compostelle, l’oeuvre est une prière émouvante, « humble et assez saisissante », selon les mots du compositeur. Leur ton recueilli fait écho à la simplicité de La Piste des chants (2018).
Maxim Emelyanychev Direction Mark Opstad Direction – Maîtrise Maîtrise de Toulouse/ Conservatoire de Toulouse
CAROLINE MARÇOT : Œuvres françaises (création)
SERGUEÏ RACHMANINOV : Liturgies de Saint-Jean Chrysostome (extraits)
THIERRY ESCAICH : La piste des chants, cinq chansons amérindiennes
Deux œuvres en clair-obscur… Alexandre Borodine et Claude Debussy composèrent peu pour le quatuor mais lui destinèrent trois chefs-d’œuvre (deux quatuors pour Borodine, un seulement pour Debussy). Les musiciens de l’orchestre du Capitole font dialoguer la verve spirituelle de Debussy et le chant typiquement slave de Borodine.
ALEXANDRE BORODINE : Quatuor en ré majeur CLAUDE DEBUSSY : Quatuor en sol mineur, op. 10
Kristi Gjezi violon, Edwige Farenc violon, Juliette Gil alto, Sarah Iancu violoncelle
La renommée des pupitres de vents de l’ONCT n’est plus à faire. Neuf de ses représentants se réunissent pour un concert placé sous le signe de la transcription: Gounod, Tchaïkovski, Prokofiev s’y montrent sous un jour nouveau. Flûtes, hautbois, clarinettes, bassons et cors s’emparent de pages célèbres pour permettre aux mélomanes de redécouvrir Roméo et Juliette ou l’Humoreske.
TCHAÏKOVSKI : Humoreske (arrangement pour octuor) PROKOVIEV : Suite de Roméo et Juliette (arrangement pour octuor) GOUNOD : Petite symphonie (nonette)
Joséphine Poncelin Flûte, Louis Seguin Hautbois Gabrielle Zaneboni Hautbois et Cor anglais, Emilie Pinel Laurence Perry Clarinette Estelle Richard Marion Lefort Basson, Hervé Lupano François Lugue Cor.
COMÉDIE MUSICALE PAR UN CHOEUR ET ORCHESTRE D’ÉLÈVES DE L’ACADÉMIE DE TOULOUSE
En parallèle des événements musicaux, un partenariat éducatif et interculturel a été imaginé entre l’académie de Toulouse et les Musicales franco-russes. Un argument original, sous la plume d’Olivier Bellamy, unira des musiques de nos deux pays. Un conte féerique et poétique, sera interprété par des élèves de l’académie de Toulouse dans un voyage improbable de Baba Yaga : la plus mythique des sorcières russes ! Une production artistique encadrée par des professeurs d’éducation musicale, d’enseignements professionnels, de russe de l’académie de Toulouse. Une démarche pédagogique enrichie par des musiciens de l’ONCT qui, aux côtés des élèves, apporteront leurs talents indispensables aux exigences d’une pratique artistique. La dynamique de transmission et d’échange est depuis longtemps au coeur des préoccupations des prestigieux musiciens de l’ONCT sous la baguette non moins prestigieuse de Tugan Sokhiev ! Choeurs, orchestre, danses, costumes, maquillages, décors enchanteront le public de la Halle aux Grains des plus petits aux plus grands !
Concert gratuit, ouvert à tous
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Mercredi 25 mars 2020
10H-13H Piano 14H-18H Orchestre
– Halle aux Grains
1, Place Dupuy, Toulouse
“ ACADÉMIE DE DIRECTION
D’ORCHESTRE “
Cela fait désormais plusieurs années que Tugan Sokhiev rencontre de jeunes chefs d’orchestre. Le chef renouvelle l’expérience pour permettre à de futurs chefs de s’affirmer et d’approfondir leur expérience symphonique. Deux jours où Tugan Sokhiev transmet son héritage, son savoir-faire, sa passion pour l’orchestre. La transmission est au cœur du projet des Musicales franco-russes et il n’est pas étonnant que le concert de l’académie de direction en constitue l’un des moments forts. Entre découverte des baguettes de demain et réflexion sur le répertoire d’orchestre, ces deux jours augurent de belles émotions pour les spectateurs curieux.
Tugan Sokhiev Direction artistique
Entrée gratuite
Pass journée à retirer à la billetterie
Renseignements : 05 61 63 13 13
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Mercredi 25 mars 2020 à 20h
– MEMENTO
Espace Départemental d’Art Contemporain
50 rue Léon Gambetta
32000 Auch
” EN SONS ET EN IMAGES “
CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE EN DIALOGUE AVEC LE PRÉ DE BÉJINE DE SERGUEÏ M. EISENSTEIN
Pour la 1re fois, deux compositeurs sont mis à l’honneur au coeur de l’ancienne chapelle de Memento : Georges Onslow (Français) et Alexandre Glazounov (Russe). Leurs œuvres colossales de musique de chambre sont un trésor à redécouvrir. Ce répertoire dialogue en direct avec le mythique film Pré de Béjine d’Eisenstein, longtemps considéré comme disparu, dont les photogrammes furent retrouvés dans les années 1960. Une soirée placée sous le signe des résurrections où les formes du passé convoquent les champs de la création !
GEORGES ONSLOW
Quintette à deux violoncelles n° 30en mi mineur, op. 74 ALEXANDRE GLAZOUNOV
Quintette à deux violoncelles, op. 39 SERGUEÏ M. EISENSTEIN
Le Pré de Béjine, Copie rare issue des collections de laCinémathèque de Toulouse
40 min.
Ils ont travaillé au piano d’abord, avec l’orchestre ensuite, sous la conduite de Tugan Sokhiev et de Sabrie Bekirova : les jeunes chefs de l’Académie sont à découvrir le jeudi 26 mars dans des répertoires et des pages emblématiques de l’événement. Une occasion d’entendre les baguettes de demain.
Entrée gratuite Pass journée à retirer à la billetterie
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Samedi 28 mars 2020 à 20h
– La Halle de la Machine,
3, avenue de l’Aérodrome de Montaudran,
Toulouse
” LA HALLE DE LA MACHINE AU TEMPO
DES CLARINETTES“
CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE
Pour leur première collaboration, la Halle de La Machine et l’ONCT ont imaginé, dans le cadre des musicales, une déambulation musicale menée par l’ensemble des clarinettistes de l’orchestre. Une superbe occasion de découvrir un lieu hors du commun rythmé par les « becs du midi ». Hommage à l’araignée, au minotaure et aux créatures merveilleuses qui peuplent désormais le territoire toulousain.
DEBUSSY : La fille aux cheveux de lin CHANT TRADITIONNEL : Les yeux noirs CONNESSON : Funk KHATCHATOURIAN : Galop et Danse du sabre MILHAUD : Brazileira STRAVINSKY : Tango BIZET : Carmen, extraits RACHMANINOV : Vocalise ESCAICH : Tango Virtuoso
Quatuor de Clarinettes/ Les Becs du midi Floriane Tardy Clarinette/ Cor de basset Emilie Pinel Clarinette/ Clarinette mi b Laurence Perry Clarinette/ Clarinette basse David Minetti Clarinette/ Cor de basset Polo Loridant / Le petit plus La Machine
Lyrisme des cordes, plénitude du piano… Le genre du trio avec piano est si riche qu’il inspira largement les compositeurs. De la France de Fauré à l’URSS de Chostakovitch en passant par la Bohème chère à Smetana, Alexandre Dalbigot et Benoît Chapeaux, musiciens de l’orchestre, s’associent à la pianiste russe Inessa Lecourt pour défendre l’un des plus beaux équilibres de la musique de chambre.
GABRIEL FAURÉ : Trio avec piano en ré mineur, op. 120 BEDRICH SMETANA : Trio avec piano en sol mineur, op. 15 DIMITRI CHOSTAKOVITCH : Trio avec piano n° 2 en mi mineur, op. 67
Alexandre Dalbigot Violon, Benoît Chapeaux Violoncelle Inessa Lecourt Piano
Dans le cadre de la programmation de Platée, le Théâtre du Capitole organise une rencontre autour du chant français avec le chef Hervé Niquet, qui abordera en compagnie de Christophe Ghristi les secrets d’un répertoire encore trop mal connu des mélomanes.
PLATÉE nouvelle production
JEAN-PHILIPPE RAMEAU (1683-1764) au THÉÂTRE DU CAPITOLE
Shirley et Dino s’attaquent au chef-d’œuvre de Rameau.
Quand Rameau compose sa truculente Platée, une fable aussi drôle que cruelle, a-t-il conscience d’offrir au monde musical une partition aussi riche, aussi flamboyante, à l’humour parfois acerbe, mais d’une terrible universalité? En tout état de cause, il brisait tous les codes de son époque. C’est assurément ce que vont aussi faire Shirley et Dino qui, avec leur complice de toujours Hervé Niquet, grand spécialiste de ce répertoire, chercheront à retrouver toute la truculence – et l’actualité – de l’histoire de cette grenouille qui se crut un temps digne de partager la couche du dieu des dieux.
Coproduction Théâtre du Capitole Opéra royal de Versailles 28, 31 mars, 1er, 3 et 4 avril, 20 h 29 mars, 15 h www.theatreducapitole.fr
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Mardi 31 mars à 20h
– Halle aux Grains
1, Place Dupuy, Toulouse
” L’EVEIL DU PRINTEMPS “
Debussy et Stravinsky donnèrent le la de la modernité à leurs contemporains. Il fallait bien que figurent au programme des Musicales les Nocturnes et le Sacre du printemps, « cette musique de sauvages avec tout le confort moderne », selon le mot mi admiratif mi railleur de Debussy ! La réunion de l’ONCT et des voix féminines du Chœur d’Orféon Donostiarra est l’un des moments forts de cette deuxième édition, que complète le nouveau visage de la création musicale française, Benjamin Attahir.
Tugan Sokhiev Direction Orfeón Donostiarra José Antonio Sainz Alfaro Direction
BENJAMIN ATTAHIR : 117.2c, création mondiale CLAUDE DEBUSSY : Nocturnes IGOR STRAVINSKY : Le Sacre du Printemps
Petites formes pour grands musiciens : les interprètes de l’ONCT achèvent la série des concerts de musique de chambre par un programme dont l’éclectisme fait écho au projet des Musicales franco-russes. Des cordes aux vents, du trio au quintette, ils invitent à un voyage dans le premier vingtième siècle, fait d’humour et d’enthousiasme. C’est là un bien bel au-revoir.
JEAN FRANÇAIX : Quatuor pour cor anglais – Trio à cordes JEAN CRAS : Trio à cordes SERGUEÏ PROKOFIEV : Quintette pour cordes et vents, op. 39
Audrey Loupy Violon, Juliette Gil Alto, Pierre Gil Violoncelle, Pierre Hecquet Contrebasse, Laurence Perry Clarinette, Gabrielle Zaneboni Hautbois et cor anglais.
CINÉ-CONCERT
Le Cuirassé Potemkine (Bronenosez Potemkine) de SERGUEÏ M. EISENSTEIN
1925. URSS. 68 mn. N&B. numérique, muet, intertitres russes sous-titrés français . Provenance copie : Stiftung deusche kinemathek, Berln
Musique : copyrigth 2005 by Ries & Erler, Berlin
Score by Edmund Meisel/helmut Imig.
Les Musicales franco-russes s’achèvent par un film mythique, grandiose, qui résume à lui seul le siècle soviétique : Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein. Récit de la révolte des marins d’Odessa, il change, en 1925, l’histoire du cinéma. Le jeune chef Duncan Ward, découvert l’an dernier à Toulouse, dirige l’ONCT dans la partition originale d’Edmund Meisel. Un ciné-concert, en partenariat avec la Cinémathèque de Toulouse, où fusionnent musique et cinéma, les deux arts du siècle soviétique.
Dans le cadre de la programmation de Platée, le Théâtre du Capitole organise une rencontre autour du chant français avec le chef Hervé Niquet, qui abordera en compagnie de Christophe Ghristi les secrets d’un répertoire encore trop mal connu des mélomanes.
PLATÉE nouvelle production
JEAN-PHILIPPE RAMEAU (1683-1764) AU THÉÂTRE DU CAPITOLE
Shirley et Dino s’attaquent au chef-d’œuvre de Rameau.
Quand Rameau compose sa truculente Platée, une fable aussi drôle que cruelle, a-t-il conscience d’offrir au monde musical une partition aussi riche, aussi flamboyante, à l’humour parfois acerbe, mais d’une terrible universalité? En tout état de cause, il brisait tous les codes de son époque. C’est assurément ce que vont aussi faire Shirley et Dino qui, avec leur complice de toujours Hervé Niquet, grand spécialiste de ce répertoire, chercheront à retrouver toute la truculence – et l’actualité – de l’histoire de cette grenouille qui se crut un temps digne de partager la couche du dieu des dieux.
Coproduction Théâtre du Capitole Opéra royal de Versailles 28, 31 mars, 1er, 3 et 4 avril, 20 h 29 mars, 15 h www.theatreducapitole.fr
Entrée libre
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Mardi 31 mars 2020 à 20h
– Halle aux Grains,
1 Place Dupuy, Toulouse
” L’ÉVEIL DU PRINTEMPS “
Debussy et Stravinsky donnèrent le la de la modernité à leurs contemporains. Il fallait bien que figurent au programme des Musicales les Nocturnes et le Sacre du printemps, « cette musique de sauvages avec tout le confort moderne », selon le mot mi admiratif mi railleur de Debussy ! La réunion de l’ONCT et des voix féminines du Chœur d’Orféon Donostiarra est l’un des moments forts de cette deuxième édition, que complète le nouveau visage de la création musicale française, Benjamin Attahir.
Tugan Sokhiev Direction Orfeón Donostiarra José Antonio Sainz Alfaro Direction
BENJAMIN ATTAHIR : 117.2c, création mondiale CLAUDE DEBUSSY : Nocturnes IGOR STRAVINSKY : Le Sacre du Printemps
Petites formes pour grands musiciens : les interprètes de l’ONCT achèvent la série des concerts de musique de chambre par un programme dont l’éclectisme fait écho au projet des Musicales franco-russes. Des cordes aux vents, du trio au quintette, ils invitent à un voyage dans le premier vingtième siècle, fait d’humour et d’enthousiasme. C’est là un bien bel au-revoir.
JEAN FRANÇAIX : Quatuor pour cor anglais – Trio à cordes JEAN CRAS : Trio à cordes SERGUEÏ PROKOFIEV : Quintette pour cordes et vents, op. 39
Audrey Loupy Violon, Juliette Gil Alto, Pierre Gil Violoncelle, Pierre Hecquet Contrebasse, Laurence Perry Clarinette, Gabrielle Zaneboni Hautbois et cor anglais
Cinéma Le Balzac, Studio 28, Max linder, Christine 21
et Centre Cultuel et Сulturel Кusse (quai Branly)
La 6e édition du Festival du Film Russe de Paris : Ile-de-France aura lieu cette année dans 5 lieux parisiens : le Balzac, le Max Linder, le Studio 29, le Christine 21 et le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe. Elle se décentralisera également en région parisienne et en province.
« Quand les Russes nous étonnent »
Thème retenu pour cette nouvelle édition, vous permettra de découvrir plus de 30 films d’hier et aujourd’hui, avec des avant-premières, des rencontres, des soirées festives…
“Quand les Russes nous étonnent”
Les Russes nous étonnent… Dans étonner il y a le tonnerre, le roulement des tambours, le claquement des sabots de chevaux, le fracas des bombes, les percussions de Stravinski, les balaIaïkas à l’unisson et le crépitement des talons des danseuses folkloriques…
Les Russes nous ont étonnés tout au long de leur histoire et de leurs arts. Par leur fougue, leur ferveur et leur courage militaire. Par leur imagination, leur mysticisme et leur audace. Tous les ingrédients pour faire un cinéma inoubliable, noble héritier d’une grande littérature et d’une grande musique.
Cette année encore, nous allons vous éblouir avec les œuvres décapante de ces diables de Russes qui ne cessent de nous étonner ! !
Bon festival 2020 ! Macha Méril
Au programme :
Une compétition longs métrages, avec un jury présidé par Emmanuel Carrère
Une compétition courts métrages. Un panorama de films sur le thème « Quand les Russes nous étonnent »
Compétition longs métrages, jury présidé par Emmanuel Carrère
Panorama de films sur le thème « Quand les Russes nous étonnent »
L’univers Sokourov (en présence d’Alexandre Sokourov) : une sélection de films réalisés par lui-même ou ses élèves
Hommages à Serguei Bodrov et Alisa Freindlich
Carte blanche à Mosfilm : chefs-œuvre du cinéma russe en versions restaurées
Ciné-concert : Octobre, de Serguei Eisenstein
Soirée L’écologie et la Russie
Une soirée avec Macha Méril, à l’occasion de la sortie de son nouveau roman Vania, Vassia et la fille de Vassia.
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LES GRANDS RENDEZ-VOUS
Lundi 2 mars 20h
Cinéma Le Balzac
Ouverture du Festival Accueil pétillant avec Bouvet-Ladubay
Concert en première partie de séance
avec Vadim Sher et Dimitri Artemenko.
En présence de Larissa Sadilova, Christina Schneider et Sergueï Bodrov.
“Il était une fois dans l’Est”(Однажды в Трубчевске), de Larissa Sadilova
Russie . 2019 . Couleur . 1h20, production ChiM-film, Arsi film Réalisation : Larissa Sadilova Scénario : Larissa Sadilova Image : Anatoli Petriga Avec : Egor Barinov, Christina Schneider, Youri Kisselev,
Maria Semenova…
“De nos jours, dans la ville de Troubtchevsk. Qui n’aurait pas envie de s’échapper d’un endroit au nom impossible ? D’oublier le passé douloureux de la Deuxième Guerre mondiale, de fuir les cancans et le train-train étriqué de la vie provinciale ? Egor (aux faux-air de Tarantino buté) a trouvé : il est routier au long cours et fait la navette avec Rostov. Et Anna, une Emma Bovary potelée férue de tricot, choisit de s’aérer parfois à Moscou. Mais les passions sont là, prêtes à exploser”.
Pour ses débuts en 1998, Larissa Sadilova avait signé une fiction aux allures de documentaire. Distribué en France sous le titre grotesque de Happy Birthday !, le film racontait le quotidien d’une maternité. Sadilova montre ici la même empathie pour ses personnages qu’elle traite avec douceur et discrétion. Sans effets spectaculaires ni scènes tapageuses, cette chronique élégante sait garder ses distances. Une sobriété étonnante et rare dans le paysage sentimental russe. Film sélectionné pour Un Certain Regard à Cannes 2019.
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Mardi 3 mars 18 h
Centre spirituel et culturel orthodoxe
de Russie
“Rencontre avec Sergueï Vladimirovitch Bodrov”.
