Evenements

Exposition rétrospective

du peintre

YOULA  CHAPOVAL (1919 – 1951)

 

Jusqu’au 31 octobre 2020

Galeries:

Alain Le Gaillard, Laurentin et Le Minotaure

 

 

3 galeries de la Rive Gauche s’associent pour rendre hommage à Youla Chapoval.

Galeries Alain Le Gaillard, Antoine Laurentin et Le Minotaure. Dans ce contexte de crise sans précédent, cette collaboration participe à l’effort de relance et de valorisation des galeries. Permettant de donner une ampleur et un écho plus importants à l’exposition de l’œuvre de Youla Chapoval, un artiste encore trop peu connu du public.

 

 

CHAPOVAL Julius (Yula, Jules) est né à Kiev le 3 novembre 1919, il est mort à Paris 16 décembre 1951.

Issu d’une riche famille juive de joaillier, malgré la période difficile – premières années de la révolution russe, il aura une petite enfance choyée. En 1924, ses parents partent en Allemagne, puis viennent à Paris, pays rêvé pour beaucoup de russes de cette époque qui voient en la France le pays de la liberté et de la douceur de vivre.

 A Paris il fait ses études à Janson de Sailly et Claude Bernard. En 1939, il entre à la faculté de médecine de la Sorbonne,

En 1940, il est mobilisé dans l’armée française. Peu de temps après la capitulation de la France, il abandonne la médecine  et reprend sa vie au milieu d’artistes, de poète et d’amateurs d’art. Il fait la connaissance de Maurice SACHS et de Jean COCTEAU et se consacrer à la peinture, en suivant des cours de peinture à l’Académie de la Grande Chaumière.

En juillet 1942, au début des arrestations massives de juifs, il s’enfuit de Paris vers la zone franche de Marseille (sa mère et sa sœur Manya, restées à Paris, sont déportées en Pologne, où elles meurent). A Marseille, il entre à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts. Là, il rencontre l’historien d’art et critique R. Van Gindertael, dont les conseils ont une forte influence sur lui. En 1943, il s’installe à Toulouse, où il rencontre Jeanne Dépujol, qui devient en 1946 son épouse.

De retour à Paris en 1944, il s’installe au 46 avenue Montaigne, rencontre Picasso et J. Cocteau, commence à travailler fructueusement et à vendre ses tableaux. En mars 1946, il fait la connaissance du marchand Henri BENEZIT qui lui achète une vingtaine de toiles et envisage pour lui une exposition l’année suivante. Il souhaite une exposition à la Galerie de France et fait venir chez le peintre un Grand collectionneur, Henri DUTILLEUL, qui contribuent à sa promotion pour préparer l’exposition. En mai 1947, il obtient le 2ème prix de la Jeune Peinture « Prix CARREFOUR » pour l’une de ses toiles intitulée « La petite salière » et tient sa première exposition personnelle à la galerie Jeanne Bucher.

 

 

La petite salière, signée et datée en bas à droite,

titrée au dos,huile sur toile 81 x 100 cm,

Heureux lauréat, il en est néanmoins déçu, considérant que le premier prix attribué à GUIGNEBERT,  aurait du lui revenir.

La Galerie Jeanne BUCHER en octobre 1947 s’intéresse à son travail et les rapports avec le petit fils de Madame BUCHER sont excellents et vont permettre l’organisation d’une exposition du 7 au 28 novembre 1947.

 

 

Sous l’impulsion de PICASSO, il réalise une série de lithographies chez MOURLOT, 1948 voit ses premières compositions abstraites, rythmées par de longues diagonales ; il participe à une exposition de groupe à la Galerie Jeanne BUCHER  et du 22 Octobre au 22 Novembre à la Galerie Denise RENÉ qui présente les « Tendances de l’Art Abstrait ». Il est entouré de professionnels ou d’amateurs qui son devenus des amis comme Pierre et Huguette BERES et les époux GRUERE etc…

 

 

Il obtient en 1949 le prix KANDINSKY conjointement avec Marie RAYMOND à la galerie Denise RENÉ. L’État lui achète une œuvre intitulée  “La Houille”. Il participe en Octobre à l’exposition de groupe “Les Mains Éblouies”  à la Galerie MAEGHT.

 

Sans titre (Ovale jaune et gris au cordage) – 1950 –

huile sur toile et cordage – 41 x 32 cm

 

Il expose au Salon de Mai et au Salon des REALITES NOUVELLES obtienan des critiques élogieuses.

 

 

Musicien cubiste

 

C’est au Salon de Mai en 1951 qu’il est remarqué par le collectionneur Liégeois, (né en Ukraine en 1903) Fernand GRAINDORGE qui lui achète une œuvre « portant le n° 36 » qu’il lèguera au Musée de Liège à sa mort et qui s’y trouve encore aujourd’hui. En 1951, il revient à la peinture figurative, il réalise trois grandes peintures murales pour l’École Langevin de Suresnes près de Paris.

 

La Vie scolaire – 1951 – huile sur papier marouflé sur toile

signée et datée en bas à droite(effacé) – 200 x 400 cm, Lycée Langevin 

 

À la fin de ce travail, il s’est suicidé, dont les raisons sont restées floues.

En juin 1951, il quitte l’Avenue Montaigne pour s’installer au 35 avenue Junot.

 

 

Malgré une reconnaissance incontestée de son œuvre,  Youla Chapoval  ne parvient pas à trouver sérénité et « bonheur ». Le 19 décembre 1951, sa sœur et ses amis Worms, inquiets de son silence, font ouvrir son domicile. Il est retrouvé mort, allongé dans son lit, un livre à la main : “Il paraissait endormi et calme”. il s’est suicidé, dont les raisons sont restées floues dans la nuit du 16 au 17 décembre âgé de 32 ans.

 

 

  Personnage cubique assis – 35,2 x 33 cm –

lithographie, imprimerie Mourlot 

Il nous laisse environ 800 œuvres. Ses expositions commémoratives ont eu lieu au Salon d’Automne (1952), à la galerie Henri Benezit (1957), à la galerie La Bussola à Turin (gouache, 1958), à la galerie Bergamini à Milan (1959), au salon des nouvelles réalités (1959), au musée d’art moderne de la ville de Paris (1964) ) et au Centre d’art contemporain de Villeneuve d’Asq (Villeneuve-d’Asq, dép. Nord, 1991). En 2008, une cinquantaine de ses toiles sont exposées à la Biennale des Antiquaires à la Galerie Laurentin à Paris.

A cette occasion un catalogue a été édité

 

 

TEXTES : Roger Grenier, James Lord, Jennine Worms, Léa Boudon.
123 PAGES
PRIX : 20 EUROS

 

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Galerie LAURENTIN, 23 Quai Voltaire, 75007 Paris

Tél : 01 42 97 43 42

Horaires : du mardi au vendredi de  10  h 30 -13 h et 14 h-18 h 30

samedi 14h – 18h

 

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Galerie ALAIN LE GAILLARD, 19 rue Mazarine 75006 Paris

Tél : 01 43 26 25 35

Horaires : tous les jours, sauf WE de 14 h à 19 h 30

 

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Galerie Le MINOTAURE, 2 rue des Beaux Arts, 75006 Paris

Tél : 01 43 54 62 93

Horaires :  du mardi au samedi de 11 h à 13 h et de  14 h À 19 h

 

 

 

Concert exceptionnel

Veronika Bulycheva

Théâtre de la Comédie Dalayrac

Vendredi 18 septembre à 21h

 

Véronika BULYCHEVA est née d’un père russe et d’une mère oumourte dans un petit village de l’Oural en Russie. Elle commence des études musicales au lycée de Votkinsk, la ville natale de Piotr Illytch Tchaikovski: elle apprend l’accordéon, le chant lyrique, la direction de chœur et la direction d’orchestre.

Elle entre en 1989 à l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg Ses études achevées, fort de plusieurs années d’expériences de la scène et confiante dans son talent, elle quitte Saint-Pétersbourg en 1992 pour Paris.

Véronika est une chanteuse unique et inoubliable, dont la voix était profonde et volatile pour prendre d’assaut les octaves – 5 octaves – de bas en haut, de contralto à alto. Une autre caractéristique du monde créatif de Bulycheva est sa volonté de travailler avec des significations riches, des textes poétiques complexes et significatifs. Ici, la grande culture de communication du compositeur avec le mot.

 

Veronika Bulycheva, chanteuse et guitariste, compositeur et interprète, vous emmènera dans son univers poétique au fil de son histoire. L’étonnante combinaison de la musique classique et de la palette vocale de Veronika donnent vie aux images de poésie entre le folklore et la variété, la chanson à texte et l’art lyrique. Une bouffée d’air frais en cette période compliquée, sur des thèmes familiers.

Parmi ses chansons Veronika interprétera des romances sur des poèmes de Marina Tsvetaeva et Alexandre Vertinskiy.

 

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Petit théâtre parisienne La Comédie Dalaryac située en plein cœur du quartier Opéra,

mitoyen au théâtre des Bouffes Parisiens.

 

Comédie Dalayrac

36 rue Dalayrac, 75002 Paris

Métro :Quatre Septembre, Pyramides, Opéra
Entrée : 15€ (Plein Tarif), 10€ (Tarif Réduit)
Réservation conseillé (compte-tenu du nombre limité de places, 50 personnes)
Par courriel : contact@veronikabulycheva.com

Réservation en ligne  : CLIQUEZ

Plus de renseignements : 07 67 60 77 49

 

VIème Festival du Cinéma Russe de  Niort

6й Фестиваль Русского Кино в Ньоре

 

” ROMANCES RUSSES … “

du mercredi 26 au samedi 29 août 2020

 

 Le Festival de cinéma russe de Niort  se tiendra fin août. Jean-Marc Batsch, chargé de la promotion du festival, annonce en effet que vient d’être accepté de nouvelles dates  par la direction du cinéma CGR de Niort, tenant compte  des réouvertures  des cinémas au début du mois de juillet.

Depuis 2015 le paysage culturel de « la capitale des mutuelles d’assurances », comme on appelle souvent Niort, s’est enrichi de nouvelles couleurs. Le projet du festival du film russe, le premier dans les Deux-Sèvres, est né au sein de l’association FCRN- “Festival de Cinéma Russe de Niort”, grâce à ses fondateurs, Aline Efimova et Jean-Marc Batsch, animée aujourd’hui par une quinzaine des membres dont 4 personnes d’origine russe. Nous organisons tous les ans un Festival afin de faire connaitre au public de Niort et de sa région le meilleur du cinéma russe avec deux cycles : des films des décennies passées et des films actuels. Les films sont diffusés en version originale sous-titrée en français.

Thème de cette nouvelle édition :

” Romances de Russie… “

Invité cette année les actrices

Valérie Mairesse et Anna Scherbinina

 

Aline Tourre Efimova,

Présidente du Festival du Cinéma russe de Niort

Romances de Russie” c’est le thème choisi pour la 6ème Édition de notre Festival. Dès l’ouverture, nous allons nous envoler avec le films LES AILES, avant de recevoir nos deux invités Anna Sherbinina qui va nous proposer de la suivre pendant 9 JOURS ET UN MATIN, dan un liontain village de Sibérie et Valérie Mairesse, l’inoubliable copine de Coluche dans le film Banzaï, devenue aujourd’hui un Grosse Tête nous fera découvrir ou redécouvrir LE SACRIFICE le dernier film d’Andreï Tarkovski.

Les autres jours la ROMANCE russe se poursuivra avec les aventures drôles et amoureuses dans un BUREAU d’un ministère soviétique, il y aura aussi L’AMOUR et LE JOURNAL intime du grand écrivain Ivan Bounine. Pour les amoureux de films romantiques L’ÉTOILE D’UN MERVEILLEUX … vous comblera de BONHEUR. Le cinéma d’auteur sera présent avec LES LONGS ADIEUX de Kira Mouratova.

Nous clôturerons ce Festival en beauté avec nos partenaires, les associations niortaises de Sports de Glace, NIORTGLACE et NIORTHOCKEY CLUB, 2 magnifiques films seront au programme LE LÉGENDAIRE NUMÉRO 17 et ICE, la belle histoire d’une patineuse qui après uh accident va tout fiare pour retrouver le chemin de la gloire, (seul film qui sera diffusé en français).

Avant de conclure au nom de l’association du Festival, je veux remercier nos deux marraines Valérie Mairesse et Anna Sherbinina qui sont venues soutenir notre Festival et le Cinéma CGR de Niort qui nous acceuille depuis 6 ans et qui permet à notre manifestation d’exister.

Maintenant, il est l’heure d’ouvrir le rideau et, que la Fête du Cinéma Russe commence

 

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Mercredi 26 août

14 h 

5 films d’Animation (Tarif : 2€50)

Durée 50 mn

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15 h 30

 

L’Amour (Любовь), 1991, de Valeri Todorowski

Durée 1 h 49

Scénario : Valeri Todorowski

Avec : Evgueni Mironov, Natalia Petrova, Via Artmané, Lev Dourov, Inna Slobodskaïa.

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Deux amis étudiants rencontrent des filles lors d’une fête. Le premier couple a à la fois une salle de réunion luxueuse et une compréhension visible qui mène au mariage. L’un Vadim est grand et beau plait beaucoup aux filles l’autre Sacha se satisfait des aventures racontées par son ami, il espère rencontrer l’amour. Un jour il tombe amoureux de Macha, mais elle est juive…L’amour des personnages principaux est compliqué par la différence entre les personnages et les attitudes familiales …

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Valeri Todorovski est né le 9 mai 1962 à Odes. Réalisateur, acteur, scénariste et producteur, diplômé du VGIK, Institut national de la Cinématographie en 1984 dan le département du scénario. Finaliste au Forum du Cinéma de Yalta de 1994 avec le film L’Amour. Depuis le 5 mai 2000, Valéri occupe le poste de directeur pour la production cinématographique de la chaîne de télévision Télékanal “Russie” (RTR).

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19 h 45

Neuf jours et un matin (9 дней и одно утро) 2014, rélisatrice Vera Storojeva

Durée 1 h 27

Scénario : Anna kozlova et Vera Storojeva

Musique : Gary Miller

Avec : Svletana Toma, Anna Scherbinina, Xavier Gallais, Olga Popova, Sergueï Pouskepalis.

Présentation du film en présence d’Anna Scherbinina

Anna, mannequin parisienne, le visage d’une entreprise cosmétique bien connue avec un événement caritatif arrive dans une vieille ville russe. Son enfance s’est passée ici à l’orphelinat, mais il y a de nombreuses années, Anna a été adoptée par un couple marié de France. Il semblerait que la vie de la jeune fille se soit bien déroulée. Mais dans neuf jours, Anna devra découvrir le secret de sa vraie famille et se retrouver …

Vera Storojeva est née le 7 septembre 1958. Diplômée de l’Institut National de la culture de Moscou en 1983 et des Cours Supérieurs de scénaristes et réalisateurs en 1993, elle a réalisé plus de vingt documentaires pour la télévision. Auteur du scénario du court métrage Le divorce. Co-auteur du scénario de Trois histoires de Kira Mouratova “Le film”, “Le ciel” et “L’avion”. ” La jeune fille” est son premier long métrage.

 

Anna Sherbinina, Elle devait suivre de brilantes études qui passent par l’École Nationale d’Administration de Moscou. Mais elle part à Paris pour faire sa carrière dans l’art : la mode et le cinéma…. Dès sa jeunesse pssée entre l’Oural et la frontière chinoise du Kazakhtan, Anna Sherbinina a hérité d’une culture orientale faite “de chaleur et de tolérance“. “J’aime profondément la vie et les gens, poursuit-elle. Je suis spontanée, sincère et directe – parfois trop !” Des qualités utiles au cinéma ? “Il faut être généreux pur être un bon comédien.” Un métier pasion, qui n’est pas tant l’aboitissement d’une formtion (le cours Florent) que l’éclosion d’une vocation : “Je me sens vraiment à ma place dans cet univers, je ne vis que pour cela et il m’arrive même de melever durant la nuit pour écrire !

 

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Jeudi 27 août (?)

14 h 30

Romance de bureau (Служебный роман) 1977, réalisateur Eldar Riazanov

Durée 2 h 39

Scénario : Eldar Riazanov, Emile Braguinski

Avec : Alissa Freindikh, Andreî Miagdov, Lia Akhedjakova, Oleg Basilachvili

 

Anatoly Efremovich Novoseltsev, un employé ordinaire d’un bureau de statistique, est une personne timide et timide. Ce serait bien pour lui d’obtenir un poste vacant à la tête. département, mais il ne sait pas comment aborder cette entreprise. Un vieil ami Samokhvalov lui conseille de frapper Lyudmila Prokofievna Kalugina, un cracker en jupe et le directeur de l’établissement …

Classique du cinéma soviétique qui connut un immense succès à sa sortie en 1977 en URSS. Une romance entre un employé timide et sa directrice qui va finalement aboutir à une relation véritablement humaine et une union aussi profonde qu’inattendue.

Eldar Riazanov est né à Samara, ville sur les deux rives de la Volga. Il a fait ses études à la prestigieuses ècoe de cinématographie Guerasimov (VGJK) à Moscou. Il a réalisé plus de 30 films de 1948 à 2006. Après la chute de l’URSS en 1991, Eldar a continué de tourner des films, mais ils n’ont jamais connu le même succès. Ses film ont acquis une popularité telle dans les années 1960 et 1970 qu’aujourd’hui encore la majorité des Russes, mas également les habitants des ex-républiques soviétiques en connaissent par cœur les dialogues ou les chansons….

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17 h 30

 

Les ailes (Крылья) 1966, réalisatrice Larissa Chepito,

Durée 1 h 47

Scénario : Valentin Ezhov et Natalya Riazantseva

Avec : Maïa Bougakova, Janna Bolotova, Evgueni Evstegneev, Léonid Diatchkov.

 

” Nadejda était aviatrice pendant la guerre, elle est devenue directrice d’une école d’apprentissage. Chacun la respecte mais sa vie personnelle est solitaire et triste. La guerre a pris fin il y a longtemps, mais pour l’héroïne du film, un ancien aviateur, seules ces années ont été remplies de vrai sens. Elle éprouve profondément la discorde avec la réalité, le manque de contact avec sa fille. Elle n’arrive pas à s’adapter à cette vie paisible et ordinaire, son envie perçante de voler ne s’éteint pas … “

 

La réalisatrice Larissa Chepitko commence sa carrière comme actrice, puis suit les cours de l’Institut du cinéma de Moscou, le VGIK, dans la classe d’Alexandre Dovjenko. Tourné aux studios Kirghizfilm, son premier long métrage, Chaleur torride (Znoï, 1963), est inspiré de la nouvelle de Tchinguiz Aïtmatov dont l’action se déroule en Kirghizie. Elle obtient la consécration avec son dernier film, L’Ascension, couronné d’un Ours d’or à la Berlinale 1977. Prématurément disparue au cours d’un accident de voiture, elle préparait alors un film adapté d’un roman de Valentin Raspoutine, Les Adieux à Matiora qui a été terminé par son époux, le réalisateur Elem Klimov.

 

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20 h 

Le Journal de sa femme (Дневник его жены) 2000, réalisateur Alekseï Outchitel

Durée 1 h 50

 

Film d’ Alekseï Outchitel

Scénario : Avdotia Sminovaï

Avec : Ecgueni Moronov, Andreï Smirnov, Olga Boudina, Galina Tiounina

 Le récit au sujet de la vie privée compliquée, déroutante du grand écrivain russe Ivan BOUNINE. Des relations amoureuses difficiles entre le célèbre écrivain, sa femme Véra et la jeune poétesse Galina Polotnikova, la chanteuse d’opéra Marga Kovtoun et l’écrivain Léonid Gourov.. Une histoire tragique sur l’amour et la solitude … sur la vie privée inconnue du grand écrivain russe Ivan Bunin. 

Le réalisateur Aleksei Outchitel est né à Léningrad le 31 août 1951. Fils du réalisateur et opérateur Outchitel, il baigne dès l’enfance dns l’ambiance des studions. Diplômé de l’Institut national de la cinématographie en 1975, il tourne ne quinzaine de documentaires pour les Studios Lenfilm. En 1ç!!, son long métrage Rock dressant un portrait des principaux musiciens du genre en Russie et un des films les plus imortants de la perestroïka et il devient un des cinéastes du dégel. Il crée s maison de production Rock Films en 1992.

 

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Vendredi  28 août

14 h

L’Étoile d’un merveilleux bonheur (Звезда пленительного счастья) 1975,  réalisateur Vladimir Motyl.

Durée 2 h 57

Scénario : Vladimir Motyl et Marc Zaharov

Avec : Alekseï Batalov, Natalia Bondartchouk, Ikor Kostolevski, Irina Kouptchenko, Eva Shikoulskaïa.

Après le soulèvement sur la place du Sénat, les événements se sont déroulés tragiquement: cinq décembristes ont été exécutés, la plupart ont été envoyés en Sibérie. Et après eux, à travers le gel et les épreuves, leurs femmes sont parties.

Vladimir Motyl est né le 26 juin 1927 à Lepel en Biélorussie. Il a fait ses études à l’Institut du Théâtre de Sverdlov, et a obtenu sonn diplôme d’acteur en 1948. Il a commencé à travailler comme metteur en scène de théâtre et comme acteur. De 1955 à 1960 il est réalisateur dan les Studios de Sverdlovsk. som premier film, Les Enfants du Pamir, sort en 1963. En 1967, les bonnes critiquessont récoltées par la comédie Zhénia, Zhenetchka et Katioucha dont le scénario et co-écrit avec son ami Boulat Okoudjava. Vladimir acquiert une notoriété nationale avec son son ostern Le Soleil blanc du désert en 1969. Il est décédé en 2010.

 

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17 h 30

 

De longs adieux (Долгие проводы) 1971, réalisatrice Kira Mouratova

Durée 1 h 35

Scénario : Natalya Riazantseva

Avec : Zinaïda Chrko, Oleg Vlaiminski, Youri Kaiourov, Lidia Dranovskaïa.

 

Sacha était le sens de sa vie. Maintenant que son fils a grandi, elle a plus de temps libre et elle a permis à la sensible Nikolaï Sergeïevich de prendre soin d’elle-même. Après le voyage d’été du fils chez son père, elle a commencé à remarquer des changements à Sacha. Lisant secrètement la lettre de son père, elle a découvert que son fils voulait partir.

Kira Mouratova ( nom de jeune fille Koratkova) est née le 5 septembre 1934 à Soroko (actuellement en Moldavie). Après des études de philologie à l’université de Moscou, elle étudie au VIGK. Pendant les 5 années qui ont suivi la réalisation des “Long Adieux”, Kira sera privée de moyens de tournage. Avec la perestroïka, la révélation aux publics soviétiques et étranger des premiers films de Kira Mouratova, fera de la réalisatrice l’une des plus populaires de l’Union sopviétique. Ses films ultérieurs feront souvent l’objet de discussions psionnées et contradictoires. Ils ont souvent déconcertants, parfois provocateurs. Décédée le 6 juin à Odesa des suites d’une longue maladie.

 

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20 h 15

Le sacrifice, (Жертвоприношение) 1986, réalisateur Andreï Tarkovski

Durée 2 h 35

Scénario : Andreï Tarkovski

En présence de Valérie Mairesse qui a joué le rôle de Julia.

 

 

Que faut-il sacrifier pour sauver le monde d’une catastrophe imminente? Sa propriété, son mode de vie et peut-être sa vie? Que mettra le héros du film sur l’autel du Créateur Tout-Puissant, si ce dernier, bien sûr, existe?!

 

 

Andreï Tarkovski  est né le 4 avril 1932 à Zavroje, sur les bords de la Volga, près d’Ivanovo. Après des études de musique, e peinture et d’arabe, Andreï travaille comme géologue en Sibérie de 1932 à 1956 avant d’entrer à l’Institut National de la Cinématographie (VGIK). En 1962, L’enfance d’Ivan a partagé avec Journal intime, de Valério Zurlini, le Lion d’Or du Festival de Venise. En 1969 Andreï Rublev reçoit le Prix de la Critique International de Cannes, et le film le fit connaître dans le monde entier.

 

 

Valérie Mairesse, est une passionnée de cinéma et se detine à devenir un jour une actrice. Elle fait ses débuts sur les planche et apparaît pour la première fois au cinéma en 1975 dans “l’Agression”. Après plusieurs rôle mineurs, elle décroche un rôle conséquant dan “l’Une chante, l’autre pas” d’Agnès Varda. Elle multiplie les films  et s’essaye à la comédie en donnant la réplique à pierre Richard dans “C’est pas moi, c’est lui ” et “Le coup de parapluie” enn 1980. Après s’être esayée à la musique, l’actrice décroche le rôle  qui fera d’elle une star dans “Banzaï” aux côtés de  Coluche. Elle enchaîne les tournages dont “Un crime au paradis” en 2000 ou encore “Enfin veuve” en 2007 et alterne aisément entre cinéma, petit écran et pièces de théâtres.

 

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Samedi  29 Août

11 h

Neuf jours et un matin (9 дней и одно утро) 2014, rélisatrice Vera Storojeva

Durée 1 h 27

(Voir jeudi 27 août à 19 h 45 )

 

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14 h 30

Le légendaire N° 17, (Легенда №17) 2013, réalisateur Nikolaï Lebedev

Durée 2 h 14

Scénario : Mikhaïl Mestetski, Nokolaï Koulkov

Avec : Danila Kozlovski, Oleg Menchikov, Svetlana Ivanova, Boris Cherbakov, Götz Otto

 

2 septembre 1972. Montréal L’équipe de hockey de l’URSS avec un score écrasant de 7: 3 a battu des professionnels canadiens de la LNH lors du match d’ouverture de la super série USSR-Canada. Ce n’était pas seulement un match, c’était une bataille pour leur pays, qui a bouleversé la vision du monde du hockey.
Maintenant, le monde entier le connaissait simplement par le numéro 17. Valery Kharlamov, qui a marqué 2 buts dans ce match, a instantanément décollé au sommet de sa gloire. Son rêve est devenu réalité – la persévérance, le talent sportif et les dures leçons du grand entraîneur Anatoly Tarasov ont fait du «numéro 17» la légende du hockey mondial.

Nikolaï Lebedev, est un réalisateur et sacénariste russe, né le 16 novembre 1966 à Kichinev, en RSS de Moldavie (URSS). Il est diplômé de la faculté de scénariste à l’Institut Fédérale d’État du Cinéma (VIGK), en 1993. Il a réalisé plusieurs films et émissions pour la télévision moldave, et il est coauteur de plusieurs romans policiers.

 

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17 h 30

La glace (Лед) 2017, réalisateur Oleg Trofim

Durée 1 h 58

Scénario : Oleg Malovitchko, Andreï Zolotarev

Avec : Aglaïa Tarassova, Milos Bikovic, Aleksnder Petrov, Maria Aronova, Ksenia Rappoport.

Dès l’enfance, Nadia croyait aux miracles. Elle s’imaginait sortir sur la glace sous l’ovation du public et danser sa plus belle danse. Et maintenant, grâce à la foi et à la persévérance, Nadia devient une célèbre patineuse artistique. Mais quand ses rêves de grandes victoires, d’une belle vie et d’un beau prince semblent prêts à se réaliser, le destin lui présente un véritable test. Et pour le passer, il faudra à nouveau, comme dans l’enfance, croire en un rêve. Après tout, peut-être que la victoire ne doit pas toujours être bruyante, et le beau prince n’a pas à se déplacer sur un cheval blanc? ..

Ce film a reçu le prix du public du Festival Universciné Russe de Nantes en 2019.

Oleg Trofim est né le 12 octobre 1989 à Naryan-Mar. Diplômé de l’institut de la Culture de Saint Pétersbourg avec un diplôme en réalisation cinématographique et télévisuelle. Oleg a tourné des clips pour des musiciens indépendants, des publicités. En 2013, il a commencé à coopérer avec la société “Hype Production”. Pendant ce temps, il a travaillé avec les plus grandes marques : Coca Cola, Nike, Google, Yandex, Adidas, etc…. Nominé à pklusieurs reprises pour les prestigieux “Berlin Music Vidéo” Awards pour la rélistion et le montage. En 2017,  il fait ses débuts avec le film “Ice“.

 

HORAIRES (sous réserve)

 

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Cinéma CGR

Place de la brèche, 79000 Niort

Tarifs unique : 5 € 50. Sauf mercredi 14 h = 2 € 50

Abonnement 10 films : 25€

Abonnement Tarif membre FCRN : 12€

Réservation billeterie : 08 92 68 85 88

Association “Festival du Cinéma Russe de Niort”

Renseignements et adhésion :

Jean-Marc Batsch Chargé de la promotion du festival: 06 30 58 50 93

FACEBOOK: https://www.facebook.com/cinerusseniort

 

 

 

Concert exceptionnel

Zima

Mercredi 2 septembre 2020

Esplanade côté Planet , Florac Trois Rivières (48400)

Concert gratuit

 

Zima vous fera voyager avec un répertoire qui mêle rythmes joyeux et romances mélancoliques typiques de la culture russe traditionnelle et folklorique, avec aussi des chants tziganes, des airs venant d’Arménie, de Roumanie et d’Ukraine.

 

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Zima, une rencontre orchestrée par quatre musiciens passionnés d’origine russe.

Nastassia, Tatiana, Etienne et Youra se connaissent bien. Ils sont très amis, leurs frères et soeurs sont amis, et leurs parents le sont également, les grands-parents… Il y a 100 ans, leurs familles quittaient la Russie en pleine révolution et ont emporté dans leurs maigres valises un riche folklore, des châles à grosses fleurs rouges, du thé noir et surtout une balalaïka. Avec elle, des airs de voyages, tziganes, enflammés, un violon qui pleure et des romances russes à la fois nostalgiques et fougueuses.

 

Nastassia, Youra, Tatiana et Etienne.

 

Créé en 2012 par Tatiana à la balalaïka et à la guitare et Nastassia au violon et à la guitare, toutes deux chantent principalement.

 

 

Nastassia Jacquet-Apreleff est issue d’une famille de musiciens : ses parents sont tous deux balalaïkistes, sa soeur violoniste. Elle a grandi à Paris entourée de tous les musiciens russes de cabaret. A 6 ans elle commence le violon, son instrument de prédilection au conservatoire et a un parcours musical varié, du classique au jazz, de la musique du monde à la musique de film. Nastassia a aussi un autre métier qui la comble: ingénieur du son. Avec Zima où elle chante, joue de la guitare et bien sûr du violon elle retrouve le plaisir intact de jouer les mélodies de son enfance.

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Tatiana Derevitsky, également issue d’une famille de musiciens, joue de la guitare depuis l’âge de 10 ans et s’est passionnée pour la balalaïka à ses 15 ans. Elle a d’abord étudié avec  Nicolas Kedroff puis a poursuivi son enseignement à l’école nationale de musique de Moscou, le prestigieux conservatoire Gnessine avec Valéry Zajigin. A son arrivée dans le sud de la France, Tatiana est heureuse de retrouver son amie d’enfance et les airs russes qu’elles partagent depuis toujours, le désir complice de jouer ensemble les a alors poussées à fonder Zima.

 

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Etienne Plus-Falduzzi est un chanteur et bassiste qui a depuis son plus jeune âge l’amour des arts: du théâtre à la musique en passant par le cirque. Depuis 7 ans il est le chanteur leader d’un groupe de «crazy swing» renommé: « The Mitchi Bitchi Bar » et mène d’autres projets artistiques: quatuor vocal et musique latine. En intégrant Zima il a alors adopté avec enthousiasme la basse balalaïka et son plectre de cuir. Sa rencontre fortuite avec Nastassia et Tatiana l’a poussé à renouer avec ses origines russes, à en réapprendre la langue et à jouer ces mélodies lointainement connues.

Le duo « Zima » est vite devenu un trio avec l’arrivée fin 2013 d’Etienne à la basse balalaïka et au chant. En 2016, la famille s’agrandit encore avec l’arrivée de Youra à la guitare, à la balalaïka alto et au chant.

 

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Youra Cabaret, de père français et de mère russe reçoit une formation de pianiste classique dès l’âge de 8 ans. Plus tard il apprendra seul à jouer de la guitare pour accompagner les chansons que sa mère chante lors des fêtes familiales. C’est tout naturellement qu’il mènera deux carrières parallèles, l’une au conservatoire et l’autre dans les cabarets russes de Paris. Il y a 15 ans Youra est descendu s’installer à Sète où il a continué sa carrière de musicien. Dans le sud il rencontre la fille de Pétia, son ancien collègue de cabaret… et le voilà embarqué à son tour dans Zima maintenant au complet !

 

Plus de renseignements sur le groupe ZIMA : CLIQUEZ

 

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Esplanade côté Planet

Florac Trois Rivières (48400)

 

 

 

 

 

 

22ème Édition

Spectacle du GargilesseBand

Samedi 22 août 2020 à 20 h 30

Au lieu dit “La Chamette”, 36190, Gargelesse

 

 

Cette année, ce sera une “Comédie musicale en déconfinade

( participation libre, au profit de l’association “Pour Kungur”) ….

Depuis 2007, l’association “Pour Kungur”,
un véritable lien s’est créé entre les familles  adoptives et le personnel de  l’orphelinat de Kungur, composé de femmes exceptionnelles, qui, avec très peu de moyens, aident les enfants qu’elles ont en charge à se reconstruire et à grandir.
En 2009, création du collectif de familles “From Kungur”
Ces échanges entre familles, et avec la Maison d’enfants sont d’une grande aide psychologique pour les familles, et les enfants adoptés.
Les familles du collectif vivent en France, Espagne, Italie, Suisse, Royaume Uni, Irlande, USA, Argentine, Canada.
Plus de renseignements sur l’association “Pour Kungur” : CLIQUEZ
RENSEIGNEMENTS & inscription :  02 54 47 83 11 et ‭06 60 84 06 77‬

 

Exposition d’art

Sculptures de

Jean-Jacques Couderc, Sahra Abdallah-Khodja

Peintures d’Igor Marceau

Samedi 18 juillet au 13 août 2020

Arcades de Saint Martin Vésubie, 06450 Saint Martin Vésubie

 

Igor Marceau” peintre d’origine russe, un vrai enfant de Valbonne ; il a passé son enfance dans les rues du village.

Depuis maintenant quelques années, il a installé son atelier en plein cœur du village. Il a à un degré rare, ce par quoi un peintre se différencie des autres : son  style.

Tout sous le pinceau de ce créateur puissant et étrange s’anime d’une vie indépendante de celle des choses qu’il peint, une vie qui est en lui et qui est lui.

 

La Chapelle Sainte-Anne à Saint-Tropez
Acrylique sur toile,  97 x 130 cm.

A première vue, cette peinture parait trop éclatante, agitée, crue, et il faut un moment pour s’y orienter et en saisir l’unité.

 

Mais que sont les couleurs si elles ne révèlent pas la vie intime des objets ?

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Cet artiste singulier né et vivant à Valbonne où il eut de nombreuses années son atelier se distingue par une facture très particulière l’a fait surnommer par ses admirateurs de tous pays : « Le Van Gogh de Valbonne ».

 

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Sahra Abdallah-Khodja sculpteur : Née sur une rive de Méditerranée, Sahra suit des études supérieures en architecture et en graphisme à Paris. En 1993, elle réalise ses premières sculptures après avoir appris les techniques de la fonderie à Tourettes, dans le Var. Elle s’exile à San Francisco pendant plusieurs années pour y pratiquer une activité de design industriel avant de s’arrêter sur l’île de Guernesey. Elle reprend alors la sculpture et s’installe en Ligurie, sur la côte italienne avant de s’installer à Nice où elle possède son atelier.

 

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Jean-Jacques Couderc est né en 1950 à Nice où il vit et travaille, de nombreux séjours en Afrique ont façonné l’artiste qu’il est devenu.

Le goût et la passion de la sculpture lui sont apparus grâce à la musique, d’abord la guitare puis la percussion africaine, qui lui a permis de côtoyer le musicien et sculpteur Séni Camara. Pendant les quelques années passées à ses côtés, il s’initie au travail et à la taille du bois. C’est plus tard qu’il s’oriente vers le modelage et la technique de la cire perdue qui lui laisse une plus grande liberté de création. Un tournant artistique puisque ses sculptures s’orientent sur le corps humain et le mouvement, stylisées et épurées. Son but ? Capter le mouvement à un moment précis, dans sa plus simple expression. Et laisser libre court à l’imaginaire.

 

Vernissage samedi 18 Juillet à 18h .

 

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Mairie de St Martin Vésubie, Place du Général de Gaulle

06450 Saint Martin Vésubie.

 

 

Concert exceptionnel

DUO PARIS – MOSCOU

Domi Emorine & Roman Jbanov

Samedi 15 août 2020 à  21 h

Église de Vichel 63340 Vichel

 

 

Le duo Paris-Moscou s’est créé à la suite d’une rencontre à Larodde (Puy-de-Dôme) en 1997 d’un jeune accordéoniste russe, Roman Jbanov et, d’une jeune accordéoniste en la personne de Domi Emorine.

C’est le Centre National & International de Musique & d’Accordéon (CNIMA) 1 dirigé par Jacques Mornet qui voit s’installer les deux jeunes virtuoses de l’accordéon pour continuer leurs études musicales afin de se préparer aux concours internationaux.

Très rapidement, nos deux accordéonistes commencent à jouer tout d’abord côte à côte en montrant les diverses facettes de leur instrument et, en général, terminent leur concert ensemble. Ils commencent par monter deux pièces en duo : l’une d’un compositeur russe : Fantaisie russe de Gregor Dittel et la seconde de compositeurs français Boutade de Baselli-Rossi.

 

Domi Emorine est connue et reconnue dans le monde de l’accordéon pour son parcours exceptionnel rempli de succès, médailles, coupes, trophées, elle fût plusieurs fois la lauréate de tous les plus prestigieux concours. Puis, après avoir tout gagné dans la catégorie « variétés », Domi s’attèle au « classique » et gagne encore !…Tout.
Roman Jbanov a lui aussi remporté de nombreux titres prestigieux jusqu’au Grand Prix de Cassino en Italie où Jacques Mornet, directeur du CNIMA, remarque sa technique exceptionnelle et lui propose de venir parfaire ses études musicales dans cette fameuse école unique en son genre et internationalement reconnue. C’est là qu’il rencontre Domi.
Entre le jeune Sibérien et la jolie Bourguignonne, la complicité s’installe vite. Bien qu’ils aient chacun leur façon de pratiquer l’accordéon, leur passion commune pour la boîte à frisson les réunit pour offrir leur musique ensemble au public.

 

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Vichel est une petite commune du centre de la France, située dans le département du Puy de Dôme et de la régionAuvergne Rhône-Alpes.
Elle fait partie de la Communauté de communes “Lembron Val d’Allier”.
Les 288 habitants du village de Vichel vivent sur une superficie totale de 6 km2 avec une densité de 48 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 560 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 211 à 288 et a fortement augmenté de 36%.

La grande ville la plus proche de Vichel est Clertmont-Ferrand  se trouvant à 41 kilomètres au nord-ouest à vol d’oiseau.

 

Église de Vichel 63340 Vichel

Tarif : 10€

Réservation : 06 07 32 10 93

 

 

 

RÉCITAL DE PIANO par

ALIYA SABIROVA

Lundi 27 juillet à 18H (heure de Paris)
Tchaïkovksi : Marche et Danse de la fée Dragée du ballet Casse-Noisette,  Adagio du ballet “La Belle au bois dormant”
Scriabine : 3 études,  Prélude pour la main gauche
Rachmaninov : 3 préludes,  3 études-tableauxAliya Sabirova, pianiste d’une grande sensibilité est une artiste fidèle de Datcha Kalina.
Depuis plus de cinq ans nous avons l’immense plaisir de l’accueillir pour des récitals au sein de l’association.

Aliya Sabirova est née  à Moscou en 1989, elle suit des cours de musique et de piano dès l’âge de 5 ans. Dès son plus jeune âge elle est lauréate de concours nationaux et internationaux.

Elle a étudié à l’Univertsité d’Etat de musique Schnittke et obtenu son diplôme de pianiste (classe de Mozdikov A.V.) Aliya a donné de nombreux concerts et participé à plusieurs festivals et concours. Actuellement, en plus des concerts elle est aussi professeur de musique à Moscou.
Aliya nous a déjà fait le plaisir et l’honneur de se produire à la Datcha à Eguilles.

Datcha Kalina remercie par avance notre chère artiste et souhaitons à tous les adhérents un très bon concert.
 Il vous suffira d’ouvrir la page facebook d’Aliya :
à 18h, heure de Paris,  (19h, heure de Moscou).
https://www.facebook.com/alia.sabirova1

 

Vente Mobilier incluant

Argenterie et icônes russes

Mercredi 22 juillet 2020 à 19h Lot 1 à 59

Jeudi 23 juillet 2020  à 14 h Lot 100 à 327

ARTCURIAL, 7 Rond-Point des Champs-Élysées

75008 Paris

 

Exposition publique voir au bas de l’article.

 

 

Lot 160

 

Lot 161 : Rare coupe couverte en vermeil, aux portraits de la tsarine Elisabeth Petrovna et du tsar Pierre Le Grand. Russie, Moscou, 1743
De forme évasée, reposant sur un large piédouche à fût balustre décoré de côtes plates, orné d’un élégant décor en découpage à jour de rinceaux feuillagés sur chaque partie, le corps
central orné de trois médaillons à bords martelés aux portraits gravés de l’impératrice Elisabeth Petrovna de profil droit, de son père le tsar Pierre Ier lauré de profil gauche, et de l’aigle impériale de Russie.

 

 

Le couvercle décoré en suite est surmonté de l’aigle bicéphale couronné
en relief finement gravé ; porte un monogramme gravé IM entrelacé ; poinçons de Moscou, datée 1743, plusieurs poinçons d’orfèvre GG et ?? en cyrillique, très probablement pour
Grigoriy Guerasimov (Potyalov) ; numéro d’inventaire possiblement des ventes
soviétiques N. 22 ; quelques chocs
H. : 36 cm (14 ¼ in.) Poids : 670 gr.

 


Œuvres en rapport :
– Une coupe couverte identique datée de 1749 conservée au Musée historique d’État du Kremlin (Moscou), légèrement plus petite (H. : 34,8 cm), par l’orfèvre Ivan Grigoriev Krasilnikov
(inv. MP-2108 / 1-2).
– Une troisième coupe identique connue est conservée au Musée historique de Smolensk.
Bibliographie :
Catalogue de Kostin I.D., OEuvres de Moscou en argent de la première moitié du XVIIIe siècle, Moscou, 2003.

10 000 – 15 000 €

Кубок с крышкой. Серебро и просечной металл. С портретами Елизаветы Петровны и Петра Великого. Россия, Москва. 1743.
Ювелир: Григорий Герасимов Потялов (?). Высота (с крышкой): 36 см. Вес: 670г.
Несколько износов.

Связанние работы:
– Кубок с крышкой. Серебро. Чеканка, литье, золочение, просечная чеканка
Россия, Москва,1749 (?). Ювелир: Иван Григорьев (Красильников ?).
Высота (с крышкой): 34,8 см. Государственный Кремлёвский музей
Музейный номер : МР-2108/1-2.
– Кубок с крышкой. Серебро. Смоленский исторический музей.
Публикации Костина И.Д. Произведения московских серебяников

 

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Lot 161

 

Lot 161 : Icône, Moscou, 1854 et 1908-1917, La Mère de Dieu, Iverskaya
Tempera sur bois et oklad en vermeil, Nimbes ornées d’émaux polychromes cloisonnés, à décor de rinceaux feuillagés sur fond violet, légendes en cyrillique, appliquées et rehaussées
d’émaux champlevés, la bordure en vermeil repoussé à décor de rinceaux
rapportée.
Orfèvres Semen Kazakov et LF pour la bordure rapportée, non répertorié
Dimensions : 32 × 27cm (12 ½ × 10 ½ in.)
Poids brut : 2 Kg 018 Titre : 84 zolotnik soit 875 millièmes

3 000 – 5 000 €

 

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Lot 162

 

Lot 162 : Icône, Moscou, 1894, Christ Pantocrator
Chromolithographie sur bois et oklad en argent à décor repoussé et guilloché,
appliqué en bordure d’éléments rehaussés d’émaux polychromes cloisonnés, dans un
cadre en velours rouge ; légères usures Orfèvre «IV» en cyrillique, non
répertorié.  Dimensions : 31 × 26,5 cm (12 ¼ × 10 ½ in.)
Poids brut : 1 Kg 051 Titre : 84 zolotnik soit 875 millièmes

1 500 – 2 000 €

 

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Lot 163

 

Lot 163 : Icône monumentale de la Mère de Dieu Tikhvinskaya, Russie, école de Novgorod,
XVIIe-XVIIIe siècles. Par Afanasy Kolotoshin, Iaroslavl, 1793, tempera sur bois, dans un exceptionnel oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé, ciselé
et gravé ; fente restaurée au centre du panneau, quelques accidents et
manques mais bon état général Poinçons de la ville de Iaroslavl,
poinçons du maître-essayeur Grigory Lusinov datés de 1793, poinçons
d’orfèvre AK en cyrillique pour Afanasy Kolotoshin.

 


H. sans nimbe : 91 cm (35 ¾ in.)
H. avec nimbe : 94,5 cm (37 ¼ in.)
l. : 73,5 cm (29 in.)
Bibliographie : Igoshev V.V., Technical, technological and stylistic analysis of art objects
by silversmiths of Yaroslavl (17th-18th century), pp.118-145.

МОНУМЕНТАЛЬНАЯ ИКОНА ТИХВИНСКОЙ БОЖИЕЙ МАТЕРИ. Темпера по дереву
Россия, Новгородская школа, XVII-XVIII вв Исключительный oклад, проба 84, украшен
чеканкой, тонкой резьбой и гравировкой. Мастер: Афанасий Колотошин. Ярославль, 1793.
Городские клейма, клейма пробирного мастера Григория Люсинова, датируются 1793 г., клейма ювелира «А.К ». кириллицей Афанасия Колотошина, одного из самых известных русских ювелиров XVIII в. Рестaврация на месте трещины, в центре доски.
Имеются некоторые повреждения и утраты. Но общее состояние хорошее.
91 см х 73,5 см. С нимбом: 94,5 см.

20 000 – 30 000 €

HISTOIRE:

L’icône de la Mère de Dieu de Tikhvine est, selon la légende, une des icônes de la Vierge peinte
par l’évangéliste Luc. Au Ve siècle, de Jérusalem elle a été déplacée à Constantinople, où, pour elle, a été construite la basilique de Sainte-Marie des Blachernes.
À la différence de la Vierge de Smolensk, celle de Tikhvine est plus douce, plus tendre.
La Vierge, vêtue du maphorion classique, tient l’enfant-Christ avec sa main gauche et amène
le regard de l’observateur dans son corps avec sa main droite, légèrement penchée vers Jésus.
Elle regarde hypnotiquement au milieu de la distance, son regard suggérant une transe contemplative, ainsi qu’une profonde solennité envers son Fils. Le Christ bénit sa mère
avec sa main droite et tient un rouleau scellé dans sa gauche.
La plante du pied droit du Christ est tournée vers le spectateur, caractéristique reconnaissable
de la typologie Tikhvin. La représentation de l’Enfant ici est connue sous le nom d’Emmanuel, le Logos divin. En effet, bien qu’il soit petit, en fait de la taille d’un enfant, il a un visage mature, et donc « éternellement jeune et vieux à la fois ». L’iconographie de cette icône combine la solennit byzantin et le côté maternel de la Vierge Eléousa. Les couleurs sont terreuses et sobres, ajoutant encore à l’atmosphère solennelle, légèrement rehaussées d’or. En 1383, 70 ans avant la chute de Constantinople, l’icône disparait des Blachernes et apparaît sur les
eaux du lac Ladoga, dans la principauté de Novgorod.
Puis elle se déplace vers Tikhvine où un monastère sera fondé en son honneur. Au début, sur
le site de l’apparition de l’icône est construite une église en bois en l’honneur de l’Assomption
de la Vierge puis, grâce aux efforts du grand-duc Vassili IV (1505-1533), une église en pierre est érigée. En 1560, par ordre du tsar Ivan le Terrible, un monastère est construit à Tikhvine, entouré
d’un mur de pierre. À l’époque d’Ivan le Terrible et du métropolite Macaire, l’icône miraculeuse était régulièrement transportée à Moscou, avant d’être définitivement conservée
dans la cathédrale Sainte-Sophie de Novgorod.
Son culte était très populaire en Russie aux XVe, XVIe et surtout XVIIe siècle, date à laquelle
a probablement été réalisée notre icône, qui au vu de sa taille, devait faire partie d’une iconostase d’une église du Nord de la Russie.
La présence d’un grand oklad en argent de la fin du XVIIIe siècle et le choix de le faire réaliser par l’un des plus célèbres orfèvres russes de l’époque témoigne de l’importance que devait
revêtir cette icône, qui en fait un chef d’oeuvre de cet art comme rarement nous avons
la possibilité d’en voir en Europe et sur le marché.

История
Икона Тихвинской Божией Матери, по преданию, является одной из икон Богородицы, написанной евангелистом Лукой. В V веке из Иерусалима онa былa перенесенa в Константинополь, где для нее был воздвигнут храм, известный под названием Влахернского. В отличие от Смоленской Богоматери, изображение Тихвинской Богородицы
– мягче, нежнее. Дева изображена в классическoм мафорионe, левой рукой держит младенца, а правой слегка привлекает к себе внимание. Eе взгляд созерцателен, а также глубоко торжественен в процессе общения с Сыном. Христос совершает благословление правой рукой и держит свиток в левой.
Правая стопа Христа расположена под левой и обращена к зрителю, что характерно для тихвинской типологии.
Младенeц здесь изображен ростом с мальчика постарше и c лицом отрока, и поэтому он «вечномолод и стар одновременно». Иконография этой иконы сочетает в себе и торжественность Девы византийского типа Одигитрии и проявление материнствa Девы Елеусы. Цвета земли, сдержанные, дополняющие торжественную атмосферу, слегка усиленные золотом.
В 1383 году, за 70 лет до падения Константинополя, икона исчезла из Влахерны и появилась в водах Ладожского озера в Новгородском княжестве.
Затем она явилась близ города Тихвинa, где в ее честь будет основан монастырь. Вначале на месте появления иконы была построена деревянная церковь в честь Успения Богородицы. Затем, благодаря усилиям великого князя Василия IV (1505- 1533), вместо деревянного был возведен каменный храм. В 1560 году по приказу царя Ивана Грозного
в Тихвине был построен монастырь, окруженный каменной стеной. Во времена Ивана Грозного и митрополита Макария чудотворная икона регулярно перевозилась в Москву, прежде чем окончательно поместилась в Софийском соборе в Новгороде.
Еe культ был очень популярен в России в XV, XVI и особенно в XVII веках, когда, вероятно, была изготовлена наша икона, которая, учитывая ее размер, должна была быть частью иконостаса церкви на севере России. Наличие массивного серебряного оклада, конца XVIII в., и выбор одного из самых известных русских ювелиров того времени свидетельствуют о том значении, которое должна была представлять эта икона. Она является шедевром такого рода искусства, что редко можно увидеть в Европе и на рынке.
Список используемой литературы Игошев В.В., Технический, технологический и
стилистический анализ предметов искусства серебряных дел мастера Ярославля (XVII-XVIII вв.), С. 118-145.

 

 

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EXPOSITIONS PUBLIQUES

Samedi 18 juillet : 11h – 18h
Lundi 20 juillet : 11h – 19h
Mardi 21 juillet : 11h – 19h
Mercredi 22 juillet : 11h – 18h
Jeudi 23 juillet : 10h – 12h sur rendez-vous

Téléphone pendant l’exposition : +33 (0)1 42 99 20 68

Expert Art Russe  pour les lots 160 à 163

Maxime CHARRON 124 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris

Courriel : expert@maxime-charron.com    Tél : 06 50 00 65 51

 

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La Galerie d’Art Artcurial a été Crée en juin 1975 par François Dalle et s’installe rue Montaigne. En 2002, Nicolas Orlowski, en association avec la famille Dassault, rachète la Galerie Artcurial à la Société L’Oréal pour en faire une maison de vente aux enchères spécialisée dans l’art et les antiquités, profitant de la perte de monopole des commissaires-priseurs sur l’organisation des ventes aux enchères en France (Loi juillet 2000)


La société s’installe dans l’ancien hôtel Sabatier d’Esperan  construit en 1888, au bas des Champs Elysées, au  Rond Point des Champs Élysées, propriété de Dassault.

ARTCURIAL 
7 Rond Point des Champs Elysées, 75008 Paris 

Métro : Franklin Roosevelt.

 

ATTENTION

Concert

Groupe ODESSA

Musiques russes d’hier et aujourd’hui.

 

Le concert va se tenir

en souvenir de son créateur :

Leon Nicolaevitch 

TOURTZEVITCH

décédé le vendredi  22 mai 2020

.

Le  groupe  ODESSA  va,

 

neamoins continuer

 

encore de longues annees.

.

Château de Flaugergues, 34000 Montpellier.

ODESSA est un orchestre dédié à la musique russe créé à Montpellier en 2014, à l’initiative de Lev Tourtzevitch, un français d’origine russe. Cet orchestre qui s’est donné pour ambition de faire découvrir la richesse de l’immense répertoire de la musique populaire russe, présente, dans ses concerts, un panorama des nombreux genres de la musique russe : folklore, romances, chansons dites « de bardes », variété russe contemporaine, sans oublier les musiques tziganes et quelques compositions originales.

Catherine Delaunay(violon), Ludcia Commoy (chant), Lev Tourtzevitch (chant et guitare), Elisabeth Carenco,(basse) et Jean-Marc Torchy (accordéon). photo 2019.

 

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Le fondateur du groupe:

 

Léon (Lev) Tourtzevitch (1946-2020)

Né en France de parents russes, il s’initie à la musique dans une institution dédiée aux enfants d’immigrés russes, (l’internat St Georges de Meudon). Il chante, joue de la dombra ( instrument proche de la mandoline) et danse. Apprend la guitare à l’adolescence et fonde plusieurs orchestres de musique populaire. Après des études d’économie, il exerce quelques années le métier d’enseignant, puis suit une formation musicale à l’université de Vincennes. Compositeur, arrangeur, il partage sa vie professionnelle entre la musique et l’enseignement des sciences économiques.

En 2013, il réunit à Montpellier quelques musiciens-chanteurs qui constitueront la base du Groupe ODESSA.

Malheureusement la maladie l’a emporté lors de son dernier combat, dans la soirée du vendredi 22 mai 2020 chez lui, entouré des siens.

 

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Ludcia Commoy-Guibadoulina

Née en Russie en Oural( Russie). Dès l’âge de 14 ans, elle chante en soliste et dans divers ensembles. Dotée d’une voix exceptionnelle, elle participe à des concours de chant locaux et régionaux qu’elle remporte régulièrement et reçoit au festival ARGO  1999, de la région de Primorié ( Extrême Orient) la plus haute distinction et l’appellation de « Voix d’or du Primorié ». Suit parallèlement des études pour devenir enseignante en musique et devient pédagogue auprès d’enfants et adolescents. Repérée par le chef d’un orchestre de variétés, elle devient chanteuse professionnelle et animatrice-organisatrice de fêtes et d’évènements. Mariée à un Français qu’elle rencontre en Russie, elle vit dans le sud de la France depuis 10 ans.

Chanteuse complète et très expérimentée, elle intègre le Groupe ODESSA au cours de l’automne 2016.

 

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Catherine Delaunay

Violoniste expérimentée  et professeur de violon  dans la région de Montpellier. A l’aise dans tous les styles, ayant quelques origines russes. Elle intègre le groupe ODESSA au début de l’année 2019.

 

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 Jean-Marc Torchy

 Athlète de l’accordéon qu’il adore pratiquer. II sait tout jouer, du classique, bien sûr, ou du musette en passant par tous les folklores. Marcel AZZOLA et Joë ROSSI lui font découvrir les basses chromatiques et le répertoire classique. il interprète avec talent les œuvre de, Rossini, Bach, Katchatourian etc … Lauréat du prix du Président de la République, lauréat des Coupes Mondiales à Hambourg, Jean-Marc a acquis une grande notoriété de concertiste. Il fut Professeur de musique à l’Education Nationale et Professeur en conservatoire. Auteur-compositeur, interprète, membre de la SACEM.

 

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Elisabeth Carenco

 

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Natalia Nucubidze

 

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Construite à la fin du XVIIe, Flaugergues est l’une de ces demeures appelées “folies” édifiées dans la campagne montpelliéraine. “Maisons dans les feuillages”, elles sont le fait d’une nouvelle aristocratie enrichie au service du roi.

En 1696, Etienne de Flaugergues, conseiller à la Cour des Comptes de Montpellier, fait l’acquisition d’un domaine auquel il donnera son nom. Pendant 45 ans, il agrandit et embellit cette “maison des champs” pour lui donner son aspect définitif. Il semble bien que l’usage et la disposition des lieux où fut construit Flaugergues, ses jardins, la qualité simple et soignée de ses bâtiments, aient servi de modèle à de nombreuses “folies” de la région.
En 1811, Flaugergues devient une des résidences de plaisance des Boussairolles, propriétaires du château voisin.
Ainsi transmis de génération en génération, Flaugergues témoigne aujourd’hui du mode de vie des notables montpelliérains de l’époque.

Depuis 2006, Pierre de Colbert a repris entièrement la direction du vignoble suivant ainsi une tradition familiale de vignerons. Le vignoble du château de Flaugergues, d’une superficie de 28 hectares, se situe au cœur de l’AOC Languedoc, sur le terroir La Mejanelle dans la zone climatique des Grés de Montpellier. Depuis 2015, le Château de Flaugergues est membre de l‘Association Terre de Languedoc-Roussillon, certifiée ISO 14001.

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ARTCORUSSE adresse toutes ses codoléances à sa famille, ses compagnons de musiques et à tous ses Amis.

ВЕЧНАЯ ПАМЯТЬ

Olga Kataeva-Rochford
expose à
Les Arts Foreztiers
du Vendredi 17 au dimanche 20 juillet 2020
43230 Chavaniac Lafayette

 

 

Festival qui fête son 10 me anniversaire, avec comme thème “FORÊT NOURRICIÈRE“,  événement unique qui réunit des penseurs, des chercheurs, des artistes, des créateurs des milieux très divers mais réunis tous par l’humanisme, le sens de partage et une grande ouverture d’esprit curieux et non-indifférent..

Le Festival a été lancé en 2010 avec le soutien des artistes, des communes de proximité, du Conseil général et de la Région Auvergne. Attaché à la libre devise du “Pourquoi pas ?”, il se déroule sur le village de Chavaniac-Lafayette, en été, autour des œuvres d’artistes en résidence ou venus des alentours. Il enrichit sa réflexion internationale grâce à ce Blog mais également par le Facebook public Les Arts Foreztiers.

Initié par l’Institut Charles Cros, ce Festival s’est constitué en 2017 en association autonome basée à Chavaniac-Lafayette, attentive à nouer des partenariats de terrain, culturels et de réflexion. Il est particulièrement attentif à la convivialité des échanges avec les publics, dans une relation ouverte à la création artistique et à l’imaginaire des paysages forestiers.

Des céramistes, des  peintres et plasticiens, des  conteurs, performeurs, liseurs, des films et des vidéos participent encore cette année.

Des années précédentes, nous reviennent certains artistes comme : Félix Monsonis,Véro Béné, Pascal Masson, Danielle Boisselier, Albert David, Céline Mounier, Sylvie Dallet, Elisabeth Toupet, Rosine Astorgue, Fabienne Recanzone, Eddy Saint Martin, Suzy Tchang et Olga Kataeva-Rochford.

 

Olga Kataeva-Rochford, peintre russe.

Née en 1986 à Léningrad, elle a passé  son enfance en Russie, pays balayé à l’époque par le vent frais de la Pérestroïka, l’époque où de nouvelles idées et de nouveaux espoirs ne manquaient pas.
Formation professionnelle en art à Saint-Pétersbourg. Cette formation a été complétée par une recherche théorique sur le médium de dessin dans le cadre d’un doctorat à Paris, la ville elle vit actuellement, à la croisée des cultures.

 

Olga travaille principalement à la tempera, technique utilisée depuis le Moyen-Âge pour la peinture des fresques et des icônes. Ses pigments naturels et la douceur harmonieuse de ses couleurs sont propices à la création d’images universelles, qui font rêver et ouvrent au regard l’au-delà du visible. L’encre et l’aquarelle, quant à elles, lui permettent de travailler l’expressivité du geste. Enfin, le fusain et la sépia offrent les possibilités infinies pour explorer la profondeur des tons.
Elle a participé à plus de 40 expositions collectives et effectuée 4 expositions personnelles.

 

Artiste peintre, dessinatrice, docteure en cinéma et études audiovisuelles, elle est membre de l’Association des artistes, peintres, sculpteurs, architectes, graveurs, dessinateurs de la Fondation Taylor (Paris), de l’Association des Critiques d’Art (l’AIS).

 

Enseignante du dessin et du croquis à l’École Nationale d’Architecture de Paris la Villette. Sa thèse (l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, 2018) porte sur « Le statut de dessin dans l’œuvre de Sergueï Eisenstein : mise-en-scène, montage, intermédialité ».

 

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Plusieurs lieux du village de Chavaniac-Lafayette (43) en intérieur et en extérieur, dont la Ferme Saint Éloi, les entrepôts du Prévent et la salle des fêtes accueillent les œuvres, des performances et installations, une buvette, un espace de plein air pour les ateliers de lecture ou de création…

Plus de renseignements  : CLIQUEZ

 

 

12ème Festival Pianos Folies

Du vendredi 14 au jeudi 20 août 2020

Le Touquet – Paris – Plage

 

Comme à son habitude, la saison estivale se terminera de la plus belle des manières au Touquet-Paris-Plage.
Pour la 12ème édition, des artistes et pianistes de renommée internationale démontreront leur talent dans le cadre des Pianos Folies. Cet événement musical, parmi l’un des 4 événements majeurs du Touquet-Paris-Plage, rythmera la station du 14 au 20 août prochain.
Ce festival de Musique Classique, unique en son genre, se veut ouvert à tous les publics. Venez partager des émotions à travers un univers musical exceptionnel avec les plus grands pianistes du moment et dans un esprit festif et de rencontres inoubliables. Les concerts se dérouleront dans des lieux particulièrement originaux qui ajoutent leur note de charme aux « Pianos Folies » et permettent de découvrir le patrimoine de la station.
De quoi passer un agréable été en musique !

 

PROGRAMME

Palais des Congrès

Vendredi 14 août 2020

10h – Palais des Congrès
Scène musicale Brigitte Engerer avec les élèves des Conservatoires des Hauts de France
Gratuit
11h – Eglise Sainte Jeanne d’Arc

Sylvain HEILI, concert d’orgue
10€
15H30 – Théâtre Victor Boucher, Palais des Congrès
Rémi GENIET
Ravel / Chopin / Mussorgsky
10€
20H30 – Salle Ravel, Palais des Congrès
Orchestre PASDELOUP dirigé par Wolfgang DOERNER
Pianiste David BISMUTH
Ludwig Van Beethoven 1er concerto & 4ème symphonie
10€ / 20€ / 30€ / 40€
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Samedi 15 août
10h  – Palais des Congrès
Scène Musicale Brigitte Engerer avec les élèves des Conservatoires des Hauts de France
Gratuit
11h  – La Poste
Harmonie Jazz Band du Touquet-Paris-Plage
Gratuit
15h30 – Théâtre Victor Boucher, Palais des Congrès
Arseny Tarasevich NIKOLAEV
Beethoven / Ravel / Rachmaninov
10€
17h30 – Eglise Sainte Jeanne d’Arc
Claire HUANGCI
10€
20h  – Salle Ravel, Palais des Congrès
Dmitry MASLEEV
10€ / 20€ / 30€ / 40€
22h30 – Jardin d’Ypres
Feu d’artifice
Gratuit
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Dimanche 16 août
10h – Palais des Congrès
Scène musicale Brigitte Engerer avec les élèves des conservatoires de la Région Hauts-de-France
Gratuit
11h – Place du Centenaire
Concert Jeunes Publics avec la Compagnie Ernesto Barytoni
“ Kazi Classik” et son cabaret mobile

Gratuit
11h – Casino Barrière
Née en 1996 à Tbilisi (Géorgie), Irma Gigani intègre à 5 ans l’école de musique Paliashvili. Enfant surdouée, elle remporte le Grand Prix du concours Minerbio (Italie) dès l’âge de 6 ans et étudie . Elle perfectionne ses études à l’Université de Vienne (Autriche) sous la direction de Stefan Arnold.
Chopin / Liszt / Prokofiev / Chopin
Concert Touquet Automobile de Collection dans le cadre de l’exposition de voitures anciennes et de collection (TAC)
Gratuit
15h30 – Théâtre Victor Boucher, Palais des Congrès
Sélim MAZARI
Beethoven / Enesco / Prokofiev
10€
17H30 – Place du Centenaire
Concert Jeunes Publics avec la Compagnie Ernesto Barytoni
“Kazi Classik et son cabaret mobile.
Gratuit
20H30 – Salle Ravel – Palais des Congrès
Khatia et Gvantsa BUNIATISHVILI
10€ / 20€ / 30€ / 40€
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Lundi 17 août
10h – Palais des Congrès
Scène Musicale Brigitte Engerer avec les élèves des conservatoires de la Région Hauts de France
Gratuit
11h  – Place du Palais des Congrès
Concert Jeunes Publics avec la Compagnie Ernesto Barytoni
“Kazi Classik” et son Cabaret Mobile
Gratuit
15h30 – CHAM Rang du Fliers
Julie ALCARAZ
Mozart / Chopin / Rachmaninov / Albeniz
Gratuit
16h  – Musée du Touquet
Evelyne BEREZOVSKY
Gratuit
17h30 – Place du Palais des Congrès
Concert Jeunes Publics avec la Compagnie Ernesto Barytoni
“Kazi Classik” et son cabaret Mobile
Gratuit
20H30 – Salle Ravel Palais des Congrès
Claire HUANGCI et Alexeï VOLODIN
Mozart / Rachmaninov / Ravel
10 € / 20€ / 30€ / 40€
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Mardi 18 août
10h – Palais des Congrès
Scène Musicale Brigitte Engerer avec les élèves des conservatoires de la Région Hauts de France
Gratuit
11h – Montreuil, Eglise Saint Josse au Val
Julie ALCARAZ
Julie Alcaraz, violoncelliste et chanteuse lyrique, fait vibrer les cordes sensibles de sa voix et de son violoncelle dans chaque touche de son piano. Musicienne atypique, elle enrichit sans cesse son jeu pianistique par cette pluralité musicale. Artiste d’origine espagnole, elle est particulièrement attachée à défendre le répertoire d’Albéniz à travers l’oeuvre d’Iberia qui tient une place toute particulière dans son coeur.
Mozart / Chopin / Rachmaninov / Albeniz.
10€
11h – Jardin des Arts
“La Balade du Piano”
Gratuit
15h30 – Théâtre Victor Boucher – Palais des Congrès
Elena TARASOVA
Elle est lauréate de concours internationaux, artiste d’YNOFF Agence Art Consulting (France), auteur de concepts et directrice artistique d’une série de projets musicaux, professeur au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, membre de World Piano Teachers Association et de l’Union internationale des musiciens.
10€
17h – Jardin des Arts
“ La Balade du Piano”
Gratuit
20h30 – Salle Ravel – Palais des Congrès
Plamena MANGOVA, pianiste / Dmitri MAKHTIN, violoniste
Plamena Mangova, née en 1980 en Bulgarie. Elle a été l’élève du célèbre Dmitri Bashkirov à l’Ecole supérieure de musique de la Reine Sofia de Madrid, et travaille avec Abdel-Rahman El Bacha à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique. Elle a suivi les master-classes de Leon Fleischer, Krystian Zimerman, Rosalyn Tureck et Alicia de Larrocha. Lauréate des Concours internationaux de piano Paloma O’Shea de Santander et Vittorio Gui de Florence, elle remporte le deuxième prix du Concours Reine Elisabeth de Bruxelles en 2007.

10€ / 20€ / 30€ / 40€
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Mercredi 19 août
10h – Palais des Congrès
Scène Musicale Brigitte Engerer avec les élèves des Conservatoires des Hauts de France
Gratuit
11h – Festival OFF Etaples sur Mer – Chantier de Construction Navale – Bld Bigot Descelers
Elena TARASOVA / Evelyne BEREZOVSKY / Simon ADDA-REYSS
10€
11h – Base Nautique Nord
Piano Flottant
Gratuit
15h30 – Le Manoir Hôtel****
Keigo MUKAWA

Beethoven / Schumann / Prokofiev

10 €
17h  – Base Nautique Nord
Piano Flottant
Gratuit
20H30 – Salle Ravel – Palais des Congrès
David FRAY
10€ / 20€ / 30€ / 40€
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Jeudi 20 août
10h – Palais des Congrès
Scène Musicale Brigitte Engerer avec les élèves des Conservatoires des Hauts de France
Gratuit
11h – Festival OFF – Hesdin – Eglise Notre Dame
Constance TAILLARD au clavecin
10€
11h – Plage
Balade du Piano
Gratuit
11h – Club House du Golf
Anita BALASZ / Simon ADDA-REYSS / Jordan ARBUS
10€
15h30 – Hôtel Barrière “Le Westminster Le Touquet”
Anait et Armine SOGOMONYAN Le duo Darius-Milhaud
Constitué par les deux sœurs Anaït et Armine SOGOMONYAN, issues de la grande « Ecole russe » de piano et du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Duo DARIUS MILHAUD a été créé en 2000 à l’initiative de Madeleine Milhaud – épouse du célèbre compositeur – qui lui a permis de porter l’illustre nom, en remerciement de ses excellentes interprétations.
Beethoven / Schumann / Brahms / Liszt
10€
17h  – Centre Equestre
Balade du Piano
Gratuit
20h30  – Soirée de Clôture du Festival – Salle Ravel – Palais des Congrès
Boris BEREZOVSKY
Ravel / Debussy / Hindemith / Prokofiev
10€ / 20€ / 30€ / 40€
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TARIFS POUR LA SAISON 2020 : de 10 € à 40 € selon les catégories 

Pass festival pour les concerts de 17h30 et 20h30 :

PASS journée :
Carré or : 45€ au lieu de 50€
Catégorie 1 : 35€ au lieu de 40€

Pass festival pour les concerts de 20h30 :

PASS 2 concerts au choix :
Carré or : 60€ au lieu de 80€
Catégorie 1 : 45€ au lieu de 60€

PASS 3 concerts au choix :
Carré or : 90€ au lieu de 120€
Catégorie 1 : 68€ au lieu de 90€

PASS 4 concerts au choix :
Carré or : 120€ au lieu de 160€
Catégorie 1 : 90€ au lieu de 120€

PASS 5 concerts au choix :
Carré or : 150€ au lieu de 200€
Catégorie 1 : 113€ au lieu de 150€

PASS 6 concerts au choix :
Carré or : 180€ au lieu de 240€
Catégorie 135€ au lieu de 180€

PASS 7 concerts au choix :
Carré or : 210€ au lieu de 280€
Catégorie 158€ au lieu de 210€

BILLETTERIE :

Ouverture de la billetterie avril

Par internet : CLIQUEZ

À l’Office de Tourisme pour les concerts du soir et les différents pass

Office de Tourisme
Jardin des Arts
62520 Le Touquet-Paris-Plage
Tel.: 03 21 06 72 00
www.letouquet.com

9h-13h / 14h-18h. Sauf dimanche et jours fériés dès 10h

En juillet au bureau du festival pour tous les concerts
Bureau du festival
Tel. : 03 21 05 14 29

« LES AMIS DE LA PAUZE »

Bielka et Souliko

Le Chant Profond de l’Europe de l’Est

accompagnées d’Alexis Birioukov à la balalaïka

Dimanche 19 juillet à 11 h et à 16 h

Eglise de Malbosc, 07140 Malbosc

 

 

 

Bielka, “écureuil” en russe, est russe par sa mère et rousse de surcroit. Comme cet animal tutélaire, elle vagabonde de branche en branche, de pays en pays. Son âme “tziganise” et sa voix, celle qu’ont les femmes des Balkans à l’Oural, vous donne le vague à l’âme… Chanteuse cosmopolite, qu’il soit en russe, en yiddish, en français ou en breton, son chant est le chant profond du monde, dont il contient toute la sagesse… “La musique est comme l’eau des fleuves, dit-elle, elle ne s’arrête pas aux frontières”…

Qu’importe la langue ? Bielka aime terminer ses concerts par un chant de France, hommage à cette terre qui accueillit tant d’étranges étrangers, dont son grand-père, petit tailleur juif de Russie… “Mais je suis née à paris dans le faubourg” gouaille-t-elle ! Laissons nous donc mener de la Mer Blanche à la Mer Noire… en passant par la mère Juive..

Dans les années 1975, de retour en France après un séjour à l’Université de Moscou, Bielka rencontre Marc de Loutchek, qui vient d’ouvrir le cabaret « BALALAÏKA ». Il cherche une voix féminine typiquement russe.Bielka se sédentarise à la «Balalaïka», qui devient vite le point de ralliement des amateurs d’« expression authentique ». Bielka quitte le cabaret pour la scène. Nombreux concerts, dont :  Théâtre de la Renaissance en 1985. Casino de Paris. UNESCO. Scènes de nombreux festivals.

 

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SOULIKO fait ses premiers pas sur scène à l’âge de 14 ans au sein du balletrusso-gréorgien du même nom « Souliko » dont le directeur artistique et chorégraphe n’est autre que son père. Elle commence à chanter en  duo avec sa mère, Bielka, qui fait alors les belle heures du cabaret « Balalaïka ». Le duo « Bielka et Souliko » s’affirme au fil des ans, en tant que tel, et donne des concerts dans de nombreux festivals et enregistre le CD « Bielka et Souliko ».Parallèlement, Souliko entame une carrière de comédienne, avec notamment « le grand café MaÏkoff » sous la direction de Thierry Lavat et«Les Sept Princesses» de Materlinck, sous la direction de Claude Merli.

 

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Alexeï Birioukov, (Алексей Бирюков) il est né en 1967 à Naltchik au Caucase. Il s’initie à la balalaïka à 10ans, diplômé de l’Académie russe de musique Gnessine de Moscou. Il reçoit de nombreux prix, se produit sur les plus grandes scènes internationales, maître de la Balalaïka. Son répertoire s’étend du folklore russe aux compositions contemporaines en passant par les retranscriptions de grandes œuvres classiques. Grâce à sa musicalité et l’utilisation de multiples techniques de jeu, il a contribué à faire découvrir les sonorités de cet instrument d’origine slave au public français. En 2020 il sera invité à partager la scène avec l’orchestre de Cannes.

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Eglise de Malbosc, 07140 Malbosc.

Réservation Obligatoire : 06 62 11 37 66

Courriel :

Participation libre

 

Étude MILLON

Vente

ART RUSSE

Vendredi 10 juillet 2020 à 14 h

Expositions Publiques Jeudi 9 juillet de 11h à 18h

Salle VV, Drouot, Paris

Sommaire: Icônes & art religieux, Lithographies,Tableaux, Tableaux XVIII-XIXe siècles, Art Caucasien, Post-impressionnisme, Avant-garde, XXe siècle, Art contemporain, Art soviétique, Orfèvrerie, Émaux, Redécouverte de deux boîtes Rückert pour Fabergé,   Splendeurs du guilloché,  Bijoux et objets de vitrine, Sculpture, Porcelaine et verre, Romanov et souvenirs historiques, Livres, Art populaire, Numismatique, Militaria,  Armes.

 

EXTRAITS du CATALOGUE

 

Icônes & Arts religieux .

Lot 1 – Icône figurant Saint Georges terrassant le dragon. Tempera sur bois sur levkas. Restaurations et manques, en l’état. Russie, école de Moscou, XVII siècle. La scène représentée met en lumière une des légendes les plus populaires, la légende du guerrier Saint Georges qui a sauvé Elisaba, la fille du roi païen de Selena en Libye. En plantant sa lance dans la gueule du dragon, chevauchant son destrier blanc, il libère la ville de l’emprise du dragon qui bloquait l’approvisionnement en eau ainsi qu’Elisaba qui avait été choisie en guise de rançon par ce dernier. Un ange vient couronner le saint tandis que le Christ le bénit. H. 31 x L. 26 cm.

Икона Чудо Георгия о змие Темпера, дерево. Реставраций и несколько повреждений. Россия, Московская школа, XVII в.

1 500/2 000 €

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Lot 4 Rare iconostase de voyage composée de 15 panneaux sur 5 registres. Tempera sur bois sur fond or. Dos en velours de soie. Le panneau central figurant le Christ trônant, les panneaux latéraux figurant en partie haute les saints, les archanges et les prophètes de l’Ancien Testament, en partie basse les grandes fêtes de l’année liturgique. Bon état général. Russie, fin du XVIIIe – début du XIXe siècle. H. 17,5 x L. 9 cm (panneau central) – L. 4,5 cm (panneau latéral).

Редкий путевой иконостас из 15-й частей. Темпера, дерево. Общее состояние хорошее. Россия, конец XVIII в. – начало XIX в-а.

1 200/1 500 €

 

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Lot 5 Icône des grandes fêtes de l’année liturgique. Figurant au centre la fête de Pâques avec la Résurrection du Christ entourée des 12 fêtes principales de l’année. Âme en bois ornée de 13 plaques d’émail polychrome sur cuivre. Accidents et manques. Russie, début du XIXe siècle. H. 25,5 x L. 22,5 cm.

Икона двунадесятых православных праздников. Дерево, полихромная емаль и медь. В потёртом состоянии. Россия, начало XIX в.

1 000/1 500 €

 

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Lot 7Rare icône sur trois registres. Tempera sur bois sur fond d’or. Grèce, fin du XVIIIe siècle. Icône sur trois registres figurant en partie haute la Mère de Dieu Hodigitria flanquée des archanges Michel et Gabriel, au centre les saints Théodore Tyron et Théodore Stratelates sur leur cheval et en partie basse Saint Georges et Saint Dimitri, se détachant sur des paysages urbains. Encadrée. Craquelures de l’or mais bon état général. H. 50 x L. 37,5 cm.

Редкая икона изображённая на трех уровнях. Темпера, дерево. Греция, конец XVIII века Общее состояние хорошее.

2 000/3 000 €

 

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Lot 20Le Menaion annuel. Tempera sur fond d’or sur bois. Très rare suite de 12 icônes représentant les saints et grandes fêtes orthodoxes dans l’ordre de leur commémoration, de septembre à août, et formant un exceptionnel calendrier annuel. Les saints y sont représentés en pied, respectivement en 5 registres de taille égale, séparés par des réserves blanches horizontales où sont inscrits les noms des saints et les noms des jours dans des médaillons rouges. Le nom de chaque mois est inscrit en haut de chaque icône, accompagné du nombre de jours de ce mois. Le grand soin apporté aux détails, leur taille importante, leur très bon état de conservation et la complétude du cycle font de cette suite un ensemble unique et rare à trouver ne serait-ce que sur le marché de l’art. Très légers manques, bon état de conservation, légères restaurations. Les dos ont été peints en bleu a posteriori. Russie, XIXe siècle. H. 51,5 x L. 42 cm (chaque).

Provenance :Collection privée néerlandaise. – Collection privée belge.

Редкая Икона-минея (также месячные святцы) Темпера, дерево. Небольшие недостатки, следы реставрации, состояние хорошее. Россия, XIX в. Происхождение : – Нидерландская частная коллекция. – Бельгийская частная коллекция.

20 000/30 000 €

Historique:  Le mot « Meniaon » provient du mot slave « минíа » et du mot grec « μηνιαῖος (miniaíos) » signifiant « qui dure un mois ». Il s’agit d’un type d’icônes spécifiques représentant tous les saints vénérés au cours d’un mois donné. Les icônes de Menaion ont commencé à apparaître à Byzance à l’époque de l’empereur Basile II (963-1025). Elles se sont ensuite répandues en Russie dans la seconde moitié du XVIe siècle, suite à la rédaction du texte du Grand Menaion composé sous la supervision du métropolite Macaire de Moscou. Traditionnellement de petite taille, elles étaient généralement utilisées pour vénérer l’analogion, où elles étaient placées en fonction de leur mois respectif.

 

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LOT 24Rare icône de Sainte Anastasia de Rome. Tempera sur fond d’or sur bois gravé, la bordure imitant les émaux. Très bon état, infimes manques et restaurations. Russie, fin du XIXe siècle. Célèbre martyr romaine sous le règne de Néron (54-68), Sainte Anastasia est représentée en buste portant l’omophorion bleu sur une tunique verte et tenant dans sa main droite une croix orthodoxe pour rappeler la souffrance de la croix du Sauveur et dans sa main gauche un phylactère. Rarement représentée, les traits harmonieux de son visage laissent transparaître sa beauté céleste. H. 26,5 x L. 22,5 cm.

Редкая икона Святой Анастасии Римской. На деревe, тeмпера. Состояние очень хорошее. Россия, конец XIX в.

1 000/1 500 €

 

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LOT 29Icône de la Mère de Dieu Iverskaya. Chromolithographie sur bois. Conservée sous un bel oklad en argent et vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé, les nimbes à décor émaillé polychrome cloisonné de fleurs et de feuillages sur fond amati. Très bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : I. M., non identifié. Poids brut : 1383,0 g. H. 31 x L. 27 cm.

Иверская Икона Божией Матери. Хромолитография и дерево. Оклад, серебрo и позолоченнoe серебрo, проба: 84, полихромная эмаль. Состояние очень хорошее. Москва, 1899-1908. Ювелир: И.М (не опознан).

8 000/10 000 €

 

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LOT 31Panagia figurant la Mère de Dieu dite « Caution des pêcheurs », peinte sur émail, dans un médaillon pendentif en argent (875 millièmes) serti au bord de pierres du Rhin. Bon état, petits fêles à l’émail. Russie, XIXe siècle. Sans poinçon apparent.

Poids brut : 65,3 g. H. 9,3 x L. 6,8 cm.

Образ Богородицы «Споручница грешных», в виде панагии. Серебро, эмаль. Украшена стразами. Состояние хорошее. Россия, XIX в.

500/800 €

 

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Lot 39Serviette de cérémonie commémorative de la mort de la Famille impériale.Parement d’autel en lin crème, brodé de fils d’or et rouge figurant la couronne impériale et brodé de l’inscription en russe « Saints martyrs royaux priez Dieu pour nous ». Très bon état. Russie, XXe siècle. L. 165 x P. 37 cm. Historique En 2000, l’Église orthodoxe russe a canonisé en tant que martyrs royaux les membres de la Famille impériale russe assassinés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 au sous-sol de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg. Le 17 juillet est devenu un jour de mémoire nationale où des dizaines de milliers de croyant se recueillent à Ekaterinbourg pour célèbrer l’anniversaire de l’assassinat du dernier tsar de Russie. Полотенце для церемонии, в память о гибели императорской семьи.

Отделка изo льна кремого цвета, с изображением императорской короны, вышитoй золотыми и красными нитями. На русском языке вышита надпись «Святые царственные мученики, молите Богa o нас». Состояние oчень хорошее. Россия, XX в.

250/350 €

 

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Lithographies

 

Lot 41 – SAUERWEID Alexander Ivanovich (1783-1844), d’après. La périphérie de Saint-Pétersbourg. La route des courgettes rouges. Lithographie figurant une course de traîneaux dans la neige, monogrammée en bas à droite “AS” et datée 1813 “à Paris”. Quelques rousseurs, bon état. Conservée dans un beau cadre en bois sculpté de style néo-russe. Début du XIXe siècle. H. 27 x L. 52 cm (à vue).

Зауервейд, Александр Иванович (1783-1844), От. Окрестность Санкт-Петербурга. Дорога Красных Кабачок. Литография изображающая гонки на санях, монограмма “АС” внизу справа и дата Париж 1913 Начало 19 в.

300/500 € 

 

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LOT 43 – DESNOYERS Auguste (1779-1857), d’après. Alexandre Ier, empereur de toutes les Russies. Gravure figurant le tsar Alexandre Ier (1777-1825) en buste et en tenue du L.G. Séménovski, d’après un dessin d’Auguste Denoyers. Bon état, légères rousseurs.
Gravé par Bourgeois de la Richardière et imprimé par D. Jouy à Paris. Encadrée.
H. 42 x L. 31 cm.

Александр I, государь всея Руси. Гравюра. Государь в мундире ЛГв. Семеновского полка.
В раме. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 45 Nicolas II (1868-1918) Lithographie en couleurs figurant le dernier empereur de Russie en uniforme du régiment des hussards chevauchant un cheval gris pommelé dans un entourage de fleurs et de feuilles de palmier, titrée en russe « Sa Majesté Impériale le souverain empereur Nicolas Alexandrovich autocrate de toutes les Russies ».
Gravée à Moscou le 17 mai 1897 par M. T. Soloviev dans la rue Dolgorukovskaya. Montée sous passe-partout de style néo-russe de couleur verte. Bon état.
H. 41 x L. 28 cm. Cadre : H. 57 x L. 45 cm.

Николай II (1868-1918). Литография, изображающая последного императора Россий в мундире гусарского полка, под названием «Его Императорское Величество Государь
Император Николай Александрович». Москва, 17 мая 1897 г. , улыца Долгоруковская.
М.Т Соловёв. Состояние хорошее.

300/500 €

 

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LOT 47Nicolas II (1868-1918) Lithographie en couleur figurant l’empereur de Russie en uniforme du régiment de hussards de la garde de l’Empereur. Tirée de la série dessinée par H. Backmanson, éditée par R.V. Paetz- oeuvre de E.I. Markus, Saint Petersbourg, autorisation du 30 avril 1896, à l’occasion du couronnement impérial. Texte en Français et en Russe. Encadré, tache au centre supérieur.
H. 38 x L. 51,5 cm.

Николай II в мундире Л.Г. Императора гусарского полка. 1896 Из альбома Г.К.Бакмансона «Его Императорское Величество Государь Император Николай Александрович в 10 формах полков, где Его Величество состоит шефом».

100/150 €

 

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LOT 51Lot de 8 cartes en couleurs figurant les territoires suivants : – La Turquie d’Europe pour servir au théâtre de la guerre des Turcs et des Russes. H. 40 x L. 30,5 cm.

La mer baltique pour servir au théâtre de la guerre des Français et des Anglais contre les Russes. H. 30,5 x L. 39 cm.

La carte de Crimée (1854). H. 30,5 x L. 37 cm.

Le plan topographique et pittoresque de Sébastopol par J. Judenne (1855). H. 30,5 x L. 43,5 cm.

La Russie occidentale comprenant le territoire de l’ancienne Pologne (1855). H. 43 x L. 30,5 cm.

La carte de la Crimée (1854). H. 30,5 x L. 39,5 cm.

Le plan topographique et pittoresque de Nicolaïev, Kinburn, Otchakov et Kherson par Ch. Larochette (1856). H. 30,5 x L. 43 cm.

La carte des positions des armées alliées devant Sébastopol d’après les documents publiés par le Dépôt de la Guerre (1855). H. 30,5 x L. 41 cm. La plupart dessinées par A. H. Dufour, gravées par Ehrard et éditées par Gustave Barba à Paris. Quelques rousseurs mais bon état général.

Набор из 8 открыток особенно из Севастополя.

200/400 €

 

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Tableaux  XVIII  –  XIX siècles

 

LOT 52 – Ecole russe du XVIIIe siècle. Portrait d’une jeune femme portant un kokochnik de Moscou. Huile sur toile. Bon état, légères craquelures de la matière. Conservée dans un beau cadre en bois doré. H. 26,3 x L. 22,3 cm.

Русская школа 18 века. Портрет молодой женщины в московском кокошнике. Масло, холст. Хорошее состояние, небольшие трещины Красивая позолоченная деревянная рама.

2 000/3 000 €

 

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LOT 54 – École russe du XIXe siècle, circa 1845. Portraits de membres de la famille de Natalia Zubova, née Suvorova (1775-1844), et du comte Nikolai Zubov (1763-1805). Ensemble de 12 portraits miniatures rectangulaires peints sur cuivre, réunis dans un beau cadre en bois noirci et doré, chacun cerclé de bronze doré. Annoté au dos en russe : “Prince/Sergei Iakovlevich / Gruzinski”, en référence au prince Serge Iakovlevich Gruzinski (1796-1880).

Très bon état. H. 15 x L. 17,2 cm (chacun). Cadre : H. 72 x L. 86,5 cm.

De gauche à droite, de haut en bas : – Alexandre Vassilievich SUVOROV (1730-1800)

Varvara Ivanovna SUVOROVA, née Prozorovskaya (1750-1806), épouse du précédent.

Elisabeth Vassilievna ZUBOVA, née Voronov (1742-1813), mère de Platon et Nicolas et épouse du suivant.

Alexandre Nikolaevich ZUBOV (1727-1795), père de Platon et Nicolas.

Arkadii Alexandrovich SUVOROV (1784-1811), frère de Natalia.

Nicolas Alexandrovich ZUBOV (1763-1805).

Natalia Alexandrovna ZUBOVA, née Suvorov (1775-1844), femme du précédent.

Platon Alexandrovich ZUBOV (1767-1822), frère de Nicolas et favori de l’impératrice Catherine II de Russie.

Platon Nikolaevitch ZUBOV (1798-1855), fils de Nicolas et de Natalia.

Dimitri Alexandrovich ZUBOV (1764-1836), frère de Nicolas et de Platon.

Alexandre Nikolaevitch ZUBOV (1797-1875), fils de Nicolas et Natalia.

Afanassy Nikolaevich ZUBOV (1738-1822), oncle de Nicolas Alexandrovich et Planton Alexandrovich.

Provenance : – Possiblement le prince Serge Iakovlevich Gruzinski (1796-1880). – Eugene Lyons (1898-1985), correspondant américain à Moscou pour le United Press International de 1928 à 1934.  – Vente Sotheby’s Londres, 10 juin 1985, lot 316.