Né en 1948 à Khabarovsk, Sergueï Bodrov commence sa carrière comme journaliste à la plume satirique acérée (il écrit dans Krokodil). Il entre ensuite au VGIK, l’école de cinéma de Moscou, pour devenir scénariste. Diplômé en 1974, c’est un professionnel reconnu, auteur d’une vingtaine de scénarios : entre autres, La Bien-aimée du mécanicien Gavri- lov (1981) de Piotr Todorovski ou Est-Ouest (1999) de Régis Warnier. Rapidement devenu aussi réalisateur, il signe pour lui-même des histoires originales. Aucun genre ne lui est étranger. La meilleure définition de son œuvre a été prononcée quand on lui a remis en 2016, au Festival Cinétaure de Sotchi, un prix spécial pour son apport au cinéma russe et mondial : «Un metteur en scène qui, de manière étonnante, a su concilier son individualité d’auteur, un talent de narrateur, le désir de toucher le grand public et l’absence de tout compromis dans chacun de ses films.» Depuis le début des années 1990, il vit aux USA et travaille comme acteur, scénariste ou réalisateur aux États- Unis, au Kazakhstan et en Russie.
En 1997, le Festival de La Rochelle l’a distingué par une rétrospective de huit films allant de 1984 à 1996.
Animée par Kiril Razlogov, docteur en sciences de l’art, critique du cinéma.
Scénario : Anastassia Paltchikova et Ilya Tikine sur une idée de Valéri Todorovski Image : Sergueï Mikhaltchouk Musique : Anna Droubitch et Pavel Karmanov Avec : Alissa Freindlich, Valentina Telitchkina, Alexandre Domoga- rov, Margarita Simonova, Anna Issaeva, Nicolas Le Riche…
Bolchoï, ton univers impitoyable. Ne vous fiez pas à leurs silhouettes éthérées et à leurs tutus vaporeux : les ballerines sont des tueuses. Derrière la grâce et la beauté, un monde sombre s’agite. La concurrence est féroce pour arriver dans la lumière. Tant d’espoir et si peu d’élues. Travail acharné et sacrifices ne suffisent pas toujours. En coulisses, coups bas et remarques perfides sont de mise. Pas de pitié pour les faibles. Toute rivale potentielle devra être écartée.
Nous suivons ici le parcours des futures étoiles Youlia et Karina, de l’école du ballet jusqu’à la scène suprême. Trois périodes s’entremêlent : apprentissage, préparation du spectacle diplômant et la suite. Deux destins pour deux filles que tout oppose : province reculée, origine prolo et corps robuste pour l’une ; Moscou la grandе ville, famille aisée et grâce féline pour l’autre. Et en danseuse de légende devenue maître de ballet crainte et respecté, Alissa Freindlich arbitre ce pas-de-deux violent et réaliste. Et pour ceux que la gloire quitte, les doutes et les regrets.
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Mercredi 4 mars à 14 h
Cinéma Le Balzac
“La Salle n°6”, Палата N° 6,
de Karen Chakhnazarov (2009, 1h23) MOSFILM
scénario Alexandre Borodianski et Karen Chakhnazarov
image Alexandre Kouznetsov
musique Evguéni Kadimski
avec : Vladimir Iline, Alexeï Vertkov, Alexandre Pankratov- Tcherny, Anna Siniakina, Alexeï Jarkov, Albina Evtouchenskaïa…
À la nouvelle éponyme de Tchekhov (1892), le récit ajoute une touche contemporaine. Andreï Raguine, médecin-chef d’un hôpital psychiatrique, vit et travaille avec les gens dits « dérangé ». Il découvre en l’un de ses patients un original qui s’est bricolé sa propre philosophie. Au cours de leurs conversations à bâtons rompus, Raguine découvre dans les propos de l’autre une autre réalité et prend conscience de la perversité du monde. Petit à petit, il perd pied. Sombrer est si tentant ou bien est-ce se sau- ver ? Et qui peut déterminer où s’arrête la sagesse et où commence la folie ?
Le film mélange habilement la fiction littéraire et le style documentaire. Son réalisateur, l’éclectique Karen Chakhna- zarov, creuse une veine familière, lui qui a déjà été tenté par la marginalité (Le Garçon de courses, 1986) ou l’absurde fantastique (La Ville Zéro, 1988).
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Mercredi 4 mars 16 h
Cinéma Le Balzac
“Katia Ismaïlova”, (Подмосковные вечера).
Russie . 1994 . Couleur . 1h28, production Studio Gorki Réalisation Valéri Todorovski, scénario Stanislav Govoroukhine, Marina Cheptounova, Alla Krinitsyna, François Guérif, image : Sergueï Kozlov, musique : Léonide Dessiatkinov Avec : Ingeborga Dapnukaite, Alissa Freindlich, Vladimir Machkov, Alexandre Feklistov, Youri Kouznetsov, Avangard Léontiev, Natalia Chtchoukina…
Une grande maison un peu décatie dans les environs de Moscou. Une écrivaine à poigne tyrannise et humilie sa bru, réduite à la fonction de secrétaire. Et dans ce huis-clos étouffant, l’irruption d’un homme bouscule les équilibres. La lionne Freindlich rugit, la souris Dapnukaite se rebiffe et Machkov, homme-trophée, croit maîtriser le jeu”. Katya Izmaylova, 30 ans, pour la première fois ayant appris la vraie passion, est prête à détruire tous ceux qui peuvent interférer avec son bonheur. Une dactylo timide se transforme en tueur.
Mépris, envie, pulsions et jalousie embrouillent les esprits. Un moment d’égarement, un corps encombrant, un manuscrit égaré, voilà les ingrédients d’un film noir réussi. Cette histoire s’inspire librement du récit de Nicolas Leskov « Lady Macbeth du district de Mtsensk » (1864) transposé de nos jours. Cette même trame a aussi inspiré, en 1932, Dimitri Chostakovitch pour son opéra, rebaptisé par la censure «Katerina Ismaïlova» et l’adaptation anglaise de William Oldroyd The Young Lady (2016).
Les amants maudits, on adore les voir se déchirer.
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Mercredi 4 mars à 18 h
Cinéma Le Balzac
“Le Territoire”, (Территория) d’Alexandre Sourine
(1978 1h38) MOSFILM
Scénario : Oleg Kouvaev, image: Youri Nevski, musique : Edouard Artemev Avec : Donatas Banionis, Vladimir Letenkov, Youri Cherstnev, Evgueni Guerassimov, Nina Zassoukhina, Mikhaïl Glouzski…
“1955. Une vaste zone du Grand Nord, appelée «le territoire», ne fournit que de l’étain. Mais Tchinkov est sûr qu’il y a aussi de l’or. Seul contre tous, ou presque, il s’obstine dans sa quête du gisement ultime. Des paysages grandioses et rugueux, des passions humaines, un souffle épique : c’est ça, le Territoire. Le film adapte le livre culte d’Oleg Kouvaev, sans cesse réédité depuis 1975. Ce roman prolonge la tradition littéraire initiée au XIXe siècle par D. Mamine-Sibiriak et continuée par l’officier topographe V. Arsenev avec ses souvenirs sur Dersou Ouzala. S’il avait été russe, Jack London aurait aussi chanté les explorateurs intrépides des lointains sibériens. Ici il s’agit de géologues, des êtres libres et non- conformistes affrontant la nature hostile. Des aventuriers, en somme. Dans les années 60 et 70, c’était la profession la plus romantique. Rappelez-vous Vyssotski dans Brèves rencontres de Kira Mouratova. Et Donatas Banionis, le Chris Kelvin du Solaris de Tarkovski, apporte au héros principal sa rassurante solidité d’optimiste qui doute”.
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Mercredi 4 mars 19 h
Christine cinéma club
“Mère et Fils”,(Мать и сын), réalisateur A. Sokourov
production Zero Film, Severny Fond, Roskomkino et Lenfilm Scénario : Youri Arabov Image : Alexeï Fedorov Musique : Otmar Nussio, Mikhaïl Glinka, Tomaso Albinoni, Guiseppe Verdi Avec : Gudrun Geyer, Alexeï Ananichinov
“Un fils aimant et sa mère qui agonise sur son lit de douleurs. Il la peigne, la nourrit, la couvre d’un manteau. Elle dépend de lui comme, tout petit, il a dépendu d’elle. La naissance et la mort se rejoignent et forment un anneau soudé par l’amour et la tendresse. Il la porte à bout de bras et c’est comme une Pietà inversée dans une dimension onirique. Les paysages brumeux et déformés, la bande- son bruissant du vent et du ressac, l’utilisation du matte painting créent un monde élégiaque unique“.
L’acteur jouant le médecin des Jours de l’éclipse est ici le fils. La mère est interprétée par une Allemande, doublée en russe.
Première partie d’une dilogie complétée en 2003 par Père et fils. À chaque fois, il s’agit d’un tête-à-tête entre un fils et un parent. Il devait y avoir aussi Deux frères et une sœur car Sokourov voulait explorer les relations familiales. D’une certaine manière, Alexandra (2007) appartient à ce même cycle.
Grâce à ce film, Sokourov est entré sur la scène internationale.
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Mercredi 4 mars 20 h 30
Cinéma Le Balzac
“Dans ce pays là”, (В той стране), réalisation L. Bobrova,
Russie . 1997 . Couleur . 1h25
production Lenfilm et Narodny film
Image : Sergueï Astakhov Musique : Guennadi Zabolokine Avec : Dimitri Klopov, Vladimir Bortchaninov, Alexandre Stakheev, Anna Ovsiannikov, Andreï Dounaev, Youri Bobrov…
“Un petit village, à l’écart de tout. Les gens vivotent en essayant de survivre à la fin des kolkhozes et l’alcool fait des ravages. Le modeste vacher Nikolaï reçoit un bon de séjour pour une maison de repos. Il va enfin souffler un peu. C’est sans compter sur la jalousie des voisins et la crainte de sa femme qu’il ne parte en goguette”.
“Si vous voulez être étonnés, ne ratez pas ce film de Lidia Bobrova !
C’est un film si culotté, si grinçant qu’il a valu à la cinéaste les critiques et le boycottage d’un certain public russe. On lui disait qu’elle dénigrait la Russie, et exploitait la misère des villageois pour faire rire. Or je pense que la description de ce petit village est réaliste et bouleversante. L’archaïsme et l’immobilisme des campagnes russes, dès qu’on s’éloigne des grandes villes, nous ramènent dans la grande tradition de la Russie immuable et certainement désespérée. Mais l’honnêteté de Lidia Bobrova force le respect. Elle ne manque pas de tendresse pour ces personnages hauts en couleur, qu’elle dépeint avec humour et poésie. J’ai adoré ce film que j’ai choisi pour la soirée au Balzac au cours de laquelle je vous présenterai en avant-première mon nouveau roman « Vania, Vassia et la fille de Vassia » qui sort le 5 mars 2020 en librairie.
Un livre qui vous surprendra, ainsi que mes héros, des cosaques émigrés en France après la Révolution d’Octobre dont on sait peu de choses.
Décidément les Russes nous étonneront toujours…”( Macha Méril)
Soirée de fête avec Macha Méril à l’occasion de la parution de son roman «Vania, Vassia et la fille de Vassia» Dans ce pays-là, de Lidia Bobrova.
Macha Méril lors de cette soirée.
Signature, vodka, pirojki et balalaïka
avec Pétia Jacquet-Pritkoff et André Chestopaloff à la guitare.
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Jeudi 5 mars 13 h 30 h
Cinéma Le Balzac
“La Liberté, c’est le Paradis”, (СЭР Свобода – это рай)
URSS . 1989 . Couleur . 1h30, production Mosfilm Réalisation : Sergueï Bodrov Scénario : Sergueï Bodrov Image : Youri Skhirtladzé Musique : Alexandre Raskatov Avec : Volodia Kozyrev, Alexandre Boureev, Svetlana Gaïtan, Vitautas Tomcus, Sergueï Chkalikov, Kim Ho Nam…
“Le jeune Sacha se morfond dans une maison de redressement. Orphelin de mère, il rêve de rejoindre son père qui purge une peine de longue durée près d’Arkhangelsk. Il va donc fuguer. Depuis le Kazakhstan, long est le chemin qui l’attend. Long et périlleux. Mais c’est déjà un ado endurci. «Ne pas croire, ne pas craindre, ne pas demander », tel est son viatique. Mais cette cavale, est-ce vraiment la liberté ? On trimbale toujours son passé et sa solitude. La prison est parfois intérieure”.
Avec un récit sec et maîtrisé, le film évite tout sentimen- talisme. Bodrov tient à distance ses personnages, les enfants comme les adultes. L’humanité des deux côtés des barreaux est plutôt moche et le tableau terrible ici dressé pourrait en désespérer plus d’un. Le réalisateur, aussi scénariste, dépasse cependant le drame social grâce à quelques rayons de lumière dans ces ténèbres.
En 1991, les éditions Actes Sud ont publié le livre de S. Bodrov «Liberté=Paradis» qui raconte quasiment la même histoire.
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Jeudi 5 mars 15 h 30
Cinéma Le Balzac
“Le Taureau”, (Бык) Russie, 201,8 Couleur . 1 h4 0
production Producer Center VGIK – Début, Stella Studio
Réalisation : Boris Akopov Scénario : Boris Akopov Image : Gleb Filatov Musique : Anton Bulle, Boris Akopov Avec : Youri Borissov, Stassia Miloslavskaïa, Sergueï Dvornikov, Anfissa Kondrachova, Alexeï Filimonov, Egor Kenjametov, Roman Kolotoukhine…
“Années 90. L’URSS s’est effondrée, la Russie n’est plus que ruines et chaos. La société a perdu tous ses repères avec, en prime, une grave situation économique. Pour beaucoup, le présent est désespérant et les familles se délitent. Comme dans n’importe quelle banlieue à la dérive, la drogue et le racket fleurissent car c’est de l’argent facile. Devenu chef de gang, Anton Bykov dit Byk (le taureau) essaie de protéger sa mère et son jeune frère. Pour notre affranchi, chaque jour est une épreuve où l’amour a bien du mal à se faufiler. Et le problème de chacun est de déterminer à qui va sa loyauté”.
Boris Akopov est né en 1985. Diplômé en 2003 d’une École de danse, il commence une carrière au plus haut niveau ; il intègre des troupes prestigieuses et multiplie les tournées. Puis il se tourne vers le cinéma et termine le VGIK en 2017. Le Taureau est son premier film.
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Jeudi 5 mars 17 h 30
Cinéma Le Balzac
” Fidélité”,(Верность) de Niguina Saïfoullaeva
production Kinokompania Droug Drouga Scénario : Lioubov Moulmenko Image : Marc Zisselson Musique : Andreï Dergatchev Avec : Alexandre Pal, Evguenia Gromova, Alexeï Agranovitch, Pavel Vorojtsov, Marina Vassileva, Anna Kotova-Deriabina, Vassili Richter…
“La fidélité ? Un défi pour n’importe quel couple. Léna, gynéco-obstétricienne, et son mari Sérioja, acteur de théâtre, habitent en province et leur quotidien semble pai- sible et harmonieux. Mais un beau (!) jour, Léna soupçonne Sérioja de la tromper pour une femme plus fougueuse. Digne et magnanime, elle souffre en silence et cache sa jalousie. Et puis, bravache, elle décide de se lancer dans des aventures sans lendemain avec des amants de passage. Mais il n’est pas si facile de mener deux vies parallèles sans que l’une ne déborde sur l’autre”.
Née en 1985 au Tadjikistan, Niguina Saïfoullaeva fait des études d’histoire à Moscou et termine en 2010 les Cours Supérieurs de scénario et mise en scène. Elle a réalisé deux séries et quatre films. Son deuxième long métrage Comment je m’appelle (2014) fut sélectionné au festival de San Sebastian, section «Nouveaux réalisateurs», ce qui n’était pas arrivé depuis onze ans à un film russe.
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Jeudi 5 mars 19 h
Cinéma Christine
“Une grande fille” (Дылда) réalisateur Kantémir Balakov
production Non Stop Production Scénario : Kantémir Balagov, Alexandre Terekhov image Xénia Sereda
Musique : Evguéni Galpérine Avec : Victoria Mirochnitchenko, Vassilissa Perelyguina, Constantin Balakirev, Andreï Bykov, Timofeï Glazkov, Igor Chirikov, Xénia Koutepova…
“En 1945, l’URSS émerge lentement de quatre années de guerre cauchemardesques. À Léningrad, Ilya, une espèce de grande perche, travaille dans un hôpital où on tente de «réparer» les gueules et les âmes cassées. Elle aussi a été blessée au combat. Son traumatisme s’exprime par des crises de tétanie. Son amie Macha rentre du front. Tant bien que mal, elles essaient de reprendre une vie normale. Mais quand on a vécu et subi des horreurs, est-ce possible ?”
Né en 1991 à Naltchik (capitale de la république de Kabardino-Balkarie dans le Caucase), Kantémir Balagov est depuis toujours un fou de cinéma. À 18 ans, il se lance dans la réalisation d’une web-série. Puis il écrit à Alexandre Sokourov qui, justement, a ouvert une école de cinéma auprès de l’Université de Nalt- chik, si loin de son cher Saint-Pétersbourg (ex-Léningrad). Il est admis directement en troisième année. Sans attendre, il fait des étincelles. Dès 2014, ses courts-métrages sont montrés au festival de Locarno. Ses deux premiers longs métrages sont sélectionnés à Cannes dans la section «Un certain regard» : en 2017, avec Tesnota, Une vie à l’étroit et en 2019 avec Une grande fille où il reçoit le prix de la mise en scène. En 2019, le festival avait montré le film d’un autre élève, Une jeunesse russe (2017) d’Alexandre Zolotoukhine.
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Jeudi 5 mars 21 h
Cinéma Le Balzac
“Octobre“, de Sergueï Eisenstein, 1927, 1 h 45 copie restaurée, MOSFILM
Scénario : Sergueï Eisenstein et Grigori Alexandrov, image : Edouard Tissé Avec : Nikolaï Popov, Boris Livanov, Vassili Nikandrov, Edouard Tissé, soldats et marins, ouvriers…
À tout seigneur tout honneur. L’hommage au cinéma soviétique se doit de commencer par le Maestro du cinéma de propagande, celui qui lui a donné ses lettres de noblesse. D’ailleurs, la première du film eut lieu le 7 novembre 1927 au Bolchoï de Moscou devant l’aréopage bolchevique au complet. Mais l’adoubement officiel n’enlève rien à la force et à la beauté convulsive de ce chef-d’œuvre. Et comme le dira plus tard l’Américain Ford : « Entre la vérité et la légende, imprimez la légende ». Après avoir magnifié la révolution de 1905 dans Le Cuirassé Potemkine, Eisenstein s’attaque ici aux «10 jours qui ébranlèrent le monde ». De la chute du tsarisme en février à la prise du Palais d’Hiver en octobre, Eisenstein forge les images définitives de cette terrible année 1917. C’est désormais par ses yeux que nous voyons Petrograd, appréhendons Lénine et compagnie, comprenons les événements qui vont hanter le XX siècle.
Ciné-concert avec Pierre-Michel Sivadier (piano) et Jean-Yves Toucan (percussions).
Pierre-Michel Sivadier se situe dans un univers croisant la chanson, le jazz et les musiques improvisées. Son dernier album Si a paru en 2019. Ce compositeur publie également de la poésie et accompagne régulièrement des films muets. Il a notamment tra- vaillé avec Jane Birkin, Lambert Wilson, Christian Vander, James Ivory. Jean-Yves Roucan mène une carrière de musicien de jazz et de composi- teur-percussionniste avec, entre autres, son projet Lemon Far East. Son travail d’improvisateur et d’accompagnateur s’enrichit de son insatiable curiosité pour la musique orientale et le jazz. Les deux artistes envisagent l’accompagnement d’un film muet comme un spectacle vivant, unique et puissant. Il s’agit de faire dialoguer les musiciens d’aujourd’hui avec le créateur d’hier, pour projeter au sens propre le film dans notre époque.