Русская школа 19 века, около 1845 года. Портреты членов семьи Натальи Зубовой, урожденной Суворовой (1775-1844) и графа Николая Зубова (1763-1805). Набор из 12 прямоугольных миниатюрных портретов, написанных на меди. Крассивая оправа из позолоченного и почерневшего дерева На обороте аннотация на русском: «Князь / Сергей Яковлевич / Грузинский», Князь Сергей Яковлевич Грузинский(1796-1880). Очень хорошее состояние.

10 000/15 000 €

 

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LOT 55 – ORLOVSKY Alexander Ossipovich (1777-1832). Cheval tirant des sacs d’avoine. Mine de plomb et sépia sur papier, non signé. Encadré, bon état. H. 37,5 x L. 56 cm (à vue). Орловский, Александр Осипович (1777-1832),

Его окружение. Лошадь тянувшая мешки с овсом. Свинцовый карандаш, сепия, бумага, без подписи. Хорошее состояние.

600/800 €

 

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LOT 57 – KOLESOV Alexei Mikhailovich (1834-1902). Portrait d’un vieil homme (circa 1856). Huile sur toile, signée en bas à gauche en russe « A. Kolesov ». Encadrée. Un accroc en haut à droite restauré. H. 82 x L. 68 cm.

Historique : Né à Kovrov dans la province de Vladimir en 1834, Alexei Kolesov s’est formé à l’École de Peinture et de Sculpture de Moscou de 1851 à 1856 en étant qu’élève de Sergey Konstantinovich Zaryanko. Il obtient le titre de « portraitiste libre » décerné par l’Académie impériale des Arts de SaintPétersbourg en 1856 et la même année ses œuvres sont exposées notamment La nourrice jouant aux cartes, La fille au vase cassé et Portrait d’un vieil homme. Ce dernier portrait était son morceau de réception et pourrait être le nôtre, compte tenu du format et du sujet, et ce d’autant qu’aucune autre œuvre de l’artiste n’est connue à ce jour avec un tel sujet. Nombre de ses portraits sont aujourd’hui conservés à la Galerie Trétiakov ainsi qu’au Musée Historique d’État de Moscou.

КОЛЕСОВ Алексей Михайлович (1834-1902). Портрет старика (около 1856 г.). Масло, холст, подпись внизу слева на русском “А.Колесов”.

8 000/10 000 €

 

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LOT 58 – STOJANOW Piotr (actif entre 1887 et 1894). Les cosaques. Huile sur toile, signée en bas à droite « C. Stojanow ». Encadrée. H. 31,5 x L. 53 cm.

Стоянов Петр (работает с 1887- по 1894). Казаки. Масло, холст подпись внизу справа “C. Стоянов”.

1 000/1 500 €

 

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LOT 60 – KLEBNIN P., école du russe du XIXe siècle. Cimetière dans les plaines (1867). Huile sur toile, signée en russe en bas à gauche « P. Klebnin » et datée « 1867 ». Légères restaurations et réentoilage. Dans son cadre en bois doré. H 54,5. x L. 87,5 cm.

КЛЕБНИН П., русская школа XIX века. Кладбище в степи (1867). Холст, масло, подпись внизу слева «П. Клебнин» датирован 1867 годом. Следы реставраций. Собственная позолоченная рамка из дерева.

400/600 €

 

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LOT 63 – SOURIKOV Vassili Ivanovich (1848-1916), attribué à. Portrait de femme au foulard rouge. Huile sur panneau, porte une signature en bas à droite en cyrillique en partie effacée. Dans son cadre en bois doré. Bon état. H. 29 x L. 22 cm.

СУРИКОВ Василий Иванович (1848-1916), приписывается. Портрет женщины с красным платком. Холст, масло, подпись внизу справа. Собственная позолоченная рамка из дерева. Состояние хорошее.

3 000/5 000 €

 

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LOT 65 – BOUCHARD Paul-Louis (1853-1937). En bas du Kremlin – La Moskova, dans le fond la cathédrale Saint Sauveur (circa 1901). Huile sur toile, signée en bas à droite et dédicacée à « Mr N. Cazy », annotée au dos indiquant le titre de l’œuvre. Encadré.Très légères restaurations. H. 36,5 x L. 55,5 cm.

Exposition : Salon des Artistes français au Grand-Palais des Beaux-Arts de 1901, sous le numéro 256, intitulé Vue de la Moscowa, à Moscou (au centre, l’église Saint-Sauveur).

Œuvre en rapport : Un tableau très ressemblant figurant la même vue de la cathédrale du Christ Saint Sauveur depuis le Kremlin, mais dans un format plus imposant, intitulé Vue du Kremlin de Moscou (circa 1900) a été présenté le 23 septembre 2015 chez Auctionata et adjugé 80 000 €.

Historique : Paul-Louis Blanchard est né à Paris en 1853 et s’est fomé auprès de Jules Lefebvre et de Boulanger afin de se consacrer à la peinture de paysage et aux scènes de genre. Membre de la Société des Artistes Français, il expose au Salon de 1880 à 1930 où il connaît un vif succès, exposant notamment de nombreuses vues de Moscou au début du XXe siècle, où il dépeint les monuments historiques sous leur manteau de neige. БУШАР Поль-Луи (1853-1937).

Перед Кремлём, Москва река, на заднем фоне Храм Христа Спасителя (около 1901 г.). Холст, масло, подпись внизу, справа и посвящена « Г-у. Н. Кази». Небольшие следы реставраций. (около 1901 г.).

5 000/8 000 €

 

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Art caucasien.

 

LOT 66 – DJORDJAZE Basile (1883-1952). Les radeaux. Huile sur toile signée en bas à droite et datée (illisible). H. 54 x L. 64,5 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Плоты. Холст, масло, подпись и дата справа внизу (неразборчиво).

800/1 000 €

Historique : DJORDJAZE Vasily Ivanovich, Prince, dit Basile DJORDJAZE (1883, Tiflis – 10 décembre 1952, Paris). Né en Géorgie où il passe sa jeunesse, il devient membre de la Société Caucasienne pour la Promotion des Beaux-Arts, qui en 1914, organise sa première exposition personnelle à Tiflis. Quand la Première Guerre Mondiale éclate, il est nommé lieutenant-colonel du régiment de grenadiers de Tiflis. Dans les années 1919-1920, il retourne dans sa ville natale où il participe à des expositions de la Société d’Art Géorgienne. En 1920, il s’installe à Paris et s’attelle à la création et à la réalisation de costumes géorgiens pour le chœur géorgien qui donne un concert lors de l’exposition des arts décoratifs et industriels modernes en 1925. Épris de la capitale parisienne, Djordjaze se plaît à la représenter sous toutes les lumières tout en s’y faisant connaître sur la scène artistique en participant au Salon des Indépendants en 1926 et de 1945 à 1953, ainsi qu’en 1945, où ses toiles sont exposées à l’Exposition des peintres et sculpteurs russes organisée par l’Union des patriotes russes. 

 

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LOT 70 – DJORDJAZE Basile (1883-1952). Vue nocturne de Paris. Huile sur panneau, signée en bas à gauche. Bon état. H. 31 x L. 37 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Париж ночью. Панель, масло, подпись слева внизу. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 74– DJORDJAZE Basile (1883-1952). Lever de soleil sur la place Pigalle. Huile sur panneau, signée en bas à droite. Bon état. H. 30 x L. 37,5 cm.

ДЖОРДЖАДЗЕ Василий (1883-1952). Восход солнца над площадью Пигал. Панель, масло, подпись справа внизу. Состояние хорошее.

200/300 €

 

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Lot 77 – NALBANDJAN Dimitri (1906-1993). Paysage d’été aux chevaux (1973). Huile sur toile, signée en bas à gauche « D. Nalbadyan » et daté (19)73. Bon état. H. 100 x L. 65,5 cm.

Дмирий Налбандян. Летний пейзаж с лошадьми (1973). Холст, масло, подпись внизу слева “Д. Налбадян”.

5 000/8 000 €

 

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Lot 80 – MAKOVSKY Nicolaï Yegorovich (1841-1886). A la lisière du champ (1882). Huile sur carton, contresignée, datée et annotée au dos en russe. Bon état, petits manques aux angles. H. 15 x L. 20 cm.

Œuvre en rapport  Cour de ferme (circa 1886), huile sur panneau, H.19 x L. 33 cm, collection privée.

МАКОВСКИЙ Николай Егорович (1841-1886). На краю поля (1882). Картон, масло, подпись и дата сзади. Состояние хорошее, небольшие недостатки в углах. Работа для справки Фермерский дворик (около 1886), масло, панель, частная коллекция.

1 000/1 500 €

 

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LOT 81 – POLENOV Vassili Dimitrievich (1844-1927). Hermon en Galilée, étude (circa 1882). Huile sur carton, trace de monogramme « VP » en bas à droite. Encadré (bon état). H. 16 x L. 10 cm.

Œuvre finale : Le mont Hermon depuis Tabor, huile sur toile (1882), 12 x 19,7 cm, conservée à la Galerie Trétiakov, Moscou (inv. n°2757).

 

 

ПОЛЕНОВ Василий Дмитриевич (1844-1927). Хермон в Галилее, этюд (около 1882 г-а) Картон, масло, монограмма «В.П» внизу справа. В рамке (Состояние хорошее). Финальная работа Хермон гора из табора, масло, холст (1882). Третьяковская галерея.

3 000/5 000 €

 

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LOT 83 – TARKHOFF Nicolas Alexandrovich (1871-1930). Coq (circa 1920). Huile sur toile d’origine, signée en bas à droite « Nic. Tarkhoff ». H. 107 x L. 82 cm.

Provenance : Acquis à la Galerie Marcel-Lenoir, Paris. – Collection particulière Bibliographie DIEHL Gaston, Nicolas Tarkhoff, Genève, Edition Petit Palais, 1982.

Œuvres en rapport : Coqs dans un poulailler (1914), huile sur toile, 139 x 115 cm. Représenté sous le n°107 dans Nicolas Tarkhoff par Gaston Diehl, 1932, p. 259.

– Le coq gaulois et son ombre (1914), huile sur papier, 66 x 48 cm. Représenté sous le numéro 36, p.96, du catalogue d’exposition Nicolas Tarkhoff en 1983 au Musée Pouchkine à Moscou avec la collaboration du Musée du Petit Palais de Genève.

– Coq chantant, huile sur toile, 65 x 54 cm, Vente Sotheby’s du 21 avril 2005, lot 274. – Coq au printemps, huile sur toile, 80,5 x 100 cm, Vente du 22 juin 2018 chez Magnin Wedry, lot 65.

– Coq en courroux, circa 1920, tempera et gouache sur papier, 51,5 x 63,5 cm, Vente du 28 novembre 2018 chez MacDougall’s Londres, lot 85.

– Coq, circa 1911, huile sur toile, Collection Yuri Nosov.

Historique : Notre tableau a été réalisé vers 1920 au jardin de la maison de l’artiste à Orsay qui contenait plusieurs poules et coqs avec lesquels il chantait. Le châssis présente deux étiquettes d’expositions anciennes, une concernant notre œuvre, une autre en-dessous (avant 1911) qui se trouvait déjà sur le châssis qui a été réutilisé par l’artiste. Le Comité Nicolas Tarkhoff certifie l’authenticité de cette œuvre qui sera reproduite dans le catalogue raisonné en préparation par ledit comité (www.asso-nicolas-tarkhoff.com).

ТАРХОВ Николай Александрович (1871-1930). Петух (около 1920 г-а.) Масло, холст, подпись внизу справа. « Комитет Николая Тархова удостверяет подлинность этой работы, которая будет включена в Каталог-резоне».

5 000/10 000 €

 

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LOT 85 – LARIONOV Mikhail (1881-1964). Tête de lion. Aquarelle sur papier monogrammée en bas à droite « M. L ». Encadrée. H. 23,5 x L. 22 cm (à vue). Cadre : H. 61 x L. 51,5 cm.

ЛАРИОНОВ Михайл (1881-1964). Голова льва. Акварель, бумага, монаграмма внизу справа «М.Л».

1 500/2 000 €

 

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Lot 89 – ERTÉ, Romain de Tirtoff dit (1892-1990). Galeries Pigalle, la vitrine. Gouache sur papier. Porte au dos le numéro « 15634 » et le tampon bleu de l’atelier de l’artiste. Encadré, légères déchiures mais bon état général. H. 29,5 x L. 24,5 cm (à vue).

Эрте, Тыртов Роман Петрович (1892-1990). Витрина галереи на Пигале Гуашь, бумага, на обороте номер «15634» и печать мастерской художника.

1 200/1 500 €

 

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Lot 90 – BERNATSKY Olga Mikhaïlovna (1899-1971). Etudes marocaines (circa 1934). Suite de 4 gouaches sur papier figurant trois hommes et une femme marocains en pied dont deux monogrammées en bas à droite « OB ». Encadrées, bon état. H. 46,5 x 31 cm (à vue).

Exposition : L’écho du Maroc ou Études marocaines, Pavillon des Beaux-Arts « Mamounia », du 19 au 25 avril 1934 à Rabat (Maroc).

БЕРНАЦКИЙ Ольга Михайловна (1899-1971). Марокканские этюды (около 1934). Набор из 4 рисунков: гуашь, бумага. На двух из них измоннограмма внизу, справа «О.Б». Состояние хорошее.

200/300 €

 

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LOT 96 – CHEMIAKIN Mikhail (né en 1943). Le carnaval de Saint-Pétersbourg (1977). Aquarelle et encre sur papier possiblement marouflée sur toile, signée et datée en bas à droite « M. Chemiakine ». Dans son cadre d’origine en bois et incrustation de résine colorée. Bon état. H. 30,5 x L. 30,5 cm (à vue).

Provenance : Collection particulière française, jamais apparue sur le marché.

Шемякин, Михаил Михайлович (1943 года рождения). Карнавал в Санкт-Петербурге (1977). Акварель,тушь, бумага, подпись и дата в правом нижнем углу «М. Шемякин».

4 000/6 000 €

 

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LOT 101 – GERASSIMOV Michael (1883-1958). Le cours de danse. Huile sur toile, signée en bas à droite, contresignée, datée et titrée au dos en russe. Porte un tampon d’importation au dos. Encadrée (bon état). H. 58 x L. 58,5 cm.

Герасимов Михаил(1883-1958). Урок танцев. Холст, масло, подпись справа вниз.

600/800 €

 

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LOT 107 – SMIRNOFF Alexeï (1937-2009). Le Christ marchant sur l’eau (1995). Huile sur toile, signée en bas à droite et datée probablement (19)95, contresignée et titrée au dos en russe. Encadrée. H. 79 x L. 60 cm.

Смирнов, Алексей (1937-2009). Христос, идущий по воде (1995). Масло, холст, подпись право внизу.

2 000/3 000 € 

 

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LOT 117 – PROKOPENKO Nikolai Nikolaevich (né en 1945). L’été mûr (2000). Huile sur toile signée et datée en haut à gauche, contresignée et annotée au dos. Bon état. H. 80 x L. 100 cm.

Прокопенко, Николай Николаевич (1945 ). Лето (2000). Масло, холст подпись и дата в левом верхнем углу, подпись и аннотация на обороте.

400/600 €

 

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LOT 122 – POPOV-MASSIAGUINE Volodia (né en 1961). Sur la balançoire (2019). Huile sur toile, signée et datée en bas à droite en russe, contresignée et annotée en russe et en français au dos. Bon état. H. 200 x L. 89 cm.

Попов-Масягин Володя (1961 г.) На качелях (2019). Масло, холст, подпись и дата справа внизу на русском, подпись и аннотация на русском и французском на обороте.

2 000/3 000 €

 

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ART SOVIÉTIQUE.

 

Lot 124 – Bannière de propagande soviétique en velours rouge brodé en fils polychromes et or du portrait de Lénine entouré de slogans communistes en ukrainien. La partie droite décousue, mais bon état général. Russie, époque soviétique. H. 136 x L. 168 cm.

Советское агитационное знамя из красного бархата Ленин в окружении коммунистических лозунгов на украинском языке. Правая часть разорванна, но состояние в общем хорошее. Россия, советская эпоха.

1 000/1 500 €

 

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LOT 127 – Groupe de propagande soviétique en porcelaine figurant deux femmes et deux enfants lors d’une séance de lecture. Probablement non terminée car non peinte. Bon état, fêles de cuisson.

Attribué à la Manufacture d’État de Porcelaine de Lomonossov, modelisé par Ivan Kuznetsov possiblement d’après un dessin de Natalia Danko, circa 1923. Marque en creux des initiales « IK » en cyrillique pour Ivan Kuznetsov. H. 23 x P. 13 cm.

Статуэтка из фарфора, изображающая уроки чтения. Состояние хорошее. Государственный завод им. Ломоносова, по модели И. Кузнецова и по рисунку Н. Данко, около 1923г. Инициалы «И.К» для Ивана Кузнецова.

2 000/3 000 €

 

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Orfévrerie.

 

LOT 128Grande timbale dite Stopa en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor uni gravé du monogramme russe « AE » dans un cartouche de pampres de vignes, gerbes de blé et panier de rose. Le fond de la timbale est décoré d’une médaille en vermeil amovible commémorant le couronnement de l’impératrice Catherine II en 1762. L’avers de la médaille figure le profil droit de l’impératrice et le revers la cérémonie de son couronnement légendée en russe « Pour le Salut de la foi et des Pères / Couronnée à Moscou le 22 septembre 1752 ». Intérieur vermeil. Bon état, légères usures. Saint-Pétersbourg, seconde moitié du XVIIIe siècle. Marques illisibles. Poids total : 280,0 g. H. 15 x D. 11 cm (timbale) – D. 6,2 cm (médaille).

Серебрянный кубок “Стопа” проба: 84 золотника С вигровированной монограмой АЕ обрамлённой ветками винограда, снопами пшеницы и корзиной для роз. Дно чаши Украшено монетой в память коронаций императрицы Екатерины II в 1762 году. На одной стороне медали изоброжен профиль императрицы, на другой коронация с надписью: «За спасение веры и отцов / Венценосный в Москве 22 сентября 1752 года». Санкт-Петербург, вторая половина 18 века.

800/1 200 €

 

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LOT 132Important service à thé et à café en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) comprenant une théière couverte, une cafetière couverte, une coupe à fruits, un sucrier couvert et un pot à lait, à décor niellé sur fond amati de rinceaux stylisés entourant diverses scènes figurant la ville de SaintPétersbourg, des scènes pastorales et mythologiques, prises et garnitures en ivoire. Bon état. Moscou, 1837. Orfèvre : I.E en cyrillique, non identifié. Poids brut total : 2418 g. H. 17,5 cm (théière), H. 13,5 cm (cafetière), H. 13,5 cm (sucrier), H. 12 cm (pot à lait), H. 9,5 cm (coupe).

Чайный и кофейный сервиз из позолоченного серебра, проба: 84 золотника. Чайник, кофейник, молочник и сахарница. Состояние хорошее. Москва, 1837. Ювелир: И.Е (не опознан).

15 000/20 000 €

 

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Lot 140Boîte à cigares argent et vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor en trompe l’oeil imitant une boîte à cigares en bois de la Maison H. Upmann – Flor, décorée sur toutes faces, le couvercle s’ouvrant à charnière. Parfait état. Moscou, vers 1890. Orfèvre : Petr Abrosinov. Poids : 370,0 g. L. 16 x P. 11 x H. 5 cm.

Серебрянная сигарная коробка из позолоченного серебра проба: 84 золотника. Имитация деревяннной сигарной коробки дома Г. Упман – Флор, В идеальном состоянии. Москва, около 1890 года. Ювелир: Петр Абросинов.

1 500/2 000 €

 

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Lot 145Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et ciselé en trompe l’œil imitant la vannerie, intérieur vermeil. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1881. Orfèvre : PED en cyrillique, non identifié. Poids : 161,1 g. H. 9 x D. 7,3 cm.

Серебряный подстаканник проба : 84 золотника Санкт-Петербург, 1881. Ювелир: ПЕД неопознан

300/500 €

 

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LOT 147Bol à caviar couvert et son plateau rond en argent 84 zolotniks (875 millièmes), à décor en trompe l’oeil imitant le bois, de forme circulaire, le couvercle muni d’une prise, la soucoupe avec compartiment creux pour recevoir le bol. Gravé au revers d’un monogramme entrelacé et de la date du 18 VI 1886. Très bon état, manque sa doublure en verre. Saint-Pétersbourg, 1870. Orfèvre : P…, probablement Peter Madsen. Poids total : 465,0 g. D. 10 cm (bol) – D. 15 cm (soucoupe)

Серебрянная чаша для икры с подносом проба: 84 золотника Санкт-Петербург, 1870. Ювелир: П …, вероятно, Петер Мэдсен.

1 500/2 000 €

 

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LOT 149 – FABERGÉ Partie de ménagère tête à tête en argent 84 zolotniks (875 millièmes) comprenant deux couteaux, deux fourchettes et deux cuillères à potage, à décor ciselé de style empire de cygnes, couronnes de laurier et cornes d’abondance, gravés au centre de la lettre « L » latine. Lames de couteaux rapportées. Bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Carl FABERGÉ. Poids brut total : 474,0 g. L. 21,4 cm (couteaux)- L. 22 cm (cuillères)- L. 18,3 cm (fourchettes).

Часть сервиза «тет-а-тет». Серебро, проба 84. Два ножа, две вилки и две суповые ложки. B стиле ампир вытачены лебеди, лавровые венки и рога изобилия. В центре выгравирована буква “L”. Лезвия ножей прикреплены к ручкам. Состояние xорошее. Москва, 1899-1908. Ювелир : Карл ФАБЕРЖЕ.

800/1 000 €

 

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LOT 150 – FABERGÉ Superbe théière en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme balustre, avec couvercle amovible, à décor repoussé de style rocaille, gravée dans une réserve d’un chiffre A sous couronne de gentilhomme, intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1899-1908. Orfèvre : K. Fabergé en cyrillique avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Numéro d’inventaire gravé : 15365. Poids : 687,0 g. H. 21 cm.

ФАБЕРЖЕ Серебряный чайник проба :84 золотника, в стиле рококо. Москва, 1899-1908. Ю: К. Фаберже с орлом поставщика императорского двора. Инвентарный номер: 15365.

3 000/5 000 €

 

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LOT 154Kovch en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks (875 millièmes), orné de part et d’autre de deux animaux fantastiques finement ciselés : un phénix et une gargouille ailée. La prise à motif de spirales, sertie d’un cabochon de pierre verte et gravée d’un monogramme en russe « VKO » surmontant une date commémorative « 14 janvier 1891- 1916 », possiblement pour commémorer le 100e anniversaire de l’achèvement du chemin de fer légendaire, le Transsibérien. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : 14ème ARTEL. Poids brut : 1343 g. H. 17,5 x L. 32,5 x P. 13 cm.

Ковш, кристалл, серебро проба: 84 золотника , украшенный фантастическими животными, монограмма “ВКО”. Москва, 1908-1917. Ювелир: 14-й АРТЕЛЬ.

5 000/7 000 €

 

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LOT 157Centre de table en argent 84 zolotniks (875 millièmes) et cristal taillé, à décor ciselé et repoussé de style néoclassique d’une frise de femmes et d’enfants habillés à l’antique, au centre une couronne de feuilles de chêne et de laurier, bordée d’une frise de palmettes et d’une frise de feuilles de laurier, les prises à décor de rinceaux stylisés, les quatre pieds en enroulements. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Ivan KHLÉBNIKOV. Poids brut : 1843 g. H. 15,5 x L. 40,5 x P. 16,2 cm.

Украшение для центра стола. Серебро, проба 84. Хрусталь, выточенные украшения, неоклассический стиль с фризом, изображение женщин и детей, одетых в античном стиле. В центре – венок из дубовых и лавровых листьев. Фризы. Ручки украшены стилизованными завитками. На четырех витых ножках. Состояние хорошее. Москва, 1908-1917. Ювелир: Иван ХЛЕБНИКОВ.

2 500/3 000 €

 

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Émaux

 

Lot 164Tampon buvard en vermeil probablement 84 zolotniks (875 millièmes), à décor entièrement émaillé polychrome cloisonné de rinceaux feuillagés et de fleurs stylisées, sur fond crème et turquoise, la prise décorée en suite se visse sur une âme en bois. Très bon état. Probablement Moscou, vers 1900 (sans poinçon apparent). Orfèvre : Feodor RÜCKERT sans poinçon apparent. Poids : 195,0 g. L. 13,5 cm.

Пресс-папье. Серебро позолоченное, проба, вероятно, 84. Полностью отделанa полихромной эмалью. Рельефный узор в виде завитков листьев и стилизованных цветов. Кремовый и бирюзовый фон. Ручка украшена также. Посажена на деревянный винт. Cостояние oчень хорошее. Вероятно, Москва, около 1900 г. (без видимого клейма). Ювелир: Федор РЮККЕРТ, без видимого клейма.

2 000/3 000 €

 

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LOT 167 Carnet de bal en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome champlevé et niellé de fleurs dans des entrelacs. Il s’ouvre à charnière par un fermoir en trompe l’œil, intérieur en tissu rouge. Travail français pour le marché russe. Poinçon tête de Mercure d’exportation et poinçon d’importation russe. Poids brut : 85,8 g. H. 6,5 x L. 10,2 cm.

Бальный блокнот. Серебро, проба 84. Полихромные выемчатые эмали. Цветoчный орнамент. Закрывается на шарнирax, застежкa «тромплей», выстлана красной тканью. Французская работа для российского рынка. Французское экспортнoe и русское импортное клейма.

400/600 €

 

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Découverte de deux boîtes par Féodor Rückert

pour Fabergé

 

LOT 169 – FABERGÉ Rare boîte ovale en argent 88 zolotniks (916 millièmes) émaillé polychrome cloisonné sur fond bleu marine, à décor de motifs géométriques, de fleurs dans des losanges et de rinceaux stylisés. Le couvercle s’ouvrant à charnière est orné d’une scène émaillée en plein figurant la cathédrale du Christ Saint Sauveur à Moscou d’après l’œuvre de Victor Dmitrievich Zamiraïlo (1868-1939). Intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Féodor RÜCKERT pour Carl FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 32528. Poids brut : 252,40 g. H. 2,8 x L. 10,2 x P. 9 cm.

Provenance : Collection privée, Nice.

Historique : Féodor Rückert a commencé à collaborer avec la maison Fabergé à partir de 1887 en imposant un style parfaitement reconnaissable. En effet, véritable virtuose de la technique des émaux cloisonnés, Rückert sublime chaque objet par des émaux qui rendent son style unique. A la fin du XIXe siècle, il s’attache plutôt à développer une technique des émaux aux nuances pastel puis, dès 1908, l’avènement des motifs néo-russes et l’usage des couleurs sombres et froides marque un tournant dans la production de l’orfèvre. Par le biais de la technique de l’émail sur filigranes d’argent, Rückert révolutionne la technique des émaux et de l’orfèvrerie, les cloisons ne servant plus uniquement à compartimenter mais comme un décor à part entière à travers des motifs de style Art Nouveau. Ce fin travail des émaux servait de cadre et de faire-valoir à des scènes émaillées à l’aspect mat dont seul Ruckert avait le secret permettant de faire ressortir la couleur et la brillance des émaux. Les scènes choisies étaient toutes des copies d’après des tableaux réalisés au début du XXe siècle, ici par Viktor Dimitrievich Zamirailo (1868-1939), en lien avec l’ère de « boyarmania » qui débute dès 1880 et qui prospère jusqu’à l’anniversaire, en 1913, de la dynastie des Romanov où l’aristocratie russe s’empare des traditions passées pour faire renaître les fastes d’une vielle Russie oubliée. L’atelier de Fabergé de Moscou, à la différence de celui de Saint-Pétersbourg, symbolisait par sa production l’âme russe et répondait à une demande plus nationaliste et tournée vers des références propres à la tradition slave. Les tableaux les plus populaires sont les ceux de Makovsky, Vasnetsov ou Solomko mais beaucoup d’autre de ces tableaux copiés sont désormais tombés dans l’oubli. En effet, ces peintres étaient reconnus de leur vivant pour leur talent en participant à des expositions à l’Académie des Beaux-Arts comme Ivan Kulikov, tandis que certains d’entre eux étant illustrateurs à l’instar de Viktor Zamirailo. Les œuvres originales, dont la plupart sont aujourd’hui disparues, continuent d’exister à travers ces merveilleux ouvrages émaillés de Rückert et par le biais des cartes postales de la communauté Sainte-Eugénie. Ils deviennent alors des témoins d’autant plus précieux permettant de faire rayonner et prospérer la peinture et l’orfèvrerie russe.

 

ФАБЕРЖЕ Круглая серебрянная коробочка для таблеток проба: 88 золотника. Полихромная эмаль на темно синем фоне, украшена геометрическими узорами и цветами. На крышке изображён Храм Христа Спасителя картина Виктора Дмитриевича Замирайло (1868-1939). Внутренняя сторона из позолоченного серебра. Очень хорошее состояние. Москва, 1908-1917. Ювелир: Федор Рюкерт для Карла Фаберже. Инвентарный номер: 32528.

10 000/15 000 €

 

LOT 170 – FABERGÉ Boîte à pilules de forme ronde en argent 88 zolotniks (916 millièmes) émaillé polychrome cloisonné sur fond bleu marine, à décor de motifs géométriques, de fleurs et de rinceaux stylisés. Le couvercle s’ouvrant à charnière, orné d’une scène émaillée en plein figurant le portrait d’une jeune femme russe d’après l’œuvre d’Ivan Semenovich Kulikov (1875-1941) intitulé Parasha et datant de 1901. Intérieur vermeil. Très bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Feodor RÜCKERT pour Carl FABERGÉ. Numéro d’inventaire gravé : 26462. Poids brut : 49,50 g. H. 1,6 x D. 4,5 cm. Provenance Collection privée, Nice. Œuvres en rapport – Une boîte à pilules similaire vendue chez Christie’s New York, le 24 octobre 2004, lot n°860, ornée d’une scène émaillée en plein d’après le tableau de Victor Vasnetsov intitulé Ivan Tsarevich et le loup gris (adjugée 26 290 $). – Deux cuillères à thé et à dessert à décor émaillé en plein d’après des portraits féminins très proches du notre d’après Ivan Kulikov, sont conservées dans la collection de M. Maxim Reviakin. Elles sont illustrées dans l’ouvrage Feodor Rückert & Karl Fabergé, Moscou, 2016, pp. 257-259, n° 44 et 45.

Ivan Semenovich Kulikov (1875-1941) Le folklore devient la source d’inspiration principale des plus grands peintres de la fin du XIXe siècle, à l’instar d’Ivan Kulikov qui réalise, au tournant du XXe siècle, ce portrait intitulé Parasha. Né en 1875, Ivan Kulikov intègre l’Académie des Beaux-Arts de SaintPétersbourg en 1896 où il devient l’élève de Vladimir Makovsky puis d’Ilya Répin, ce dernier lui transmet son approche du modèle empreinte de douceur et de bienveillance. Originaire du village d’Afosanovo dans le district de Murom, Kulikov y trouvera une source d’inspiration inépuisable. La vie paysanne, ses coutumes, ses étoffes et ses habitants vont nourrir l’imaginaire du peintre, réalisant des croquis des personnalités qu’il côtoie. Parasha en est un exemple probant, un titre faisant référence au diminutif du prénom féminin Praskovya ou Paraskeva porté par les héroïnes des poèmes de Pouchkine, Lermontov et Derjavine. Cette jeune femme au foulard bleu, se détachant sur un fond neutre, représente en tout point le type général de la beauté russe de l’époque. Cette âme slave nationale, mais pour autant anonyme, a connu un grand succès et a été imprimée puis éditée dans tous les journaux de l’époque. Le portrait fut ensuite acquis par le musée de l’Académie des Beaux-Arts en 1901, sa localisation aujourd’hui reste inconnue. De nos jours, ce portrait reste familier dans l’imaginaire collectif russe car il a été édité en très grand nombre afin d’orner les cartes postales de la Communauté Sainte-Eugénie.

ФАБЕРЖЕ Круглая серебрянная коробочка для таблеток проба: 88 золотника. Полихромная эмаль на темно синем фоне, украшена геометрическими узорами и цветами. На крышке изображен женский портрет под названием Параша, художник Иван Семёнович Куликов (1875-1941), датируется 1910 г-ом. Внутренняя сторона из позолоченного серебра. Очень хорошее состояние. Москва, 1908-1917. Ювелир: Федор Рюкерт для Карла Фаберже. Инвентарный номер: 26462.

3 000/5 000 €

 

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LOT 172 – FABERGÉ Sous-main en cuir brun orné sur le premier plat d’une magnifique plaque en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor ciselé dans le style Art Nouveau d’un oiseau fantastique laissant apparaître sous ses ailes deux paysages en hiver émaillés polychromes en plein. Le second plat reposant sur quatre pieds boules en argent. Bon état, usures au dos. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : K. FABERGÉ en cyrillique, avec aigle de Fournisseur de la Cour impériale. Numéro d’inventaire gravé : 18402. Poids brut : 2440 g. H. 41,5 x L. 31 cm (fermé).

ФАБЕРЖЕ Папка, кожа коричневая. Bерхняя корочка покрыта пластинкoй, серебро, проба 84. Изысканнoe художественное исполнение в стилe Арт Нуво. В ее верхней части летящая фантастическая птица. Под распростертымими крыльями эмалью написаны зимние пейзажи. На нижней корочке имеются 4 подпорки, в виде шариков. Серебро. На задней части имеются потертости. Состояние xорошее. Москва, 1908-1917. Ювелир: К. ФАБЕРЖЕ, кириллицей, с орлом поставщика Имперaторского двора. Инвентарный номер: 18402.

10 000/15 000 €

 

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176 – BRITZIN Rare étui à cigarettes de forme rectangulaire arrondi aux angles, en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes) monté en monté en or 56 zolotniks (583 millièmes), à décor entièrement émaillé polychrome et or de guirlandes feuillagées retenues par des rubans rouge sur fond émaillé blanc translucide guilloché de vagues. Les bordures en or à décor de frises feuillagées. Le couvercle s’ouvrant à charnière au niveau de la partie supérieure par un bouton poussoir serti d’un saphir cabochon situé sur la partie latérale. Très bon état, traces d’usage, un infime manque d’émail sur le couvercle (1 mm). Saint-Pétersbourg, 1899-1908 Orfèvre: Ivan BRITZIN (ou BRITSYN). Poids brut : 159,2 g. H. 9 x L. 5,5 x P. 1,9 cm. Oeuvre en rapport Un étui à cigarettes au décor quasi-identique par Fabergé, vendu chez Pierre Bergé & Associés, 12 juin 2018, lot 163 (vendu 55.384 €).

БРИЦЫН Портсигар, полихромная эмаль, позолоченное серебро, золото. Санкт-Петербург, 1899-1908 Ювелир: Иван БРИЦЫН

12 000/15 000 €

 

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LOT 195 – FABERGÉ Rare porte-cigarettes en cuivre argenté, de forme rectangulaire à bords arrondis, le couvercle s’ouvrant à charnière par un double poussoir à décor repoussé de l’aigle impériale de Russie dans un médaillon sur fond amati, surmontant une inscription en russe « Guerre 1914 * 1915 », signé en bas « K. FABERGÉ » en cyrillique. Très bon état. Par Carl FABERGÉ, Moscou, circa 1915-1916. H. 2 x L. 10 x P. 6,4 cm.

Historique : Ce porte-cigarettes a été fabriqué par la Maison Fabergé pendant la période de la Première Guerre Mondiale, de 1914 à 1918. La baisse de la demande d’objets précieux et de bijoux a incité la compagnie à adapter ses ateliers aux besoins de la guerre en commençant à produire des objets destinés aux soldats au front. La firme de Moscou a donc produit des objets purement fonctionnels à partir de matériaux peu coûteux et facile d’utilisation à l’instar du laiton et du cuivre. Toute une variété d’objets de première nécessité ont ainsi été créés comme des tasses, des casseroles, des samovars, des cendriers, des porte-verres, tous gravés de l’inscription historique « Guerre de 1914 » ou « Guerre 1914 * 1915 » et de l’emblème de l’Empire russe. Le tsar Nicolas II et la tsarine Alexandra Feodorovna remirent ces objets aux soldats et aux officiers, mais aussi aux infirmières médicales et aux membres de la famille de ceux ayant œuvré pour leur Mère Patrie.

Œuvres en rapport : Un exemplaire en cuivre argenté est conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, un autre se trouvait dans l’ancienne collection de Lady Diana Tiarks.

Редкий портсигар. Медь посеребренная. Форма прямоугольная. Края закругленные. Крышка на шарнире, открывается двойной кнопкой. Изображение двуглавого орла в медальоне, чеканка. Фон Амати. Надписи: «Война 1914 * 1915» и ниже – “К. ФАБЕРЖЕ”. Состояние oчень хорошее. Карл ФАБЕРЖЕ, Москва, около 1915-1916 гг.

3 000/5 000 €

 

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LOT 201Paire de sphinges en bronze doré reposant sur des socles rectangulaires en placage de malachite, avec un cartouche gravé en russe sur le devant « Saint-Pétersbourg ». Bon état. Russie, XXe siècle. L. 20 cm.

Пара позолоченных бронзовых сфинксов, Россия, 20 век.

800/1 000 €

 

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LOT 205 – WOLFF Albert Moritz (1854-1923). Troïka attaquée par des loups. Bronze à patine brune, signé sur la terrasse A. M. Wolf. fec(it). Marque du fondeur allemand : “Aktien Gesellsch Gladenbeck Berlin”. L. 30,5 x P. 14,5 cm.

ВОЛЬФ Альберт Мориц (1854-1923). Тройка атакованная волками. Бронза с коричневой патиной, подпись

1800/2000 €

 

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LOT 207 – LANCERAY Eugène (1848-1886). Tcherkesse Jigitovka (1873). Bronze à patine brune figurant un cosaque debout sur la selle de son cheval et tirant au fusil, signé en russe sur la terrasse et daté. Bon état. Rare fonte par Adolphe Moran à Saint-Pétersbourg. Modèle original de 1873 édité en très peu d’exemplaires. H. 28 x L. 20 cm.

E. Лансерe (1848-1886). Джигитовка. Гигурка кавказскoго казакa, стоящего на своем коне и стреляющего из ружья. 28 х 19 см. Тонкая работа. Состояние идеальное. На поземе надпись кириллицей. Датировано 1873 г. Литейщик: А. Моранъ, СПБ, по кромке цоколя.

3 000/3 500 €

 

g

 

LOT 214Partie de service solitaire à alcool en ouraline, comprenant une carafe avec son bouchon, un verre à vin à pans coupés et un seau à glace dont le couvercle permet de servir de récipient, à décor taillé d’étoiles, les bases à décor de pointes de diamant. Bon état, égrenures d’usage. Russie ou Bohème, début du XIXe siècle. H. 15 cm (verre) – H. 20 cm (seau) – H. 30 cm (carafe).

Сервиз :графин, стакан, ведро для льда. Ура́ новое стекло́ Россия или Богемия, начало 19 века.

600/800 €

 

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LOT 223Tasse de forme jasmin en porcelaine à décor polychrome d’une vue de l’Altes Museum de Berlin, construit par Schinkel dès 1823, dans une réserve rectangulaire bordée d’un filet or, anse et intérieur dorés. Bon état, légère usure de l’or. Manufacture russe ou allemande, vers 1830. H. 10,5 cm

Чашка из полихромного фарфора Русское или немецкое производство, около 1830 года.

100/150 €

 

g

 

LOT 233 – Élisabeth VIGÉE-LEBRUN (1755-1842), d’après. Portrait de l’impératrice Elisabeth Alexeievna de Russie (1779-1826). Miniature ronde peinte à la gouache sur ivoire. Reprise du portrait peint par Madame Vigée-Lebrun en 1795, conservé au château de Wolfgarten. Dans un cadre rectangulaire en bois noirci. Bon état. D. 5 cm (à vue).

Элизабет Виже-Лебрен (1755-1842), от. Елизавета Алексеевна Миниатюра, гуашь, слоновой кость.

200/300 €

 

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LOT 237 – MARCHANT Edward Dalton (1806-1887). Portrait du tsar Nicolas Ier de Russie (1796-1855). Huile sur toile de forme ovale, non signée. Conservée dans son cadre en bois doré d’origine avec son cartel. Bon état. H. 76,5 x L. 62 cm – H. 95 x L. 82,5 cm (cadre). Provenance – Commande de Joseph Harrison Jr. (1810-1874) à l’artiste, à son retour de Russie en 1852, Philadelphie. Les deux hommes étaient membres de The Pennsylvania Academy of Fine Art. – Collection Anne Harrison Wallace. Littérature Catalogue d’exposition de la collection Harrison : Catalogue of Pictures, Statuary and Bronzes in the Gallery of the Late Joseph Harrison, Jr., Rittenhouse Square, Philadelphia, 1874, n°180 (comme peint d’après une miniature).

Маршан Эдвард Далтон (1806-1887). Николай I Масло, холст Хорошее состояние.

5 000/7 000 € 

 

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LOT 243 – Tirage argentique figurant la cérémonie au manège de la garde avec l’empereur Nicolas II vers 1906 à Tsarskoie Selo. A gauche, un détachement des lanciers de l’impératrice, en haut des cuirassiers de l’empereur et à droite des hussards de l’empereur. Bon état. C.E. de Hahn Co (actif, 1891-1916). H. 22 x L. 16,5 cm.

С.Е. Ган. Фотография церемонии в гвардейском манеже с участием государя Николая II, приблизительно 1906 г., в Царском селе. Слева – отряд уланов Ее Величесства, сверху – кирасиры Его Величества и справа – гусары Его Величества. 22 х 16,5 см. Состояние хорошее.

300/500 € 

 

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En exil Youssoupoff 1954 Plon

LOT 249 – Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). En exil. Plon, Paris, 1954. Avec envoi et signature autographe de l’auteur à Serge KORGANOFF (1883-1963), avocat et homme d’affaire du prince et de la princesse Félix Youssoupoff de 1937 à 1967 : “À mon ami fidèle / Serge Korganoff / l’auteur. Prince Youssoupoff /Paris 1955”. Édition originale, format in-8, 243 p. et 30 ill. hors texte. A.B.E. Provenance – Collection de Serge Korganoff. – Puis par descendance.

Феликс Феликсович Юсупов В изгнании. Плон, Париж, 1954. С автографом автора

400/600 €

 

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LOT 254 – Lot de 10 ouvrages pour enfants en russe et ouvrages d’apprentissage de la langue : – La promenade de Tanya. H.21 x L. 17,5 cm. – Le chat botté. H. 20 x L. 15 cm. – Vania et Masha, H. 20 x L. 15 cm. – Max et Maurice, Wilhelm Busch, Berlin, éditions Olga Diakova. H. 21,5 x L. 14 cm. – La Russie en image, texte en français, Paris, Librairie Labrousse. H. 21,5 x L. 15,5 cm. – Vingt coquins et dix farceurs, Moscou, 1915, éditions M. O. Wolff. H. 15 x L. 20 cm. – Livre pour apprendre le russe, méthode visuelle et pratique, Riga, 1922, éditions Walters. H. 24 x L. 17 cm – Vakhterov, Le russe pour s’entraîner, Prague, 1922, éditions YMCA. H. 24 x L. 17 cm – E. Yakinfieva, Mon premier livre. H. 27 x L.20 cm. – Fedorov-Davidov, La princesse grenouille, 1904, éditions Pashkova. H. 25 x L. 18 cm. En l’état.

Набор из 10 детских книг на русском.

200/300 €

 

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LOT 264 – Album contenant environ 180 cartes postales d’après des tableaux célèbres de l’histoire de l’art russe dont de Yuon, Vrubel, Nesterov, Petrov-Vodkine, Zamiraïlo, Makovsky, etc., et diverses cartes notamment pour la nouvelle année ou pour Pâques illustrées par Elizabeth Bem. La plupart éditée par la communauté Sainte-Eugénie (voir historique lot X). Bon état. Russie, début du XXe siècle.

Альбом, содержащий около 180 открыток.

200/300 €

 

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Lot 266Samovar de forme cylindrique en laiton doré et martelé, garnitures en bois noirci. Bon état général. Fabrication des Frères Baranov à Toula, avec marques des diverses médailles d’or, d’argent et de bronze décernées en 1907 et 1909 aux expositions de l’industrie. Russie, début XXe siècle. H. 55 cm.

Самовар цилиндрической формы, Позолоченная латунь, почерневшее дерево, состояние хорошееПроизводство братьев Барановых, Тула. Россия, начало 20 века.

300/500 €

 

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LOT 270Plat de reliure en bois recouvert de papier mâché laqué polychrome figurant une paysanne russe porteuse de seaux. Craquelures uniformes, bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle, attribué à la manufacture VICHNIAKOV. H. 23 x L. 17.5 cm.

Деревянная доска из лакированного папье-маше Россия, манукактура ВИШНЯКОВА конец 19 в.

300/500 €

 

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LOT 275 – Boîte rectangulaire s’ouvrant à charnière en bois recouverte de papier mâché polychrome à fond noir et rehauts dorés, le couvercle orné de diverses scènes animées d’après les contes populaires russes. Bon état, dans son coffret d’origine. Manufacture de Palekh, Russie, époque soviétique (1986). Signée par Kourarkine. H. 4,3 x L. 21,4 x P. 15,8 cm.

Прямоугольная коробка из папье-маше. Палехская мануфактура, советские времена.

200/300 €

 

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LOT 276 – Médaille en argent de « La prise de Daugavgrīva, 8 août 1710 ». Sur la plupart des médailles de cette série, la date indiquée est fausse : 15 août au lieu du 8 août. Conservée dans sa capsule PCGS. Bon état. Saint-Pétersbourg, XVIIIe siècle. Médailleurs : Ivanov Ivanovich TIMOFEY (1729-1803), et Poud Ivanovich BOBROVCHTCHIKOV (1741-1798), médailleurs de la Monnaie de SaintPétersbourg. Poinçon faucon et initiales « T.I » et « B » en cyrillique. Diakov-33.8 (R1). D. 47 mm.

Медаль “На взятие Дюнамюнде”. 8 августа 1710 г.” Серебро. Диаметр: 47 мм. Дьяков 33.7 (R1). Соколов л.ст.: 089 и.К и об. ст. 089 з.К.б. (медальер л. ст.: Тимофей Иванов – инициалы в обрезе рукава “·Т·И·”. Медальер об.ст.: Пуд Бобровщиков – справа над обрезом инициалы “Б”). На всех разновидностях этой медали ошибочно указана дата 15 августа вместо 8 августа. В слабе РCGS SP – 58. Редкая

3 000/5 000 €

 

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LOT 281Ordre de l’Aigle Blanc. En or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail polychrome, croix avec glaives, avec son ruban. Manque le petit élément au dos de l’aigle sinon bon état. Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : Vera Dietwald (1910-1917) pour la Maison Edouard. Poids brut : 87,6 g. H. 9,5 x L. 6 cm.

Орден Белого Орла. Знак с мечами. Золото. Мастерская Эдуард. B.A. Дитвалд (Вера) (1910-1917 гг). Петербургский кокошник, проба 56. С задней стороны утрачен небольшой элемент. Кроме этого cост. хорошее.

12 000/15 000 €

 

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LOT 293 Insigne de l’école d’infanterie Alexandre. Créé le 21.10.1909, en Bronze. Avec molette. Bon état. Fabrication Edouard. H. 4,5 x L. 3 cm.

Знак об окончании Александрвского военного училища, Утв. 21.10. 1909 г. Бронза. Мастерская Эдуард. Закрутка. Сост. хорошее.

300/400€

 

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LOT 309 – L.G. Izmaïlovski. Gymnastiorka d’officier, Guerre Civile. Avec pattes d’épaule souples de capitaine. Fabrication en gros drap, liserés blancs aux parements et à la poitrine propres au régiment. Quelques trous mais bon état général. Л.Гв.

Измайловский полк. Офицерская гимнастерка, Гражданская война. Погоны мягкие. Капитан. Плотное сукно, белая выпушка полка, на обшлагах и груди. Имеется несколько дырок. Общее состояние хорошее.

800/1 000 €

 

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LOT 317 – Drapeau du pavillon des unités d’aérostation. Créé le 30 avril 1894, une face seulement. Bon état. H. 64 x L. 88 cm.

Флаг Воздухоплавательных Частей. Осн. 30.4.1894 г. В наличии одна сторона. Состояние хорошее. 88 x 64 см

300/500 €

 

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LOT 326Kindjal caucasien. Cosaques du Kouban. Lame avec marquage « KKB » : armée du Kouban visible mais très effacé. Lame à deux pans creux. Garde en bois à trois boutons. Fourreau bois et cuir, garnitures en métal blanc niellé. Etat moyen. L. 48,5 cm (totale).

Кинжал кавказский. Войско Кубанскoe. Клинок с маркировкой «ККВ». Фрагмент «Kубанскoe Войско» читается, но сильно стерт. Клинок двулезвийный. Рукоять, деревяннaя, с тремя пуговками. Ножны, деревo и кожa. Прибор из белого металла, украшеннoго чернью. Общая длина: 48,5 см. Состояние cреднее.

500/600 €

 

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LOT 333Kindjal caucasien. Garde en os à deux boutons en acier dorés. Lame à un pan creux, motifs dorés sur une face. Fourreau bois et cuir, garnitures acier dorées et niellées sur une face. Fin monogramme de Nicolas I rapporté sur la chape. Ce monogramme et la qualité du travail évoquent les cadeaux faits aux chefs des tributs faisant leur soumission (ou plutôt faisant allégeance à l’Empereur). Très bon état. L. 53,5 cm (totale).

Кинжал кавказский, офицерский. Рукоять костяная, с двумя позолоченными пуговками. Клинок однолезвийный, украшенный золотым орнаментом c одной стороны. Ножны деревянные, обтянуты кожей. Прибор, сталь позолоченная, украшенная чернью, с одной стороны. На устье накладной вензель Николая I, тонкой работы. Этот вензель и качество работы показывают, что это изделие вероятнее всего было дарoвано императорoм вождю кавказского племени, когда решение заключалось миром (или этот подарок принимался, как клятва верности). Длина: 53,5 см. Состояние oчень хорошее.

6 500/7 000 € 

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CATALOGUE COMPLET : CLIQUEZ

 

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COMMISSAIRE PRISEUR:

MILLON Trocadéro

5, avenue d’Eylau 75116 PARIS T +33 (0)1 47 27 56 55 F +33 (0) 1 47 27 70 89 russia@millon.com

EXPERTS:

Maxime CHARRON 124 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris expert@maxime-charron.com 06 50 00 65 51

Mariam VARSIMASHVILI  (Responsable du département) ussia@millon.com  Tél 01 40 22 66 33

Gérard GOROKHOFF 1 square Villaret de Joyeuse 75017 Paris g.gorokhoff@orange.fr 06 75 10 64 94

Assistés de Maroussia TARASSOV-VIEILLEFON

 

VENTE

 

DROUOT – Salle VV , 4, rue Rossini – 75009 PARIS

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DU GABON à LA RUSSIE

avec Veronika Bulycheva

et

Jann Halexander

jeudi 2 juillet 2020 à 21 h

Théâtre du Gouvernail, 75019 Paris

Deux artistes fêtent à leur manière le déconfinement
dans le monde de la culture.

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Auteurs, artistes et metteurs en scène  :

Véronika Bulycheva et Jann Halexander

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Deux artistes venus d’ailleurs, l’un franco-gabonais, l’autre russe naturalisée française, se retrouvent sur scène. Les deux sont musiciens auteurs compositeurs et interprètes, chacun a son parcours original : ils présentent et mélangent leurs univers personnels à travers leurs chansons et des dialogues poignants.
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On se retrouve en face de polémiques actuelles autours des clichés et des préjugés liés à leurs pays d’origine : être biculturel est une fragilité et force à la fois.Urgence de Vous s’adresse à celles et ceux qui ont l’esprit curieux et qui souhaitent voguer sur deux rives d’un seul fleuve nommé ‘humanité’ ! ”
Il s’agit de la sixième représentation du spectacle “Du Gabon à la Russie”, joué à ce jour devant 500 spectateurs.
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Véronika BULYCHEVA est née d’un père russe et d’une mère oumourte dans un petit village de l’Oural en Russie. Elle commence des études musicales au lycée de Votkinsk, la ville natale de Piotr Illytch Tchaikovski: elle apprend l’accordéon, le chant lyrique, la direction de chœur et la direction d’orchestre.

Elle entre en 1989 à l’Académie des Arts de Saint-Pétersbourg Ses études achevées, fort de plusieurs années d’expériences de la scène et confiante dans son talent, elle quitte Saint-Pétersbourg en 1992 pour Paris.

Véronika est une chanteuse unique et inoubliable, dont la voix était profonde et volatile pour prendre d’assaut les octaves – 5 octaves – de bas en haut, de contralto à alto. Une autre caractéristique du monde créatif de Bulycheva est sa volonté de travailler avec des significations riches, des textes poétiques complexes et significatifs. Ici, la grande culture de communication du compositeur avec le mot.

Plus de renseignements : CLIQUEZ

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Jann HALEXANDER est né à Libreville au Gabon en 1982, initié très jeune au piano il se tourne vers les afts de la scène en 2003. E 2013 il fête ses 10 ans de carrière au théâtre Auguste  (ex Espace la Comedia) à Paris. Il est auteur compositeur et interprète, a déja à son actif plus d’une demi-douzaine de disque.

Plus de renseignements : CLIQUEZ

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Dirigé par une nouvelle équipe, ce petit théâtre, typique des théâtres de poche parisiens, est un écrin  confortable et équipé dont la vocation première est d’accueillir une programmation éclectique, où la découverte comme la qualité restent des priorités.

Spectacles théâtraux classiques comme contemporains, créations, seuls en scène, spectacles musicaux, sans oublier bien sur, spectacles jeunes publics.

Théâtre du Gouvernail
5 Passage de Thionville, 75019  Paris
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Réservation en ligne : CLIQUEZ 
Tarifs : 15€ (plein tarif), 12€ (prévente, tarif réduit)Réservation : 0678196001
Vente en ligne : billetreduc.com
A Savoir : Nombre de places limité (45 places), réservation privilégiée, port du masque obligatoire.
Métro : Laumière (ligne 5)
Bus : Ligne 60, arrêt: Canal de l’Ourcq ou Jean Jaurès Lorraine..
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Festival international du Film d’Animation

Annecy

du lundi 15 au 30 juin 2020

 

 

Le Festival d’animation d’Annecy est né en 1960, il y a 60 ans, a annoncé les 20 longs métrages retenus en compétition pour son édition 2020 proposée pour la première fois de son histoire en format intéractif en raison de la crise du Covid-19, quelque 7.300 personnes se sont accréditées à ce stade, contre 12.300 en fin de manifestation l’an dernier.

Parmi eux, 3.500 sont inscrits pour le marché du film, qui se déroule parallèmement au festival, contre 4.100 en 2019.

« Ça a été un gros défi, mais qu’on a quasiment rempli», souligne Mickaël Marin, directeur de Citia, l’établissement qui organise le festival. «On a un très beau contenu, et côté marché, ça a aussi été un défi très fort d’arriver à maintenir les dispositifs que connaissent les professionnels».

Le Festival, qui durera deux semaines (du 15 au 30 juin), proposera comme chaque année une sélection officielle, composée de quelque 200 films, dont dix longs métrages en compétition.

Figurent deux œuvres françaises attendues: «Petit vampire» de l’auteur de bandes dessinées et réalisateur Joann Sfar, adaptation de ses BD éponymes, et «Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary» de Rémi Chayé, réalisateur remarqué de «Tout en haut du monde», prix du public à Annecy en 2015.

 

Les prix du Festival d’Annecy

Longs métrages :

  • Cristal du long métrage
  • Mention du jury
  • Prix Contrechamp
  • Mention du jury Contrechamp

Courts métrages :

  • Cristal du court métrage
  • Prix du jury
  • Prix “Jean-Luc Xiberras” de la première œuvre
  • Mention du jury
  • Prix du film “Off-Limits”

Films de télévision et de commande :

  • Cristal pour une production TV
  • Prix du jury pour un spécial TV
  • Prix du jury pour une série TV
  • Cristal pour un film de commande
  • Prix du jury pour un film de commande

Films de fin d’études :

  • Cristal du film de fin d’études
  • Prix du jury
  • Mention du jury

Œuvres VR :

  • Cristal de la meilleure œuvre VR

Voir Palmarès  en fin d’article 

 

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Il y a deux films de Russie.

 

Le Nez, ou la conspiration des non-conformistes

( Нос, или Заговор не таких),

The nose or the conspiracy of Mavericks .

Réalisation :  Andreï Khrjanovsky ( Андрей Хржаровский )

Scénario : Youri Arabov (Юрий АРАБОВ), Andreï  Khrjanovsky ( Андрей Хржаровский )

Images : Andreï  Khrjanovsky( Андрей Хржаровский )

Musique : Dmitri Chostokovitch ( Дмитрий Шостокович )

Produit par : Andreï  Khrjanovsky (Андрей Хржаровский )

Production : École-Studio ” Shar “.

 Synopsis : Le film est basé sur la nouvelle de Gogol “Le Nez” et sur l’opéra du même nom de Dmitri Chostakovitch interdit par le pouvoir soviétique pendant plusieurs décennies. Le film utilise d’autres oeuvres de Chostakovitch, en particulier “Le Petit Paradis anticonformiste” qui, pour des raisons de censure, n’a pas pu être joué du vivant de l’auteur.

 

A côté des personnages des œuvres de Gogol les autres héros du film sont les auteurs eux-mêmes ainsi que le metteur en scène Vsevolod Meyerhold et l’écrivain Mikhaïl Boulgakov.” Pendant la première moitié du XXe siècle, Staline fit régner la terreur en Russie. Le film décrit cela en combinant des paysages, des biographies et des chefs-d’œuvre de peintres, de compositeurs et d’écrivains russes qui faisaient figure, durant cette période de totalitarisme, d’artistes d’avant-garde.

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Ginger’s tale (Огонёк-Огниво) | Speedpaint

88 minutes

Réalisateur: Konstantin Scherkin

 ScénarioTatyana Ilyina, Konstantin Shchekin, Ekaterina Mikhailova

Musique : Arthur Baido

 

 

 

Synopsis : Potter, un type gentil et pauvre, trouve un artefact magique appelé la pierre de feu, qui le rend riche et méchant. La méchante reine décide de le tuer, afin qu’elle puisse prendre la pierre de feu. Seule une fille appelée Ginger peut sauver Potter avec sa dévotion.

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Selection officielle

 

The Nose or the Conspiracy of Mavericks, Réalisateur : Andrey Khrzhanovsky (Russie), “Pendant la première moitié du XXe siècle, Staline fit régner la terreur en Russie. Le film décrit cela en combinant des paysages, des biographies et des chefs-d’?uvre de peintres, de compositeurs et d’écrivains russes qui faisaient figure, durant cette période de totalitarisme, d’artistes d’avant-garde.” Durée : 01 h 29 mn

Kill It and Leave this Town. Réalisateur : Mariusz Willczynski (Pologne), “Le personnage principal ayant perdu ceux qui comptaient le plus pour lui, il tente d’échapper au désespoir en se cachant dans un endroit sûr et rempli de souvenirs. Au fil des ans, une grande ville se forme dans son imagination. Des héros issus de la littérature et des dessins animés de son enfance viennent la peupler sans y avoir été invités. Quand le protagoniste découvre qu’ils sont tous devenus vieux et que la jeunesse éternelle n’existe pas, il décide de retourner à la réalité.” Durée : 01 h 27 mn 35 s

Le Petit Vampire, Réalisateur : Joann Sfar (France), “Petit Vampire vit dans une maison hantée avec une joyeuse bande de monstres, mais il s’ennuie terriblement ! Une nuit, accompagné par Fantomate, son fidèle bouledogue, Petit Vampire s’échappe du manoir, bien décidé à rencontrer d’autres enfants…” Durée : 01 h 25 mn

Jungle Beat: The Movie, Réalisateur : Brent Dawes (Maurice), “D’après la série à succès, “Jungle Beat: The Movie” raconte, à l’attention d’un public familial, une histoire charmante qui prend des proportions épiques. Un extraterrestre du nom de Fneep arrive dans la jungle et confère aux animaux la faculté de parler. Il est supposé s’atteler à conquérir la planète, mais tandis que Munki et Trunk, son ami l’éléphant, l’aident à retourner au vaisseau dans lequel il s’est crashé, Fneep découvre que la plus grande force dans l’univers, c’est l’amitié.” Durée : 01 h 23 mn

Lupin III The First, Réalisateur : Takashi Yamazaki (Japon), “Le cultissime “gentleman cambrioleur” Lupin III revient dans une aventure effrénée, pour marquer son grand retour au pays de son illustre grand-père ! Il s’associe à la jeune Laëtitia pour faire main basse sur le journal de Bresson, un trésor que même Arsène Lupin n’a jamais réussi à dérober.
Entre pièges mortels, escapades aériennes et abracadabrantes évasions, Lupin et sa bande de casse-cou rivalisent d’esprit et d’audace dans ce long d’animation qui ravira autant les fans de cette série légendaire créée il a 50 ans par Monkey Punch, que les nouveaux venus !Durée : 01 h 33 mn

7 Days War, Yuta Murano (Japon), “D’après le roman éponyme pour jeunes adultes, cette histoire d’aventure estivale met en scène l’escapade de Mamoru et ses camarades ainsi que leur amitié, qui est mise à l’épreuve quand des adultes se lancent à leur poursuite.” Durée : 01 h 28 mn

Ginger’s TaleRéalisateur : Konstantin Scherkin (Russie), “Potter, un garçon gentil et pauvre, trouve un objet magique appelé la Pierre de Feu, qui le rend riche et cruel. La méchante Reine décide de tuer Potter pour s’accaparer la Pierre de Feu. Seule une fille dénommée Ginger est en capacité de le sauver, grâce à son dévouement.” Durée : 01 h 28 mn

Bigfoot Family, Ben Stassen, Jérémie Degruson (Belgique, France), “Bigfoot, le père d’Adam, souhaite profiter de sa renommée pour sauver l’environnement. La protection d’une réserve naturelle en Alaska en proie à une compagnie de pétrole semble être la cause idéale ! Lorsque Bigfoot disparaît sans laisser de traces, son fils Adam et ses amis animaux sont prêts à tout pour le retrouver et sauver la réserve naturelle”. Durée : 01 h 36 mn 30 s

Calamity, une enfance  de Martha Jane Cannary, Rémi Chayé (France, Danemark), “1863, un convoi dans l’Ouest américain. Martha Jane doit apprendre à s’occuper des chevaux pour conduire le chariot familial. Sauf qu’elle finit par mettre un pantalon et se couper les cheveux. Le scandale provoqué par son caractère bien trempé va l’obliger à affronter tous les dangers dans un monde gigantesque et sauvage où tout est possible.” Durée : 01 h 22 mn 12 s

Nahuel and the Magic Book, Réalisateur : German Acuña (Chili, Brésil), “Nahuel vit avec son père dans une ville de pêcheurs, pourtant la mer lui inspire une peur profonde. Un jour, il trouve un livre magique qui semble être la solution à son problème. Mais un vilain sorcier, à la recherche de l’ouvrage, capture son père. Pour Nahuel, c’est le début d’une aventure au cours de laquelle il va devoir délivrer son père et surmonter ses craintes.Durée : 01 h 38 mn 57 s

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Sélection Contre champ

 

Accidental Luxuriance of the Translucent Watery Rebus
Luxuriance accidentelle du rebus aqueux translucide, Réalisateur : Dalibor Baric,(Croatie),  “Martin a essayé de combattre le système, et maintenant il est en fuite. Sara est une artiste conceptuelle. Ensemble, ils rejoignent la commune révolutionnaire à la campagne. La police est sur ses traces. L’inspecteur Ambroz sait que les bonnes questions sont plus importantes que les réponses. Parce que peut-être rien de tout cela n’est vrai.Durée :  01 h 20 mn 29 s

Beauty Water, réalisateur : Kyung Hun CHO, (Corée du Sud), “Beauty Water ressemble à n’importe quel cosmétique pour la peau. Mais contrairement aux autres, il permet à ses utilisateurs de sculpter leur visage comme on peut le faire avec de la pâte à modeler et ainsi changer d’apparence. Une fille ordinaire, Yaeji, découvre ce produit par hasard, et son désir infini d’être la plus belle la mène tout droit vers un désastre inimaginable.”  Durée : 01 h 25 mn

Lava, réalisateur :  Ayar Blasco (Argentine), “Les mass media ont subi une attaque massive. Un signal a interrompu les émissions de télé et de radio. Il n’y a plus de connexions internet ou mobiles. Tout le monde s’est retrouvé, face à son poste, devant une image hypnotique à la place de son programme habituel. Une image comme on n’en avait encore jamais vue. La radio n’émet plus désormais qu’un murmure lointain, semblable à un souffle. Et puis rien d’autre.” Durée : 01 h 07 mn

My Favorite War, réalisateur :   Ilze Burkovska Jacobsen (Lettonie, Norvège), “Voici l’histoire personnelle du réalisateur, Ilze, qui a grandi en Lettonie (URSS) au cours de la Guerre froide. Elle retrace le passage à l’âge adulte d’un individu qui décide d’échapper au conditionnement exercé par un régime autoritaire et puissant. Le film, pacifiste, souligne à quel point il est important que la liberté individuelle soit considérée comme un droit fondamental dans une société démocratique.” Durée : 01 h 17 mn 27 s

Old Man – The Movie, réalisateurs : Mikk Mägi, Oskar Lehemaa, (Estonie), “Notre protagoniste, le Vieil Homme, reçoit la visite de ses petits-enfants, qui vont passer l’été dans sa ferme. Sans le faire exprès, les petits crétins laissent s’échapper sa vache, aussi précieuse que maltraitée. Maintenant, le Vieil Homme et sa descendance ont très exactement 24 heures pour retrouver cette satanée femelle, avant que ses mamelles pleines n’explosent et ne provoquent une apocalypse lactée.” Durée :  01 h 27 mn 57 s

On-Gaku: Our Sound On-Gaku : notre rock !, réalisateur : Kenji Iwaisawa (Japon), ” Un jour d’été, une bande de lycéens un peu délinquants, n’ayant jamais touché un instrument de musique de leur vie, décide de monter un groupe. Ainsi commencent-ils à jouer la rhapsodie décalée de la jeunesse.”  Durée : 01 h 11 mn

The Knight and the Princess, Le Chevalier et la Princesse, réalisateurs : Bashir El Deek, Ilbrahim Mousa, (Arabie saoudite, Égypte), “Une histoire vraie mais dont la fin a été revisitée. Un jeune guerrier est résolument déterminé à sauver des femmes et des enfants qui ont été enlevés par des pirates. Cela le conduit à tomber amoureux d’une princesse et à devoir affronter un tyran brutal ainsi que son perfide sorcier.”  Durée : 01 h 36 mn 05 s

The Legend of Hei La Légende de Hei, réalisation : Ping Zhang , (Chine), “Pendant très longtemps, les gens ont cru que les gobelins relevaient de la légende. Mais en réalité, ils existent tout près de nous. Hei est un adorable démon félin qui a mené une vie heureuse et insouciante dans une forêt, à la montagne, jusqu’à ce que la croissance urbaine n’entraîne la destruction de cet endroit. Hei commence alors à parcourir le monde à la recherche d’un nouvel abri.” Durée : 01 h 41 mn 40 s

The Shaman Sorceress, réalisateur : Jae huun Ahn , (Corée du Sud), ” Une fille muette et son père ont laissé chez moi un tableau intitulé “La Sorcière chamane”. Cette représentation vaut mille mots. Une chamane dénommée Mohwa, qui vit avec sa fille muette Nang-yi et son mari, a pratiqué le chamanisme durant toute son existence. Un jour, son fils Wook-yi revient à la maison après plusieurs années d’absence, et après s’être converti au christianisme. Cela provoque un conflit et mène sa famille à la tragédie.Durée : 01 h 25 mn

True North, réalisateur : Eiji Han Shimizu, (Japon , Indonésie), “Après que son père ait disparu et que le reste de sa famille ait été envoyé dans un camp pour prisonniers politiques, tristement célèbre, en Corée du Nord, un jeune garçon va devoir apprendre à survivre dans des conditions difficiles, trouver un sens à sa périlleuse existence, et peut-être même s’échapper.”  Durée : 01 h 33 mn 25 s

 

PROGRAMMATION : CLIQUEZ

 

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 Palmarès des prix officiels 2020

LONGS MÉTRAGES:

  • Crystal : “Calamity, une enfance  de Martha Jane Cannary”, réalisateur : Rémi Chayé (France, Danemark),
  • Prix du Jury : “Le Nez, ou la conspiration des non-conformistes” (Нос, или Заговор не таких),réalisateur :  Andreï Khrjanovsky  (Russie)
  • Mention du Jury:  “Kill It and Leave this Town”. Réalisateur : Mariusz Willczynski (Pologne)
  • Prix Contre Champ : “My Favorite War“, réalisateur :   Ilze Burkovska Jacobsen (Lettonie, Norvège)
  • Mention du Prix Contre Champ : “The Shaman Sorceress, réalisateur” : Jae huun Ahn , (Corée du Sud)

 

COURTS MÉTRAGES

  • Crystal : “Physique de la tristesse”, réalisateur : Theodore Ushev, (Canada)
  • Prix du Jury (œxequo) : ” Freeze Frame”,réalisateur : Sœtkin Verstegen, (Belgique)
  • Prix du Jury (œxequo) : ” Genius Loci”, réalisateur : Adrien Merigeau, (France)
  • Prix “Jean – Louis Xiberras” de la première œuvre : “The Town”, réalisteur : Yifan Bao, (Chine)
  • Prix du film “Off – Line”: “Sérial parallels”, réallisateur :Max Hattler, (Allemagne, Hong Kong)

PALMARES COMPLET : CLIQUEZ

 

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Une version en ligne du 15 au 30 juin !

Le Festival international du film d’animation d’Annecy vous propose un accès inédit à ses contenus pour l’édition 2020.
Que vous soyez passionnés d’animation, amateurs, professionnels ou grand public, du 15 au 30 juin bénéficiez de l’offre Festival de l’Annecy 2020 Online, pour profiter du meilleur de l’animation.
Tous les contenus sont rassemblés sur une plateforme dédiée qui vous permettra de les regarder depuis chez vous et à n’importe quelle heure ! Ils seront effectivement disponibles durant toute la durée de l’Annecy 2020 Online (à l’exception de live programmés et disponibles ensuite en replay) !

S’ACCRÉDITER : CLIQUEZ

 

VENTE  D’ ART  RUSSE

Vendredi 12 juin 2020 à 14h

du n°309 au n°554

 

 

Expositions publiques selon les conditions sanitaires en vigueur à la

Galerie Deux 6,  66 avenue de la Bourdonnais 75007 Paris

Mercredi 10 juin – 10h00 à 19h00 Jeudi 11 juin

et vendredi 12 juin – 10h00 à 12h00

 

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SOUVENIRS HISTORIQUES, ÉMAUX POLYCHROMMES, BIJOUX OBJETS DE VITRINE, MILITARIA, ARGENTERIE, MOBILIER, PORCELAINE, TABLEAUX, LIVRES – DOCUMENTS PHOTOGRAPHIES, COLLECTION ADOLPHE DUPUIS, ICÔNES, ART POPULAIRE.

 

EXTRAITS  du CATALOGUE.

 

Lot 309 : École russe du XIXe siècle.  Portrait de l’ambassadeur Pierre Ivanovitch Potemkine (1617-1700).Huile sur toile. Quelques restaurations et manques sur les bords, mais bon état général. H. : 61 cm — L. : 50 cm.

2 000/3 000 €

Historique : Pierre Ivanovitch Potemkine fut l’envoyé spécial du tsar Alexis Mikhaïlovitch à la cour d’Espagne puis à la cour de France en 1668. Dans son ouvrage publié en 1855, intituler « Récit du voyage de Pierre Potemkine » le prince Emmanuel Galitzine, raconte l’épopée de cette intéressante aventure. Référence : ce tableau est à rapprocher d’une version en pied représentant l’ambassadeur de Russie, réalisée en 1681, par Juan Carreño de Miranda (1614-1685), se trouvant au Musée du Prado à Madrid.

 

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Lot 12 : ALEXANDRE Ier, empereur de Russie (1777-1825).Tabatière de forme ronde en loupe de buis et écaille, ornée sous verre bombé d’un profil repoussé en laiton doré représentant le souverain couronné en César, signé Brenet.

Bon état. Diam. : H. : 8, 5 cm — E. : 2, 5 cm.

300/500 €

 

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Lot 313 : LEFRANCY L. L. ÉCOLE FRANÇAISE DU XIXe SIÈCLE. Portrait du tsarévitch Alexandre Nicolaïévitch de Russie[futur Alexandre II (1818-1881)] en costume turc.Dessin à la mine de plomb avec rehauts de gouache sur papier, signé en bas à droite et daté 1859. Légères déchirures sur les bords, mais bon état général.

H. : 54, 5 cm — L. : 44 cm.

400/600 €

Historique : Une œuvre similaire se trouve dans les collections du palais de Tsarskoïé-Sélo, réalisée par O. Brevern en 1862, d’après une miniature ayant disparu

 

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Lot 317 : Maria Féodorovna, impératrice de Russie (1847-1928). Enveloppe manuscrite de sa main, datée du 20/10/1913, adressée à sa sœur la reine Alexandra de Grande-Bretagne, avec cachet en cire noire au revers de sa résidence près de Copenhague, Hvidore, et ornée du monogramme de la tsarine M. F. sous couronne impériale, conservée dans un bel encadrement moderne à baguette noire et argent.

Cadre : H. : 19 cm — L. : 23 cm.

200/300 €

 

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Lot 319 : Alexis Alexandrovitch,
grand-duc de Russie (1831-1891).
Portrait photographique signé Charles Bergamasco (1830-
1896) à Saint-Pétersbourg, représentant le grand-duc en
uniforme d’officier de la Marine impériale russe, avec au bas
du document sa signature autographe : « Alexis », conservé
dans un bel encadrement moderne à baguette noire et or.
Tirage albuminé monté sur carton, format cabinet. Bon état.
Cadre : H. : 30 cm — L. : 24, 5 cm.

500/800 €

 

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Lot 321 : Michel Mikhaïlovitch,
grand-duc de Russie (1861-1929).
Grand tirage photographique représentant le grand-duc
posant sur le seuil de sa propriété en Angleterre entouré d’une
assemblée d’amis, représentant Lord et Lady Twendmouth,
Lord et Lady Huntingdon, comte Mansdorff, Lady Lillian
Wings, Marquis et Marquise Greville, Prince et Princesse
Demidoff, Sir E. Colbrock, capitaine H. Ron. Greville, la
Comtesse Torby, Sir John Willoughby, Melle Bortwich, Lady
Colebrook. Tirage N&B, monté sur carton.
Accidents, en l’état. H. : 37 cm — L. : 48 cm.

180/250 €

 

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Lot 327 : Maison Impériale de Russie.
Album contenant environ 95 clichés, de formats divers,
représentant les membres de la famille impériale, dont
l’impératrice Maria Féodorovna à cheval, le grand-duc Serge
Alexandrovitch en calèche avec sa femme la grande-duchesse
Élisabeth, le grand-duc Wladimir Alexandrovitch assistant à
des manoeuvres militaires, la grande-duchesse Maria Pavlovna
à cheval, la grande-duchesse Maria Pavlovna en calèche
avec sa fille Hélène, le grand-duc Paul Alexandrovitch,
l’impératrice Maria Féodorovna en calèche, le grand-duc
Nicolas Nicolaïévitch à cheval, le grand-duc Kyril en tenue de
marin, la grande-duchesse Hélène enfant portant un chapeau,
le grand-duc Wladimir Alexandrovitch à cheval, le grandduc
Michel Alexandrovitch enfant en compagnie du grandduc
Boris et de la grande-duchesse Hélène passant à cheval
avec ses troupes, la grande-duchesse Anastasia Nicolaïévna, la
grande-duchesse Maria Pavlovna et ses trois fils en calèche,
le grand-duc Boris enfant, la grande-duchesse Hélène à
bicyclette, etc. Usures du temps à l’album, photographies en
bon état, découpage sur la première page.
Tirages albuminés collés sur carton, vers 1888/1892.
Album : H. : 34 cm — L. : 48, 5 cm.

3 000/5 000 €

 

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Lot 330. Nicolas II, empereur de Russie (1868-1918).
Clé de chambellan en bronze doré finement ciselé, ornée de
l’aigle bicéphale de l’empire russe et appliquée au centre du
chiffre de l’empereur Nicolas II et d’une guirlande de feuilles
de chêne. Conservée avec son ruban d’origine en taffetas de
soie moirée bleu ciel aux couleurs de l’Ordre de Saint-André.
Usures à la dorure, en l’état.
Travail russe – Période : Nicolas II (1894-1917).
H. : 14, 5 cm – L. : 6 cm.

2 000/3 000 €

 

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Lot 339 : Olga Nicolaïevna ,
grande-duchesse de Russie (1896-1918).
Carte postale autographe signée « Olga — 1911 », adressée à
Miss Cécil Nona Kerr (1875-1960), dame d’honneur de la
princesse Victoria de Battenberg, marquise de Milford Haven,
soeur de l’impératrice Alexandra Féodorovna de Russie. Texte
en anglais, conservée dans un encadrement moderne en bois
doré. Bon état.
À vue : H. : 9 cm — L. : 14 cm.
Cadre : H. : 32 cm — L. : 22 cm.
Traduction : « A happy Easter to you darling Nona, many kisses (…) affectionate »

500/800 €

 

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Lot 347 :  École russe en émigration du XXe siècle. Portrait du grand-duc Kyril Wladimirovitch de Russie (1876-1938).Silhouette découpée et collée sur papier, avec signature autographe du grand-duc en bas droite « Kyril, 7 janvier 1934», conservée dans un encadrement moderne en bois doré. Bon état. À vue : H. : 45 cm — L. : 35, 5 cm.Cadre : H. : 58, 5 cm — L. : 49 cm.

1 000/1 500 €

 

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Lot 346 :  Grandhomme-Nozal  Julie (1880-1966).Portrait de la princesse Louis-Ferdinand de Prusse, née grande-duchesse Kyra Kyrilovna de Russie (1909-1967).Dessin au fusain et gouache sur papier, signé en bas à gauche par l’artiste, daté 1936 et situé à Saint-Briac, conservé dans un encadrement moderne en bois doré.

Bon état. À vue : H. : 101 cm — L. : 68, 5 cm.Cadre : H. : 106 cm — L. : 74 cm.

1 000/1 500 €

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Bel ensemble d’œuvres réalisées par 

ALEX-CESLAS  RZEWUSKI  (1893-1983)

Lot 352 :  RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983).Portrait de la princesse Léon Radziwill, née Dolorès (Dolly) Radziwill (1886-1966). Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925.

Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique : La princesse Dolorès fut d’abord mariée au prince Stanislas Radziwill (1880-1920) son cousin mort durant la guerre russo-polonaise, elle épousa ensuite un autre de ses cousins le prince Léon (1880-1927), « Loche », Radziwill, ami de Marcel Proust, fut l’un des modèles pour le personnage de Robert de Saint-Loup dans « À la Recherche du temps perdu ». À la mort de ce dernier, elle épousa le peintre et décorateur danois Mogens Twede (1897-1977).

 

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Lot 356 : RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983). Portrait de Madame Mabelle Gilman Corey (1874-1960). Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur papier vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925.

Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique: Mabelle Giman était une actrice américaine. En 1905 elle est l’une des plus grandes stars de la comédie musicale à Broadway. Deux ans plus tard, elle épouse William Ellis Corey (1866-1934). En 1923, le couple divorce et Mabelle devient successivement Madame Robert Scott, puis Madame Hernando Rocha. Elle sera surnommée par la presse américaine la « reine des diamants », la « plus belle blonde de Broadway » ou bien encore la « fiancée à 25 000 dollars par jour », cette Américaine qui n’eut que des maris millionnaires partageait son temps entre la Côte d’Azur et les États-Unis. À la fin de sa vie, elle se dépouilla de sa fortune et entra dans un couvent où elle finit ses jours, à New York.

 

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Lot 357 : RZEWUSKI Alex-Ceslas (1893-1983). Portrait de S. A. I. la grande-duchesse Maria Pavlovna de Russie (1890-1958).Pointe-sèche rehaussée de couleur et de craie blanche sur vieux japon, signée en bas à gauche à la mine de plomb par l’artiste. Planche extraite de l’album n° 3 sur un tirage numéroté à 10 exemplaires, publié à Paris en 1925. Bon état.H. : 28 cm — L. : 36 cm.

600/800 €

Historique : fille aînée du grand-duc Paul Alexandrovitch de Russie, oncle du tsar Nicolas II, elle épousa en 1908, le prince Guillaume de Suède (1884-1965). Mariage malheureux, le couple divorce en 1914. Installée en exil après la Révolution russe à Paris, où elle rencontre l’artiste, elle se trouve très proche du prince et de la princesse Youssoupoff, par l’intermédiaire de son frère le grand-duc Dimitri Pavlovitch, avec qui le prince participa à l’assassinat de Raspoutine.

 

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Archives manuscrits et correspondance du

Prince SERGE  GUEORGUÏÉVITCH  ROMANOVSKY

(1890-1974)

et divers.

Le prince Serge Romanovsky, fut un homme doué de multiples talents. À travers ses écrits et sa correspondance, nous découvrons, d’abord un officier de l’armée impériale russe, un héros de guerre, mais surtout un homme fidèle à ses engagements moraux envers le tsar Nicolas II et les siens. Puis lorsqu’il se trouve en exil, démuni de tout, il organise avec une grande volonté l’aide aux réfugiées russes en France et en Italie. Les archives que nous mettons en vente révèlent également que le prince est aussi l’auteur de nombreux articles scientifiques et historiques, mais aussi un homme d’esprit et un excellent politicien. Ses textes et ses pièces de théâtre montrent ses qualités d’écriture.

 

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Lot 353 et lot 364

 

Lot 363BIRUKOFF, Eugène Alexandrovitch (1870-1934).Conseiller d’État.Lettre dactylographiée, signée « E. Birukoff», vers 1930, 6 pages, in-folio, texte en russe.

Bon état.

150/200 €

Courrier concernant le capital financier appartenant au prince Maximilien duc de Leuchtenberg se trouvant à Londres.

 

Lot 364DONDOUKOFF-IZIEDINOFF, Uriy prince (1891-1967), lieutenant-général au Régiment des Hussards de la Garde. Lettre autographe signée « Uriy Dondoukoff-Iziedinoff », datée du 22 janvier 1930, adressée au prince Serge Gueorguévitch Romanovsky, 8e Duc de Leuchtenberg (1890-1974), 1 page, in-folio, texte en russe.

Bon état.

200/300 €

Traduction : « Votre Altesse, je réponds tout de suite après avoir reçu votre lettre. L’adresse de Nicolas Orloff est “« Buisson Luzas », Salbris Loire et Cher. Je sais qu’il est parti en Italie, il va bien et les yeux de maman voient mieux. Je me souviens toujours avec une grande reconnaissance de toute votre bonté et de l’attention pendant sa maladie. Fidèle à vous, votre humble serviteur”.

 

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Lot 385 : OZNOBICHINE Dimitri Ivanovitch (1869-1956), officier dans l’Armée impériale de Russie.Alliance Franco-Russe. Ensemble de documents sur bristol imprimé établis au nom du capitaine d’État-major Oznobichine, comprenant l’invitation officielle au nom du Président de la République française Félix Faure pour le déjeuner du 16 septembre 1898 à l’occasion des manœuvres de la Loire, le programme de la revue, le menu (7 exemplaires), le bristol de placement de table, ainsi que l’invitation au déjeuner du 11 septembre. Formats divers.

Bon état.

200/300 €

 

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Lot 400 : ROMANOVSKY, prince Serge Gueorguévitch,8e duc de Leuchtenberg (1890-1974). Pièce de théâtre en 3 actes et 5 scènes écrite par le prince, selon l’adaptation historique de la vie du tsar Ivan IV, dit Ivan le Terrible intitulée : « Les éclaires terribles », texte autographe manuscrit en russe, rédigé sur un cahier de 118 pages, couverture en percaline noire.

En l’état.

300/500 €

 

La pièce se déroule à Moscou en juin 1547. Elle met en scène Ioanne Vassiliévitch qui recevra plus tard le nom d’Ivan le Terrible autour duquel évoluent différents personnages historiques, les boyards Kleshnine, Adashev, Zachariyne, le prince Tiemkine, le métropolite, Anastasia l’épouse du Tsar, Silvestre (le prêtre et mentor spirituel d’Ivan le Terrible), ainsi que le bouffon du Tsar. La pièce débute par la description de la solitude et des difficultés avec lesquelles grandit le Tsar. Il perd ses deux parents lorsqu’il est jeune et ne connait ni l’amour ni l’affection familiale. Il est éduqué par les boyards dans une cruauté qu’il ne pardonnera pas. Il n’oubliera jamais son enfance malheureuse. À treize ans, Ivan Vassilievitch décide d’assoir fermement son pouvoir. Il élimine la classe des puissants, en faisant exécuter le prince Andreï Chouïski. Après ce retour dans le passé, l’auteur nous ramène en 1547 où le Tsar affronte de douloureuses réflexions, perdu par la dualité de son être. Il est un homme brillant et de bonne nature, mais aussi brutal et sanguinaire. Le duc de Leuchtenberg décrit ensuite une succession d’évènements. Au mois de janvier, Ioanne Vassiliévitch accède au trône sous le nom d’Ivan IV. Son mariage six mois plus tard est suivi d’un terrible incendie qui détruit un tiers de la ville de Moscou. Puis une révolte éclate dans la capitale contre la famille maternelle du Tsar, les Ylinski. L’incendie et les émeutes sont perçus par le jeune souverain comme une punition divine. Il considère ne pas avoir répondu aux attentes du peuple et ne parvient pas à surmonter cette grave crise. Cette pièce de théâtre est écrite avec beaucoup de passion dans un style littéraire soigné.

 

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Lot 406 : BOÎTE À PILULES EN ARGENT.Par RUCKERT et FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.De forme ovale, légèrement aplatie, couvercle à charnières s’ouvrant par une prise en argent uni ornée d’une plaque émaillée polychrome représentant une jeune femme en tenue traditionnelle russe dans un entourage de motifs stylisés d’inspiration Art nouveau en émaux polychromes cloisonnés, intérieur vermeil. Légers accidents, mais bon état général. Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.Poinçon d’orfèvre : K. Fabergé avec marque du privilège impérial et numéro d’inventaire : 32 399. Poinçon du maître orfèvre : Théodore Rückert (1840-1917).

H. : 1, 5 cm – Diam. : 5 cm.Poids brut : 50 grs.

3 000/5 000 €

 

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Lot 408 : FLACON À PARFUM. Par SCHEIDS, Vienne, 1872-1921.En cristal de forme cylindrique en cristal, à décor d’une monture à motifs floraux polychromes. Bon état. Poinçon titre : 800, Vienne, 1872-1921.Poinçon d’orfèvre : George Adam Scheid (1837-1921).

H. : 6 cm – Diam. : 5 cm. Poids brut : 214 grs.

800/1 200 €

 

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Lot 409 : KOVCH EN VERMEIL.À décor sur la partie haute d’une large frise d’arabesques et de motifs floraux polychromes sur fond amati or, serti au centre d’une pièce ancienne à l’effigie de l’empereur Pierre II (1715-1730), datée 1728, la prise est décorée de deux têtes de paons sur fond de plume sertie de cabochons de saphir et de rubis.

 

Accidents, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896.Poinçon d’orfèvre : illisible.

H. : 3 cm — L. : 12 cm – P. : 7 cm. Poids brut : 82 grs.

2 400/3 000 €

 

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Lot 415 : Étui pour boîte d’allumettes en argent.
Par MAKSELIUS, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
De forme rectangulaire, à décor de deux coqs ailés en émaux
polychromes champlevés encadrant un cartouche.
Petits accidents.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : Otto Makselius, actif de 1891 à 1898.
L. : 6 cm – P. : 4 cm – H. : 2 cm
Poids brut : 43 grs

400/600 €

 

Lot 413 : Cuillère de service à thé en vermeil.
Par KUZMICHOFF, Moscou, avant 1896.
De forme courbée, à décor d’un motif floral en émaux
polychromes cloisonnés sur fond émaillé bleu lavande, alterné
d’un décor plique à jour et gravé sur la partie avant des initiales
H. B. E. Bon état.
Poinçon titre : 88, Moscou, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : André Kuzmichoff, actif de 1856 à 1897,
et n° d’inventaire : 3348.
L. : 8, 5 cm – P. : 10 cm. Poids brut : 54 grs.

500/700 €

 

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Lot 419 :  Marque page en argent .
À décor double face d’un aigle bicéphale en émaux
polychromes cloisonnés sur fond émaillé bleu et motif plique
à jour. Sans poinçon apparent.
L. : 11 cm – L. : 4 cm.
Poids brut : 23 grs.

200/300 €

 

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Lot 425 : Chaîne en or ornée de 15 petits œufs miniatures pendentifs. 
Dont un œuf en or serti d’un cabochon de saphir avec bélière
en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en agate, avec bélière
en or (56, illisible) ; un œuf en œil-de-tigre, avec bélière en or
(sans poinçons apparents) ; un œuf en or à décor d’arabesques
et de motifs en émaux polychromes cloisonnés, avec bélière
en or (56, Moscou, 1908-1917, Carl Fabergé) ; un œuf en
chrysoprase, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg, avant
1896, Andreas Makkonen) ; un œuf en cornaline, avec bélière
en or (56, Moscou, avant 1896, Alexis Stepanoff) ; un œuf en
jaspe vert, avec bélière en or (sans poinçons apparents) ; un
œuf en purpurine, avec bélière en or (illisible) ; un œuf en or
à décor d’une torsade sertie de roses de diamant, avec bélière
en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en aventurine, avec
bélière en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en or à décor
coquille, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg, avant
1896, illisible) ; un œuf en agate grise, avec bélière en or (56,
Saint-Pétersbourg, 1899-1908) ; un œuf en oeil-de-tigre, avec
bélière en or (sans poinçons apparents) ; un œuf en or ciselé
d’une turquoise, avec bélière en or (56, Saint-Pétersbourg,
1899-1908, illisible). Usures du temps, petits accidents, mais
bon état général.
Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Poinçons d’orfèvres : I. D., non identifié.
Poids total brut : 41 grs.