Avec : Alexeï Loktev, Nikita Mikhalkov, Galina Polskikh, Evguéni Steblov, Vladimir Bassov, Roland Bykov…
“Unité de temps (un jour et une nuit), unité de lieu (la capitale), unité d’action (un provincial débarque). Alors quoi, un drame ? Pas du tout ! C’est une comédie primesau- tière, une déambulation enjouée dans une ville bouillon- nante au son d’une irrésistible ritournelle. Les aventures du héros – un ingénieur qui se pique d’écriture – sont un merveilleux prétexte pour présenter une galerie de per- sonnages attachants ou frivoles. Cette balade dans Moscou a parfois des allures de fantaisie italienne”.
Le scénariste Chpalikov propose ici une version solaire de son récit plus fouillé La Barrière d’Ilitch qui deviendra, après moult souffrances, J’ai vingt ans (1964) de Marlen Khoutsiev. De même, l’opérateur V. Youssov, associé au grave Tarkovski sur ses premières œuvres (dont Andreï Roublev), éclaire cette journée estivale. Sans parler du casting de rêve : Nikita Mikhalkov en grand dadais, Inna Tchourikova en godiche, Roland Bykov en petit nerveux, Steblov en fiancé susceptible…
Bref, le rayon de soleil de cet hommage au grand studio.
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Vendredi 6 mars à partir de 13 h 30
Cinéma Le Balzac
“L’homme amphibie” (Человек-амфибия),
Russie . 1961 . Couleur . 1h37, production Lenfilm
Réalisation Guennadi Kazanski et Vladimir Tchebotarev, scénario : Akiba Goldburt, Alexandre Xenofontov et Alexeï Kapler, image : Edouard Rozovski musique : Andreï Petrov Avec : Vladimir Korenev, Anastassia Vertinskaïa,
Mikhaïl Kozakov, Nikolaï Simonov, Vladlen Davydov,
Alexandre Smiranine…
“Dans un pays exotique ensoleillé, quelque part en Amérique du Sud, un diable marin affole les pêcheurs. Il s’agit d’un certain Ichtyandre, aussi à l’aise sur terre que sous l’eau. Créature fabuleuse de son père, un savant idéaliste et donc fou, il vit des aventures aquatiques et amoureuses en renversant l’histoire de la petite sirène puisque c’est lui qui sauve de la noyade sa belle en bikini affriolant.” Sombreros, méchant à la fine moustache et méduses bleutées sont évidemment de la partie. Si vous aimez le kitsch et la science-fiction d’autrefois, ce film est pour vous. Bien entendu, la critique de l’époque se gaussa de cette adaptation du roman du très populaire Alexandre Beliaev (1884-1942), le Jules Verne russe, mais le grand public adora et lui fit un triomphe : première place au box-office avec 65,5 millions de spectateurs en 1962. Et depuis les lointaines années 60, son succès ne s’est jamais démenti. Véritable madeleine (trempée dans l’onde salée), l’homme- poisson continue de séduire, toutes générations confon- dues. Le livre culte de 1927 est devenu un film culte, toujours aussi apprécié.
Musique : Stanislav Smirnov Avec : Alexandre Kouznetsov, Alexeï Filimonov, Fedor Lavrov, Evgueni Syty, Elena Makhova, Sebastian Bougaev, Alexandre Topouria…
“Deux anciens copains d’armée, Victor et Léon vivent dans une petite ville, revenus de la guerre dans le Donbass, sont devenus convoyeurs de fonds. Célibataires et banlieusards, leur horizon est assez limité. Les combats de coq et la fréquentation du club poésie à la Maison de la Culture ne suffisent pas à donner du sens à leur existence. Comment alors enchanter la vie, injecter une dose de poésie dans ce monde de brutes ? Bon sang, mais c’est bien sûr : en faisant un braquage ! Le projet les emballe aussitôt. Mais rêver et passer à l’acte sont deux choses différentes”.
Dans la famille Lounguine, je demande le fils. Né en 1971, il a fait des études d’histoire et travaillé à la télévision. Depuis 2003, il a écrit ou coécrit une quinzaine de scé- narios pour des séries et des films dont celui de Leaving Afghanistan (2019) de son père Pavel Lounguine. En 2010, il réalise avec Sergueï Ossipian Un phénomène naturel. Le thriller De la grande poésie est son premier film en solo.
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Vendredi 6 mars à 17 h 30
Cinéma Le Balzac
“La mort nous va si bien”, (Смерть нам к лицу)
2019 . Couleur . 1h17, production MIGPictures Réalisation : Boris Guts Scénario : Boris Guts Image : Daria Likhatcheva Avec : Alexandra Bystrzycka, Daniil Pougaev, Ekaterina Volkova, Natalia Pavlenkova, Anna Glaoubé, Polina Aoug, Kirill Kovbas
“Macha, jeune étudiante, apprend qu’il lui reste peu de temps à vivre. Résignée, elle se prépare à mou- rir : choisir un cercueil, acheter la robe ultime, retenir une concession au cimetière et faire ses adieux à ses proches. Mais son mari, un simple coursier, ne l’entend pas de cette oreille. En cachette, il essaie de trouver l’argent pour envoyer Macha se faire soigner à l’étranger. Il a quatre jours pour réunir quatre millions. Avec des parents indifférents et un meilleur ami crétin, ce n’est pas gagné. Quelles solutions a-t-il ? Emprunter (à qui ?), vendre (quoi ?), jouer dans un porno…”
Une mélo-comédie tonique, filmée sur portables.
Né en 1980, Boris Guts est un touche-à-tout : réalisa- teur, scénariste, producteur, monteur, peintre et vidéaste compulsif… En 2012, il termine les Cours Supérieurs de scénario et mise en scène. Il n’a tourné que trois films mais c’est le deuxième sur portable après Le Basson en 2018.
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Vendredi 6 mars à 19 h
Christine Cinéma Club
“Francofonia“, d’Alexandre Sokourov (2015, 1 h 30)
Scénario : Alexandre Sokourov, image : Bruno Delbonnel Musique : Mourat Kabardokov Avec : Louis-Do de Lencquesaing, Vincent Nemeth, Benjamin Utzerath, Johanna Korthals Altes, Léolo Victor-Pujebet…
“Deux temporalités s’entremêlent et s’affrontent. Dans la France occupée de 1940, le directeur du Louvre négocie avec l’Allemand chargé de récupérer les trésors du musée évacués en province. De nos jours, un narrateur invisible (Sokourov aux manettes) discute via internet avec le capitaine d’un bateau transportant des containers remplis d’œuvres d’art et aux prises avec une effroyable tempête. La culture est toujours menacée, par la barbarie humaine ou la nature déchaînée. Sokourov interpelle le spectateur. Comment protéger la culture ? Par la persuasion mais dans l’humiliation quand Paris, déclaré ville ouverte, s’offre sans combat. Ou par l’héroïsme : Léningrad assiégé pendant 900 jours a su, malgré un million de morts, sauver l’Ermitage. Dans L’Arche russe, un ouvrier interdit au Français Custine l’entrée d’une pièce remplie de cercueils. La réponse est dans l’homme”.
Pour son dernier opus en date, Sokourov propose la quin- tessence de son style : un montage complexe de documen- taires, de scènes jouées, de passages vidéos, de travail à la palette graphique et la non concordance d’images et de sons ou dialogues.
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Vendredi 6 mars à partir de 19 h 30
Cinéma Le Balzac
“Nuit”, Sergueï Bodrov en sa présence
et deux films :
“Le Prisonnier du Caucase”,Russie . 1996 . Couleur . 1h36
production Caravane, BG Production
Réalisation Sergueï Bodrov
Scénario : Arif Aliev, Sergueï Bodrov, Boris Hiller Image : Pavel Lebechev Musique : Léonide Dessiatnikov Avec : Oleg Menchikov, Sergueï Bodrov fils, Soussana Merkhralieva, Djemal Sikharoulidzé, Alexandre Boureev, Valentina Fedotova, Alexeï Jarkov…
“Au cours d’une patrouille, deux Russes sont capturés pardesTchétchènes.Débuteunecaptivitépéniblependant que le chef du village négocie pour les échanger contre son fils, détenu par les Russes. Nos deux héros forment un tandem mal assorti, très bien rendu par les acteurs. Oleg Menchikov, acteur chevronné, est un sous-off de carrière tandis que le fils Bodrov, pour son premier grand rôle, joue avec naturel l’appelé maladroit. Le film s’inspire d’un récit de Tolstoï (1872) qui traite un thème récurrent de la littérature russe, lancé en 1821 par Pouchkine et repris depuis par beaucoup d’autres. Dès 1911, le cinéma s’en empare. Russie et Caucase, une his- toire sans fin. Il faut dire que, au XIXe siècle, la conquête du Caucase dura plus de 50 ans. Alexandre Dumas, de passage en 1858, témoignera de la férocité de ce conflit. Après la parenthèse soviétique (qui permet une version souriante et parodique, La Prisonnière du Caucase de Léonide Gaïdaï en 1966), tout recommence. Au départ, les auteurs voulaient proposer une réflexion sur la guerre en général. D’ailleurs, les références musicales renvoient à des conflits antérieurs de la Russie. Mais commencé en temps de paix, le film a été rattrapé par la réalité”.
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Scéance à 22h
“Mongol”, 2007 . 2h production Kinocompania STV, Andreevski flag, Kinofabrika, X-Filme Creative Pool, Netfex
Réalisation de Sergueï Bodrov
Scénario : Arif Alief, Sergueï Bodrov Image : Sergueï Trofimov, Roger Storfers Musique : Tuomas Kantelinen Avec : Tadanobu Asano, Khulan Tchoulouhoun,
Batdorjiin Baassandjav, Alia, Amadou Mamadakov, He Tsi…
“Le fabuleux destin du légendaire Gengis Khan qui, vers 1197, unifia les tribus turques et mongoles pour les lancer à la conquête du monde. Jeune, il connaît d’abord souffrances et privations. Mais il prend sa revanche et se montre impitoyable en mettant la steppe à feu et à sang. «Il ne faut jamais humilier un enfant chétif, c’est peut- être le fils du tigre.» Mêlant aventures, action et amour, la fresque historique se déploie, bannières au vent et cavaliers prêts à en découdre”.
Cette superproduction flamboyante parle d’un temps reculé et d’un lieu lointain mais aussi du passé russe. Si l’empire fondé par Gengis Khan s’épanouit en Chine, la Horde d’Or, menée par son fils aîné, envahit la Russie au XIIIe siècle (rappelez-vous le début d’Alexandre Nevski) et la met en coupe réglée pendant des siècles avant d’entrer en déca- dence. Ce dont parle Urga de Nikita Mikhalkov. Mais les liens noués autrefois perdurent. Grattez le Russe et vous aurez l’Asiate : un ancêtre daghestanais pour Tarkovski, une grand-mère tatare pour la poétesse Akhmatova, kalmouke pour Lénine et bouriate pour Bodrov…
Entracte avec vodka et spécialités russes.
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Samedi 7 mars à 11 h
Max Linder
Courts métrages
Noir sur blanc, (Белым по чёрному)
Russie . 2019 . Couleur . 15 min production Studio Svobodnoe Kino réalisation Anton Mamykine
“Sergueï travaille dans les mines et la suie ne lui fait pas peur. Dans son monde, la suie est symbole de l’intégrité morale et sociale. Rongé par la culpabilité depuis qu’il a trompé sa femme, Sergueï décide de tout lui avouer. Dès lors, la suie ne s’accroche plus à sa peau”.
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Maman, (Мама)
Russie . 2019 . Couleur . 12 min
production Extreme North, Moscow Film School réalisation Anastasia Borissova
“Une jeune femme de la campagne tente de faire sa vie à Moscou avec son bébé. Pour joindre les deux bouts, elle court après l’argent et un travail, n’importe lequel”.
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Le Congé, (Отпуск)
Russie . 2019 . Couleur . 12 min production After Hours Films réalisation Anton Sazonov
“Artiom travaille aux abattoirs de Moscou mais son salaire ne suffit pas pour subvenir aux besoins de sa famille. Pour s’en sortir, il va saisir la seule opportunité que l’état russe peut lui offrir en ce moment”.
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Complex Subject, (Сложноподчиненное)
Russie . 2019 . Couleur . 26 min
production St. Petersburg State University of Film and Television
réalisation Olessia Yakovleva
“Un jeune professeur arrive dans une ville de province afin d’y enseigner. Son apparence et ses idées contrastent largement avec les habitudes locales. Toutefois, tout le monde semble l’apprécier. Peut-être même
plus qu’il ne le pense”.
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Une erreur historique, (Одна историческая ошибка)
Russie . 2019 . Couleur . 7 min
production Droog Drooga Films
réalisation Mikhaïl Mestetski “Tant de rumeurs circulent que nous ne sommes pas à l’abri des anachronismes. Quand le passé envahit le présent”.
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Il ne peut pas vivre sans l’espace, (Он не может жить без космоса)
Russie . 2019 . Couleur . 16 min . Animation
production Melnitsa Animation Studio
réalisation Constantin Bronzit “Une mère, un fils et un rêve. Une histoire qui évoque l’amour et le destin”.
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La Recrue, (Рекрут)
Russie . 2019 . Couleur . 22 min
production Moscow School of the New Cinema
réalisation Igor Tsoï
“Sous l’influence de la subculture criminelle qui sévit dans la province russe un adolescent s’éloigne de plus en plus de son foyer familial. Voulant faire comme les autres, il devra faire preuve d’allégeance au code d’honneur criminel.”
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Samedi 7 mars 11 h
Cinéma Le Balzac
L’Homme qui a surpris tout le monde, (Человек, который удивил всех)
Russie-Estonie-France . 2018 . Couleur . 1h44
production Homeless Bob Production, Arizona Production, Pan-Atlantic Studio, Non Stop Production Réalisation : Natacha Merkoulova et Alexeï Tchoupov Scénario : Natacha Merkoulova et Alexeï Tchoupov Image : Mart Taniel Musique : Andreï Kourtchenko Avec : Evgueni Tsyganov, Natalia Koudriachova, Youri Kouznetsov, Vassili Popov, Pavel Maïkov, Maxime Vitorgan…
“Le garde-forestier Egor, gardien de la taïga, père de famille exemplaire et une personne respectée dans son village. Lui et sa femme Natalia attendent un deuxième enfant. Soudain, Yegor apprend qu’il est condamné à court terme par un mal incurable. Il enchaîne alors les traitements et les remèdes. Prêt à tout pour rester vivant, il écoute même les légendes de la forêt. Comme par exemple, la bizarre histoire du canard que psalmodie la vieille chamane. Et si ça marchait ? Défier la mort, voire la berner, autorise tous les risques ; quitte à peiner sa famille, scandaliser ses voisins et choquer le village entier. Yegor décide de faire un pas désespéré – il essaie de changer complètement sa personnalité afin de tromper la mort imminente, comme l’a fait le légendaire drake Zhamba, le héros de l’ancienne épopée sibérienne. On peut dire qu’ici l’acteur Tsyganov sort de sa zone de confort”.
Le film nous plonge dans le monde des contes populaires où l’humour macabre et les paroles crues se parent parfois d’un voile poétique. Et où l’instinct de vie rafle la mise. Cette fable sur le lien séculaire entre l’homme, la nature et la mort propose néanmoins un regard contemporain sur des pratiques magiques.
De la terre au ciel, le chemin n’est pas si long : le tandem des auteurs a aussi écrit le scénario du blockbuster Saliout-7 (2017) de Klim Chipenko sur d’héroïques cosmonautes.
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Samedi 7 mars 13 h 30
Cinéma Le Balzac
“La Ballade du soldat”, (Бaллада о соддате) de Grigori Tchoukhraï (1959, 1h30)
Scénario : Valentin Ejov et Grigori Tchoukhraï, image : Vladimir Nikolaev et Era Saveleva, musique : Milhaïl Ziv
Avec : Vladimir Ivachov, Jeanna Prokho-renko, Antonina Maximova, NikolaÏ Krioutchkov, Valentina Teleguina…
“En récompense de son exploit, un soldat obtient huit jours de permission pour embrasser sa mère. La route longue et compliquée, voire périlleuse, offre son lot de ren- contres contrastées avec les gens de l’arrière. Et peut-être l’ébauche d’un premier amour. Les deux acteurs principaux, deux débutants de 19 ans, apportent leur fraîcheur et leur gaucherie en contrepoint. Un des films emblématiques du Dégel qui voulaient parler de la guerre autrement, loin des fresques pompeuses, à hauteur d’homme. Tchoukhraï fait partie de cette généra- tion dite « des lieutenants ». Il le dit ainsi : «J’ai été soldat. C’est comme soldat que j’ai parcouru le chemin de Stalingrad à Vienne”. Il a perdu des camarades et connu l’enfer des combats. Cette ballade lyrique prolonge sa réflexion sur l’homme et la violence, entamée avec Le Quarante-et- unième (1956) sur la Guerre civile et poursuivie avec Ciel pur (1961) sur le stalinisme”.
Du grand cinéma humaniste.
PS : Le film restituait la dureté de l’époque mais la censure en gomma certaines aspérités. Pour le détail des scènes coupées, cf. L’Avant-scène n°42 de novembre 1964.
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Samedi 7 mars 15 h 30
Cinéma Le Balzac
Le Français, (Француз)
Russie . 2019 . N&B . 2h08, production Marmot-Film Réalisation : Andreï Smirnov Scénario : Andreï Smirnov Image : Youri Chaïgardanov Avec : Antoine Rival, Evguenia Obraztsova, Alexandre Balouev, Evgueni Tkatchouk, Mikhaïl Efremov, Nina Drobycheva, Natalia Teniakova, Roman Madianov…
“ Le jazz n’est plus interdit mais pas encore autorisé. Tout le paradoxe du Dégel en URSS est exprimé là par le photographe Valéri, apprenti dissident. Le normalien Pierre Durand va en en faire la douloureuse expérience quand il vient à Moscou en 1957 pour un stage à l’Uni- versité. Partagé entre la réalité officielle et le monde des artistes underground, il découvre une société complexe où s’empilent les strates temporelles : tragique passé stalinien, présent tiraillé entre ouverture et répression, futur très incertain. il rencontre la ballerine du Théâtre du Bolchoï Kira Galkina et la photographe Valera Uspensky. Grâce à ces connaissances, Pierre est plongé dans la vie culturelle de Moscou, non seulement officielle, mais aussi souterraine. Pendant un an, Pierre a vécu à Moscou pendant toute sa vie, complètement différent de tout ce qu’il savait. Mais le stage et la connaissance des différents aspects de la vie du peuple soviétique ne sont pas le seul objectif de Pierre. Il cherche son père, un officier blanc Tatishchev, qui a été arrêté à la fin des années 30“.
Ce film est le portrait d’une époque pleine d’espérances et un vibrant hommage à cette courageuse génération de peintres, poètes et écrivains, pionniers intrépides de la liberté artistique et intellectuelle. Il salue aussi la poignée de slavisants français qui fit tant pour la diffusion de leurs œuvres.
On ne présente plus le vétéran Andreï Smirnov, auteur des immortels Gare de Biélorussie (1971) et Automne (1974). Mais c’est aussi un scénariste talentueux et un grand ac- teur : souvenez-vous d’Elena (2011) d’Andreï Zviaguintsev.