2 000/3 000 €

 

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Lot 439 :  Ensemble de six œufs miniatures pendentifs.
Dont l’un en argent est orné d’une croix de Malte en émail
blanc sur fond émaillé rouge translucide. Manque la bélière
d’attache, accidents importants, en l’état ; un en argent
émaillé de bleu turquoise translucide sur fond guilloché de
« grain d’orge ». Manque la bélière, accidents importants, en
l’état ; un en argent entièrement émaillé de bleu translucide
sur fond guilloché de « grain d’orge ». Manque la bélière,
accidents importants, en l’état ; un en cristal taillé à facettes
[probablement une topaze], orné au centre d’une fleur sertie
d’un saphir. Attache en vermeil, avec bélière non d’origine,
bon état ; un en forme de petit lapin tenant sur son dos un
oeuf en calcédoine. Manque l’attache et la base, en l’état ; un
formant un petit poussin sculpté dans un bloc de quartz rose.
Manques, en l’état. Travail russe du début du XXe siècle.
Poids brut total : 18, 6 grs.

1 200/1 500 €

 

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Lot 435 : Montre de poche savonnette en or.

Présent offert par le tsar Nicolas II.
Par BUHRÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
De forme ronde, à doubles boîtiers guillochés, ornée sur la
face avant de l’aigle impérial des Romanoff niellé avec ruban
émaillé bleu. Écran émaillé blanc, chiffres romains pour les
heures, chiffres arabes pour les minutes, seconde à 6 heures,
aiguilles en or. En état de fonctionnement.
Bon état, manque son verre.
Poinçon d’orfèvre : Paul Pavlovitch Buhré [1842-1892].
N° d’inventaire : 19 286.
E. : 1, 5 cm — Diam. : 5 cm.
Poids brut : 97 grs.

4 000/4 500 €

 

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Lot 442 : BARRETTE POUR SIX DÉCORATIONS.
Contenant la médaille commémorative de la mobilisation
général de la Première Guerre mondiale en bronze doré, avec
ruban aux couleurs de l’ordre de l’Aigle blanc, la médaille
de l’Ordre du prince Danilo de Monténégro et rubans aux
couleurs des ordres de Sainte-Anne, de Saint-Stanislas, de
Saint-Wladimir et des Romanoff. Manques, en l’état.
H. : 11, 5 cm — L. : 21, 5 cm.

600/800€

 

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Lot 446 : ORDRE DE SAINT-STANISLAS.
Modèle de 1re classe. Composé de son insigne, de sa
plaque et de son ruban écharpe en taffetas de soie
moirée rouge et blanc. L’ensemble est conservé dans
son écrin d’origine, intérieur capitonnée.
Or, vermeil, émail. Bon état général.
Poinçon tire : 84, 56, Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
Poinçons d’orfèvre : Alexandre Keibel fournisseur
officiel de la cour impériale de 1882 à 1910, avec
marque du privilège impérial.
Insigne : H. : 6, 5 cm — L. : 6, 5 cm
Poids total brut : 83 grs.

4 000/6 000 €

 

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Lot 455 : Ensemble de six salerons de table en argent.
Par FENT, Moscou, 1888.
De forme circulaire légèrement évasée vers le bas, à décor
gravé d’un cartouche entouré de motifs floraux, intérieur
vermeil, avec leur pelle à sel. L’ensemble est conservé dans son
écrin d’origine en bois, intérieur à la forme en velours et soie
de couleur bleue, avec marque en lettres d’or du revendeur.
Bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1888.
Poinçon d’orfèvre : Karl Fent, actif de 1883 à 1908).
H. : 2, 5 cm – Diam. : 4, 5 cm.
Poids total : 147 grs.

600/800 €

 

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Lot 459 :  Étui à cigarettes en argent.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
De forme rectangulaire, couvercle à charnières, à décor sur
chaque face d’un motif ciselé de cannelures triangulaires,
prise d’ouverture en or sertie d’un saphir cabochon, intérieur
vermeil. Accidents à la charnière.
Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.
Poinçon du maître orfèvre : Mikaël Evlampievitch Perchin
(1860-1903).
Poinçon d’orfèvre : Fabergé.
L. : 8 cm — L. : 6, 5 cm – E. : 1, 5 cm.
Poids : 123 grs.

400/600 €

 

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Lot 464 :  POLENOVA Élena Dimitriévna (1850-1898).
Petit cabinet mural ou Polotchka, de forme horizontale, en pin
teinté, à décor sculpté de motifs géométriques et de rosaces
polychromes, réalisé d’après un dessin signé par l’artiste, dont
un modèle similaire est visible au Musée d’Abramtsevo. La
partie basse s’ouvre par une porte coulissante latérale et la partie
haute est ornée d’une colonne sculptée à motifs polychromes
et d’un compartiment s’ouvrant par une petite porte à décor
central d’un motif floral polychrome sur fond bleu surmonté
de boutons de fleurs or. Avec attaches de suspension au dos.
Légères usures du temps, mais bon état général.
H. : 45 cm – L. : 37 cm – P. : 15 cm.

2 000/3 000 €

 

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Lot 468 : Presse-papier.
À décor d’un traîneau portant un baquet en bronze doré
reposant sur un socle rectangulaire en plaquage de lapis-lazuli.
Légères usures du temps et petits manques.
Travail russe du milieu du XIXe siècle, vers 1780/1800.
H. : 9, 5 cm – L. : 14 cm – L. : 9, 5 cm.

1 500/1 800 €

 

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Lot 470 : Service de table pour le couronnement

de l’Empereur Nicolas II de Russie. 
Assiette en porcelaine blanche bordée d’un double filet or et
ornée sur le haut du marli du blason polychrome aux armes de
la Maison impériale des Romanov. Usures du temps, cheveux.
Travail russe de la fin du XIXe siècle. Manufacture impériale,
avec marques au revers aux chiffres de Nicolas II datées 1896.
Diam. : 23, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 476 : D’après Ivan Iakovïevitch Bilibine ’(1876-1942).
Portrait du tsar Boris Godounov.
Plaque en porcelaine signée en bas à gauche des initiales de
l’artiste. Bon état. Travail russe en émigration du XXe siècle.
H. : 17, 5 cm — L. : 12, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 480 : Attribué à Jean-Balthazar de la Traverse – Circa  1790.
Pavillon Rinaldi vu du côté de la Neva.
Aquarelle sur papier, contrecollée et conservée dans un
encadrement à baguettes dorées. Porte sous la marie-louise
une inscription manuscrite en français d’identification du
lieu. Rousseurs, mais bon état général.
À vue : H. : 23 cm – L. : 34 cm.
Cadre : H. : 36 cm – L. : 46, 5 cm.

2 000/3 000 €

Historique : en 1743, le baron Sergueï Grigorievitch Stroganoff acquit
une maison, ses dépendances et un jardin face à l’île Kammeny à Saint-
Pétersbourg (située entre la grande et la petite Neva) et la rivière Krestovka.
En 1754, il commande à l’architecte italien Antonio Rinaldi (1710-1794) la
construction d’un pavillon de plaisance sur le bord de la Neva, qui fut baptisé
du nom de son constructeur.

 

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Lot 484 : VASNETSOFF Victor Mikhaïlovitch (1848-1926).
Jeune fille en tenue traditionnelle russe.
Aquarelle signée en bas à gauche, conservée dans un
encadrement ancien en bois naturel.
Traces d’humidité, mais bon état général.
À vue : H. : 24 cm – L. : 15, 5 cm.
Cadre : H. : 38 cm – L. : 29, 5 cm.

500/700 €

 

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Lot 489 : ROBERT Paul (1867-1934). Tous Saint-Pétersbourg
en caricature, Série 1, édité par T. R. Golike et A. Vilborg,
Saint-Pétersbourg, 1903, exemplaire n°16 sur un tirage à
200 exemplaires, imprimé sur vélin, in-folio, illustré de 48
caricatures en N&B, représentant les principaux personnages
du monde du théâtre et de la dance à Saint-Pétersbourg, dont
Chaliapine, la Balletta, Anna Pawlowa, Rimski-Korsakoff,
Karazine, etc. Légères usures du temps au dos, mais bon état
général.

500/600 €

 

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Lot 491 : Armée Impériele Russe .
Ensemble de 4 grands tirages photographiques, vers
1890, représentant les officiers de u Régiment d’Artillerie
Dunabourg, du 98ème Régiment d’Infanterie Dunabourg, du
5ème Régiment des Cosaques et du 99ème Régiment d’infanterie
Dunabourg. Bon état. Tirages albuminés montés sur carton.
H. : 18 cm – L. : 23, 5 cm.

200/300 €

 

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Lot 493 : VLASTO Ludmilla, née de Nittey (1899-1989).
Ensemble de 14 portraits photographiques en N&B la
représentant à divers moments de son existence lors de sa
vie en Russie. On y joint un lot de correspondances datant
de 1938 à 1939, comprenant 2 L.A.S. du prince Vladimir
Léonidovitch Viazemki (1889-1960), 8 L.A.S. de son mari
Constantin Vlasto et divers, 7 C.P.A.S. diverses et 12 C.P.A.S.
adressées aux sénateurs et à Madame de Timroth, datées de
1920 à 1940.

300/500 €

Historique : jeune fille, Ludmilla fut une célèbre danseuse russe qui épousa
Constantin (Kostia) Vlasto (1883-1967), issue d’une famille de banquier grec
installée en Roumanie. Durant la guerre des Balkans 1912-1913, ayant son
brevet de pilote, il s’engage à 29 ans dans l’armée grecque, pour libérer la terre de
ses ancêtres. Puis lors de la Première Guerre mondiale, il devient correspondant
pour le journal français Le Temps sous pseudonyme d’Étienne Labranche.

 

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Lot 494 : AKHMATOVA Anna (1889-1966).
Portrait photographique en N&B représentant vers la fin de
sa vie la plus grande poétesse russe du XXe siècle posant assise
dans un fauteuil près de sa machine à écrire.
Tirage sur papier. Bon état.
H. : 20 cm — L. : 28 cm.

150/200 €

 

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Lot 497 :  ÉCOLE RUSSE DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Ensemble de quatre portraits représentant la femme de l’Amiral Koltchak,
née Sophia Féodorovna Omirova (1876-1956), et ses enfants.
Dessins à la mine de plomb rehaussés à la gouache signés
« Dolly » datés 1907 et 1920. Bon état.
H. : 28 cm — L. : 21 cm.

200/300 €

 

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COLLECTION DE MONSIEUR ADOLPHE DUPUIS (1824-1891).

Célèbre acteur français joua de 1860 à 1877 au Théâtre Michel (ou Théâtre français) à Saint-
Pétersbourg. Son talent fut très vite reconnu et apprécié par les membres de la Cour de Russie. L’Impératrice Maria Alexandrovna l’attacha personnellement à ses fils en qualité de professeur de diction française, puis il devient lecteur des enfants du tsar Alexandre II et l’organisateur des fêtes littéraires données à la Cour impériale.

 

Lot 512 : SANSON Justin-Chrysostome (1833-1910).
Buste d’Adolphe Dupuis (1824-1891).
Terre cuite signée au dos par l’artiste « J. Sanson », datée 1876.
On y joint un socle carré en bois noirci.
Petits accidents, mais bon état général.
H. : 53 cm — L. : 48 cm. 300/500 €

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Lot 515 : Programme officiel.
D’une charade en trois tableaux intitulée « Amischka », jouée
le 5 avril 1871, au théâtre Michel à Saint-Pétersbourg, en
l’honneur de l’empereur Alexandre II, dont les personnages
principaux furent joués par des membres importants de la
cour et de la famille impériale : Comtesse Keller, prince Jean
Galitzine, les grands-ducs Wladimir et Alexis Alexandrovitch,
le baron Freedericksz, le prince Eugène de Leuchtenberg,
la Comtesse Apraxine, etc.… Texte imprimé en russe et en
français, illustrations colorisées et rehaussées à l’or par Adolphe
Charlemagne (1826-1901), imprimées par A. Paterson,
surmontées du monogramme de l’empereur Alexandre II et de
son épouse l’impératrice Maria Alexandrovna sous couronne
impériale. Usures du temps, en l’état.
H. : 38 cm — L. : 26 cm.

180/200 €

 

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Lot 516 : DUPUIS Adolphe (1824-1891).
Très intéressant journal manuscrit autographe, rédigé par
Adolphe Dupuis contenant l’inventaire précis de tous les
spectacles, comédies et pièces de théâtre jouées au Théâtre
Michel à Saint-Pétersbourg et à la cour impériale de Russie
durant la période de son engagement datant du 15 septembre
1860 au 29 mai 1877, suivi de tous les comptes, recettes et
dépenses durant cette période pour tous les spectacles en
question. Chaque jour il note le nom du spectacle joué, le
nom des acteurs principaux, dont le sien lorsqu’il joue sur
scène, les lieux où sont donnés ces évènements, mais surtout
il précise par une lettre majuscule le nom des membres de la
famille impériale assistant à la représentation. Par exemple E :
Empereur Alexandre II ; I : impératrice Maria Alexandrovna ;
GDH : grand-duc Héritier (futur Alexandre III) ; GDHe :
grande-duchesse Héritière (future Maria Féodorovna) ;
GDA : grand-duc Alexis Alexandrovitch ; GDW : grand-duc
Wladimir Alexandrovitch ; GDH : grande-duchesse Hélène
Petrovna ; GDMa : grande-duchesse Maria Alexandrovna ;
GDM : grand-duc Michel Nicolaïévitch ; GDG : grand-duc
Georges : GDMl : grand-duc Michel Nicolaïévitch, etc… Il
note également quelques évènements politiques importants,
obligeant de ce fait le théâtre à fermer ses portes. Texte en
français, 172 pages, format in-folio, reliure en percaline
violette, usures du temps, en l’état

800/1 000 €

 

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Lot 521 : FAMILLE IMPÉRIALE DE RUSSIE.
Album en cuir contenant 12 portraits photographiques,
signés Charles Bergamasco (1830-1896), à Saint-Pétersbourg,
représentant le grand-duc Wladimir Alexandrovitch (1847
— 1909) ; le grand-duc Alexis Alexandrovitch (1850-1908) ;
le grand-duc Wladimir Alexandrovitch (1847-1909) ; le
grand-duc Constantin Nicolaïévitch (1827-1892) ; la grandeduchesse
Olga Féodorovna (1839-1891) ; le prince de Galles
(1841-1910), futur roi Édouard VII de Grande-Bretagne ; la
grande-duchesse Alexandra Petrovna (1838-1900) ; le grandduc
Nicolas Nicolaïévitch (1831-1891) ; la grande-duchesse
Maria Pavlovna (1854-1920) ; le duc Alfred d’Édimbourg
(1844-1900) ; la duchesse d’Édimbourg, née grande-duchesse
Maria Alexandrovna (1853-1920) ; le grand-duc Georges
de Mecklembourg-Strelitz (1824-1876) ; le gouverneur du
Caucase et sa suite ; le grand-duc Serge Alexandrovitch (1857-
1905). Tirages d’époque, vers 1875, montées sur carton,
couleur sépia, avec cachet à sec au nom du photographe en
bas du document. Format cabinet. Accident à l’album.
Rousseurs, en l’état.

600/800 €

 

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Lot 524 : VIERGE À LA JOIE.
Tempera sur bois conservée sous riza en argent avec nimbe en
émaux polychromes cloisonnés. Avec inscriptions historiques
en caractères cyrilliques, expliquant que cette icône de la
Vierge à la Joie inattendue a été peinte d’après le récit de
saint Dimitri, évêque de Rostov. Elle représente un pécheur
exprimant sa joie et sa reconnaissance envers son sauveur.
Usures du temps, mais bon état général.
Poinçon de titre : 84, Moscou, 1843.
Poinçon d’orfèvre : K. B., non identifié.
H. : 18 cm – L. : 15 cm.
Poids brut : 427 grs.

1 000/1 500 €

 

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Lot 530 : LA CÈNE.
Surmontant la Crucifixion.
Icône russe du XIXe siècle, tempera sur bois peinte sur fond
or. Petits manques, mais bon état général.
H. : 40, 5 cm – L. : 35, 5 cm.

800/1 000 €

 

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Lot 550 :  Exceptionnel kovsh en bois. 
De forme oblongue, à décor polychrome gravé de motifs
feuillagés, se terminant d’une part par une double tête de
cheval et de l’autre par une queue de cheval stylisée. Avec sa
suite de six petits kovshs en bois à décor polychrome ornés de
même. Porte une inscription en caractères cyrilliques sous la
base : « Parshine-Filiunine. Zagorsk 88 ».
Usures du temps, mais bon état général.
L. : 73 cm – L. : 20 cm – H. : 20 cm.

600/800 €

 

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Ordres d’achat
E-mail : information@coutaubegarie.com
24h avant la vente

Expert de la vente : Cyrille Boulay
Membre agréé de la F.N.E.P.S.A. – CEDEA
+33 (0)6 12 92 40 74
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www.cyrilleboulay.com

Exposition en extérieure:

“Coopération au nom de la Victoire. Téhéran”

du Lundi 1er au mardi 30 juin 2020

 

Année de la mémoire et de la gloire.

Exposition extérieure « Coopération au nom de la victoire. Téhéran »

Les principaux résultats de la participation des dirigeants des trois puissances alliées I.V.Staline, F.D.Roosevelt et W.Churchill à la Conférence de Téhéran (1943) :

  1. La partie soviétique a atteint l’obligation des États-Unis et de la Grande-Bretagne de débarquer les forces alliées en Normandie en mai 1944 ;
  2. L’avenir d’après-guerre de l’Allemagne, de la Pologne, de l’Iran et d’autres pays a été fixé ;
  3. Sur l’insistance des alliés ; l’URSS s’est engagée à commencer une guerre contre le Japon après la victoire sur le fascisme allemand ;
  4. Les questions de la coopération d’après-guerre et de l’instauration d’une paix durable ont été traitées.

 

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Exposition sur les grilles du CRSC

 

Centre de Russie pour la Science et la Culture
61 rue Boissière, 75116 Paris

Tél : 01 44 34 79 79
Contacts : info@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)

Bus : 22, 30, 52, 82

Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

 

La pandémie du coronavirus s’est emparée du monde entier et a notamment interféré avec le calendrier des célébrations du 75ème anniversaire de la Victoire contre le fascisme forçant leur report à une date ultérieure. Cependant, il n’y a rien qui puisse nous empêcher de présenter nos vœux aux anciens combattants dans un même mouvement de rassemblement et d’honorer le souvenir de ceux qui sont tombés en sacrifiant leurs vies afin de nous permettre de vivre la nôtre.

 

 

Marathon musical sur le thème des

grandes chansons de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale

 

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Mercredi 20 mai 2020

 

À l’occasion du 75ème anniversaire de la Grande Victoire.

 

Maestro Andreï Chevtchouk est né à Saint-Pétersbourg en 1970. Après une solide formation de chef d’orchestre et de chef de chœur, Andreï Chevtchouk exerce ses fonctions en Russie, en Allemagne, en Belgique, puis en France où il réside actuellement.

Si la direction d’orchestre symphonique reste sa principale vocation, tous types de formations lui offrent l’occasion de livrer un art accompli de chef d’orchestre.

Réside à Lyon, il est actuellement directeur musical du grand chœur classique lyonnais la Schola Witkovski, du festival Opéra et Châteaux de la Drôme, du Festival Opéra des Champs en Charente et du chœur Crescendo d’Amiens.

                                                             Site Web :    https://crsc.fr

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Vendredi 22 mai 2020

À l’occasion du 120ème anniversaire du réalisateur-animateur Ivan Ivanov-Vano

Quiz en ligne pour enfants ” Dessins Animés Soviètiques”

Site Web du CRSC : https://crsc.fr

 

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Lundi 25 mai 2020

 

“Langue et littérature russe”

Lectures littéraires en ligne avec Mikhaïl Tarkovsky,

présentation du célèbre écrivain sibérien

” Le Temps Gelé “

                                                                       Site Web :    https://crsc.fr
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Vendredi 29 mai 2020 à 19h

À l’occasion du 100ème anniversaire de “l’Exode Russe”

Réalisateur Nikita Mikhalkov 2014, “ Cолнечный удар

D’après l’histoire et les journaux éponymes d’Ivan Bunin «Les jours maudits».

Le film raconte les derniers jours d’un capitaine sans de l’ armée vaincue de Wrangel dans le camps des rouges en novembre 1920. Il est périodiquement visité par des visions d’un adultère  de longue date et éphémère quand il n’ était que lieutenant. Dans le même temps, il se demande: “Qui est responsable de ce qui est arrivé à la Russie?” Seul le chargement du capitaine et de tous les prisonniers de guerre du camp sur une péniche  ne cesse de le tourmenter sous prétexte de transport à Ochkovo. Après le chargement, les rouges, remorquant un vieux navire à une profondeur, l’inondent et le coulent.

Après s’être rencontrés sur le navire, les héros débarquent dans la petite ville de Pavlino, où ils passent une seule nuit à l’hôtel. Le lendemain matin, la femme disparaît – son mari et sa fille l’attendent à la maison. Et le lieutenant, des années plus tard, ne peut pas oublier cette histoire d’amour choquante ….

Site Web :    https://crsc.fr

 

 

 

 

 

 

 

8 mai en France et le 9 mai en Russie *

Quelques films et  documentaires que vous pourriez visionner.
Liste non exhaustive :

 

“Quand passent les cigognes” (Palme d’Or à Cannes en 1958)

Une histoire de personnes dont le destin a été impitoyablement envahi par la guerre. Tout le monde n’a pas pu passer ce test avec honneur. Au centre de l’histoire du film se trouve l’histoire tragique de deux amants séparés par la guerre.

(version française)

https://uptostream.com/0t8c3x7xtk55

Летят журавли

(version russe)

https://www.youtube.com/watch?v=2OccZQmxKac

 

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Une série “17 moments du printemps”

17 Мгновений весни

– En Allemagne, à la veille de la victoire dans la Grande Guerre patriotique. L’officier du renseignement soviétique, le colonel Isaev, qui est également le SS Standartenfuhrer Stirlitz, remplit les dernières tâches du Centre dictées par le cours des hostilités et des intrigues politiques des belligérants.

(version russe avec sous-titres en français)

https://www.youtube.com/watch?v=Ka9KeaTN6aw

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“La forteresse de Brest”

Le film raconte la défense héroïque de la forteresse de Brest, qui a pris le premier coup des envahisseurs nazis le 22 juin 1941. Les événements survenus au début de la défense sont décrits avec une précision documentaire. Le film raconte les trois principaux centres de résistance, dirigés par le commandant du régiment Pyotr Gavrilov, le commissaire Yefim Fomin et le chef du 9e poste frontière Andrei Kizhevatov.

(version russe avec sous-titres en anglais)

https://www.youtube.com/watch?v=lw3mDJ0qdp0

(version russe)

https://www.youtube.com/watch?v=isL62qzE1E4

 

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“La bataille de Sébastopol” (“Résistance” en français)

L’amour sous le feu sans fin de l’ennemi, l’amitié avec Eleanor Roosevelt, s’exprimant lors d’une conférence qui a influencé l’issue de la Seconde Guerre mondiale, le désir de vivre et la peur de perdre un être cher – une femme fragile fera-t-elle face à tout cela?

C’est la vraie histoire de Lyudmila Pavlichenko – la légendaire femme tireuse d’élite. Les soldats se sont battus avec son nom sur les lèvres et les ennemis l’ont pourchassée. Sur le champ de bataille, elle a vu la mort et la souffrance, mais le test le plus sérieux pour elle a été l’amour que la guerre pouvait lui enlever.

(version russe)

https://www.youtube.com/watch?v=m4Z3GV-DT6Q

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Documentaire :

“La formidable aventure de l’escadrille Normandie-Niemen”

Pour la première fois en France, des documents secrets des archives soviétiques ! Le groupe de chasse “Normandie- Niemen” , engagé sur le front germano-russe, de mars 1943 jusqu’à la victoire finale en 1945, livra 869 combats. Il remporta 210 victoires, ce qui lui valut 7 citations à l’ordre de l’armée soviétique et 5 décorations. 97 pilotes en firent partie, 42 y laissèrent la vie. Ces deux années aux côtés des pilotes russes furent une formidable aventure guerrière et humaine.

(version française)

https://youtu.be/8ixQMGurszc

“Нормандия-Неман. В небесах мы летали одних”

version russe

https://www.youtube.com/watch?v=QublsiJUwSc&t=28s

 

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Documentaire :

“Les Alliés. Honneur et Vérité”

(Союзники верой и правдой)

Le film contient des preuves uniques de participants à la Seconde Guerre mondiale: anciens alliés, vétérans des armées des pays de la coalition anti-hitlérienne – l’Union soviétique, les États-Unis, l’Angleterre, la France et leurs anciens ennemis – vétérans de l’armée fasciste. Ils partageront leurs souvenirs et donneront leur évaluation de ce qui se passait. Le film présente également des séquences d’actualités uniques provenant des archives d’Europe occidentale et des États-Unis.

(version russe avec sous-titres en anglais)

https://www.youtube.com/watch?v=V5WWkkhJRl0

 

*: Pourquoi les français célèbre le 8  et les russes le 9 mai.

– La capitulation est signée le 8 mai 1945 à Berlin, peu avant minuit. Staline invoque donc le décalage horaire existant entre Berlin et Moscou pour imposer le 9 mai comme date de commémoration en URSS.

Un premier acte de reddition de l’armée allemande a été signé à Reims (France) le 7 mai 1945 à 2 heures 41 du matin. Cet acte de reddition reconnaît la capitulation sans condition du Troisième Reich et ordonne la cessation des combats le 8 mai à 23 heures 01.

Staline ayant demandé que l’acte soit signé dans la capitale d’Hitler (Berlin), une seconde signature de l’acte de capitulation a eu lieu à Berlin dans la soirée du 8 mai 1945, à 23 heures 01 (heure d’Europe centrale), mais donc le 9 mai à 01 heure 01, heure de Moscou, compte tenu du décalage horaire.

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Merci au Cercle Franco Russe d’Annecy

 

Nouveau service en ligne

«Reste chez toi avec les Saisons russes»

contribuant à maintenir l’accès au contenu culturel en provenance de la Russie.

 

Le festival «Les Saisons russes» a été initié par le Gouvernement de la Fédération de Russie et électronique par le ministère de la Culture de la Fédération de Russie

Lundi  6 avril 2020 à 19 h de Paris

Théâtre national «Music-hall» de Saint-Pétersbourg,

 


Opéra de Puccini «La Bohème»

Chef d’orchestre: Fabio Mastrangelo.
Réalisateur et metteur en scène: Andreï Sidelnikov.
Orchestre de la jeunesse du théâtre Marie.
Solistes : Stanislav Leontiev (théâtre Marie), Aleksandr Gontsa (troupe d’opéra de la Scène Primorsky du théâtre Marie), Nikita Odaline («Opéra Saint-Pétersbourg»), Denis Sedov, Lev Elgardt (Académie des jeunes chanteurs d’opéra du théâtre Marie), Olga Tcheremnykh (théâtre musical «Zazerkalie»), les solistes du Théâtre national «Music-hall» de Saint-Pétersbourg Anna Vikoulina et Sergueï Kostevitch. Chœur du Théâtre «Music-hall», directrice artistique: Valentina Kopylova-Pantchenko, artiste émérite de la Fédération de Russie.

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Mercredi  8 avril 2020 à 19 h heure de Paris

Spectacle sur glace

 

«Roméo et Juliette» d’Ilia Averboukh

«Roméo et Juliette», c’est non seulement du patinage de très haut niveau et une superbe musique, c’est aussi une scénographie unique et des effets spéciaux modernes. La décoratrice londonienne Nina Kobiachvili a créé une solution conceptuelle inhabituelle de ce récit légendaire de Shakespeare.

Les patineurs artistiques sont présents au côté d’escrimeurs professionnels, de chorégraphes et de professeurs d’art dramatique. Les costumes d’une beauté bouleversante sont le fruit du travail de toute une équipe d’artistes ; en tout, plus de 400 costumes ont été confectionnés. On a utilisé pour cette mise en scène des œuvres de Sergueï Prokofiev, de Mozart, de Bach et de Mendelssoh, et une musique originale créée par le grand compositeur de music-halls russes Roman Ignatiev.

« Roméo et Juliette » a été le premier spectacle sur glace russe présenté sur l’une des scènes les plus prestigieuses d’Europe : les Arènes de Vérone. C’est ce spectacle qui a clôturé la saison théâtrale aux Arènes de Vérone le 6 octobre 2018. Il a été un des évènements les plus importants du festival des « Saisons russes en Italie ».

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Vendredi 10 avril 202 à 19 h heure de Paris
Concert de l’orchestre de chambre
«Les Solistes de Moscou» sous la direction de Iouri Bachmet
Le 7 décembre 2019 à la Philharmonie de l’Elbe, à Hambourg, a eu lieu le concert de l’orchestre de chambre «Les Solistes de Moscou» sous la direction de Iouri Bachmet. Il faisait partie du cycle d’évènements clôturant les « Saisons russes » en Allemagne. «Les Solistes de Moscou» ont exécuté l’œuvre d’Alfred Schnittke «Sonate en trio pour orchestre à cordes», telle qu’interprétée par Iouri Bachmet, ainsi que «Cinq réflexions sur le thème du caprice de Paganini» de Kuzma Bodrov et le sextuor à cordes «Souvenir de Florence» de Piotr Tchaïkovsky.

L’orchestre de chambre « Les Solistes de Moscou » a fait ses début le 19 mai 1992 sur la scène de la Grande salle du Conservatoire de Moscou. Iouri Bachmet, Artiste du peuple de l’URSS et créateur de ce collectif, a invité de nombreux jeunes talents à intégrer son orchestre, dont des anciens diplômés, des étudiants et des doctorants du Conservatoire de Moscou.

L’art des « Solistes de Moscou » a été applaudi par des mélomanes dans plus de 50 pays d’Europe et d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Amérique latine, en Australie en Nouvelle-Zélande.

« Les Solistes de Moscou » ont rencontré du succès sur les scènes des salles de concert les plus prestigieuses du monde : le Carnegie Hall à New-York, le Concertgebouw à Amsterdam, le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Centre à Londres, le Tivoli à Copenhague, l’Orchestre philharmonique de Berlin, le Musikverein à Vienne, l’Académie Sainte-Cécile à Rome, l’Opéra de Sydney, et la grande salle du Conservatoire de Moscou.

Le répertoire des « Solistes de Moscou » compte plus de 300 chefs-d’œuvre de la musique classique mondiale. Ce spectacle, donné à l’occasion de la clôture de l’édition allemande des « Saisons russes », marquait également le 85e anniversaire de la naissance de l’illustre compositeur du XXe siècle, Alfred Garrievitch Schnittke.

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Plus de renseignements : CLIQUEZ

 

  SUR le SITE  à 19 h : http://russianseasons.org/

 

 

 

 

Téléconférence

” Le Confinement, point de vue

de la psychologie spatiale.”

Vendredi 17 avril 2020 à 16h

INscription : CLIQUEZ

Le CRSC organise le 17 avril à 16h (Paris) la téléconférence de Dr. Anna Youssoupova de l’Institut des problèmes médico-biologiques de l’Académie des sciences russe, avec le support du journal « Air & Cosmos »

Elle parlera des approches psychologiques liés à l’isolement des gens que ce soit dans l’espace ou dans des stations scientifiques isolées ou … dans un appartement lors du confinement.

Les participants pourront poser des questions après l’intervention de Mme Yousoupova.

La conférence sera tenue en français sans traduction. L’insciption préalable est obligatoire ➡️ https://crsc.fr/event/conf-rence-en-ligne-nbsp-le-confinement-du-point-de-vue-de-la-psychologie-spatiale-nbsp/

 

 

FERMETURE  TEMPORAIRE DU THÉÂTRE  DE  L’ATALANTE

SUITE aux RECOMMANDATIONS GOUVERNEMANTALES

ANNULATION de la : 

Semaine de l’Amitié Franco-Russe

Kyrill Terr et le Théâtre de l’Atalante

présentent

XVIème Festival “COSMOS 2020”

du mercredi 22 au samedi 25 avril 2020 à 20 h 30

Théâtre de l’Atalante, 75018 Paris

 

Ce sera, pour la 16ème année, un moment passé en compagnie d’artistes russes et français pour cette fête de la scène avec un programme chaque fois fourmillant de talents, de disciplines diverses et d’énergies toujours renouvelées.

Pour se plonger un temps dans l’ambiance festive de la culture russe…

 

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 Mercredi 22 avril à 20h30
Ouverture du festival.
 «Carnets d’un simple d’esprit», d’Arkadiy Averchenko (1880 – 1930)
(Version russe de la pièce sous-titrée en français).
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Un merveilleux classique de la littérature russe interprété par
une troupe de théâtre – «Artel» (Russie-France)
Une étonnante fusion d’humour, de tristesse et de profondeur, reflétée dans de petites histoires, sera présentée au public parisien, qui aime un vrai théâtre, qui a récemment été curieux et bienveillant envers les productions théâtrales qui se déroulent au théâtre L’ATALANTE de Montmartre.
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Une partie de la troupe Artel.
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L’année dernière, au festival Cosmos, une rétrospective de trois représentations différentes du Théâtre «Za Chernoi Rechkoi»(La rivière noire) de Saint-Pétersbourg, ainsi que trois représentations de «Morphine» inspirées œuvres de Mikhail Bulgakov du «Théâtre dramatique d’Astrakhan», ont eu lieu dans des salles pleines avec beaucoup de succès dans le cadre des jours de l’amitié russo-française.
Le jour de l’ouverture du festival, la représentation se déroulera en russe sous-titrée en français.
Jeudi 23 avril  à 20h30
«Carnets d’un simple d’esprit» d’Arkadiy Averchenko
Miniatures sélectionnées.
Version française de la pièce.
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Le deuxième jour du festival, la troupe Artel présentera une version de la performance en français, qui sera en fait une présentation du travail d’Arkady Averchenko pour un public francophone.
Des artistes, «Artels», qui parlent couramment français, ont préparé ce cadeau pour ceux qui veulent toucher aux origines de la culture russe, mais qui ne parlent pas russe. L’œuvre du classique de la littérature russe du XXe siècle Arkady Averchenko sera d’abord entendue en français.
Vendredi 24 avril à 20h30
Le troisième jour du festival est une journée dédiée à la célébration du 75e anniversaire de la Grande Victoire de la Seconde Guerre mondiale.
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Dans la première section, l’association créative TuVerras (Moscou) présentera la pièce musicale «Andrei Ivanovich Revient à la maison»,  basée sur le poème du même nom de F. Greenberg.
Dans la deuxième section, des artistes russes et français présenteront de la poésie et des chansons dédiées à cette date importante.
Samedi 25 avril à 20h30
Clôture du festival
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Natalia Pallin, Kirill Terr, Anton Aristov et Farida Tadjeno.
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Un concert du projet musical russo-français «Novaia Avstralia» «Mon Monmartre» vous sera présenté.
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Kirill Terr & Natalia Pallin
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La représentation du groupe au théâtre L’ATALANTE est devenue une bonne tradition. Les musiciens se produiront devant le public parisien pour la 20e fois au théâtre L’ATALANTE de Montmartre.
Dimanche 26 avril  à 18h30
Pour les amis du festival Cosmos et les amis de Novaia Avstralia,
au café Chez Ammad, Hôtel Clermont, 18 rue Veron, dans un lieu culte à Montmartre, où Edith Piaf a vécu et joué, également aura lieu traditionnellement la rencontre avec Kirill Terr, Natalia Pallin et Anton Aristov, les musiciens du groupe Novaia Avstralia.
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En 1979, Agathe Alexis et Alain Alexis Barsacq fondent ensemble une compagnie théâtrale, la Compagnie des Matinaux. Très vite les difficultés dues au manque de salle de représentation se font sentir. Ils décident alors de transformer en une salle de spectacle, un local qui leur sert de salle de répétitions Ce lieu situé sous l’administration du Théâtre de l’Atelier appartient à A. A. Barsacq par héritage. L’Atalante ouvre ses portes le 23 novembre 1984. Ils  s’associent en un collectif d’élection avec Christian Schiaretti, avec par la suite Robert Cantarella. En janvier 2013, René Loyon quittant le collectif, c’est Stéphanie Loïk et Grégoire Callies qui viennent rejoindre Agathe Alexis pour continuer avec A.A.Barsacq le collectif de l’Atalante. Avec Grégoire Callies s’ouvre un nouveau champ artistique, celui de la marionnette.
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Théâtre de L’ATALANTE
10 pl Charles Dullin
Informations : 06 78 32 24 92
Métro : Abbesses(12), Anvers(2)
: les 22, 23 et 25 avril : 12€ et 15€
le 24 avril : 12€ et 10€
Réservations : 01 42 23 17 29

SOIRÉE  TZIGANE

Vendredi 20 mars 20020 de 20h à 06 h du matin

La Bellevilloise, XX° Paris

 

Un voyage magique au cœur des Musiques Tziganes, d’Europe de l’Est, des Balkans, Klezmer …
Le mélange parfait pour faire la fête, taper des mains, des pieds, danser et chanter jusqu’au petit matin. Concerts et dj’s, folklorique et électronique, un vrai moment de bonheur, de partage et de paix qui vous transporte, le temps d’une nuit, dans un univers sans frontières.

 

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O’DJILA


Musique Tzigane de Balkan. C’est toute la richesse et le mystère des Balkans qui s’expriment à travers leur musique. Un mélange subtil de guitares manouche et tzigane, de percussions orientales, d’une voix chaude et colorée et du swing de la contrebasse… Reprenant la tradition de métissage culturel et musical des tziganes, le répertoire d’O’djila s’appuie sur les divers folklores des pays que le peuple Rom a traversé en y apportant sa sensibilité particulière. Le groupe revisite ainsi les chansons populaires léguées par ces voyageurs au gré de leurs pérégrinations en Europe de l’Est. On se sent pris dans un tourbillon qui nous transporte vers l’essence même de l’âme tzigane !

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RONA HARTNER & DJ TAGADA


Depuis la fin du dernier millénaire, la fièvre balkanique contamine joyeusement les dancefloors européens.
Ambassadeurs emblématiques de cette culture explosive, Rona Hartner et Dj Tagada ont scellé un pacte festif et sincère.
Après avoir propagé durant des mois leur Gypsy Therapy, les voici de retour.
Sur un tempo Electro Gypsy Swing, il joue sur les sens du mot et dénonce l’égoïsme (selfish) narcissique (selfie) impulsé par les réseaux sociaux où les données de l’individu sont hameçonnées (phishing)

Rona Hartner et Dj Tagada vous invitent à entrer dans une transe métisse, un bal des Balkans… Electro tsigane, Swing, Cumbia, Gospel, ici on parle toutes les langues. Esperanto musical et drumbeats universels, les dialectes se mélangent pour une fête, un partage. Rona Hartner, comédienne primée de nombreuses fois pour son rôle dans le film de Tony Gatlif « Gadjo Dilo » est aussi chanteuse, danseuse et peintre. Tout en ayant réalisé 3 albums solo, elle a collaboré avec de nombreux artistes dont David Lynch pour l’inoubliable « you’re more than that ».

 

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MOLOTOV BROTHERS


Fruit d’une rencontre entre l’endiablé Dj Balkaliente (World beats w/Trombone) et le talentueux clarinettiste/saxophoniste Samuel Maquin, pointu spécialiste des musiques d’Europe de l’Est, il se murmure que ces deux compères emmènent le public dans des sets virevoltant et bouillonnant d’énergie qui ne sont pas sans le laisser de marbre.
Musiciens de formation passionnés de musique tzigane, ce duo décortique le meilleur des sons de l’Est pour les fusionner avec leurs instruments et proposer un dj set d’une grande intensité viruelle et scénique.

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DJ GYSPY BOX


Originaire du Mexique, Gypsy Box réside en Espagne depuis des années, où il s’est distingué comme l’un des pionniers de la scène balkanique-cumbia en Europe. Voyageur infatigable, il a déjà fait le tour de la moitié du monde en portant ce son caractéristique des Balkans latins et en faisant bouger tout le monde sur la piste de danse.

 

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Fondée en 1877 aux lendemains de la Commune, La Bellevilloise, première coopérative parisienne, avait pour projet de permettre aux gens modestes l’accès à l’éducation politique et à la culture.

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Lieu de résistance, des premiers échanges commerciaux « du producteur au consommateur », commerce équitable avant l’heure, et de spectacle, La Bellevilloise a joué de 1910 à 1949 un rôle de premier plan dans la vie économique et culturelle de l’Est Parisien.

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Depuis 2005, Renaud Barillet, Fabrice Martinez et Philippe Jupin, un trio d’agitateurs venu du spectacle vivant, de la production et des médias ont rouvert aux Parisiens ce lieu de mémoire de l’histoire de Paris avec un projet fort : redonner vie à l’esprit de La Bellevilloise en créant un grand lieu indépendant d’activités artistiques et évènementielles pour le public, les entreprises et les médias, unique à Paris.

 

La Bellevilloise
19-21 rue Boyer, 75020 Paris
M° : Ménilmontant / Gambetta
ENTRÉE : 10€
Réservation : 01 46 36 07 07

“Poèsies russes”

lecture par Hélèna Riva

 Irina Ermakova au piano

Samedi 21 mars 2020 à 14 h 30

Théâtre du Nord-Ouest, IX°, Paris

(durée 50 mn lecture en russe)

 

Lecture musicale évoquant ” l’âge d’argent” de la poésie russe par Hélèna Riva, accompagnée de Irina Ermakova au piano. Représentation en russe.

La nomination Âge d’argent est apparue dans le milieu de l’émigration russe après la seconde guerre mondiale, comme un clin d’oeil à l’époque classique (de Pouchkine) généralement appelée Age d’or.

C’est une manière de nommer rétrospectivement ce deuxième grand essor de la vie culturelle russe, sans oublier la connotation de dégradation, voire de décadence de l’Age d’argent par rapport à l’Age d’or.

L’âge d’argent commence en 1892, l’année de publication du livre de poésies de Merejkovski Symboles, et s’achève en 1921, avec la mort de Blok et de Goumiliov, et le renforcement de la censure et de la répression d’un certain nombre d’artistes.

 

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Dés les années 1930, la salle du théâtre abrite un cabaret réputé qui prend à la libération le nom de “Club des cinq”, cinq anciens de la deuxième division blindée, dont Lucien Roup, l’entraîneur de Marcel Cerdan. Edith Piaf y chante à plusieurs reprises et investit ce lieu qui lui devient cher. La cabaret attire aussi Gabin et Yves Montand. Mais le cabaret s’éteint en 1954 pour devenir un cinéma. Pendant plus de 30 ans, les projections d’œuvres d’auteurs et de films familiaux font recettes.
En 1991, le “Club” se fait “Passage du Nord-Ouest” et rassemble les amateurs de rock. Après un bref passage à vide, la Compagnie de l’Élan réinvestit les locaux en 1997 et en fait un lieu de théâtre, d’échange et de partage, ouvert à tous, sans restrictions.

 

Théâtre Nord-Ouest

13 rue du Faubourg Montmartre, 75009, Paris

Tél : 01.47.70.32.75 de 13h – 19 h

Tarif unique : 8€

Réservation : CLIQUEZ

Métro : Grands Boulevards (8)

 

2ème Édition

” Les musicales Franco – Russes “

Mardi 10 mars au Jeudi 30 avril 2020

31300, TOULOUSE

Cette deuxième édition poursuit le dialogue entre musique française et musique russe. Les interprètes toulousains de l’Orchestre national du Capitole et moscovites de l’Orchestre et du Choeur du Théâtre Bolchoï de Russie sont au rendez-vous, tandis que de nouveaux artistes les rejoignent. Plus que jamais, Toulouse y apparaît comme le lieu privilégié d’une rencontre entre deux peuples également épris de musique.

Le public toulousain aura l’occasion d’investir le territoire : La Cinémathèque de Toulouse – qui présentera trois ciné-concerts et accueillera une rétrospective exceptionnelle consacrée au cinéaste Andreï Konchalovsky – théâtre Garonne, Librairie Ombres Blanches, mais aussi MEMENTO à Auch, l’Abbaye de Lagrasse et les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse. La Halle de la Machine accueillera les musiciens de l’Orchestre national du Capitole, inaugurant ainsi un partenariat exceptionnel, où l’imaginaire du machinisme et de la modernité soviétiques rencontrent celui des gigantesques machines, de l’Araignée au Minotaure.

© Jordi-Bover

 

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Directeur artistique des Musicales franco-russes, Tugan Sokhiev, chef d’orchestre russe de renommée internationale mais aussi le directeur musical de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse (ONCT) qu’il dirige depuis maintenant 15 ans. Il est également directeur musical et chef d’orchestre du Théâtre du Bolchoï de Moscou.

 

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PROGRAMME

Mardi 10 mars à 18h 

Grand Foyer du Théâtre du Capitole

 

Musiques de France et de Russie : une transmission

D’hier à aujourd’hui, de l’U.R.S.S. à la France, quel enseignement pour la musique classique ? Enjeux pédagogiques, importance de la médiation, engagements politiques, excellence musicale… Laurent Bayle, président des Musicales franco-russes, et Tugan Sokhiev, chef d’orchestre et directeur artistique du projet, croisent leurs expériences, en compagnie de Jodyline Gallavardin, jeune pianiste spécialiste de l’enseignement du piano russe, et de Charlotte Ginot-Slacik, musicologue, conseillère à la programmation des Musicales. Une ouverture sous le signe de la transmission.

Tugan Sokhiev Directeur artistique des Musicales Franco-Russes

Laurent Bayle Directeur de la Philharmonie de Paris

Charlotte Ginot-Slacik Musicologue

Jodyline Gallavardin Pianiste

ENTRÉE LIBRE

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Mercredi 11 mars à 18h

– Grand Foyer du Théâtre du Capitole

 

MUSIQUE ET LITTERATURE DANS L’OPERA RUSSE

De Pouchkine à Akhmatova, de Tchaïkovski au vingtième siècle, les liens entre écrivains et compositeurs sont incessants sur les scènes lyriques russes. Grand connaisseur du répertoire, Christophe Ghristi revient sur ces liaisons artistiques qui donnèrent naissance à d’éblouissants chefs-d’œuvre.

Christophe Ghristi,
Directeur artistique du Théâtre national du Capitole

Charlotte Ginot-Slacik
Musicologue

ENTRÉE LIBRE

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Mercredi 11 mars à 20h

– Halle aux Grains

1, Place Dupuy, Toulouse

 

” Orchestre et cœur du Téhâtre Bolchoï de Russie “

Après la rareté de Mazeppa, place au chef-d’oeuvre lyrique de Tchaïkovski : Eugène Onéguine. Adapté d’un roman en vers de Pouchkine, le parcours de Tatiana, frêle jeune femme fascinée par le bel indifférent devenue l’égérie d’une société mondaine et cultivée, suit la trajectoire opposée d’Eugène, progressivement réduit au désespoir. L’absolu amoureux confronté à la fragilité des rencontres… De ce thème universel, Tchaïkovski tire un chant éperdu, servi par des musiciens russes de premier plan.

TCHAÏKOVSKI, EUGENE ONEGUINE
Opéra version concert

Tugan Sokhiev Direction
Irina Rubtsova Soprano, Alina Chertash Mezzo-Soprano
Svetlana Shilova Mezzo-Soprano, Andrei Potaturin Baryton
Aleksei Nekludov Ténor, Denis Makarov Basse
Ivan Maximeyko Ténor, Yuri Syrov Baryton | Basse
Svetlana Lachina Soprano

Tarifs : de 16 à 120 €

Réservation : 05 61 21 09 00,

www.grandsinterpretes.com

 

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Jeudi 12 mars à 20h30

– Cinémathèque,

69 rue du Taur, Toulouse

 

” LES AVENTURES EXTRAORDINAIRES DE MR.

WEST AU PAYS DES BOLCHEVIKS ”

CINÉ-CONCERT (Neobychainye Priklyucheniya Mistera Vesta V Strane Bolshevikov) de LEV KOULECHOV
1924. URSS. 58 MIN. N&B. DCP. MUET. INTERTITRES RUSSES SOUS-TITRÉS FRANÇAIS.

Un riche cow-boy américain se rend en Union Soviétique et tombe amoureux… d’un pays, d’une culture, d’un régime ! Le thème est fameux. La figure de Lev Koulechov l’est moins : cinéaste révolutionnaire dans sa manière de penser la caméra, le montage, le geste créatif, Lev Koulechov est l’un des grands théoriciens soviétiques. La Cinémathèque de Toulouse lui rend hommage par le biais d’un cinéconcert. Quand la joie et le génie se combinent… pour le plus grand bonheur des amateurs de cinéma et de musique.

Pierre-Michel Sivadier Piano
Jean-Yves Roucan Percussions

Tarifs : de 4 à 10 €

Réservation : 05 62 30 30 10,

www.lacinemathequedetoulouse.com

 

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Vendredi 13 mars  à 17h

– Librairie Ombres Blanches

50 rue Gambetta
31000 Toulouse

ombres-blanches.fr

 

” RENCONTRE AVEC LEONID

GUIRCHOVITCH ET LUBA JURGENSON “

Leonid Guirchovitch, né en 1948, dans une famille de musiciens, a fait des études de violon au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il a quitté l’URSS dans les années soixante-dix pour Israël et vit en Allemagne depuis près de vingt ans. Premier violon à l’opéra de Hanovre, son oeuvre comprend plusieurs romans et des essais sur la musique.

Luba Jurgenson est née en 1958 à Moscou. Écrivain, traductrice et enseignante, elle codirige, avec Anne Coldefy-Faucard, la collection de littérature russe « Poustiaki » des éditions Verdier. Luba Jurgenson a émigré en France en 1975 à l’âge de dix-sept ans, après avoir appris le français. Elle a publié en 2014 un essai sur le bilinguisme, Au lieu du péril (Verdier, Prix Valery Larbaud). Toujours aux éditions Verdier, elle a traduit des oeuvres de Varlam Chalamov, Léonid Guirchovitch, Sigismund Krzyzanowski, Sergueï Lebedev et de Vladimir Toporov. Son travail de traduction a notamment été récompensé par le Prix Russophonie.

Vendredi 13 mars à 20h

– Théâtre Garonne,

1 avenue du Château d’Eau,  Toulouse

 

” L’INSTANT DONNÉ ”

LES FRANCO RUSSES A GARONNE
À LA DÉCOUVERTE DE LA CRÉATION RUSSE

Edison Denisov, figure majeure du XXe siècle soviétique, et Olga Rayeva, jeune compositrice russe, dialoguent au gré d’un concert emmené par les intrépides interprètes de l’ensemble contemporain L’Instant Donné. Enthousiasmés par l’oeuvre d’Olga Rayeva, les trois musiciens ont souhaité la faire découvrir à Toulouse, terre d’élection de la culture russe. Une soirée aux couleurs du présent.

EDISON DENISOV : Sonate pour flûte et harpe
CLAUDE DEBUSSY : Sonate pour flûte, alto et harpe
OLGA RAYEVA : Trio pour flûte, alto et harpe
Réservation : 05 62 48 54 77,
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Samedi 14 mars à 11h
– Théâtre Garonne,
1 avenue du Château d’Eau, Toulouse

BRUNCH MUSICAL

” LES FRANCO RUSSES A GARONNE ”

11h – Brunch

Brunch organisé dans le cadre du concert de musique de chambre.

13h30 – Concert

Les mélomanes gourmands peuvent croiser leurs deux passions au Théâtre Garonne grâce au Brunch musical ! Quatre musiciens réunis autour de chefs-d’œuvre, le
testamentaire Quatuor n° 8 en do mineur de Chostakovitch et le lumineux Quatuor de Ravel, auxquels succèdent un moment de partage entre les artistes et leur public.

MAURICE RAVEL : Quatuor à cordes en fa majeur
DIMITRI CHOSTAKOVITCH ; Quatuor à cordes n° 8 en do mineur, op. 110
EDISON DENISOV : Quatre pièces pour quatuor à cordes

Musiciens de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse
Kristi Gjezi Violon; Fuki Fujie Violon
Joyce Blanco Alto, Philippe Tribot Violoncelle

Réservations : 05 62 48 54 77
www.theatregaronne.com

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Samedi 14 mars à 20h

– Halle aux Grains,

1, Place Dupuy, Toulouse

 

” LA CARMELITE “

Des personnages historiques pour une intrigue trépidante : La Carmélite met en scène la liaison entre Louise de La Vallière et Louis XIV. Si la figure de cette jeune femme, mère d’enfants illégitimes reconnus par le Roi Soleil est attestée – elle fut, semble-t-il, le premier amour du jeune monarque, son destin est tout aussi historique : Mme de La Vallière prit le voile chez les Carmélites. De cette destinée hors du commun, Reynaldo Hahn et Catulle Mendès tirent un opéra enlevé,qui fit écho, lors de sa création en 1902, aux tensions nées de la séparation entre l’Église et l’État.

Léo Hussain Direction Orchestre national du Capitole de Toulouse
Alfonso Caiani Direction Choeur du Capitole

Hélène Guilmette Louise de La Vallière, Jennifer Holloway Athénaïs
Yann Beuron Le Roi, Patrick Bolleire L’Évêque
Anaïs Constans Ardélise / 1re Femme, Axelle Fanyo Acté / L’écolier / L’Abbesse
Carine Séchaye Églé, Marie Gautrot Hélys
Eléonore Pancrazi Olympe / 2e Femme; Ève-Maud Hubeaux La Reine / La Sorcière
Sahy Ratia Le Musicien / le Loueur de chaises, Sébastien Droy Le Maître à danser / 2e bourgeois
Jérôme Boutillier Le Poète / Le Sacrilège, Jean-Sébastien Bou Le Comte / 2e Soldat
Valerio Contaldo Le Duc / 1er Bourgeois / 1er Soldat, Artavazd Sargsyan Le Marquis / le Page / le Maître des cérémonies

Tarifs : de 18 à 60 €

Réservation : 05 61 63 13 13
www.onct.toulouse.fr.com

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Dimanche 15 mars à 16h

 

– L’abbaye publique de Lagrasse,

6 Rive Gauche, 11220 Lagrasse

 

” LA MUSIQUE CONTRE L’OUBLI “

CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE

Après leur concert à Toulouse, les musiciens sont en région pour défendre les oeuvres de Maurice Ravel et de Dimitri Chostakovitch. Le Quatuor n° 8 du musicien soviétique est bouleversant, traversé par les souvenirs de Lady Macbeth – opéra du compositeur ostracisé par le régime – et de ses premières symphonies.

Musiciens de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse
Kristi Gjezi Violon, Joyce Blanco Alto
Fuki Fujie Violon, Philippe Tribot Violoncelle

MAURICE RAVEL : Quatuor à cordes en fa majeur
DIMITRI CHOSTAKOVITCH : Quatuor à cordes n° 8 en do mineur, op. 110
EDISON DENISOV : Quatre pièces pour quatuor à cordes

Avec le concours des Amis de l’orgue

Tarifs : de 15 à 25 € / Gratuit pour les -16 ans

Réservation : www.festival-lagrasse.fr

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Mardi 17 mars à 20h30

– Cinémathèque

” TROIS DANS UN SOUS-SOL “

CINÉ-CONCERT (Tret’ja Mescanskaja) de ABRAM ROOM
1927. URSS. 95 MIN. N&B. DCP. MUET. INTERTITRES RUSSES SOUS-TITRÉS FRANÇAIS.

Une comédie de moeurs où défilent allègrement un ménage à trois, un (voire deux divorces !), une réflexion sur la maternité et une émancipation féminine ! Plongée dans le Moscou des années 1920 qu’Abram Room filme dans ses moindres détails, Trois dans un sous-sol raconte sous couvert de comédie l’évolution des moeurs en Union Soviétique.

Grégory Daltin Accordéon, Denis Badault Piano

Vendredi 6 mars à 20h

– Saint-Pierre-des-Cuisines,

12 Place Saint-Pierre, Toulouse

 

” CORDES ET ÂMES “

CONCERT DE MUSIQUE DE CHAMBRE

L’un s’est imposé à la direction d’orchestre autant qu’au piano. L’autre a gagné le Concours International Reine-Élisabeth au violoncelle en 2017. Maxim Emelyanychev et Victor Julien-Laferrière se connaissent bien. Ils incarnent tous deux la jeune garde des interprètes, navigant avec aisance du baroque au contemporain, des oeuvres majeures aux figures à découvrir. Entre ces deux jeunes gens, un duo franco-russe est né.

Maxim Emelyanychev : Piano
Victor Julien Laferriere : Violoncelle

CLAUDE DEBUSSY :  Sonate pour violoncelle et piano, CD144
EDISON DENISOV :  Trois pièces pour violoncelle et piano
FRANCIS POULENC :  Sonate pour violoncelle et piano, FP 143
SERGUEÏ RACHMANINOV :  Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur, op. 19

Jeudi 19 mars à 20h

– Halle aux Grains, 

1 Place Dupuy, Toulouse

 

” LA FABULEUSE HISTOIRE DE

MICHEL STROGOFF “

De Moscou à Irkoutsk, la fabuleuse histoire de Michel Strogoff, courrier du tsar de Russie Alexandre II, racontée et mise en musique par Jean-François Zygel et ses invités. Le célèbre roman d’aventure de Jules Verne adapté par le plus aventurier des pianistes français…

Jean-François Zygel et ses invités

Réservations : 05 61 63 13 13
www.onct.toulouse.fr.com

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Samedi 21 mars à 18h

– Halle aux Grains,

1 Place Dupuy, Toulouse

 

HAPPY HOUR « À L’HEURE RUSSE »

Les musicales franco-russes méritaient bien un rendez-vous Happy Hour : une heure, consacrée aux chefs-d’oeuvre du répertoire, afin de découvrir l’orchestre. C’est désormais un rendez-vous incontournable le samedi à Toulouse ; Bertrand Chamayou et Maxim Emelyanychev mettent la modernité soviétique à l’honneur. De la page saisissante de Schnittke à l’élan effréné du Concerto pour piano, trompette et cordes de Chostakovitch, les concerts Happy Hour ont leur place au sein des Musicales.

Maxim Emelyanychev : Direction
Bertrand Chamayou : Piano

ALFRED SCHNITTKE, Concerto pour piano et cordes

DIMITRI CHOSTAKOVITCH, Concerto pour piano, trompette et cordes en do mineur, op. 35

Réservations :  05 61 63 13 13
www.onct.toulouse.fr.com

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Dimanche 22 mars à 10h45

– Halle aux Grains,

1 Place Dupuy, Toulouse

 

” LITURGIES D’EST ET D’OUEST “

CONCERT EN FAMILLE

Deux maîtres du lyrisme dialoguent. Bouleversantes, les Litanies à la Vierge noire marquent le retour de Poulenc à la foi. Hommage à la Vierge de Rocamadour, l’une des étapes du pèlerinage de Compostelle, l’oeuvre est une prière émouvante, « humble et assez saisissante », selon les mots du compositeur. Leur ton recueilli fait écho à la simplicité de La Piste des chants (2018).

Maxim Emelyanychev Direction
Mark Opstad Direction – Maîtrise
Maîtrise de Toulouse/ Conservatoire de Toulouse

CAROLINE MARÇOT :  Œuvres françaises (création)
SERGUEÏ RACHMANINOV :  Liturgies de Saint-Jean Chrysostome (extraits)
THIERRY ESCAICH :  La piste des chants, cinq chansons amérindiennes
FRANCIS POULENC :  Litanies à la Vierge noire

Vendredi 3 avril 2020 à 20h

– Halle aux Grains,

1 Place Dupuy, Toulouse

 

LE CUIRASSE POTEMKINE

CINÉ-CONCERT
Le Cuirassé Potemkine (Bronenosez Potemkine) de SERGUEÏ M. EISENSTEIN
1925. URSS. 68 mn. N&B. numérique, muet, intertitres russes sous-titrés français . Provenance copie : Stiftung deusche kinemathek, Berln
Musique : copyrigth 2005 by Ries & Erler, Berlin
Score by Edmund Meisel/helmut Imig.

Les Musicales franco-russes s’achèvent par un film mythique, grandiose, qui résume à lui seul le siècle soviétique : Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein. Récit de la révolte des marins d’Odessa, il change, en 1925, l’histoire du cinéma. Le jeune chef Duncan Ward, découvert l’an dernier à Toulouse, dirige l’ONCT dans la partition originale d’Edmund Meisel. Un ciné-concert, en partenariat avec la Cinémathèque de Toulouse, où fusionnent musique et cinéma, les deux arts du siècle soviétique.

Duncan Ward Direction

 

 

SALON ANNULÉ

Par crainte de CORONAVIRUS

Dans le cadre de l’Année

«LES SAISONS RUSSES»

“Catherine La Grande”

La plus grande comédie musicale russe

Jeudi 4 et vendredi 5 juin 2020 à 20 h

Casino de Paris, Paris

 

RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT

 

CATHERINE LA GRANDE

Musique : Sergueï Dreznine, Mise en scène : Nina Tchussova, Livret : Alexandre Anno, Mikhaïl Rochtchine, Chef d’orchestre : Boris Normann, Scénographie : Anastasia Glebova, Vladimir Martirossov, Création costumes : Pavel Kaplevitch, Chorégraphie : Tatiana Baganova, Producteur : Mikhaïl Safronov.

100 artistes sur le scène. Les costumes sont créés par Pavel Kaplevitch, un célèbre artiste théâtral moscovite. Les matériels utilisés sont des « tissus naturels de demain », dont le secret n’est connu que par les créateurs.

Le directeur artistique est Vladimir Martirosov. Pour réaliser une maquette du Palais d’Hiver, il est inspiré par un effet de présence cinématographique avec des artistes présents sur la scène.

Spectacle en quelques chiffres :
39 solistes, plus de 40 artistes de ballet et de chœur et un grand orchestre. Pour le spectacle, ont été  créé plus de 600 costumes, plus de 400 chapeaux et 250 paires de chaussures. Une réalisation d’une maquette du Palais d’Hiver de Saint-Pétersbourg de 7 mètres en hauteur et de 8 mètres de large.

Les Chroniques musicales de l’époque du règne de Catherine la Grande nous renvoient vers la période la plus marquante dans l’histoire de Russie. La personnalité de Catherine la Grande est une vraie énigme. Sophie Auguste Friederike von Anhalt-Zerbst-Dornburg, baptisée en orthodoxie Catherine Alexeïevna, a gouverné la Russie de 1762 à 1796.

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Princesse Sophie (qui deviendra Catherine la Grande) est l’héroïne principale de notre comédie musicale. Le rôle est interprété par l’actrice Maria Minevskaya.

L’actrice Maria Minevskaya.

Maria a fait ses études à la Faculté théâtrale de l’Université d’Ekaterinbourg. Depuis 2006, elle est actrice du théâtre académique d’état de la comedie musicale d’Ekaterinbourg. Elle est lauréate des concours russes et internationaux.

En particulier, elle a obtenu le prix du Festival de théâtre russe “Le Masque d’Or” dans la nomination “Le meilleur rôle féminin dans la comédie musicale”.

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Comment c’est possible qu’une princesse allemande accède au trône de Russie ? Comment cette jeune fille est-elle devenue « la Grande » et, d’ailleurs, comment devient-on impératrice ?

Le XVIII siècle est une époque de Catherine la Grande. C’est un âge d’or marqué par l’épanouissement de la culture russe. Passionnée d’histoire et de philosophie, la souveraine éclairée donne naissance à de nombreuses initiatives progressistes. Admiratrice des Lumières françaises, elle entretient une relation épistolaire avec les disciples de Voltaire, D’Alembert ou de Grimm. L’époque de Catherine la Grande est un pivot dans l’histoire millénaire de Russie.

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La Comédie musicale « Catherine la Grande » est une histoire à la première personne. Elle est présentée à Ekaterinbourg, la ville nommée en l’honneur de l’impératrice. Le spectacle devient une véritable carte de visite théâtrale et un rêve d’autres théâtres russes. De nombreux styles musicaux sont réunis dans cette performance : des chants traditionnels, de la musique moderne, du folk allemand, du rap, des hymnes solennels et des danses populaires.

 

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Située rue de Clichy dans le 9e arrondissement de Paris, le Casino de Paris (à ne pas confondre avec le Théâtre de Paris) est un lieu historique du divertissement dont les origines datent de 1730. Rénovée en profondeur en 2008, la salle propose environ 1500 places assises, et 1800 en configuration assis / debout.
Initialement implanté à l’emplacement de l’actuelle Église de la Trinité, le Baron Haussmann fait construire en 1811 le hall de loisirs qui sera à l’origine de la salle. Ce hall accueille à l’époque une patinoire à roulette, très populaire à la Belle Epoque. La patinoire sera ensuite démolie et divisée en deux parties, donnant naissance au Casino de Paris (sous le nom de Palace-théâtre) puis au futur Théâtre de Paris.
Cette scène parisienne va accueillir un cinéma, remplacé ensuite par un music-hall qui programme les revues de Mistinguett et Maurice Chevalier, puis Tino Rossi s’y fait un nom dans les années 30. Après la guerre la programmation de la salle continue d’être axée autour des revues mais ces soirées onéreuses auront raison des finances de la salle.
Au début des années 80, Annie Girardot redonne vie à cette belle salle avec son nouveau spectacle « Revue et corrigée ». En 1982, Tino Rossi, la légende du music hall y fait ses adieux à la chanson. Puis Jacques Higelin remet l’adresse de la rue de Clichy au gout du jour qui va désormais voir défiler concerts, one-man shows, puis les dernières comédies musicales à la mode.

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Casino de Paris,
16 Rue de Clichy, 75009 Paris

Tarifs : Cat or : 69€, Cat 1 : 59€, Cat 2 : 49€, Cat 3 : 45€, Cat 4 : 39€, Cat 5 : 29€

Réservations : CLIQUEZ

Tél : 08 926 98 926  /  06 16 12 63 55

 

 

(  Romanes Le Dernier Cirque Tzigane  (

 

Les Nomades Arrivent !”

Samedi  14  mars  2020 à 16 h et 20 h 30 

Dimanche  15  mars à 16 h

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Artistes : Alexandra Romanès, Rose Romanès, Sorin Romanès, Florina Romanès,Maria Romanès, Irina Romanès, Audenka Romanès, Alin Romanès, Délia Romanès


Metteur en scène : Alexandre et Délia Romanès.

Pour le nouveau spectacle de la Tribu Romanès, le dépaysement est total… !
Il ne pouvait pas en être autrement avec une famille Nomade qui montre le plus beau de sa Culture Tzigane !

Sous le chapiteau des Romanès, il y a des chants et des danses Tziganes et des numéros que vous ne verrez nulle part …

C’est notre façon de réenchanter le monde qui en a bien besoin…

Vous serez promené dans un univers surprenant et beau…

Le tout accompagné d’un ensemble de musique Tzigane des Balkans et au chant Délia la Terrible.

Dans la littérature française, les trois femmes les plus fortes, les plus belles ce sont trois gitanes : Esméralda, Carmen et Délia.

Bientôt, il n’y aura plus qu’un fonds de dessins, films, peintures, photos et musiques qui apporterons la preuve qu’il y avait en Europe un Peuple Nomade, épris de liberté qu’on appelait : Les TZIGANES !

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Restauration possible sur place , il faut arriver sur place une heure et demie avant la représentation.

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Chapiteau du Cirque Romanès
Au Square Parodi, face au 35 Boulevard de l’Amiral-Bruix,
75016, PARIS à la Porte Maillot

Métro : Porte Maillot (Sortie 5), Ligne 1 fonctionnant durant les grèves
Réservations : 01 40 09 24 20 ou 06 99 19 49 59

Réservations en ligne avec Billetreduc : CLIQUEZ

avec FNAC : CLIQUEZ

Danse

Gatomaquia

(La bataille des chats)

Israel Galván,

(danseur de flamenco)

&

la Famille Romanes

Jeudi 19 mars au dimanche 5 avril 2020

Espace Chapiteau, La Villette, Paris 

 

La star du flamenco Israel Galván et le cirque tzigane Romanès de Paris ont beaucoup en commun : le sens de la fête, de l’accueil, de l’autodérision, de l’irrévérence.

Alors, quand Galván crée un solo au cirque Romanès, il ne danse pas tout à fait seul. Outre son génial et historique acolyte, le guitariste Caracafé, toute la famille danse et chante avec lui, tandis que les numéros de cirque se succèdent et que les chats rôdent, défient, ignorent ou observent. Dans cette famille spontanément recomposée, dans cette chaleur complice, Galván excelle avec simplicité, juché sur des socques japonais ou des talons. Sur le métal ou sur le bois, il joue, frappe, percute ou griffe, résonne, frôle puis suspend le silence.

Israel Galván dansant avec Daria Romanes.

(Cirque Romanes 2018)

Fils des danseurs José Galván et Eugenia de los Reyes, Israel Galván, né en en 1973 à Séville, grandit dans l’atmosphère, des tablaos, des académies de danse amenco et des fêtes. En 1994, il intègre la Compañía Andaluza de Danza de Mario Maya. En 1998, il crée son premier spectacle, ¡Mira! / Los zapatos rojos, immédiatement salué par la critique spécialisée.

Suivent notamment La Metamorfosis (2000), Arena (2004), La Edad de oro (2005), El Final de este estado de cosas (présenté au Festival d’Avignon en 2009), La Curva (2010), Lo Real/Le Réel/ The Real (2012), FLA.CO.MEN (2013), La Fiesta(2017 – présenté dans la Cour d’honneur du Festival d’Avignon), Coplas Mecánica (2018) avec Niño de Elche, Gatomaquia avec la Famille Romanès (2018), El Amor Brujo de De Falla. Il se forge une stature internationale grâce à des créations audacieuses nées d’une parfaite maîtrise de la culture chorégraphique flamenca, composées à partir de ses états intérieurs. Ouvert à toutes les audaces stylistiques, le chorégraphe alterne formes intimistes, grands spectacles et collaborations avec des artistes contemporains tels qu’Enrique Morente, Pat Metheny, Sylvie Courvoisier, et Akram Khan (TOROBAKA, 2015). De nombreux prix honorent son travail dont le Prix national de Danse (Espagne), le New York Bessie Performance Award, le National Dance Award for Exceptional Artistry (UK). En 2016, il est promu chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en France. Israel Galván est artiste associé au Théâtre de la Ville, Paris, et au Teatros del Canal, Madrid.

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Dès 1990, l’espace Chapiteaux (4200 m²) a été l’un des premiers lieux de diffusion du cirque contemporain à Paris. Il a, dès ses débuts, accueilli la compagnie Archaos et le Cirque Plume.
Il encourage le renouveau des arts de la piste en programmant toute l’année des compagnies émergentes ou confirmées.

 

Espace Chapiteaux
211 avenue Jean-Jaurès Parc de La Villette – 75019 Paris 19e
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Métro : Porte de Pantin (5), Porte de la Vilette (7)
En bus :
Porte de Pantin (Grande Halle) : ligne 75, 151, PC 2 et 3
Porte de la Villette (Cité des Sciences) : 75, 139, 150, 152, PC2 et PC3, Station Porte de la Villette
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10 à 26 €
Réservation : 01 40 03 75 75

Du mercredi au vendredi à 20h, Samedi à 19h
Dimanche à 16h, Relâche lundi et mardi

Exposition

Le chemin de la victoire : les Juifs soviétiques

pendant la Seconde Guerre mondiale”

Jusqu’au vendredi 10 avril 2020

Centre russe des sciences et de la culture, XVI° Paris

 

Une exposition intéractive exceptionnelle.

 Le projet est élaboré par la Fondation « Blavatnik Archive » (New-York Etats-Unis) et l’Agence Rossotrudnichestvo avec le soutien de mécènes à l’occasion du 75ème anniversaire de la Grande Victoire sur le fascisme. La Fondation « Blavatnik Archive » est une organisation à but non lucratif fondée en 2005 par L.Blavatnik, philanthrope et industriel américano-britannique.

Léonid Valentinovitch Blavatnik (Леонид Валентинович Блаватник), dit Len Blavatnik.

L’activité de la fondation vise à rassembler, préserver et disséminer un large éventail de documents et de mémoires destinés au grand public. Ils recouvrent des aspects divers de l’histoire juive et mondiale du XXème siècle où la période de la Seconde guerre mondiale occupe une place particulièrement importante.


Des histoires personnelles inoubliables d’anciens combattants sont présentées dans des entretiens vidéo, des photographies, des lettres et des journaux intimes issus de la collection des « Archive Blavatnik ».

Unité d’artillerie avec des hommes et des femmes, 1942.

Au cours des dernières décennies, un grand nombre de projets sur le thème de la Seconde guerre mondiale et de la Shoah ont vu le jour. La catastrophe des Juifs européens dans les territoires occupés a fait l’objet de longs métrages et d’ouvrages ; des preuves documentaires font partie des collections au sein de nombreuses organisations culturelles. Toutefois, la participation des Juifs dans la lutte commune contre le nazisme est moins connue. Cette réflexion a servi de base pour le projet conçu par ses organisateurs dans une perspective d’exposition à long terme.

Repos de soldat 1945

Eugene Isaakovich Kogan (1906–1983) 

Des faits peu connus de la vie des Juifs de l’Armée rouge qui ont lutté contre le fascisme sur le front et dans les détachements des partisans seront présentés par les anciens combattants à la première personne. Toutefois, la spécificité principale de l’exposition réside dans les entretiens vidéo et les souvenirs vivants des vétérans qui seront projetés en permanence sur les supports interactifs.

Le public se verra proposer un volume important des copies digitales de documents de front, de lettres, de journaux intimes, des clichés de guerre, ainsi que les entretiens avec des vétérans soviétiques vivant aujourd’hui dans 11 pays du monde.

Musée central de la Grande guerre patriotique à Moscou

Précédemment, l’exposition s’est déjà déroulée en Russie. Elle a eu un grand succès au Musée central de la Grande guerre patriotique à Moscou, ainsi qu’aux musées de Saint-Pétersbourg et de Ekaterinbourg. L’année du 75ème anniversaire de la Grande Victoire, l’exposition se tiendra à l’étranger. Les témoignages documentaires rassemblés par la Fondation seront ainsi exposés pour la première fois en Europe Occidentale.

L’exposition est présentée en anglais, en français et en russe.

ENTRÉE LIBRE

 

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Centre russe des sciences et de la culture

61 rue Boissière , 750016  Paris

Téléphone : 01 44 34 79 79

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)

Bus : 22, 30, 52, 82

Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp

Horaires : lundi–jeudi 9 h – 19 h, vendredi 9 h – 18 h, samedi 9 h – 16 h

Les Nocturnes de laude

” L’Âme Russe “

 

ATTENTION ANNULATION

Par civisme, nous n’avons pas d’autre choix que celui d’

annuler tous les concerts prévus entre la mi-mars et la fin avril.

Nous avons décidé de reprogrammer la quinzaine de concerts concernés sous la forme d’un festival : le festival de la liberté retrouvée qui se tiendra du 22 juin au 11 juillet. En tenant compte des concerts déjà programmés , nous vous proposerons une vingtaine de concerts sur ces trois semaines.

Les concerts prévus en mai sont maintenus et vous en trouverez le détail fin mars.

 

 

Interprètes :

Ionella Marinutsa, harpe; Anara Khassenova, soprano; Lucia Bistritskaya, violoncelle;  Artem Naumenko, flûte.

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Ionella Marinutsa, harpe,(23 ans), a terminé le collège musical Moussorgski de Saint-Pétersbourg (classe de l’artiste émérite de Russie Irina Tichtchenko). Actuellement étudiante du Conservatoire Cortot à Paris (classe du professeur Isabelle Perrin). Elle est lauréat du Concours international des harpistes «Clé en cristal» (Saint-Pétersbourg, 2012), gagnante du Concours international Léopold Bellan (Paris, 2015).

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Anara Khassenova, d’origine kazakhe, commence dès l’âge de 5 ans une formation artistique comprenant le piano le chant et la danse. Elle est arrivée en France en octobre 2012, elle intègre le conservatoir régional de Boumogne-Billancourt et obtient le Prix de chant en 2014 dans la classe d’Anne Constantin. Depuis elle se produit en solo à la chapelle Royale de Versailles, à la cathédrale Américaine, au Théâtre de l’Ouest Parisien à l’auditorium de la Bibliothèque Marmottan …. Elle est lauréate en 2015 du Concours International d’Interprétation “Musique du dernier siècle“, Anara aborde des répertoires tr§s variés, de la musique ancienne à la musique contemoraine. La jeune soprano kazakhe aime particulièrement partager la musique avec les autres et ainsi chante en duo avec le pianiste Pierre-Yves Hodique, crée le trio Aethra avec la harpiste Ionella Marinutsa et la violoncelliste Lucia Bistrickaya ainsi qu’un duo avec la théorbiste Kseniya Ilicheva.
En janvier 2019, Anara a partagé avec le pianiste Vincent Mussat un florilège de Lieder de Strauss au Centre de musique de chambre de Paris.
Dans les mois à venir, Anara interprétera Galatea dans Acis and Galatea de Handel dans la mise en scène de Claus Guth.

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Lucia Bistritskaya  violoncelliste d’origine moldave. Elle commence le violoncelle à l’âge de 6 ans dans un lycée spécialisé en musique Serguei Rachmaninov. Lauréate des nombreux concours internationaux en Roumanie, Ukraine, France. A 16 ans, elle vient à Paris pour entrer dans la classe de Dominique de Williencourt au Conservatoire de Rayonnement Régional de Paris. Depuis l’année 2011, elle participe à l’ensemble de violoncelles  » Jean-Louis Florentz « , direction Marcel Bardon, et enregistre pour EA Records « Slava Valentin » de D. de Williencourt. En 2013, elle obtient le 2éme prix du Concours International Léopold Bellan en musique de chambre avec le trio Lorienne et le 3éme prix en violoncelle. Elle a organisé deux récitals, dont un en Russie pour des enfants malvoyants musiciens. En 2O14, elle entre dans le cycle concertiste au Conservatoire de Rayonnement Régional de Paris. En 2015, elle fait un récital à l’occasion de la découverte du patrimoine dans le département Indre, et participe à la 6e édition du festival Les Nuits d’été au Cloître en musique de chambre avec Akiko Kawakubo. En 2016 elle obtient le Diplôme de Concertiste à L’Unanimité et Félicitations du Jury. En 2016 elle obtient le prix récital au concours des Jeunes Solistes de l’Université Paris Sorbonne.

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 Artem Naoumenko, flûtiste et improvisateur, il est formé à la musique classique, son éventail s’étend au jazz, samba, funk, et à la musique contemporaine. Il est diplômé des deux conservtoires de Moscou et de paris. Artem remporte plusieurs prix lors de concours musicaux internationaux et se se produit dan les salles renommées, comme la Lincoln Center (NY), le Suntory Hall (Tokyo), la salle Tchaïkovsky (Moscou), la Cathédrale de St Jacques de Compostelle, l(Hôtel des Invalides (Paris).

 

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Programme :

Glinka, Stravinsky, Prokofiev, Tishchenko, Rachmaninov, Tchaikovsky, Glazounov.

 

RÉSERVATION OBLIGATOIRE

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Résidence privée, 75014, Paris

Métro : Alésia

Tarifs : 15€, 10€ (réduit)

Plus d’informations et réservations : lesnocturnesdelaude@gmail.com

” Passagères “

de Daniel Besnehard

Du mercredi 29 janvier au dimanche 22 mars

mardi au samedi à 21h, dimanche à 17h

Au Lucernaire, VI° Paris

 

 

”  Passagères “

 

De Daniel Besnehard

Accompagné des poèmes de Anna Akhmatova (Requiem)

Adaptation, traduction et mise en scène de Tatiana Spivakova

Avec Catherine Gandois, Sarah Jane Sauvegrain, Vincent Bramoullé

Sur un brise-glace marchand réquisitionné par le pouvoir militaire soviétique, quelques cabines sont réservées aux passagers. Dans une coursive, Anna, une ancienne actrice réduite à s’occuper de l’entretien du bateau, rencontre Katia, une jeune ouvrière en route vers le Théâtre d’Art de Moscou pour y réaliser son rêve de comédienne. Au gré des traversées, leur amitié se tisse entre les mailles du filet de la Terreur soviétique et fait naître une ambition qui voudrait faire trembler les murs… mais les murs ont des oreilles.
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Ces poèmes qui forment le Requiem et dont on lira ici la traduction, s’échelonnent entre les années 1930 et 1957. À l’exception du poème  Le Verdict  (publié sans titre en 1961), ils n’ont jamais été jusqu’à présent édités en U.R.S.S. Le Requiem a parue en langue russe, en décembre 1963, à Munich, par les soins de Tovarichtchestvo Zaroubiejnick Pissatielieï.
Tarif préférentiel pour ARTCORUSSE:
18€ du mardi au vendredi et 24 €,
le samedi et dimanche au lieu de 28€.
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Le Lucernaire possède un riche passé.
Créé en 1968, impasse d’Odessa, à Montparnasse, par Christian Le Guillochet et Luce Berthommé. C’est en 1975 que Le Lucernaire s’installe dans les 1 300 m2 d’une ancienne usine de chalumeaux, rue Notre Dame des Champs dans le 6ème arrondissement.

En 2004, alors que le lieu est privé de subventions, ce sont les éditions l’Harmattan qui rachètent ce lieu. Sous l’impulsion d’une nouvelle équipe l’ensemble est totalement rénové et modernisé. Ce Centre National d’art et d’essai a pour vocation de favoriser la rencontre entre les arts, et de soutenir la création artistique, qu’elle soit théâtrale, cinématographique, ou encore photographique.


Théâtre Lucernaire

53, Rue Notre Dame Des Champs
75006 Paris

www.lucernaire.fr

Métro: Notre Dame des Champs (ligne 12), Vavin (ligne 4)

Bus: 58, 68, 82, 91, 94, 96

Réservation :

Tél: 01 45 44 57 34

Ticketac: CLIQUEZ

 

6ème Édition

Festival du Film Russe de Paris

” Quand les Russes nous étonnent “

Когда Русские нас удивлают

Du lundi 2 mars au lundi 9 mars 2020

Cinéma Le Balzac, Studio 28, Max linder, Christine 21

et Centre Cultuel et Сulturel Кusse (quai Branly)

La 6e édition du Festival du Film Russe de Paris : Ile-de-France aura lieu cette année dans 5 lieux parisiens : le Balzac, le Max Linder, le Studio 29, le Christine 21 et le Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe Russe. Elle se décentralisera également en région parisienne et en province.

« Quand les Russes nous étonnent » 

Thème retenu pour cette nouvelle édition, vous permettra de découvrir plus de 30 films d’hier et aujourd’hui, avec des avant-premières, des rencontres, des soirées festives…

“Quand les Russes nous étonnent”

             Les Russes nous étonnent… Dans étonner il y a le tonnerre, le roulement des tambours, le claquement des sabots de chevaux,  le fracas des bombes, les percussions de Stravinski, les balaIaïkas à l’unisson et le crépitement des talons des danseuses folkloriques…

 Les Russes nous ont étonnés tout au long de leur histoire et de leurs arts. Par leur fougue, leur ferveur et leur courage militaire. Par leur imagination, leur mysticisme et leur audace. Tous les ingrédients pour faire un cinéma inoubliable, noble héritier d’une grande littérature et d’une grande musique.

             Cette année encore, nous allons vous éblouir avec les œuvres décapante de ces diables de Russes qui ne cessent de nous étonner ! !

             Bon festival 2020 !    Macha Méril

Au programme :

Une compétition longs métrages, avec un jury présidé par Emmanuel Carrère

Une compétition courts métrages. Un panorama de films sur le thème « Quand les Russes nous étonnent »

  • Compétition longs métrages, jury présidé par Emmanuel Carrère

  • Panorama de films sur le thème « Quand les Russes nous étonnent »
  • L’univers Sokourov (en présence d’Alexandre Sokourov) : une sélection de films réalisés par lui-même ou ses élèves
  • Hommages à Serguei Bodrov et Alisa Freindlich
  • Carte blanche à Mosfilm : chefs-œuvre du cinéma russe en versions restaurées
  • Ciné-concert : Octobre, de Serguei Eisenstein
  • Soirée L’écologie et la Russie

Une soirée avec Macha Méril, à l’occasion de la sortie de son nouveau roman Vania, Vassia et la fille de Vassia.

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LES  GRANDS  RENDEZ-VOUS

Lundi 2 mars 20h

Cinéma Le Balzac

Ouverture du Festival Accueil pétillant avec Bouvet-Ladubay

Concert en première partie de séance
avec Vadim Sher et Dimitri Artemenko.


En présence de Larissa Sadilova, Christina Schneider et Sergueï Bodrov.

 

“Il était une fois dans l’Est” (Однажды в Трубчевске), de Larissa Sadilova

Russie . 2019 . Couleur . 1h20, production ChiM-film, Arsi film
Réalisation : Larissa Sadilova
Scénario : Larissa Sadilova
Image : Anatoli Petriga
Avec : Egor Barinov, Christina Schneider, Youri Kisselev,
Maria Semenova…

De nos jours, dans la ville de Troubtchevsk. Qui n’aurait pas envie de s’échapper d’un endroit au nom impossible ? D’oublier le passé douloureux de la Deuxième Guerre mondiale, de fuir les cancans et le train-train étriqué de la vie provinciale ? Egor (aux faux-air de Tarantino buté) a trouvé : il est routier au long cours et fait la navette avec Rostov. Et Anna, une Emma Bovary potelée férue de tricot,
choisit de s’aérer parfois à Moscou. Mais les passions sont là, prêtes à exploser”.

Pour ses débuts en 1998, Larissa Sadilova avait signé une fiction aux allures de documentaire. Distribué en France sous le titre grotesque de Happy Birthday !, le film racontait le quotidien d’une maternité. Sadilova montre ici la même empathie pour ses personnages qu’elle traite avec douceur et discrétion. Sans effets spectaculaires ni scènes tapageuses, cette chronique élégante sait garder ses distances. Une sobriété étonnante et rare dans le paysage sentimental russe.
Film sélectionné pour Un Certain Regard à Cannes 2019.

 

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Mardi 3 mars 18 h

Centre spirituel et culturel orthodoxe

de Russie

“Rencontre avec Sergueï Vladimirovitch Bodrov”.

Né en 1948 à Khabarovsk, Sergueï Bodrov commence sa carrière comme journaliste à la plume satirique acérée (il écrit dans Krokodil). Il entre ensuite au VGIK, l’école de cinéma de Moscou, pour devenir scénariste. Diplômé en 1974, c’est un professionnel reconnu, auteur d’une vingtaine de scénarios : entre autres, La Bien-aimée du mécanicien Gavri- lov (1981) de Piotr Todorovski ou Est-Ouest (1999) de Régis Warnier. Rapidement devenu aussi réalisateur, il signe pour lui-même des histoires originales. Aucun genre ne lui est étranger. La meilleure définition de son œuvre a été prononcée quand on lui a remis en 2016, au Festival Cinétaure de Sotchi, un prix spécial pour son apport au cinéma russe et mondial : «Un metteur en scène qui, de manière étonnante, a su concilier son individualité d’auteur, un talent de narrateur, le désir de toucher le grand public et l’absence de tout compromis dans chacun de ses films.» Depuis le début des années 1990, il vit aux USA et travaille comme acteur, scénariste ou réalisateur aux États- Unis, au Kazakhstan et en Russie.

En 1997, le Festival de La Rochelle l’a distingué par une rétrospective de huit films allant de 1984 à 1996.

Animée par Kiril Razlogov, docteur en sciences de l’art, critique du cinéma.
Inscription obligatoire sur:
ambrusbranly@mail.ru
Entrée gratuite.

 

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Mardi 3 mars 21 h

Studio 28

“Bolchoï”, de Valeri Todorovski.

Scénario : Anastassia Paltchikova et Ilya Tikine sur une idée de Valéri Todorovski
Image : Sergueï Mikhaltchouk
Musique : Anna Droubitch et Pavel Karmanov
Avec : Alissa Freindlich, Valentina Telitchkina, Alexandre Domoga- rov, Margarita Simonova, Anna Issaeva, Nicolas Le Riche…

Bolchoï,  ton univers impitoyable. Ne vous fiez pas à leurs silhouettes éthérées et à leurs tutus vaporeux : les ballerines sont des tueuses. Derrière la grâce et la beauté, un monde sombre s’agite. La concurrence est féroce pour arriver dans la lumière. Tant d’espoir et si peu d’élues. Travail acharné et sacrifices ne suffisent pas toujours. En coulisses, coups bas et remarques perfides sont de mise. Pas de pitié pour les faibles. Toute rivale potentielle devra être écartée.
Nous suivons ici le parcours des futures étoiles Youlia et Karina, de l’école du ballet jusqu’à la scène suprême. Trois périodes s’entremêlent : apprentissage, préparation du spectacle diplômant et la suite. Deux destins pour deux filles que tout oppose : province reculée, origine prolo et corps robuste pour l’une ; Moscou la grandе ville, famille aisée et grâce féline pour l’autre. Et en danseuse de légende devenue maître de ballet crainte et respecté, Alissa Freindlich arbitre ce pas-de-deux violent et réaliste. Et pour ceux que la gloire quitte, les doutes et les regrets.