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Samedi 7 mars 16 h
Christine Cinéma Club
L’Univers Sokourov
La voix solitaire de l’homme, (Одинокий голос человека)
URSS . 1978-1987 . Couleur-N&B . 1h17, production Lenfilm Réalisation : Alexandre Sokourov Scénario : Youri Arabov (librement inspiré de l’œuvre d’Andreï Platonov / 1899-1951)
Image : Sergueï Yourizditski Musique : Krzysztof Penderecki, Otmar Nussio et Anatoli Bourdov
Avec : Andreï Gradov, Tatiana Goriatcheva, Vladimir Degtarev, Nikolaï Kotchegarov, Sergueï Choukaïlo, Vladimir Gladychev…
“Nikita, soldat de l’Armée rouge démobilisé après la fin de la Guerre Civile, retourne à la vie normale dans un pays en ruines. Il tombe amoureux de Liouba, étudiante en médecine. Le bonheur est là, à portée de main. Mais traumatisé par les horreurs vues, subies et accomplies, Nikita peine à redevenir un simple homme”.
Ce devait être son diplôme de fin d’études. Mais le résultat mit la direction du VGIK dans un tel état de rage qu’elle donna ordre de le détruire. Heureusement, l’opérateur réussit à subtiliser les bobines et à les cacher. Dix ans plus tard, la Pérestroïka l’exhuma et permit de comprendre que tout était déjà en place chez Sokourov pour faire entendre la voix singulière de cet homme : la complicité avec le scé- nariste Arabov et l’opérateur Yourizditski, une atmosphère mystérieuse, l’image en clair-obscur, la narration fragmen- taire… Et lui-même en voix off dans le rôle d’un pêcheur subissant une expérimentation, une absence très présente. Un procédé repris dans L’Arche russe et Francofonia.
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Samedi 7 mars 18 h
Cinéma Le Balzac
Table-ronde
« Les mondes polaires et l’avenir de la planète »
animée par Jean Radvanyi,
avec Christian de Marliave et Mikaa Mered, en partenariat avec le Dialogue de Trianon Cocktail
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Samedi 7 mars 18 h
Christine Cinéma Club
L’Univers Sokourov
“L’Arche russe”,(Russie-Allemagne . 2002 . Couleur . 1 h 39)
Production The Hermitage Bridge Studio, Egoli Tossell Film AG, Fora-Film Réalisation Alexandre Sokourov Scénario : Alexandre Sokourov, Boris Khamski, Anatoli Nikiforov, Svetlana Proskourina Image : Tilman Bütner Musique : Sergueï Evtouchenko Avec : Sergueï Dreïden, Anna Alexakhina, Vladimir Baranov, David Guiorgobiani, Maria Kouznetsova, Youlian Makarov, Léonide Mozgovoï…
“Dans le Palais d’Hiver, transformé dès 1917 en musée de l’Ermitage, deux hommes dialoguent : le marquis de Custine, célèbre pour son livre-réquisitoire contre la Russie (1843), et un Russe contemporain invisible (voix off de Sokourov). Le Français est caustique et dédaigneux, l’autre un ardent patriote. Au hasard de leur déambulation dans l’espace et le temps, ils croisent les tsars et les intellectuels qui ont fait l’histoire et la culture de la Russie (Pierre le Grand, Nicolas II et sa famille, l’ambassadeur de Perse fort contrit par l’assassinat à Téhéran du diplomate et écrivain Alexandre Griboïedov en 1829, Catherine II, Pouchkine, etc.) ou de simples visiteurs. Trois siècles mouvementés se bousculent”.
Mais tel un Noé moderne, Sokourov embarque et sauve tout le monde. Quelque part, ce film est une réponse à Octobre d’Eisenstein qui faisait le tri dans le passé. C’est également un exploit technique puisqu’il s’agit d’un unique plan-séquence de 96 mn, avec une caméra numérique haute définition et enregistré directement sur un disque dur, tourné le 23 décembre 2001, après des mois de répétitions avec les 850 acteurs, plus de 1 000 figurants et même le chef d’orchestre du Mariinsky, Valery Gergiev.
Dans le rôle du petit marquis déplaisant, on retrouve Sergueï Dontsov-Dreïden qui, dans Délit de fuites (1988) de Y. Mamine, s’escrimait à sauver ses voisins.
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Samedi 7 mars 20 h
Christine Cinéma Club
L’Univers Sokourov
“Moloch”, d’Alexandre Sokourov (1999, 1 h 48)
Scénario : Youri Arabov Image : Alexeï Fedorov et Anatoli Rodianov Musique : Wagner, Beethoven, Mahler Avec : Elena Roufanova, Léonide Mozgovoï, Léonide Sokol (Irina Sokolova), Elena Spiridonova, Vladimir Bogdanov, Lev Elisseev, Anatoli Chverderski…
Prix du scénario au festival de Cannes (1999)
“Au printemps 1942, dans le fameux Nid d’aigle des Alpes bavaroises, la fidèle Eva Braun tue le temps en jouant les nymphes évaporées. Elle attend Hitler. Il arrive, flanqué de ses acolytes, Martin Bormann et les Goebbels. Tout ce petit monde s’affaire, s’épie, se jalouse et délire, persuadé de dominer le monde. Mais dans quelques mois, la bataille de Stalingrad commencera… Plus dure sera la chute”.
Moloch inaugure la série de films consacrés au pouvoir et à ses dérives, une tétralogie sur le crépuscule des faux dieux. Taurus (2001) ou Lénine en 23, transformé en légume suite à un AVC ; Le Soleil (2005) ou Hiro-Hito en 45, planqué dans son bunker impérial avant l’humiliante reddition au géné- ral MacArthur; Faust (2011) ou la tragédie de l’homme avide (ne manquent que Staline et Mao dans cette galerie de dictateurs). Pour souligner la réalité distordue, Goebbels est joué par une femme, future mère de Lénine dans Taurus où l’interprète d’Hitler incarne Lénine.
Tous les acteurs russes sont doublés en allemand.
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Samedi 7 mars à 21 h
Cinéma Le Balzac
L’Univers Sokourov
Comment j’ai passé l’été,(Как я провел этим летом)
Russie . 2010 . Couleur . 2h04
production Société Koktebel, Rossia-1 et StartFilms
Réalisation : Alexeï Popogrebski Scénario : AlexeÏ Popogrebski Image : Pavel Kostomarov Musique : Dimitri Katkhanov Avec : Grigori Dobryguine, Sergueï Pouskepalis ; et les voix d’Igor Tchernevitch, Ilya Sobolev et Artem Tsoukanov.
“Tu parles d’un été ! Sur cette île perdue de l’Océan Gla- cial Arctique, il fait à peine 5 degrés et le soleil de minuit tape sur le système. C’est beau mais c’est loin. Seul signe de vie, en dehors des ours et autres animaux locaux, une station météorologique gérée par l’expérimenté Sergueï et son stagiaire Pavel. Les vacations régulières à la radio sont l’unique lien avec le continent. L’été tire à sa fin et bientôt ils rentreront. Sergueï a hâte de retrouver sa femme et son fils, Pavel attend avec impatience le retour à la civilisation. Mais si tu veux faire rire Dieu, parle–lui de tes projets. Car pire que la confrontation avec la nature rude et sauvage, il y a l’affrontement impitoyable et absurde entre les hommes“.
Après le prometteur Koktebel (2003), tendre road movie entre un père paumé et son fils rêveur, Alexeï Popogrebski confirme ici son talent à montrer des rapports humains complexes.
Ours d’Argent à Berlin-2010 pour les deux acteurs et l’opérateur dont le travail remarquable à la caméra numérique rend toute l’âpreté du grand nord.
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Dimanche 8 mars 11 h
Cinéma Le Balzac
Le Miroir, (Зеркало) d’Andreï Tarkovski (1974, 1h48) MOSFILM
Scénario : Alexandre Micharine et Andreï Tarkovski, image : Guéorgui Rerberg, musique : Edouard Artemev
avec : Margarita Terekhova, Anatoli Solonitsyne, Nikolaï Grinko, Alla Demidova, Oleg Yankovski, Larissa Tarkovskaïa, Youri Nazarov…
“Au mitan de sa vie, un intellectuel se pose des ques- tions sur son existence et son travail. On ne le voit pas mais c’est un double du réalisateur qui y a mis beaucoup de son enfance et de ses interrogations. Parole libérée et flot de souvenirs l’assaillent en un va-et-vient entre passé et présent. L’auteur convoque son propre père, le poète Arséni Tarkovski lisant ses vers, et sa mère quand il repro- duit la photo de l’attente (une femme fumant, assise sur une barrière) et lui fait jouer la grand-mère des enfants. Attention, la même actrice jouant la mère et l’épouse du héros, il faut être attentif pour distinguer les strates temporelles”.
Andreï T. médite aussi sur son identité russe et son pays. À l’autobiographie éclatée s’ajoute la grande histoire. La lecture de la lettre que Pouchkine écrivit en 1829 au philosophe Pierre Tchaadaev (original en français) vaut manifeste personnel : la Russie a une mission sacrée, être le rempart de l’Occident chrétien contre le péril jaune. C’est donc le miroir intime de l’homme et du penseur que nous tend Tarkovski.
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Dimanche 8 mars 11 h
Cinéma Le Balzac
Le Retour, (Возвращение)
Russie . 2003 . Couleur . 1h45
production REN TV Réalisation : Andreï Zviaguintsev Scénario : Vladimir Moïsseenko, Alexandre Novototski
Image : Mikhaïl Kritchman
Musique : Andreï Dergatchev Avec : Constantin Lavronenko, Ivan Dobronravov, Vladimir Garine, Natalia Vdovina, Galina Popova…
“Deux frères adolescents, l’aîné Andreï et le cadet Ivan, ont grandi sans père. Un beau jour, le voilà qui débarque sans crier gare. Pour faire plus ample connaissance et essayer de tisser des liens, le père décide d’emmener ses fils pour un grand week-end d’intégration. Au programme, partie de pêche et camping dans la nature. Les deux garçons réagissent différemment. Autant Andreï accepte cet inconnu bourru et taciturne, autant Ivan le rejette violem- ment. Le voyage tourne à l’empoignade. Car au fond, qui est cet homme ? Et pourquoi est-il revenu ?”
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Grâce à ce premier long métrage, Zviaguintsev remporte d’emblée le Lion d’Or à Venise en 2003. Il inaugure une carrière exi- geante avec 5 films en 18 ans, rien que des œuvres personnelles le plus souvent primées ici ou ailleurs. Et en 2007, Le Bannissement permettra à Constantin Lavronenko, le père du Retour, de décrocher le prix d’interprétation masculine à Cannes. Un exploit unique à ce jour pour un Russe.
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Dimanche 8 mars à 14 h
Christine Cinéma Club
Courts-métrages des élèves de Sokourov(sous-titrés en anglais):
“Pâques”, d’Igor Olchanski.
Saint-Pétersbourg. 2013 . 30’ . Couleur En russe avec sous-
titres anglais . Réalisateur : Igor Olchanski
“Au sortir de la Révolution et de la Guerre civile, dans une campagne russe ensauvagée, un garçon de ferme orphelin essaie de survivre”.
1
“Antigone”, d’Oleg Khamokov
Naltchik, 2015, 26’ . N&B . En langue kabarde avec sous-titres
anglais . Réalisateur : Oleg Khamokov (diplôme)
“L’histoire bien connue d’Antigone, la fille d’Œdipe, à qui le roi de Thèbes Créon interdit d’enterrer son frère Polynice ou l’éternel conflit entre le devoir et la loi”.
1
“Une faute légère”, de Malika Moussaeva
Naltchik 2015, 22’ . Couleur . En langue tchétchène avec
“Après son divorce, une femme retourne au village dans sa famille mais elle peine à retrouver ses marques”.
1
“Une famille heureuse”, de Tina Mastafova
Naltchik 2015, 22’ . Couleur . En langue kabarde avec sous-
titres anglais . Réalisateur Tina Mastafova (diplôme)
“Une famille au grand complet se réunit pour fêter le patriarche. C’est la meilleure occasion pour vider son sac”.
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Dimanche 8 mars 16 h
Cinéma Le Balzac
La Croisière tigrée, (Полосатый рейс)
URSS . 1961 . Couleur . 1h23
production Lenfilm Réalisation : Vladimir Fétine Scénario : Alexeï Kapler et Victor Konetski image Dimitri Meskhiev
Musique : Véniamine Besner Avec : Ivan Dmitriev, Margarita Nazarova,
Alexeï Gribov, Evgueni Léonov, Alexandre Beniaminov, Alexeï Smirnov…
“Une cargaison dangereuse de tigres et de lions a été chargée sur un navire soviétique, et un barman a été escorté … Pendant le voyage, un petit singe, présenté au capitaine, ouvre les cages. Les prédateurs sont libérés, toute l’équipe court d’horreur. Et seule la nièce du capitaine peut sauver la situation en apprivoisant les animaux sauvages …. Chouleïkine, un simple cuisinier russe coincé à l’étran- ger, veut absolument rentrer au pays. Seule solution : se faire passer pour un dresseur expérimenté sur un cargo qui transporte comme fret dix tigres et deux lions, destination Odessa. Il se garde bien de dire à l’équipage qu’il ne connaît rien aux animaux. Ce qui d’ailleurs l’inquiète vaguement. Ses appréhensions vont se réaliser au centuple à cause d’un singulier passager clandestin farceur qui ouvre les cages. Aussitôt panique à bord, de la poupe à la proue, du pont supérieur à la cale, de la cambuse à la cabine du capitaine. Tout le monde galope dans les coursives. Qui sera dévoré tout cru ? C’est sûr, le voyage n’a plus rien d’une croisière tranquille”.
Et ça n’amuse personne. Sauf les spectateurs.
Dans le rôle de Marianna, la timide cantinière, l’extraordinaire dompteuse Nazarova (vedette du cirque de Moscou pour qui le rôle avait été spécialement conçu) transforme les fauves en gros chats dociles. Et l’inénarrable Léonov joue avec son génie habituel le cuisinier imprudent. Une comédie excentrique et burlesque particulièrement enlevée.
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Dimanche 8 mars à 16 h
Christine Cinéma Club
“Alexandra“, d’Alexandre Sokourov (2007, 1 h 30)
Scénario : Alexandre Sokourov, image : Alexandre Bourov musique Alfred Schnittke
Avec : Galina Vichnevskaïa, Vassili Chvetsov, Raïssa Guitchaeva, Evgueni Tkatchouk, Andreï Bogdanov, Roustam Chakhguireev, Alexeï Neïmychev…
“Une grand-mère vient rendre visite à son petit-fils, officier dans un camp retranché en pleine Tchétchénie. Elle se familiarise avec le quotidien des soldats, leur environ- nement austère, la menace sourde qui plane toujours dans un pays occupé, le temps suspendu avant l’affrontement inéluctable. Rapidement, elle s’aventure hors du périmètre sécurisé et fait un tour au village voisin où elle brave les regards méfiants des gens du coin. Elle s’efforce de nouer des liens amicaux, par exemple avec Malika, une ancienne enseignante devenue marchande au bazar, ou avec des enfants que la guerre a traumatisés. Mais est-ce que la bonne volonté suffit ?”
Par petites touches, Sokourov réussit à rendre palpable la tension d’une zone de conflit armé mais aussi l’affection d’une grand-mère et de son petit-fils et, peut-être, le vain appel à la raison et à la simple humanité.
“Le petit Vania, six ans à peine, vient de décrocher le gros lot. En effet, un couple italien veut l’adopter. Aussitôt l’orphelinat, avec une pointe d’envie, le surnomme l’Italien. Bonheur inespéré, promesse d’une vie de cocagne. Mais rien n’est simple en Russie. À ce lendemain qui chante, le gamin renonce et se lance dans une aventure périlleuse : retrouver sa mère qui l’a abandonné. Le voilà qui prend la route, sans craindre les difficultés ni les possibles déceptions”. Préparez vos mouchoirs”.
Grâce à Alexeï Guerman, Andreï Kravtchouk abandonne les mathématiques appliquées et bifurque vers le cinéma. Il se forme auprès du grand documentariste et réalisateur Semion Aranovitch (1934-1996). D’ailleurs, L’Italien est dans la veine dramatique de son maître. Mais pour avoir aussi travaillé sur des séries très populaires, A. Kravtchouk passe aux blockbusters en 2008 avec L’Amiral et en 2016 avec Le Viking qui narre la conversion au forceps de la Russie au christianisme à la fin du Xe siècle. Un retour aux origines, en somme.
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Dimanche 8 mars à 16 h
Christine Cinéma Club
L’Univers Sokourov
“Faust”, d’Alexandre Sokourov (2011, 2 h 14)
Scénario: Youri Arabov, Alexandre Sokourov (d’après la pièce de Goethe / 1808), image : Bruno Delbonnel Musique : Andreï Sigle Avec : Johannes Zeiler, Anton Adassinski, Isolda Dychauk,
Hanna Schygulla, Antje Lewald, Florian Brückner, Georg Friedrich, Vincent Nemeth…
Lion d’or à la 68e Mostra de Venise (2011)
“Il y a bien longtemps, dans une ville allemande gemütlich, vivait un homme en proie à une inquiétude existentielle, herr Doktor Faust. Secondé par son dévoué disciple, il éviscère les cadavres à la recherche de l’âme. Or il a besoin d’argent pour continuer. Hélas, il n’essuie que des rebuffades. Seul le répugnant usurier accepte de l’aider. Tout savant qu’il est, Faust n’a pas reconnu le diable et il conclut avec lui un pacte fatal. La rencontre avec la jolie Marguerite précipite les événements. Cupidité et luxure vont, bien sûr, causer la perte de l’orgueilleux. Bienvenue en enfer”.
Tout ce qui rapproche l’homme de l’animal est ici convoqué, des plus bas instincts aux plus fortes pulsions. Références littéraires et picturales abondent pour figurer le vil et le visqueux, homoncules et créatures diaboliques s’agitent. À Venise, le président du jury Darren Aranofsky déclara : «Certains films vous font pleurer, d’autres vous font rire et d’autres encore vous changent pour toujours après les avoir vus. Faust fait partie de ceux-là“.
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Dimanche 8 mars 20 h
Cinéma le Balzac
Délit de fuites, (Фонтан)
URSS . 1988 . Couleur . 1h44, production Lenfilm Réalisation : Youri Mamine Scénario : Vladimir Vardunas Image : Anatoli Lapchov Musique : Alexeï Zalivalov Avec : Assankoul Kouttoubaev, Sergueï Dontsov, Jeanna Kerimtaeva,
Victor Mikhaïlov, Alexeï Zalivalov, Nina Oussatova…
“Dans une banlieue maussade à la périphérie de Leningrad, un banal immeuble grisâtre. L’arrivée d’un vieil Ouzbek, ennemi du gaspillage, chamboule la vie des locataires qui jusque-là vaquaient à leurs petites affaires. Chaque étage a son lot d’originaux : un horticulteur en appartement, les fans d’un obscur écrivaillon décédé, un musicien perché, quelques poivrots, des ménagères débordées, beaucoup de citoyens indifférents… Et un Don Quichotte. Moderne Pot-bouille soviétique, le lieu et ses habitants sont une métaphore du pays et de son système. La Maison Russie se déglingue à tous les niveaux, de la cave au grenier. Tableau véridique et savoureux d’un quotidien délabré, cette comédie grinçante et bouffonne est conçue comme une pièce musicale en sept mouvements, de l’andante allègre au grandioso final. Elle dresse à chaud le constat d’une société à la veille de son implosion. Tournée en pleine Pérestroïka, la satire de Youri Mamine offre une vision prémonitoire. Mais on le sait, un artiste est aussi un visionnaire”.