 

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Mercredi 4 mars à 14 h

Cinéma Le Balzac

“La Salle n°6”, Палата N° 6,

de Karen Chakhnazarov (2009, 1h23) MOSFILM
scénario Alexandre Borodianski et Karen Chakhnazarov
image Alexandre Kouznetsov
musique Evguéni Kadimski
avec : Vladimir Iline, Alexeï Vertkov, Alexandre Pankratov- Tcherny, Anna Siniakina, Alexeï Jarkov, Albina Evtouchenskaïa…

À la nouvelle éponyme de Tchekhov (1892), le récit ajoute une touche contemporaine. Andreï Raguine, médecin-chef d’un hôpital psychiatrique, vit et travaille avec les gens dits « dérangé ». Il découvre en l’un de ses patients un original qui s’est bricolé sa propre philosophie. Au cours de leurs conversations à bâtons rompus, Raguine découvre dans les propos de l’autre une autre réalité et prend conscience de la perversité du monde. Petit à petit, il perd pied. Sombrer est si tentant ou bien est-ce se sau- ver ? Et qui peut déterminer où s’arrête la sagesse et où commence la folie ?
Le film mélange habilement la fiction littéraire et le style documentaire. Son réalisateur, l’éclectique Karen Chakhna- zarov, creuse une veine familière, lui qui a déjà été tenté par la marginalité (Le Garçon de courses, 1986) ou l’absurde fantastique (La Ville Zéro, 1988).

 

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Mercredi 4 mars 16 h

Cinéma Le Balzac

“Katia Ismaïlova”,  (Подмосковные вечера).

Russie . 1994 . Couleur . 1h28, production Studio Gorki
Réalisation Valéri Todorovski, scénario Stanislav Govoroukhine, Marina Cheptounova, Alla Krinitsyna, François Guérif, image : Sergueï Kozlov, musique : Léonide Dessiatkinov
Avec : Ingeborga Dapnukaite, Alissa Freindlich, Vladimir Machkov, Alexandre Feklistov, Youri Kouznetsov, Avangard Léontiev, Natalia Chtchoukina…

Une grande maison un peu décatie dans les environs de Moscou. Une écrivaine à poigne tyrannise et humilie sa bru, réduite à la fonction de secrétaire. Et dans ce huis-clos étouffant, l’irruption d’un homme bouscule les équilibres. La lionne Freindlich rugit, la souris Dapnukaite se rebiffe et Machkov, homme-trophée, croit maîtriser le jeu”. Katya Izmaylova, 30 ans, pour la première fois ayant appris la vraie passion, est prête à détruire tous ceux qui peuvent interférer avec son bonheur. Une dactylo timide se transforme en tueur.

Mépris, envie, pulsions et jalousie embrouillent les esprits. Un moment d’égarement, un corps encombrant, un manuscrit égaré, voilà les ingrédients d’un film noir réussi. Cette histoire s’inspire librement du récit de Nicolas Leskov « Lady Macbeth du district de Mtsensk » (1864) transposé de nos jours. Cette même trame a aussi inspiré, en 1932, Dimitri Chostakovitch pour son opéra, rebaptisé par la censure «Katerina Ismaïlova» et l’adaptation anglaise de William Oldroyd The Young Lady (2016).
Les amants maudits, on adore les voir se déchirer.

 

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Mercredi 4 mars à 18 h

Cinéma Le Balzac

“Le Territoire”, (Территория) d’Alexandre Sourine

(1978 1h38) MOSFILM

Scénario : Oleg Kouvaev,  image: Youri Nevski, musique : Edouard Artemev
Avec : Donatas Banionis, Vladimir Letenkov, Youri Cherstnev, Evgueni Guerassimov, Nina Zassoukhina, Mikhaïl Glouzski…

“1955. Une vaste zone du Grand Nord, appelée «le territoire», ne fournit que de l’étain. Mais Tchinkov est sûr qu’il y a aussi de l’or. Seul contre tous, ou presque, il s’obstine dans sa quête du gisement ultime. Des paysages grandioses et rugueux, des passions humaines, un souffle épique : c’est ça, le Territoire.
Le film adapte le livre culte d’Oleg Kouvaev, sans cesse réédité depuis 1975. Ce roman prolonge la tradition littéraire initiée au XIXe siècle par D. Mamine-Sibiriak et continuée par l’officier topographe V. Arsenev avec ses souvenirs sur Dersou Ouzala. S’il avait été russe, Jack London aurait aussi chanté les explorateurs intrépides des lointains sibériens. Ici il s’agit de géologues, des êtres libres et non- conformistes affrontant la nature hostile. Des aventuriers, en somme. Dans les années 60 et 70, c’était la profession la plus romantique. Rappelez-vous Vyssotski dans Brèves rencontres de Kira Mouratova. Et Donatas Banionis, le Chris Kelvin du Solaris de Tarkovski, apporte au héros principal sa rassurante solidité d’optimiste qui doute”.

 

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Mercredi 4 mars 19 h

Christine cinéma club

“Mère et Fils”,(Мать и сын), réalisateur A. Sokourov

production Zero Film, Severny Fond, Roskomkino et Lenfilm
Scénario : Youri Arabov
Image : Alexeï Fedorov
Musique : Otmar Nussio, Mikhaïl Glinka, Tomaso Albinoni, Guiseppe Verdi
Avec : Gudrun Geyer, Alexeï Ananichinov

Un fils aimant et sa mère qui agonise sur son lit de douleurs. Il la peigne, la nourrit, la couvre d’un manteau. Elle dépend de lui comme, tout petit, il a dépendu d’elle. La naissance et la mort se rejoignent et forment un anneau soudé par l’amour et la tendresse. Il la porte à bout de bras et c’est comme une Pietà inversée dans une dimension onirique. Les paysages brumeux et déformés, la bande- son bruissant du vent et du ressac, l’utilisation du matte painting créent un monde élégiaque unique“.
L’acteur jouant le médecin des Jours de l’éclipse est ici le fils. La mère est interprétée par une Allemande, doublée en russe.
Première partie d’une dilogie complétée en 2003 par Père et fils. À chaque fois, il s’agit d’un tête-à-tête entre un fils et un parent. Il devait y avoir aussi Deux frères et une sœur car Sokourov voulait explorer les relations familiales. D’une certaine manière, Alexandra (2007) appartient à ce même cycle.
Grâce à ce film, Sokourov est entré sur la scène internationale.

 

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Mercredi 4 mars 20 h 30

Cinéma Le Balzac

“Dans ce pays là”, (В той стране),  réalisation L. Bobrova,

Russie . 1997 . Couleur . 1h25
production Lenfilm et Narodny film

Scénario : Lidia Bobrova, d’après divers récits d’Efim Ekimov,

Image : Sergueï Astakhov
Musique : Guennadi Zabolokine
Avec : Dimitri Klopov, Vladimir Bortchaninov, Alexandre Stakheev, Anna Ovsiannikov, Andreï Dounaev, Youri Bobrov…

“Un petit village, à l’écart de tout. Les gens vivotent en essayant de survivre à la fin des kolkhozes et l’alcool fait des ravages. Le modeste vacher Nikolaï reçoit un bon de séjour pour une maison de repos. Il va enfin souffler un peu. C’est sans compter sur la jalousie des voisins et la crainte de sa femme qu’il ne parte en goguette”.

“Si vous voulez être étonnés, ne ratez pas ce film de Lidia Bobrova !
C’est un film si culotté, si grinçant qu’il a valu à la cinéaste les critiques et le boycottage d’un certain public russe. On lui disait qu’elle dénigrait la Russie, et exploitait la misère des villageois pour faire rire. Or je pense que la description de ce petit village est réaliste et bouleversante. L’archaïsme et l’immobilisme des campagnes russes, dès qu’on s’éloigne des grandes villes, nous ramènent dans la grande tradition de la Russie immuable et certainement désespérée. Mais l’honnêteté de Lidia Bobrova force le respect. Elle ne manque pas de tendresse pour ces personnages hauts en couleur, qu’elle dépeint avec humour et poésie. J’ai adoré ce film que j’ai choisi pour la soirée au Balzac au cours de laquelle je vous présenterai en avant-première mon nouveau roman « Vania, Vassia et la fille de Vassia » qui sort le 5 mars 2020 en librairie.

Un livre qui vous surprendra, ainsi que mes héros, des cosaques émigrés en France après la Révolution d’Octobre dont on sait peu de choses.
Décidément les Russes nous étonneront toujours…”( Macha Méril)

 

Soirée de fête avec Macha Méril à l’occasion de la parution de son roman «Vania, Vassia et la fille de Vassia» Dans ce pays-là, de Lidia Bobrova.

Macha Méril lors de cette soirée.

Signature, vodka, pirojki et balalaïka

avec Pétia Jacquet-Pritkoff  et André Chestopaloff à la guitare.

 

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Jeudi 5 mars 13 h 30 h

Cinéma Le Balzac

“La Liberté, c’est le Paradis”, (СЭР Свобода – это рай)

URSS . 1989 . Couleur . 1h30, production Mosfilm
Réalisation : Sergueï Bodrov
Scénario : Sergueï Bodrov
Image : Youri Skhirtladzé
Musique : Alexandre Raskatov
Avec : Volodia Kozyrev, Alexandre Boureev, Svetlana Gaïtan, Vitautas Tomcus, Sergueï Chkalikov, Kim Ho Nam…

“Le jeune Sacha se morfond dans une maison de redressement. Orphelin de mère, il rêve de rejoindre son père qui purge une peine de longue durée près d’Arkhangelsk. Il va donc fuguer. Depuis le Kazakhstan, long est le chemin qui l’attend. Long et périlleux. Mais c’est déjà un ado endurci. «Ne pas croire, ne pas craindre, ne pas demander », tel est son viatique. Mais cette cavale, est-ce vraiment la liberté ? On trimbale toujours son passé et sa solitude. La prison est parfois intérieure”.

Avec un récit sec et maîtrisé, le film évite tout sentimen- talisme. Bodrov tient à distance ses personnages, les enfants comme les adultes. L’humanité des deux côtés des barreaux est plutôt moche et le tableau terrible ici dressé pourrait en désespérer plus d’un. Le réalisateur, aussi scénariste, dépasse cependant le drame social grâce à quelques rayons de lumière dans ces ténèbres.

En 1991, les éditions Actes Sud ont publié le livre de S. Bodrov «Liberté=Paradis» qui raconte quasiment la même histoire.

 

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Jeudi 5 mars 15 h  30

Cinéma Le Balzac

“Le Taureau”, (Бык) Russie, 201,8 Couleur . 1 h4 0
production Producer Center VGIK – Début, Stella Studio

Réalisation : Boris Akopov
Scénario : Boris Akopov
Image : Gleb Filatov
Musique : Anton Bulle, Boris Akopov
Avec : Youri Borissov, Stassia Miloslavskaïa, Sergueï Dvornikov, Anfissa Kondrachova, Alexeï Filimonov, Egor Kenjametov, Roman Kolotoukhine…

“Années 90. L’URSS s’est effondrée, la Russie n’est plus que ruines et chaos. La société a perdu tous ses repères avec, en prime, une grave situation économique. Pour beaucoup, le présent est désespérant et les familles se délitent. Comme dans n’importe quelle banlieue à la dérive, la drogue et le racket fleurissent car c’est de l’argent facile. Devenu chef de gang, Anton Bykov dit Byk (le taureau) essaie de protéger sa mère et son jeune frère. Pour notre affranchi, chaque jour est une épreuve où l’amour a bien du mal à se faufiler. Et le problème de chacun est de déterminer à qui va sa loyauté”.
Boris Akopov est né en 1985. Diplômé en 2003 d’une École de danse, il commence une carrière au plus haut niveau ; il intègre des troupes prestigieuses et multiplie les tournées. Puis il se tourne vers le cinéma et termine le VGIK en 2017. Le Taureau est son premier film.

 

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Jeudi 5 mars 17 h  30

Cinéma Le Balzac

” Fidélité”,(Верность) de Niguina Saïfoullaeva

production Kinokompania Droug Drouga
Scénario : Lioubov Moulmenko
Image : Marc Zisselson
Musique : Andreï Dergatchev
Avec : Alexandre Pal, Evguenia Gromova, Alexeï Agranovitch, Pavel Vorojtsov, Marina Vassileva, Anna Kotova-Deriabina, Vassili Richter…

“La fidélité ? Un défi pour n’importe quel couple. Léna, gynéco-obstétricienne, et son mari Sérioja, acteur de théâtre, habitent en province et leur quotidien semble pai- sible et harmonieux. Mais un beau (!) jour, Léna soupçonne Sérioja de la tromper pour une femme plus fougueuse. Digne et magnanime, elle souffre en silence et cache sa jalousie. Et puis, bravache, elle décide de se lancer dans des aventures sans lendemain avec des amants de passage. Mais il n’est pas si facile de mener deux vies parallèles sans que l’une ne déborde sur l’autre”.
Née en 1985 au Tadjikistan, Niguina Saïfoullaeva fait des études d’histoire à Moscou et termine en 2010 les Cours Supérieurs de scénario et mise en scène. Elle a réalisé deux séries et quatre films. Son deuxième long métrage Comment je m’appelle (2014) fut sélectionné au festival de San Sebastian, section «Nouveaux réalisateurs», ce qui n’était pas arrivé depuis onze ans à un film russe.

 

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Jeudi 5 mars 19 h 

Cinéma Christine

“Une grande fille” (Дылда) réalisateur Kantémir Balakov

production Non Stop Production
Scénario : Kantémir Balagov, Alexandre Terekhov image Xénia Sereda

Musique : Evguéni Galpérine
Avec : Victoria Mirochnitchenko, Vassilissa Perelyguina, Constantin Balakirev, Andreï Bykov, Timofeï Glazkov, Igor Chirikov, Xénia Koutepova…

“En 1945, l’URSS émerge lentement de quatre années de guerre cauchemardesques. À Léningrad, Ilya, une espèce de grande perche, travaille dans un hôpital où on tente de «réparer» les gueules et les âmes cassées. Elle aussi a été blessée au combat. Son traumatisme s’exprime par des crises de tétanie. Son amie Macha rentre du front. Tant bien que mal, elles essaient de reprendre une vie normale. Mais quand on a vécu et subi des horreurs, est-ce possible ?”

Né en 1991 à Naltchik (capitale de la république de Kabardino-Balkarie dans le Caucase), Kantémir Balagov est depuis toujours un fou de cinéma. À 18 ans, il se lance dans la réalisation d’une web-série. Puis il écrit à Alexandre Sokourov qui, justement, a ouvert une école de cinéma auprès de l’Université de Nalt- chik, si loin de son cher Saint-Pétersbourg (ex-Léningrad). Il est admis directement en troisième année. Sans attendre, il fait des étincelles. Dès 2014, ses courts-métrages sont montrés au festival de Locarno. Ses deux premiers longs métrages sont sélectionnés à Cannes dans la section «Un certain regard» : en 2017, avec Tesnota, Une vie à l’étroit et en 2019 avec Une grande fille où il reçoit le prix de la mise en scène. En 2019, le festival avait montré le film d’un autre élève, Une jeunesse russe (2017) d’Alexandre Zolotoukhine.

 

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Jeudi 5 mars 21 h 

Cinéma Le Balzac

 

“Octobre, de Sergueï Eisenstein, 1927, 1 h 45 copie restaurée, MOSFILM

Scénario : Sergueï Eisenstein et Grigori Alexandrov, image : Edouard Tissé
Avec : Nikolaï Popov, Boris Livanov, Vassili Nikandrov, Edouard Tissé, soldats et marins, ouvriers…

À tout seigneur tout honneur. L’hommage au cinéma soviétique se doit de commencer par le Maestro du cinéma de propagande, celui qui lui a donné ses lettres de noblesse. D’ailleurs, la première du film eut lieu le 7 novembre 1927 au Bolchoï de Moscou devant l’aréopage bolchevique au complet. Mais l’adoubement officiel n’enlève rien à la force et à la beauté convulsive de ce chef-d’œuvre. Et comme le dira plus tard l’Américain Ford : « Entre la vérité et la légende, imprimez la légende ». Après avoir magnifié la révolution de 1905 dans Le Cuirassé Potemkine, Eisenstein s’attaque ici aux «10 jours qui ébranlèrent le monde ». De la chute du tsarisme en février à la prise du Palais d’Hiver en octobre, Eisenstein forge les images définitives de cette terrible année 1917. C’est désormais par ses yeux que nous voyons Petrograd, appréhendons Lénine et compagnie, comprenons les événements qui vont hanter le XX siècle.

Ciné-concert avec Pierre-Michel Sivadier (piano) et Jean-Yves Toucan (percussions).

Pierre-Michel Sivadier se situe dans un univers croisant la chanson, le jazz et les musiques improvisées. Son dernier album Si a paru en 2019. Ce compositeur publie également de la poésie et accompagne régulièrement des films muets. Il a notamment tra- vaillé avec Jane Birkin, Lambert Wilson, Christian Vander, James Ivory. Jean-Yves Roucan mène une carrière de musicien de jazz et de composi- teur-percussionniste avec, entre autres, son projet Lemon Far East. Son travail d’improvisateur et d’accompagnateur s’enrichit de son insatiable curiosité pour la musique orientale et le jazz. Les deux artistes envisagent l’accompagnement d’un film muet comme un spectacle vivant, unique et puissant. Il s’agit de faire dialoguer les musiciens d’aujourd’hui avec le créateur d’hier, pour projeter au sens propre le film dans notre époque.

 

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Vendredi 6 mars à 11 h

Cinéma Le Balzac

“Je m’balade dans Moscou”, (Я шагаю по Москве)

Réalisateur : Guéorgui Daniéla (1963, 1h20)

Scénario: Guennadi Chpalikov, image : Vadim Youssov, musique : Andreï Petrov,

Avec : Alexeï Loktev, Nikita Mikhalkov, Galina Polskikh, Evguéni Steblov, Vladimir Bassov, Roland Bykov…

“Unité de temps (un jour et une nuit), unité de lieu (la capitale), unité d’action (un provincial débarque). Alors quoi, un drame ? Pas du tout ! C’est une comédie primesau- tière, une déambulation enjouée dans une ville bouillon- nante au son d’une irrésistible ritournelle. Les aventures du héros – un ingénieur qui se pique d’écriture – sont un merveilleux prétexte pour présenter une galerie de per- sonnages attachants ou frivoles. Cette balade dans Moscou a parfois des allures de fantaisie italienne”.

Le scénariste Chpalikov propose ici une version solaire de son récit plus fouillé La Barrière d’Ilitch qui deviendra, après moult souffrances, J’ai vingt ans (1964) de Marlen Khoutsiev. De même, l’opérateur V. Youssov, associé au grave Tarkovski sur ses premières œuvres (dont Andreï Roublev), éclaire cette journée estivale. Sans parler du casting de rêve : Nikita Mikhalkov en grand dadais, Inna Tchourikova en godiche, Roland Bykov en petit nerveux, Steblov en fiancé susceptible…
Bref, le rayon de soleil de cet hommage au grand studio.

 

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Vendredi 6 mars à partir de 13 h 30

Cinéma Le Balzac

“L’homme amphibie” (Человек-амфибия),

Russie . 1961 . Couleur . 1h37, production Lenfilm

Réalisation Guennadi Kazanski et Vladimir Tchebotarev, scénario : Akiba Goldburt, Alexandre Xenofontov et Alexeï Kapler, image : Edouard Rozovski
musique : Andreï Petrov
Avec : Vladimir Korenev, Anastassia Vertinskaïa,
Mikhaïl Kozakov, Nikolaï Simonov, Vladlen Davydov,
Alexandre Smiranine…

“Dans un pays exotique ensoleillé, quelque part en Amérique du Sud, un diable marin affole les pêcheurs. Il s’agit d’un certain Ichtyandre, aussi à l’aise sur terre que sous l’eau. Créature fabuleuse de son père, un savant idéaliste et donc fou, il vit des aventures aquatiques et amoureuses en renversant l’histoire de la petite sirène puisque c’est lui qui sauve de la noyade sa belle en bikini affriolant.” Sombreros, méchant à la fine moustache et méduses bleutées sont évidemment de la partie. Si vous aimez le kitsch et la science-fiction d’autrefois, ce film est pour vous. Bien entendu, la critique de l’époque se gaussa de cette adaptation du roman du très populaire Alexandre Beliaev (1884-1942), le Jules Verne russe, mais le grand public adora et lui fit un triomphe : première place au box-office avec 65,5 millions de spectateurs en 1962. Et depuis les lointaines années 60, son succès ne s’est jamais démenti. Véritable madeleine (trempée dans l’onde salée), l’homme- poisson continue de séduire, toutes générations confon- dues. Le livre culte de 1927 est devenu un film culte, toujours aussi apprécié.

 

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Vendredi 6 mars à partir de 15 h 30

Cinéma Le Balzac

La grande poésie, (Большая поэзия)

Russie . 2019 . Couleur . 1h40
production Adress Film
Réalisation : Alexandre Lounguine
Scénario : Alexandre Lounguine, Sergueï Ossipian image Vsevolod Kaptour

Musique : Stanislav Smirnov
Avec : Alexandre Kouznetsov, Alexeï Filimonov, Fedor Lavrov, Evgueni Syty, Elena Makhova, Sebastian Bougaev, Alexandre Topouria…

Deux anciens copains d’armée, Victor et Léon vivent dans une petite ville, revenus de la guerre dans le Donbass, sont devenus convoyeurs de fonds. Célibataires et banlieusards, leur horizon est assez limité. Les combats de coq et la fréquentation du club poésie à la Maison de la Culture ne suffisent pas à donner du sens à leur existence. Comment alors enchanter la vie, injecter une dose de poésie dans ce monde de brutes ? Bon sang, mais c’est bien sûr : en faisant un braquage ! Le projet les emballe aussitôt. Mais rêver et passer à l’acte sont deux choses différentes”.
Dans la famille Lounguine, je demande le fils. Né en 1971, il a fait des études d’histoire et travaillé à la télévision. Depuis 2003, il a écrit ou coécrit une quinzaine de scé- narios pour des séries et des films dont celui de Leaving Afghanistan (2019) de son père Pavel Lounguine. En 2010, il réalise avec Sergueï Ossipian Un phénomène naturel. Le thriller De la grande poésie est son premier film en solo.

 

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Vendredi 6 mars à 17 h 30

Cinéma Le Balzac

“La mort nous va si bien”, (Смерть нам к лицу)

2019 . Couleur . 1h17, production MIGPictures
Réalisation : Boris Guts
Scénario : Boris Guts
Image : Daria Likhatcheva
Avec : Alexandra Bystrzycka, Daniil Pougaev, Ekaterina Volkova, Natalia Pavlenkova, Anna Glaoubé, Polina Aoug, Kirill Kovbas

Macha, jeune étudiante, apprend qu’il lui reste peu de temps à vivre. Résignée, elle se prépare à mou- rir : choisir un cercueil, acheter la robe ultime, retenir une concession au cimetière et faire ses adieux à ses proches. Mais son mari, un simple coursier, ne l’entend pas de cette oreille. En cachette, il essaie de trouver l’argent pour envoyer Macha se faire soigner à l’étranger. Il a quatre jours pour réunir quatre millions. Avec des parents indifférents et un meilleur ami crétin, ce n’est pas gagné. Quelles solutions a-t-il ? Emprunter (à qui ?), vendre (quoi ?), jouer dans un porno…”
Une mélo-comédie tonique, filmée sur portables.
Né en 1980, Boris Guts est un touche-à-tout : réalisa- teur, scénariste, producteur, monteur, peintre et vidéaste compulsif… En 2012, il termine les Cours Supérieurs de scénario et mise en scène. Il n’a tourné que trois films mais c’est le deuxième sur portable après Le Basson en 2018.

 

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Vendredi 6 mars à 19 h

Christine Cinéma Club

 “Francofonia, d’Alexandre Sokourov (2015, 1 h 30)

Scénario : Alexandre Sokourov, image : Bruno Delbonnel
Musique : Mourat Kabardokov
Avec : Louis-Do de Lencquesaing, Vincent Nemeth, Benjamin Utzerath, Johanna Korthals Altes, Léolo Victor-Pujebet…

“Deux temporalités s’entremêlent et s’affrontent. Dans la France occupée de 1940, le directeur du Louvre négocie avec l’Allemand chargé de récupérer les trésors du musée évacués en province. De nos jours, un narrateur invisible (Sokourov aux manettes) discute via internet avec le capitaine d’un bateau transportant des containers remplis d’œuvres d’art et aux prises avec une effroyable tempête. La culture est toujours menacée, par la barbarie humaine ou la nature déchaînée. Sokourov interpelle le spectateur. Comment protéger la culture ? Par la persuasion mais dans l’humiliation quand Paris, déclaré ville ouverte, s’offre sans combat. Ou par l’héroïsme : Léningrad assiégé pendant 900 jours a su, malgré un million de morts, sauver l’Ermitage. Dans L’Arche russe, un ouvrier interdit au Français Custine l’entrée d’une pièce remplie de cercueils. La réponse est dans l’homme”.

Pour son dernier opus en date, Sokourov propose la quin- tessence de son style : un montage complexe de documen- taires, de scènes jouées, de passages vidéos, de travail à la palette graphique et la non concordance d’images et de sons ou dialogues.

 

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Vendredi 6 mars à partir de 19 h 30

Cinéma Le Balzac

“Nuit”, Sergueï Bodrov en sa présence

et deux films :

“Le Prisonnier du Caucase”,Russie . 1996 . Couleur . 1h36
production Caravane, BG Production
Réalisation Sergueï Bodrov

Scénario : Arif Aliev, Sergueï Bodrov, Boris Hiller
Image : Pavel Lebechev
Musique : Léonide Dessiatnikov
Avec : Oleg Menchikov, Sergueï Bodrov fils, Soussana Merkhralieva, Djemal Sikharoulidzé, Alexandre Boureev, Valentina Fedotova, Alexeï Jarkov…

“Au cours d’une patrouille, deux Russes sont capturés pardesTchétchènes.Débuteunecaptivitépéniblependant que le chef du village négocie pour les échanger contre son fils, détenu par les Russes. Nos deux héros forment un tandem mal assorti, très bien rendu par les acteurs. Oleg Menchikov, acteur chevronné, est un sous-off de carrière tandis que le fils Bodrov, pour son premier grand rôle, joue avec naturel l’appelé maladroit.
Le film s’inspire d’un récit de Tolstoï (1872) qui traite un thème récurrent de la littérature russe, lancé en 1821 par Pouchkine et repris depuis par beaucoup d’autres. Dès 1911, le cinéma s’en empare. Russie et Caucase, une his- toire sans fin. Il faut dire que, au XIXe siècle, la conquête du Caucase dura plus de 50 ans. Alexandre Dumas, de passage en 1858, témoignera de la férocité de ce conflit. Après la parenthèse soviétique (qui permet une version souriante et parodique, La Prisonnière du Caucase de Léonide Gaïdaï en 1966), tout recommence. Au départ, les auteurs voulaient proposer une réflexion sur la guerre en général. D’ailleurs, les références musicales renvoient à des conflits antérieurs de la Russie. Mais commencé en temps de paix, le film a été rattrapé par la réalité”.

 

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Scéance à 22h

 “Mongol”, 2007 . 2h production Kinocompania STV, Andreevski flag, Kinofabrika, X-Filme Creative Pool, Netfex
Réalisation de Sergueï Bodrov

Scénario : Arif Alief, Sergueï Bodrov
Image : Sergueï Trofimov, Roger Storfers
Musique : Tuomas Kantelinen
Avec : Tadanobu Asano, Khulan Tchoulouhoun,
Batdorjiin Baassandjav, Alia, Amadou Mamadakov, He Tsi…

“Le fabuleux destin du légendaire Gengis Khan qui, vers 1197, unifia les tribus turques et mongoles pour les lancer à la conquête du monde. Jeune, il connaît d’abord souffrances et privations. Mais il prend sa revanche et se montre impitoyable en mettant la steppe à feu et à sang. «Il ne faut jamais humilier un enfant chétif, c’est peut- être le fils du tigre.» Mêlant aventures, action et amour, la fresque historique se déploie, bannières au vent et cavaliers prêts à en découdre”.
Cette superproduction flamboyante parle d’un temps reculé et d’un lieu lointain mais aussi du passé russe. Si l’empire fondé par Gengis Khan s’épanouit en Chine, la Horde d’Or, menée par son fils aîné, envahit la Russie au XIIIe siècle (rappelez-vous le début d’Alexandre Nevski) et la met en coupe réglée pendant des siècles avant d’entrer en déca- dence. Ce dont parle Urga de Nikita Mikhalkov. Mais les liens noués autrefois perdurent. Grattez le Russe et vous aurez l’Asiate : un ancêtre daghestanais pour Tarkovski, une grand-mère tatare pour la poétesse Akhmatova, kalmouke pour Lénine et bouriate pour Bodrov…

Entracte avec vodka et spécialités russes.

 

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Samedi 7 mars à 11 h

Max Linder

Courts métrages

Noir sur blanc, (Белым по чёрному)

Russie . 2019 . Couleur . 15 min production Studio Svobodnoe Kino réalisation Anton Mamykine

Sergueï travaille dans les mines et la suie ne lui fait pas peur. Dans son monde, la suie est symbole de l’intégrité morale et sociale. Rongé par la culpabilité depuis qu’il a trompé sa femme, Sergueï décide de tout lui avouer. Dès lors, la suie ne s’accroche plus à sa peau”.

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Maman, (Мама)

Russie . 2019 . Couleur . 12 min
production Extreme North, Moscow Film School réalisation Anastasia Borissova

Une jeune femme de la campagne tente de faire sa vie à Moscou avec son bébé. Pour joindre les deux bouts, elle court après l’argent et un travail, n’importe lequel”.

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Le Congé, (Отпуск)

Russie . 2019 . Couleur . 12 min production After Hours Films réalisation Anton Sazonov

“Artiom travaille aux abattoirs de Moscou mais son salaire ne suffit pas pour subvenir aux besoins de sa famille. Pour s’en sortir, il va saisir la seule opportunité que l’état russe peut lui offrir en ce moment”.

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Complex Subject, (Сложноподчиненное)
Russie . 2019 . Couleur . 26 min
production St. Petersburg State University of Film and Television
réalisation Olessia Yakovleva
“Un jeune professeur arrive dans une ville de province afin d’y enseigner. Son apparence et ses idées contrastent largement avec les habitudes locales. Toutefois, tout le monde semble l’apprécier. Peut-être même
plus qu’il ne le pense”.

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Une erreur historique, (Одна историческая ошибка)
Russie . 2019 . Couleur . 7 min
production Droog Drooga Films
réalisation Mikhaïl Mestetski
“Tant de rumeurs circulent que nous ne sommes
pas à l’abri des anachronismes. Quand le passé envahit
le présent”.

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Il ne peut pas vivre sans l’espace, (Он не может жить без космоса)
Russie . 2019 . Couleur . 16 min . Animation
production Melnitsa Animation Studio
réalisation Constantin Bronzit
“Une mère, un fils et un rêve. Une histoire qui
évoque l’amour et le destin”.

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La Recrue, (Рекрут)
Russie . 2019 . Couleur . 22 min
production Moscow School of the New Cinema
réalisation Igor Tsoï
Sous l’influence de la subculture criminelle qui sévit dans la province russe un adolescent s’éloigne de plus en plus de son foyer familial. Voulant faire comme
les autres, il devra faire preuve d’allégeance au code d’honneur criminel.”

 

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Samedi 7 mars 11 h

Cinéma Le Balzac

L’Homme qui a surpris tout le monde, (Человек, который удивил всех)

Russie-Estonie-France . 2018 . Couleur . 1h44
production Homeless Bob Production, Arizona Production, Pan-Atlantic Studio, Non Stop Production
Réalisation : Natacha Merkoulova et Alexeï Tchoupov
Scénario : Natacha Merkoulova et Alexeï Tchoupov
Image : Mart Taniel
Musique : Andreï Kourtchenko
Avec : Evgueni Tsyganov, Natalia Koudriachova, Youri Kouznetsov, Vassili Popov, Pavel Maïkov, Maxime Vitorgan…

“Le garde-forestier Egor, gardien de la taïga, père de famille exemplaire et une personne respectée dans son village. Lui et sa femme Natalia attendent un deuxième enfant. Soudain, Yegor apprend qu’il est condamné à court terme par un mal incurable. Il enchaîne alors les traitements et les remèdes. Prêt à tout pour rester vivant, il écoute même les légendes de la forêt. Comme par exemple, la bizarre histoire du canard que psalmodie la vieille chamane. Et si ça marchait ? Défier la mort, voire la berner, autorise tous les risques ; quitte à peiner sa famille, scandaliser ses voisins et choquer le village entier. Yegor décide de faire un pas désespéré – il essaie de changer complètement sa personnalité afin de tromper la mort imminente, comme l’a fait le légendaire drake Zhamba, le héros de l’ancienne épopée sibérienne. On peut dire qu’ici l’acteur Tsyganov sort de sa zone de confort”.
Le film nous plonge dans le monde des contes populaires où l’humour macabre et les paroles crues se parent parfois d’un voile poétique. Et où l’instinct de vie rafle la mise. Cette fable sur le lien séculaire entre l’homme, la nature et la mort propose néanmoins un regard contemporain sur des pratiques magiques.
De la terre au ciel, le chemin n’est pas si long : le tandem des auteurs a aussi écrit le scénario du blockbuster Saliout-7 (2017) de Klim Chipenko sur d’héroïques cosmonautes.

 

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Samedi 7 mars 13 h 30

Cinéma Le Balzac

“La Ballade du soldat”, (Бaллада о соддате) de Grigori Tchoukhraï (1959, 1h30)

Scénario : Valentin Ejov et Grigori Tchoukhraï,  image : Vladimir Nikolaev et Era Saveleva, musique : Milhaïl Ziv

Avec : Vladimir Ivachov, Jeanna Prokho-renko, Antonina Maximova, NikolaÏ Krioutchkov, Valentina Teleguina…

“En récompense de son exploit, un soldat obtient huit jours de permission pour embrasser sa mère. La route longue et compliquée, voire périlleuse, offre son lot de ren- contres contrastées avec les gens de l’arrière. Et peut-être l’ébauche d’un premier amour. Les deux acteurs principaux, deux débutants de 19 ans, apportent leur fraîcheur et leur gaucherie en contrepoint.
Un des films emblématiques du Dégel qui voulaient parler de la guerre autrement, loin des fresques pompeuses, à hauteur d’homme. Tchoukhraï fait partie de cette généra- tion dite « des lieutenants ». Il le dit ainsi : «J’ai été soldat. C’est comme soldat que j’ai parcouru le chemin de Stalingrad à Vienne”. Il a perdu des camarades et connu l’enfer des combats. Cette ballade lyrique prolonge sa réflexion sur l’homme et la violence, entamée avec Le Quarante-et- unième (1956) sur la Guerre civile et poursuivie avec Ciel pur (1961) sur le stalinisme”.

Du grand cinéma humaniste.

PS : Le film restituait la dureté de l’époque mais la censure en gomma certaines aspérités. Pour le détail des scènes coupées, cf. L’Avant-scène n°42 de novembre 1964.

 

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Samedi 7 mars 15 h 30

Cinéma Le Balzac

Le Français, (Француз)

Russie . 2019 . N&B . 2h08, production Marmot-Film
Réalisation : Andreï Smirnov
Scénario : Andreï Smirnov
Image : Youri Chaïgardanov
Avec : Antoine Rival, Evguenia Obraztsova, Alexandre Balouev, Evgueni Tkatchouk, Mikhaïl Efremov, Nina Drobycheva, Natalia Teniakova, Roman Madianov…

Le jazz n’est plus interdit mais pas encore autorisé. Tout le paradoxe du Dégel en URSS est exprimé là par le photographe Valéri, apprenti dissident. Le normalien Pierre Durand va en en faire la douloureuse expérience quand il vient à Moscou en 1957 pour un stage à l’Uni- versité. Partagé entre la réalité officielle et le monde des artistes underground, il découvre une société complexe où s’empilent les strates temporelles : tragique passé stalinien, présent tiraillé entre ouverture et répression, futur très incertain. il rencontre la ballerine du Théâtre du Bolchoï Kira Galkina et la photographe Valera Uspensky. Grâce à ces connaissances, Pierre est plongé dans la vie culturelle de Moscou, non seulement officielle, mais aussi souterraine. Pendant un an, Pierre a vécu à Moscou pendant toute sa vie, complètement différent de tout ce qu’il savait. Mais le stage et la connaissance des différents aspects de la vie du peuple soviétique ne sont pas le seul objectif de Pierre. Il cherche son père, un officier blanc Tatishchev, qui a été arrêté à la fin des années 30“.

Ce film est le portrait d’une époque pleine d’espérances et un vibrant hommage à cette courageuse génération de peintres, poètes et écrivains, pionniers intrépides de la liberté artistique et intellectuelle. Il salue aussi la poignée de slavisants français qui fit tant pour la diffusion de leurs œuvres.
On ne présente plus le vétéran Andreï Smirnov, auteur des immortels Gare de Biélorussie (1971) et Automne (1974). Mais c’est aussi un scénariste talentueux et un grand ac- teur : souvenez-vous d’Elena (2011) d’Andreï Zviaguintsev.

 

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Samedi 7 mars 16 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

La voix solitaire de l’homme, (Одинокий голос человека)

URSS . 1978-1987 . Couleur-N&B . 1h17, production Lenfilm
Réalisation : Alexandre Sokourov
Scénario : Youri Arabov (librement inspiré de l’œuvre d’Andreï Platonov / 1899-1951)

Image : Sergueï Yourizditski
Musique : Krzysztof Penderecki, Otmar Nussio et Anatoli Bourdov

Avec : Andreï Gradov, Tatiana Goriatcheva, Vladimir Degtarev, Nikolaï Kotchegarov, Sergueï Choukaïlo, Vladimir Gladychev…

“Nikita, soldat de l’Armée rouge démobilisé après la fin de la Guerre Civile, retourne à la vie normale dans un pays en ruines. Il tombe amoureux de Liouba, étudiante en médecine. Le bonheur est là, à portée de main. Mais traumatisé par les horreurs vues, subies et accomplies, Nikita peine à redevenir un simple homme”.
Ce devait être son diplôme de fin d’études. Mais le résultat mit la direction du VGIK dans un tel état de rage qu’elle donna ordre de le détruire. Heureusement, l’opérateur réussit à subtiliser les bobines et à les cacher. Dix ans plus tard, la Pérestroïka l’exhuma et permit de comprendre que tout était déjà en place chez Sokourov pour faire entendre la voix singulière de cet homme : la complicité avec le scé- nariste Arabov et l’opérateur Yourizditski, une atmosphère mystérieuse, l’image en clair-obscur, la narration fragmen- taire… Et lui-même en voix off dans le rôle d’un pêcheur subissant une expérimentation, une absence très présente. Un procédé repris dans L’Arche russe et Francofonia.

 

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Samedi 7 mars 18 h 

Cinéma Le Balzac

Table-ronde

« Les mondes polaires et l’avenir de la planète »
animée par Jean Radvanyi,


avec Christian de Marliave et Mikaa Mered, en partenariat avec le Dialogue de Trianon Cocktail

 

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Samedi 7 mars 18 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

“L’Arche russe”, (Russie-Allemagne . 2002 . Couleur . 1 h 39)
Production The Hermitage Bridge Studio, Egoli Tossell Film AG, Fora-Film
Réalisation Alexandre Sokourov
Scénario : Alexandre Sokourov, Boris Khamski, Anatoli Nikiforov, Svetlana Proskourina
Image : Tilman Bütner
Musique : Sergueï Evtouchenko
Avec : Sergueï Dreïden, Anna Alexakhina, Vladimir Baranov, David Guiorgobiani, Maria Kouznetsova, Youlian Makarov, Léonide Mozgovoï…

“Dans le Palais d’Hiver, transformé dès 1917 en musée de l’Ermitage, deux hommes dialoguent : le marquis de Custine, célèbre pour son livre-réquisitoire contre la Russie (1843), et un Russe contemporain invisible (voix off de Sokourov). Le Français est caustique et dédaigneux, l’autre un ardent patriote. Au hasard de leur déambulation dans l’espace et le temps, ils croisent les tsars et les intellectuels qui ont fait l’histoire et la culture de la Russie (Pierre le Grand, Nicolas II et sa famille, l’ambassadeur de Perse fort contrit par l’assassinat à Téhéran du diplomate et écrivain Alexandre Griboïedov en 1829, Catherine II, Pouchkine, etc.) ou de simples visiteurs. Trois siècles mouvementés se bousculent”.

Mais tel un Noé moderne, Sokourov embarque et sauve tout le monde. Quelque part, ce film est une réponse à Octobre d’Eisenstein qui faisait le tri dans le passé. C’est également un exploit technique puisqu’il s’agit d’un unique plan-séquence de 96 mn, avec une caméra numérique haute définition et enregistré directement sur un disque dur, tourné le 23 décembre 2001, après des mois de répétitions avec les 850 acteurs, plus de 1 000 figurants et même le chef d’orchestre du Mariinsky, Valery Gergiev.
Dans le rôle du petit marquis déplaisant, on retrouve Sergueï Dontsov-Dreïden qui, dans Délit de fuites (1988) de Y. Mamine, s’escrimait à sauver ses voisins.

 

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Samedi 7 mars 20 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

“Moloch”, d’Alexandre Sokourov (1999, 1 h 48)

Scénario : Youri Arabov
Image : Alexeï Fedorov et Anatoli Rodianov
Musique : Wagner, Beethoven, Mahler
Avec : Elena Roufanova, Léonide Mozgovoï, Léonide Sokol (Irina Sokolova), Elena Spiridonova, Vladimir Bogdanov, Lev Elisseev, Anatoli Chverderski…

Prix du scénario au festival de Cannes (1999)

“Au printemps 1942, dans le fameux Nid d’aigle des Alpes bavaroises, la fidèle Eva Braun tue le temps en jouant les nymphes évaporées. Elle attend Hitler. Il arrive, flanqué de ses acolytes, Martin Bormann et les Goebbels. Tout ce petit monde s’affaire, s’épie, se jalouse et délire, persuadé de dominer le monde. Mais dans quelques mois, la bataille de Stalingrad commencera… Plus dure sera la chute”.

Moloch inaugure la série de films consacrés au pouvoir et à ses dérives, une tétralogie sur le crépuscule des faux dieux. Taurus (2001) ou Lénine en 23, transformé en légume suite à un AVC ; Le Soleil (2005) ou Hiro-Hito en 45, planqué dans son bunker impérial avant l’humiliante reddition au géné- ral MacArthur; Faust (2011) ou la tragédie de l’homme avide (ne manquent que Staline et Mao dans cette galerie de dictateurs). Pour souligner la réalité distordue, Goebbels est joué par une femme, future mère de Lénine dans Taurus où l’interprète d’Hitler incarne Lénine.
Tous les acteurs russes sont doublés en allemand.

 

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Samedi 7 mars à 21 h

Cinéma Le Balzac

L’Univers  Sokourov

 

Comment j’ai passé l’été,(Как я провел этим летом)

Russie . 2010 . Couleur . 2h04
production Société Koktebel, Rossia-1 et StartFilms

Réalisation : Alexeï Popogrebski
Scénario : AlexeÏ Popogrebski
Image : Pavel Kostomarov
Musique : Dimitri Katkhanov
Avec : Grigori Dobryguine, Sergueï Pouskepalis ; et les voix d’Igor Tchernevitch, Ilya Sobolev et Artem Tsoukanov.

Tu parles d’un été ! Sur cette île perdue de l’Océan Gla- cial Arctique, il fait à peine 5 degrés et le soleil de minuit tape sur le système. C’est beau mais c’est loin. Seul signe de vie, en dehors des ours et autres animaux locaux, une station météorologique gérée par l’expérimenté Sergueï et son stagiaire Pavel. Les vacations régulières à la radio sont l’unique lien avec le continent. L’été tire à sa fin et bientôt ils rentreront. Sergueï a hâte de retrouver sa femme et son fils, Pavel attend avec impatience le retour à la civilisation. Mais si tu veux faire rire Dieu, parle–lui de tes projets. Car pire que la confrontation avec la nature rude et sauvage, il y a l’affrontement impitoyable et absurde entre les hommes“.
Après le prometteur Koktebel (2003), tendre road movie entre un père paumé et son fils rêveur, Alexeï Popogrebski confirme ici son talent à montrer des rapports humains complexes.
Ours d’Argent à Berlin-2010 pour les deux acteurs et l’opérateur dont le travail remarquable à la caméra numérique rend toute l’âpreté du grand nord.

 

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Dimanche 8 mars 11 h

Cinéma Le Balzac

Le Miroir, (Зеркало) d’Andreï Tarkovski (1974, 1h48) MOSFILM

Scénario : Alexandre Micharine et Andreï Tarkovski, image : Guéorgui Rerberg, musique : Edouard Artemev
avec :  Margarita Terekhova, Anatoli Solonitsyne, Nikolaï Grinko, Alla Demidova, Oleg Yankovski, Larissa Tarkovskaïa, Youri Nazarov…

“Au mitan de sa vie, un intellectuel se pose des ques- tions sur son existence et son travail. On ne le voit pas mais c’est un double du réalisateur qui y a mis beaucoup de son enfance et de ses interrogations. Parole libérée et flot de souvenirs l’assaillent en un va-et-vient entre passé et présent. L’auteur convoque son propre père, le poète Arséni Tarkovski lisant ses vers, et sa mère quand il repro- duit la photo de l’attente (une femme fumant, assise sur une barrière) et lui fait jouer la grand-mère des enfants. Attention, la même actrice jouant la mère et l’épouse du héros, il faut être attentif pour distinguer les strates temporelles”.