Le film a été tourné dans le genre d’une blague, la “malgré la journée” qui n’est pas encore dépassée. L’action se déroule dans une maison ordinaire de Saint-Pétersbourg, qui a besoin de réparations pendant longtemps. Sur l’exemple des dysfonctionnements de cette maison et du désir aussi sincère que vain des locataires de les éliminer, les auteurs créent une illustration tragicomique de la douloureuse «ruine dans nos têtes» douloureusement familière à nous tous.
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Lundi 9 mars 13 h 30
Cinéma le Balzac
“Je m’balade dans Moscou”, Я ШАГАЮ ПО МОСКВЕ
de Guéorgui Daniéla (1963, 1h20) MOSFILM
(Voir vendredi 6 mars scéance de 11h)
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Lundi 9 mars à 15 h 10
Cinéma Le Balzac
“La Salle n°6”, (Палата N° 6),
de Karen Chakhnazarov (2009, 1h23) MOSFILM
(Voir mercredi 6 mars scéance de 14h)
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Lundi 9 mars à 17 h
Cinéma Le Balzac
La Ballade du Soldat, (Баллада о солдате), de Grigori Tchoukhraï (1959, 1h30)
Remise des prix des compétitions courts et longs métrages
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Lundi 9 mars 19 h
Max linder
“Les Jours de l’éclipse”, (Дни затменияь)
Réalisateur : Alexandre Sokourov (1988, 2 h 13)
URSS . 1988 . Couleur . 2h13, production Lenfilm et Troïtski Most Scénario : Youri Arabov, Piotr Kadotchnikov, Arkadi Strougatsli et
Boris Strougatski (d’après leur roman « Un milliard d’années
avant la fin du monde » / 1977) Image : Sergueï Yourizditski Musique : Youri Khanon Avec : Alexeï Ananichkov, Vladimir Zamanski, Irina Sokolova,
Eskander Oumarov, Victor Belovolski, Sérioja Krylov…
“Un jeune pédiatre, en poste dans un bled d’Asie Centrale, tente vaille que vaille de soigner les enfants malades et de s’adonner à l’écriture. Un géologue et un ingénieur militaire dérangent parfois sa solitude. Il vit et travaille dans un milieu désolé, fait de collines pelées, de masures en argile, de sentiers poussiéreux et de gens vaguement hostiles, sans parler du voisinage d’aliénés. La modernité, en se heurtant aux traditions ancestrales, brouille les rapports entre humains et peut même engendrer des hallucinations. Le héros est en fait confronté à l’interrogation suprême, le sens de la vie”.
Sokourov a tourné ce film à Krasnovodsk, un port sur la Caspienne, et dans les environs. Une ville du Turkménistan qu’il connaît bien pour y avoir vécu dans sa jeunesse.
D’ailleurs, le recours à des non-professionnels ancre localement l’action. L’image passe du sépia à l’ocre puis à des tons mordorés, et la bande-son est un personnage à part entière. Elle mêle de manière savante bribes de radio,
musique symphonique, conversations dans de multiples langues, bruits insolites…
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Lundi 9 mars à 21 h
Cinéma Le Balzac
L’Homme qui a surpris tout le monde, (Человек, который удивил всех)
(Voir samedi 7 mars scéance de 11h)
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Lundi 9 mars minuit
Max Linder
Soirée de Clôture
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HORAIRES
Billets aux caisses des cinémas.
CINÉMA PARTENAIRES
Commentaires fermés sur 6° Festival du Film Russe de Paris
Une saison cinématographique unique en France, répartie en 4 temps sur l’année universitaire.
Une collaboration entre la Faculté des Langues et Cultures Étrangères de l’Université de Nantes et le cinéma Katorza.
Ô, CINÉMA, RACONTE-NOUS DES HISTOIRES !
Refuge ? Évasion ? Introspection ? Questionnement sur l’avenir ? Recherche de sens ? Le cinéma russe contemporain semble avoir deux centres d’intérêt principaux : le passé, et la sphère intime. Dans un cas comme dans l’autre, il est question d’amour et de luttes. L’amour ou le désamour de son histoire, de son pays, de son conjoint, de l’autre sexe dans son ensemble, de l’argent, du pouvoir… sont à l’origine de luttes pour l’indépendance, l’émancipation, la liberté, luttes amoureuses, sociales ou politiques, pour survivre, se reconstruire ou atteindre ses rêves.
Le jury Univerciné est composé d’étudiants de l’Université de Nantes, encadrés par Nicolas Thévenin et Giulia Bocato.
Programmation
MARDI 4 FÉVRIER
19 h – Cocktail en extérieur
Film en ouverture :
20 h – ” Divorçons “ – Давай разведемся!
Comédie dramatique, 2019, Russie, 1h32
Réalisatrice : Anna Parmas
Avec : Anna Mikhalkova, Anton Filipenko
24 heures par jour ne suffisent plus à Macha, entre son travail de gynécologue et sa vie de famille. Micha, son mari, reste à la maison et s’occupe des enfants mais se sent bien seul. Une sympathique comédie à déguster, où les rôles semblent parfois inversés.
Loin des clichés sur la société russe, elle nous parle d’amour, d’argent, de réussite et de magie, mais à quel prix ? Une belle galerie de personnages cocasses et attendrissants.
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MERCREDI 5 FÉVRIER
13 h 55 : ” Factory ” – Завод
Thriller social, 2019, Russie, 1h49
Réalisateur: Iouri Bykov
Avec : Denis Chvedov, Andreï Smoliakov
Les ouvriers d’une usine prennent leur patron en otage : on vient de leur annoncer qu’ils allaient être licenciés, le site n’étant plus rentable. À leur tête, un type un peu inquiétant avec sa cicatrice sur l’œil, et très déterminé. Les hommes de main de l’oligarque et la police s’en mêlent…
Entre réalités russes contemporaines et universalité, le réalisateur, dans un film sombre à la tension palpable, nous plonge au cœur de l’usine, au cœur de l’action, pour nous interroger sur nos valeurs.
Avec : Alekseï Agranovitch, Iouri Kolokolnikov, Alissa Khazanova
On rit parfois jaune aux blagues de Boris Arkadiev, humoriste soviétique à succès en ce milieu des années 80. Adulé par le public, choyé par le pou- voir, entouré de sa famille et d’amis brillants, il semble pourtant insatisfait, cynique, seul… Il étouffe du manque de liberté sur scène et dans son quotidien.
Un questionnement, servi par un acteur de talent, sur les relations entre artiste et pouvoir, sur l’estime de soi, sur la liberté, dans cette URSS qui commence à se craqueler et au-delà.
Inédit – En présence de l’actrice Alissa Khazanova
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18 h 45 : ” Leaving Afganistan ” – Братство
Drame historique, 2019, Russie, 1h53
Réalisateur: Pavel Lounguine
Avec : Kirill Pirogov, Anton Momot, Aleksandr Kouznetsov
1988. Gorbatchev a annoncé le retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan. La 108e division d’infanterie motorisée doit, pour se retirer, emprunter le périlleux col de Salang. Mais elle retarde son départ pour une dernière mission : tenter de récupérer un pilote, fils de général, retenu prisonnier par des moudjahidines. Des intérêts très contradictoires vont s’affronter sur la marche à suivre.
Le film s’attelle ici à un épisode de l’histoire de l’URSS rarement abordé, et le fait avec un réalisme cru, mais aussi beaucoup d’humanité, de vérité, de nuance et de sensibilité.
Inédit –En présence de l’acteur Aleksander Kouznetsov.
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JEUDI 6 FÉVRIER
14 h : ” L’Humoriste “
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15 h : ” Give me liberty ” – Гив ми либерти
Comédie douce-amère, États-Unis, 2019, 1h50, en anglais et russe
Réalisateur: Kirill Mikhanovsky
Avec : Chris Galust, Lauren «Lolo» Spencer, Maksim Stoyanov
Jeune Américain d’origine russe, Vic conduit un minibus pour personnes handicapées à Milwaukee. Déjà en retard sur sa tournée, il accepte de conduire son grand-père sénile et ses amis à un enterrement. Et alors qu’il récupère dans un quartier afro-américain Tracy, jeune femme en fauteuil, des manifestations éclatent en ville… La journée va être longue !
Scénariste, réalisateur et chef monteur russe vivant aux États-Unis, Kirill Mikhanovsky s’inspire d’un de ses premiers boulots aux USA pour construire une ode joyeuse à la différence physique et sociale avec un très beau regard sur le handicap et le communautarisme.
8
18 h 05 : ” Aime-les tous “
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20 h 15 : ” Le Taureau ” – Бык
Drame, 2018, Russie, 1h39
Réalisateur : Boris Akopov
Avec : Iouri Borissov, Stassia Miloslavskaïa
Anton Bykov, surnommé Byk (le Taureau), est une petite frappe. C’est ans doute l’époque, celle des années 90, qui veut ça. Un jour, un caïd de Moscou le tire d’un mauvais pas, mais le Taureau va devoir lui rendre un petit service en échange.
Amour, amitié, trahison, violence, jeux de pouvoir, tous les ingrédients sont réunis pour une belle histoire, et le rythme de la mise en scène comme la bande originale décapante donnent à ce film âpre une singulière énergie.
Inédit – En présence de l’acteur Iouri Borissov.
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22 h 15 : ” Why don’t you just die ” – Папа, сдохни
Comédie trash, 2018, Russie, 1h40
Réalisateur : Kirill Sokolov Avec : Aleksandr Kouznetsov, Vitali Khaev
Matveï n’a pas l’air très sûr de lui quand il frappe à la porte de l’appartement du père de sa petite amie, un marteau caché derrière le dos. C’est qu’il vient pour tuer ce flic inquiétant, et il est intimement convaincu d’avoir de bonnes raisons de le faire. Une lutte sanglante et débridée s’engage, et les coups alternent avec les coups de théâtre. Rien, bien sûr, ne se passe comme prévu. On a beaucoup parlé de Tarantino à la russe pour ce huis clos à l’humour noir ravageur, singulier par le traitement des couleurs et les choix musicaux.
En partenariat avec l’Absurde Séance
– Inédit En présence de l’acteur Aleksander Kouznetsov.
1945 année. Le premier automne d’après-guerre. Souffrant de soudains accès de stupeur, Ia (Victoria Miroshnichenko), surnommée Dylda, travaille dans un hôpital de Leningrad et éduque son fils Pashka, qui est né au front. La routine quotidienne est interrompue par l’arrivée de la petite amie combattante de Masha (Vasilisa Perelygin) – la jeune fille est sérieusement déterminée à enlever à Iya ce qui lui appartenait autrefois. Au lendemain de la guerre, deux jeunes femmes très différentes, deux amies qui ont survécu à des horreurs indicibles, blessées dans leur corps, dans leur âme, dans leur vie, ont une furieuse envie de recommencer à vivre une vie normale. À pas mal assurés, elles tentent de se reconstruire, en s’appuyant l’une sur l’autre, chacune à sa manière.
Un film intense, délicat, pictural et lumineux, d’un tout jeune réalisateur inspiré par ses lectures de Svetlana Aleksievitchet de témoignages de femmes ayant traversé des guerres, et remarqué à Cannes pour son 1er film, Tesnota, comme pour celui-là, pour lequel il a reçu le prix de la mise en scène dans la compétition « un certain regard ».
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16 h 25 : ” Dans le port du Cap ” – В Кейптаунском порту
Comédie dramatique, 2019, Russie, 1h47
Réalisateur: Aleksandr Veledinski
Avec Evgueni Tkatchouk, Sergueï Sosnovski, Anfissa Tchernikh
En juin 1945, en Extrême-Orient, trois jeunes gens, à peine sortis de la guerre, se rencontrent par hasard. Ça tourne mal et chacun pense être le seul survivant de l’altercation. Plus de cinquante ans plus tard, ils sont restés marqués par cet épisode. Sailor, Pahan et Salazonok. Ils ne se sont rencontrés qu’une seule fois, au cours de l’été 1945, en Extrême-Orient, les armes à la main et les intentions sérieuses. Tout s’est terminé par une fusillade, et chacun des participants est sûr qu’il a tué les deux autres. Cependant, le destin leur a donné une vie longue et mouvementée. Plus d’un demi-siècle se passera et un jour dans différentes parties de la Terre, des événements se produiront en lien avec cette réunion fatidique de l’été 1945, et le spectateur découvrira comment elle a radicalement changé la vie de chaque héros et pas seulement.
Une histoire foisonnante, ensoleillée, un peu foutraque et jubilatoire, qui nous promène d’une époque à une autre, d’un lieu à un autre, d’un destin à un autre, avec une pléiade d’acteurs connus.
Avec : Alina Nassiboullina, Ivan Mouline, Iouri Borissov
Vélia est DJ à Minsk dans les années 90. Elle rêve de partir pour le paradis de la house music : Chicago. Mais le faux certificat de travail qu’elle a fourni à l’ambassade américaine va la conduire bien loin de là, dans une petite ville où elle devra attendre un coup de téléphone décisif…
Un film cocasse et doucement absurde, empreint d’un espoir un peu amer. Prix du public au Festival du film russe à Paris en 2019.
Inédit – En présence de l réalistrice et de l’acteur Iouri Borisov.
8
22 h 15 : ” Le taureau “ – Бык
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SAMEDI 8 FÉVRIER
14 h : ” Le cygne de cristal ” – Крусталь
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16 h : ” Le dernier chevalier ” – Последний богатырь
Comédie familiale féérique, 2017, Russie, 1h54
Réalisateur: Dmitri Diatchenko
Avec Viktor Khoriniak, Mila Sivatskaïa
Ivan, un jeune voyant sans scrupules qui gagne bien sa vie à Moscou, est propulsé sans comprendre comment en forêt et se retrouve nez à nez avec un personnage bizarre qui semble bien plus qualifié que lui en matière de magie. C’est le Liéchy, l’esprit des forêts de la mythologie païenne slave. Entourés d’étranges compagnons sortis tout droit des contes russes, Ivan va devoir se lancer à la quête d’une épée magique…
On rit de bon cœur à tout âge dans cette comédie décalée où s’entrechoquent tradition et modernité, et qui remporta un vif succès en Russie.
Kirill conçoit avec succès des jeux vidéo. Un soir, en rentrant chez lui, il trouve une femme installée dans son appartement. Bientôt, personne ne le reconnaît plus, pas même son chien, comme s’il avait été effacé des mémoires. C’est qu’on le destine à une autre vie, celle de gardien des mondes, à la frontière entre des univers parallèles.
Une fantasmagorie magique et énergique qui, jouant avec l’Histoire, nous égare dans divers Moscou réinventés.
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20 h 35 : ” Les Van Goh ” – Ван Гоги
Comédie dramatique, Russie, Lettonie, 1h43
Réalisateur : Sergueï Livnev
Avec Alekseï Serebriakov, Daniel Olbrychski, Natalia Negoda
Le père et le fils. Un grand chef d’orchestre et un artiste un peu obscur. Des êtres proches, éloignés par l’incompréhension et les non-dits accumulés depuis des années. Jusqu’au jour où le musicien ne peut plus diriger son orchestre… Jusqu’au jour où ils n’ont plus vraiment d’autre choix que d’essayer de se rapprocher…
L’éternelle problématique des relations père-fils abordée avec délicatesse et interprétée avec talent. Prix national Nika du meilleur acteur en 2019 décerné à Alekseï Serebriakov.
Inédit – En présence du réalisateur Sergueï Livnev
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DIMANCHE 9 FÉVRIER
11 h : ” La petite Véra ” – Маленькая Вера
Comédie dramatique, 1988, URSS, 2h09
Réalisateur: Vassili Pitchoul
Avec Natalia Negoda, Andreï Sokolov, Iouri Nazarov
La petite Vera, adolescente rebelle et pleine d’énergie, s’ennuie dans la petite ville industrielle des rives de la mer d’Azov, où elle vit entre un père alcoolique et une mère surmenée. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Sergueï… Ville balnéaire. Famille de travail ordinaire. Le père et la mère ne sont préoccupés que par les problèmes quotidiens et se contentent de joies mondaines sans prétention. La fille de Vera, qui vient de terminer ses études, passe du temps dans les discothèques, boit une bouteille de vin dans la passerelle et discute avec ses amis. Un événement important dans la vie de Vera devient une rencontre avec un étudiant Sergey – il a grandi dans un environnement différent, pense de manière indépendante, il a d’autres valeurs culturelles. Les jeunes “de mondes différents” essaient de se comprendre et de s’accepter.
La Petite Vera est l’un des films les plus marquants de la Pérestroïka. À sa sortie en URSS, il a rencontré un succès énorme et provoqué le scandale. Tout y était nouveau pour le spectateur soviétique : le ton, la représentation crue du quotidien, les scènes explicites… Il a été à maintes reprises primé à l’étranger, où il apportait la preuve que le pays changeait.
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11 h 15 : ” Fabuleuse aventure à Oz “ – Урфин Дюс
Film d’animation, 2017, Russie, 1h28
Réalisateurs : Vladimir Toroptchine, Fedor Dmitriev, Darina Schmidt
Grâce à une poudre magique, les soldats de bois du méchant Urfin prennent vie. Il a désormais une véritable armée pour conquérir la cité d’Émeraude. Mais la petite Ellie et ses amis, l’épouvantail, le bûcheron en fer blanc et le lion,comptent bien déjouer ses plans…
Adaptation du livre d’Alexandre Volkov qui s’est inspiré du célèbre roman de Lyman Frank BaumLe Magicien d’Oz. Formidable réalisation des studios d’animation Melnitsa Film à savourer en famille
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13 h 55 : ” Le français ” – Француз
Drame, 2019, Russie, 2h08
Réalisateur: Andreï Smirnov
Avec Antoine Rival, Evguenia Obraztsova, Evgueni Tkatchouk
1957. L’URSS du Dégel khrouchtchévien s’ouvre timidement. Un jeune étudiant français d’origine russe, Pierre Durand, part étudier à l’Université de Moscou. Il a aussi un objectif caché : enquêter sur ses origines. Il se lie avec Kira, danseuse au Bolchoï, et Valera, jeune photographe, et découvre avec eux la vie culturelle soviétique, officielle et clandestine.
Andreï Smirnov, réalisateur brillant et rare, nous propose un film très documenté et tout en finesse, avec une couleur Nouvelle Vague, et nous plonge dans ce fragile printemps soviétique, avec ses dissidents, ses anciens prisonniers du goulag, ses agents du KGB…
Inédit –En présence du réalisateur Andreï Smirnov (sous réserve)
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16 h 20 : ” Attention automobiles ” –Берегись автомобиля
Comédie, 1966, URSS, 1h34
Réalisateur: Eldar Riazanov
Avec Innokenti Smoktounovski, Oleg Efremov, Olga Arosseva
L’histoire d’un modeste agent d’assurances qui se donne pour mission de rétablir la justice en volant et revendant les automobiles de gens peu honnêtes pour reverser l’argent à des orphelinats. Il se trouve qu’un policier qui est chargé de l’affaire joue dans le même théâtre amateur que ce redoutable criminel…
Une des excellentes et indémodables comédies du grand Eldar Riazanov.