Andreï T. médite aussi sur son identité russe et son pays. À l’autobiographie éclatée s’ajoute la grande histoire. La lecture de la lettre que Pouchkine écrivit en 1829 au philosophe Pierre Tchaadaev (original en français) vaut manifeste personnel : la Russie a une mission sacrée, être le rempart de l’Occident chrétien contre le péril jaune. C’est donc le miroir intime de l’homme et du penseur que nous tend Tarkovski.

 

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Dimanche 8 mars 11 h

Cinéma Le Balzac

Le Retour, (Возвращение)

Russie . 2003 . Couleur . 1h45
production REN TV
Réalisation : Andreï Zviaguintsev
Scénario : Vladimir Moïsseenko, Alexandre Novototski

Image : Mikhaïl Kritchman

Musique : Andreï Dergatchev
Avec : Constantin Lavronenko, Ivan Dobronravov, Vladimir Garine, Natalia Vdovina, Galina Popova…

Deux frères adolescents, l’aîné Andreï et le cadet Ivan, ont grandi sans père. Un beau jour, le voilà qui débarque sans crier gare. Pour faire plus ample connaissance et essayer de tisser des liens, le père décide d’emmener ses fils pour un grand week-end d’intégration. Au programme, partie de pêche et camping dans la nature. Les deux garçons réagissent différemment. Autant Andreï accepte cet inconnu bourru et taciturne, autant Ivan le rejette violem- ment. Le voyage tourne à l’empoignade. Car au fond, qui est cet homme ? Et pourquoi est-il revenu ?
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Grâce à ce premier long métrage, Zviaguintsev remporte d’emblée le Lion d’Or à Venise en 2003. Il inaugure une carrière exi- geante avec 5 films en 18 ans, rien que des œuvres personnelles le plus souvent primées ici ou ailleurs. Et en 2007, Le Bannissement permettra à Constantin Lavronenko, le père du Retour, de décrocher le prix d’interprétation masculine à Cannes. Un exploit unique à ce jour pour un Russe.

 

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Dimanche 8 mars à 14 h

Christine Cinéma Club

Courts-métrages des élèves de Sokourov (sous-titrés en anglais):

“Pâques”, d’Igor Olchanski.

Saint-Pétersbourg. 2013 . 30’ . Couleur  En russe avec sous-

titres anglais . Réalisateur : Igor Olchanski

“Au sortir de la Révolution et de la Guerre civile, dans une campagne russe ensauvagée, un garçon de ferme orphelin essaie de survivre”.

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“Antigone”, d’Oleg Khamokov

Naltchik, 2015, 26’ . N&B . En langue kabarde avec sous-titres

anglais . Réalisateur : Oleg Khamokov (diplôme)

“L’histoire bien connue d’Antigone, la fille d’Œdipe, à qui le roi de Thèbes Créon interdit d’enterrer son frère Polynice ou l’éternel conflit entre le devoir et la loi”.

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“Une faute légère”, de Malika Moussaeva

Naltchik 2015, 22’ . Couleur . En langue tchétchène avec

sous-titres anglais . Réalisateur :Malika Moussaeva (diplôme)

“Après son divorce, une femme retourne au village dans sa famille mais elle peine à retrouver ses marques”.

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“Une famille heureuse”, de Tina Mastafova

Naltchik 2015, 22’ . Couleur . En langue kabarde avec sous-

titres anglais . Réalisateur Tina Mastafova (diplôme)

“Une famille au grand complet se réunit pour fêter le patriarche. C’est la meilleure occasion pour vider son sac”.

 

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Dimanche 8 mars 16 h

Cinéma Le Balzac

La Croisière tigrée, (Полосатый рейс)

URSS . 1961 . Couleur . 1h23
production Lenfilm
Réalisation : Vladimir Fétine
Scénario : Alexeï Kapler et Victor Konetski image Dimitri Meskhiev

Musique : Véniamine Besner
Avec : Ivan Dmitriev, Margarita Nazarova,
Alexeï Gribov, Evgueni Léonov, Alexandre Beniaminov, Alexeï Smirnov…

“Une cargaison dangereuse de tigres et de lions a été chargée sur un navire soviétique, et un barman a été escorté … Pendant le voyage, un petit singe, présenté au capitaine, ouvre les cages. Les prédateurs sont libérés, toute l’équipe court d’horreur. Et seule la nièce du capitaine peut sauver la situation en apprivoisant les animaux sauvages …. Chouleïkine, un simple cuisinier russe coincé à l’étran- ger, veut absolument rentrer au pays. Seule solution : se faire passer pour un dresseur expérimenté sur un cargo qui transporte comme fret dix tigres et deux lions, destination Odessa. Il se garde bien de dire à l’équipage qu’il ne connaît rien aux animaux. Ce qui d’ailleurs l’inquiète vaguement. Ses appréhensions vont se réaliser au centuple à cause d’un singulier passager clandestin farceur qui ouvre les cages. Aussitôt panique à bord, de la poupe à la proue, du pont supérieur à la cale, de la cambuse à la cabine du capitaine. Tout le monde galope dans les coursives. Qui sera dévoré tout cru ? C’est sûr, le voyage n’a plus rien d’une croisière tranquille”.

Et ça n’amuse personne. Sauf les spectateurs.
Dans le rôle de Marianna, la timide cantinière, l’extraordinaire dompteuse Nazarova (vedette du cirque de Moscou pour qui le rôle avait été spécialement conçu) transforme les fauves en gros chats dociles. Et l’inénarrable Léonov joue avec son génie habituel le cuisinier imprudent. Une comédie excentrique et burlesque particulièrement enlevée.

 

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Dimanche 8 mars à 16 h

Christine Cinéma Club

“Alexandra, d’Alexandre Sokourov (2007, 1 h 30)

Scénario : Alexandre Sokourov, image : Alexandre Bourov musique Alfred Schnittke

Avec : Galina Vichnevskaïa, Vassili Chvetsov, Raïssa Guitchaeva, Evgueni Tkatchouk, Andreï Bogdanov, Roustam Chakhguireev, Alexeï Neïmychev…

“Une grand-mère vient rendre visite à son petit-fils, officier dans un camp retranché en pleine Tchétchénie. Elle se familiarise avec le quotidien des soldats, leur environ- nement austère, la menace sourde qui plane toujours dans un pays occupé, le temps suspendu avant l’affrontement inéluctable. Rapidement, elle s’aventure hors du périmètre sécurisé et fait un tour au village voisin où elle brave les regards méfiants des gens du coin. Elle s’efforce de nouer des liens amicaux, par exemple avec Malika, une ancienne enseignante devenue marchande au bazar, ou avec des enfants que la guerre a traumatisés. Mais est-ce que la bonne volonté suffit ?”

Par petites touches, Sokourov réussit à rendre palpable la tension d’une zone de conflit armé mais aussi l’affection d’une grand-mère et de son petit-fils et, peut-être, le vain appel à la raison et à la simple humanité.

 

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Dimanche 8 mars 18 h

Cinéma le Balzac

L’Italien, (Итальянец)

Russie . 2005 . Couleur . 1h37
production Lenfilm
Réalisation : Andreï Kravtchouk
Scénario : Andreï Romanov
Image : Alexandre Bourov
Musique : Alexandre Knaifel
Avec : Nikolaï Spiridonov, Maria Kouznetsova, Nikolaï Réoutov, Youri Itskov, Denis Moïsseenko, Andreï Elizarov, Alexandre Sirotkine…

Le petit Vania, six ans à peine, vient de décrocher le gros lot. En effet, un couple italien veut l’adopter. Aussitôt l’orphelinat, avec une pointe d’envie, le surnomme l’Italien. Bonheur inespéré, promesse d’une vie de cocagne. Mais rien n’est simple en Russie. À ce lendemain qui chante, le gamin renonce et se lance dans une aventure périlleuse : retrouver sa mère qui l’a abandonné. Le voilà qui prend la route, sans craindre les difficultés ni les possibles déceptions”.  Préparez vos mouchoirs”.
Grâce à Alexeï Guerman, Andreï Kravtchouk abandonne les mathématiques appliquées et bifurque vers le cinéma. Il se forme auprès du grand documentariste et réalisateur Semion Aranovitch (1934-1996). D’ailleurs, L’Italien est dans la veine dramatique de son maître. Mais pour avoir aussi travaillé sur des séries très populaires, A. Kravtchouk passe aux blockbusters en 2008 avec L’Amiral et en 2016 avec Le Viking qui narre la conversion au forceps de la Russie au christianisme à la fin du Xe siècle. Un retour aux origines, en somme.

 

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Dimanche 8 mars à 16 h

Christine Cinéma Club

L’Univers  Sokourov

“Faust”, d’Alexandre Sokourov (2011, 2 h 14)

Scénario: Youri Arabov, Alexandre Sokourov (d’après la pièce de Goethe / 1808), image : Bruno Delbonnel
Musique : Andreï Sigle
Avec : Johannes Zeiler, Anton Adassinski, Isolda Dychauk,
Hanna Schygulla, Antje Lewald, Florian Brückner, Georg Friedrich, Vincent Nemeth…

Lion d’or à la 68e Mostra de Venise (2011)

“Il y a bien longtemps, dans une ville allemande gemütlich, vivait un homme en proie à une inquiétude existentielle, herr Doktor Faust. Secondé par son dévoué disciple, il éviscère les cadavres à la recherche de l’âme. Or il a besoin d’argent pour continuer. Hélas, il n’essuie que des rebuffades. Seul le répugnant usurier accepte de l’aider. Tout savant qu’il est, Faust n’a pas reconnu le diable et il conclut avec lui un pacte fatal. La rencontre avec la jolie Marguerite précipite les événements. Cupidité et luxure vont, bien sûr, causer la perte de l’orgueilleux. Bienvenue en enfer”.

Tout ce qui rapproche l’homme de l’animal est ici convoqué, des plus bas instincts aux plus fortes pulsions. Références littéraires et picturales abondent pour figurer le vil et le visqueux, homoncules et créatures diaboliques s’agitent. À Venise, le président du jury Darren Aranofsky déclara : «Certains films vous font pleurer, d’autres vous font rire et d’autres encore vous changent pour toujours après les avoir vus. Faust fait partie de ceux-là“.

 

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Dimanche 8 mars 20 h

Cinéma le Balzac

Délit de fuites, (Фонтан)

URSS . 1988 . Couleur . 1h44, production Lenfilm
Réalisation : Youri Mamine
Scénario : Vladimir Vardunas
Image : Anatoli Lapchov
Musique : Alexeï Zalivalov
Avec : Assankoul Kouttoubaev, Sergueï Dontsov, Jeanna Kerimtaeva,
Victor Mikhaïlov, Alexeï Zalivalov, Nina Oussatova…

Dans une banlieue maussade à la périphérie de Leningrad, un banal immeuble grisâtre. L’arrivée d’un vieil Ouzbek, ennemi du gaspillage, chamboule la vie des locataires qui jusque-là vaquaient à leurs petites affaires. Chaque étage
a son lot d’originaux : un horticulteur en appartement, les fans d’un obscur écrivaillon décédé, un musicien perché, quelques poivrots, des ménagères débordées, beaucoup de citoyens indifférents… Et un Don Quichotte.
Moderne Pot-bouille soviétique, le lieu et ses habitants sont une métaphore du pays et de son système. La Maison Russie se déglingue à tous les niveaux, de la cave au grenier. Tableau véridique et savoureux d’un quotidien délabré, cette comédie grinçante et bouffonne est conçue comme une pièce musicale en sept mouvements, de l’andante allègre au grandioso final. Elle dresse à chaud le
constat d’une société à la veille de son implosion. Tournée en pleine Pérestroïka, la satire de Youri Mamine offre une vision prémonitoire. Mais on le sait, un artiste est aussi un visionnaire”.

Le film a été tourné dans le genre d’une blague, la “malgré la journée” qui n’est pas encore dépassée. L’action se déroule dans une maison ordinaire de Saint-Pétersbourg, qui a besoin de réparations pendant longtemps. Sur l’exemple des dysfonctionnements de cette maison et du désir aussi sincère que vain des locataires de les éliminer, les auteurs créent une illustration tragicomique de la douloureuse «ruine dans nos têtes» douloureusement familière à nous tous.

 

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Lundi 9 mars 13 h 30

Cinéma le Balzac

“Je m’balade dans Moscou”, Я ШАГАЮ ПО МОСКВЕ

de Guéorgui Daniéla (1963, 1h20)   MOSFILM

(Voir vendredi 6 mars scéance de 11h)

 

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Lundi 9 mars à 15 h 10

Cinéma Le Balzac

“La Salle n°6”, (Палата N° 6),

de Karen Chakhnazarov (2009, 1h23) MOSFILM

(Voir mercredi 6 mars scéance de 14h)

 

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Lundi 9 mars à 17 h

Cinéma Le Balzac

La Ballade du Soldat, (Баллада о солдате), de Grigori Tchoukhraï (1959, 1h30)

(Voir samedi 7 scéance de 13 h 30)

 

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Lundi 9 mars à 18 h 50

Cinéma Le Balzac

“Le Miroir”, d’Andreï Tarkovski (1974, 1h48)  MOSFILM

(Voir dimanche 8 mars scéance de 11h)

 

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Lundi 9 mars  18 h

Max Linder

Remise des prix des compétitions courts et longs métrages

 

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Lundi 9 mars 19 h

Max linder

“Les Jours de l’éclipse”, (Дни затменияь)

Réalisateur : Alexandre Sokourov (1988, 2 h 13)

URSS . 1988 . Couleur . 2h13, production Lenfilm et Troïtski Most
Scénario : Youri Arabov, Piotr Kadotchnikov, Arkadi Strougatsli et
Boris Strougatski (d’après leur roman « Un milliard d’années
avant la fin du monde » / 1977)
Image : Sergueï Yourizditski
Musique : Youri Khanon
Avec : Alexeï Ananichkov, Vladimir Zamanski, Irina Sokolova,
Eskander Oumarov, Victor Belovolski, Sérioja Krylov…

“Un jeune pédiatre, en poste dans un bled d’Asie Centrale, tente vaille que vaille de soigner les enfants malades et de s’adonner à l’écriture. Un géologue et un ingénieur militaire dérangent parfois sa solitude. Il vit et travaille dans un milieu désolé, fait de collines pelées, de masures en argile, de sentiers poussiéreux et de gens vaguement hostiles, sans parler du voisinage d’aliénés. La modernité,
en se heurtant aux traditions ancestrales, brouille les rapports entre humains et peut même engendrer des hallucinations. Le héros est en fait confronté à l’interrogation suprême, le sens de la vie”.

Sokourov a tourné ce film à Krasnovodsk, un port sur la Caspienne, et dans les environs. Une ville du Turkménistan qu’il connaît bien pour y avoir vécu dans sa jeunesse.
D’ailleurs, le recours à des non-professionnels ancre localement l’action. L’image passe du sépia à l’ocre puis à des tons mordorés, et la bande-son est un personnage à part entière. Elle mêle de manière savante bribes de radio,
musique symphonique, conversations dans de multiples langues, bruits insolites…

 

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Lundi 9 mars à 21 h

Cinéma Le Balzac

L’Homme qui a surpris tout le monde, (Человек, который удивил всех)

(Voir samedi 7 mars scéance de 11h)

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Lundi 9 mars  minuit

Max Linder

 

Soirée de Clôture

 

 

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HORAIRES

 

Billets aux caisses des cinémas.

 

CINÉMA PARTENAIRES

Récital du pianiste

Vadym Kholodenko

Mardi 3 mars 2020 à 20 h 30

Salle Gaveau, VIII° Paris

Vadym Kholodenko né à Kiev en 1986, a commence à étudier le piano en 1994 à l’Ecole spéciale de musique Mykola Lysenko à Kiev, dans la classe de Natalia Grydneva et Borys Fedorov. A 13 ans, il se produit en tournée aux Etats-Unis, Chine, Hongrie et en Croatie.

Lauréat du Prix national pour les jeunes « Triomphe » en Russie, il s’installe à Moscou, où il continue ses études au Conservatoire Tchaïkovski dans la classe de Vera Gornostaeva.
Parallèlement à sa carrière de soliste, Vadym Kholodenko est un chambriste recherché : il a été primé pour son interprétation du Quintet pour piano de César Franck au Concours Van Cliburn 2013, il a reçu le premier prix. Il a collaboré et a enregistré le repertoire de chambre avec la violoniste Alena Baeva au Japan.
Vadym Kholodenko est également compositeur et arrangeur et travaille régulièrement avec le pianiste Andrey Gugnin, avec lequel il a fondé l’ iDuo. Parmi ses enregistrements figurent ceux réalisés avec Gugnin, mais également les enregistrements des récitals consacrés à Schubert, Chopin, Rachmaninov, Medtner et à d’autres compositeurs plus contemporains.

Il s’est produit en récital ou avec orchestre en Ukraine, en Russie, aux Etats-Unis, en Chine, au Japon, dans plusieurs pays européens et en Israël. Il a collaboré avec des chefs de premier plan : Yuri Bashmet, Vladimir Spivakov, Mark Gorenstein, Alexander Rudin, Dmitry Liss, Eugeny Bushkov ou Alexander Sladkovskiy. Sa récompense au Concours Van Cliburn l’a lancé sur une tournée internationale de plus de cinquante concerts en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Il est artiste en résidence au prestigieux Mariinsky Concert Hall et a été nommé « artiste du mois » par Valery Gergiev.

PROGRAMME :

Wolgang Amadéus Mozart : Sonate N° 14 KV 457

Franz Schubert : Sonate N° 13 D 664

Kaija Saariaho : Ballade

Alexandre Scriabine : Préludes

Sergueï Rachmaninov : Sonate N°2

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Tarifs préférentiels pour les membres d’Artcorusse

30% sur le tarif des billets

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En quelque 110 ans, la salle Gaveau s’est imposée dans le paysage musical parisien comme un salon de musique incontournable. Le terrain sur lequel est bâti l’immeuble Gaveau a été acquis en 1905. Les plans de la salle ont été dressés avec un soin particulier pour l’acoustique, à la fin de 1905 par l’architecte Jacques Hermant. L’immeuble a été construit en 1906-1907 et la salle Gaveau fut tout de suite la salle de prestige de Paris.

Sa destination essentielle a toujours été le piano et la musique de chambre mais des orchestres y étaient souvent entendus. Le nombre de places a légèrement évolué dans le temps autour de 1000 places. Le nombre actuel est de 1020.

 

SALLE GAVEAU

45-47 Rue la Boétie  75008 PARIS
Métro: Mirosmenil

Tarifs: Catg. 1 = 55€, Catg 2 = 38€, Catg 3 = 22€

RÉSERVATION: En téléphonant au 01 48 24 16 97 du lundi au vendredi de 10h à 18h.
Frais de réservation : 2,60 € par place.   Fnac   et  www.sallegaveau.com

Tel :01 48 24 16 97
Code promotionnel pour les membres d’Artcorusse:  (sur demande à Artcorusse), à mettre en fin de commande

 

 

Femmes Artistes – Femmes d’action

Week-end chez George Sand

Samedi russe autour de Marina Tsvetaïeva

Dimanche Paroles et musiques de femmes

Samedi 7 et dimanche 8 mars 2020

Domaine de George Sand, 36400 Nohant-Vic

 

Culture et Musique de femmes pour la Journée Internationale des Droits des femmes

  • A Nohant, chez Georges SAND, pionnière dans la lutte pour la place de la femme dans la société.
  • Françoise CHANDERNAGOR (de l’Académie Goncourt) et Anny DUPEREY garantes respectivement de la qualité culturelle et de la popularité
  • Découverte d’un pan de culture méconnu parce qu’initialement porté par des femmes dans les trois arts présents à Nohant chez George SAND avec ses illustres invités : littérature et poésie, musique et arts plastiques,

C’est à présent le rendez-vous annuel

“FEMMES ARTISTES, FEMMES D’ACTION – UN WEEK-END CHEZ GEORGE SAND”

En 2019, succès de la 1ère édition avec ses spectacles inédits : la découverte de poétesses oubliées par Françoise CHANDERNAGOR et Anny DUPEREY avec Sarah LAVAUD en illustration musicale, héroïnes de romans avec le TRIO GEORGE SAND, Lydia JARDON et la compositrice Florentine MULSANT, la peinture avec Nina VIDROVITCH….

L’accent est mis sur la découverte d’artistes russes méconnues ou oubliées avec le 7 mars :                              

UN SAMEDI RUSSE  (à partir de 14h)

  • Une exposition Ida KARSKAYA, amie de Soutine, 2ème École de Paris : 30 œuvres pour le 30ème anniversaire de sa disparition.

  • Photos d’Anny DUPERREY
  • Irène FRAIN (“Je te suivrai en Sibérie”)

  • “Sur les pas de Lise”, le voyage en Sibérie de Lise CRISTIANI, violoncelliste célèbre du XIXè par le DUO GRISENTI/VITANTONIO

  • Point fort du week-end : “TRAGIQUE TSVETAÏEVA” ou “VIVRE DANS LE FEU”, son destin et son immense poésie (spectacle inédit).

                Narration par ses deux derniers biographes : Vénus KHOURY GHATA (Prix Goncourt de la   poésie) et Frédéric PAJAK (Prix Goncourt de la biographie)

 

Sa poésie par Marina VLADY

                Illustration musicale : musique russe pour violoncelle et piano (Prokofiev, Miaskovsky et Chostakovitch) par le DUO GRISENTI/VITANTONIO

                Les rarissimes “Six Poèmes de Marina TSVETAÏEVA” mis en musique par Chostakovitch opus 143 par Irina KATAEVA (après son introuvable version référence de 1982 avec Natalia ROZANOVA) et Marielou JACQUARD et son timbre charnu et rare pour exprimer le tragique

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Soirée sous chapiteau en présence des artistes

Soirée « diner/buffet » possible, avec clin d’œil à la Russie

Tarif par personne : 45€

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DiMANCHE  (à partir de 11h)

PAROLES de FEMMES , ” Femmes et mères”

 

  •  Annie DUPERREY, naratrice et le duo Anne-Lise Gastaldi.
  •  David Saudubray au piano.

PAROLES et MUSIQUE de FEMMES :

  •  Marie-Paule BELLE, récital pour son retour à la scène avec ses meilleurs titres et ses grands succès. Programme : Françooise Maillet-Joris; barbara, Marie-Paul Belle.

 

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Construite à la fin du XVIIIe siècle, cette maison de maître et ses dépendances sont acquises par Madame Dupin de Francueil, grand-mère paternelle de George Sand.
Née Aurore Dupin en 1804, George Sand vit de sa plume et conquiert son indépendance. Séparée de son mari, elle défend les droits des femmes dans ses ouvrages et s’investit dans la révolution de 1848. Elle y reçut nombre d’hôtes illustres : Liszt et Marie d’Agoult, Balzac, Chopin, Flaubert, Delacroix qui y eut son atelier… L’intérieur de la maison a conservé le décor que l’écrivain connut jusqu’à sa mort : salle à manger, chambre bleue, petit théâtre et théâtre de marionnettes.

Domaine de George Sand

Place Sainte Anne, 36400 Nohant-Vic

Tarifs : Pass 25€ pour la journée (samedi ou dimanche),

Pass 40€ pour les 2 jours  (le pass donne droits aux exposition et aux concerts).

Renseignements et Billeterie : Office du Tourisme de la Châtre: 02 54 48 22 64

 

Journée Internationale des Femmes

Международный женский день

Concert avec 

Véronika Bulychava

&

Poesie de Marina Tsvetaeva

par Aleksandra Svinina

Dimanche 8 mars 2020 à 15 h

La Place Rouge, 42300 Roanne

Le 8 mars est une Journée Internationale des Femmes “mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.” Quant à Véronika , issu de l’Union Soviétique a vécu tout à fait autrement : fabrication de cadeaux pour sa mère depuis la maternelle et plus tard elle eu l’occasion de recevoir des fleurs et des mots gentils de la part des hommes.

Cette année je chanterai à ce jour, parce que j’ai le droit au travail autant que les hommes !  Avant, j’écouterai avec beaucoup d’intérêt la poésie de Marina Tsvetaeva interprété par Aleksandra Svinina. Bienvenue à toutes et tous !” Déclare Véronika Bulycheva.

Plus de renseignement sur V. Bulycheva : CLIQUEZ

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Marina Tsvetaeva et sa fille Ariadna © Getty

Aleksandra Svinina, présidente de l’ Association Marina-Tsvetaeva ,  “ Étoiles-Averses”    réalisatrice de l’unique documentaire consacré à Marina Tsvetaeva, en 2010 avec  des photos inédites d’Ariadna Efron, durée  52″. Aleksandra déclamera des poèmes de Marina Tsvetaeva.

Plus de renseignements sur Marina Tsvetaeva : CLIQUEZ

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LA PLACE ROUGE

2 Place du Marché, 42300 Roanne

Tél : 04 77 71 39 76

Tarif : 12€ (collation et spectacle).

 

” Correspondances avec la Mouette “

d’après Anton Tchekhov & Liza Mizinova

Traduction, adaptation et mise en scène

Nicolas Struve

du mardi 4 au samedi 29 février 2020 à 19h

Théâtre Les Déchargeurs, 75001 Paris

Correspondance avec la Mouette  :

« C’est avec plaisir que vous ébouillanterais »

Geste scénographique : Georges Vafias
Lumières : Antoine Duris
Chorégraphie : Sophie Meyer

Avec :

Stéphanie Schwartzbrod – David Gouhier

1889- 1900, Anton, Lika. Il est célèbre, elle, d’une beauté qu’on dit sublime.
Elle a 19 ans, lui 29. Lui, c’est Anton Tchekhov, elle, c’est Lika Mizinova. 10 ans de correspondance. Ils se plaisent, se désirent, se titillent, s’agacent, se manquent. Elle se verra figurer dans la Mouette sous les traits de Nina.

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Il existe 64 lettres de Tchekhov à Mizinova et 98 d’elle à lui.

Les lettres de Mizinova n’avaient jamais été traduites en français. Nicolas Struve s’y est attelé, comme à celles de Tchekhov. À ce jour, la totalité des lettres de Tchekhov et d’une quarantaine de celles de Mizinova et des extraits de plus d’une quarantaine d’autres. Extraits trouvés dans diverses publications biographiques et scientifiques.

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Nicolas Struve a participé à plus d’une soixantaine de spectacles. Il a joué avec Valère Novarina, Lars Noren…, avec La Cie Jolie-Môme sur des textes notamment de Tchekhov, Racine, V. Wolff, Brecht, Ibsen, Boulgakov, Hugo, Witkievicz, Dostoievski, Aristophane, Chrétien de Troyes, Dumas, Feydeau… Il a mis en scène, Tartuffe ou l’imposteur de Molière (2012, Th. Académique de Kazan – Culture France), Une Aventure de M. Tsvétaieva (Rencontre internationale de théâtre, Dijon, 2000).  Il a co-mis en scène Sacré Sucré Salé de Stéphanie Schwartzbrod (NEST- CDN Thionville, Th. De l’Aquarium, SN Cergy-Pontoise, 2012/2015. Il a traduit du russe : L’Analyse-Action de M. Knebel (Actes-Sud 2007) une dizaine de pièces d’O. Moukhina, A. Tchekhov, N. Erdmann, des frères Presniakov, et de M. Tsvetaeva, dont il a aussi traduit la correspondance avec K. Rodzevitch (Lettres de la montagne et de la fin, Clémence Hiver 2007 – mention spéciale du prix Russophonie 2008).

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Situé dans le plus vieux quartier de Paris, le 1er arondissement, depuis trente-cinq ans, un théâtre s’est épanoui dans des bâtiments inscrits à l’inventaire des monuments historiques où ont été accueillis autrefois Nicolas Flamel spécialiste de l’écriture de billets doux, la première Poste, le premier directeur de l’Opéra de Paris ou encore le magistrat le plus éloquent du XVIIème siècle.

En 1979, une troupe d’amis comédiens, architecte, peintre, à la tête de laquelle Vicky Messica (1939-1998) poète-comédien se donne rendez-vous au 3 rue des déchargeurs. Vicky Messica y fonde le théâtre Les Déchargeurs, un lieu pour la poésie, pour l’écriture contemporaine.

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Les Déchargeurs

3 rue des Déchargeurs 75001 PARIS

Métro: Châtelet

Tarifs: €.

Réservations:  01 42 36 00 50 du lundi au samedi de 16h à 23h

www.lesdechargeurs.fr

Soirée exceptionnelle

” Assia Douroff ” (1908-1999)

Une “invisible” d’Alexandre Soljenitsyne

Lundi 24 février 2020 à 18 h 30. 

Centre Culturel Alexandre Soljenitsyne, Librairie

“Les Éditeurs Réunis”, V° Paris

Assia Douroff, en 1929-1930.

Anastassia Borissovna Dourova est née près de Saint-Pétersbourg en 1908 dans une famille dont le destin était lié à celui de la dynastie des tsars. Petite, elle vécut les moments tragiques de la Première Guerre mondiale et de la révolution. Comme beaucoup, sa famille dut quitter sa terre si aimée et entrer dans un exil obscur. Atterrie en France contre sa volonté, petite Assia ne put jamais oublier le peuple qui lui avait donné la vie. Profondément russe et élevée dans des traditions spirituelles de la Russie, elle accepta néanmoins d’ouvrir son cœur aux richesses que son pays d’accueil lui offrait. Inscrite au Collège catholique Sainte-Marie de Neuilly à l’âge de 12 ans et souffrant de ne pas pouvoir communier régulièrement, elle entra à l’Église catholique, sans pourtant jamais renier le christianisme orthodoxe si cher à ses ancêtres. En son cœur, elle a toujours considéré les deux Églises comme deux sœurs que les circonstances historiques et le péché des hommes rendirent étrangères l’une à l’autre.

Elle avait été, quinze ans durant, un de ces rares fils reliant les Russes dissidents avec l’Occident. C’est par elle, intendante anonyme de l’ambassade de France à Moscou, que Soljenitsyne put faire passer à l’Ouest les manuscrits d’Août Quatorze et de L’Archipel du Goulag. Anastasia (dite Assia) Douroff, fille d’émigrés orthodoxes devenue catholique (consacrée au sein de la Communauté Saint-François-Xavier), est décédée le 8 juin après quatre-vingt-dix ans d’une vie toute vouée à la liberté de sa terre d’origine. Son témoignage demeure, notamment sous la forme du journal de ses années moscovites

Avec la participation de :

Mère Anne, moniale du monastère N.-D. de Toute-Protection.

Monastère, le plus ancien monastère orthodoxe de France, a été fondé en 1946 par quatre moniales – d’origine grecque pour l’une, russe pour les autres – qui s’étaient déjà réunies en communauté et cherchaient un lieu où s’établir. Cette année là, elles reçurent par legs une vaste demeure au nord de la Bourgogne, à Bussy-en-Othe, et s’y installèrent. Alors très pauvres, elles travaillèrent avec un courage remarquable, aidées par des amis et portées par la prière liturgique qui, dès l’origine, fut au cœur de leur vie monastique. L’hospitalité s’inscrivit tout naturellement comme une vocation prédominante de la communauté qui, au fil des ans, se fortifia. Elle compte maintenant 22 sœurs venues de tous les horizons et accueille de nombreux fidèles pour les liturgies dominicales et les grandes fêtes de l’Eglise.

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Yves Hamant, Professeur émérite d’études slaves à l’université Paris-Ouest-Nanterre, il est l’auteur de Après un régime d’oppression. Entre amnésie et catharsis (Presses universitaires de Paris-Ouest, 2012). Président de l’Association Istina de 1912 à 1913, arraché culturel à l’ambassade de France à Moscou de 1974 à 1974.

 Frère Bertrand Jeuffrain, prieur du Monastère N.-D. de la Sainte-Espérance (Mesnil saint-Loup). Né à Paris, en 1956, dans une famille catholique pratiquante, deuxième d’une fratrie de quatre, Frère Bertrand décide qu’il sera moine à l’âge de cinq ans. Jeune, il se passionne pour la littérature et lit Proust, Tolstoï, Dostoïevski ou encore Zola : « J’aime les auteurs prolifiques, ceux qui nous font entrer dans un monde d’où l’on ne sort pas ». Frère Bertrand, moine-éditeur passionné de la Russie et traducteur de Mot à mot. Il est venu pour la première fois en Russie, c’était en 1985, à l’aube de la pérestroïka. Il a pris le train à Paris un après-midi d’août. Le jeune moine catholique de 29 ans s’apprêtait à passer derrière le rideau de fer. Il allait à Moscou rendre visite à une cousine en poste à l’ambassade de France et se reposer un peu.

 

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Librairie les Éditeurs Réunis & Centre culturel Alexandre Soljénitsyne

11 rue de la Montagne Sainte Geneviève, 75005, Paris

Téléphone : 01 43 54 74 46
Métro : Maubert-Mutualité.

 

 

En direct du Bolchoï de Moscou

“Le Lac des Cygnes”

Dimanche 23 février 2020 à 16 h

Salle Pathé-Gaumont

Et d’autres directs : Voir plus bas

Pour célébrer cette 10ème saison anniversaire du Ballet du Bolchoï au cinéma, les Étoiles de la compagnie vous offriront des émotions intenses à travers les titres les plus populaires du répertoire. Des amours contrariées de Raymonda à l’aventure exotique du Corsaire, en passant par la magie festive de Casse-Noisette et la passion tragique de Roméo et Juliette, les plus belles histoires se danseront sur la scène du Bolchoï. Le Lac des Cygnes ne manquera pas de vous enchanter avec une nouvelle distribution en direct de Moscou. Retrouvez aussi l’incontournable Giselle dans une nouvelle production du chorégraphe phare Alexeï Ratmansky, ainsi que le scintillant Joyaux, la création de George Balanchine. Vivez le meilleur du ballet classique accessible au cinéma en direct de Moscou. Pour aller plus loin, rendez-vous dans les émissions Musique Matin et Allegretto sur France Musique.
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Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Chorégraphie : Youri Grigorovitch
Livret : Youri Grigorovitch
Distribution :
Les Étoiles, les Solistes et le Corps de Ballet du Bolchoï
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Le prince Siegfried est sommé par ses parents de choisir une épouse. Il est toutefois complètement obsédé par Odette, une mystérieuse femme-cygne ensorcelée qu’il a rencontrée au bord d’un lac. Il exprime un vœu d’amour éternel envers elle mais le destin en décidera autrement…

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Le chef-d’œuvre de Tchaïkovski revient avec une nouvelle distribution pour une diffusion en direct, aussi riche sur le plan technique pour les danseurs que sur le plan émotionnel pour les spectateurs. L’histoire légendaire de la femme cygne Odette / Odile, portée par la compagnie du Bolchoï à un niveau d’exigence remarquable, est sans doute l’un des ballets favoris du public.

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Dimanche 29 mars 2020 à 16 h

ROMÉO ET JULIETTE

Filmé à Moscou

En dépit de la haine sans bornes de sa famille pour les Capulets, Roméo aime profondément Juliette, et Juliette l’aime en retour. Mais la rivalité de leurs deux maisons coûtera la vie à Mercutio, l’ami de Roméo, provoquant chez lui un funeste désir de vengeance.

Le destin tragique des amants maudits a inspiré à Prokofiev une partition remarquable d’une grande variété rythmique, du thème musical délicat de Juliette à la sinistre Danse des Chevaliers. Les stars confirmées du Bolchoï, Ekaterina Krysanova et Vladislav Lantratov, montrent l’étendue de leur talent dans la production théâtrale de Ratmansky.

 

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Dimanche 19 avril 2020 à 16 h

JOYAUX

En direct de Moscou

Ce triptyque opulent a été inspiré à Balanchine par les célèbres joailliers de la 5ème Avenue à New York. Il célèbre les villes et les écoles de danse de Paris, New York et Saint-Pétersbourg, chacune représentée par une pierre précieuse : l’émeraude, le rubis et le diamant.

Balanchine a offert un hommage d’une beauté captivante aux trois écoles de danse qui ont forgé son style, chacune représentée par une pierre précieuse contrastante. Joyaux offre une occasion unique de découvrir le travail prolifique et captivant du chorégraphe.

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RÉSERVER Le lac des cygnes: https://www.pathelive.com/le-lac-des-cygnes-19-20#map-anchor

RÉSERVER Romeo et Juliette : https://www.pathelive.com/romeo-et-juliette-19-20#map-anchor

RÉSERVER Joyaux : https://www.pathelive.com/joyaux-19-20#map-anchor

Concert exceptionnel

Natacha & Nuits de Princes

au profit de

L’Association Aide aux enfants de

Zlinka-Tchernobyl

Dimanche 23 février 2020 à 15h

 

Zlynka, petite ville de Russie, vingt-cinq jeunes âgés de 10 à 12 ans ont séjourner pendant quinze jours dans le canton de Nemours, logés chez des familles d’accueil. Une invitation de l’Association des enfants de Zlynka-Tchernobyl, née en 1990.

L‘Association Zlynka (nom d’une petite ville russe près de Tchernobyl) fondé par Nikita Sokolsky se donne pour mission de recevoir chaque année pendant quinze jours – et ce depuis 1991 – dans des familles d’accueil de la région de Nemours, une vingtaine d’enfants de Zlynka…car les générations se suivent mais les radiations demeurent.

Concert de Natacha & Nuits de Princes et danses de la Cie Isao de Sophie Ménissier organisé par une association qui nous tient à cœur et qui récoltera des fonds, grâce à vous lors de cette prestation.
En effet, l’association Zlynka (nom d’une petite ville russe près de Tchernobyl) fondé par Nikita Sokolsky se donne pour mission de recevoir chaque année pendant quinze jours – et ce depuis 1991 – dans des familles d’accueil de la région de Nemours, une vingtaine d’enfants de Zlynka…car les générations se suivent mais les radiations demeurent

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Compagnie Isao crée par Sophie Menissier a grandi près de l’Église Russe    de Sainte-Geneviève des Bois, découvrant la magie des fêtes tsiganes. Elle a commencé la danse de caractère russe auprès d’Olga Stens pour entrer à 20 ans dans la Compagnie de Nadège L.Loujine, de l’Opéra de Paris et plus tard dans le groupe du virtuose Pétia Iourchenko, issu du théatre rom de Moscou. Elle a fait ses armes de répétitrice et chorégraphe au sein de la compagnie de tradition juive, Adama. Initiée à la danse orientale par Mayodi, auprès de qui elle a dansé durant 8 ans sous le nom de scène AMAL, elle a travaillé à la réalisation du spectacle Moucharabieh.

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Natacha fille du famille de russes blancs, a été formée au conservatoire Rachmaninov de Paris et dans les cabarets russes, où elle côtoie des musiciens russes et tsiganes, Natacha fait appel à des musiciens de divers horizons (jazz pour Olivier Cahours et le contrebassiste Thierry Colson, musique brésilienne pour Pascal Storch, ou musique populaire russe pour la joueuse de domra Natalia Trocina, issue du prestigieux conservatoire Gnessine de Moscou), afin de concrétiser ses envies d’ouverture et de rencontres.

 

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La Scène du Loing, ex-« salle des fêtes » accueille les 10 spectacles de la saison culturelle, ainsi que les spectacles des associations nemouriennes et les galas de fin d’année. Modulable, ce lieu accueille également le salon du livre dédié au Polar en Janvier, ainsi que des événements organisés par la bibliothèque tels que la scène partagée du Festival à Voix Haute. Les salons du chocolat et du vin s’y tiennent également, tout comme certaines réunions publiques ou ‘congrès’. C’est un lieu polyvalent, accueillant les pratiques professionnelles et amateurs, et des événements culturels et/ou à portée locale, doté d’un parc régie son et lumière modeste mais adapté à la programmation locale, que l’on complète en fonction des besoins des compagnies accueillies.

Salle de la Scène du Loing

135 Route de Moret, 77140 Nemours

Tarifs : 23€
RÉSERVATION INDISPENSABLE: 06.81.32.98.41

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Coordonnées de l’association
AIDE AUX ENFANTS DE ZLYNKA – TCHERNOBYL DU C…

Hôtel de ville, 39, rue du Docteur Chopy, 77140 Nemours.

Soirée poétique

« Lecture bilingue Andreï Voznessenski »

Présentation : Irène Sokologorsky

Lecture en russe : Christine Zeytounian-Beloüs

Lecture en français : Maria Louisa Bonaque et Philippe Tancelin.

Jeudi 20 février 2020 à 19h

Centre de Russie pour la Science et la Culture, XVI° Paris

 

En collaboration avec l’association française :

 Irène Sokologorsky professeur des universités à Paris-VIII  (« Vincennes à Saint-Denis »), spécialiste de la mangue russe et raductrice. Elle préside l’association LRS (Littérature russe et d’expression russe), et dirige la revue Lettres russes. Irène Sokologorsky a également enseigné de nombreuses années et fait partie du jury d’admission à l’École supérieure de Fontenay-aux-Roses. Elle a présidé le jury du concours d’agrégation de russe dans les années 1980. À cette époque elle dirige une collection de littérature russe aux éditions Alinéa. Elle fait partie du jury pour le Prix Russophonie ( prix pour la meilleurs traduction du russe en français) décerné lors du Salon du livre Russe organisé par France Oural.

En 1991, elle a été élue présidente de l’université Paris-VIII. En 1996, dans les dernières semaines de son mandat, elle a fait planter solennellement un chêne venant du Bois de Vincennes sur le campus de Saint-Denis, en souvenir du Centre universitaire expérimental de Vincennes.

 

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Andreï Andreïevitch Voznessenski (Андрей Андреевич Вознесенский) est un poète soviétique né 12 mai 1933 à Moscou et mort le 1er juin 2010 à Peredelkino (règion de Moscou) il est également compositeur. À 14 ans, Andreï  envoie ses poésies à Boris Pasternak qui le reçoit et devient son mentor. Toutefois, son maître et poète préféré est Vladimir Maïakovski. Il est introduit dans les cercles culturels moscovites. Il suit simultanément des études à l’Institut d’architecture de Moscou dont il sort diplômé en 1957.

En 1960 s’affronte à Nikita Kroutchev, alors secrétaire général du Parti lors d’une réunion sur la culture au Kremlin. Critiqué pour des « positions antiparti » et « antisoviétiques », Voznessenski est hué par une partie de la salle remplie d’ appartchiks. Il rencontre sa seconde femme Zoïa Bogouslavaskaïa lors du buffet. Il se cache pendant près d’une année. Dans ses mémoires post-soviétiques, Voznessenski déclare ne pas en vouloir à Khrouchtchev qui a « rendu des hommes à la liberté». En 1978, son recueil Maître verrier (Витражных дел мастер) est récompensé par le Prix d’État de l’URSS, récompense la plus prestigieuse.

Andreï Andreïevitch Voznessenski est décédé des suites d’une longue maladie, il est enterré à Moscou au cimetière de Novodevitchy près de ses parents.

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Les Narrateurs

 


 Christine Zeytounian-Beloüs, est est poète, peintre, traductrice littéraire.Elle vit en France depuis 1966. Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, elle a travaillé dans une galerie et au musée d’art russe contemporain de 1988 à 1990. Elle a longtemps exercé l’activité d’interprète occasionnel, principalement dans des rencontres littéraires et des congrès universitaires; elle a fait de la mise en pages; elle a été chargé de cours à l’université de Paris VIII pendant trois ans.
De 1997 à 2009, elle a fait des conférences sur l’histoire russe sur des croisières entre Moscou et Saint-Pétersbourg quatre mois par an. Elle a écrit des articles sur la Russie pour La Revue, Jeune Afrique et d’autres publications. Elle a travaillé comme lectrice pour Robert Laffont, Albin Michel et d’autres éditeurs. Depuis 2005, elle est responsable de la collection russe aux éditions Albin Michel.
En tant que peintre-illustratrice, elle expose assez souvent et vend parfois ses œuvres. Elle a illustré de nombreux livres et couvertures de livres.
Elle est lauréat du Prix Russophonie 2010 pour la traduction du poème d’Andreï Biely : “Premier Rendez-vous“.

 

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 Maria Louisa Bonaque, enseignante de russe et traductrice.

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Philippe Tancelin, est un poète et un philosophe français. Il a publié de nombreux ouvrages entre poèmes et réflexions philosophiques, docteur d’État en philosophie esthétique et professeur des Universités. Depuis 2005 il dirige, avec Emmanuelle Moysan, la collection Poètes des cinq continents aux Éditions L’Harmattan.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE

 

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Centre de Russie pour la Science et la Culture

61 rue Boissière , 750016  Paris

Téléphone : 01 44 34 79 79

Réservation: crsc.paris@crsc.fr

Métro : Boissière (6), Victor Hugo (2)

Bus : 22, 30, 52, 82

Parking : Victor Hugo, Kléber, Longchamp