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18 h 10 : ” Courts métrages ”
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19 h 20 : ” Texto ” – Текст
Drame/Thriller, 2019, Russie, 2h12 Réalisateur: Klim Chipenko Avec Aleksandr Petrov, Kristina Asmus, Ivan Iankovski
Ilya, étudiant en lettres, finit en prison pour avoir voulu protéger sa petite amie. Il en sort 7 ans plus tard pour découvrir que sa mère vient de décéder, que son ex-copine a refait sa vie. Il cherche à avoir une explication avec le policier corrompu qui l’a interpelé et se retrouve en possession du téléphone portable de celui-ci, et de bien davantage…
Une réflexion sur la place prise aujourd’hui par les nouvelles technologies, et sur la vengeance et la compassion. Le film, largement primé, est l’adaptation à l’écran d’un best-seller de Dmitri Gloukhovski.
Inédit – En présence du réalisateur Klim Chipenko ( sous réserve)– Film de clôture
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LUNDI 10 FÉVRIER 2020
14 h : ” Les Méandres du succès ” – Зигзаг удачи
Comédie, 1968, URSS, 1h28
Réalisateur: Eldar Riazanov
Avec Evgueni Leonov, Evgueni Evstigneev, Valentina Talyzina
Un jeune photographe, Volodia, gagne 10 000 roubles à la loterie. Le hic, c’est qu’il a acheté son billet avec de l’argent « emprunté » dans la caisse du fonds d’aide sociale de l’atelier, fonds dont il a la responsabilité. Mais alors, se demandent ses collègues, à qui revient légitimement le gain ?
Si les films mettant en scène un collectif d’individus sur leur lieu de travail constitue quasiment un genre en soi dans le cinéma soviétique, ici, en montrant non pas quelques individus isolés, mais toute une microsociété soviétique mue par l’appât du gain, le maître de la comédie qu’est Eldar Riazanov nous livre, sur un rythme trépidant, une satire osée pour l’époque.
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15 h 45: ” Une Grande fille “
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18H30 : ” Le Gardiens des mondes “
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20 h 35 : ” Les Van Gogh ”
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DIMANCHE 9 FÉVRIER
11 h : ” La Petite Véra “
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11 h 15 : ” Fabuleuses aventures à Oz “
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13H55 : ” Le français “
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16H20 : ” Attention automobiles “
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18 h 10 : ” Courts métrages “
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19 h 20 : ” Texto “
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LUNDI 10 FÉVRIER 2020
14H00 : ” Les Méandres du succès “
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15 h 45 : “Une grande fille “
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18 h 30 : REPRISE du FILM PRIMÉ
Du thé et des friandises russes vous seront proposés
LES PLACES SONT EN VENTE À LA CAISSE DU KATORZA AINSI QUE SUR LE SITE http://www.katorza.fr/ QUELQUES JOURS AVANT LE DÉBUT DU FESTIVAL.
LES PASS SONT EN VENTE UNIQUEMENT EN CAISSE DU KATORZA.
Tarif normal : 6,90€
Tarif étudiant et pour les membres des association Russies étonNantes et France-Russie-CEI : 5,50€
Pass Univerciné (5 places + 1 place offerte pour le festival Univerciné suivant) : 27,50€
Groupes (à partir d’environ 20 personnes) : 4€
Séances scolaires/étudiants :
3,80€ à partir de 20 personnes
Uniquement sur réservation auprès de Marc Maesen E-mail : katorza@wanadoo.fr Tél. +33(0)2 51 84 90 60
Maison de quartier Bottière
147 route de St Luce
44300 Nantes
Tél. +33(0)06 25 18 21 21
Commentaires fermés sur Festival Univerciné russe, Nantes
Château de la Petite Malmaison (92500), Rueil-Malmaison
L’Association des Amis de l’Art a le plaisir de vous convier au concert du célèbre chanteur d’opéra, soliste du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Artiste Emérite de la République du Tatarstan, Timur ABDIKEYEV.
Né à Bakou en 1979, Doté d’une voix exceptionnelle, alliant un charme et une puissance rares, artiste a commencé sa carrière en 2004 au Théâtre Mariinsky, endroit légendaire dont le nom s’inscrit aux côtés des grands artistes comme Feodor Chaliapine et Rudolf Noureev. Ayant interprété plus de 60 rôles au Mariinsky, Timur Abdikeyev a aussi chanté dans les plus prestigieux théâtres du monde : l’Opéra Bastille, le Teatro Real à Madrid, l’Opéra royale de Stockholm, Santory hall à Tokyo, le Bolchoï à Moscou, le Kennedy Center à Washington et le Carnegie Hall à New York. Également excellent interprète du répertoire classique européen et d’œuvres de compositeurs d’Orient, Timur Abdikeyev a remporté de grands succès à travers ses concerts et récitals en Angleterre, aux Etats Unis, au Japon, en France, en Italie, en Allemagne et en Russie.
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ALEXANDRA TENISHEVA
Artiste soprano au style ”slave”, Alexandra Tenisheva suscite l’émotion, la joie, la sentimentalité et la mélancolie lorsqu’elle vous plonge dans l’univers de son spectacle où les grands airs classiques, les tubes internationaux, et de merveilleux chants russes coexistent en parfaite harmonie, ce qui rend cette artiste unique en son genre.
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ANNA SOUKHOROUKOVA
Son jeu d’une grande finesse conjugue précision technique et sensibilité. Son répertoire est composé d’œuvres des époques baroque, classique, romantique et contemporaine. Consertiste, professeur de flûte traversière, Anna est diplomée du Conservatoire National du Saint-Petersbourg. Lauréate des concours internationaux, elle a remporté le Prix du Gouvernement de Saint-Petersbourg en 2008.
Au programme :
Rakhmaninov, Rossini, Debussy, chansons populairesitaliennes, russes et orientales.
Réservation obligatoire avant le 29 janvier.
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Le château de la Petite Malmaison , demeure privée et classée, fut bâti en 1805 par l’impératrice oséphine. Jean Thomas Thibault et Barthélémy Vignon en furent les premiers maîtres d’œuvre. Cependant, la brillante Impératrice les remplaça par Berthault qui sut modeler la façade et les intérieurs avec finesse et légèreté.
L’impératrice s’attacha de tout son cœur à l’embellissement et à la décoration de sa PETITE MALMAISON en faisant appel à des artistes de renom tel le marbrier Golbert, le bronzier Thomire et l’ébéniste Jacob Desmalter.
Elle fit surtout élever la Grande Serre Chaude accolée à la façade de la Petite Malmaison , où furent cultivées de nombreuses variétés exotiques, ramenées de pays lointains par le naturaliste Bonpland , notamment l’hortensia. Son aquarelliste botaniste Redoute , y dessina ses plus belles roses.
La botanique fût une des grandes passions de Joséphbine, originaire de Martinique.
Château de la Petite Malmaison
229 bis avenue Napoléon Bonaparte – 92500 Rueil Malmaison
Le Bateau Daphné propose de célébrer le Nouvel An Russe 2017, grâce à des chants et musiques folkloriques et traditionnels russes interprétés par Les Cosaques à 18h
Chants et musiques folkloriques et traditionnels russes. Les chants cosaques vont de pair avec les chants tziganes, les deux étant liés par leur amour vers la liberté, les chevaux et leur mode de vie nomade.
Une infinie richesse de mélodies reconnaissables entre mille autres, dès les premières notes de balalaïka et d’accordéon diatonique, est représentée par la magie des voix russes exceptionnelles, toujours émouvantes et rythmées, doublées d’un sens certain du spectacle. À travers des chansons très connues comme Kalinka, les Yeux noirs, les Bateliers de la Volga, Plaine ma plaine, Stenka Razine et bien d’autres dans un véritable voyage musical à travers la vieille Russie agrémenté de nombreuses explications historiques.
Cependant, ce groupe n’est pas purement folklorique, il marie parfaitement dans son œuvre les notes de la tradition ancienne et les tendances musicales contemporaines. Les chants cosaques vont de paire avec les chants tziganes, les deux étant liés par leur amour vers la liberté, les chevaux et leur mode de vie nomade. et leur mode de vie nomade.
Le groupe LES COSAQUES avait déjà impressionné son public lors du Festival du cinéma russe à Honfleur, de la Foire Internationale à Strasbourg…
Le directeur artistique du groupe, Mikhaïl Syrokvachine, est né en Russie. Il possède une voix large et puissante qui rend aussi bien le volume et la profondeur des classiques russes que la douceur des mélodies populaires. Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art Théâtral à Moscou (GITIS), il est soliste de nombreux spectacles musicaux sous la direction de M. OCHEROVSKI (Théâtre Comédie Musicale, Odessa), M. ANSIMOV (Théâtre du Bolchoï). Il a également été soliste du chœur de l’Armée Rouge à Kiev (Ukraine) et de l’ensemble « Les Cosaques de Russie » à Paris.
Le concert suivi d’un cocktail « russe » : zakouzkis & vodka !
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Depuis 1985, le bateau Daphné, péniche traditionnelle aménagée avec sobriété et élégance, accueille tout événement relationnel profitant de l’atmosphère privilégiée de la Seine à Paris, à l’ombre de la cathédrale Notre-Dame.
Bateau Daphné
face au 11 Quai Montebello 75005 Paris Métro : Saint-Michel, Maubert-mutualité
Tarif : 25 € par personne le concert-cocktail Réservations au 01 30 36 18 88 ou info@bateaudaphne.com
Commentaires fermés sur Nouvel an Russe sur le Daphné
Né à Bakou en 1979, Doté d’une voix exceptionnelle, alliant un charme et une puissance rares, artiste a commencé sa carrière en 2004 au Théâtre Mariinsky, endroit légendaire dont le nom s’inscrit aux côtés des grands artistes comme Feodor Chaliapine et Rudolf Noureev. Ayant interprété plus de 60 rôles au Mariinsky, Timur Abdikeyev a aussi chanté dans les plus prestigieux théâtres du monde : l’Opéra Bastille, le Teatro Real à Madrid, l’Opéra royale de Stockholm, Santory hall à Tokyo, le Bolchoï à Moscou, le Kennedy Center à Washington et le Carnegie Hall à New York. Également excellent interprète du répertoire classique européen et d’œuvres de compositeurs d’Orient, Timur Abdikeyev a remporté de grands succès à travers ses concerts et récitals en Angleterre, aux Etats Unis, au Japon, en France,
en Italie, en Allemagne et en Russie.
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Accompagné par le Trio à cordes DesCorDes : Elena Labanova, violon Olga Zyryanova, alto Vardan Margaryan, violoncelle
PARTICIPATION LIBRE AUX FRAIS
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L’église Saint-Séverin est un joyau de l’architecture de style gothique flamboyant du XVe siècle. A la fin XIIe siècle, l’Université de Paris, créée par Philippe Auguste, attire maîtres et étudiants de toute l’Europe. L’Ile de la Cité est surpeuplée ; la rive gauche les accueille. Avec l’église St Julien, Saint-Séverin devient la paroisse des étudiants et le siège des assemblées générales de l’Université. Vers 1230, on décide de construire plus grand ; un nouveau sanctuaire est élevé. Un incendie le détruit en partie vers 1448. Mais la guerre de Cent Ans va bientôt s’achever par une victoire totale des troupes françaises (hormis Calais, tout le territoire est libéré) et une reprise économique s’amorce. Saint-Séverin sera rebâtie avec une certaine magnificence ; le chantier va se poursuivre jusqu’au XVIIe siècle.
La Révolution ne l’endommage pas. Si St Julien, toute proche, devient magasin à sel, Saint-Séverin devient dépôt de poudre, puis entrepôt de fourrage et de cloches. L’église est rendue au culte en 1803.
Église Saint Séverin
3 rue des Prêtres-Saint-Séverin 75005 Paris.
Entrée libre (PAF)
MÉTRO : St Michel, Cluny Sorbonne.
Commentaires fermés sur Concert de l’Epiphanie avec Timur Abdikeyev
Né à Bakou en 1979, Doté d’une voix exceptionnelle, alliant un charme et une puissance rares, artiste a commencé sa carrière en 2004 au Théâtre Mariinsky, endroit légendaire dont le nom s’inscrit aux côtés des grands artistes comme Feodor Chaliapine et Rudolf Noureev. Ayant interprété plus de 60 rôles au Mariinsky, Timur Abdikeyev a aussi chanté dans les plus prestigieux théâtres du monde : l’Opéra Bastille, le Teatro Real à Madrid, l’Opéra royale de Stockholm, Santory hall à Tokyo, le Bolchoï à Moscou, le Kennedy Center à Washington et le Carnegie Hall à New York. Également excellent interprète du répertoire classique européen et d’œuvres de compositeurs d’Orient, Timur Abdikeyev a remporté de grands succès à travers ses concerts et récitals en Angleterre, aux Etats Unis, au Japon, en France,
en Italie, en Allemagne et en Russie.
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ALEXANDRA TENISHEVA
Artiste soprano au style ”slave”, Alexandra Tenisheva suscite l’émotion, la joie, la sentimentalité et la mélancolie lorsqu’elle vous plonge dans l’univers de son spectacle où les grands airs classiques, les tubes internationaux, et de merveilleux chants russes coexistent en parfaite harmonie, ce qui rend cette artiste unique en son genre.
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ANNA SOUKHOROUKOVA
Son jeu d’une grande finesse conjugue précision technique et sensibilité. Son répertoire est composé d’œuvres des époques baroque, classique, romantique et contemporaine. Consertiste, professeur de flûte traversière, Anna est diplomée du Conservatoire National du Saint-Petersbourg. Lauréate des concours internationaux, elle a remporté le Prix du Gouvernement de Saint-Petersbourg en 2008.
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Réservation est obligatoire avant le 11 novembre!
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Salon Parisien
40, avenue Pierre 1er de Serbie
75008 Paris
Tarif : 50€, Offre “Spécial internet”
Paiement CB ou chèque (valable jusqu’au 11 novembre uniquement)
– 40€, Tarif “Association”, Tarif internet réservé aux adhérents
de l’association des amis de l’art (jusqu’au 11 novembre)
– 60 euros Tarif “Caisse” Offre valable sur place
paiement en espèces ou par chèque
Depuis 2006, cinq journées du mois d’août durant lesquelles concerts, danse, peinture, cirque font plonger le public dans une fabuleuse ambiance russe. Le Festival du Jeune Art Russe s’est imposé comme un véritable tremplin pour les talents prometteurs des deux nations.
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PROGRAMME
Du vendredi 23 au mardi 27 août 2019
Horaires : de 16h à 22h
Palais des festivals et des congrès – Espace Toscan du Plantier
Les 100 ans de l’Institut national de la cinématographie
S. A. Guerassimov – VGIK
Costumes, photos, peintures, projection de films d’artistes formés par la célèbre école.
L’Institut national de la cinématographie S. A. Guerassimov ou VGIK est un établissement d’enseignement professionnel supérieur situé à Moscou et fondé par Vladimir Gardine en 1919. Cette école prestigieuse forme au cinéma, à la vidéo, à la télévision et aux autres arts de la scène. C’est une des premières écoles de cinéma du monde, ayant compté parmi ses directeurs Lev Koulechov.
Du temps de l’URSS, cette célèbre école était connue sous le nom d’Institut supérieur cinématographique d’État. En 1986, le nom du réalisateur, acteur et ancien directeur de l’Institut Sergueï Guerassimov a été rajouté au nom de l’école où il restera jusqu’en 1970.
Son influence sera énorme sur l’ensemble des cinéastes russes. D’illustres réalisateurs comme Alexandre Sokourov, Andre_! Tarkovski , Nikita Mikhalkov, Serge Bondartchouk, Andreï Kontchalovski, Otar Iosseliani, Karen Chakhnazarov sont passés par cette école.
Elle a reçu le Prix Nika de la meilleurs contrivution à la science, la critique et l’éducation cinématographique.
L’exposition réalisée par la faculté d’art et d’animation VGIK, présente des travaux d’étudiants et professeurs. De la création de costumes aux longs métrages en passant par l’animation et l’infographie, le public découvrira des costumes uniques confectionnés par les étudiants assistés d’une technologie de pointe utilisée au cinéma.
Grâce aux enseignements prodigués (étude de l’histoire du costume, ses techniques de fabrication…), les étudiants ont acquis des compétences particulièrement appréciées qui leur permettent de reproduire un costume historique conforme à l’époque donnée et de proposer de nouveaux moyens d’expression artistique tout en développant leur fantaisie créative.
Des maquettes de costumes issues de la collection « Personnages russes », « Princes russes des Xe-XIIe siècles », héros des films « Rouslan et Ludmila », « Le conte du tsar Saltan », « Ilya Muromets », illustreront l’un des volets de l’exposition.
Autre curiosité du parcours : les différentes techniques d’animation.
En utilisant les matériaux pulvérulents comme le sable volcanique, le café ou encore le sel, les professeurs et les étudiants dévoilent la technique de création de la « peinture vivante », la prise de vue image par image ainsi que d’autres techniques appliquées dans l’animation. A l’aide d’un outil d’animation, d’un pinceau et de ses doigts, l’artiste anime la mer, les nuages, un vieillard dans son bateau…
Oscarisé pour le film d’animation d’Alexandre Petrov « Le vieil homme et la mer », inspiré du court roman d’Ernest Hemingway, VGIK excelle dans le domaine et donne à la Russie sa seconde victoire aux Oscars. Il est le premier film d’animation à être réalisé en IMAX.
L’exposition s’attachera à présenter par ailleurs les maquettes des marionnettes professionnelles et les décors miniatures réalisés également par les étudiants et les professeurs, au cours de la réalisation des films projetés dans le cadre du Festival.
Une installation particulière est consacrée à l’œuvre de Paulo Coelho « L’Alchimiste » (avec l’aimable autorisation de l’auteur) : une série d’images transformées sera projetée sur trois écrans plasma. Cette expérience fascine le spectateur par une combinaison de mouvements, de paroles et de musique.
(Durée de la démonstration – 20 minutes).
Enfin l’exposition offrira aux visiteurs l’opportunité d’une expérience participative exceptionnelle. Ils pourront non seulement découvrir les secrets de la création de la coiffe traditionnelle russe « kokochnik » mais aussi animer une marionnette à l’aide d’une caméra en filmant image par image.
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Du vendredi 23 au mardi 27 août 2019
Horaires : de 16h à 22h
Esplanade Georges Pompidou – devant le Palais des Festivals et de Congrès
« Majorettes Sourgoutianotchka »
L’ensemble a été créé il y a 15 ans sous la direction artistique et chorégraphique de Lilia Sourgoutcheva et connaît depuis un grand succès populaire avec ses mises en scène théâtrales à sa bonne humeur communicative.
L’énergie et l’habileté technique dont font preuve les majorettes ont assuré à la troupe une renommée au-delà de la ville de Sourgout et du district autonome des Khantys-Mansis, en Sibérie occidentale.
Venu également de Sourgout, l’Orchestre « Sourgout Express-Band », vient de fêter ses 50 ans et bénéficie lui aussi d’une belle cote de popularité. Dirigé par Valérie Sanine, directeur artistique et chef d’orchestre, et Tatiana Sanina, chef d’orchestre, il est l’ambassadeur de la ville au-delà des frontières de la région et sa réputation lui a permis de travailler sous la direction de chefs étrangers, parmi lesquels Strefen Chenet (Canada), Mary Ann Krag et Dan Rager (Etats-Unis), Brangt Aklung (Suède)… Autant de collaborations qui permettent à l’orchestre de dévoiler son riche répertoire allant du jazz aux partitions classiques en passant par les mélodies populaires traditionnelles.
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Vendredi 23 août 2019 à 20h30
Palais des festivals et des congrès – Grand auditorium Louis Lumière
Ballet folklorique d’Ingouchie
Direction : Doskhoev Magomet Bachir, Maître émérite des arts de la République d’Ingouchie Direction artistique : Gadaborchev Ruslan, Maître émérite des arts de la République d’Ingouchie
L’Ensemble de danses populaires d’Ingouchie, république russe du Caucase, enclavée entre l’Ossétie du nord et la Tchétchénie, a été créé en 1993. Il présente de nombreux spectacles à travers le monde, riches et variés, dont le patrimoine chorégraphique et musical remonte à l’Antiquité. Depuis des siècles, les chants et danses basés sur les rites et coutumes du peuple Ingouche perpétue les traditions du passé et occupent une place importante dans la vie sociale. La danse exprime l’âme du peuple. Elle est de préférence pratiquée en costumes traditionnels chatoyants et se caractérise par des pas rapides et énergiques de l’homme, appuyés par l’emploi démonstratif des bras, s’opposant à des mouvements lents et fluides de la femme. Chaque représentation évoque une fête. La grâce et la douceur des danseuses et la virtuosité des mouvements énergiques des garçons en témoignent.
Tarifs à partir de 10€,
Billetterie : 04 92 98 62 77
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Samedi 24 août 2019 à 20h
Palais des festivals et des congrès – Salon des Ambassadeurs
“La nuit russe”
Dîner spectacle sur le thème du cinéma
Au programme :
Spectacle folklorique d’Ingouchie
Une plongée dans les traditions festives d’un peuple du Caucase.
Airs d’opéra avec les solistes de l’Académie des jeunes chanteurs du Théâtre Mariinski.
Un rendez-vous musical qui mettra à l’honneur les jeunes talents de cette académie prestigieuse.
Concert d’Alexandre Oleshko et Marie Karné, deux chanteurs populaires de variété très prisés du public russe.
Intermèdes des artistes du célèbre Institut national de la cinématographie VGIK pour célébrer son 100ème anniversaire.
À l’occasion de cette soirée, un trophée réalisé par le sculpteur Zourab Tsereteli sera remis à une personnalité pour sa contribution au renforcement des relations culturelles entre la Russie et la France.
À 22h, les participants auront le privilège d’assister, depuis la terrasse panoramique, au feu d’artifice de clôture du Festival d’Art Pyrotechnique de la firme Lux Factory.
Dîner réalisé sous la direction d’Alain Roy, Chef du casino Barrière Cannes Croisette
Tarifs : 160€
Réservation : 04 92 98 62 77
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Lundi 26 août 2019
Palais des festivals et des congrès – Salle Estérel
Journée cinéma russe
A l’occasion du centième anniversaire de l’Institut national de la Cinématographie S. A. Guerassimov – VGIK
Films en V.O. sous-titrée
Présentation de travaux d’école et longs-métrages de grands maîtres du cinéma russes et de jeunes talents formés par l’Institut.
13h30 – 15h15
– Travaux d’école 7 courts métrages de fin d’étude
«Un Petit Bateau » film d’animation deAnastasia Mahlina (2018 – 5.31 min)
Production : VGIK
Anastasia Makhlina est née à Dmitrov le 28 avril 1994 et est entrée au VGIK en 2013 (classe de N. Dabija). « Le Petit bateau » est son court métrage d’animation de fin d’études. Le film a été récompensé par le prix du festival VGIK et du Japan Media Arts festival.
Synopsis : Une petite fille et son ami, un éléphant, jouent et rient ensemble. Mais tôt ou tard, nous quittons l’enfance, parfois même sans nous en apercevoir.
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«Mon Etrange Grand-Père » de Dina Velikovskaya (2011 – 8.43 min)
L’histoire poétique d’une petite fille et de son grand-père, inventeur génial.
Production : VGIK Scénario : D. Velikovskaya, Directeur : A. Didichenko Caméra : A. Vertiakov, Décors : Dina Velikovskaya Musique : M. Goutnik, E. Kadimsky Réalisation : Dina Velikovskaya (classe de Latsisse et Gornostayeva)
Dina Velikovskaya est née en 1984 dans la région de Moscou. Diplômée du VGIK (décors de théâtre et mise en scène multimédia), elle participe à de nombreux festivals nationaux et internationaux en France, au Canada, en Pologne, en Allemagne, en Israël et en Serbie et a été récompensée en 2018 par le Prix du Président de la Fédération de Russie « Pour la contribution au développement de l’animation russe ».
Production : VGIK Scénario : A. Gordon, A. Tarkovski, Caméra : A. Alvarez et A. Rybin Réalisation : Andreï Tarkovski.
Andreï Tarkovskii est né en 1932 dans la région d’Ivanovo. Il est le fils du célèbre poète Arseni Tarkovski. En 1954 il entre au VGIK (Département réalisation, classe de Mikhail Romm) et 8 ans après sort son premier long-métrage, « L’enfance d’Ivan », couronné du « Lion d’or » de la Mostra de Venise. En 1969, le film « Andreï Roublev » reçoit un Prix spécial de la presse au Festival de Cannes et, en 1972, il obtient le Grand prix du Festival pour « Solaris ». Suivent « Miroir » et « Stalker », puis après avoir quitté l’URSS au début des années 80 pour l’Italie, ses deux dernières œuvres, « Nostalgie » et « Sacrifice ». Considéré comme un des plus grands réalisateurs russes, il a réalisé sept longs-métrages qui le placent parmi les maîtres du 7ème art. Tarkovski meurt en 1986 et est enterré en région parisienne au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Interprètes : U. Flayte, A. Gordon, V. Vinogradov, V. Novikov, U. Doubrovine, A. Tarkovski, V. Choukchine.
Synopsis : Adapté de la nouvelle « les Tueurs » d’Hemingway, cette parodie d’un film de gangsters américain, «Les Assassins» nous emmène dans un bar des années vingt. Deux tueurs rentrent dans le bar et menacent le barman, le cuisinier et l’unique visiteur. Les deux hommes ont reçu le contrat de tuer Ole Andreson et l’attendent au bar.
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« Le Point de Bifurcation » de Leonid Gardache (2018 – 24 min)
Production : VGIK Equipe de production : A. Sokolova, Scénario : L. Gardache, M. Sochinskaya Caméra : A. Kitayzev, Décors : Daria Franzovna Musique : M. Edison Réalisation : Leonid Gardache (classe de V. Khotinenko et Fenchenko)
Leonid Gardache est né à Moscou. Diplômé du VGIK (technicien du son), il a également travaillé au Bolchoï en tant qu’ingénieur vidéo.
Synopsis : Suite à une mauvaise blague, Artiom et ses amis sont arrêtés par la police. Le policier cherche à comprendre ce qui s’est passé et qui en le responsable.
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« Une Lourde Besogne des Déesses du Destin » de Piotr Bouslov (2002 – 16.16 min)
Le destin est imprévisible. Il change à son avantage même les plans des hommes les plus audacieux.
Production : VGIK Scénario : A. Migachev, Caméra : D. Gourevitch Décors : U. Obedkova, Musique : D. Kalachnik Réalisation : Piotr Bouslov
Diplômé du VGIK (classe de K. Chakhnazarov et de V. Abdrachitov), Piotr Bouslov est né le 1er juin 1967. En 2003 sort son premier film « Bumer », un drame policier qui devient immédiatement un film culte. Ses projets suivants connaissent le même succès.
Interprètes : V. Gerasseva, S. Alimamedov, K. Bouslov, A. Babenko, A. Merzlikin, V. Vdovichenkov, M. Chalaeva
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« En Avant Maestro » de Karen Chakhnazarov (1975 – 21 min)
D’après la nouvelle de Vassili Choukchine.
Production : VGIK Caméra : V. Chevzik, Décors : N. Oussachev Réalisation : Karen Chakhnozarov et V. Choukchine
Karen Chakhnozarov est né en 1952 à Krasnodar. Diplômé de la faculté de réalisation du VGIK (classe d’I. Talankin), il acquiert la notoriété avec les films « Nous venons du jazz », « Soir d’hiver à Gagra », « Le Messager », « La ville Zéro » et « L’Assassin du tsar » où il prédit la chute de l’URSS. Lauréat de plus de cinquante prix de festivals internationaux, il participe au Festival de Cannes 1991. Karen Chakhnozarov dirige aujourd’hui les Studios Mosfilm, la plus grande société de production cinématographique de Russie.
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« Une Dernière Feuille» de Djemma Firsova (1958 – 9.12 min)
Production : VGIK
Caméra : A.Trofimov, R. Rouvinov, Décors : U. Vechersky Réalisation : Djemma Firsova
Djemma Firsova est née à Samarcande en Ouzbékistan le 27 décembre 1935. En 1945 sa famille déménage à Kaliningrad. Diplômée de l’Institut VGIK (1960, classe de A. P. Dovgenko) elle a joué dans de nombreux films. Passionnée par le documentaire, Djemma intègre le Studio central des films documentaires (CSDF) et a dirigé plus tard le département de films documentaires au sein des Studios « Ecran ».
Interprètes : N. Abramova, L. Cadochnikova, O. Iosseliani
Synopsis : Adaptation cinématographique de la nouvelle éponyme d’ O. Henry.
Deux artistes, Siu et Djonsi, partagent un studio dans un quartier à l’ouest de Washington Square. Djonsi, est atteinte d’une grave pneumonie et pense qu’elle mourra quand la dernière feuille de la branche qu’elle voit par la fenêtre tombera. Il semble que rien ne puisse la sauver. Behrman, un artiste pauvre qui vit au rez-de-chaussée de l’immeuble, décide de faire tout ce qu’il peut pour la sauver.
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16h-17h15
« Hoffmaniada » – Long-métrage d’animation de Stanislav Sokolov (2016 – 75 min)
“Hoffmann a créé l’âme, Chemiakine a peint des poupées, nous leur insufflons la vie…”
Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, jeune juriste, musicien et écrivain[est le personage principal du film. Il vit deux vies à la fois, l’une c’est la réalité d’un village allemand, l’autre le transporte dans son propre univers littéraire où il se heure aux méchants qu’il a créés sur le papier. Il ne cessera de défendre l’amour et la beauté au milieu des complots qui se referment sur lui.
Réalisation : Stanislav Sokolov Scénario : Stanislav Sokolov et Viktor Slavkin Equipe de production : U. Slacheva, B. Machkovtsev, N. Makovsky Musique : Shandor Kalosh Décor : E. Livanova, M. Chemiakine
Interprètes : V. Koshevoy, V. Polounin, N. Fisson, A. Libabov, A. Artamonova, A. Petrenko, P. Lubimtsev, A. Shirvindt
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18h – 19h30 :
« Le Taureau » – Long métrage de Boris Akopov (2019 – 99 min)
Présentation en avant-première française.
Réalisation et scenario : B. Akopov Equipe de production : F. Popov, V. Malichev, M. Chechelnisky Caméra : G. Filatov
Interprètes : U. Borisov, S. Miloslavckaya, A. Kondrachova, E. Konjametov, A. Samsonov, I. Savochkine, A. Levine, S. Dvoynikov, R. Kolotouhin
Synopsis : Années 90. Des étals vides dans les magasins, un gouffre économique, des drames qui se déroulent pratiquement à chaque coin de rue. Anton Bykov, surnommé “Byk” (Le taureau), jeune leader d’une organisation criminelle, est obligé de gagner sa vie par n’importe quel moyen, pour faire vivre sa famille. Après une fusillade de quartier, Anton se retrouve au poste de police, d’où le sort un des chefs mafieux de Moscou. En échange, il demande à notre héros un service, petit, mais dangereux.
Projections en accès libre sur invitations à retirer à la billetterie du palais des Festivals et des Congrès, dans la limite des places disponibles.
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Mardi 27 août 2019 à 20h30
Palais des festivals et des congrès – Grand auditorium Louis Lumière.
Théâtre d’Opéra et de Ballet du Bachkortostan
« La Bayadère »
Hommage à Rudolf Noureev
Musique : Ludwig Minkus Livret : Marius Petipa et Serguei Khoudekov Chorégraphie : Rudolf Noureev.
Le Théâtre d’Opéra et de Ballet de la République du Bachkortostan créé en 1938 a présenté son premier ballet en 1940 et connaît en 1944 un beau succès avec le ballet patriotique de Zaguir Ismaguïlov et de Léo Stepanov « le Chant des cigognes ». Un an plus tard, Rudolf Noureev assistera à l’une des représentations et ce sera une révélation. Elle le conduira à commencer la danse à travers le folklore avant d’intégrer la troupe de ce ballet.
Depuis sa création le théâtre a présenté plus de 100 spectacles et s’est produit aux Pays-Bas, en Chine, au Mexique, au Brésil, au Portugal et aux Etats-Unis. Le Théâtre est également membre de l’Association des théâtres musicaux et participe à de nombreux festivals dont « Les Saisons russes », « Le masque d’or », le Festival de danse à Bangkok. La troupe collabore depuis des années avec Yuri Grigorovitch, ancien directeur de ballet du Bolchoï, qui a mis en scène à Oufa sept spectacles. C’est à son initiative qu’a été créé en 1993 le Festival Rudolf Noureev, dont les premiers pas artistiques ont été faits à Oufa.
Dernier ballet de Rudolf Noureev, La Bayadère est à la fois un somptueux rêve oriental et le testament chorégraphique d’un danseur flamboyant. Pièce maîtresse du répertoire russe, ce ballet a été présenté en France pour la première fois dans son intégralité en 1992, date de sa création à l’Opéra de Paris. Les amours contrariées de la danseuse hindoue Nikiya et du noble guerrier Solor, chorégraphiées par Marius Petipa sur une musique de Ludwig Minkus, n’ont été révélées en Europe qu’en 1961, lors d’une tournée du Kirov dont Noureev allait profiter pour quitter définitivement sa terre natale…
Seul le Royaume des Ombres, extrait de l’acte III et considéré comme un sommet de l’art chorégraphique, était alors dansé en Occident. Transmise par des générations de danseurs, La Bayadère a connu de multiples adaptations avant de nous parvenir dans celle que nous connaissons aujourd’hui. En s’inspirant de la version qu’il avait lui-même dansée, Noureev a recomposé le ballet, proposant un spectacle à son image : étincelant et virtuose, servi par les décors et des costumes chatoyants inspirés de l’ancienne Perse et d’une Inde fantasmée. La Bayadère est restée une fête pour les yeux, avec ses morceaux de bravoure et ses grands mouvements d’ensemble. Le Théâtre reprend cette chorégraphie de Noureev en hommage au célèbre danseur et chorégraphe dont la famille était originaire d’Oufa, capitale de la république Bachkortostan sur le versant occidental de l’Oural.
Le génie, la folie et la splendeur de l’âme russe sur la scène historique de Deauville. L’Histoire de Deauville et des Ballets russes sont intimement liées, lors de la saison inaugurale du nouveau casino de Deauville, en août 1912, le Théâtre du Casino, a accueilli durant deux semaines les Ballets russes de Serge de Diaghilev pour sa toute première série de représentations françaises hors Paris. Durant deux semaines Deauville aura été le témoin de cet âge d’or de la troupe de Diaghilev. Les places se vendaient au marché noir. L’étoile de cette troupe était Vaslaw Nijinski, devenu chorégraphe, il venait de créer fin mai, sa version très décriée de L’après-midi d’un Faune. Lorsqu’il dansait sur la scène du Théâtre du Casino dans « Le spectre de la Rose », la presse locale trouvait « qu’il s’envolait dans les airs comme la brise estivale de Deauville».
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La mission du Festival de l’ Art Russe de Deauville est de prolonger et réinventer les liens artistiques forts, tissés depuis des siècles, entre la France et la Russie. Il associe donc, dans sa programmation, les reprises des grandes œuvres du répertoire classique mises en parallèle et en perspective avec le meilleur de la création artistique russe d’aujourd’hui, portée par des artistes émergents.
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Jeudi 22 août 2019
Présentation du projet artistique «Moon Pool»
Présentation “Moon Pool” à Figeac.
Présentation du projet artistique «Moon Pool» – Décors pour le ballet imaginaire, interprétées par le peintre et le céramiste peintre et le céramiste Nikolay Koshelev né en 1987 à Moscou, peintre et céramiste, vit à Moscou et à New York.
Nikolay Koshelev peintre et le céramiste
Il est le plus jeune artiste russe présenté en vente publique internationale de la maison Phillips. Ses œuvres ont été acquises par des collectionneurs internationaux et des musées, au Danemark, en Russie et en Allemagne. Son projet “Moon Pool” a été initié il y a cinq ans. Moon Pool est une redéfinition du contexte historique du symbolisme artistique russe et du patrimoine artistique des célèbres Saisons russes de Diaghilev.
La première partie du projet Moon Pool prendra la forme d’une exposition lors du Festival d’art russe de Deauville.
17:00 Salle des fêtes de Deauville
Cocktail d’ouverture du Festival (Presse et Invités VIP)
18:30
Ouverture publique de l’exposition ainsi que chaque jour jusqu’au 25 août
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Vendredi 23 août 2019
Première du programme créé par le directeur artistique du Festival Sergey Filin et l’étoile du Bolchoï Artem Ovcharenko.
19:00 Théâtre Casino Barrière
Les chorégraphies célèbres ainsi que les nouvelles œuvres de chorégraphes contemporains interprétées par Artem Ovcharenko avec la participation de quatorze étoiles et solistes de ballet des principaux théâtres russes.
Artem Ovcharenko – Étoile du Bolchoï
Anna Tikhomirova – Première du Bolchoï
Semen Chundi – Étoile du Bolchoï
Nina Kaptsova – Étoile du Bolchoï
Denis Savin – Étoile du Bolchoï
Natalia Filina – Danseuse du Bolchoï
Tatyana Tkachenko – Soliste du théâtre Mariinsky de Saint-Petersbourg
Ivan Oskorbin– Étoile du Mariinsky Ballet de Saint-Petersbourg
Elena Solomyanko – principale danseuse de ballet soliste de la troupe de ballets du théâtre académique musical de Moscou. K.S. Stanislavsky et V.I. Danchenko
Innocenty Yuldaschev – Étoile du théâtre académique musical de Moscou. K.S. Stanislavsky et V.I. Danchenko
Maria kochetkova – Étoile de ballets russes et américains.
Sebastian Kloborg– Danseur diplômé du Royal Danish Ballet, chorégraphe, soliste dans les plus grands théâtres du monde
Oleg Gabyschev – Premier Danseur du Ballet Eifman de Saint-Pétersbourg
Lyubov Andreyeva – Première Danseuse du Ballet Eifman de Saint-Pétersbourg
Gala – Dîner SAVVA
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Andreï Shmakov compte parmi les meilleurs chefs cuisiniers de Russie, le chef de marque de l’hôtel Metropol de Moscou et le restaurant SAVVA.
Après son installation à Moscou, il a repensé et réinventé la cuisine traditionnelle de l’Hôtel historique Metropol. Le guide Gault & Millau lui a décerné en 2018 le titre de ” Meilleur chef cuisinier d’Hôtel”. Andrei Shmakov anime aussi une émission culinaire à la télévision. Il est invité régulièrement comme juré de concours. Internationaux et a publié: “Four Seasons: Les meilleures recettes de ma cuisine”. Le restaurant SAVVA de l’Hotel Metropol figure dans le classement des12 Forward de White Guile et de La Liste.
21:30
Salon des Ambassadeurs du Casino Barrière de Deauville
Voyage gastronomique historique dans l’atmosphère de L’âge d’ Argent de la Russie. Auteur du menu – Andreï Shmakov, compte parmi les meilleurs chefs cuisiniers de Russie,
L’ illustre chef du Restaurant SAAVA de l’hôtel Metropol à Moscou. En établissant le menu du dîner de gala du Festival de l’ Art Russe de Deauville, Andreï s’inspire des plats servis au Metropol en 1904 lors d’un dîner donné en l’honneur de Serge de Diaghilev.
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Le programme vocal cette année est présenté par Daria Davidova,
invitée soliste du Bolshoi. Ce programme sera composé d’œuvres célèbres de grands maîtres de l’opéra russe (N. A. Rimsky-Korsakov, P. I. Tchaïkovski, A. Borodine) et de compositeurs français (C. Gounod, C. Debussy, L. Delibe, F. Poulenc, etc). En outre, Daria chantera des compositions de chambre originales, parmi lesquelles est le cycle vocal de L. Bernstein “La cuisine française”, un chef-d’œuvre musical rare sur un thème gastronomique.
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Samedi 24 août 2019
«Boîte à musique» Soirée Gala des étoiles
19:00 Théâtre du Casino Barrière
Les chefs-d’œuvre du ballets légendaires, ainsi que les choreographies originelles créées sur la musique des grands compositeurs russes d’hier (Tchaikovsky, Rachmaninov, Stravinsky, etc) et d’aujourd’hui les œuvres de compositeurs russes contemporains: Rodion Chtchedrine, Yuri Krasavin, Leonid Desyatnikov et Ilya Demutsky interprétées par des danseurs de ballet des principaux théâtres russes, sous la direction de Sergey Filin (le directeur artistique du théâtre Bolchoï 2011 à 2016, lauréat du prix Benois de la danse, artiste émérite de Russie).
Au cœur de la saison estivale cannoise, Irma Nioradze, étoile du ballet du Kirov de Saint-Pétersbourg, avec le Théâtre Mariinsky St Pétersbourg – Théâtre National de Bavière – Le Ballet du Bolchoï – Le Ballet National de Vienne – Académie de Ballet Vaganova – Astana Opéra – Opéra de Berlin – Opéra National de Budapest – Théâtre Mikhaïlovski St Pétersbourg .
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Un gala exceptionnel, baptisé ” Viva Maïa “, qui veut garder bien vivante la mémoire de la grande Maïa Plissetsskaïa, « Prima ballerina assoluta » disparue en mai 2015, après 50 ans d’une fabuleuse et exemplaire carrière. En 2016, un premier hommage lui avait été rendu par la création du Prix Maïa, décerné à Cannes.
Cette année, l’hommage à Maïa Plissetskaïa prendra la forme d’une soirée réunissant certains des plus grands danseurs des scènes internationales qui portent aujourd’hui l’esprit de cette grande dame de la danse, en alliant la technique la plus remarquable et l’expression la plus dramatique. Maïa Mikhaïlovna Plissetskaïa (Майя Михайловна Плисецкая), née à Moscou le 20novembre 1925 est décédée le 2 mai 2015 à Munich, considérée comme l’une des plus grandes ballerines et surnommée la « Diva de la danse ». Elle est prima ballerina asoluta du Bolchoï en 1962.
Maïa Plissetskaïa dans Roméo et Juliette (1961 Théâtre Bolchoï)
Maïa Plissetskaïa reste unique par la hauteur de ses sauts,la fluidité de ses bras et la longévité de sa carrière (elle dansera jusqu’à 70 ans). Unique, également car, sa danse, pleine d’intelligence, allie la technique la plus époustouflante à l’expression la plus dramatique.
Maïa Plissetskaïa en 2011
Les théâtres les plus prestigieux seront représentés, comme le Mariinski Theater, le Bolshoï Theater, le Vienna State Opera, le National Theater München…
Au total, ce sont une quinzaine d’étoiles venues du monde entier qui sont réunies pour un programme composé de tous les plus grands moments du répertoire – Don Quichotte, Diana et Actaeon, Notre-Dame de Paris…– mais aussi de ballets plus spécifiquement russes.
Terre de danse par excellence, avec son école internationale créée par Rosella Hightower et son Festival International de Danse, la ville de Cannes réaffirme son engagement à cet art majeur, en plaçant le gala “Viva Maïa” au cœur de sa saison estivale, permettant une nouvelle fois à la danse de briller sur la célèbre Croisette !
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1ère Partie :
Carmen – Extraits du ballet
Chorégraphie : Davide Bombana
Musique : Georges Bizet
Direction artistique et pédagogique : Paola Cantalupo
Avec les danseurs du Pôle National Supérieur Danse – Centre International de Danse Rosella Hightower
Carmen : Stella Perniceni – Don José : Auguste Palayer – La Chef des Cigarières : Djié Oiwa
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Les Flammes de Paris– Pas de deux
Chorégraphie : Vasily Vaynonen et Assaf Mikhaïlovitch Messerer
Musique : Boris Asafiev
Danseurs : Kristina Kretova (Ballet du Bolchoï) et Julian MacKay (Théâtre Mikhaïlovski)
Kristina Kretova (Ballet du Bolchoï), née à Orel. En 2002, elle est diplômée de l’Académie du Ballet du Bolchoï (classes de Lyudmila Kolenchenko, de Marina Leonova et d’Elena Bobrova) et rejoint le Kremlin Ballet Theatre, où elle a tenu de nombreux rôles principaux.
Julian MacKay est né dans le Montana, aux États-Unis, il a suivi une formation de 6 ans à l’Académie de ballet de Moscou. En 2015, il a obtenu un diplôme de russe en tête de sa classe. À la fin de ses études, il interprète Siegfried dans le long métrage du Lac des cygnes avec le ballet russe, en tournée en Allemagne. Il a remporté le Prix de Lausanne 2015 et est devenu apprenti du Royal Ballet (2015-2016). Il a participé aux galas internationaux «Les étoiles du 21e siècle», «Les étoiles d’aujourd’hui à la rencontre des étoiles de demain» et au Gala Marika Besobrasova. En 2016, il a rejoint la compagnie de ballet Mikhailovsky.
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Fragment – Duo
Chorégraphie : Eno Peci
Musique : John Perkins
Danseurs : Ketevan Papava et Eno Peci (Ballet National de Vienne)
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Notre-Dame de Paris – Pas de deux,
Chorégraphie : Roland Petit
Musique : Maurice Jarre
Danseurs : Aigerim Beketayeva et Bakhtiyar Adamzhan (Astana Opéra)
Aigerim Beketayeva est née à Taldykorgan. En 2010, elle est diplômée du Collège de chorégraphie A. Seleznev à Almaty. De 2010 à 2013, elle a travaillé comme première danseuse du Théâtre national d’opéra et de ballet K. Baiseitova. Depuis 2013, elle est danseuse étoile du théâtre d’opéra et de ballet d’État «Astana Opera». En 2015, elle a obtenu son diplôme de « professeur-chorégraphe » à l’université pédagogique d’État de Chelyabinsk. Elle est la danseuse soliste invitée avec le théâtre de ballet académique d’État de SaintPétersbourg de Boris Eifman.
Bakhtiyar Adamzhan est né à Sary-Ozek, dans la région d’Almaty au Kazakhstan. De 2003 à 2011, il est formé à l’Ecole chorégraphique d’Almaty appelée A.V. Seleznev. De 2011 à 2013, il est soliste au Ballet de l’Opéra Abaï. Il rejoint l’Opera d’Astana en tant que soliste en 2013 et est nommé danseur Etoile en 2015. Il a le role principal dans de nombreux ballets dont Spartacus, Casse-Noisette, Notre-Dame de Paris, Don Quichotte, etc…. Bakhtiyar a remporté de nombreux prix.
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Schéhérazade – Duo
Chorégraphie : Michel Fokine
Musique : Nicolaï Rimski-Korsakov
Danseurs : Alina Somova et Vladimir Shklyarov (Théâtre Mariinsky – St Pétersbourg)
Alina Somova est née à Léningrad (Saint-Pétersbourg, )diplômée de l’Académie de ballet russe Vaganova en 2003 (classe de Lyudmila Safronova), admise au sein du Ballet Mariinsky et elle est promue au rang de soliste. En 2004, elle interprète le rôle de Masha dans le ballet Casse-Noisette au Théâtre national de Tokyo. En 2006, début du rôle de Odette-Odile dans Le lac des cygnes (version de Rudolf Noureev) à l’Opéra National de Vienne. En 2008, elle tient ce rôle au Théâtre national académique azerbaïdjanais d’opéra et de ballet puis en 2009, au Théâtre d’opéra et de ballet de Paliashvili en Géorgie, en 2010, sur la scène du Théâtre de la Scala. En 2011, elle danse dans le ballet Jewels (Joyaux) au Théâtre de la Scala. En 2012, débuts du ballet Excelsior au Théâtre de la Scala. Alina Somova a participé à de nombreux galas en Russie et à l’étranger, ainsi qu’un spectacle dédié à Maïa Plissetskaya en Espagne.
Vladimir Shklyarov est né à Léningrad, diplômé de l’Académie de ballet russe Vaganova en 2003, il est immédiatement accepté au théâtre Mariinsky. En 2011, il accède au statut de Premier danseur. Au début de la saison 2016/17, il rejoint le Ballet National de Bavière en tant que danseur principal, en plus de son poste au sein du Mariinsky. Son répertoire comprend des rôles principaux dans les répertoires classique, dramatique et contemporain, y compris dans des ballets de Frederick Ashton, George Balanchine, August Bournonville ….
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Le Corsaire – Pas de deux
Chorégraphie : Marius Petipa
Musique : Adolphe Adam
Danseurs : Tatiana Melnik (Opéra National Hongrois) et Daniil Simkin (Opéra de Berlin, ABT)
Tatiana Melnikdiplômée de l’École chorégraphique de l’État de Perm (Russie) en 2006, a travaillé jusqu’en 2013 pour le Ballet Russe au théâtre National de Moscou sous la direction de Vyacheslav Gordeev. En 2013, elle devient soliste pour le théâtre musical Stanislavsky et Nemirovich-Danchenko de Moscou. Depuis 2015, elle est directrice du Ballet national hongrois. Parmi les ballets dans lesquels elle danse, les rôles principaux sont Cendrillon, La Bayadère, Giselle, Casse-Noisette, Le Lac des cygnes et La Belle au bois dormant.
Daniil Simkinest né à Novossibirsk, de parents danseurs. Ils ont quitté la Russie en 1990 alors qu’il n’avait que 3 ans, ils se sont installés à Wiesbaden en Allemagne. Dès l’âge de 6 ans, Daniil se produit souvent sur scène aux côtés de son père, Dmitrij Simkin. À 10 ans, il commence sa formation sous la direction de sa mère, Olga Aleksandrova. À 12 ans, il a participer à des concours de danse à travers le monde. Il rejoint la compagnie de ballet de l’Opéra National de Vienne en 2006, puis l’American Ballet Theatre en tant que soliste en octobre 2008 et devient danseur étoile en 2012. A la saison 2018-2019, Daniil a rejoint Staatsballett Berlin en tant que premier danseur et a conservé son poste chez ABT, se produisant pour les deux compagnies aussi souvent que son emploi du temps le lui permet. Les critiques soulignent les sauts silencieux de Daniil Simkin, son excellent rythme, ses jambes ouvertes facilement en une rotation fendue et stable, avec une capacité rare de s’arrêter sur un pied après une pirouette.
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2ème Partie :
Le Lac des Cygnes – Pas de deux
Chorégraphie : Marius Petipa
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Danseurs : Alina Somova et Vladimir Shklyarov (Théâtre Mariinsky – St Pétersbourg)
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Cinque – Solo
Chorégraphie : Mauro Bigonzetti
Musique : Antonio Vivaldi
Danseur : Kristina Kretova (Ballet du Bolchoï)
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Diana et Acteon – Pas de deux – extrait d’Emeralda
Chorégraphie : Agrippina Vaganova
Musique : Cesare Pugni
Danseurs : Tatiana Melnik et Bakhtiyar Adamzhan (Astana Opéra)
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Casse-Noisette – Solo
Chorégraphie : Alisher Hasanov
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Danseur : Julian MacKay (Théâtre Mikhaïlovski)
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La Giselle Rouge – Pas de deux
Chorégraphie : Boris Eifman
Musique : Piotr Ilitch Tchaikovsky
Danseurs : Ketevan Papava et Eno Peci (Ballet National de Vienne)
Ketevan Papava est née à Tbilissi (Géorgie). Après ses études à l’Académie Vaganova de Saint-Pétersbourg, elle est devenue membre du Théâtre Mariinsky de 2001 à 2006. A cette époque, son répertoire comprenait de nombreux rôles de solo classique et temporaire. En outre, elle se produisait à l’Opéra national de Sofia. En 2006, elle a été engagée en tant que demi-soliste au Ballet de l’Opéra national et de l’Opéra Populaire de Vienne. En 2010, elle est nommée soliste du Ballet National de Vienne. En 2015, elle est nommée première soliste.
Eno Peciest né à Tirana (Albanie). Il a étudié à l’ Académie de danse de Tirana et à l’Ecole de danse de l’Opéra National de Vienne. En 2000, il rejoint le Ballet du Ballet de L’Opera National de Vienne. En 2003, il a été nommé Demi-soliste et en 2009 soliste du Ballet de l’Opera National et de l’opéra Populaire de Vienne. En 2009, il commence sa carrière de chorégraphe. Nommé ambassadeur de la République d’Albanie en 2008, il a reçu avec «La clé de Tirana» un autre grand honneur de son pays d’origine. En 2018, le président de l’Albanie lui a décerné le titre de «Chevalier de l’ordre de Skanderbeg».
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Les Bourgeois – Solo
Chorégraphie : Ben Van Cauwenbergh
Musique : Jacques Brel
Danseur : Daniil Simkin (Opéra de Berlin, ABT)
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Don Quichotte – Pas de deux
Chorégraphie : Alexandre Gorsky
Musique : Ludwig Minkus
Danseurs : Evelina Godunova (Ballet National de Berlin) et Osiel Gouneo (Théâtre National de Bavière)
Evelina Godunova a étudié le ballet à l’école de ballet de Riga (diplômée en 2010), a suivi des programmes d’été à l’académie de ballet du Bolchoï et à l’école de ballet royale de Covent Garden. En 2010, elle rejoint le CNOB letton en tant que demi-soliste. Depuis 2015, elle est soliste à la Universal Ballet Company à Séoul. Son répertoire: Giselle, Anna Karenina (chor. De B. Eifman), Othello (chor. De A. Sigalova), Casse-Noisette, La Bayadere, La Belle au bois dormant, Le lac des cygnes, Don Quichotte, Roméo et Juliette (chor. De K. MacMillan), Duende (chor. De Nacho Duato).
Osiel Gouneo est né à Matanzas, il a étudié à l’École nationale de ballet cubain de La Havane. En 2008, il rejoint le Ballet national cubain. Nommé danseur principal en 2011, il a tenu de nombreux rôles principaux dans des théâtres prestigieux tels que le London Coliseum, le Théâtre Bolchoï à Moscou ou le Lincoln Center à New York… En 2013, il rejoint le Ballet national norvégien et séduit immédiatement le public par son talent et son charme – dans des rôles romantiques tels que le Prince dans Le lac des Cygnes et Cendrillon ou CasseNoisette et des personnages comme l’Oiseau Bleu dans La Belle au Bois Dormant ou Le Maure dans Petrouchka. Les critiques de différentes parties du monde l’ont nommé «le roi de la danse», «sensation cubaine» et «étoile montante».
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Programme sous réserve de modifications
BILLETTERIE Palais des Festivals :
1. Sur place : Esplanade G.Pompidou – Accès par l’Office de Tourisme de Cannes
2. Par téléphone : avec transmission carte bancaire +33 (0)4 92 98 62 77
3. Par mail : billetterie@palaisdesfestivals.com
4. En ligne : www.cannesticket.com
Du lundi au samedi de 10h à 18h et 1 heure avant chaque représentation sur le lieu du spectacle En vente également dans les points de ventes habituels
Tarifs : Catégorie 1 Plein : 48€, Groupe : 40€ Abonné : 38€ -26 ans : 38€ -10 ans : 10 €
Catégorie 2 Plein : 38€ Groupe : 35€ Abonné : 28€ -26 ans : 28€ -10 ans : 10 €
Timour Abdikeyev, né en 1979 à Bakou (République d’Azerbaïdjan) dans une famille tatare, diplômé en 1990 d’une école musicale (accordéon et piano). En 1996, il entre au Conservatoire Gadjibekov à Bakou. En 2000, il remporte les prix et les distinctions lors de deux concours : Concours républicain Shovget Mamedova (Azerbaïdjan) et au concours international Bul-Bul. Il reçoit le prix « Nadejda » (Espoir) du fonds d’Irina Arkhipova. Ce prix reçu des mains de la grande cantatrice russe ouvre au chanteur basse, les portes d’une carrière internationale.
Timur est lauréat du concours international des vocalistes (présidé par Vladimir Atlantov) et finaliste du concours du théâtre La Scala à Milan (présidé par Leila Gendger).
En 2004, il débute avec succès sur la scène du Théâtre Mariinsky (Saint-Pétersbourg) où il donnera la plupart de ses récitals. Depuis, il s’est produit sur cette scène dans plus d’une soixantaine de rôles, comme dans beaucoup de salles du monde : l’Opéra Bastille à Paris, l’Opéra Royal de Stockholm, le Barbican Hall à Londres, le Teatro Real à Madrid, le Bolchoï à Moscou, le John F. Kennedy Center à Washington et le Carnegie Hall à New York.
Il participe aux concerts de gala donnés à l’occasion du 300e anniversaire de la ville de Saint-Pétersbourg et au 1000e anniversaire de la ville de Kazan (Tatarstan), diffusion télévisée de ses récitals et des concerts des solistes du Théâtre Mariinsky, participation à une vingtaine de premières du Théâtre, concerts avec des artistes émérites tels que Vladimir Galousine, Maria Goulegina, Nicolai Poutiline, Anna Netrebko, Ferruccio Furlanetto, avec des chefs d’orchestre tels que Valerii Guergiev, Gienandrea Noseda, Keri-Lynn Wilson, Rafael Fruhbeck de Burgos.
En septembre 2004 Timur Abdikeyev a donné son premier récital au Suntory Hall au Japon. Ce concert a eu un grand retentissement qui lui a apporté un succès et une renommée internationale. Sa carrière prend de plus en plus d’ampleur et s’étend désormais aux États-Unis, à la Grande-Bretagne, à l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la France, au Japon, à la Lettonie, à la Russie, à la Turquie, et à l’Azerbaïdjan. Le 27 août 2010 le Président de la République du Tatarstan (Fédération de Russie) a décoré Timur Abdikeyev du titre de l’Artiste émérite de la République du Tatarstan.